Communauté urbaine Caen la Mer' communauté urbaine du Calvados, comprenant 47 communes et 264 400 hab. sur 20 150 ha. Outre Caen (siège), 29 communes dépassent 2 000 hab.: Bénouville, Biéville-Beuville, Blainville-sur-Orne, Bretteville-sur-Odon, Cairon, Carpiquet, Colleville-Montgomery, Colombelles, Cormelles-le-Royal, Cuverville, Démouville, Fleury-sur-Orne, Giberville, Hermanville-sur-Mer, Hérouville-Saint-Clair, Ifs, Lion-sur-Mer, Louvigny, Mathieu, Mondeville, Ouistreham, Rots, Saint-Contest, Saint-Germain-la-Blanche-Herbe, Saint-Manvieu-Norrey, Sannerville, Soliers, Troarn, Thue-et-Mue, Verson. Toutes les communes au nord de Caen ont plus de 2 000 hab., sauf Saint-Aubin-d’Arquenay (990 Saint-Aubinais, 329 ha), 18 km NNE de Caen, qui est juste au sud de Colleville-Montgomery. La commune n’avait que 220 hab. en 1954; elle en a gagné encore 350 après 1999 (+55%). Périers-sur-le-Dan (490 Périésains, 295 ha), 14 km NNE de Caen, a un habitat de pavillons; elle n’avait pas 200 hab. de 1910 à 1970 et a crû jusqu’en 2010. La mention sur le Dan est de 1889. Cambes-en-Plaine (1 760 Cambais, 325 ha), 8 km NNO de Caen, a un cimetière militaire anglais; elle a crû rapidement de 1975 (310 hab.) à 1999, et ajouté 230 hab. depuis. La voie rapide D7 longe le finage à l’est, avec un accès; au sud, un nouveau quartier est dans le prolongement d’Épron. En Plaine a été ajouté au nom en 1937. Villons-les-Buissons (750 Villonnais, 376 ha), 10 km NNO de Caen juxtapose deux villages pavillonnaires, Villons-lès-Anisy au NE et les Buissons au SO, associés dès les années 1790; coopérative agricole. Elle n’avait que 140 hab. en 1962 et a encore augmenté de 180 hab. (+32%) depuis 1999. Épron (1 660 Épronnais, 142 ha), 5 km au nord de Caen, est traversée par la voie rapide D7 (avec accès) et son habitat est en continuité avec celui de Caen; magasin Jardiland (30 sal.), constructions MFG (30 sal.). Elle n’avait que 120 hab. en 1926, 200 dans les années 1950, mais elle a perdu 120 hab. depuis 1999. Dans la partie occidentale de l’agglomération, huit communes ont moins de 2 000 hab. Quatre sont au nord-ouest et jointives. Authie (1 630 Althéens, 321 ha) est à 6 km NO de Caen et a gagné 630 hab. depuis 1999 (+63%); revêtements Cyoco (30 sal.). Rosel (570 Roselois, 390 ha), 9 km NO de Caen, lui fait suite au NO, avec un double habitat: Rossel sur le bord droit de la Mue tout à l’ouest; Gruchy comme hameau pavillonnaire au sud-est; site d’aéromodélisme. La population n’a pas augmenté depuis 1999. Thaon (1 530 Thaonnais, 830 ha), 12 km NNO de Caen, est traversée par la Mue; l’essentiel de l’habitat est à l’ouest; +170 hab. depuis 1999. La commune avait moins de 400 hab. dans les années 1930, environ 800 vers 1975; château du 17e avec parc; colonie de vacances, maison de retraite (20 sal.). Le Fresne-Camilly (900 hab., 706 ha), 15 km NO de Caen, à l’ouest de Thaon, est bordée à l’ouest par la vallée de la Thue. Son habitat associe quatre hameaux: Cainet à l’ouest sur le versant de la Thue, ancienne commune absorbée en 1835, avec une église classée du 12e; Canilly au sud-est, avec un château du 17e; le Londel au centre (mairie); le Bout-Renard au nord. La Route des Moulins (D22) traverse le finage à l’est. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. Quatre autres communes sont au sud-ouest de Caen. Mouen (1 590 Mouennais, 416 ha), 13 km OSO de Caen, à l’ouest de Verson, est bordée au sud par l’Oudon encaissé et traversée par la D675 et, plus au nord, par l’A84; carrières au sud (20 sal.); charpentes Actibois (55 sal.), étiquettes Dima (20 sal.), métallerie SNM (25 sal.), aide à domicile Domicilis (20 sal.), transports BipBip (40 sal.) et Chronopost (30 sal.), négoce de matériel antifeu Eurofeu (20 sal.), nettoyage SRIM (30 sal.). La population s’est accrue de 290 hab. depuis 1999. Tourville-sur-Odon (1 040 Tourvillais, 170 ha), à 13 km OSO de Caen, flanque Mouen au sud-ouest; elle a crû vivement (300 hab. en 1975, 890 en 1990) mais aurait perdu quelques habitants depuis 1999. Elle a deux noyaux d’habitat: le principal au nord sur l’ancienne route de Bretagne (D675), le lotissement du Val d’Odon au sud, au-dessus de la vallée qui limite le finage; négoce de fruits et légumes Duchemin (35 sal.). «Sur Odon» a été ajouté en 1936. Éterville (1 630 Étervillais, 487 ha) est à 7 km SO de Caen et n’avait que 300 hab. dans les années 1960. La rocade de Caen traverse le nord du finage, offrant un échangeur avec la D8; hameau du Rocreuil au nord; transports ATS (25 sal.). La population a augmenté de 570 hab. (+54%) depuis 1999. Saint-André-sur-Orne (1 840 hab., 368 ha), 8 km SSO de Caen, est sur le plateau qui domine à l’est la vallée de l’Orne, dont le cours borne le finage à l’ouest. La mention sur Orne a été ajoutée en 1911. Dans la vallée sont un château et une ancienne abbaye (13e et 18e s.) avec parc; centre d’aide par le travail; plâtrerie SNER (60 sa.), fabrique d’armatures à béton SARN (30 sal.). Au nord, se voient des carrières et le hameau d’Étavaux, ancienne commune intégrée en 1827. L’habitat, contigu à celui de Saint-Martin-Fontenay, s’est accru de 220 hab. depuis 1999. La commune avait moins de 600 hab. entre 1930 et 1950. Au sud et à l’est, restent cinq communes, fortement remaniées par les récentes fusions. Le Castelet (1 460 hab., 1 255 ha), 11 km SE de Caen, est une commune nouvelle née en 2019 d’une fusion entre Garcelles-Secqueville (890 hab., 564 ha) et Saint-Aignan-de-Cramesnil (570 Saint-Aignanais, 691 ha). Le nom du Castelet est celui d’un lieu-dit à la limite des deux anciennes communes, au centre. Garcelles-Secqueville a deux villages distincts, Garcelles à l’ouest, Secqueville au NE; et un terrain de golf; leur fusion remonte à 1827. Garcelles se distingue par le parc de son château, classé, et par un parc de huit éoliennes Enercon (12 MW), dont six à ERG, deux à ABO, deux étant sur le territoire de Valembray (Val des Dunes); travaux publics Cise (95 sal.), négoce Euromatec (20 sal.). Saint-Aignan est au sud, avec deux châteaux dont un du 16e s.; la N158 traverse son finage à l’ouest, un échangeur étant à la jonction occidentale des deux communes, assorti d’un golf dans le finage de Garcelles, un autre échangeur au SO à la Jalousie, avec un hameau et des ateliers; transports DML (25 sal.), nettoyage ISS (65 sal.); maison de retraite (30 sal.). Au total, la population a augmenté de 590 hab. depuis 1999, soit des deux tiers (+68%). Bourguébus (1 940 Bourguébusiens, 552 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados, 8 km au SE de la préfecture dans la Plaine de Caen. Bourguébus n’avait que 200 hab. en 1936, 300 en 1962 et sa population augmente depuis à un rythme élevé; elle a crû de 860 hab. depuis 1999 (+80%). Plusieurs entreprises s’y sont installées: chantier naval de Colombelles (55 sal.), matériels électriques Schneider (80 sal.), nettoyage EMN (140 sal.), teillage de lin Vandecandelaere (25 sal.), ingénierie CREI (20 sal.), maçonnerie Legros (40 sal.), installations électriques Destais (35 sal.) et thermiques Logista (25 sal.); transports Feeling (45 sal.), Sotral (40 sal.), Lingèvres (25 sal.), Gandon (20 sal.). Au sud-est, le hameau de la Hogue s’est étoffé aussi, et abrite une coopérative agricole avec silos; maison de retraite (45 sal.). Castine-en-Plaine (1 460 hab., 823 ha) est une commune nouvelle créée en 2019 par fusion de trois communes proches de Bourguébus et de la route de Falaise (N158), à une dizaine de kilomètres au SE de Caen. Le nom vient de la castine, la pierre calcaire extraite sur place et qui était acheminée par voie ferrée jusqu’à l’aciérie de Normandie pour le traitement du minerai de fer. Rocquancourt (890 Rocquancourtois, 275 ha), 12 km SSE de Caen, juste à l’ouest du Castelet, associe un village pavillonnaire au nord-ouest et la zone d’activités de Longuichon, suscitée au SE par l’échangeur routier à cheval sur les trois finages communaux de Rocquancourt et du Castelet. L ’entreprise de recyclage Vaufreydaz (Guy Dauphin Environnement) y emploie 270 personnes; transports Transenvironnement (même groupe, 60 sal.). La population s’est accrue de 300 hab. depuis 1999 (+51%). Tilly-la-Campagne (200 Tilliens, 355 ha) est un très petit village juste au sud de Bourguébus; le finage est traversé par la N158 et l’ancien tracé ferroviaire; il n’avait que 90 hab. en 1999. La mention la Campagne est d’avant 1790 et fait référence à la Campagne de Caen. Hubert-Folie (370 Hubertfoliens, 193 ha), 7 km SE de Caen, a un très petit finage, juste au NO de Bourguébus; église du 12e s. Elle n’avait guère que 70 hab. de 1910 à 1960 et a encore gagné 150 hab. après 1999 (+68%). Soliers a plus de 2 000 hab. Grentheville (900 Grenthevillais, 408 ha), 6 km ESE de Caen, traversée par l’ancienne voie ferrée, a un finage étiré ONO-ESE; au NO, elle a reçu une part des grandes zones d’activité du sud-est de Caen; au sud s’ajoute l’usine isolée du groupe états-unien Tokheim (pompes, compresseurs, valves, 200 sal.). La commune, qui n’avait que 190 hab. en 1975, a reçu de nombreuses entreprises de banlieue: négoce d’équipements d’automobiles Mary (45 sal.), livraisons à domicile Maximo (30 sal.), distribution d’eau SAUR (120 sal.); transports et entreposage Normatrans (180 sal.), Hamelin (55 sal.), Aster (25), DPD (25), Fraikin (25 sal.), publicité Adrexo (160 sal.). Ses voisines Soliers et Frénouville sont également tournées vers Caen. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999. (2 110 Bénouvillais, 530 ha) est une commune du Calvados à 12 km au NE de Caen, dans la communauté urbaine Caen la Mer. L’agglomération se tient entre le canal de Caen à l’est et la déviation de la D514 à l’ouest. Elle est connue pour son château néoclassique de Claude-Nicolas Ledoux à 4 niveaux, les manoirs d’Hastings et de la Pommeraie et le fameux pont sur le canal et l’Orne, baptisé Pegasus Bridge, dont la prise a été décisive dans les opérations de débarquement du 6 juin 1944; le pont originel a été remonté au Mémorial-musée Pegasus. Le finage atteint la rive gauche de l’Orne au sud-est. La commune abrite quelques négoces et la croissance de sa population a été rapide après 1982 (830 hab.) puis s’est un peu ralentie (+340 hab. depuis 1999). (3 390 Biévillais, 1 115 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 9 km au NNE de Caen. Biéville et Beuville, alors d’environ 560 hab. chacune, ont fusionné en 1972 et leur population a nettement augmenté ensuite; elle a encore gagné 1 160 hab. depuis1999 (+52%). Biéville est au sud, Beuville au nord, mais l’urbanisation en a fait une seule agglomération, sur la D60 vers Hermanville. La côte est à 8 km. La petite vallée encaissée du Dan longe la limite communale au sud-est puis traverse le finage et même Beuville au nord. L’habitat est surtout résidentiel, avec quelques petites entreprises, une maison de retraite; châteaux du 18e s., golf du Vallon. Au sud-ouest, le finage atteint la D7 à quatre voies à la Pommeraye, où sont apparues quelques activités, surtout des garages, à la faveur du rond-point de la voie rapide; château de la Londe (17e s.) non loin. (5 780 Blainvillais, 711 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 9 km au NE de Caen au bord du canal de Caen. L’habitat se tient à l’ouest du canal, que longe la D51. À l’est, entre le canal et l’Orne, s’étale sur 170 ha le prolongement de la grande zone industrielle de Caen-Canal, avec une partie de la grande usine Renault Trucks (à Volvo) pour le montage de camions; installée sur 130 ha, depuis 1956, sur le site des anciens chantiers navals, elle occupe encre 1 700 salariés. S’y ajoutent quelques ateliers, certains en sous-traitance comme Inoplast (55 sal.), Taillefer (45 sal.), Rotofrance (40 sal.) et Rieter (35 sal., pièces pour automobiles); travaux publics Eurovia (110 sal.), isolation APGO (30 sal.); traitement des eaux Madline (40 sal.); transports CAT (20 sal.); centre d’appels APB (40 sal.). La commune, qui se nommait simplement Blainville avant 1958, a un collège public. Sa population a connu de fortes fluctuations liées à celles de l’emploi et à l’expansion de Caen: 230 hab. en 1911, 1 200 en 1926, 580 en 1936, puis plus de 2 000 en 1954 et une progression sensible, dont 1 340 hab. depuis 1999 (+30%). Sur Orne a été ajouté en 1958. (3 890 Brettevillais, 646 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 4 km au SO de de la préfecture, à l’intérieur de la rocade; parc au bord de l’Odon, centre culturel et historique de la ferme de la Baronnie (ancienne grange aux dîmes des moines du Mont-Saint-Michel), parc d’attraction Festyland sur 6 ha au nord; centre catholique du Bon Sauveur, maison de retraite Séréniales (ehpad, 65 sal.). L’habitat est au nord de la vallée de l’Odon, dont le cours limite le finage au sud; gros échangeur de la rocade N814 et de l’A84 au sud-ouest, flanqué de la zone d’activités des Forges. La voie ferrée vers Bayeux et Cherbourg traverse le finage au NE. La commune a quelques entreprises périurbaines, notamment pour le bâtiment; constructions Abscis Bertin (80 sal.); génie thermique Fouchard (50 sal.) et CAPS (35 sal.), froid industriel Gouville (35 sal.), plomberie Courtin (25 sal.); menuiseries Haret (25 sal.) et Calliopas (20 sal.); espaces verts Vallois (25 sal.); parc d’attractions Festyland (45 sal.); supermarché Carrefour (45 sal.), négoce de matériaux (Pro, 30 sal.), comptabilité Soregor (30 sal.); nettoyage Alfanet (30 sal.), publicité DPQR (35 sal.). Au nord-ouest, une cité militaire (quartier Kœnig) se tient au bord de l’aérodrome de Carpiquet, avec le 13e régiment de transmissions et l’École de défense NBC (nucléaire, bactériologique et chimique). La commune n’avait pas 800 hab. avant 1940 et s’est peuplée dans les années 1950, puis n’a cessé de croître jusqu’en 2004; elle a baissé ensuite, perdant 600 hab. par rapport à 1999. La mention sur Odon est ancienne. (108 460 Caennais, 2 570 ha) est la préfecture du Calvados. Le nom évoquerait un champ de bataille ancien, catu magos, qui a donné Cadon ou Cathon avant Caen. La ville s’est développée sur la rive gauche de l’Orne, au confluent de l’Odon et à 15 km de la mer, à laquelle elle a été reliée par un large canal qui s’achève en centre-ville par un port de plaisance. Restent en plein centre l’enceinte de l’ancien château, qui remonte à Guillaume le Conquérant, auquel répondent l’Abbaye-aux-Hommes à l’ouest et l’Abbaye-aux-Dames à l’est, superbes édifices des 11e-13e et surtout 18e siècles. Ces trois monuments majeurs abritent de nombreux services publics, dont l’hôtel de ville à l’Abbaye-aux-Hommes et les musées de Normandie et des Beaux-Arts au château; face à l’entrée de celui-ci, l’église Saint-Pierre est un joyau gothique-renaissance, refait après 1944. Aux musées du château s’ajoutent celui des Postes et techniques de communication et le Mémorial pour la Paix, qui honore notamment les prix Nobel et emploie 120 personnes. En dépit des destructions de 1944, le centre-ville conserve de belles maisons, dont les plus anciennes sont du 16e s. Au bord de l’Orne s’étend la vaste Prairie de l’Hippodrome (80 ha) et d’autres parcs et jardins publics contribuent à donner à la ville un aspect aéré et agréable. L’université est relativement proche du centre-ville, mais derrière le château, au nord. Caen a longtemps été une ville moyenne au rayonnement limité, bien qu’elle possédât la seule université de Normandie. Elle avait connu quelques changements au début du 20e siècle avec l’installation d’une aciérie en banlieue nord-est et l’apparition encore timide du tourisme littoral. Toutefois, les principales transformations se sont produites à partir des années 1960, quand la ville a reçu sa part de l’industrialisation de l’Ouest, de l’expansion universitaire, des développements de la recherche et de la grande distribution, puis des tendances à la métropolisation qui profitent à la plupart des capitales régionales. L’agglomération a accueilli des usines de grands groupes de biens d’équipement (Renault à Blainville, Citroën à Cormelles, Philips à Caen, Bosch à Mondeville) et, plus récemment, de pharmacie à Hérouville-Saint-Clair. Elle a su capter des établissements publics de recherche comme le grand accélérateur d’ions lourds (Ganil) depuis 1983 (235 sal.) et un centre de recherche-développement de France-Télécom (300 emplois). Elle fut le foyer du groupe à succursales Promodès, créateur des enseignes Champion et Continent et maintenant intégré à Carrefour. Elle a également attiré de nombreuses activités de bureau et de gestion: on citera par exemple le siège du groupe agricole coopératif Agrial, ou la firme internationale KPMG. Comme la commune n’est pas des plus étendues, la plupart des usines sont dans les banlieues. Dans la commune même se signalent les articles de papeterie Hamelin (250), les composants électroniques Murata (120 sal., japonais, ex-IPDiA, sur l’ancien site Philips) plus de moindres ateliers comme les appareils d’éclairage ABL (75 sal.). Les autres établissements notables relèvent des services présents dans toute ville du même niveau. Dans les grands magasins apparaissent Carrefour (240 sal.), Leclerc (260) et Intermarché (85), Super U (55 sal.), Monoprix (120), la Fnac (65), les Galeries Lafayette (60), le Printemps (50); dans les organismes financiers, la Caisse d’Épargne (160 sal.), le Crédit Mutuel (90), Interépargne Natixis (360), le Crédit Lyonnais (60), la Société générale (170), la BNP (85), la Banque de France (100), la Fiduciaire Comptable (80; conseil juridique Fidal (50); dans l’informatique et l’ingénierie, Proservia (100 sal.), FIME (130 sal.), Asterion (55), Labs (55); dans la communication et les loisirs, Orange (360 sal.), France-Télévisions (95). Le travail temporaire est représenté par SIM (85 sal.) et CRIT (55 sal.); la sécurité par Securitas (100 sal.); aides à domicile Vitalliance (85), A2Micile (55 sal.), Adhap (50 sal.). Dans le bâtiment, GDF-Suez (250 sal.), Enedis (250), Viria (fourniture de chaleur, 85), les constructions CDC (95 sal.) et Rougier (65 sal.); peinture Hue (65), génie thermique Proxiserve (55 sal.). Caen a aussi sa compagnie de transports urbains (Twisto, 660 sal., groupe Keolis), des grands garages, les transport CH Robinson (55 sal.), des négoces de pharmacie (Hippocampe, 60 sal.), ainsi que la grande centrale d’achats de Système U (640 sal.); centre d’appels Armatis (680 sal.); La Poste (230 sal.). Le secteur de la santé est particulièrement actif (11 500 salariés) grâce au centre hospitalier régional et universitaire, accompagné d’un centre de lutte contre le cancer, d’un centre hospitalier spécialisé (Bon Sauveur) et d’un centre hospitalier privé (Saint-Martin, 560 sal.), du centre hospitalier privé Baclesse (200 lits, 400 sal.), du centre de réadaptation fonctionnelle Korian Brocéliande (110 sal.) et de plusieurs cliniques dont une polyclinique de 400 salariés (le Parc) et maisons de retraite . La ville a une vingtaine de lycées et un IUT, qui a des antennes dans cinq villes de la région. La société de sports du Stade Malherbe a 120 salariés. L’université a 2 700 salariés et 29 000 étudiants, 1 600 enseignants et 1 100 employés, 7 campus et 5 antennes (Cherbourg, Saint-Lô, Vire, Alençon, Lisieux), 46 unités de recherche; s’y ajoutent les écoles d’ingénieurs Ensic (École nationale supérieure d’ingénieurs de Caen, 550 étudiants) et Esitc (ingénieurs en travaux de construction), l’école des beaux-arts, le conservatoire de musique et le conservatoire des arts-et-métiers, et bien entendu un IUFM (formation des maîtres). Un ensemble de laboratoires de recherche s’est diversifié dans le sillage du Ganil (Ciril, Spiral) et dans d’autres domaines, totalisant 1 200 chercheurs, dont des centres de recherche en agro-alimentaire (Adria) ou médicaments (CERMN), sur le cerveau (Cyceron, 90 sal.), en électronique, matériaux, etc. Caen a organisé sa technopole (Synergia) avec ses institutions d’assistance aux entreprises. L’activité culturelle et les équipements, dont un Zénith, l’Artothèque et le réputé Centre dramatique de l’Ouest, sont à la mesure de ce rassemblement d’étudiants, ingénieurs, techniciens et cadres qui font de Caen une ville jeune et exigeante. De la sorte, Caen tend maintenant à rayonner sur l’ensemble des trois départements de la Normandie méridionale, où son autorité était naguère contestée par les villes moyennes. Néanmoins, trois zones urbaines sensibles ont été délimitées, correspondant à de grands ensembles d’immeubles collectifs: la Grâce-de-Dieu au sud de la ville près de la première rocade et de la rive droite de l’Orne; la Guérinière à l’est de la précédente le long de la route d’Alençon; Pierre Heuzé au NE en direction d’Hérouville. Les deux premières ont reçu un statut de zone franche urbaine en 2003. La population communale était de 45 000 habitants environ entre 1870 et 1910, 61 000 en 1936, 68 000 en 1954, la commune de Venoix, à l’ouest, ayant été absorbée en 1952 avec ses 1 300 habitants. Elle a crû fortement jusqu’en 1975 (120 000 hab.) puis s’est un peu tassée; elle a 8 400 hab. de moins qu’en 1999. La communauté urbaine Caen la Mer (50 communes, 264 400 hab. sur 20 150 ha) atteint la mer à Lion et Hermanville, sans toutefois avoir pu intégrer Ouistreham, jalouse des recettes fiscales de son port. Des efforts d’urbanisme et d’aménagement portent logiquement sur le couloir entre Caen et la mer. L’Insee accorde 198 600 hab. à l’unité urbaine (21 communes) et 418 100 à l’aire urbaine (230 communes, 190 300 ha). L’arrondissement a 384 500 hab., 208 communes, 159 600 ha. Cinq nouveaux cantons portent le nom de Caen; ils partagent Caen et lui associent 14 autres communes. (2 010 Caironnais, 591 ha) est une commune du Calvados à 10 km au NO de Caen, dans la communauté urbaine Caen la Mer. Une partie de l’habitat est au nord-ouest, sur le versant droit de la Mue, une autre est apparue à la pointe sud-est du finage au voisinage de Baron (Saint-Contest); mais l’essentiel est sur le bas plateau au centre, où se voit aussi le menhir de la Pierre Tourneresse; château du 16e s., église du 12e; informatique IN Concept (25 sal.). La population a augmenté de 390 hab. depuis 1999; elle n’était que de 300 hab. en 1936, 400 vers 1960. (2 500 Carpions, 588 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 6 km à l’ouest de la ville. La N13 et la voie ferrée de Cherbourg traversent la commune au nord, accompagnées par une zone d’activités; échangeur à l’angle NE avec la rocade de Caen. Au sud s’étale l’aéroport de Caen, qui déborde sur Verson; de catégorie C et de codes CFR et LFRK, il s’étend sur 200 ha et dispose de deux pistes goudronnées de 1 900 et 1 180 m, une en herbe de 1 200 m. Il peut accueillir 250 000 voyageurs par an. Le trafic a été de 180 000 passagers en 2017 (14 000 seulement en vol international, 4 000 mouvements), en partie grâce à la ligne qu’entretient Hop avec Lyon et qui donne accès à d’autres villes françaises; quelques liaisons existent avec la Corse et des métropoles régionales, ainsi qu’avec Londres, mais aucune avec Paris; s’ajoutent 18 000 mouvements locaux annuels (aéroclub). Les services de l’aéroport occupent 30 personnes, la société Chalair 35. L’essentiel de l’emploi est dans le tertiaire, avec de grosses centrales d’achats et entrepôts du groupe Carrefour succédant à Promodès (Prodis, 550 sal.; Supply Chain 510 sal.); les transports Godefroy (140 sal.), Malherbe (45), Douchin (45 sal.); le centre de distribution des vitrages Saint-Gobain (65 sal.), le négoce Penet Plastiques (50 sal.), un Brico-Dépôt (65 sal.); routage PRN (45 sal.), publicité Mediapost (60 sal.); maison de retraite Médicis (50 sal.). Dans l’industrie et le bâtiment sont des ateliers de traitements de surface (Prestia Galvalek 120 sal., Gosselin 35) et de constructions métalliques (Frameto, 55), l’imprimerie Malherbe (35); Mastellotto (constructions et travaux publics, 100 sal.), Colas (travaux publics, 90), Levillain (génie thermique, 30), Daligault (génie électrique, 30), Pierre (peinture, 60 sal.), Delaubert (couverture, 30); Logisécurité (gardiennage, 30 sal.), GSF (nettoyage, 160 sal.), Initial BTB (linge, 70). Carpiquet avait 800 hab. en 1950, 1 300 en 1968 et continue à croître: elle a gagné 620 hab. depuis 1999 (+33%). (2 430 Collevillais, 774 ha) est une commune du calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer. Le centre villageois est à 2 km de la mer à l’ouest d’Ouistreham. La commune a une plage équipée, coincée sur 600 m entre Riva-Bella et Lion-sur-Mer. Jadis Colleville-sur-Orne, quoique sans contact avec le fleuve, elle a acquis son nouveau nom en 1946 en hommage au maréchal britannique; club de voile; site fortifié allemand Hillman tout au sud; camping, nautisme; supermarché Auchan (45 sal.), gardiennage Masial (70 sal.). La population a crû rapidement de 1975 (780 hab.) à 1990, et a gagné 470 hab. (+24%) depuis 1999. (6 840 Colombellois, 714 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 5 km au NE de la préfecture sur la rive droite de l’Orne. L’habitat est au nord, sur la rive droite de l’Orne. En face sur l’autre rive est le site des usines Renault Trucks. Le reste du finage, au sud, est occupé par des plusieurs zones d’activités, en partie sur le site des anciens hauts fourneaux; usine d’incinération et quelques cultures à l’est. La commune est complètement intégrée dans l’agglomération métropolitaine. Elle n’avait que 190 hab. en 1911; elle est brusquement passée à plus de 2 000 en 1921, puis à plus de 5 000 en 1962, et a ajouté 570 hab. depuis 1999. Sur le site du Plateau, au sud du bourg, s’étaient déployées sur 230 ha les installations de la Société métallurgique de Normandie, et toute une série de cités ouvrières; mais l’usine a été abandonnée en 1993. La commune abrite néanmoins un certain nombre d’entreprises de production, dont les composants électroniques NXP (350 sal.) et Telit (25 sal.), les matériels spécialisés Zodiac Data Systems (100 sal.), les produits chimiques Soufflet (85 sal.), les plastiques B Plast (75 sal.), Shoretam (25 sal.) et Techniplast (25 sal.), les éditions Réussir (50 sal.), les viandes Chiron (55 sal.) et Declomesnil (30 sal.); plusieurs entreprises de bâtiment dont Eiffage (100 sal.), Normandie Aménagement (35 sal.), Gilson (peinture, 30 sal.). Dans le commerce et les services, Super U (70 sal.), Bricoman (45 sal.), négoces de fruits et légumes Foissier (Produce, 70 sal.), de matériaux PB&M (55 sal.), de fournitures la Thothale Promocash (40 sal.), de matériel de bureau Ricoh (45 sal.) et Rex Rotary (30 sal.), de plomberie Maillard (35 sal.); informatique DL (55 sal.), Elit (40 sal.), comptabilité PTBG (35 sal.), nettoyage GSF (170 sal.); La Poste (130 sal.) transports Cosnefroy (45 sal.); traitement des eaux Veolia (130 sal.); usine d’incinération de déchets urbains (Sirac, 30 sal.); centre d’appels Webhelp (670 sal.). Au bourg se trouvent un collège, une église ancienne (11e-12e s.) et une curieuse église orthodoxe, édifiée en 1926 pour les ouvriers polonais et russes de la SMN; une «Cité suédoise» aux chalets de bois (80 logements) rappelle un don généreux de la Suède au moment de la reconstruction de 1945-1948, mais doit être réhabilitée. Le site de la SMN est réaménagé par la communauté d’agglomération en site industriel Normandial (42 ha), orienté vers les produits frais et bénéficiant de la proximité du bassin de Calix dans le port de Caen; l’union de coopératives Agrial y installe son siège (180 sal.). Un site de l’université de Caen a pris place tout au sud. En 2018, a été installée sur le site la première centrale photovoltaïque de Normandie sur 20 ha (30 000 modukes, 10 MW). (4 920 Cormellois, 348 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, juste au sud de la ville. Elle eut jadis un privilège royal d’exemption de taxes en échange de l’engagement de ses habitants à défendre l’entrée méridionale de Caen lorsque le roi y séjournait; c’est ce qui lui vaut le complément de son nom, qui cependant n’est devenu officiel qu’en 1969. C’est aujourd’hui surtout une banlieue ouvrière, avec trois zones d’activités. Si elle a souffert de la fermeture de l’usine Moulinex qui avait 1 400 salariés, elle est dominée par la présence de la grande usine du groupe PSA que Citroën avait implantée au début des années 1960 et qui emploie 1 200 personnes pour la production de pièces de «liaison au sol» pour les voitures du groupe (bras avant et arrière, disques de freins, etc.); elle a réduit en 2018 son emprise de 60 à 20 ha mais sans diminuer les emplois. D’autres ateliers complètent l’activité, notamment dans le bâtiment comme Masselin (installations électriques, groupe Vinci, 110 sal.), Alutil (fermetures, 40 sal.), Larcher (génie thermique, 55 sal.); métallerie MSC (25 sal.); transports TNT (45 sal.) et Transcal (45 sal.), expertise de véhicules Dekra (80 sal.). Cormelles abrite également la société de gardiennage Mondial Protection (MAG, 110 sal.), l’ingénierie Altran (150 sal.); négoce de matériels de cuisines MBI (CF, 30 sal.). L’ancien site Moulinex (21 ha) est partagé entre un lotissement de pavillons et des entrepôts et installations logistiques (dont LETNA, 40 sal.). La commune avait 300 hab. en 1911, 500 en 1931 puis est passée à 1 200 en 1955, 3 100 en 1975 et a crû jusqu’en 1990. Elle n’a guère ajouté que 280 hab. depuis 1999. (2 130 Cuvervillais, 201 ha) est une commune du Calvados à 7 km ENE de Caen, banlieue résidentielle de la communauté urbaine Caen la Mer, sur la D226. Son habitat est contigu à ceux de Démouville et Giberville. Elle n’avait encore que 150 hab. vers 1950, est passée à 1 000 en 1980 et a encore gagné 330 hab. depuis 1999. (3 260 Démouvillais., 356 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 7 km à l’est de la préfecture, dont elle est une banlieue plutôt ouvrière, liée à Giberville et Mondeville. L’habitat est dans le quart nord-ouest du finage, qui se rétrécit vers le sud où il est traversé par la D675 et l’A13 et occupé par de nombreux petits ateliers et dépôts; transports NL (130 sal.) et Alloin (50 sal.), maçonneries Quelin (20 sal.) et Mapad (20 sal.), peinture Decoritec (20 sal.), traiteur Grandsire (20 sal.), nettoyages Seni (65 sal.) et Omas (35 sal.); établissement pour enfants inadaptés. Démouville avait 600 hab. en 1950, 1 000 en 1968, 2 000 en 1981 et continue de croître modérément (+130 hab. après 1999). (4 900 Fleurysiens, 675 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, en banlieue SSO de Caen sur la rive droite de l’Orne; elle se nommait jadis Allemagne, mais a obtenu de changer de nom en 1917. Elle a reçu un parc d’activité de 80 ha au sud le long de la N814, munie d’un échangeur; a un établissement d’œuvres laïques et pour paralysés, un institut médico-éducatif; charpentes Defibat (35 sal.); champignonnières (20 sal.); magasins Ikea (130 sal.) et Castorama (70 sal.), articles médicaux Equipmedical (35 sal.), articles de chasse et pêche Terres et eaux (25 sal.); charbons et bois Biocombustibles (20 sal.); informatique Alticap (35 sal.), comptabilité Fidutech (25 sal.); transports Eikon (20 sal.); nettoyage Onet (230 sal.) et Safen (85 sal.); maison de retraite (40 sal.). L’habitat est au centre du finage sur la D562a, complété par des lotissements et un collège au nord, en continuité avec l’urbanisation caennaise. À l’ouest, un secteur de marais dans une boucle de l’Orne reste vide; il est traversé par une voie verte ex-ferroviaire. La commune a eu un peu plus de 900 hab. entre 1870 et 1910, 1 250 dans les années 1930, puis a atteint les 2 000 hab. vers 1960, les 3 000 en 1978 et continue de se peupler (+600 hab. depuis 1999). (5 040 Gibervillais, 500 ha) est une commune du Calvados, en banlieue Est de Caen et dans la communauté urbaine Caen la Mer. C’est une commune ouvrière, qui a jadis hébergé une partie des travailleurs de l’aciérie voisine de Mondeville-Colombelles, et qui contient au sud la grande zone industrielle du Martray entre autoroute et N175, avec aire de service sur l’A13; un collège public, hippodrome du Marais Girondin. À l’ouest, le quartier du Plateau est un peu à part, de l’autre côté de la rocade de Caen et jouxtant l’habitat de Mondeville. La commune abrite de nombreuses petites entreprises dont une fabrique de pièces en béton Normandy-Tub (30 sal.), les plats préparés Petibout (35 sal.); traiteur Transgourmet (55 sal.); négoces de boissons Proxi (35 sal.), de pièces pour automobiles Todd (30 sal.), installations électriques Eiffage (190 sal.) et Sogetrel (80 sal.) et thermiques Eiffage Clevia (60 sal.); travaux publics SATO (100 sal.) et Lefèvre (35 sal.), les réseaux d’eau Sade (65 sal.); autocars VTNI (Veolia, 45 sal.), location de machines Salmat (45 sal.); nettoyage JBS (40 sal.), gardiennage Looms (70 sal.); La Poste (30 sal.). Giberville avait 200 hab. au début du 20e siècle, 1 700 en 1931, 2 800 en 1962, 4 400 en 1982; la croissance s’est ralentie ensuite mais la population a encore augmenté de 400 hab. après 1999. (3 110 Hermanvillais, 805 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 12 km au nord de Caen. Sur Mer a été ajouté en 1884. Le bourg est à 2 km de la mer mais l’urbanisation a occupé tout l’espace qui le séparait de sa projection balnéaire de la Brèche d’Hermanville, qui assure la continuité entre Lion-sur-Mer à l’ouest et Colleville-Plage et Ouistreham à l’est. La commune dispose ainsi de 1 800 m de plage au cœur de la Côte de Nacre (site de Sword Beach en 1944). Plusieurs campings sont au NE; cimetière militaire britannique. La moitié méridionale de la commune reste agricole. La population communale était de 630 hab. avant la guerre, 1 100 en 1965 et augmente régulièrement, gagnant 420 hab. depuis 1999; la commune a 640 résidences secondaires. (23 000 Hérouvillais, 1 064 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados, en banlieue nord et dans la communauté urbaine Caen la Mer. Le nom était simplement Hérouville avant 1957; Saint-Clair était l’une des trois paroisses réunies en 1790 pour former la commune, du côté du Bourg et du pont de Colombelles. La commune avait un peu plus de 600 hab. avant-guerre, puis s’est mise à se peupler, passant à 1 800 hab. en 1962 puis, d’un coup, à 9 000 en 1968, 23 700 en 1975; elle a conservé ce niveau ensuite, mais a perdu 1 370 hab. après 1999. Hérouville-Saint-Clair a deux lycées publics, un collège-lycée expérimental, un établissement régional d’enseignement adapté. La rocade de Caen passe par la limite des deux communes, offrant un grand échangeur en trèfle à quatre feuilles au sud-est. À l’est, le finage d’Hérouville va jusqu’à l’Orne, englobant un secteur du canal maritime avec le bassin d’Hérouville. Tout au sud, le viaduc de Cadix emprunté par la rocade de Caen est dans la commune d’Hérouville, mais le bassin de Cadix appartient à Mondeville. Le quartier de Montmorency s’étire entre le canal et la D515 de Caen à la mer. Au NE, hameau et château de Beauregard et, outre-canal, une partie du groupe industriel de Renault Trucks. La commune a un grand centre commercial au centre-est à l’ouest de la D515; au nord, le bois de Lessey apporte verdure et parcours sportif. Un bon quart du finage au sud-ouest est occupé par les zones d’activités, dont la zone industrielle de la Sphère. Hérouville compte de nombreux entrepôts et services, dont les transports de l’agglomération de Caen, et un nouveau parc Citis y abrite diverses administrations de niveau régional. Surtout, elle rassemble un faisceau d’activités médicales et d’usines pharmaceutiques comme Gilbert (groupe Batteur, 420 sal.), Schering Plough (États-Unis, 420), Farmaclair (groupe luxembourgeois Fareva, 250 sal., ancienne usine GlaxoSmithKline), ou de matériels et fournitures médicales Lisi Medical Orthopedics (340 sal., ex-Benoist-Girard du groupe Stryker), GBD (groupe Batteur, 210 sal.), accompagnées par les entreprises de distribution pharmaceutique Cerp (90 sal.) et OCP. Hérouville a reçu le gros centre commercial Saint-Clair avec hypermarché Carrefour (300 sal.), Castorama (100), Super U (70) et Metro (95); négoces de quincaillerie Legallais (210 sal.), de pièces pour automobiles Leroux-Brochard (100); agence des ascenseurs Otis (65 sal.), analyses Apave (100 sal.), comptabilité KPMG (70 sal.), conseil ADP GSI (60 sal.); installations électriques SPIE (100 sal.), EDF (120 sal.), grands garages, nettoyages Elior (170), Segid (260), Prévoteau (55); La Poste (60 sal.). Un grand ensemble d’habitations au NE de la ville, proche du canal maritime, est classé en zone urbaine sensible (le Val, Belles Portes, le Grand Parc). Le nouveau canton d’Hérouville-Saint-Clair a 2 communes, 29 500 hab.; l’autre commune est Colombelles. (11 980 Ifois, 906 ha) est une commune du Calvados en banlieue sud de Caen, membre de la communauté urbaine Caen la Mer. La rocade et l’axe perpendiculaire de la N158, dont l’échangeur est dans la commune, divisent celle-ci en trois secteurs. Au sud-ouest, Ifs-Bourg s’affiche comme centre, avec la mairie, un ensemble d’activités près de l’échangeur et un grand centre d’interconnexion électrique. Au nord de la rocade, Ifs-Plaine est assortie de terrains de sports et d’une partie de l’Université, avec un autre centre commercial. Au sud-est, Ifs Bras est juste un hameau, séparé de la rocade par la vaste zone d’activités de 120 ha, nommée sans grande imagination Object’Ifs… La ville a un gros centre de gériatrie Korian (260 sal.) et compte de nombreuses entreprises, dont une fabrique de vêtements Thierry (100 sal.), des installateurs de réseaux de télécommunications (Axians-Masselin, groupe Vinci, 60 sal.) et d’électricité (Garczynski Traploir, 55 sal.); étanchéité Smac (45 sal.); travaux publics Leclerc (45 sal.); assurances Allianz (65 sal.), nettoyages APN (35 sal.), Creabat (30 sal.), Snep (25 sal.). Elle héberge un hypermarché Leclerc (280 sal.), un Super U (40 sal.), les négoces France-Boissons (65 sal.), Maîtres Laitiers (45 sal.), Isis (pharmacie, 40 sal.) et Pharma Dom (35 sal.), Normandie Manutention (matériel, 40 sal.), Pomona (35 sal.); vente à distance Chronodrive (60 sal.); transport d’électricité RTE (60 sal.); GRDF (75 sal.); transports Nicolle (120 sal.), Rivière (45 sal.), entrepôt de produits frais du groupe U (U-Logistics, 190 sal.). La commune n’avait que 800 hab. en 1936; elle a atteint 2 000 en 1968, 5 000 en 1975 et poursuit sa croissance; elle a encore gagné près de 2 700 hab. depuis 1999 (+29%). Le nouveau canton d’Ifs a 4 communes, 31 400 hab. (2 480 Lionnais, 475 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 14 km au nord de Caen en bord de mer. C’est une station balnéaire avec grande plage et 500 résidences secondaires, jouxtant Hermanville; site géologique et fossilifère (Bathonien) de la falaise des Confessionnaux, à petites grottes; manoir remanié au 18e s., quartier d’anciennes maisons de pêcheurs; deux campings; fabrique de salaisons (25 sal.). Lion a maintenu un millier d’habitants durant tout le 19e s. et jusqu’en 1940; sa population a augmenté après la guerre, passant les 2 000 hab. en 1989; elle n’a toutefois gagné que 70 hab. après 1999. (2 840 Loupiaciens, 564 ha), commune du Calvados dans l'agglomération de Caen la Mer, est limitrophe de Caen au sud-ouest, bordée au nu nord par le cours de l'Odon et au sud par deux grandes courbes de l'Orne; les deux confluent à la pointe NE du finage. Louvigny a un château du 18e s. et une porte du 17e, et une zone d'activités au Mesnil au nord-ouest, une base nautique sur l'Orne. Elle a une fabrique de climatiseurs (Caen Froid, 45 sal.), des pépinières Botanic (Jardins de Louvigny, 40 sal.), un Intermarché (50 sal.); nettoyage ML Eclair (80 sal.). La N14 traverse le sud du finage. La population avait moins de 600 hab. avant 1939, est passée à 1 260 en 1975 et poursuit une active croissance; elle a gagné 1 050 hab. depuis 1999 (+87%). (2 260 Mathieusains, 944 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, à 9 km NNO du centre de Caen sur la D7, qui contourne le village par l’ouest; château de Vauville (17e). La population augmente: 550 hab. en 1936, 840 en 1962, 1 500 en 1989; elle a encore gagné 570 hab. depuis 1999 (+34%). (10 090 Mondevillais, 905 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, juste à l’est de Caen sur la rive droite de l’Orne. Ancienne banlieue maraîchère, Mondeville a été transformée par l’installation de l’aciérie Thyssen, devenue ensuite Société métallurgique de Normandie (SMN). Le puissant groupe allemand s’est installé à Mondeville et Colombelles en 1912, à la veille de la guerre… Le siège et la direction, les ateliers et les cités ouvrières étaient surtout à Colombelles. L’ensemble associait le concept de «sidérurgie sur l’eau», qui n’était pas encore à la mode, à la proximité des mines de fer de Normandie: l’usine eut une liaison ferroviaire directe avec la mine de Soumont. Mise sous séquestre au début de la guerre, l’usine passa au groupe Schneider en 1916, les deux hauts-fourneaux furent achevés en 1917 et 1918, la première fusion ayant lieu en 1917. Après quelques difficultés, l’usine fut agrandie et complétée entre les deux guerres; mais elle fut totalement détruite en 1944 et ne retrouva sa pleine capacité qu’en 1962. Elle occupait 6 000 personnes et produisait 750 000 t par an vers 1975. Elle passa au groupe Unimétal (Usinor-Sacilor) en 1984 et fut fermée en 1993. En partie au titre de la reconversion, Mondeville a accueilli une grande usine de fournitures pour automobiles du groupe Robert Bosch (810 sal.). Surtout, Mondeville est le fief du groupe Promodès, maintenant intégré à Carrefour, avec le siège et un grand complexe commercial et logistique dit naguère Continent-Mondeville 2. Sous diverses appellations comme Carrefour (1 270 sal.), Logidis (500), Interdis (200), Amidis (500), Sodibor (120), toutes relevant de la grande distribution avec des fonctions diverses, l’ensemble représente un volume de quelque 4 000 emplois à Mondeville. S’y ajoutent de grandes surfaces spécialisées comme Leroy-Merlin (290 sal.), Carrefour (120), But (60), Decathlon (100), Boulanger (80); négoce de fournitures industrielles Tampleu Spriet (85 sal.), de plomberie Mabille (60 sal.); transports par cars Keolis (400 sal. dont Bus Verts), transports de fret Blochon-Martin (130 sal.), Noyon (110), Calvados Express (65); les entreprises de nettoyage Isis (750 sal.), Samsic (440), la Conquérante (100); La Poste (400 sal.). Actuellement, la commune compte 9 zones d’activités et plus de 500 entreprises. La grosse demeure du directeur des anciennes aciéries (résidence de la Feuilleraie) est devenue une maison de retraite; château de Bellemaist (17e s.) à la municipalité, parc municipal, très belle église romane (12e-13e s.). La ville a deux lycées publics, un lycée agricole privé, des collèges; un gros échangeur A13-rocade de Caen. La commune comprend au NO le bassin de Cadix sur le canal de Caen à la mer, une partie des terrains industriels entre Calan et Orne et un grand échangeur de la N814 (rocade de Caen) sur la rive droite de l’Orne. Vers le sud-est, le finage est traversé par la rocade de Caen, assortie de deux gros échangeurs avec D403 au nord, D613 au sud; la trace de l’ancienne voie ferrée de Soumont se voit à l’est; la voie ferrée Paris-Cherbourg traverse la commune. La population était d’environ 1 200 hab. entre 1880 et 1911; elle était passée à 2 600 en 1926, 4 700 en 1936, 6 800 en 1954, 9 700 en 1968. Après un léger creux à 9 300, elle a repris sa croissance, puis a perdu 590 hab. depuis 1999. (9 280 Ouistrehamais, 995 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 16 km au NE de la préfecture. Le «hameau de l’Est», selon l’étymologie, est devenu, à l’embouchure de l’Orne, sur la rive gauche de l’estuaire, un port actif et une station balnéaire, dans le prolongement de Caen et grâce au canal maritime. Le port de marchandises traite 3 millions de tonnes par an et le port de voyageurs un million de voyageurs, avec trois liaisons quotidiennes par Britany Ferries (40 sal. plus 35 pour la société des Dockers) avec Portsmouth (5 heures); petit port de pêche. La ville balnéaire, qui s’étend sur la plage de Riva-Bella, réunit un établissement de thalassothérapie (100 sal.) qui n’a pas craint de se nommer Thalazur, un autre hôtel Thalasso Riva Bella (50 sal.), un casino du groupe Barrière (80 sal.) entouré de jardins, un port de plaisance de 650 places, une station de voile, un musée du Débarquement et un musée du Mur de l’Atlantique, et l’ancienne grange aux dîmes. La ville compte 1 800 résidences secondaires pour 4 800 principales; elle a un collège public et une maison de retraite et convalescence Korian (80 sal.); deux supermarchés Carrefour (80 et 50 sal.). Sa population était de 1 200 hab. en 1881, 2 800 en 1936 et n’a cessé d’augmenter depuis, ajoutant encore 520 hab. après 1999. Le nouveau canton d’Ouistreham a 11 communes, 33 400 hab. (2 480 hab., 2 340 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer. Elle fait depuis 2018 figure de commune nouvelle du Calvados, par sa fusion avec deux communes voisines, mais sans changement de nom. L’ancienne commune de Rots (1 480 Rotiers, 1 222 ha), à 9 km de Caen sur la rive droite de la Mue, abrite plusieurs ateliers au bord de la N13 dans une zone d’activités partagée avec Carpiquet; emballages Plasticaen (25 sal.), fabrique de vêtements KP1 (70 sal.). Elle s’impose surtout comme base de la distribution et de la logistique avec un hypermarché Cora (320 sal.) flanqué de divers magasins dont Decathlon (30 sal.) et une jardinerie Truffaut (30 sal.), les transports Malherbe (400 sal.) et Transagrial (80 sal.). La croissance de la population reste modérée: 800 hab. en 1954, 1 100 en 1975, +60 hab. après 1999. Lasson (580 hab., 402 ha) est au nord de Rots sur la rive gauche de la Mue, avec les hameaux de Neuf Mer et de Bray un peu à l’ouest; +80 hab. après 1999. Secqueville-en-Bessin (410 hab., 716 de bois) dessine un grand appendice au NO, qui dépasse le cours de la Thue; +40 hab. depuis 1999. (2 580 Saint-Contestois, 805 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 5 km au NO de Caen. Elle accueille d’assez nombreuses petites entreprises, notamment de services; magasin Super U (60 sal.); banque Société Générale (25 sal.), formation d’adultes Aftec (55 sal.), comptabilités Fiteco (75 sal.), Assisteco (40 sal.), In Extenso (40 sal.), Lecœur Leduc (35 sal.), Cecoma (30 sal.), CFG (25 sal.); immobilier Partelios (65 sal.) et ALS (25 sal.); constructions Sogea (70 sal.). La commune avait 570 hab. en 1954 et croît depuis; elle a augmenté de 550 hab. (+27%) depuis 1999. (2 350 Saint-Germinois, 263 ha) est une commune du Calvados à 5 km ONO de Caen, membre de la communauté urbaine Caen la Mer. Essentiellement résidentielle, elle inclut l’abbaye d’Ardenne, fondée par les prémontrés au 12e s. et dont les bâtiments et jardins ont été récemment entièrement rénovés; le site abrite rencontres et colloques et l’Institut des mémoires de l’édition contemporaine (IMEC), alimenté par des dons d’auteurs. La rocade de Caen (N814) traverse l’extrémité orientale du finage avec un échangeur; l’habitat se limite à l’est de la rocade, et à une excroissance au nord de l’abbaye et du cimetière de Caen. La commune n’avait que 230 hab. en 1968, a fait un saut au début des années 1970 (1 300 hab. en 1975) et a augmenté de 200 hab. après 1999. (2 060 Manoreys, 828 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 10 km à l’ouest de la préfecture. Elle a trois lieux d’habitat: Saint-Manvieu au centre sur la D9, Marcelet un peu à l’est sur la D9, Norrey-en-Bessin au nord, proche de la voie ferrée de Cherbourg et de la N13 au sud de Bretteville-l’Orgueilleuse. Le nom était seulement Saint-Manvieu jusqu’en 1972; collège privé Sainte-Catherine de Sienne, avec internat; centre d’insémination artificielle. La population a augmenté de 520 hab. (+34%) depuis 1999. (1 960 Sannervillais, 514 ha) est commune résidentielle du Calvados dans l’agglomération Caen la Mer, 13 km à l’est de la préfecture, juste à l’est de Démouville. Le billage, entouré de lotissements de pavillons, est longé par la D675, qui limite le finage au sud, hameau du Maizeret au NE. La commune a été réunie à sa voisine orientale Troarn, en formant la commune nouvelle de Saline, mais la fusion a été annulée par jugement à compter de janvier 2020. (2 110 Solariens, 508 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, à 2 km au nord de Bourguébus et 7 km au SE de Caen. Le village de lotissements est au NO de son finage, sur l’ancienne voie ferrée de Soumont, avec une zone d’activités; petit hameau de Four au NE. La commune abrite de petites entreprises, dont la fabrique Sairc Outillage (35 sal., fraises et forets), la métallerie Metalu-Plast (50 sal.); installations électriques Candele (25 sal.); transports Marescot (30 sal.). La commune n’avait guère que 300 hab. dans les années 1930, 500 en 1965, puis a dépassé 1 000 en 1981 et continue de croître (+350 hab. après 1999). (3 650 Troarnais, 1 153 ha dont 146 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados, 13 km à l’est de la préfecture au bord de la plaine humide de la Dives, qui occupe l’est du finage. Le bourg est traversé par la N175 et longé par l’autoroute A13 (échangeur à l’ouest) qui traverse tout le territoire du NE au SO. Il a des restes d’une abbaye du 13e s. à l’est au bord de la plaine de la Dives, un collège, un centre d’aide par le travail (Ateliers de la Dives, 100 emplois), une fabrique de pâtisserie Delabli (150 sal.); blanchisserie Anett (75 sal.), magasin Super-U (70 sal.). Troarn, alors en pleine croissance, a absorbé en 1972 celle de Bures-sur-Dives, au nord un peu en aval, qui avait 240 hab.; le bois de Bures est au nord de Troarn, avec haras et plusieurs pistes. Sa population est passée de 900 hab. en 1962 à 2 000 en 1975, 3 000 en 1982, est restée à peu près au même niveau jusqu’en 1999 et a ajouté 400 hab. depuis. Troarn s’était réunie à sa vosine Sannerville en 2017 pour former la commune nouvelle de Saline, supprimée en janvier 2020 par jugement de décembre 2018. Elle avait pu ainsi adhérer à la communauté urbaine de Caen la Mer, Sannerville assurant la continuité territoriale. Le nouveau canton de Troarn a 23 communes, 29 600 hab. (3 610 Versonnais, 1 636 ha) est une commune du Calvados dans la communauté urbaine Caen la Mer, 6 km OSO de Caen sur le versant gauche de l’Odon. Son urbanisation s’étend sur 2 500 m, traversée par la D675 et longée au nord par l’A84, dotée d’un échangeur à l’ouest et flanquée par la zone d’activités de la Mesnillière. Elle avait 700 hab. dans les années 1930, 1 700 en 1975, mais a perdu quelques habitants depuis 1999. Verson fut le lieu de résidence choisi par le président Léopold Senghor; elle a créé un espace Senghor et se veut un chef-lieu de la francophonie. Comme banlieue de Caen, elle a de nombreux ateliers et entrepôts, dont les instruments de laboratoires ISL (50 sal., groupe états-unien Roper); la conserverie de poisson et crustacés Cap Océan emploie 80 personnes; plastiques Plas-Eco (25 sal.); menuiserie industrielle Coulidoor (160 sal.), chaudronnerie Fiav (matériel agricole, 40 sal.), constructions LB (Palazzini, 65 sal.), génie thermique Axima (65 sal.) et électrique Ineo (25 sal.); négoce de caravanes et mobilhomes Jacqueline (30 sal.); transports Stef (260 sal.), Elisabeth (30 sal.); nettoyage Aber (200 sal.), intérim Manpower (25 sal.). Verson a un collège public; La Poste emploie 125 sal. Verson bénéficie tout à l’est de la proximité la rocade de Caen et du gros échangeur de Bretteville-sur-Odon. |