Communauté de communes de Pont-Audemer / Val de Risle

Pont-Audemer-Val de Risle

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communauté de communes de l’Eure, associant 32 communes et 33 200 hab. Le siège est à Pont-Audemer, seule commune de plus de 2 000 hab. En 2019, Routot, Rougemontiers, Bouquelon, Saint-Samson-de-la-Roque, Quillebeuf-sur-Seine et Marais-Vernier ont abandonné la communauté de communes de Roumois Seine pour rejoindre Pont-Audemer-Val-de-Risle.

Manneville-sur-Risle (1 550 Mannevillais, 932 ha), 3 km à l’est du chef-lieu, a un petit village qui se perche sur le plateau au-dessus du coteau droit de la Risle, avec un musée de la Résistance et un arboretum. Le finage comprend au SE une fraction de la vallée de la Risle, traversée par la D675, avec des entreprises au pied du coteau et 40 ha d’étangs au SE. Tout le reste est sur le plateau au nord, l’habitat principal étant à l’ouest, avec le collège et la D139; gestion comptable PBM (40 sal.), plastiques Nordic (50 sal.). Le nombre d’habitants de Manneville n’avait guère changé depuis 1906, mais il a augmenté de 500 hab. depuis 1999 (+48%).

Le Perrey (1 250 hab., 2 140 ha) est une commune nouvelle née en 2019 de la fusion de trois communes au nord-est de Pont-Audemer. Le nom de la commune est emprunté au Chemin Perrey, voie antique rectiligne, de direction NE-SO, qui sépare les finages de Fourmetot d’un côté, Saint-Ouen et Saint-Thurien de l’autre; son nom caractéristique évoque une ancienne voie empierrée, et il se voit de part et d’autre de Pont-Audemer.

Le principal village est Fourmetot (690 Fourmetotais, 1 002 ha), 6 km au NE de Pont-Audemer sur le plateau, au passage de la D159; son finage est traversé par l’A13, qui y a une demi-aire de repos (Josapha); château du Hamel à l’est, hameaux de Lilletot au nord, de la Croisée au sud. Sa population s’est accrue de 130 hab. depuis 1999.

Saint-Ouen-des-Champs (320 hab., 611 ha), 5 km NNE de Pont-Audemer, au NO de Fourmetot, est également traversée par l’autoroute de Normandie, qui y croise la D813 mais sans échangeur. L’habitat est dispersé sur le plateau, sans vrai village; le finage dépasse au NO la falaise morte du Marais Vernier, et a dans le marais un appendice de quelque 170 ha, long de 2 km. Saint-Thurien (240 hab., 527 ha) est sur le plateau au nord de Saint-Ouen, sans village, avec un château du 19e sur le rebord du plateau et une petite pointe au pied du château et du coteau du Marais; +40 hab. depuis 1999.

Quillebeuf-sur-Seine (910 Quillebois, 1 011 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au nord de Pont-Audemer, en bord de Seine. La mention sur Seine est de 1910. Le village se trouve au bout du promontoire qui sépare les deux grandes plaines de méandre du Marais Vernier à l’ouest et de Petitville-Ételan à l’est. La commune a 5 500 m de rive gauche de la Seine. C’est à Quillebeuf-sur-Seine que débutait le mascaret; cet aspect particulier de la vallée de la Seine contribua au monopole du pilotage des bateaux de Seine qui fut longtemps accordé aux mariniers de Quillebeuf-sur-Seine, comme privilège royal. Le port de navigation et de pêche fut même le chef-lieu du Roumois; il en conserve quelques belles maisons anciennes. Un bac fait la traversée vers les grandes installations industrielles de Port-Jérôme, qui sont juste en face. L’A131 traverse le finage au sud-ouest, en direction du pont de Tancarville, recoupant le parcellaire strié de canaux SSE-NNO. La commune a eu 1 500 hab. en 1886; tombée à 700 hab. dans les années 1930, sa population est remontée à 1 300 en 1968 puis a légèrement baissé, perdant encore 110 hab. après 1999.

Marais-Vernier (520 Maraiquais, 2 498 ha), 11 km NNO de Pont-Audemer et 9 km OSO de Quillebeuf-sur-Seine, étire ses maisons au pied de l’ancien coteau de Seine qui ferme à l’ouest le marais. Le pont de Tancarville est au nord, avec un péage. La commune inclut une bonne moitié du marais, et 4 300 m de rive gauche de la Seine. Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999.

Saint-Samson-de-la-Roque (440 Roquais, 1 569 ha dont 183 de bois), 12 km NNO de Pont-Audemer, occupe le long pédoncule qui sépare le Marais Vernier de la basse vallée de la Risle, et se termine au nord par la pointe de la Roque, intéressant promontoire contourné par la D6178. Le finage comprend aussi la plaine de confluence de la Risle et de la Seine à l’est de la Risle, sur environ 540 ha, et 4 km de rive de Seine. L’habitat est totalement dispersé. La Roque, sur l’étroit plateau, est bien plus peuplé que Saint-Samson, hameau longiligne au pied du coteau droit de la Risle, tout au sud; les deux anciennes communes ont été réunies en 1844. Au nord, au-delà de la Risle, près de 400 ha de marais font partie de la Réserve nationale de l’Estuaire de la Seine, avec des mares pour la chasse aux canards. La population a augmenté de 160 hab. depuis 1999 (+57%).

Bouquelon (500 Bouquelonnais, 1 171 ha dont 311 de bois), 7 km au NNO de Pont-Audemer, a un habitat très étiré et dispersé sur le rebord du plateau qui domine le Marais Vernier. Son finage descend au sud jusqu’au pied du coteau droit de la Risle et d’un vallon affluent, qu’emprunte l’A13. Il comprend au nord environ 360 ha de marais, dont 50 ha en réserve naturelle. La population a augmenté de 200 hab. depuis 1999 (+67%).

Saint-Mards-de-Blacarville (810 hab., 878 ha), 3 km au nord de Pont-Audemer, éparpille ses maisons sur le plateau entre la Risle au sud-ouest, l’autoroute de Normandie au NO et à l’est le Chemin Perrey, dont se rapproche la D810; atelier d’électromécanique (SERBE, 25 sal.). Trois châteaux sont au pied du coteau droit de la Risle, dont celui de Saint-Mards (16e s., inscrit) au débouché du vallon qu’emprunte l’A13. La commune est issue d’une fusion de 1835 entre Blacarville à l’est et Saint-Mards-sur-Risle; Blacarville n’apparaît plus dans les lieux-dits.

Les autres communes sont au sud et à l’est de Pont-Audemer.

Toutainville (1 370 Toutainvillais, 1 185 ha), 3 km ONO de Pont-Audemer, est au débouché du vallon de la Corbie dans la vallée de la Risle, rive gauche. L’habitat se prolonge en amont au pied du coteau gauche de la Risle, le long de la D675 et de la voie ferrée d’Honfleur. L’A13 emprunte aussi le vallon de la Corbie. Dans la plaine de la Risle à l’est, un grand étang de gravière accueille une base nautique, avec golf et camping. Le finage s’étend sur le plateau de part et d’autre de la Corbie, l’habitat se disséminant sur les rebords du plateau; viandes NVC (Normande de viandes et de courtage, 40 sal.). La commune s’est accrue de 340 hab. depuis 1999 (un tiers).

Triqueville (340 Triquevillais, 948 ha dont 191 de bois), 6 km OSO de Pont-Audemer, a un finage accidenté par le vallon de la Corbie à l’ouest et un vallon affluent au sud-est, et son habitat se disperse sur les pentes et les fonds de vallons. L’A13 le traverse au nord, le Chemin Perrey le longe à l’est; +50 hab. depuis 1999.

Saint-Symphorien (490 hab., 378 ha), 7 km SO de Pont-Audemer, est un petit village du plateau, au-dessus du vallon des Moines qui limite le finage à l’est, le Chemin Perrey le bornant au NO. La population a augmenté de moitié depuis 1999.

Selles (470 Sellois, 1 009 ha), 7 km au sud de Pont-Audemer, disperse quelques hameaux sur le plateau, entamé par des vallons descendant vers Tourville et la Risle; +70 hab. depuis 1999.

Les Préaux (390 Préausiens, 596 ha) rassemble son habitat dans le vallon des Moines et à ses abords, 6 km SO de Pont-Audemer. Son finage, partagé entre vallons et plateau, est traversé par la D159 et borné au NO par le Chemin Perrey (D87).

Tourville-sur-Pont-Audemer (880 Tourvillais, 1 080 ha dont 383 de bois), 3 km au sud de Pont-Audemer, est le siège d’un lycée agricole privé; transports Valet-Joille (30 sal.). Le finage occupe le large vallon de Tourville et atteint à l’est la vallée de la Véronne, affluent de la Risle. La commune a 150 hab. de plus qu’en 1999.

Campigny (1 180 Campignais, 1 074 ha dont 211 de bois), 6 km SSE de Pont-Audemer, a l’essentiel de son habitat sur le plateau au-dessus de la vallée de la Véronne et atteint à l’est le ravin des Sarrasins qui descend vers la Risle. Au nord sont le hameau de la Viéville et le château de la Pérelle; au centre du plateau, un parc éolien de 5 hélices Enercon (10 MW), au néerlandais DIF. La commune a gagné 360 hab. depuis 1999 (+44%).

Corneville-sur-Risle (1 390 Cornevillais, 1 323 ha dont 329 de bois), 7 km ESE de Pont-Audemer, se tient dans la vallée de la Risle au pied du coteau de rive droite. La commune n’avait que 680 hab. en 1954 et a gagné 200 hab. depuis 1999. C’est le fameux Corneville des cloches; il reste quelques vestiges de son abbaye au bord de la Risle (17e-18e s.), dont le cloître. Le village abrite une grosse entreprise de travaux publics (Le Foll Transloc, 250 sal.), les transports routiers du même groupe (65 sal.), une base des transports par cars Veolia (60 sal.), un hôtel des Motels de Normandie (35 sal.).

Les cloches de Corneville évoquent l’un des innombrables épisodes des guerres médiévales entre Français et Anglais, et de la vie ecclésiastique à la fois: selon les versions, les moines de l’abbaye les auraient noyées pour éviter que les Anglais ne les fondent pour en faire des armes, ou bien les Anglais trop avides se sont noyés avec elles en surchargeant le bateau sur lequel ils les avaient emportées. Du moins en reste-t-il la célèbre opérette de Planquette (1877), un peu oubliée maintenant, qui n’a d’ailleurs qu’un rapport ténu avec la légende puisqu’elle est censée se passer au 17e siècle et dans un château; et, pour les touristes, tout un carillon dans une hostellerie, datant du début des années 1900.

Colletot (200 Colletotois, 432 ha) est à 9 km à l’est de Pont-Audemer sur le plateau que traverse la D615. Elle a 90 hab. de plus qu’en 1999 (+82%).

Condé-sur-Risle (640 Condéens, 987 ha dont 314 de bois), 13 km ESE de Pont-Audemer, est en amont de Corneville mais au pied du coteau gauche de la Risle, avec abondance d’étangs de gravières. Le finage monte modérément sur le plateau au sud; +180 hab. depuis 1999 (+39%). Le confluent qu’implique le nom de Condé n’est que celui d’un vallon de Saint-Christophe, qui débouche au village; Saint-Christophe-sur-Condé, d’où il vient, est juste au sud, mais dans la communauté du Lieuvin.

Appeville-Annebault (1 040 Appevillais, 1 335 ha dont 478 de bois), 12 km ESE de Pont-Audemer, est à l’est de Condé. Annebault est un village sur la rive droite de la Risle, où passe la D130. L’habitat se disperse quelque peu sur le plateau au nord, où est la mairie sur la D69 au hameau des Marettes — Appeville, nom originel de la commune, a disparu des lieux-dits. Rondemare complète l’habitat au nord. À l’est, la commune contient une part de la forêt domaniale de Montfort. La population a 250 hab. de plus qu’en 1999 (+32%).

Brestot (580 Brestotois, 873 ha dont 269 de bois), 16 km à l’est de Pont-Audemer, est sur le plateau au nord de la Risle et s’orne du château de Brumare (17e, 18e et 19e s.)au SO. Le finage mord au sud sur la forêt de Montfort. Brestot a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+41%).

Routot (1 620 Routotois, 661 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 19 km ENE de Pont-Audemer. Le gros village, au SE de son finage, a une église romane du 12e s., un musée du lin, un collège public; château du Roumois de 1760 et manoir de Prémare. La commune avait 720 hab. en 1954 et croît encore (+440 hab. depuis 1999, +37%); après avoir présidé à la communauté de communes du Roumois-Nord et adhéré à la communauté Roumois Seine, elle a préféré opter en 2019 pour celle de Pont-Audemer, avec des communes voisines.

Rougemontiers (1 060 Rubimonastériens, 1 196 ha), 17 km ENE de Pont-Audemer, est juste au sud de Routot sur le même plateau., au passage de la D675. L’autoroute de Normandie A13 traverse le finage au nord, offrant une demi-aire de repos mais pas d’accès. Un gros poste de connexion électrique est au SE. La population a augmenté de 300 hab. depuis 1999 (+40%).

Illeville-sur-Montfort (900 Illevillais, 1 495 ha dont 580 de bois), 14 km à l’est de Pont-Audemer sur le plateau, a un habitat très dispersé. La partie occidentale du finage est dans la forêt domaniale de Montfort et atteint au SO la vallée sinueuse du Clérot; +320 hab. depuis 1999 (+55%).

Montfort-sur-Risle (770 Montfortais, 394 ha dont 214 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 14 km au nord de Brionne et 14 km au SE de Pont-Audemer, sur la rive droite de la Risle au pied du coteau; restes d’un château fort des 11e-12e s. (site archéologique) sur le coteau, centre de loisirs avec camping; collège public. La population communale a peu progressé: elle s’est tenue entre 500 et 600 hab. de 1800 à 1950 puis a atteint 800 en 1970 et a fluctué ensuite à ce niveau, perdant 120 hab. après 1999. La forêt domaniale de Montfort s’étale sur 2 000 ha, surtout au nord et à l’est de Montfort. Les mentions «sur Risle» pour Montfort et ses voisines sont anciennes.

Saint-Philbert-sur-Risle (790 Saint-Philbertois, 1 315 ha dont 240 de bois), 13 km SE de Pont-Audemer, a un très petit village juste en face de Montfort au débouché d’un vallon qui entame le coteau gauche de la Risle. Elle conserve des murs et des tours de l’ancien domaine fortifié de la Baronnie au-dessus du village. Elle a reçu un Intermarché (40 sal.) et, au moulin de la Mouche, une fabrique d’aliments pour animaux de compagnie Petcare du groupe Nestlé (170 sal., ex-Purina). Le finage s’étend surtout vers le sud sur le plateau.

Glos-sur-Risle (600 Glosiens, 733 ha dont 320 de bois), 18 km SE de Pont-Audemer, prolonge l’habitat de Montfort en une file continue sur 6 km, le long de la route, de la voie ferrée et de la Risle au pied du versant droit; manoir, pigeonnier et chapelle classés; métallerie ERMS (30 sal.). La voie ferrée de Bernay à Elbeuf quitte la vallée de la Risle au prix d’un tunnel de 800 m et laisse au NO l’embranchement à voie unique vers Pont-Audemer et Honfleur. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+42%).

Écaquelon (620 Écaquelonais, 1 304 ha dont 511 de bois), 20 km ESE de Pont-Audemer et 6 km à l’est de Montfort, est dans la petite vallée du Clérot, affluent de droite de la Risle, qu’emprunte la voie ferrée vers Elbeuf. Au nord-est, hameau des Épinais; au nord-ouest se voit le grand château du Bois-Héroult (fin du 17e s.). La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+41%).

Bonneville-Aptot (260 Bonnevillais, 747 ha), 24 km SE de Pont-Audemer, 10 km NNE de Brionne, née d’une fusion de 1844 entre Bonneville-sur-le-Bec au SE et Aptot au NO, a plusieurs petits hameaux et le château de Brenon (17e) au sud. La partie orientale du finage est traversée par l’A28, qui a un échangeur à l’extrême SE, associé à l’aire de service de Malleville-sur-le-Bec; +90 hab. depuis 1999.

Thierville (380 Thiervillais, 360 ha), 21 km SE de Pont-Audemer, est une petite commune d’habitat dispersé au SE de la forêt de Montfort. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+73%).

Les communes les plus méridionales, proches de Brionne, ont des populations plus étales.

Pont-Authou (660 Authoupontois, 352 ha), 22 km SE de Pont-Audemer, 5 km au nord de Brionne, a son village au pied du coteau droit de la Risle sur la D130, au confluent du Bec à l’aval du Bec-Hellouin; parc de loisirs et camping; maintenance d’ascenseurs Matem (20 sal.); l’atelier aéronautique Hurel-Hispano (Safran) a été transféré à Pont-Audemer. Le finage s’étire en queue vers le sud le long de la Risle, atteignant la commune de Brionne.

Authou (350 Authoniens, 296 ha), 23 km SE de Pont-Audemer, 4 km NNO de Brionne, est au pied du coteau gauche de la Risle au débouché du grand vallon de Livet. Le finage s’étend surtout dans la vallée, limité à l’est par le cours de la Risle.

Freneuse-sur-Risle (360 Freneusiens, 813 ha dont 218 de bois), 20 km SE de Pont-Audemer, est au pied du versant gauche de la Risle au débouché d’un grand vallon dans lequel s’étire son finage vers l’ouest, et atteint la Risle à l’est.


Pont-Audemer

(10 710 hab., 1 466 ha dont 213 de bois) s’est agrandie en 2018 en fusionnant avec Saint-Germain-Village.

L’ancien Pont-Audemer (8 960 Pontaudemériens, 935 ha dont 135 de bois) a été chef-lieu de canton de l’Eure, 33 km au nord de Bernay. La ville se tient au fond de la vallée de la Risle, parcourue de bras et de canaux qui en font une «petite Venise» et furent utilisés pour la tannerie et le travail du cuir; cette spécialité y attira notamment la famille Hermès, venue de Prusse au début du 19e siècle pour apprendre la sellerie. La ville est la plus fleurie du département (4 fleurs); elle a de nombreuses maisons anciennes, une église à belles verrières; une maison de la justice et du droit, un pôle d’initiatives et d’animation culturelle, un musée Alfred Canel, érudit républicain et antibonapartiste (1803-1879), un centre nautique dans les gravières en aval; un collège et deux lycées publics dont un professionnel, un collège et deux lycées privés dont un professionnel, un centre hospitalier de 100 lits.

L’éventail industriel est large, mais sans trace d’Hermès, et subit des érosions. La plus grosse entreprise est la fabrique de cartes à puce Gemalto, lancée en 1959 et rebaptisée Axalto en 2003 après être sortie du giron de Schlumberger, puis à nouveau Gemalto en 2005 en s’associant à GemPlus, l’ensemble passant au groupe Thalès en 2019; elle emploie 400 personnes. La papeterie Ahlstrom (groupe finlandais) a 110 salariés (220 en 2005). Bischof-Klein (160 sal.) fait des sacs en plastique. Hurel-Hispano (constructions aéronautiques) a transféré sur le nouveau parc d’activités Europôle sa petite usine de Pont-Authou mais est devenue Safran Nacelles au sein du groupe Safran (80 sal.). En revanche, la tannerie Costil (80 sal.) a dû cesser son activité en 2005 et la fabrique de cirages Kiwi reprise par Sara Lee (180 sal.) a fermé la même année, ainsi qu’une cartonnerie.

Les autres établissements industriels sont nombreux mais de moindre taille: mécanique Mikroma (50 sal.) et Barimar-Agraf (20 sal.); composants électromécaniques Seem-Semrac (40 sal.), pièces en béton Blard (60 sal.); plastiques Nordfilm (45 sal.), clôtures Bataille (25 sal.), emballages en bois (atelier protégé de la Risloise d’accompagnement et insertion, 30 sal.); conditionnement à façon CF (40 sal.), Eure Préparation (35 sal.), Normandie Production (20 sal.); installations électriques (Ateliers Rislois, 30 sal.), couverture ENC CGB (95 sal.), travaux publics Romain (30 sal.), espaces verts Pinson (30 sal.). Dans le commerce, magasins Intermarché (170 sal.), Carrefour (20 sal.) et Super-U (25 sal.), Bricomarché (50 sal.), But (45 sal.); Bigmat (30 sal.); assurances Assurone (100 sal.); La Poste (80 sal.); aide à domicile Atout Services (25 sal.); récupération de déchets Entrain (50 sal.).

Un train touristique relie Pont-Audemer à Honfleur en fin de semaine, par l’autorail d’une association, depuis 1995. L’autoroute de Normandie évite la ville, dont l’accès se fait par l’échangeur de Bourneville, à 10 km ENE. La commune s’était déjà agrandie en 1962 en intégrant Saint-Paul-sur-Risle au sud-est, qui lui a apporté 460 habitants, et une longue queue dans la vallée et sur le coteau de gauche, jusqu’au-delà de Corneville. La population a augmenté de 400 hab. depuis 1999.

Saint-Germain-Village (1 750 hab., 531 ha), juste au sud de Pont-Audemer, prolonge son habitat; il s’y trouve une intéressante église romane à beaux vitraux, une maison de retraite (Promidel, 45 sal.) et des garages, un magasin Lidl (20 sal.); la croissance de la population communale était continue depuis 1910 (790 hab.), dont +190 hab. depuis 1999.

Pont-Audemer est le siège de la communauté de communes Pont-Audemer-Val de Risle, qui s’est augmentée en 2019 de six communes de Roumois Seine, passant ainsi à 32 communes et 33 200 hab. L’unité urbaine Insee compte 9 communes et 22 200 hab., l’aire urbaine a 26 communes et 31 100 hab.

Le nouveau canton de Pont-Audemer a 27 900 hab., 27communes.