Communauté de communes Porte Océane du Limousin' communauté de communes du sud-ouest de la Haute-Vienne, issue de la réunion des anciennes communautés de la Météorite au sud, de Vienne-Glane au nord: 13 communes, 25 700 hab., 33 800 ha. Le siège est à Saint-Junien, qui comme Rochechouart et Oradour-sur-Glane a plus de 2 000 hab. Javerdat (740 hab., 2 552 ha dont 450 de bois), 14 km NE de Saint-Junien en limite de la Charente, est au bord de l’Oncre, qui descend vers la Glane. On y voit deux mégalithes, un dolmen à Rouffignac au nord et un menhir de plus de 5 m aux Maurants (NE). La population a augmenté de 210 hab. après 1999 (+40%). La D673 traverse le finage à l’ouest. Saint-Victurnien (1 850 Saint-Victurniauds, 2 104 ha dont 373 de bois) est sur la rive droite de la Vienne, 10 km à l’est de Saint-Junien. Le bourg a des maisons anciennes, une lanterne des morts du 12e s., une église inscrite des 12e-13e s. et un ancien hôpital des 16e-17e s.; manoir du Loubier (18e s.); cartonnerie Euro PLV (120 sal.), une gare. le finage s’étend des deux côtés de la Vienne, traversée par un pont. Au NE passent la N141 à quatre voies et la D941, avec un échangeur. La commune a gagné 330 hab. depuis 1999. Saint-Brice-sur-Vienne (1 680 Saint-Briçois, 2 085 ha dont 286 de bois) est aussi sur la rive droite de la Vienne à 5 km à l’est de Saint-Junien; église inscrite du 13e s. et usine des Porcelaines de la Fabrique (50 sal.); petit étang avec base de loisirs et camping à l’est du village. Elle a gagné 250 hab. après 1999; «sur Vienne» est de 1919. Le finage, étranglé au centre, où il est traversé par la N141, déploie ensuite une longue queue vers le NO jusqu’à la limite départementale, englobant les hameaux de Rochelot et, tout à la limite, de la Fabrique et la Forêt, et séparant ainsi les finages de Javerdat et de Saint-Junien. Saint-Martin-de-Jussac (570 hab., 1 440 ha) est sur la rive gauche de la Vienne face à Saint-Brice, 6 km à l’ESE de Saint-Junien; église du 12e s. inscrite, restes d’oppidum à Bar tout au SE; +100 hab. depuis 1999. Chaillac-sur-Vienne (1 260 Chaillacois, 1 514 ha dont 190 de bois) est aussi sur les reliefs de rive gauche de la Vienne juste en aval de Saint-Junien à 3 km OSO; église classée du 12e s. La voie ferrée longe ici la rive gauche de la Vienne. Le finage s’étire vers le SE le long de la Gorre; plusieurs hameaux y ont grandi, dont la Guérillerie tout au SE. Chaillac a eu 2 000 hab. en 1906, a rajouté la Vienne à son nom en 1919, mais la commune de Saillat en a été détachée en 1928, ce qui a ramené le nombre de ses habitants au-dessous de 800. La population a crû de 280 hab. depuis 1999 (+29%). Saillat-sur-Vienne (850 Saillatais, 629 ha), 7 km OSO de Saint-Junien au confluent de la Vienne et de la Gorre, en limite de la Charente, a été créée en 1928 avec 900 hab. mais n’est «sur Vienne» que depuis 1953. Sa population a approché 1 300 hab. en 1975 et décliné ensuite, mais a regagné 120 hab. après 1999. Elle abrite juste à la limite de la Charente une impressionnante papeterie, jadis Aussédat-Rey et actuellement au groupe International Paper (IP); elle emploie 390 personnes, plus 180 sal. à l’usine annexe IP Celimo, qui fournit la pâte à papier. L’usine entraîne un flot de mouvements quotidiens de travailleurs jusqu’à Saint-Junien et Rochechouart; le bois est fourni par IP CBB de Brive. Le site traite 320 000 t de pâte par an (5 000 t de bois par jour) et produit 250 000 t de papier (100 millions de ramettes). Smurfit Kappa y ajoute la Papeterie de Saillat (130 sal., papier et carton recyclés). La société Evergreen (groupe Suez par Elyo) installe à Saillat une centrale thermique de 12 MW, traitant les déchets de la papeterie; camping au village. Vayres (840 Vayrois, 3 813 ha dont 802 de bois) est à 8 km au sud de Rochechouart et traversée par la Vayres, petite rivière de 14 km qui atteint la Graine à Rochechouart; elle a 90 hab. de moins qu’en 1999. Videix (220 hab., 1 663 ha dont 344 de bois) est à 11 km OSO de Rochechouart, en limite de département; la Charente traverse le finage, qui au NO participe à la base de loisirs du lac de Lavaud, établi sur la Charente. Chéronnac (340 Chéronnacais, 1 890 ha dont 381 de bois), 10 km SSO de Rochechouart, détient la source de la Charente. Au sud, le finage est bordé par la Tardoire sinueuse. Les Salles-Lavauguyon (150 hab., 1 232 ha dont 272 de bois), 17 km au SO de Rochechouart, est à la pointe SO du territoire intercommunal. Le village se signale par une belle église priorale romane à fresques, le prieuré restauré également à fresques (tous deux classés), et les ruines très dégradées du château féodal de Lavauguyon, au-dessus de la Tardoire. La commune est limitrophe de la Charente. (2 500 Radounauds, 3 816 ha dont 765 de bois), est une commune de la Haute-Vienne, 13 km au NE de Saint-Junien dans la communauté de la Porte Océane du Limousin. Le village a été victime le 10 juin 1944 de l’un des pires forfaits commis par les troupes du Troisième Reich qui, au lendemain d’un autre massacre perpétré à Tulle, ont tué 642 habitants, dont 246 femmes et 207 enfants enfermés dans l’église et brûlés vifs. Les ruines ont été conservées en l’état et sont accompagnées d’un Centre de la mémoire, très visité. Le village a été entièrement reconstruit un peu au nord-ouest, encore au bord de la Glane. Au sud-est, château de Laplaud, du 18e s.; aire de repos du Loubier sur la N141 à l’extrême sud; fabrique de porcelaines du groupe Bernardaud (80 sal.), cartonnages Pusterla (85 sal.), lignes électriques Allez (45 sal.), plasturgie Aura (25 sal.). La population communale était de 2 000 hab. vers 1900; elle était tombée à moins de 1 500 dans les années 1950, et remonte régulièrement depuis; elle s’est accrue de 440 hab. depuis 1999 (+21%). (3 890 Rochechouartais, 5 388 ha dont 1 442 de bois) est une sous-préfecture de la Haute-Vienne, 40 km à l’ouest de Limoges à la limite de la Charente, dans la communauté de la Porte Océane du Limousin. La ville domine la vallée encaissée de la Graine, qui coule vers le nord-ouest, reçoit la Vayres à Rochechouart, en aval d’un petit lac de barrage, et rejoint la Vienne à Chabanais (Charente). Son principal ornement est le grand château du 16e siècle, à fossés, fortes tours rondes et une belle galerie à colonnes torsadées, qui abrite un grand musée départemental d’art contemporain et de collections diverses. L’église, d’origine priorale, a un clocher octogonal dont la flèche est vrillée, et a un petit musée d’art sacré. Un musée de la Météorite rappelle que les environs de la ville ont été bouleversés, mais voici 160 millions d’années, par l’impact d’une grosse météorite tombée à Valette dans la commune voisine de Pressignac (Charente), façonnant un cratère de plus de 20 km de diamètre, dont certaines traces sont visibles sur le socle de roches anciennes, du moins pour les spécialistes. En dépit de son rang administratif, la ville est concurrencée et relayée par Saint-Junien, qui est à 11 km et cumule centre hospitalier et lycées; elle se contente d’un collège public; papeterie DS Smith ex-Nicollet (carton ondulé, 340 sal.), fabrique de chaussures Parallèle (Marcel Faure, 25 sal.). À l’est de la commune se trouve la forêt de Rochechouart. La limite nord du finage s’appuie sur la vallée encaissée de la Gorre, qui rejoint la Vienne à Saillat. La population communale avait atteint 4 600 hab. en 1911; elle s’est stabilisée à 4 100 environ de 1920 à 1980 et a eu tendance à baisser depuis; elle a toutefois regagné 70 hab. depuis 1999. L’arrondissement a 37 900 hab. (35 300 en 1999), 30 communes, 79 543 ha. Le nouveau canton a 22 communes, 17 500 hab. (11 540 Saint-Juniauds, 5 682 ha dont 779 de bois) est un ancien chef-lieu de cantons de la Haute-Vienne, 32 km à l’ouest de Limoges sur la rive droite de la Vienne, juste en amont du confluent de la Glane. C’est la deuxième ville du département par la population, mais évidemment très loin derrière Limoges. Sa population a relativement peu changé depuis 1900, avec un maximum à 11 400 hab. en 1900 et une autre pointe à 11 300 entre 1968 et 1975. Elle a augmenté de 420 hab. depuis 1999. La ville avait commencé comme site monastique au nom de Comodoliac. La ville ancienne se tient à l’intérieur d’une ceinture de boulevards en forme de poire, avec le champ de foire à la pointe; grosse collégiale romane, chapelle flamboyante du 15e s. Une rue industrielle s’était formée le long de la Vienne à la faveur de la voie ferrée (1875), associant papeterie et travail du cuir, surtout du gant. La ganterie était encore prospère dans les années 1960, mais s’est beaucoup réduite; il reste quelques petites entreprises, dont Georges Morand (25 sal.), la mégisserie Colombier (20 sal.) et la Ganterie de Saint-Junien (60 sal.), mais celle-ci a investi dans la Maroquinerie du Sud-Ouest (280 sal.), devenue la principale entreprise. La papeterie reste un domaine majeur, en dépit de quelques fermetures: sont en activité la cartonnerie Saica Pack ex-Soleco (210 sal.), les toiles pour papeteries Albany (45 sal., états-unien), les cartonnages Thomas (20 sal.) et AFC (20 sal.), des emballages de papier Tapiero (35 sal.) et plastiques Tipsac (25 sal.). Les feutres Depland (25 sal.) et les confections Agnelle (25 sal.) maintiennent une activité textile. Dans d’autres domaines apparaissent les forges de Belles Ondes (50 sal.), les menuiseries Delage (bois et plastiques, 35 sal.); nettoyages Ellni (50 sal.) et RSJ (45 sal.); Contamine (réseaux électriques, 40 sal.); transports Izaret (150 sal.), comptabilité Cigeco (30 sal.), services à la personne A2Micile (30 sal.); hypermarchés U (150 sal.) et Leclerc (120 sal.), magasin MrBricolage (35 sal.); La Poste (55 sal.). La ville est une des rares en France à avoir conservé une place Lénine, mais l’ancienne Bourse du travail a été transformée en cinéma. Elle est dotée de deux collèges publics, un lycée général et deux lycées professionnels publics; le centre hospitalier emploie 500 personnes et offre plus de 120 lits; un centre culturel a été aménagé dans les anciens abattoirs. Sur la Glane au nord-ouest de la ville, on visite un vieux pont du 13e s. et le site Corot, discrètement aménagé, où le peintre aimait venir à partir de 1852. Un peu plus au nord passe la N141 avec une aire de repos (la Jalette) et un accès (n°67) au croisement de la D675, entouré de zones d’activité et proche de l’aérodrome; petit circuit automobile. L’aérodrome (LFBJ) porte le nom de Maryse Bastié, célèbre aviatrice française qui avait commencé comme ouvrière dans la ganterie (1898-1952); il a une piste bitumée de 585 m et un aéroclub. La commune s’étend à l’ouest au nord de la Vienne jusqu’à la limite de la Charente, près de laquelle a été aménagé le terrain de golf, non loin de Saillat; site de sports et de loisirs près de la Glane au nord de la ville, avec camping, près des collège et lycée et d’une petite usine hydroélectrique. La ville est le siège de la communauté de communes de la Porte Océane du Limousin. L’unité urbaine Insee est limitée à la commune, l’aire urbaine donnée pour 12 600 hab., ce qui est manifestement insuffisant. Le nouveau canton a 8 communes, 20 400 hab. |