Communauté d’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération

Mulhouse Alsace Agglomération

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est une communauté d’agglomération d’Alsace (Haut-Rhin) associant 39 communes et 273 600 hab. sur 43 920 ha. Mulhouse (siège), Baldersheim, Bollwiller, Brunstatt-Didenheim, Habsheim, Illzach, Kingersheim, Lutterbach, Morschwiller-le-Bas, Pfastatt, Pulversheim, Reiningue, Richwiller, Riedisheim, Rixheim, Ruelisheim, Sausheim, Staffelfelden, Ungersheim, Wittelsheim, Wittenheim, Zillisheim ont plus de 2 000 hab.

Battenheim (1 610 Battenheimois, 1 688 ha dont 928 de bois), en banlieue NE de Mulhouse à 10 km du centre, est adossée à la forêt de la Hardt; vergers, aire de service sur l’A35, qui traverse la commune à l’est du village. La population a augmenté depuis 1962 (620 hab.) et gagné 270 hab. après 1999. Le village est à la limite occidentale du finage, sur la D201 au bord du Quatelbach, qu’un lotissement déborde à l’ouest. Le finage s’étend largement à l’est dans la forêt.

Bantzenheim (1 630 Bantzenheimois, 2 122 ha dont 982 de bois) est à 17 km au NE de Mulhouse-centre. Le village est entre la bordure orientale de la forêt de la Hardt et Chalampé. Le finage entoure celui de Chalampé au sud-est, allant jusqu’au Rhin et englobant une section du Grand Canal et une grande partie de la zone industrielle de Chalampé. En revanche, il n’atteint pas le Grand Canal au nord de Chalampé, se limitant au cours sinueux du Muhlbach qui marque d’anciens écoulements rhénans. Il contient une bifurcation ferroviaire vers Strasbourg et vers l’Allemagne (Mullheim) et la D39. Vers l’ouest, il s’étend largement dans la Hardt du Nord. Il porte des vergers (syndicat d’arboriculture); maison de retraite, maison forestière; distributeurs automatiques 2AD (45 sal.), plastiques pour bâtiment Fligitter (25 sal.). La population augmente depuis le milieu du 20e s. (1 000 hab.) mais n’a crû que de 40 hab. après 1999.

Chalampé (970 Chalampéens, 477 ha) est à 18 km au NE de Mulhouse-Centre. Jadis Eichwald en allemand (la Chênaie), elle est passée du côté français au 17e siècle à la suite d’un changement du cours du Rhin. Son territoire, très étroit, s’étire ainsi le long du Rhin et du Grand Canal. Un quartier industriel s’est établi au sud, partagé avec Bantzenheim, tandis que Chalampé-le-Bas forme un hameau au nord; usines Alsachimie (630 sal., polyamides et nylon), passé de Solvay à une entente allemande BASF-Domo, et Butachimie (410 sal., adiponitrite), liée à la précédente par un accord BASF-Invista (États-Unis). Un pont ferroviaire et routier sur le Rhin mène à Neuenburg qui lui fait face; golf du Rhin-Mulhouse au nord de la commune, entre Rhin et Grand Canal. La population a crû de 1954 (300 hab.) à 1982 (1 030) et se tasse un peu depuis.

Ottmarsheim (1 980 Ottmarsheimois, 2 587 ha dont 1 371 de bois) est à 14 km ENE de Mulhouse, entre la Hardt et le Rhin. On y visite une église abbatiale octogonale du 11e s., mais c’est surtout un point de projection de Mulhouse sur le Grand Canal d’Alsace, achevé en 1947: centrale hydroélectrique EDF de 156 MW (1952) et 75 salariés, port dit de Mulhouse-Ottmarsheim où passe l’autoroute A36, écluse du Grand Canal, vaste zone industrielle et logistique de 480 ha partagée avec Chalampé où se trouvent la fabrique d’engrais chimiques Borealis PEC-Rhin (190 sal., à Atokem et BASF), la papeterie Clairefontaine (Rhodia, 110 sal.), le refendage de tôles d’acier Arcelor-Mittal (ex-Sollac-Cisatol, 75 sal.) et un négoce de minerais et métaux du même groupe (70 sal.), métallerie Tecta (50 sal.); et de gros silos, le transporteur Geodis (25 sal.); gypse et plâtre Etex (65 sal.). De 650 habitants entre les deux guerres, la population était passée à 1 800 dès 1954; elle fluctue depuis autour de ce niveau. La ville a un collège public et forme une petite agglomération avec Bantzenheim et Chalampé au nord, Hombourg au sud. Au milieu de la forêt de la Hardt à l’ouest, le hameau de Grünehütte associe une gare et un parc de gibier à la maison forestière de Salzlecke.

Hombourg (1 370 Hombourgeois, 1 532 ha dont 797 de bois) est 14 km à l’est de Mulhouse, 3 km au sud d’Ottmarsheim. Le village se divise en deux noyaux entre la Hardt et le Grand Canal, et la limite orientale de la commune est sur le Rhin; verrerie Euroglas (verre plat, 150 sal.), laboratoire d’analyses Confarma (130 sal.), traitement de déchets Tredi (55 sal.), transports OLF (50 sal.) et Sturchler (30 sal.). La population croît depuis 1975 (650 hab.) et a augmenté de 490 hab. (+56%) après 1999. Vers l’ouest, le finage s’étend largement dans la Hardt, que traverse le canal du Rhône au Rhin (embranchement de Huningue).

Petit-Landau (850 Landaunais, 1 751 ha dont 748 de bois), 16 km à l’est de Mulhouse, est dans les vergers entre Hardt et Rhin; verger-école et association d’arboriculteurs, champ de courses. Elle a gagné 250 hab. après 1999 (+42%). Vers l’est, le territoire communal atteint la frontière, au milieu du cours du Rhin, et contient ainsi une belle courbe du Grand Canal d’Alsace (bief d’Ottmarsheim). Vers l’ouest, il est traversé par le canal de Huningue et s’étend largement dans la forêt domaniale de la Hardt.

Niffer (970 hab., 872 ha dont 460 de bois) est à 17 km ESE du centre de Mulhouse, 3 km au nord de Kembs. Elle est au bord du Rhin et à l’orée de la Hardt, à la jonction du canal du Rhône au Rhin et du Grand Canal d’Alsace. À la limite sud de son territoire et en partie sur celui de Kembs, une puissante écluse avec ample bassin y a été aménagée en prévision d’une grande liaison Rhin-Rhône qui ne s’est jamais réalisée; l’architecture est de Le Corbusier. La population n’était que de 200 hab. au milieu du 20e siècle et croît depuis; elle a augmenté de 300 hab. après 1999, soit +45%. Le finage s’étend à l’ouest dans la Hardt, et atteint à l’est la frontière sur le Rhin.

Eschentzwiller (1 320 Eschentzwillerois, 319 ha), 6 km au SE du centre de Mulhouse fut le foyer de la révolte des paysans du Sundgau contre leurs seigneurs (1525). La population croît depuis 1968 (620 hab.). Le village est à l’angle nord-est de la commune, sur les collines dominant la plaine; le finage s’étend donc au sud-ouest sur les collines en direction de Bruebach.

Zimmersheim (1 000 Zimmersheimois, 315 ha), 5 km au SE du centre de Mulhouse, a été en forte croissance après 1968 où elle n’avait que 370 hab., mais a peu changé depuis 1999; vergers et céréales, anciennes carrières de gypse. Le noyau villageois, très petit, est entouré de maisons éparses et de deux lotissements, dont au sud les Cottages du Vert Coteau.

Dietwiller (1 490 Dietwillerois, 1 106 ha dont 425 de bois), est 9 km au SE de Mulhouse-centre; sa population a augmenté nettement de 1968 (330 hab.) à 1990 et poursuit sa croissance (+290 hab. depuis 1999, presque un quart). Le village originel s’étire sur la route de Landser dans les collines, et s’est doublé de plusieurs lotissements, dont celui du domaine de la Valbonne. Le finage s’étend largement vers l’est dans la plaine et possède une grande partie de la forêt de la Hardt Sud, que traversent la voie ferrée et l’A35.

Bruebach (1 090 Bruebachois 701 ha) est à 5 km au sud de Mulhouse; l’habitat est assez lâche et serti de vergers. La commune est entraînée dans l’urbanisation: de plus de 600 hab. au 19e s., sa population était tombée à 360 en 1962, mais elle augmente depuis et a gagné encore 180 hab. après 1999.

Steinbrunn-le-Bas (820 Steinbrunnois, 658 ha) est à 9 km au sud du centre de Mulhouse; quelques artisans, un ancien manoir. La population est légèrement croissante (500 hab. en 1960, +170 depuis 1999, soit +26%). Le finage s’étend sur les collines, plus vigoureuses et boisées au sud du Muehlbach.

Flaxlanden (1 490 Flaxlandais ou Flaxlandiens, 433 ha), 7 km au SO du centre de Mulhouse, jouxte Zillisheim; jadis Vlaslande, soit pays plat, soit pays du lin. La population augmente (570 hab. en 1962) et a gagné 220 hab. depuis 1999; fournitures médicales des laboratoires Adhesia (60 sal.). Le village, niché dans un petit vallon au nord-ouest, a été submergé par les lotissements dans la plaine; des bois occupent la partie sud-est du finage.

Heimsbrunn (1 390 Heimsbrunnois, 1 059 ha dont 347 de bois) est à 9 km OSO du centre de Mulhouse. Le village se tient sur les collines dominant côté sud la plaine de la Doller, dans laquelle s’est établie une zone artisanale et où passe l’autoroute A36 (la Comtoise). Il a de belles maisons à colombage et plusieurs ateliers: chocolaterie Abtey (190 sal., depuis 1946), textiles Dollfus et Muller (40 sal., toiles de filtrage), atelier de bronze Strassacker (30 sal., allemand, installé en 1979), fournitures hospitalières Orpea (120 sal.), articles en fils métalliques Prometal (40 sal.), maçonnerie Roesch (45 sal.). Le finage s’étend au sud et à l’est sur les collines, au nord et à l’ouest dans la plaine de la Doller, boisée et où coule le Steinbaechlein, diffluence en partie canalisée de la Doller. La population croît depuis les 800 hab. de 1970 et a gagné 150 hab. après 1999.

Galfingue (820 Galfinguois, 536 ha) est à 12 km OSO du centre de Mulhouse; jadis Galfingen. La population était tombée à 350 hab. en 1962. Elle a augmenté de 250 hab. après 1999 (+44%). Le finage mord à l’ouest sur la forêt du Limberg.

Berrwiller (1 230 Berrwillerois, 766 ha) est à 19 km NNO de Mulhouse, 5 km au sud de Soultz-Haut-Rhin. Le village se double à l’ouest du hameau de Bertschwiller, dans un environnement de jardins bocagers. C’est un ancien village minier, qui a connu des accidents, notamment en 1976. L’exploitation de la potasse y a cessé en 2001 et le dernier chevalement est tombé en 2003; étang du Carrousel à la pointe sud du finage, tout près de l’ancien puits de Berrwiller et d’un échangeur de la N83, avec un «club de vacances pour animaux»; bois et vergers au nord-ouest, où le relief commence à s’élever doucement; ferme isolée de Weckenthal au sud. La population augmente néanmoins peu à peu, depuis les 600 hab. du milieu du 19e s.; elle a gagné 160 hab. après 1999.

Feldkirch (1 020 Feldkirchois, 421 ha) est à 15 km NNO de Mulhouse, 3 km au SE de Soultz-Haut-Rhin. Le finage, très étiré du nord au sud, entre la voie ferrée et la D430, comprend un double habitat issu des anciennes installations des mines des Potasses d’Alsace sur les routes menant à Bollwiller, dont la cité minière Alex au sud. La partie méridionale du finage est boisée et supporte une part des déblais des puits de Staffelfelden; +100 hab. depuis 1999.


Baldersheim

(2 710 Baldersheimois, 1 276 ha dont 799 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération de Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue NE de Mulhouse, à 8 km du centre-ville et juste au nord de Sausheim. Son finage est traversé à l’est du village par la D201 et l’A32 (échangeurs) et l’ancien canal du Rhône au Rhin. Il s’étire d’ouest en est et toute sa partie orientale est dans la forêt de la Hardt; des étangs de gravières sont à l’est du village. La pointe occidentale de la commune est traversée par l’Ill, sinueux et flanqué d’anciens méandres. Les nouveaux lotissements ont comblé l’espace entre Baldersheim et Sausheim. La commune accueille l’hôtel-restaurant Au Cheval Blanc (35 sal.), les sables et granulats Tegral (38 sal.), la maçonnerie Brondani (25 sal.). Sa population, entraînée dans l’extension du périurbain mulhousien, n’avait que 620 hab. en 1954, 1 500 en 1975. Elle a gagné près 470 hab. depuis 1999 (+21%).


Bollwiller

(4 130 Bowillerois, 863 ha dont 200 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération de Mulhouse Alsace Agglomération, 15 km NNO de Mulhouse dans la plaine et le Bassin Potassique; cité des Potasses Sainte-Thérèse, gare. Le finage, étiré du NNE au SSO, est limité à l’ouest par la N83 qui offre deux échangeurs, et traversé par la voie ferrée. La partie méridionale, qui va jusqu’à la hauteur de Staffelfelden, est boisée. Le château fort, remanié au 16e s., abrite un centre pour enfants; maisons du 18s., vergers; autocars Transdev (35 sal.), supermarché U (50 sal.), expertise comptable Hans (25 sal.). La population est en croissance (1 100 hab. au début du 20e s., 2 400 en 1954, 3 000 en 1975), et a gagné 550 hab. depuis 1999 (+15%).


Brunstatt-Didenheim

(8 320 hab., 1 410 ha dont 213 de bois) est une commune nouvelle d’Alsace (Haut-Rhin) dans la Communauté d’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, créée en 2016 par fusion. Brunstatt (6 570 Brunstattois, 996 ha dont 169 de bois) est en banlieue sud de Mulhouse au bord du canal du Rhône au Rhin et de l’Ill; un collège public; une nécropole nationale. Elle est surtout résidentielle, mais a quelques entreprises, dont un hypermarché U (130 sal.), le grand négoce de confiserie Solinest (420 sal.); bureau Veritas (85 sal.). La population était déjà nettement supérieure à 2 000 hab. au 19e s. et atteignait 4 000 en 1936, niveau retrouvé en 1962; elle croît depuis et a gagné 1 700 hab. après 1999 (+30%). Le territoire communal est limité à l’ouest par l’Ill, sauf au nord où il déborde sur sa rive gauche en incluant une partie du domaine universitaire de Mulhouse et le centre sportif régional de l’Illberg. Entre l’Ill et le canal, sont un lotissement, un collège et des installations de sports. L’essentiel de l’habitat est sur les basses collines à l’est du canal. Le finage n’est pas totalement urbanisé au sud-est, où subsistent des champs et le bois de Brunstatt.

Didenheim (1 740 Didenheimois, 444 ha) est sur la rive gauche de l’Ill et le canal du Rhône au Rhin; elle partage avec Morschwiller et Mulhouse la vaste zone d’activité du Parc des Collines (150 ha, 1 600 emplois); chaudronnerie nucléaire Viessmann (95 sal.); intérim Adecco (90 sal.), nettoyages API (120 sal.) et Net O Sol (85 sal.); La Poste (centre de tri de Didenheim, 260 sal.). La population a doublé entre 1954 et 1975 mais plafonne depuis 1999. Le village est au pied de la butte isolée du Narrenberg et son habitat s’étire le long du coteau dominant la plaine de l’Ill.

Le nouveau canton de Brunstatt a 27 communes, 41 400 hab.


Habsheim

(5 030 Habsheimois., 1 563 ha dont 753 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Haut-Rhin en banlieue SE de Mulhouse et en bordure de la forêt de la Hardt, où s’étend largement son finage. La ville, longée à l’est par la voie ferrée et l’A35, a des restes romains, un syndicat d’arboriculture fruitière, de nombreuses petites entreprises avec une zone d’activités Valparc; membranes Effbe (110 sal., groupe allemand Woco), ingénierie archéologique Antea (25 sal.), analyses Dekra (30 sal.); isolation Ouvaroff (45 sal.), nettoyages Elior (530 sal.) et Paul Tiérin (210 sal.); immobilier Gestrimelec (60 sal.); supermarché Casino (20 sal.); transports par cars (Cars Est, 25 sal.). Sa population croît depuis les 2 000 hab. de 1954 et de 1906; elle a gagné 650 hab. après 1999. Elle dispose d’un collège public et d’un aérodrome (LFGB, trois pistes dont une revêtue de 1 000 m), partagé avec Rixheim, issu d’un terrain d’aviation et d’un atelier Aviatik installés dès avant 1914; marqué par l’accident spectaculaire d’un Airbus A320 en démonstration le 26 juin 1988, il est utilisé surtout par des aéroclubs. La ville fait partie de la communauté d’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération.


Illzach

(14 880 Illzachois, 750 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue nord de la ville, sur l’Ill. La commune de Bourtzwiller en est sortie en 1928. La population avait déjà atteint 3 500 hab. en 1911, niveau difficilement maintenu vers 1950, puis a bondi à 15 000 en 1975, avant de se stabiliser et même de régresser un peu après 1990; elle a baissé de 570 hab. depuis 1999. La ville est équipée de plusieurs parcs d’activités et de nombreux bureaux, notamment au Parc d’Innovations; elle a deux collèges publics, lycée polyvalent, un institut médico-éducatif et un institut pour déficients sensoriels.

Le territoire communal s’étend du nord au sud-est de part et d’autre de l’Ill et de l’autoroute A36 (la Comtoise). La partie la plus peuplée est au nord, rive gauche, voisine de Kingersheim. Sur la rive droite de l’Ill, une petite butte rassemble moulin et château, au centre d’un lacis de routes et d’échangeurs. Vers le sud-est se tiennent le quartier d’habitation de Modenheim, puis une grande zone industrielle qui profite d’un embranchement ferroviaire et du canal du Rhône au Rhin. Celui-ci est équipé du port de l’Île-Napoléon tout à l’est, où sont hypermarché et ateliers, et laisse encore plus au sud la pointe extrême du finage, où se prolonge une zone industrielle de Riedisheim.

Illzach réunit tout un ensemble d’industries et de commerces. Dans les fabrications, fils à coudre DMC (110 sal.), palettisation Newtec (95 sal.), Papeterie du Rhin (70 sal.) Dans les commerces et services se distinguent un hypermarché Carrefour de 310 emplois, les distributeurs d’électricité et de gaz Enedis (170 sal.), GRDF (100), Engie (110) et RTE (75 sal.), les négoces de pièces de plomberie et chauffage Weber et Hecky (75 sal.) et de pharmacie CERP (50 sal.); assurances (Veringue, 60 sal.), nettoyage Ocito (110 sal.) et intérim du même groupe (60 sal.). Un ensemble logistique est représenté par les transporteurs Tym (80 sal.), Ziegler (75 sal.), Riss et Hammes (70 sal.), Mory Ducros (50 sal.), le cariste Transdev (95 sal.), plusieurs grands garages.


Kingersheim

(13 420 Kingersheimois, 669 ha) est une commune du Haut-Rhin dans Mulhouse Alsace Agglomération, juste au nord de Mulhouse dans le Bassin Potassique. Sa population est passée de 800 hab. avant 1914 à plus de 3 000 en 1936, 5 600 en 1962, 9 700 en 1982, et continue de croître, gagnant 1 320 hab. après 1999. Le territoire communal est presque entièrement urbanisé. Il est traversé du NO au SE par la voie rapide D430, qui y a un gros échangeur au quartier du Kaligone, entouré par toute une zone d’activités et dont le nom est évidemment un jeu de mots associant potasse (kali) et polygone. L’habitat se divise en blocs de lotissements distincts, souvent arborés, comme la cité Fernand Anna au nord, construite pour les mineurs dans les années 1930; les lotissements Dahlia, Croix-Marie et Vert-Village au nord-est, plus récents; la Cité-jardin de 1925 et le quartier Davério des années 1960 au centre-sud-est.

L’ancien centre-ville se situe vers l’est, avec le quartier Tival, tandis que le centre des commerces est à présent au centre-nord du territoire dans le quartier Béarn. De nombreux petits étangs de gravières bordés de bois aèrent le sud du territoire au bord du Hagelbach, qui accompagne l’Ill à distance. Le quartier de Strueth est juste au-delà, en bordure de Bourtzwiller et dans l’angle sud-ouest du finage. Une assez longue queue complète le territoire vers le nord-ouest, où elle atteint la forêt protégée du Nonnenbruch autour de l’étang du Seeboden, et longe d’anciens terrils des mines de potasse.

Outre un collège public et un aquarium tropical (musée océanographique), la ville a ouvert un Espace Tival (spectacles et administrations) dans l’ancienne usine Sharp à l’est, et s’efforce de réaménager ses friches industrielles périphériques. Elle accueille de nombreux entrepôts et magasins: centres commerciaux E. Leclerc (140 sal.), Super-U (100 sal.), Castorama (120 sal.), Metro (55 sal.), But (40 sal.), négoces de matériaux Latuner (75 sal.) et surgelés Sysco (80 sal.). Elle a aussi des fabriques, dont les salaisons Maurer Tempé (110 sal.), les bétons Michel (90 sal.).

Le nouveau canton de Kingersheim a 8 communes, 40 700 hab.


Lutterbach

(6 380 Lutterbachois, 856 ha dont 310 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, sur la Doller juste à l’ouest de Mulhouse. Elle s’étend en partie dans la forêt de Nonnenbruch, où le bois de Lutterbach occupe tout le nord du territoire communal, et participe au bassin industriel mulhousien: plastiques pour bâtiment Technifen (Wehr, 85 sal.), articles en fil métallique Armatfer (25 sal.); maçonnerie Este (55 sal.). Elle est équipée d’un centre pour enfants, d’une maison de retraite (Sarepa, 50 sal.), d’un hôpital privé (30 lits) avec centre de cure (maladies respiratoires), d’un collège public; échangeurs routiers au sud, bifurcation ferroviaire. La commune avait 2 500 hab. en 1901 et 3 000 en 1954; la population a augmenté continûment depuis; elle a encore gagné 710 hab. après 1999. Le finage est traversé par des voies ferrées (gare), les N66 et D20 qui s’y croisent par un échangeur, et contient à l’extrême sud le gros échangeur en trèfle de l’A36 et de la N66. La partie habitée, dans la moitié sud, est dans le ried de l’Ill, dont les bras sinuent parmi les lotissements et cités ouvrières.


Morschwiller-le-Bas

(3 810 Morschwillerois, 755 ha) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue ouest de la ville. Son nom vient de saint Maur, et il était Nidermorschwiller jusqu’en 1924. C’est une banlieue ouvrière, avec anciennes usines textiles puis chimiques, fermées depuis 1962, mais qui partage la zone d’activités du parc des Collines avec Mulhouse et Didenheim; magasins Ikea (190 sal.), Leroy-Merlin (130 sal.) et Brico-Dépôt (60 sal.), gardiennage Samsic (70 sal.). La population, qui avait atteint 2 300 hab. en 1911, puis baissé, a un peu augmenté depuis les 1 900 hab. de 1962 et vient de gagner 1 130 hab. après 1999 (+44%). L’habitat est surtout fait de pavillons avec jardins disséminés sur les collines dominant la plaine de l’Ill. L’autoroute A36 passe au nord dans la plaine et y croise la rocade de Mulhouse.


Mulhouse

(110 710 Mulhousiens, 2 218 ha) est une sous-préfecture du Haut-Rhin. Le nom évoque un village du moulin. La ville, originellement sur la rive droite de l’Ill, a été parmi les fondateurs de la Décapole et a formé très tôt (1445) une sorte de république marchande, qui a choisi de s’allier aux cantons suisses et a même failli adhérer à la Confédération helvétique. Protestante dès 1524, elle n’est devenue française qu’en 1798. C’était déjà une cité d’industrie, où les familles Koechlin, Dollfus et Schmaltzer avaient innové dans les toiles peintes (1746) dites indiennes, dont la production était alors interdite en France. De là, Mulhouse a développé ses grandes spécialités dans le textile, l’imprimerie, les machines pour l’industrie puis le matériel ferroviaire: la Fonderie, créée par le groupe Koechlin en 1826, fut l’un des premiers constructeurs français de matériel ferroviaire; devenue l’Alsacienne de constructions mécaniques (SACM), elle est à l’origine du groupe Alsthom, maintenant Alstom, dont les trois premières lettres rappellent encore l’Alsace.

La bourgeoisie industrielle calviniste y a été très active et innovatrice au 19e s., créant la Société industrielle (1826) qui a longtemps représenté le véritable pouvoir, ouvrant des écoles d’ingénieurs, participant à l’urbanisation, notamment sous la forme de cités ouvrières d’un nouveau genre: la cité des Oiseaux date de 1842 et a conservé ses maisons à deux niveaux et quatre appartements avec jardinets. Mais Mulhouse a souffert de l’annexion à l’Allemagne en 1871, et perdu alors des émigrés et des capitaux. La population de la commune était de 99 000 hab. en 1920, 59 000 en 1876, 89 000 en 1901; puis elle s’est longtemps stabilisée jusque vers 1956, pour monter à 117 000 en 1975 et se tient depuis autour de 110 000.

Le territoire communal s’est agrandi de Dornach en 1914, de Bourtzwiller en 1947. La rapide croissance et les besoins de l’industrie au 19e s. ont fait du tissu urbain de Mulhouse une marqueterie de quartiers juxtaposés, de fabriques et de cités ouvrières, remaniés depuis mais qui restent hachés par les coupures des voies ferrées, de l’Ill, des canaux et des grandes voies. Le centre a été largement reconstruit à partir des années 1950. Un petit centre-ville ancien à rues piétonnes se tasse autour de la place de la Réunion, du temple néogothique Saint-Étienne, de l’ancien hôtel de ville (milieu du 16e s.) où se trouve le musée historique. Une esquisse de boulevards en ellipse l’entoure, rappelant l’ancienne enceinte.

Au nord sont le nouvel hôtel de ville, une ancienne tour et la place de l’Europe, prolongée vers le port et l’espace culturel de la Filature par le boulevard de l’Europe. Au sud-est, le Nouveau Bassin vers le canal et la gare date de la grande époque de l’industrie (Société industrielle). À l’ouest, les quartiers de l’Ill, aux rues à angle droit, avec les halles, le confluent de la Doller et d’anciennes cités-jardins, sont les témoins d’un certain passé industriel. Au sud du canal du Rhône au Rhin et de la voie ferrée, les premières pentes du Sundgau abritent des quartiers bourgeois comme le Rebberg, ancien terroir viticole aux maisons cossues, et le grand parc zoologique et botanique; ils débordent sur Riedisheim et Brunstatt.

La ville dispose d’un centre hospitalier public de deux unités (590 lits à Hasenrain, 480 au Moenschberg) et de cliniques (400 lits), des maisons de retraite dont Medica (55 sal.). Elle est le siège d’une université de plein exercice avec facultés des sciences et techniques, des sciences économiques, sociales et politiques, des lettres et sciences humaines, deux écoles d’ingénieurs (ENSCMu ou École nationale supérieure de chimie de Mulhouse, ENSISA ou École nationale supérieure d’ingénieurs Sud-Alsace) et un nombre impressionnant d’instituts technologiques; 4 IUP, plus un IUT de 6 sections. Au total, l’Université de Haute-Alsace compte 10 600 étudiants, 570 enseignants et 510 employés, sur cinq sites, mais en comptant Colmar. Mulhouse accueille 9 lycées dont 4 professionnels et 7 collèges publics, deux collèges et trois lycées privés dont deux professionnels. La commune a une maison d’arrêt, mais pas de caserne.

Mulhouse et ses banlieues sont très riches en musées, surtout technologiques, respectivement consacrés à l’impression des étoffes, aux papiers peints, à l’énergie et à l’électricité (Électropolis), aux chemins de fer (le plus grand musée ferroviaire d’Europe), aux sapeurs-pompiers, à la céramique, plus le célèbre musée d’automobiles anciennes réunies par les frères Schlumpf: cela en ferait la première ville d’Europe pour les musées technologiques. Elle a aussi aménagé de vastes ensembles culturels (la Filature, Bel-Air), un centre d’affaires (Nouveau Bassin), un technoparc (Mer Rouge, 80 ha), un nouveau parc d’activité des Collines (150 ha à Didenheim et Morschwiller), qui doit dynamiser la zone franche des Coteaux.

L’industrie textile a beaucoup régressé et la célèbre firme DMC (Dollfus-Mieg) appartient à présent à un groupe lillois (Thiriez et Cartier-Bresson); mais il reste quelques fabriques (DMC a encore 100 emplois à Mulhouse) et des relais ont été trouvés, Mulhouse se donnant une spécialité d’impression de textiles à commande numérique. Les principales industries actuelles sont dans la mécanique comme Appalette-Tourtelier (matériel de levage, 95 sal.), d’origine locale; Manurhin, l’ancienne manufacture d’armes créée en 1920, reprise par le groupe italien Menti (KMX), qui se limite à 100 sal. et fabrique des tours de décolletage; les moteurs et turbines Mitsubishi (MHI, 95 sal.). Dans d’autres domaines, articles en caoutchouc Habasit (80 sal.), groupe de presse L’Alsace (345 salariés plus la société de distribution Media Portage 220 sal.).

Dans les bureaux et services aux entreprises se signalent Eiffage Energie Clemessy (1 090 et 190 sal.), Eiffage Constructions (110 sal.), les installations électrique SPIE (60) et Huber (55 sal.); étanchéité Soprema (50 sal.), ingénieries Hive (85 sal.) et Segula (65 sal.), contrôle Apave (140 sal.); informatique Logitud (65 sal.) et maintenance d’informatique Euro Information Services (EIS, 300 sal.), comptabilité KPMG (60 sal.); nettoyages Onet (360 sal.), GSF Saturne (310 sal.), L’Éclat d’Alsace (310 sal.), AMS (110 sal.); gardiennages Securitas (210 sal.), Phenix (85 sal.) et Quiétude (65 sal.).

Dans le commerce, base logistique du groupe des supermarchés U (450 sal.), hypermarchés Cora (280 sal.) et Leclerc (190 sal.), Auchan (Schiever, 150 sal.), Super U (75 sal.) et de nombreuses enseignes mais de moins de 50 salariés. Les transports urbains Solea emploient 630 personnes, les transports par autocars Chopin Heitz 110. EDF affiche 290 sal., La Poste 100; services à domicile Vidao (80 sal.), Asten (75 sal.), APAD (75 sal.), Millepatte (65 sal.), OD (55 sal.), ADPM (50 sal.), agences d’intérim Manpower (400 sal.), Select TT (210 sal.), Adecco (180 sal.), Satis TT (140 al.), Gezim (105 sal.). La Banque Populaire déclare 120 sal., le Crédit Mutuel 100 sal., le CIC 85, le Groupement Ambulancier Grand Est 160 sal. Le groupe d’aide par le travail des Papillons Blancs emploie 700 personnes en sous-traitances diverses.

Le principal employeur de l’agglomération mulhousienne est de loin Peugeot (12 000 sal. à l’origine, descendue à 5 000), mais qui s’est installé en banlieue et en pleine Hardt à partir de 1962, au cœur d’un système de communications étoffé (voie ferrée, autoroutes, canal); l’ensemble, dit parfois de l’île Napoléon, est dans la commune de Sausheim. Mulhouse, associée à la Franche-Comté, a obtenu la reconnaissance d’un pôle d’excellence concentrant des recherches sur la «voiture du futur». Illzach est également une banlieue très équipée en industries, entrepôts et surfaces commerciales, Kingersheim en entreprises de travaux publics.

L’urbanisation s’est surtout développée au sud le long du canal du Rhône au Rhin, et vers le nord le long de l’Ill; elle a été limitée au NO par la présence du Bassin Potassique et de la forêt de Nonnenbruch. L’aéroport principal est situé à Saint-Louis et partagé avec Bâle, à laquelle Mulhouse est reliée par un «tramway frontalier». Le groupe des ports dits de Mulhouse (Ottmarsheim, L’Île-Napoléon et Huningue) manipule 5,6 Mt/an, ce qui en fait le troisième port fluvial français après Paris et Strasbourg. La commune a deux lignes de tramway en croix, l’une de la gare centrale à Kingersheim au nord, l’autre, des Coteaux au Nouveau Bassin; une troisième est apparue en 2010 avec le tram-train de Mulhouse à Thann.

La commune a été divisée en seize quartiers officiels regroupés en cinq secteurs. Le secteur 1 (20 400 hab.) est au sud-ouest. Le quartier des Coteaux (9 600 hab.) au sud-ouest, est formé surtout d’un grand ensemble d’habitations des années 1960-1970 doté d’un statut de zone franche, un IUT, un centre de réanimation, et à l’extrémité sud-ouest par le parc d’activité des Collines. Le quartier de Dornach (5 700 hab.), au nord, correspond à une ancienne commune rattachée en 1914; il comprend un grand centre commercial Cora et des magasins associés, la base logistique Système U, la zone d’aménagement technopolitaine de la Mer Rouge (57 ha), dont le nom tient à l’ancienne chimie des colorants du textile, la Maison du Technopole, les musées Electropolis et du Train et tout un quartier de pavillons avec jardins, plus en marge la gare de Mulhouse-Dornach. Le quartier du Haut-Poirier (5 100 hab.) est au sud-est du secteur, et lui-même divisé en en trois parties distinctes: un grand ensemble de collectifs au nord-ouest, l’essentiel des installations de l’Université au campus de l’Illberg au sud (débordant sur Didenheim), un ensemble de loisirs avec piscine, stade et palais des sports, et le centre socio-culturel Bel Air.

Le secteur 2 (25 500 hab.) va du centre-ville au sud-est. Le quartier du Centre Historique (7 300 hab.) en est le cœur, avec au nord la place de la Réunion, l’hôtel de ville de 1552, son musée et la Pierre des bavards (Klapperstein), la maison Mieg (renaissance), et juste au sud l’ancienne cité, qui fut entourée de remparts mais n’a pas laissé de boulevards, seulement quelques tours comme celle du Bollwerk, et le temple Saint-Étienne, les portes Haute, Jeune, de Bâle et du Miroir; ce quartier inclut au sud la gare centrale au-delà du canal du Rhône au Rhin. Il est prolongé au nord par le quartier Franklin-Fridolin (6 600 hab.), surtout résidentiel et marchand, que bordent à l’ouest le boulevard Roosevelt sur l’Ill recouvert, et le marché. Le quartier de la Fonderie (3 300 hab.) est au sud-ouest du centre et son nom évoque l’ancien site d’Alstom (SACM); il associe un pôle universitaire (campus de la Fonderie) avec les sciences économiques, sociales et juridiques, un centre Leclerc, la clinique Saint-Sauveur, des ateliers et, au-delà de la voie ferrée occidentale, des terrains de sports entre l’Ill et le Canal, jouxtant ceux du quartier du Haut-Poirier. Enfin le secteur englobe toute la partie accidentée de la commune au sud du canal, le très vaste Rebberg (8 400 hab.), ou «mont des vignes», résidentiel et même bourgeois, où domine un habitat de pavillons et villas avec jardins; il accueille aussi l’hôpital Émile Muller sur le relief et l’hôpital du Hasenrain au bord du canal, le zoo et la tour et l’émetteur du Belvédère.

Le secteur 3 (27 100 hab.) correspond à la partie orientale de la commune. Il comprend aussi quatre quartiers. Le quartier Europe-Bassin-Nordfeld (9 100 hab.) est au sud. Près du centre, il inclut la tour de l’Europe de 100 m de haut (1973), de 37 niveaux, avec restaurant tournant et hautes antennes, 180 appartements; le nouveau centre commercial de la porte Jeune; le lycée Montaigne et le parc Salvator; la Filature et le Nouveau Bassin de l’ancien port sur le canal. Le quartier Vauban-Neppert-Sellier-Waldner (8 900 hab.) le relaie au nord; le tribunal et la maison d’arrêt y sont voisins de la pace de la Liberté; un peu plus à l’est a pris place le complexe de cinéma Kinepolis; l’aménagement du Jardin Neppert contribue à la transformation de ce quartier, à l’emplacement des anciennes casernes Lefebvre et zac des Casquettes. Plus au nord encore, le quartier Wolf-Wagner (4 000 hab.) est longé par nord par l’autoroute et la voie ferrée; autour d’un secteur de maisons individuelles jointives, il comprend le cimetière, le parc des expositions, le musée Schlumpf de l’automobile, la salle de concerts du Noumatrouff, une dizaine de grandes barres de logements, plus la cité administrative et la caserne des pompiers. Le quartier Drouot-Barbanègre (5 000 hab.) est à l’est des précédents, autour du premier bassin du port du canal, d’une cité-jardin, d’une ancienne caserne reconvertie en logements et d’une grande école primaire; il accueille aussi le collège Saint-Exupéry.

Le secteur 4 (15 600 hab.) est au centre-ouest. Il se divise en quatre quartiers. Le quartier Daguerre (5 500 hab.), au sud, est dominé par de grands immeubles dans un cadre cependant aéré et vert, qui comprenait des ateliers et loge des ménages dont les revenus sont au-dessus de la moyenne; un lycée. Le quartier de la Cité-Briand (8 900 hab.) à l’est et proche du centre-ville, est très homogène dans son dessin quadrillé de maisonnettes mitoyennes, établi à partir de 1842 dans la Cité des Oiseaux, en partie rénovée et où a été aménagée la Cité Manifeste d’architecture moderne pour logements sociaux. Le quartier Brustlein (4 400 hab.), au nord-ouest, est un quartier ouvrier avec des collectifs au nord, où sont l’usine DMC, Clemessy, et qui a d’amples perspectives de remaniements. Le quartier Doller (4 900 hab.), au nord-est du secteur, inclut la gare de triage et des bâtiments industriels, dont quelques souvenirs comme la Cité Gluck et la Maison de la Céramique; et ne manque pas non plus de projets de rénovation de friches industrielles.

Le secteur 5 ne comporte qu’un seul quartier, Bourtzwiller (13 400 hab.), qui forme l’excroissance septentrionale du territoire communal. Il correspond à un ancien village, né d’une tuilerie créée par Sébastien Burtz en 1779 sur le territoire d’Illzach, qui avait reçu le statut de commune en 1928 puis qui, en grande partie détruit lors de la dernière guerre, avait choisi en 1947 d’intégrer la commune de Mulhouse. L’habitat y juxtapose des fragments de lotissements pavillonnaires, des éléments de collectifs, des ateliers et entrepôts épars; à l’est de la voie rapide qui le traverse s’est installé le centre commercial Auchan.

Six quartiers prioritaires ont été délimités: Bourtzwiller, les Coteaux, Péricentre et Brustlein à Mulhouse, Drouot-Jonquilles à Mulhouse et Illzach, Markstein-La Forêt à Wittenheim. L’unité urbaine de Mulhouse est évaluée à 239 900 hab. (20 communes); l’aire d’attraction au sens Insee a 410 000 hab. (132 communes). L’intercommunalité Mulhouse Alsace Agglomération a 39 communes et 273 600 hab. L’arrondissement de Mulhouse a 354 400 hab., 79 communes.

Trois nouveaux canons portent le nom de Mulhouse. Les deux premiers ne comptent qu’une fraction de la ville (40 200 et 41 600 hab.), le troisième (41 900 hab.) ajoute Illzach au reste de la ville.


Pfastatt

(9 780 Pfastattois, 524 ha) est une commune du Haut-Rhin dans Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue nord de Mulhouse. Elle est équipée d’un collège public, d’un hôpital civil (80 lits), de deux centres pour enfants, d’un actif club de gymnastique rythmique et son carnaval est suivi. De nombreuses entreprises y ont pris place: équipements plastiques pour automobiles Inergy (Solvay et Plastic Omnium, 120 sal.); fabrication de jeux Ravensburger (65 sal.), réseaux et canalisations Sade (50 sal.), travaux publics Colas (100 sal.), transports Synergroup (50 sal.), nettoyage Saines (110 sal.), récupération de déchets Schroll (60 sal.); supermarché U (150 sal.); négoce de fruits Pomona (75 sal.); mais la grosse usine textile DMC Texunion a dû fermer.

Pfastatt avait 2 000 hab. en 1881, 3 000 en 1906, 4 600 en 1954, 6 400 en 1975: une belle progression continue, augmentée de 1 710 hab. depuis 1999 (+21%). L’essentiel de l’habitat est sur la terrasse qui borde la plaine de l’Ill. La limite communale dépasse un peu la rivière au sud, englobant ainsi un tronçon de l’A36 qui suit la rive droite, et son échangeur avec la D20, ainsi qu’une petite part du triage ferroviaire de Mulhouse. La plaine de rive gauche est occupée par des ateliers et des jardins ouvriers, mais les lotissements y sont descendus côté est. Au nord-ouest, le territoire communal s’arrête à l’orée des bois.


Pulversheim

(3 080 Pulversheimois, 854 ha dont 302 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’Agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, 12 km au NNO de Mulhouse, dans la partie septentrionale du Bassin Potassique. La commune n’avait que 300 hab. avant les années 1930; la population est passée à 1 500 en 1954, 2 100 en 1975 et s’est maintenue depuis, avec toutefois une nette augmentation récente: un gain de 790 hab. (+35%) après 1999. La ville a un lycée polyvalent. L’ancien noyau villageois était très petit; il a été submergé par les cités ouvrières qui se sont étalées à l’est, non loin des anciens puits Théodore et Eugène de Wittenheim. Des bois accompagnent le cours de la Thur le long de la limite occidentale, les installations du puits Rodolphe débordant un peu sur le territoire de Pulversheim à l’ouest de la Thur. Il reste quelques traces du puits Ensisheim III, qui avait été foré sur le territoire communal, à la pointe nord-est.

La nouvelle aire de la Thur (40 ha), financée au titre de la reconversion du Bassin, a attiré Faurecia (Sielest, sièges pour automobiles, 200 sal.), les installations électriques SNEF (55 sal.), le nettoyage Pardavila (120 sal.), les transports CL Alsace (85 sal.) et Hepner (55 sal.).


Reiningue

(2 010 Reininguois, 1 854 ha dont 511 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue ouest de Mulhouse à 9 km du centre. Le village est sur la rive gauche de la Doller et s’est environné de nombreuses habitations dispersées, notamment au nord et au long de la route de Mulhouse (D20). Au nord du finage, dans la forêt du Bassin Potassique, a été équipé depuis 1979 un grand étang avec base de loisirs et pratique de la voile; le quart nord-ouest du finage est boisé. L’ancienne abbaye d’Œlenberg se perche à l’extrémité d’un éperon allongé à l’ouest du village, dominant la vallée de la Doller. Au sud, la limite communale dépasse l’autoroute Comtoise (A36) mais s’arrête au pied des reliefs de rive droite, que longe le Steinbaechlein. La population a augmenté entre 1954 (1 350 hab.) et 1975 (1 760) et a gagné 360 hab. depuis 1999 (+22%).


Richwiller

(3 750 Richvillerois, 555 ha dont 150 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue NO sur la route du Bassin Potassique. Le finage comprend trois ensembles distincts. Au sud, longeant la route de Pfastatt, le minuscule ancien village est submergé par une large bande de lotissements à jardins, cité ouvrière à l’origine. À l’ouest, la gare de triage et l’ancien puits Max des Potasses sont entourés d’autres cités, de bois et de bassins. Au nord-est, sur la D155, s’est établie la zone d’activités de Meyers Hof, non loin de la ferme Grossacker et en extension du Kaligone de Mulhouse. Sa population a beaucoup augmenté depuis les 1 000 hab. de 1936, et surtout au cours des années 1950; elle a crû de 380 hab. depuis 1999.

La ville a d’assez nombreuses activités caractéristiques des banlieues, d’où émergent dans le secteur productif les viandes de boucherie Amural (70 sal.), les bétons du Seeboden (60 sal.). Dans les services à l’habitat et le bâtiment se signalent les installations thermiques Axima (75 sal.), la collecte de déchets Coved (90 sal.) et des constructeurs; nettoyage Derichebourg (240 sal.).


Riedisheim

(12 990 Riedisheimois, 696 ha dont 180 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, à l’ESE. C’est une banlieue résidentielle, qui jouxte Mulhouse de l’autre côté de la voie ferrée et du canal du Rhône au Rhin; elle abrite aussi des activités de banlieue, l’ingénierie Autonoma (50 sal.), un supermarché U (140 sal.); collège public, institution pour enfants. L’habitat monte sur les collines, qui restent agricoles à l’est et boisées au sud. Une petite partie du finage, au nord, est de l’autre côté du canal. La population a augmenté sans cesse depuis 200 ans; elle atteignait 2 000 hab. en 1870, 3 000 en 1896, 4 000 en 1903, 5 000 en 1908, 7 000 en 1935, 12 000 en 1975; son niveau s’est stabilisé ensuite; elle a augmenté de 620 hab. après 1999.


Rixheim

(14 270 Roxheimois, 1 953 ha dont 851 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, à l’ESE près de la forêt de la Hardt et de l’axe Mulhouse-Bâle, ancienne Uruncis romaine. Elle accueille de notables activités tertiaires (entrepôts, transports) et de nombreux ateliers dont les plastiques Pöppelmann (85 sal.), la menuiserie métallique et serrurerie Vitale (65 sal.); négoces de fruits et légumes Sapam (55 sal.), transports Sateg (60 sal.) et Trans’Hit International (55 sal.); services à domicile Vitalis (55 sal.), Intermarché (40 sal.); publicités Adrexo (130 sal.) et Mediapost (90 sal.))

Une fabrique de papiers peints Zuber travaille depuis 1797, avec une spécialité de panoramiques, et s’est assortie d’un musée du papier peint, mais elle n’emploie plus que quelques personnes. Dans la commune, où se trouvent trois zones d’activités, habitent de nombreux travailleurs de l’usine Peugeot, qui occupe 150 ha du finage communal. Rixheim a eu une commanderie des chevaliers teutoniques, dont les bâtiments rénovés logent l’hôtel de ville, le musée et l’entreprise Zuber; elle a un hôpital civil, plusieurs centres culturels, un collège public; gare, aérodrome LFGB (dit de Mulhouse-Habsheim) avec trois aéroclubs et trois pistes dont une revêtue de 1 000 m), circuit de motocross (Sandfeld) et piste de roller avec courses de vitesse. La commune avait un peu plus de 3 000 hab. vers 1900, 4 300 en 1954, 5 700 en 1967, et sa population continue à augmenter: elle a gagné 1 470 hab. depuis 1999.

Le finage s’avance loin vers le sud-ouest sur les collines dans les bois du Zuehren Wald; l’habitat s’est étoffé ainsi vers le sud-ouest, jusqu’à l’auberge de Buchwald, près de laquelle un tumulus vieux de 3 500 à 4 000 ans a été fouillé, et un complexe de sports a pris place. La plaine à l’est est traversée par l’A35, avec un échangeur près de l’aérodrome et comprend une bonne part de la forêt de la Hardt, ainsi que la moitié de l’aérodrome, dont les bâtiments. Au nord-est, une partie des terrains de l’usine Peugeot, dont la centrale électrique et sa haute cheminée, sont dans la commune, au-delà du canal du Rhône au Rhin.

Le nouveau canton de Rixheim a 12 communes, 49 000 hab.


Ruelisheim

(2 340 Ruelisheimois, 727 ha) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue nord et à la limite NE du Bassin Potassique; transports Klinzing (170 sal.). La population augmentait nettement (860 hab. en 1954, 1 500 en 1975) mais a perdu 350 hab. depuis 1999. Le village ancien est sur la rive gauche de l’Ill et s’est doublé de cités pavillonnaires à l’ouest et au nord. Le finage touche à l’est les maisons de Battenheim, à l’ouest la Cité Sainte-Barbe de Wittenheim.


Sausheim

(5 610 hab., 1 691 ha dont 464 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, en banlieue NE. Elle abrite une partie des installations industrielles de l’Île Napoléon mais sans inclure celle-ci, et plus à l’est le vaste complexe des usines Peugeot, qui emploie 4 960 personnes (12 400 à ses débuts) et qui s’est installé en pleine Hardt sur 300 ha, près du carrefour d’autoroutes, de la voie ferrée et de la branche à grand gabarit du canal du Rhône au Rhin. Aussi la population communale est-elle passée de 1 800 hab. en 1936 et 1 900 en 1954 à 4 900  en 1975 et augmente encore, mais plafonne (+60 hab. depuis 1999). L’Île Napoléon est à la divergence de ce canal et de l’ancien canal d’Alsace qui menait à Strasbourg, à présent déclassé. La ville est fleurie 4 fleurs et a une clinique. L’Ill traverse la partie occidentale du territoire, le village original suivant à distance le rebord droit de son ried. Une file continue de lotissements l’accompagne vers l’est, soudant l’habitat à ceux d’Illzach au sud et à ceux de Baldersheim au nord. Toute la partie sud-est avec le départ de l’ancien canal du Rhône au Rhin est parcourue de voies rapides et d’échangeurs aux abords des espaces industriels, entre parties de la forêt et étangs de gravières.

Sausheim a reçu aussi les services de bureau Sense (320 sal.) et Veolia (320 sal.) et d’informatique Systancia (75 sal.), les transports d’automobiles Gefco (groupe Peugeot, 270 sal.) et l’entreposage Geodis (70 sal.), les transports Portmann (340 sal.), Hemmerlin (170 sal.), Mercurio (65 sal.) Mulhouse Courses (60 sal.) et Schenker (55 sal.), mais peu d’autres entreprises du secteur productif; surgelés Bofrost (100 sal.); négoce de produits alimentaires Solinest (50 sal.); fourniture de chaleur Dalkia (50 sal.), distribution d’électricité Enedis (140) et de gaz Engie (55 sal.); ascenseurs Schindler (55 sal.); interim Menway (60 sal.) et RAS 350 (55 sal.); pompes funèbres Hoffarth (65 sal.), nettoyages Samsic (410 sal.) et TPI (160 sal.), traitement d’ordures Suez-RV (60 sal.).


Staffelfelden

(4 010 Staffelfeldois, 742 ha dont 238 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, à 17 km au NO de Mulhouse. C’était l’un des centres organisateurs du Bassin Potassique, sur la Thur, composé d’un ancien village et de la grande cité ouvrière Rossallmend, près de la mine Marie-Louise, fermée en 1998; gare. On y a exploité aussi du pétrole entre 1951 et 1963, mais le gisement n’a donné au total que 55 000 t de brut. Ce n’était qu’une petite commune encore en 1911 (250 hab.), mais elle est passée à plus de 2 000 hab. en 1931; sa population a été à peu près stable après, mais a gagné 430 hab. depuis 1999. L’ancien noyau villageois est sur la rive gauche de l’Ill au passage de la D19; il a été submergé par les cités, surtout à l’est, au-delà de la voie ferrée: la cité Rosallmend est trois fois plus étendue que l’urbanisation proche du village. La mine a laissé d’énormes déblais au nord; l’autoroute A35 frôle à l’est la limite communale.


Ungersheim

(2 410 Ungersheimois, 1 351 ha) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, 17 km au nord de Mulhouse. Sa population a augmenté surtout depuis 1968 (1 100 hab.) et elle a gagné 760 hab. après 1999 (+46%). Elle est surtout connue pour l’Écomusée alsacien, ouvert en 1984, qui rassemble 70 maisons traditionnelles reconstituées ou rénovées. L’Écomusée est proche d’une ancienne mine de potasse, dont le puits Rodolphe est à l’extrême sud-ouest du territoire communal, et desservi par un tramway. Le parc d’attraction Bioscope, que se sont disputé plusieurs communes alsaciennes, a été implanté à proximité.

La commune a plusieurs établissements productifs, dont l’imprimerie-papeterie-cartonnerie Amcor ex-Rentsch (140 sal., paquets de cigarettes) et les panneaux isolants Knauf (70 sal.); manèges et attractions Opera Prince (80 sal.). Sa limite orientale suit le cours de la Vieille Thur et les constructions rejoignent celles d’Ensisheim. Le village ancien est au centre du finage et relayé vers l’est par deux cités ouvrières encadrant une zone d’entrepôts. Un autre ancien puits de potasse, dit d’Ungersheim, est au sud-ouest du village près de l’accès à la voie rapide (D430).


Wittelsheim

(10 480 Wittelsheimos, 2 363 ha dont 901 de bois) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, 15 km au NO de la ville. C’est le centre et la ville principale du bassin potassique, avec le siège de la société et le carreau Joseph-Else. La population n’atteignait que 1 500 hab. avant la guerre de 1914, puis a bondi à 2 800 en 1926, 7 100 en 1936; elle a atteint les 10 000 en 1968 et avait peu varié depuis mais a gagné 180 hab. après 1999. La commune comprend plusieurs grandes cités ouvrières, et une mine-musée; deux gares; deux collèges publics, lycée polyvalent; un bowling; un «quartier prioritaire» au nord de la ville (la Thur).

L’incendie du dernier puits de potasse a accéléré la fermeture des mines, qui a pris effet au 31 décembre 2002. La société Stocamine avait enterré dans les anciennes galeries minières, à – 600 m, une grosse quantité de déchets ultimes mais a arrêté en 2005. La commune a accueilli plusieurs ateliers, en partie au titre de la reconversion: électronique Siemens (75 sal.), télécommunications NXO (60 sal.), emballages de bois Batembal (60 sal.); boulangerie-traiteur Pouillon (240 sal.); maintenance informatique EIS (140 sal.). Dans d’autres domaines, travaux publics Ferrari (85 sal.), produits d’imprimerie et publicité Elpev (60 sal.); magasin Super-U (50 sal.).

Le village originel se voit encore au centre du finage, étiré sur la D2 au croisement de la D19, un peu au sud du cours de la Thur. Il a pour voisines au sud les cités ouvrières Langenzug, Grassegert et Amélie I. Celle-ci est proche du puits Amélie et d’énormes déblais miniers, assortis d’installations ferroviaires et de bâtiments industriels. La partie méridionale de la commune est boisée. Le puits Amélie II et la cité Amélie II sont juste au sud-est de la ville, proches du puits Max et d’un triage ferroviaire qui sont dans le ban de Richwiller.

Au sud-ouest sont les cités Joseph Else et Graffenwald, les puits Joseph Else, un grand étang de gravière et un échangeur de la voie rapide N66 qui suit la limite sud de la commune. Au nord-est du finage sont la gare et la cité de la Gare; la voie ferrée nord-sud laisse à l’est une fraction de finage boisée, qui contient au nord la frange méridionale de la grande cité-jardin de Rossalmend, dont la plus grande partie est à Staffelfelden. Au nord-ouest, le territoire communal déborde le cours de la Thur, autour du moulin de Wittelsheim. Une voie romaine traverse le nord-ouest du finage.


Wittenheim

(14 650 Wittenheimois, 1 901 ha dont 666 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération en banlieue nord de Mulhouse, incluant de nombreuses cités ouvrières près de la forêt de Nonnenbruch, et le site de l’ancien couvent cistercien de Schœnensteinbach. La ville a deux collèges publics, un lycée professionnel privé Don Bosco, des magasins et plusieurs entreprises. Sa population était de 2 000 hab. en 1905, 4 500 en 1926, plus de 7 000 en 1931; elle a atteint les 10 000 en 1967 et a crû ensuite, mais a perdu 510 hab. depuis 1999.

Dans la production se remarquent les engrais chimiques KS Kali (75 sal.), la fabrique d’équipements pour cuisines d’entreprises Frima (Rational, 105 sal.) et le négoce associé (85 sal.), les pâtes alimentaires Valfleuri (95 sal.). Wittenheim a reçu un hypermarché Cora (390 sal.) et des entrepôts du groupe Logistique France (130 sal.), un supermarché U (75 sal.) et de nombreux magasins comme Decathlon (100 sal.), Boulanger (50 sal.); négoces de matériel électrique Brukle (Electis, 65 sal.), de fournitures Rational (85 sal.); constructions Pontiggia (70 sal.), installations électriques Eiffage (50 sal.) et ERT (65 sal.); nettoyage LNA (STN, 75 sal.), récupération de déchets EBS Relais Est (90 sal.).

L’ancien noyau villageois, sur la D20, ne se distingue plus guère. Il est toutefois au centre d’un premier agrégat de cités et lotissements, dont la cité Kullmann au sud-est. Au sud-ouest, l’ancien puits Fernand a donné un mont de déblais et la cité Fernand. Juste au nord de celle-ci a été aménagée une zone d’activités autour d’un centre commercial; un peu plus au nord sont la cité Jeune Bois puis une nouvelle zone d’activités, enfin le hameau de Schœnensteinbach. La partie nord-est du finage est occupée par les installations des puits de potasse Eugène et Théodore, et par la vaste cité Sainte-Barbe, que traverse la D20. La voie rapide D430 longe à l’ouest toute cette partie urbanisée du finage, et offre deux accès. Au-delà vers l’ouest, le territoire communal s’étend dans la forêt de Nonnenbruch jusqu’au triage ferroviaire de Richwiller; au sud, le long de la limite de Richwiller et de Mulhouse-Kaligone, il est encore encombré de déblais miniers.

Le nouveau canton de Wittenheim a 9 communes, 42 800 hab.


Zillisheim

(2 620 Zillisheimois, 822 ha dont 350 de forêts) est une commune du Haut-Rhin dans l’agglomération Mulhouse Alsace Agglomération, 7 km au sud de la ville dans la vallée de l’Ill. Le chemin de fer vers Belfort et le canal du Rhône au Rhin y passent; lycée privé et collège épiscopal dans un ancien très grand bâtiment de l’évêché. Hors de ce site, tout l’habitat se tient au sud du canal, ainsi que la plus grande partie du ban communal, boisé sur les hauteurs. Dans un vallon a été restauré le site d’un canon géant installé par les Allemands en 1916 pour tirer sur Belfort, d’ailleurs sans succès. La ville a gagné 230 hab. depuis 1999. Elle forme une agglomération avec sa voisine Flaxlanden, et Hochstatt est de l’autre côté de l’Ill.