Communauté de communes des Portes de Meuse' communauté de communes de la Meuse, associant 51 communes et 16 900 hab. sur 75 560 ha. Le siège est à Montiers-sur-Saulx; seule Ancerville, à l’ouest, dépasse 2 000 hab. Le territoire occupe en longueur le sud du département de la Meuse. Montiers-sur-Saulx (380 Monastériens, 4 555 ha dont 2 225 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 35 km au SE de Bar-le-Duc. La commune a un collège public; elle inclut une forêt domaniale à son nom, où travaille Carbo-France (charbon de bois, 35 sal.). Sa population a connu un maximum de 1 410 hab. en 1856 et n’a cessé de se dépeupler depuis. À l’Est Biencourt-sur-Orge (160 Biencourtois, 1 238 ha dont 211 de bois), 11 km NE de Montiers, maintient la fromagerie Renard-Gillard (120 sal.), créée en 1886 et restée familiale et indépendante, spécialiste… du brie de meaux. Ribeaucourt (70 Ribeaucourtois, 1 254 ha), 8 km ENE de Montiers-sur-Saulx, est dans la vallée de l’Orge en amont de Biencourt. La mention sur-Orge est de 1919. Bure (90 hab., 1 839 ha dont 193 de bois), à 8 km ESE de Montiers-sur-Saulx, est à la source de l’Orge. Elle accueille le laboratoire souterrain de l’ANDRA (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, 160 sal.), chargé après de nombreuses recherches, et quantité d’essais et mesures, de stocker en profondeur des matériaux radioactifs, le seul à avoir été officiellement choisi sans soulever au début d’oppositions acharnées; la contestation est venue ensuite et se poursuit sporadiquement. Le site, sur le tracé de la D960, s’étend sur 17 ha au sud du village, à cheval sur la limite de la Haute-Marne; le stockage se fait dans l’argile à une profondeur de 420 à 550 m. La commune a eu 350 hab. de 1850 à 1885 et s’est constamment dépeuplée depuis. Mandres-en-Barrois (120 hab., 1 771 ha dont 409 de bois), 10 km ESE de Montiers-sur-Saulx, est 2 km à l’est de Bure sur la D960, à la source de l’Ormançon, affluent de l’Ornain, et également limitrophe de la Haute-Marne. La mention en-Barrois est de 1919. Horville-en-Ornois (60 hab., 762 ha) est à 18 km à l’est de Montiers-sur-Saulx, dans un vallon affluent de l’Ognon, 4 km au SO de Gondrecourt. La mention en-Ornois est de 1924. Chassey-Beaupré (85 hab., 1 411 ha dont 731 de bois), 16 km ESE de Montiers-sur-Saulx, s’orne du château de Beaupré (18e et 19e s.), au bord d’étangs dans un vallon affluent de l’Ognon; son nom a été ajouté à celui de Chassey en 1919. La commune, limitrophe de la Haute-Marne, a perdu plus de 50 hab. depuis 1999. Dainville-Bertheléville (130 Dainvillois, 4 030 ha dont 2 826 de bois), 23 km ESE de Montiers-sur-Saulx sur la Maldite, branche supérieure de l’Ornain, occupe une clairière au milieu des bois de Dainville. La commune résulte d’une fusion déjà ancienne (1876), Bertheléville étant un hameau 3 km au nord de Dainville dans la même vallée; forêt de Vau à l’est. Le finage est limitrophe de la Haute-Marne et des Vosges. Vaudeville-le-Haut (54 hab., 971 ha dont 432 de bois), 32 km ESE de Montiers-sur-Saulx sur le plateau, accueille le parc éolien de la Haute-Borne (4 mâts Repower, 8 MW, à Engie) à l’ouest du village. La commune est limitrophe du département des Vosges. La mention le-Haut est de 1919. Les Roises (30 hab., 392 ha dont 189 de bois), 36 km ESE de Montiers-sur-Saulx, a son village au bord d’un vallon affluent de la Meuse. Au sud-ouest, le finage comprend une queue de plus de 3 km de long, d’à peine 20 m de large le long du vallon, terminée par un appendice un peu plus large (200 à 300 m) au lieu-dit Gouémont, qui pénètre dans le département des Vosges. Vouthon-Haut (86 Vouthonnais, 1 323 ha dont 733 de bois), 35 km ESE de Montiers-sur-Saulx, est sur la D966 à 377 m, au SO a été établi le parc éolien de la Monjoie (5 turbines Senvion, 10 MW, Engie). La grande forêt domaniale du Vau occupe la partie occidentale du finage. La commune est limitrophe du département des Vosges. Vouthon-Bas (48 hab., 722 ha dont 281 de bois), 34 km ESE de Montiers-sur-Saulx, est juste au NO de Vouthon-Haut dans le vallon de Fragne. Amanty (39 hab., 1 117 ha dont 334 de bois), 30 km à l’est de Montiers-sur-Saulx, est à la tête d’un vallon qui va vers la Meuse au NE; au sud du finage s’est établi un parc éolien de six turbines Senvion (12 MW, aussi à Engie), dit de l’Épine, qui longe la D966. Gondrecourt-le-Château (1 100 Gondrefiguriens, 5 133 ha dont 2 572 de bois), 22 km à l’est de Montiers-sur-Saulx, est un ancien chef-lieu de canton, 35 km au SSO de Commercy sur la rive droite de l’Ornain, face à l’entonnoir de percée par lequel la rivière pénètre dans le plateau des Bars. Il ne reste du château seigneurial qu’une tour ronde du 15e s., qui abrite un Musée lorrain du cheval. La mention le-Château est apparue en 1924. Le village bénéficie d’un embranchement ferroviaire de fret et d’un collège public; transports TME (65 sal.), coopérative d’approvisionnements agricoles de l’Union champenoise (30 sal.), plâtrerie Iso (25 sal.). La commune englobe au sud-est une bonne part de la forêt domaniale du Vau, et dispose au sud-ouest d’une enclave de 1 380 ha autour des anciens villages de Tourailles-sous-Bois (30 hab.) au NE et Luméville-en-Ormois (100 hab. alors, 50 en 2021) au SO, qui lui ont été rattachés par fusion en 1973. Gondrecourt avait 2 000 hab. en 1891, 1 050 en 1962; sa population a perdu 300 hab. depuis 1999. Abainville (310 Abainvillois, 1 367 ha dont 416 de bois), 24 km ENE de Montiers-sur-Saulx, est juste au nord de Gondrecourt sur la rive droite de l’Ornain, desservie par la D906. Badonvilliers-Gérauvilliers (140 hab., 2 103 ha dont 467 de bois), 30 km ENE de Montiers-sur-Saulx, au NE de Gondrecourt, est le fruit d’une fusion de 1972; Gérauvilliers, à l’ouest, a 60 hab. Mauvages (260 Malvagiens, 2 111 ha dont 811 de bois), 27 km ENE de Montiers-sur-Saulx, est un petit village à 12 km NNE de Gondrecourt. Le canal de la Marne au Rhin longe le village, à la sortie d’un tunnel de 4 877 m. Delouze-Rosières (120 hab., 1 508 ha dont 311 de bois), 23 km NE de Montiers-sur-Saulx, résulte d’une fusion de 1972. Delouse est sur la D960, Rosières-en-Blois (35 hab.) est sur la même route 2 km à l’ENE. Au NE, la commune accueille un parc de neuf éoliennes Senvion (24,6 MW) géré par EDF. Demange-Baudignécourt (550 hab., 3 114 ha dont 841 de bois) est une commune nouvelle apparue en 2019 après fusion. Demange-aux-Eaux (490 Dominacoiriens, 2 486 ha dont 590 de bois), 22 km ENE de Montiers-sur-Saulx, est sur la rive gauche de l’Ornain, avec la D966. C’est une ancienne villa Dominica (du seigneur), d’où le gentilé un peu recherché. Le canal de la Marne au Rhin, qui y a une base nautique, quitte la vallée de l’Ornain pour celle de la Méholle à l’est, en empruntant le tunnel de Mauvages, long de 4 877 m, laissant toutefois au sud un court embranchement jusqu’à Houdelaincourt. Demange a eu un nombre d’habitants très variable, entre 500 et 1 000 hab., selon les vicissitudes de l’emploi; elle a perdu 60 hab. après 1999. Juste en amont de Demange, Baudignécourt (63 hab., 628 ha dont 251 de bois), 8 km NNO du chef-lieu, conserve une fabrique de sièges (Collinet, 95 sal.). Trois éoliennes sont à la limite NE du finage, dans le prolongement du parc de Deleuze-Rosières. Six autres éoliennes Senvion (allemand P&T) sont au SO dans le finage de Baudignécourt, proches du parc d’Houdelaincourt. Houdelaincourt (300 Houdelaincourtois, 1 607 ha dont 426 de bois), 18 km ENE de Montiers-sur-Saulx, est un carrefour routier (D960, D966, D191) à 5 km NNO de Gondrecourt dans la vallée de l’Ornain; un embranchement le relie au canal de la Marne au Rhin à Demange; fontaine-lavoir protégée. Le finage s’étend sur le plateau vers l’ouest, où sont six éoliennes Vestas (12 MW) d’Engie. Bonnet (200 hab., 2 906 ha dont 1 131 de bois), 16 km à l’est de Montiers-sur-Saulx, a son village sur la D960 dans un vallon affluent de l’Ornain. Sur le plateau à l’ouest et au nord sont douze des 18 éoliennes du parc des Trois Sources, ouvert en 2007 avec 18 turbines Vestas (36 MW), exploité par EDF. Saint-Joire (240 Saint-Georgiens, 1 932 ha dont 683 de bois), 18 km NE de Montiers-sur-Saulx, est dans la vallée de l’Ornain 4 km à l’aval de Demange, avec un village-rue dans un méandre; elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. Tréveray (5 700 Trévalgiens, 1 718 ha dont 646 de bois), 20 km NE de Montiers-sur-Saulx, dans la vallée de l’Ornain où passent route, voie ferrée et canal de la Marne au Rhin, conserve une fonderie de 35 salariés qui porte le nom de la commune. Celle-ci a perdu 180 hab.(un quart) depuis 1999. En amont au sud, le hameau de Laneuville est sur la D966, au confluent de l’Ornain et de l’Ormançon, à la limite de Saint-Joire. À l’Ouest Hévilliers (150 hab., 1 060 ha dont 336 de bois) est à 10 km NNE de Montiers-sur-Saulx. Villers-le-Sec (130 hab., 699 ha dont 148 de bois), 14 km NNE de Montiers-sur-Saulx, est en clairière. Couvertpuis (90 hab., 887 ha), 7 km NNE de Montiers, est dans la vallée de l’Orge, dont les eaux ne peuvent rejoindre la Saulx, du moins à l’air libre. Morley (210 hab., 2 475 ha dont 1 556 de bois), 6 km NNO de Montiers-sur-Saulx, a son village sur la rive gauche de la Saulx. Le finage s’étend vers le SO, où il contient la forêt de Morley. Dammarie-sur-Saulx (420 Dammariotes, 1 134 ha dont 468 de bois), 8 km NNO de Montiers, conserve la fonderie Salin (SNFAS, 45 sal.), marquant le passage des régions du meuble, au sud-est, à celle de la métallurgie, au nord-ouest. La mention sur-Saulx est de 1890. Fouchères-aux-Bois (140 hab., 557 ha) est à 12 km NNO de Montiers-sur-Saulx, bordée à l’est par la forêt domaniale de Ligny. La mention aux-Bois est de 1919; mais la commune n’a que 123 ha de bois. Le Bouchon-sur-Saulx (240 hab., 542 ha) est à 11 km NNO de Montiers-sur-Saulx. La mention sur-Saulx est de 1919. Ménil-sur-Saulx (260 hab., 1 203 ha dont 368 de bois) est 13 km NNO de Montiers-sur-Saulx, également dans la vallée de la Saulx. La mention sur-Saulx existait en 1801. Nant-le-Petit (77 hab., 902 ha dont 300 de bois) est à 20 km NNO de Montiers-sur-Saulx dans un vallon affluent de droite de la Saulx; la voie rapide N4 frôle le petit village. Maulan (120 hab., 422 ha), est à 19 km NNO de Montiers-sur-Saulx et son finage forme une avancée dans le territoire d’agglomération de Bar-le-Duc. Stainville (410 hab., 2 087 ha dont 559 de bois), 18 km NNO de Montiers-sur-Saulx, est sur la rive gauche de la Saulx dans un ancien méandre entièrement recoupé, qui laisse un fossé circulaire entourant complètement la butte du mont Dardel; le château de Choiseul, du 16e, à tours rondes, est transformé en hostellerie. La D604 (ex-N4) contourne le village par le sud. L’ancienne abbaye de prémontrés à Jovilliers au sud de la commune à 4 km, apparue au 12e s. et plusieurs fois reconstruite jusqu’au 18e s., est devenue une exploitation agricole et le siège d’une association culturelle. La commune a eu plus de 1 200 hab. autour de 1850. Montplonne (160 Montplonnois, 2 068 ha dont 886 de bois), 22 km NNO de Montiers-sur-Saulx, est un peu à l’écart au nord de la Saulx dans un vallon affluent parmi les bois. La commune abrite un institut de rééducation, et conserve deux menhirs, le Champ de l’Écuyer à l’est, le Corrois à l’ouest. Elle avait fusionné avec Bazincourt de 1972 à 1983. Lavincourt (72 hab., 470 ha), 21 km NO de Montiers-sur-Saulx, est dans la vallée de la Saulx. Aulnois-en-Perthois (520 Accalés, 1 075 ha dont 333 de bois), 21 km NO de Montiers-sur-Saulx, est 4 km à l’ouest de Stainville sur le plateau, avec un échangeur de la N4 qui passe juste au nord du village. Le finage est en clairière. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Bazincourt-sur-Saulx (150 hab., 1 034 ha dont 385 de bois), 23 km NO de Montiers-sur-Saulx et à 11 km ENE d’Ancerville, a une église du 12e s. remaniée au 15e et une maison du 16e s. dite le Château. La commune se nommait Bazincourt avant 1919, puis était devenue Bazincourt-Montplonne en fusionnant avec sa voisine du NE Montplonne en 1972, mais la fusion a été annulée en 1983. Rupt-aux-Nonains (380 hab., 2 040 ha dont 1 000 de bois), 26 km NO de Montiers-sur-Saulx, est dans la vallée de la Saulx en amont d’Haironville; pont ancien. Son finage s’étend sur le plateau vers le SO, où sont le hameau de la Houpette et un échangeur de la N4, et la demi-aire de repos du Barrois dans le sens vers Paris. Le nom du village est très ancien: il fut signalé sous la forme monasterium Rivi ad Nonas en 1136, Rus les Dames en 1371, en raison de la présence d’un couvent de bénédictines (disparu). Haironville (600 Haironvillois, 979 ha dont 376 de bois), 29 km NO de Montiers-sur-Saulx et 9 km au NE d’Ancerville, sur le versant droit de la Saulx, avec un lotissement annexe au sud, se signale par le château de la Varenne avec parc (16e, 18e et 19e s.) et un pont du 17e s. Elle abrite à l’est dans la vallée de la Saulx l’une des plus grosses usines du Barrois, l’aciérie du groupe Arcelor, qui emploie 250 personnes (profilage à froid) mais en avait 620 en 2005. Saudrupt (200 hab., 778 ha dont 382 de bois), 32 km NO de Montiers-sur-Saulx, 13 km au SO de Bar-le-Duc, a son village au-dessus du versant gauche de la Saulx à la traversée de la D635. Le nom a pour sens «ruisseau de la Saulx». Brillon-en-Barrois (710 Brillonais, 1 135 ha dont 357 de bois), 30 km NO de Montiers-sur-Saulx, 11 km SO de Bar-le-Duc, a un gros village du plateau sur la D635 et a gagné 90 hab. depuis 1999. La mention en-Barrois est de 1919. Ville-sur-Saulx (270 hab., 407 ha dont 150 de bois), 34 km NO de Montiers-sur-Saulx, se tient sur un éperon de méandre de la Saulx, rive droite, juste en amont de Lisle-en-Rigaut. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. Le nom était le meme en 1801. Lisle-en-Rigault (440 hab., 1 054 ha dont 575 de bois), 36 km NO de Montiers-sur-Saulx, 16 km au SO de Bar-le-Duc, se tient sur la rive gauche de la Saulx mais y ajoute un faubourg d’outrepont et, juste au nord, le quartier annexe de la Côte d’Argie. Lisle et sa voisine Ville-sur-Saulx ont longtemps vécu au rythme d’une papeterie disparue mais qui remontait au 14e s., se partagent un château renaissance des 16e et 18e s. avec parc. Lisle y ajoute un beau château du 18e siècle et, tout en aval dans un méandre de la Saulx, le château de Jean d’Heurs ou Jandheures, dont la façade est en arc; il est entouré par un parc paysager, refait au 19e s. pour le maréchal Oudinot à partir des restes d’une abbaye de prémontrés reconstruite au 18e s. en pierre de Savonnières. Jandheures a été intégrée à Lisle dès les années 1790. Lisle a 100 hab. de moins qu’en 1999. Le finage atteint au SO la limite de la Marne et la forêt de Trois-Fontaines. Baudonvilliers (380 hab., 307 ha), 32 km NO de Montiers-sur-Saulx, 8 km NE de Saint-Dizier, est en quasi-clairière sur le plateau vallonné, traversé au sud par la D635 qui longe le lotissement de Guarguecy. Le finage est limitrophe à la fois de la Marne et de la Haute-Marne. Sommelonne (460 hab., 1 022 ha dont 440 de bois), 30 km NO de Montiers-sur-Saulx, 5 km au nord d’Ancerville, en clairière sur le plateau, est limitrophe de la Haute-Marne et dans la petite vallée de l’Ornel, qui atteint la Marne à Saint-Dizier. Cousances-les-Forges (1 710 Cousancois, 1 813 ha dont 440 de bois), 22 km NO de Montiers-sur-Saulx, 12 km ESE de Saint-Dizier et 8 km au SE d’Ancerville, limitrophe de la Haute-Marne, occupe un petit fossé tectonique légèrement enfoncé dans le plateau des Bars et bordé à l’ouest par un long talus rectiligne. Son nom fut Cousances, puis Cousances-aux-Forges en 1847, Cousances-les-Forges en 1965 après l’absorption de Cousancelles, 1 km au nord, dont le village avait 320 hab. Sa population est passée par un premier maximum à 1 900 hab. en 1911, un minimum à 1 320 hab. de 1936 à 1962, un second maximum à 1 890 hab. en 1982, en partie au rythme de l’emploi; elle est restée stable depuis 1990. Son passé industriel, que rappelle son nom, semble bien lointain: la seule entreprise notable est celle des transports Thenot (30 sal.). La commune s’orne du château de l’Isle (16e s., style renaissance, classé). La N4 limite le finage au nord. Savonnières-en-Perthois (420 hab., 1 007 ha dont 358 de bois), 17 km NO de Montiers-sur-Saulx et 4 km à l’est de Cousances, limitrophe de la Haute-Marne. Elle fut célèbre pour la qualité de ses pierres de taille (calcaire oolithique du Portlandien), son finage et ses environs sont constellés d’anciennes carrières; château du 18e s. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999. Brauvilliers (180 hab., 926 ha dont 200 de bois) est à 17 km OSO de Montiers-sur-Saulx, 4 km SSE de Savonnières avec qui elle partage des carrières de pierre. Le finage est limitrophe de la Haute-Marne. Juvigny-en-Perthois (140 hab., 636 ha dont 285 de bois), 15 km NO de Montiers-sur-Saulx, est à 2 km ESE de Savonnières dans une clairière du plateau. (2 780 Ancervillois, 2 158 ha dont 744 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Meuse dans l’arrondissement de Bar-le-Duc, 25 km au SO de la préfecture et dans la communauté de communes des Portes de Meuse. La ville est sur la N4, à l’extrémité occidentale du département, et fait partie physiquement de l’agglomération de Saint-Dizier, qui est à peine à 7 km à l’ouest. La commune inclut une fraction de la vallée de la Marne, où passe la voie ferrée vers Chaumont et Dijon et où a été aménagée une zone d’activités. Elle a une base industrielle ancienne, fondée sur la métallurgie: la SMCM (Meusienne de constructions mécaniques), du groupe Aperam issu d’Arcelor-Mittal, fabrique des tubes en inox (120 sal.); menuiserie métallique Cermast (45 sal.), mécanique AB Meca (20 sal.), maçonnerie SIMCO (40 sal.). La ville a un collège public et une église classée, en partie du 13e s. Le nord du finage est boisé, contenant notamment la forêt domaniale de Valtièremont-Jovilliers. Ancerville a eu plus de 2 000 hab. de 1800 à 1890; abaissée à 1 740 hab. en 1936, sa population est remontée après la guerre; elle est stable depuis 1999. Le nouveau canton d’Ancerville a 25 communes et 13 050 hab. |