Communauté de communes du Pays de Craon' intercommunalité au sud-ouest de la Mayenne, limitrophe de l’Ille-et-Vilaine et du Maine-et-Loire. Le siège est à Craon. Elle rassemble 37 communes, 28 600 hab., 64 300 ha. Quatre communes ont plus de 2 000 hab.: Craon, Cossé-le-Vivien, Quelaines-Saint-Gault et Renazé. Le territoire a été célèbre pour ses productions de porcs, d’une race craonnaise appréciée. Athée (520 Athéens, 1 723 ha) 6 km au nord de Craon sur la rive gauche de l’Oudon, qui traverse le finage puis le borde au SO; château de Chauvigny tout au nord. La D771 traverse tout le territoire à l’est du village, la voie verte Laval-Renazé passe plus à l’est. Denazé (160 Denazéens., 930 ha), 8 km au NE de Craon, a un musée de la Forge et un chêne classé (les Boulais). Simplé (450 Simpléens, 910 ha), 9 km SE de Cossé, a une entreprise de charpente et couverture (Cruard, 135 sal.); châteaux le Bourg-l’Évêque au nord, la Bouchefolière au SE; elle a gagné 190 hab. depuis 1999, soit +69%. La Chapelle-Craonnaise (350 Capello-Craonnais, 1 032 ha), 8 km NNE de Craon, est traversée à l’ouest par l’Oudon et la D771, à l’est par la voie verte, et a gagné 80 hab. depuis 1999. Cosmes (290 Cosméens, 1 368 ha) est à 11 km NE de Craon, au SE de Cossé; haras et pistes au SE. Astillé (880 Astilléens, 2 073 ha), 5 km NE de Cossé et 14 km SSO de Laval, accueille un centre de soins privé pour alcooliques à La Bréhonnière (25 sal.) au nord du village; château de la Ragottière à l’ouest du village. Astillé a 320 hab. de plus qu’en 1999 (+57%). D771 et voie verte traversent l’extrémité occidentale du finage. Courbeveille (640 Courbeveillais, 1 802 ha), 6 km NNE de Cossé, n’est guère qu’à 10 km au SO de Laval et a gagné 150 hab. après 1999 (+30%); château de la Ratrière au nord; au NO, le finage touche à l’étang du Château, qui est à Montjean. Au SE, passent la D771 et la voie verte rénazé-Laval. Livré-la-Touche (780 Livréens, 3 008 ha) est à 5 km NO de Craon au-dessus du confluent de la Mée, qui traverse le finage, et de l’Oudon, qui le borde à l’est; église du 15e s.; au NO, château (14e s.) et domaine de l’Épronnière. La Touche est un simple petit hameau au SO du village, qui a fait son entrée dans le nom de la commune en 2008. Ballots (1 310 Balloçais, 3 601 ha dont 263 de bois ), 10 km NO de Craon, inclut le site classé du domaine et château de la Roseray (18e s.), au NO du village, et contient la forêt de Craon au sud-est; atelier de confection Fonlupt (85 sal.), autocars Escape Voyages (40 sal.). La commune a frôlé les 2 000 hab. durant toute la seconde moitié du 19e siècle, et s’est dépeuplée jusqu’en 1999. Puis elle a augmenté de 250 hab. Au SO, grand étang de la Rincerie dans la vallée de l’Usure, partagé avec La Selle-Craonnaise où sont les équipements de loisirs. Méral (1 110 Méralais, 2 950 ha) est juste à l’ouest de Cossé-le-Vivien et s’est accrue de 170 hab. depuis 1999; elle a perdu sa fabrique de meubles (Dasras, 30 sal.) en 2017. Le village est tout à l’est de son finage, au bord de l’Oudon. Au SO, château de la Subradière. Au NO, un long appendice courbe du finage atteint le cours de la Seiche et la limite départementale, et contient le château de Chanteil et le bois de l’Angellerie. Saint-Poix (410 Paternais; 738 ha) est à 10 km ONO de Cossé au croisement des D4 et D11. Laubrières (350 Laubertins, 831 ha) 14 km à l’ouest de Cossé, s’orne des châteaux de la Cour et de la Haie de Gastines près du village, qui est tout au SO de son finage; la Mée le traverse au nord; 90 hab. de plus qu’en 1999 (+35%). Gastines (160 Gastinais, 885 ha), 16 km à l’ouest de Cossé, quoique en plaine, est au partage des eaux de la Vilaine (par la Seiche) et de la Mayenne (par l’Oudon); château de la Marinais près du village. Cuillé (920 Cuilléens, 2 166 ha), 16 km ONO de Cossé, a gagné 60 hab. depuis 1999. Le village est sur une colline dominant la vallée de la Seiche, que suit la limite communale et départementale; château du Bois Cuillé à l’est du village. Fontaine-Couverte (440 Fontainois, 2 165 ha), 17 km NO de Renazé à l’ouest de La Roë, a une église à retables et un moulin à vent restauré. Le finage est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine et traversé au sud par la D25, qui frôle le moulin à vent des Gués; +40 hab. depuis 1999. La Roë (250 Roériens, 876 ha), 16 km NO de Renazé sur la D11 et la D25, conserve les restes de grands bâtiments (18e s.) d’une abbaye apparue au 12e siècle. Saint-Michel-de-la-Roë (270 Michelois, 1 322 ha dont 108 de bois), 14 km NO de Renazé, a des vergers et, au nord, le bois de Saint-Michel; +60 hab depuis 1999 (+29%). Brains-sur-les-Marches (270 Brennois, 768 ha), 16 km NO de Renazé, est à la limite du département et bordée à l’ouest par la forêt de La Guerche. Saint-Aignan-sur-Roë (920 Saint-Aignannais, 1 819 ha dont 150 de bois), 9 km NO de Renazé et 15 km à l’ouest de Craon, est un ancien chef-lieu de canton de la Mayenne dans l’arrondissement de Château-Gontier. Jadis Saint-Aignan du Désert, la commune a eu une population un peu fluctuante de 1860 à nos jours, avec un maximum vers 1 050 hab. (1881) et un minimum en 1975 (600 hab.). Son finage, un peu étiré, atteint au nord-ouest la forêt de la Guerche et la limite de l’Ille-et-Vilaine. Le village est sur la rive gauche du Chéran et se mire dans l’étang de la Guiardière, qui toutefois est surtout dans la commune de Congrier; château de Bord Chéran au SE, bois d’Andigné à l’extrémité NO; Chaudronnerie Mayennaise (30 sal.). La Rouaudière (340 Roaldériens, 1 902 ha), 14 km ONO de Renazé, est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine. Senonnes (360 Senonnais, 1 313 ha) 13 km à l’ouest de Renazé à l’angle SO du département est limitrophe du Maine-et-Loire et de l’Ille-et-Vilaine; le village est tout au sud et son hippodrome des Senonettes est partagé avec Pouancé (Maine-et-Loire); château au bourg. Saint-Erblon (180 Saint-Erblonnais, 568 ha), 9 km OSO de Renazé, est limitrophe du Maine-et-Loire et dépourvue de village. Congrier (930 Congriéens, 2 428 ha dont 193 de bois) est à 5 km ONO de Renazé sur le versant droit du Chéran. Le groupe Dirickx, fondé sur place en 1921, spécialiste de clôtures métalliques, emploie 300 sal. à Congrier (1 200 en tout), tout à l’est du finage à la limite de Renazé. Une extension du finage vers le nord attribue à Congrier l’étang de Guardière, qui jouxte le village de Saint-Aignan, ainsi que le château voisin de la Chevronnais; forêt de Lourzais au SE. La population communale est restée plutôt stable durant les deux derniers siècles, mais a perdu 130 hab. depuis 1999. Saint-Saturnin-du-Limet (520 Saturnois, 1 070 ha), 3 km au nord de Renazé, a une fabrique de capsules métalliques pour l’industrie cosmétique Qualicosmetics (groupe Pochet, 190 sal.). Le Chéran fixe la limite sud de la commune; bois et château de Beauchêne au NO. Au SO du village, château et anciennes ardoisières de la Rivière: grand élevage avicole des Châteliers à l’est. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999. La Selle-Craonnaise (980 Sellois, 2 917 ha), 6 km au nord de Renazé et 7 km à l’ouest de Craon, a une base nautique au nord sur l’étang de la Rincerie avec village de vacances; fabrique d’éléments en béton Socramat (50 sal.) au sud près de l’ancienne gare, dont la voie ferrée a été aménagée en piste cyclable. Au SE, le château de Saint-Amadour, qui a un beau parc, fut à la famille de Broglie. La population communale dépassait 1 500 hab. entre 1820 et 1851 et a diminué ensuite; mais elle a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Niafles (350 Niaflais, 800 ha), 4 km à l’ouest de Craon, est dans la vallée de l’Usure; au NE du village, châteaux de la Lande (17-18e s.) et de la Nicoullière; +70 hab. depuis 1999. Saint-Martin-du-Limet (450 Martinais, 1 236 ha) 4 km NE de Renazé sur la N171 (D771), contient les bois du Limet à l’ouest et de l’Échasserie au SE; ancienne ardoisière de Rochepoulain au sud-ouest près de Renazé; château de l’Ansaudière au nord, avec étang et près de la voie verte. Le Chéran borde le finage au sud. Bouchamps-lès-Craon (570 Boucannais, 1 815 ha), 6 km SO de Craon, est bornée au nord par l’Usure, au sud par le Chéron, tous deux affluents de droite de l’Oudon qui limite le finage à l’est. Le château Bouche d’Usure au NE, sur le versant droit de l’Oudon, domine le confluent avec l’Usure; menhirs du Haut Bois au SE et des Pierres de la Cahorie au SO; +40 hab. depuis 1999. La Boissière (120 Buxériens, 832 ha) est 6 km à l’est de Renazé; le petit village est sur le versant droit du Chéran, avec un château à l’est; hameau du Bois Blin au SO. La limite départementale borde le finage au sud et à l’est. Chérancé (160 Chérancéens, 873 ha), 7 km SSE de Craon, limitrophe du Maine-et-Loire, est bordée par l’Oudon du nord-ouest à la pointe sud du finage, où il reçoit l’Hière qui fixe la limite au SE et à l’est. Le village est sur le versant droit de l’Hière un peu avant le confluent. La D25 de Craon à Segré traverse le finage en droite ligne à l’est. Pommerieux (690 Pomméroliens, 2 320 ha), 6 km SE de Craon, est traversée par la D22 rectiligne au nord, la D25 au sud-ouest, la voie verte au NO, et bordée par l’Hière au sud; château du Fougeray au SO; la commune a gagné 90 hab. depuis 1999. Mée (220 Méens, 875 ha), 11 km SE de Craon, a une église médiévale inscrite et un prieuré du 17e s.; château et verger du Tertre au bord de l’Hière tout au NO. L’Hière fixe la limite communale au nord, fort sinueuse. Saint-Quentin-les-Anges (430 Saint-Quentinois, 1 781 ha), 11 km au SSE de Craon à la limite du Maine-et-Loire, sur la D25, est limitrophe du Maine-et-Loire et connue par son château de Mortier-Crolles (1499), parfois écrit Mortier-Crolle ou Mortiercrolle: un joyau du début de la renaissance, avec un gros châtelet de tuffeau et de briques alternés, des douves rectangulaires et quatre tours d’angle. Les Anges est une addition de 1937, la municipalité alléguant la présence d’un hameau de ce nom, où était le couvent de Notre-Dame-des-Anges (16e s.) proche du château, mais dont il ne reste presque rien. L’Hière borde le finage au NO. (3 170 Cosséens, 4 441 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Mayenne dans l’arrondissement de Château-Gontier, 18 km au SO de Laval sur la N171 au croisement de la D4, dans la communauté du Pays de Craon. Le bourg, agrandi en lotissements, a un collège public et un catholique. Il conserve un bâtiment du 13e s. qui a servi de halle aux dîmes et de salle de justice. Au SE du bourg, l’«étrange musée» de sculptures Robert Tatin (1902-1983) a été ouvert à la Frênouse en 1969, avec une «allée des Géants». Un hippodrome est à l’ouest de la commune, près de Méral. Les principaux employeurs sont une fabrique d’extraits de fruits et légumes Diana Naturals (65 sal., concentrés et poudres), la découpe de canards Chevalier (50 sal.), la fabrique de matériel de travaux publics Secmair (80 sal.); câblage filaire (Câblages de l’Ouest, 25 sal.). Cossé a eu 3 700 hab. en 1831, plus de 3 000 jusqu’en 1886, et un minimum à 2 400 en 1962; sa population, stable de 1980 à 1999, s’est accrue de 380 hab. depuis. L’Oudon coule au SO du bourg, traversant toute la partie SO du grand finage. Plusieurs moulins et les châteaux de l’Épinay et des Alleux jalonnent son cours. À l’est, l’ancienne voie ferrée de Laval à Rénazé est devenue voie verte. Le nouveau canton de Cossé-le-Vivien a 29 communes et 21 700 hab. (4 700 Craonnais, 2 455 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Mayenne dans l’arrondissement de Château-Gontier, 19 km à l’ouest de celle-ci, siège de la communuté du Pays de Craon. Le nom se prononce normalement Cran, mais la forme Cra-on s’est beaucoup répandue. Le bourg est traversé par l’Oudon, qui reçoit à droite l’Usure à la limite méridionale du finage. Il fut jadis place forte, et nanti de 27 tours; il conserve de belles maisons anciennes, dont certaines à pans de bois, et une superbe halle en bois de 1850, des greniers à sel. On y voit aussi un grand château de 1777 avec un parc de 40 ha (site classé), un prieuré bénédictin dont le potager a été transformé en roseraie; grand hippodrome de la Touche avec courses réputées et cross; pressoir à cidre et caves de pommeau; château de la Galtière au NO du bourg; deux campings, voie verte Laval-Renazé. La ville est «station verte de vacances» et cité fleurie; elle est connue pour ses foires et marchés, surtout de porcs, ses courses hippiques, et organise en octobre une fête du livre. Elle accueille un collège public et un catholique, deux maisons familiales rurales dont l’une est associée à l’hippodrome; un hôpital est partagé avec Renazé (15 lits, 150 employés à Craon); maison de retraite la Girandière (25 sal.). La commune de Craon a déjà eu 4 700 hab. en 1876 puis avait perdu un millier d’habitants dans les années 1830; elle les a retrouvés en 1982 mais ne progresse plus depuis, et a même perdu 280 hab. depuis 1999. Craon a une grosse entreprise, la laiterie Celia (290 sal., groupe Lactalis, à l’origine d’une grave salmonellose en 2017) doublée de la fromagerie (200 sal.) qui produit notamment le fromage dit La Chaussée aux Moines; dans l’agro-alimentaire sont encore l’abattoir de volailles Sara (120 sal.), la fabrique d’aliments du bétail Samab (35 sal.). Craon accueille aussi les fabriques de plastiques Carpenter (120 sal.) et Hegler (50 sal.), de matériel de travaux publics Acmar (55 sal.) et de remorques Pam (25 sal.), de bétons Bonna Sabla (30 sal.) ainsi que plusieurs entreprises de bâtiment dont les travaux publics Chaze (45 sal.) et les installations électriques Pineau (40 sal.), les forages Gendry (20 sal.); transports Gillois (85 sal.), Gauthier (55 sal.) et Gaudin (25 sal.); un magasin Super U de 85 emplois, négoces de matériaux Socramat-Gedimat (50 sal.), de fournitures Anjou Diffusion (25 sal.); aide à domicile Hisia (25 sal.). (2 220 Quelainais, 4 225 ha), 9 km ESE de Cossé, 16 km NO de Château-Gontier, dans la communauté du Pays de Craon, est un village-centre pour plusieurs communes, desservi par sept routes. La commune résulte d’une fusion de 1972, Saint-Gault, au SE, n’ayant alors guère que 200 hab. et le hameau n’ayant que quelques maisons; elle a gagné 440 hab. depuis 1999 (+25%); transports Bariau-Leclerc (CBL, 75 sal.), négoce agricole Hautbois (65 sal.); châteaux de la Roussardière à l’ouest, des Vignes au NE. (2 560 Renazéens, 1 672 ha) est une commune de la Mayenne dans la communauté du Pays de Craon, 13 km au SO de Craon à la limite du Maine-et-Loire. La ville fut longtemps connue pour ses ardoisières, exploitant les schistes d’un synclinal dont la dépression est drainée par le Chéran, affluent de l’Oudon, qui fixe la limite nord de la commune. L’exploitation a été arrêtée en 1975; un musée municipal de l’Ardoise en perpétue le souvenir. L’emploi est aujourd’hui dominé par la fabrique de câblages électroniques Selha (Société électronique du Haut-Anjou, 410 sal., groupe Fabelor); travaux publics Pigeon (110 sal.), un Intermarché (20 sal.). La N171 traverse le finage en rasant le bourg au NO; bois de Lourzais au SO. La ville a un collège public, une maison médicale et un hôpital local partagé avec Craon (20 lits et 100 employés à Renazé), un vélodrome. La commune inclut une part de la forêt de Lourzais. La population communale, de 600 hab. seulement au début du 19e siècle, était montée à 3 500 vers 1900 puis a lentement diminué; elle a encore perdu 290 hab. après 1999. |