Communauté de communes des Monts du Lyonnais' communauté de commune du département du Rhône, associant 32 communes (dont 7 dans la Loire) et 35 100 hab. sur 39 690 ha. Le siège est à Pomeys. Saint-Martin-en-Haut et Saint-Symphorien-sur-Coise dépassent 2 000 hab. Les Monts du Lyonnais sont un ensemble de reliefs de hauteur modérée, à l’ouest de Lyon. Ils sont situés entre le sillon du Jarez et les monts du Beaujolais, la limite suivant approximativement les cours de la Turdine et de la Brévenne. Ils font partie du Massif Central et sont fortement faillés par des cassures de direction générale SO-NE. Ils culminent au signal de Saint-André à 934 m. La partie septentrionale, entre Tarare et la Brévenne, est un gros noyau granitique, bordé au sud par le sillon houiller de la Brévenne en amont de Sainte-Foy-l’Argentière. La partie méridionale est plus rubanée, en gneiss, migmatites et leptynites. L’élevage laitier est prépondérant et plus de la moitié de la surface est en herbe; la culture des petits fruits se développe (44 ha de fraises, 47 de framboises). Un train touristique fonctionne dans la vallée de la Brévenne, entre Sainte-Foy-l’Argentière et Sain-Bel. Pomeys (1 160 hab., 1 310 ha), limitrophe du département de la Loire, est à 5 km à l’est de Chazelles-sur-Lyon à 682 m; château de Saconay et hameau de Chavannes à l’est, site de l’Étable aux Mille Feuilles (plantes aromatiques et médicinales) au SO près d’un étang. La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999 (+29%). Coise (610 Coisataires, 903 ha), limitrophe du département de la Loire, est juste au sud de Saint-Symphorien-sur-Coise à 650 m, entre la Coise au nord et son affluent le Couzon au sud-ouest. Larajasse (1 880 Jarsaires, 3 361 ha dont 402 de bois), limitrophe du département de la Loire, 4 km SE de Saint-Symphorien-sur-Coise à 700 m, a un finage étendu et d’habitat très dispersé, qui englobe les sources de la Coise. Le village est flanqué du gros château de Varax à quatre tours, mais du 18e s.; des pistes de ski de fond sont aménagées autour du hameau de l’Aubépin, au SE du village. Larajasse a gagné 380 hab. depuis 1999 (un quart); mais elle en eut 2 400 en 1886. Sainte-Catherine (1 020 Sainte-Catherinois, 1 376 ha), limitrophe du département de la Loire, est à 12 km au SE de Saint-Symphorien-sur-Coise à 698 m au bord de la Platte; camping au sud à 810 m au Châtelard; +150 hab. après 1999. La Chapelle-sur-Coise (590 Chapelaires, 658 ha) est à 5 km NE de Saint-Symphorien-sur-Coise à 770 m et nullement «sur Coise» mais seulement dans son bassin; +190 hab. après 1999 (+48%). Duerne (860 Duernois, 1 141 ha dont 234 de bois), 10 km au NE de Saint-Symphorien-sur-Coise, est un ancien relais de poste à un carrefour de la route de Lyon (D489) à 790 m; elle a 190 hab. de plus qu’en 1999. Tout au nord du finage se voient des restes d’aqueduc de la Brévenne, dits Thue des Sarrasins, au SE du village à la limite de Saint-Martin-Haut, la Roche Sanson est un rocher branlant. Aveize (1 140 Aveizois, 1 664 ha dont 355 de bois), 6 km au nord de Saint-Symphorien-sur-Coise à 760 m, abrite un centre médical et de rééducation au hameau de l’Argentière, au NO (380 sal.) du Syndicat intercommunal des Monts du Lyonnais (Simoly) et a gagné 190 hab. après 1999 (+20%); mais elle avait frôlé les 1 500 hab. en 1866; sa population augmente depuis le minimum de 1975 (800 hab.). Grézieu-le-Marché (840 Grézollaire, 1 149 ha), limitrophe du département de la Loire, est à 4 km NE de Chazelles-sur-Lyon, 7 km NO de Saint-Symphorien-sur-Coise à 672 m; sa population a augmenté de 70 hab. depuis 1999. Nommée jadis Grézieu-Souvigny, elle est devenue «le Marché» en 1790; barrage de la Gimond avec étang au NE; la Gimond, affluent de la Coise, borne le finage au sud. Meys (860 Meysards, 1 465 ha), limitrophe du département de la Loire, 7 km au nord de Chazelles-sur-Lyon dans la petite plaine de l’Argentière bornée au sud par le cours de la Brévenne, abrite un centre d’aide par le travail du Syndicat intercommunal des Monts du Lyonnais. Elle a 210 hab. de plus qu’en 1999 (+32%). Haute-Rivoire (1 460 Taravouériens, 2 029 ha), limitrophe du département de la Loire, a un village des collines à 600 m, 19 km NNO de Saint-Symphorien-sur-Coise, contourné au nord par la D489. Il est doté d’un écomusée et d’un parc de loisirs Médiéval Salva Terra; pain et pâtisserie Biomatis (55 sal.); Prismaflex (160 sal.) imprime tissus et plastiques publicitaires; la commune a gagné 270 hab. depuis 1999 (+23%); elle avait eu 1 800 hab. en 1851. Les Halles (510 Hallois, 309 ha) 17 km NNO de Saint-Symphorien-sur-Coise, est sur la D489 à 620 m; camping; château, étang et bois au sud; +170 hab. depuis 1999 (+50%). Souzy (820 Maniens, 509 ha) a son village à 510 m sur le versant gauche de la vallée de la Brévenne au passage de la D489. La petite plaine de l’Argentière s’étend au sud, limitée par le cours de la Brévenne et parcourue par la D389, avec la petite zone d’activités de Bellevue. La commune a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). Sainte-Foy-l’Argentière (1 310 Fidésiens, 154 ha) 13 km au nord de Saint-Symphorien-sur-Coise, à 425 m, est au contact de la vallée étroite et encaissée de la Brévenne, en aval, et de la petite plaine de l’Argentière correspondant à un fossé houiller, en amont, où du charbon fut extrait au 19e s.; briqueterie du groupe Imerys (Edilians, 160 sal.), entreprise de câblage CMS (65 sal.), forages et soutènements SGC (160 sal.). Sainte-Foy abrite un château du 15e s. et le terminus du train touristique de la Brévenne, qui va jusqu’à L’Arbresle; le village a un collège public. Sa population a peu varié de 1876 à 1999, tout en culminant à 1 300 hab. en 1931; elle a gagné 120 hab. après 1999. Saint-Genis-l’Argentière (1 020 Saint-Genois, 1 065 ha dont 209 de bois) est juste à l’est de Sainte-Foy, à 520 m. Elle entoure à moitié le très petit finage de Sainte-Foy; +140 hab. après 1999. Montromant (450 Montromanais, 1 099 ha), 17 km NNE de Saint-Symphorien-sur-Coise, est un petit village des collines à 550 m; +70 hab. après 1999. Brussieu (1 480 Brussieurois, 674 ha) a son village à 20 km NE de Saint-Symphorien-sur-Coise au-dessus de la Brévenne, sur son versant gauche à 420 m. Des mines de plomb et d’argent ont été exploitées à Pampailly du 15e au 18e s., et redécouvertes comme site archéologique; centre d’apprentissage, maison de Pays avec expositions au hameau de la Giraudière sur la D389 qui longe la Brévenne; traces de voie romaine sur les collines. La population de Brussieu augmente depuis le minimum de 1975 (440 hab.) et a gagné 640 hab. après 1999 (+74%). Saint-Laurent-de-Chamousset (1 910 Saint-Laurentais, 1 725 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 44 km à l’ouest de Lyon, à 17 km au nord de Saint-Symphorien-sur-Coise sur le plateau au nord de la Brévenne à 625 m. Elle a des maisons anciennes; au nord, le gros château de Chamousset conserve de nombreuses tours et un donjon carré, du 14e s.; il a été restauré au 19e s. Le bourg a un collège privé et un petit hôpital (10 lits médicaux, 214 en tout), une maison familiale rurale, un marché aux veaux. Cair fabrique du matériel médical (perfusions) avec 50 salariés, la société coopérative France Partenaires (40 sal.) assure des sous-traitances (fixations de ski, matériel médical, etc.). La commune a gagné 90 hab. après 1999. Brullioles (830 Brulliolois, 1 225 ha) est à 24 km NNE de Saint-Symphorien-sur-Coise à 570 m; +250 hab. après 1999 (+43%). Montrottier (1 440Montrottois, 2 310 ha dont 376 de bois) est un village de crête, à 670 m, près de hauteurs boisées montant à 852 et 862 m dans le petit massif du mont Pélerat et de l’Arjoux, qui marque le partage des eaux entre Turdine et Brévenne; fabrique d’appareils électriques Eaton (onduleurs et convertisseurs Martek Power, 200 sal.). Montrottier a eu 2 000 hab. en 1851, 950 autour de 1970; sa population a augmenté ensuite, mais n’a gagné que 30 hab. depuis 1999. Villechenève (900 Milotiens, 1 415 ha), limitrophe du département de la Loire, est la commune la plus septentrionale de la communauté des Monts du Lyonnais, à 15 km SSO de Tarare à 729 m; la route vers Tarare emprunte le col de Signy, sous des reliefs dépassant de peu 900 m; fabrique de compléments alimentaires des Trois Chênes (140 sal.). Villechenève a eu 1 500 hab. en 1866, un minimum de 540 en 1962; elle a gagné 280 hab. depuis 1999 (+45%). Longessaigne (610 Bédouins, 1 192 ha) est à 26 km NNO de Saint-Symphorien-sur-Coise à 718 m; +90 hab. depuis 1999. Chambost-Longessaigne (850 Chambostiens, 1 544 ha), limitrophe du département de la Loire, est à 27 km NNO de Saint-Symphorien-sur-Coise, 5 km SE de Panissières, à 580 m; +120 hab. depuis 1999. Saint-Clément-les-Places (670 Saint-Clémentais, 1 242 ha), limitrophe du département de la Loire, est à 22 km NNO de Saint-Symphorien-sur-Coise à 650 m. Dans le département la Loire, la CC des Monts du Lyonnais englobe deux groupes distincts de communes: au sud Chevrières (1 180 Chevrotins, 1 454 ha), Grammond (900 Grammoniots, 813 ha), Châtelus (140 Châteludaires, 253 ha), Saint-Denis-sur-Coise (680 Saint-Dounières, 1 079 ha); au nord Virigneux (650 Virignères, 1 184 ha), Maringes (690 Maringeons, 917 ha), Viricelles (460 Viriciauds, 200 ha). (4 040 Saint-Martinois, 3 864 ha dont 580 de bois) est une commune du département du Rhône dans la CC des Monts du Lyonnais, 12 km à l’est de Saint-Symphorien-sur-Coise à 720 m, sur la route de Lyon, qui est à 32 km. La commune monte jusqu’aux abords du signal de Saint-André (934 m). Elle est la plus étendue du département (hors Lyon), et sa seule «station verte de vacances», avec le seul «village de vacances» et une ferme de découverte; Jardins d’avenir (réseau Cocagne); collèges public et privé, centre d’apprentissage de la Maison familiale des métiers, maison familiale rurale, centre de convalescence; transports Ville (230 sal.). La commune avait déjà 2 500 hab. au début du 19e s. et le nombre de ses habitants a peu changé jusqu’en 1962; il augmente surtout depuis 1975 et s’est accru de 520 hab. après 1999. (3 800 Pelauds, 407 ha), limitrophe de la Loire, est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans la CC des Monts du Lyonnais, 38 km OSO de Lyon à la limite SO du département. La bourgade s’étage sur une butte ronde dominant la Coise et protégée par une puissante église-forteresse; elle offre maisons anciennes, porte de ville, un quartier d’allure médiévale autour de la place du Marché. Le château de Pluvy, refait au 19e s., abrite le Centre culturel des Monts du Lyonnais. L’étang et la base de loisirs d’Hurongues sont sur un petit affluent de droite de la Coise. La commune est dotée d’un collège privé et d’un lycée professionnel agricole privé, d’une maison familiale rurale, d’un hôpital local-maison de retraite de 160 lits. La population communale a lentement augmenté au 19e s. (1 900 hab. en 1836) et jusqu’en 1975 (3 300 hab.) puis a eu tendance à diminuer. Elle a néanmoins repris 650 hab. depuis 1999 (+21%). La ville a eu des tanneries, ce qui explique le nom des habitants qui vient des peaux, et s’est fait une réputation dans les salaisons (saucissons). Elle est un fief de la firme de charcuterie Cochonou (Aoste, 150 sal.), jadis Olida, un temps acquise puis revendue par Sara Lee et qui fait partie du groupe d’Aoste (Smithfield, états-unien); France Salaisons (Colombo, 150 sal.) confortent la spécialité charcutière; centre d’appels 4CS Call (55 sal.). |