Territoire Pays Salonais' subdivision de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence comportant 17 communes et 146 700 hab. sur 51 480 ha. Salon-de-Provence (siège), Alleins, Berre-l’Étang, Charleval, Eyguières, La Fare-les-Oliviers, Lamanon, Lançon-Provence, Mallemort, Pélissanne, Rognac, Saint-Chamas, Sénas, Velaux et Vernègues dépassent 2 000 hab. Aurons (580 Auronais,1 282 ha dont 600 de bois) est une petite commune dans les bois, à 8 km au NE de Salon; le village perché, en colimaçon, est surmonté par les ruines du Castellas. Un platane à cinq troncs orne la place du village, qui a aussi des grottes avec expositions troglodytiques, et une ancienne abbaye de bénédictins. Le relief monte à 322 m à Chauras et Baumelle au nord; 290 m au roc de Caronte à la limite de Pélissanne; 46 ha de vignes sont cultivés. La commune n’avait plus que 70 hab. en 1954 (230 un siècle auparavant), mais sa population croît depuis (+60 hab. après 1999). La Barben (860 Barbenais, 2 285 ha dont 1 811 de bois), 7 km à l’est de Salon, jouxte à l’est les maisons de Pélissanne. Le village a un gros château médiéval très restauré avec jardin à la française du 17e s. et musée, et un parc zoologique de 33 ha et 600 animaux. Le finage s’étend dans les collines boisées. La commune avait 190 hab. au minimum de 1931 et croît depuis, gagnant 300 habitants après 1999 (+54%). (2 680 Alleinois,1 678 ha dont 563 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays Salonais), 12 km au NE de Salon au pied du talus des plateaux qui dominent la plaine de la Durance. Elle offre des ruines castrales, une tour-porte de l’horloge, des demeures du 16e s. et plusieurs oratoires, des arènes avec courses taurines; elle est traversée par le canal de Craponne. Alleins a eu plus de 1 300 hab. vers le milieu du 19e s., 700 seulement dans l’entre-deux-guerres; sa population croît depuis et a gagné 580 hab. après 1999 (+28%). (13 740 Berratins, 4 364 ha dont 252 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans l’arrondissement d’Istres, dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays Salonais), 31 km au NO de Marseille, 14 km ESE d’Istres à vol d’oiseau. La commune occupe le large delta d’alluvions déposées par l’Arc à son arrivée dans l’étang de Berre, et qui s’avance vers le sud en délimitant à l’est l’étang de Vaïné. Le bourg est sur la rive occidentale de celui-ci. Il conserve des vestiges de remparts (tour Carrée) et de citadelle, une chapelle médiévale sur les fondations d’un temple romain, un collège public. La pointe du delta, qui porte précisément le nom de la Pointe, a deux petits ports (la Pointe, le Passet) et des salines, et la plage de Champigny. Le développement de la commune est né avec une base aéronavale utilisée de 1919 à 1942, notamment pour les essais d’hydravions, puis l’installation d’usines de métallurgie du zinc et d’aéronautique. Mais Berre est plus connue pour avoir accueilli la première raffinerie de pétrole apparue en région marseillaise, ouverte par Shell en 1928 et qui, avec l’usine chimique associée, occupe 800 ha. Son territoire est traversé par la voie ferrée Paris-Marseille, qui dessert la raffinerie de pétrole et dispose d’une gare. La raffinerie avait une capacité de 6,3 Mt/an; elle a été vendue par Shell au néerlandais Basell en 2008, fermée en 2012 mais Basell conserve une usine pétrochimique Lyondell Basell (580 sal.) accompagnée par les plastiques Basell Polyolefines (380 et 60 sal.) et Infineum (65 sal.); chaudronneries-tuyauteries Irem (90 sal.). En outre Berre-l’Étang a un supermarché, un négoce alimentaire Pomona (120 sal.) et des services: blanchisserie Initial BTB (75 sal.), transports STAF (110 sal.) et Schenker (75 sal.), travaux publics Calvin (55 sal.), voies ferrées ESAF (125 sal.). Au nord de la commune, l’aérodrome de Berre-la Fare (LFNR), héritier de la période des constructions aéronautiques, est en bordure de la N113; il est doté de deux pistes gazonnées de 1 100 et 950 m et d’un aéroclub (pilotage, voltige, vol à voile et aéromodélisme). Le finage de Berre offre par ailleurs la plus grande concentration française de cultures sous serres (1 500 ha de maraîchages), ainsi que 367 ha de vignes avec cave coopérative, et des vergers. Le nom de Berre a été complété en 1928; la commune avait 1 700 hab. en 1911, puis sa population a fortement augmenté dans le deuxième quart du 20e s. (4 600 hab. en 1931, 7 900 en 1954); elle a atteint 12 000 hab. en 1975 puis sa croissance s’est ralentie (+240 hab. après 1999). Le nouveau canton de Berre-l’Étang a 9 communes, 71 200 hab. (2 710 Charlevalois, 1 441 ha dont 494 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays Salonais), 8 km au nord de Lambesc, 31 km NO d’Aix, dans la plaine de la Durance entre La Roque-d’Anthéron et Mallemort. Le village a été fondé en 1741 par César de Cadenet, qui le fit dessiner selon un plan en damier régulier. La commune a un château du 19e s. dans le style renaissance et elle est traversée par le canal de Marseille et le canal de Craponne La population communale s’est tenue autour de 1 000 hab. de 1830 à 1954, et augmente depuis. Elle a gagné 600 hab. après 1999 (+28%). (7 010 Eyguiérens, 6 875 ha dont 2 600 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence en Pays Salonais, 9 km au NO de Salon-de-Provence. C’est un beau village avec porte de l’ancienne enceinte, fontaines et placettes, situé dans un passage entre les collines terminales des Alpilles; centre archéologique dans l’ancienne mairie, arènes sur l’emplacement d’un ancien moulin, théâtre de verdure et cimetière paysager. Le finage monte à 498 m à la Tour des Opies sur le mont Menu à l’ouest, 317 m à l’est sur la montagne du Défens, partagée avec Lamanon. Il conserve les ruines castrales de Castellas et l’ensemble de Roquemartine, ancienne commune absorbée en 1830, comportant un château (11e-12e s.) avec parc et une église; site archéologique de la villa gallo-romaine de Saint-Pierre-de-Vence. La moitié sud de la commune est dans la plaine, où passe le canal de Craponne. L’aérodrome de Salon-Eyguières (LFNE) a deux pistes gazonnées de 1 300 et 1 220 m et accueille deux aéroclubs, dont l’un spécialisé dans les ULM. La commune a un collège public, un centre de convalescence (Clinea, 60 sal.), un Intermarché (35 sal.), et cultive 151 ha de vignes. Eyguières avait plus de 3 000 hab. en 1870, moins de 2 000 en 1931; sa population augmente depuis la dernière guerre. Elle a gagné 1 530 hab. après 1999 (+28%). (8 850 Farencs, 1 398 ha dont 556 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence en Pays Salonais, 22 km à l’ouest d’Aix. Le bourg est à la tête de la plaine de l’Arc, dont le cours fixe la limite sud de la commune; restes castraux du Castellas, pavillon de Forbin (17e s.) avec parc. La partie septentrionale du finage est dans les garrigues de plateau. La commune est encadrée par l’aérodrome de Berre-la Fare au sud-ouest, le gros échangeur autoroutier de Coudoux (A7-A8) à l’est. Elle offre un collège public et un Intermarché (45 sal.) et cultive 246 ha de vignes; elle dispose d’une cave coopérative et d’une coopérative oléicole et porte un projet de Maison de l’Olivier. Le site de la Vautubière accueille une grande déchetterie où sont déposées des boues de bauxite de Gardanne sous forme de couches de bauxaline servant à l’enfouissement des déchets et facilitant la récupération des biogaz. La Fare a complété son nom actuel en 1919; elle avait alors moins de 1 000 hab., et sa population croît depuis. Elle a atteint les 2 000 en 1960, les 5 000 en 1982, et a encore augmenté de 2 440 hab. après 1999 (+38%). (2 080 Lamanonais, 1 919 ha dont 760 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans le Pays Salonais de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, 7 km au nord de Salon-en-Provence . Il occupe le pertuis de Lamanon, entre la montagne du Défens qui prolonge les Alpilles vers l’est, et les plateaux calcaires du pays d’Aix. La Durance semble bien être passée par ce défilé au début du Quaternaire, construisant la Crau de ses décharges et aboutissant à un delta commun avec le Rhône. Par le pertuis se glissent la voie ferrée PLM, l’A7 et la route de Marseille à Avignon, ainsi d’ailleurs que les canaux des Alpilles et de Craponne. Le site de Calès sur le Défens, occupé du néolithique au 16e s., se signale par des grottes, des restes castraux, un parc et un habitat troglodytique préhistorique qui ont suscité l’ouverture du musée archéologique de Calès Saint-Denis. Le village actuel de Lamanon est né au milieu du 18e s., des maisons ouvrières à jardins flanquant le château des seigneurs de Cadenet, qui a été construit en 1660 et qui subsiste. Non loin du village dans la plaine, le Jardin du Platane abrite un spectaculaire platane tri- ou quadricentenaire de plus de 20 m de haut et près de 8 m de circonférence, couvrant 1 530 m2, surnommé le Géant de Provence; ce Jardin attire fêtes et concerts. La commune cultive 62 ha de vignes et a quelques industries dont une fabrique d’instruments de contrôle MGPT (220 sal.), une d’éléments en béton Bonna Sabla (80 sal.). Lamanon n’avait que 490 hab. en 1936 et croît depuis. Elle a 330 hab.de plus qu’en 1999 (+19%). (9 060 Lançonnais, 6 892 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans le Pays Salonais de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, à 8 km SSE de Salon-de-Provence. Le nom de Lançon a été complété en 1919. La commune avait alors moins de 1 000 hab. (moitié moins que vers 1830), mais sa population augmente depuis 1950: elle a atteint 2 000 hab. en 1968, 4 000 en 1982, et s’est encore accrue de 2 270 habitants après 1999 (+un tiers). Le bourg est au bord du Touloubre et du canal d’amenée d’EdF-Berre; il conserve des restes du château des Baux, quelques hôtels bourgeois, une maison des templiers, la chapelle Saint-Cyr; réparation de matériels électriques Solvarea (95 sal.), intérim Ad Hoc (180 sal.), transports TGM (55 sal.). La commune s’étend surtout sur les garrigues du plateau calcaire mais déborde tout au sud sur la plaine du delta de l’Arc, où elle touche presque à la rive de l’étang de Berre. La limite nord suit la Via Aurélia (D17). Son finage est traversé par la N113 et l’A7, qui y a une grande gare de péage et une aire de service avec restauration HRC (la Porte de Provence, 70 sal.). Il inclut à l’ouest un terrain de manœuvre militaire. Au sud, le domaine du château de Calissane (19e s., avec un beau parc) contient l’oppidum de Constantine; château de Sibourg à l’est. Les vignerons cultivent 497 ha de vignes et disposent d’une cave coopérative. (6 290 Mallemortais, 2 816 ha) est une commune des Bouches-du-Rhône dans le Pays Salonais de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, 16 km NE de Salon. Le bourg est sur la rive gauche de la Durance et conserve des ruines du château des évêques de Marseille, une église fortifiée; un vieux pont suspendu de 1846, de 320 m de long, a été désaffecté et doublé par un nouveau pont. Un barrage sur la Durance permet de détourner les eaux vers le canal des Alpilles et vers le canal d’amenée de l’usine électrique de Saint-Chamas. Au sud du bourg, la petite agglomération de Pont-Royal se tient sur la N7 au croisement du canal de Craponne; un ancien relais routier y est devenu maison noble puis hôtellerie, avec un golf (35 sal.), près du moulin de Vernègues; Pont-Royal a aussi un centre de formation d’adultes Émile Pico (35 sal.) pour les travaux publics, avec un musée des engins de travaux publics Émile Pico. La commune a un collège public et une centrale électrique; Intermarché (70 sal.), négoces de fruits, maisons de retraite Colisée (35 sal.), les Lavandins (35 sal.), la Lonfontaine (30 sal.). La commune est «station verte de vacances», affiche 340 résidences secondaires, 150 places de camping et 100 chambres d’hôtel et a reçu un village de vacances Pierre et Vacances Maeva (70 sal.). Elle ne cultive que 53 ha de vignes mais conserve une cave coopérative. Mallemort avait 2 400 hab. au milieu du 19e s., 1 900 en 1930, et sa population augmente depuis: 3 000 hab. en 1962, 4 000 en 1983; elle s’est accrue de 1 180 hab. après 1999. (10 750 Pélissannais, 1 911 ha dont 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône, 5 km à l’est de Salon-de-Provence, dans le Pays Salonais de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence. Le vieux village s’enroule en spirale autour d’une butte et a de nombreuses maisons du 17e s., un beffroi du 16e s., une fontaine classée, des arènes, un moulin à huile. La commune est surtout résidentielle et dispose d’un collège public; Intermarché (25 sal.), transports Samat (55 sal.), interim Adecco (110 sal.). On y cultive163 ha de vignes, avec une cave coopérative; sa limite sud suit l’ancienne Via Aurelia. Pélissanne avait 2 500 hab. au début du 19e s., 1 300 seulement dans les années 1930; sa population augmente depuis et a passé les 5 000 hab. en 1974; elle s’est accrue de près 2 000 hab. après 1999 (+23%). Le nouveau canton de Pélissanne a 13 communes, 59 400 hab. (12 210 Rognacais, 1 746 ha dont 503 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays Salonais) juste à l’est de Berre-l’Étang. La ville est au bord de l’étang de Berre, ou plus exactement de l’étang de Vaïne qui est son annexe nord-orientale. La commune, dont le territoire monte à 271 m à l’est sur le plateau d’Arbois et qui conserve quelques vignes (37 ha) et a rénové une ancienne coopérative oléicole, est traversée par la N113 et l’A7 et se situe à la bifurcation des voies ferrées Paris-Marseille et Bordeaux-Riviéra; elle a une gare et deux gros échangeurs routiers, un collège public. Rognac avait 760 hab. en 1911 et sa population a cru fortement depuis: 2 700 hab. en 1954, 5 000 en 1974, 10 000 vers 1988; puis le rythme a nettement faibli: elle n’a ajouté que 490 hab. après 1999. À l’ouest, elle contient des réservoirs de la raffinerie de Berre. Elle a reçu tout un ensemble d’usines en entrepôts, dont les entreprises de mécanique Ortec (160 sal.), ADF (130 sal.), Endel (120 sal.); Butagaz (100 sal.); imprimerie Rockson (85 et 50 sal.); installations électriques CPCP (70 sal.), plus un supermarché Carrefour (60 sal.) et les transports Suma (160 sal.), Samat (120 sal.); travaux publics Aximum (70 sal.) et Technisign (55 sal.), traitement de déchets Solamat (70 sal.); La Poste (140 sal.). (8 720 Saint-Chamassens, 2 671 ha dont 214 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays Salonais) entre Salon et Berre-l’Étang. Le nom est une déformation d’un ancien Saint-Amans (par le provençal Sanch Amans). La ville est sur la rive orientale du golfe qui termine au nord-ouest l’étang de Berre, 4 km au sud-est de Miramas. Elle est bordée par le port de pêche du Pertuis (15 navires) et un port de plaisance de 250 places près du centre. Le pont Flavien, romain, enjambe la Touloubre, qui débouche dans l’étang juste au sud de la ville et y a construit un petit delta prolongé par une jetée et offrant une plage. Le finage s’étend le long de la rive nord de l’étang, où débouche le canal d’amenée des eaux de la Durance sur la centrale électrique EDF. Le secteur des Palous est une zone humide protégée par le Conservatoire du Littoral. Vers l’est, des collines de garrigue montent jusqu’à 191 m au Cros de Marseille et cachent des grottes. La ville a un collège public et un lycée professionnel public, un centre pour adultes handicapés Medica (Korian, 85 sal.), une gare et quelques industries: armatures de bâtiment SAMT (Manna et Thirion, 130 sal.), stores textiles Mariton (80 sal.), plats préparés Marius Bernard (60 sal.). La commune a eu 3 000 hab. en 1846, 2 200 un demi-siècle plus tard, et sa population augmente depuis 1920. Elle a stagné de 1968 à 1982 autour de 5 000 hab., puis a crû à nouveau, et gagné 2 060 hab. depuis 1999, soit +31%. La centrale électrique EDF (150 MW), mise en service en 1966, turbine l’eau de la Durance, dont le canal d’amenée court depuis Mallemort, par Salon-de-Provence. Le rejet dans l’étang de Berre des eaux douces ainsi turbinées a provoqué à la fois un dessalement des eaux de l’étang et un fort alluvionnement, ces eaux étant chargées de limons et de sables. Depuis le plan de sauvegarde de l’étang, les rejets ont été réduits, ainsi que la production de l’usine. V. Berre (étang de). (45 970 Salonnais, 7 030 ha dont 252 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Bouches-du-Rhône dans l’arrondissement d’Aix-en-Provence, 39 km ONO d’Aix. Elle est le siège du Pays Salonais, territoire de la Métropole d’Aix-Marseille-Provence. La ville tient une position clé au carrefour de la voie de Marseille à Paris et de la voie du Languedoc à la Provence et à Nice, sur l’ancienne Via Aurelia. Ces relations sont à présent matérialisées par l’A7 et l’A54 et les voies ferrées, dont le principal carrefour est toutefois à Miramas. La ville ancienne conserve une porte de l’horloge (18e s.) et un hôtel de ville du 17e s., une église du 13e s. et une collégiale du 15e s.; le château de l’Empéri, ancienne résidence des archevêques d’Arles, abrite un musée d’uniformes militaires et les concerts du festival de musique de Salon. La ville organise aussi des festivals de théâtre et de jazz et offre un musée de Salon et de la Crau (arts et traditions), musée Nostradamus dans l’ancienne maison de l’astrologue Michel de Nostredame (1503-1506), un musée Grévin de Provence et même un musée du savon de Marseille, la ville ayant été un lieu d’huileries et de savonneries. Au nord-est, des collines montent à 314 m au-dessus de l’abbaye de Sainte-Croix, dont il reste quelques ruines. Le nord et l’ouest de la commune sont dans la plaine irriguée par le canal des Alpilles. On y voit le château de Richebois, ainsi que le domaine du Merle où est établie l’École des bergers, l’hippodrome de la Crau et une École nationale d’agriculture. Salon a 2 collèges publics et 2 privés, 3 lycées publics dont un professionnel, 4 lycées privés dont un professionnel, un centre hospitalier de 320 lits médicaux (430 en tout) et une maison de retraite publique de 100 places; clinique Vignoli (65 sal.), deux instituts médico-éducatifs et deux centres d’aide par le travail, maisons de retraite privées (55 et 70 sal.). La commune est traversée par plusieurs canaux dont celui de la Durance à Saint-Chamas et les canaux de Craponne et des Alpilles. Au sud-est, dans la vallée de la Touloubre, sont le château de Bruy, plusieurs échangeurs et un grand centre commercial, ainsi que l’aérodrome. Celui-ci abrite la base militaire BA 701, qui hérite d’aménagements commencés en 1937 mais qui n’ont été terminés qu’en 1949. Elle occupe 450 ha et abrite l’École des officiers de l’armée de l’air et l’École de pilotage et de navigation de l’armée de l’air, ainsi que les entraînements de la Patrouille aérienne de France; elle assure plus de 50 000 mouvements d’avions par an et emploie environ 2 300 personnes. Salon propose 400 chambres d’hôtel et a reçu tout un éventail d’entreprises, dont les principales sont dans le secteur tertiaire: hypermarchés Casino (140 sal.), Carrefour (150 sal. plus 95 de bureaux) et centre Leclerc (260 sal.), magasin MSB OBI (bricolage, 65 sal.), négoces de pharmacie Biotech Dental (150 sal), d’électroménager TNB (65 sal.); gestion financière CAFPI (400 sal.), service aux entreprises Erteco (80 sal.); travail temporaire Manpower (150 sal.), Profil (100 sal.), Triangle 10 (90 sal.), Proman (65 sal.), Partenaire 13 (60 sal.), Adequat; nettoyages Onet (270 sal.). La logistique est particulièrement représentée, avec les entrepôts DHL (110 sal.), les transports et entreposages Kuehne Nagel (110 sal.), Salvesen (60 sal.), MTR (60 sal.),Tregor (55 sal.), Salondis (50 sal.); La Poste (100 sal.); service des eaux SAUR (75 sal.). Dans la production n’émergent guère que la mécanique Poly Shape (65 sal.), la Phocéenne de Cosmétiques (60 sal.), les constructions Immo 513 (55 sal.). Salon est «de Provence» depuis 1919; sa population, de 6 500 hab. en 1851, est passée à 13 000 vers 1900, est restée à ce niveau jusqu’en 1940 puis a augmenté à nouveau après la guerre. Elle est montée à 21 000 hab. en 1962, 35 000 en 1975, a plafonné ensuite, puis repris une croissance sensible à partir de 1990, augmentant de 7 830 hab. après 1999 (+21%). Deux «quartiers prioritaires» ont été délimités: les grands immeubles de la Monaque au sud, l’ensemble des Canourgues au nord de la ville, plus étendu. Deux nouveaux cantons portent le nom de Salon-de-Provence. Le premier (65 800 hab.) contient une partie de la commune et 14 autres communes; le second (71 100 hab.), l’autre partie de Salon et trois autres communes. (6 980 Sénassais, 3 061 ha dont 230 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence (Pays Salonais), à 12 km au nord de Salon. Elle est sur le grand faisceau de circulation de Marseille à Lyon, encadrée par la N7 et la voie ferrée d’un côté, l’A7 de l’autre (échangeur), tandis que la ligne ferroviaire à grande vitesse longe la Durance au nord du finage. À l’ouest, le territoire communal grimpe sur l’extrême limite des Alpilles, à 268 m. Le canal des Alpilles traverse la pointe sud-est de la commune, qui cultive 106 ha de vignes et dispose d’une cave coopérative. Sénas accueille les négoces de fruits et légumes Lamprien (95 sal.) et Ferrier (40 sal.), un supermarché Auchan (35 sal.); maison de retraite les Sinoplies (45 sal.). La commune a eu 2 000 hab. en 1851 puis le nombre de ses habitants a peu changé jusqu’en 1931; il augmente depuis, a atteint 5 000 hab. en 1989 et a gagné 1 310 hab. après 1999 (+23%). (8 730 Velauxiens, 2 523 ha dont 1 201 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence, à la pointe sud du Pays Salonais, 17 km à l’ouest d’Aix-en-Provence. Le vieux village perché aux rues en calade propose un musée local dans une tour. La commune est bordée au nord par le cours de l’Arc et s’étend au sud sur le plateau d’Arbois. Elle est traversée par l’A7 et contient l’oppidum et le site archéologique de Roquepertuse, le château des Quatre Tours, le domaine départemental boisé du Val des Vignes, sur 100 ha, acquis en 1991. La ville a un collège public; ses principales entreprises sont les négoces de fournitures industrielles Toyota (80 sal.), de surgelés Davigel (130 sal.); transports Transpeed (100 sal.), entreposage Neolog (85 sal.). Velaux cultive 117 ha de vignes et dispose d’une cave coopérative. La commune n’avait que 700 hab. dans l’entre-deux-guerres, contre 1 200 un siècle auparavant; mais sa population a fortement augmenté ensuite, surtout après 1960, passant à 5 400 hab. en 1982 et gagnant encore 1 040 hab. après 1999. (2 060 Verneguais, 1 589 ha dont 500 de bois) est une commune des Bouches-du-Rhône dans la Métropole d’Aix-Marseille-Provence en Pays Salonais. Le village a été construit en damier de 1911 à 1914, sur le plateau à 10 km à l’est de Lamanon, qui monte à 397 m. Le finage offre au moins trois lieux d’intérêt: le large panorama et les ruines de l’ancien village perché au nord, et de son château, détruits par un séisme en juin 1909; le site gallo-romain de Saint-Césaire au sud-est avec temple antique, chapelle et Château Bas, et une nécropole du 8e siècle; l’oppidum d’Alvernicum au nord. La partie orientale de la commune est traversée par le TGV et la N7. Vernègues cultive 150 ha de vignes; elle n’avait que 220 hab. en 1954 et croît depuis; elle est parvenue à 950 hab. en 1999 et a plus que doublé depuis; messageries MTA (30 sal.). |