Communauté de communes de Sézanne-Sud Ouest Marnais' communauté de communes de la Marne, associant 62 communes et 21 700 hab. sur 76 200 ha. Le siège est à Anglure; Sézanne est la seule commune à dépasser 2 000 hab. Anglure (870 Angluriots, 805 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Marne dans l’arrondissement d’Épernay, 18 km au SSE de Sézanne sur la D373. Le village, dont le nom évoque des prés humides de rive, est sur la rive droite de l’Aube; il a été siège d’une baronnie, et a eu un port; il lui reste donjon, traces de fossés, église du 16e s. C’est aujourd’hui un petit centre de services, doté d’un collège public et d’un camping, avec quelques petites entreprises: silos (groupe Soufflet), coopérative agricole et séchage de luzerne, métallerie Ceres (55 sal.). La population communale n’augmente que lentement depuis 1950; elle est restée stable après 1999. Granges-sur-Aube (190 Grangiots, 806 ha), 3 km à l’est d’Anglure, a son village sur la rive droite de l’Aube qui, ici, fixe la limite départementale Marne-Aube; parc éolien des Bouchats, partagé avec Marsangis. Une petite partie de la commune au SO est sur la rive gauche. La population a baissé de 50 hab. depuis 1999. Vouarces (60 Vouarciots, 596 ha), 6 km à l’est d’Anglure, a son petit village-rue sur la rive droite de la Superbe juste avant son confluent avec l’Aube. La limite départementale fixe celle du finage à l’est et au sud. Courcemain (100 Courcemiaux, 996 ha), 10 km NE d’Anglure, est limitrophe de l’Aube à l’est et au sud; le village est sur le bord gauche (oriental) de la vallée de la Superbe. Saint-Saturnin (55 hab., 796 ha), 8 km NE d’Anglure, a un village-rue sur la rive droite de la Superbe. Le finage touche à la limite de l’Aube à son angle SE. Marsangis (48 hab., 674 ha), 3 km NNE d’Anglure, associe quelques fermes au SO de son finage, au passage de la D5. La Chapelle-Lasson (90 hab., 1 504 ha), 6 km NNE d’Anglure, associe au petit village de La Chapelle sur la D5 le hameau de Lasson, juste à l’ouest de l’autre côté d’un ruisseau; fermes de Varsovie au NO, des Marais tout au SE. Villeneuve-Saint-Vistre-et-Villevotte (130 hab., 951 ha), 7 km NNO d’Anglure, a pour centre le petit village de Villeneuve-Saint-Vistre, que frôle à l’est la D373; il est flanqué à l’ouest du hameau de Villevotte, depuis une fusion de 1844. Un petit ruisseau (ru de Choisel), continué par le canal de Choisel vers le SE, les sépare; deux mamelons à l’ouest, dont l’un a été nommé Beau Regard. Saint-Quentin-le-Verger (120 hab., 1 063 ha), 6 km NO d’Anglure, étire son village-rue sur une basse colline longée à l’est par le petit ru de Choisel; hameau de Chènevières au NO; transports Garnier (20 sal.). Allemanche-Launay-et-Soyer (120 Allemanchots, 1 524 ha), 4 km NO d’Anglure, associe plusieurs habitats dispersés dans un finage traversé au centre-est par la D373 rectiligne, au centre-ouest par le vallon et le canal de Choisel. La mairie et au centre à Allemanche, le plus peuplé. Un peu au sud sont le hameau du Château et celui de Soyer, puis deux fermes proches d’Anglure (des Bois, Bellevue). Le petit hameau isolé de la Saussaie est au nord; à l’est au-delà de la grand-route, fermes-hameaux du Cul de Val et de Launay. Allemanche-Launay a absorbé Soyer en 1846. Baudement (110 Baudementois, 657 ha), 3 km OSO d’Anglure, est un village-rue le long de la D51 sur la rive droite de l’Aube. Bagneux (440 hab., 1 380 ha), 4 km SSE d’Anglure, est limitrophe du département de l’Aube à l’est et a son village et plusieurs hameaux dans la vallée marécageuse de l’Aube, côté sud, avec les hameaux des Grèves au NO, de Bécheret et Montahon au NE. Clesles (630 Clellions, 1 326 ha dont 346 de bois), 7 km SSE d’Anglure, a son village sur le bord nord de la vallée de la Seine, longé par l’ancien canal de Haute-Seine. La moitié SO du finage est occupée par le bocage où serpentent les bras de la Seine; +140 hab. depuis 1999 (+29%). Saint-Just-Sauvage (1 480 Saint-Justois-Sauvageons dont, 1 774 ha dont 437 de bois), 5 km SSO d’Anglure, associe deux gros villages distincts, tous deux sur la D440, réunis en 1888. Saint-Just (mairie) au NE conserve quelques restes de fortifications; le village est contourné par le canal de Haute-Seine. Sauvage est traversé par un bras de la Seine dit canal des Moulins, et abondamment pourvu d’étangs à l’ouest. La Seine a fixé une limite de finage très sinueuse au SO et à l’ouest, le canal des Moulins la rejoignant à la limite NO. La commune a jadis participé à la bonneterie auboise; la plupart de ses habitants travaillent à Romilly, qui est à 7 km. La commune a gagné 60 hab. depuis 1999. Saron-sur-Aube (310 Saronois, 1 643 ha), 7 km OSO d’Anglure, est sur la rive droite de l’Aube et la D51. L’ancien canal de Haute-Seine traverse tout au sud. Le finage est limitrophe de l’Aube au sud mais s’étend surtout au nord, où il a reçu deux parcs éoliens au NE (6 hélices Enercon) et à l’ouest (12 hélices) totalisant 36 MW (groupe belge Windvision). La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999. Marcilly-sur-Seine (650 Marcillons, 1 001 ha dont 236 de bois), 9 km OSO d’Anglure, est au confluent de la Seine, de l’Aube et de l’ancien canal de Haute-Seine. Le village est sur la rive droite de la Seine juste à l’aval du confluent, au croisement de la D51 et de la D50. Le finage s’étend des deux côtés de la Seine; halte nautique à l’entrée du canal de la Haute-Seine; château et ferme-hameau de Barbenthall au sud dans la vallée près de la limite départementale. Conflans-sur-Seine (640 Conflantois, 614 ha dont 228 de bois), 11 km OSO d’Anglure, est limitrophe de l’Aube. Le village est sur la rive droite de la Seine, avec un camping; canal de dérivation de la Seine dit de Bernières à Conflans, entre Conflans et la centrale nucléaire de Nogent. Esclavolles-Lurey (610 Esclavolliers, 947 ha dont 143 de bois), 13 km OSO d’Anglure a un finage borné au sud et à l’ouest par la limite départementale de l’Aube, juste à l’ouest de Conflans. Elle est le résultat d’une fusion de 1880, Lurey à l’est ayant été elle-même extraite de Conflans dans les années 1790; mais on ne voit plus qu’un seul village, sur la rive droite de la Seine et la D51. Au nord, la commune a sept des quatorze éoliennes Vestas du parc de la Croix Benjamin (28 MW, groupe Akuo), partagé avec Périgny-la-Rose (Aube) et Potangis. Elle a 50 hab. de plus qu’en 1999. Villiers-aux-Corneilles (110 Villerans, 588 ha), 12 km OSO d’Anglure, a un village étiré dans un petit vallon descendant vers la Seine. Potangis (130 Potangiens, 887 ha), 16 km à l’ouest d’Anglure, est limitrophe de l’Aube et accueille au SO trois des éoliennes du parc de la Croix-Benjamin (Esclavolles-Lurey). Montgenost (160 Montgenostiers, 840 ha dont 242 de bois), 20 km à l’ouest d’Anglure, a un finage étiré le long de la limite départementale de l’Aube et traversé par la D951. Le village est au pied de la Côte d’Île-de-France, et ainsi le plus méridional des villages viticoles de la Marne; 102 ha de vignes et un château de 1660; +40 hab. depuis 1999. Bethon (270 Bethoniers, 1 523 ha dont 595 de bois), 19 km ONO d’Anglure, se tient sur la Côte d’Île-de-France et exploite 194 ha de vignes; cave coopérative, champagnes Paul Laurent. La D851 passe juste au nord du village sur le plateau et a attiré un lotissement; grande forêt communale au nord. Chantemerle (49 Chantemerliers, 851 ha dont 328 de bois), 15 km ONO d’Anglure est un petit village sur la Côte d’Île-de-France, avec quelques vignes et une extension dans les bois au NO, où passe la D980. La Celle-sous-Chantemerle (140 Celliers, 1 203 ha), 13 km ONO d’Anglure, est au pied de la Côte à l’est de la précédente et a plus de vignes, avec un finage bien moins étendu sur le plateau que dans la plaine au sud. Fontaine-Denis-Nuisy (240 Fontenats, 1 317 ha dont 470 de bois), 12 km NO d’Anglure, résulte d’une fusion ancienne (1846). Fontaine-Denis est au pied de la Côte d’Île-de-France et viticole (118 ha AOC, 90 exploitants). Nuisy subsiste comme petit hameau au SE dans la plaine, avec un dolmen. La D980 (Voie de la Liberté) passe tout à l’ouest sur le plateau en longeant la forêt de Traconne, dans laquelle le finage occupe un triangle de 400 ha allant jusqu’au rond-point de l’Étoile. Barbonne-Fayel (510 Barbonnots, 2 435 ha dont 812 de bois), 14 km NO d’Anglure et 9 km SSO de Sézanne, a son village en plaine au bas de la Côte d’Île-de-France, ceint de boulevards circulaires, traversé par la D980 et agrandi au NO jusqu’au hameau de Lancourt. La commune est viticole (258 ha AOC, deux tiers en chardonnay) avec des commerces et des services, et des silos. Sur le plateau à l’ouest, elle contient un triangle de la Traconne (750 ha) jusqu’au rond-point de l’Étoile. Au NE, dolmen sous tumulus dans la plaine. Barbonne a absorbé en 1845 Fayel, au SE, écrit aussi Fayelle, dont ne reste aucune habitation, à peine un lieu-dit. Queudes (100 Queudois, 1 006 ha), 9 km NNO d’Anglure, est un petit village de plaine au bord du ru et du canal de Choisel, sur la D373. NE Gaye (600 Gayons, 2 113 ha), 7 km SE de Sézanne, est une bourgade de la plaine de craie dans le vallon des Auges, qui rejoint la Superbe à Pleurs juste à l’est — les noms des deux communes sont évidemment volontiers associés. Le nom ancien, qui fut écrit Wadia, est censé venir d’un patronyme germanique, mais pourrait plus simplement désigner un gué. Au SE, la commune contient une partie de l’ancien aérodrome OTAN de Marigny (80 ha) devenu réserve naturelle. Chichey (180 Chichetons, 740 ha), 5 km SSE de Sézanne, est au bord des Auges et sur la D373. Saudoy (390 hab., 1 266 ha dont 364 de bois), 6 km au sud de Sézanne, est sur la Voie de la Liberté au pied d’une petite avancée de la Côte d’Île-de-France. Le village est complété au NO par le proche hameau du Plessis et a quelques vignes, ainsi qu’une partie de la forêt de Traconne à l’ouest sur le plateau; +70 hab. depuis 1999. Vindey (110 Vindotiers, 794 ha dont 286 de bois), 4 km SSO de Sézanne, est sur la Côte viticole. Le plateau à l’ouest est ondulé et boisé; la Voie de Liberté passe à l’est dans la plaine et la D373 fixe la limite orientale du finage. Saint-Remy-sous-Broyes (110 Saint-Remyats, 775 ha), a un petit village de plaine sur deux rues, à la tête d’un vallon qui descend vers Gaye. À l’ouest, le finage accueille l’aérodrome de Sézanne (code LFFZ, deux pistes en herbe de 950 m, trois aéroclubs). Linthelles (110 Linthellois, 1 102 ha), 7 km à l’est de Sézanne, est un petit village de la plaine de craie à la source d’un ruisseau qui rejoint le Biard à Pleurs. N4 et voie ferrée traversent le finage au nord. Linthes (110 Linthas, 903 ha), 9 km à l’est de Sézanne, est frôlé au sud par la N4 et la voie ferrée et a un hameau annexe à la gare; transports Jungblut (25 sal.). Saint-Loup (83 hab., 688 ha) est à 7 km ENE de Sézanne; le relief s’élève un peu au NE à la butte boisée de Chalmont (197 m). Péas (70 hab., 769 ha), 6 km NE de Sézanne, est un petit village de plaine juste au sud de Broyes; à l’ouest, le finage monte sur une avancée de la Côte d’Île-de-France mais sans vigne. Allemant (170 Allemantiots, 1 577 ha dont 337 de bois), 9 km NE de Sézanne, est un village viticole de la Côte d’Île-de-France, desservi sur le plateau par la D39; église classée restaurée des 12e et 15e. Broussy-le-Petit (140 Broussyats p’tits), 1 162 ha), 13 km NE de Sézanne, a son village en bordure méridionale des marais de Saint-Gond, sur lesquels empiète son finage. Reuves (67 Reuvats, 640 ha); 11 km NE de Sézanne, mord sur les marais de Saint-Gond au nord, où est délimitée la réserve naturelle des Marais de Reuves (60 ha). Oyes (100 Oyats, 769 ha), 11 km NNE de Sézanne, a un petit village aux maisons éparses à la limite sud des marais de Saint-Gond, au pied de la Côte d’Île-de-France. Juste au NE est le site de l’abbaye dite de Saint-Gond, établie par les bénédictins dès le 7e s., rebaptisée en 959 du nom de son fondateur, puis transformée en prieuré en 1342; il en reste une ferme-château, entourée de douves; la commune a aussi 16 ha de vignes AOC sur la côte au NO. Mondement-Montgivroux (29 Mondementais, 737 ha dont 276 de bois), 9 km NNE de Sézanne sur la Côte d’Île-de-France, se repère de loin, par un énorme monument phallique en béton rouge de 32 m de haut élevé de 1931 à 1938 mais qui n’a été inauguré qu’en 1951; il commémore la grande bataille de la Marne de 1914, dont le site fut un des hauts lieux; point de vue, musée de la bataille de la Marne, 7 ha de vignes. Montgivroux, ancienne commune fusionnée en 1845, n’est plus qu’une ferme au NO. Broyes (360 Broyens, 1 524 ha dont 370 de bois), 6 km NNE de Sézanne, est le principal village viticole de la côte, cultivant 135 ha de vignes d’AOC champagne. Il est perché au sommet du front du côte, où passe la D39. Ancien petit centre de tonnellerie, Broyes fut le siège d’une puissante châtellenie et conserve quelques restes de l’ancien château fort et d’un prieuré de chartreux; le château des Pucelles (17e s., mairie) est sur un promontoire juste au-dessus de la corniche. Le nom, Brigas en 813, évoque le gaulois briga, forteresse. Le finage s’étend surtout sur le plateau au nord. Lachy (330 Lachéens, 1 689 ha dont 691 de bois), 6 km NNO de Sézanne, a un village de plateau aux maisons espacées, un peu à l’écart de la Voie de la Liberté (D951) qui va en droite ligne du sud au nord en traversant le Bois du Parc, agrémenté de deux étangs. Le Grand Morin a sa source dans la commune et descend d’abord vers le sud. L’ancienne abbaye de Val Dieu est dans son haut vallon; hameau des Épées à l’ouest, site de vol libre de Nozet au SO à 203 m. Mœurs-Verdey (330 Mœursiens, 1 318 ha), contient le village de Mœurs 4 km à l’ouest de Sézanne sur la N4, le hameau de Verdey 2 km au NNE et le petit hameau de Villiers entre les deux. Tous trois dominent le versant droit du Grand Morin. Verdey est une ancienne commune partagée en 1966 avec Lachy et Les Essarts-lès-Sézanne. Le Meix-Saint-Époing (290 Mexipontains, 1 129 ha dont 739 de bois), 7 km OSO de Sézanne, est dans la vallée du Morin au milieu de la forêt, et bénéficie du chemin de fer touristique en été; centre de loisirs, menuiserie. Le centre avec la mairie n’a que quelques maisons sur la rive gauche de la rivière, au passage de la voie ferrée qui emprunte la vallée. Le principal habitat s’étire sur le versant droit de la vallée, au hameau de Launat; au sud, hameau de Touraine en clairière sur le plateau; +60 hab. depuis 1999. Nord Ouest La Forestière (230 Forestiérats, 2 267 ha dont 1 431 de bois), 14 km SO de Sézanne dans une demi-clairière de la Traconne, est en plus de ses vergers de pommiers la plus grande commune forestière du plateau; mais son nom ancien, qui était La Foletière, évoquait en fait des herbes folles ou des feux follets… On y trouve des gouffres, et une piste hippique. La limite orientale du finage est l’axe principal de la forêt de Traconne, passant par le rond-point de l’Étoile; petit hameau de la Chalmelle au SO; deux éoliennes au NO (parc des Essarts). Nesle-la-Reposte (100 Nigellois, 1 064 ha dont 277 de bois), 18 km SO de Sézanne, aligne son village en haut du versant gauche du vallon où s’encaisse la Noxe, qui descend vers Villenauxe. En contrebas sont les restes de l’ancienne abbaye; Reposte indiquait un lieu à l’écart, caché. Trois éoliennes Senvion (6MW) du groupe Quadra sont sur le plateau au SE. La commune est à la fois limitrophe de l’Aube et de la Seine-et-Marne. Les Essarts-le-Vicomte (140 Essartois, 1 129 ha), 17 km SO de Sézanne, est un petit village de plateau sur la D48. Au nord, hameau de la Painbaudière et quatre éoliennes du parc des Portes de Champagne (6 Senvion, 12 MW, à EDF), les deux autres étant à La Forestière. La commune fut nommée Les Essarts-l’Unité en 1790. Bouchy-Saint-Genest (200 Bouchyssois, 1 969 ha), 21 km SO de Sézanne, est limitrophe de la Seine-et-Marne. Bouchy-le-Repos est à l’est à la source de l’Aubetin, avec au nord le petit hameau de la Soucière; Saint-Genest se tient à l’ouest sur le bas versant droit de l’Aubetin, assortie de quelques fermes dispersées. Leur fusion est de 1960. La commune contient au nord quatre des six éoliennes Vestas (12 MW) d’un parc partagé avec Escardes et exploité par l’Écossais Ventient. Saint-Bon (120 hab., 800 ha), 23 km OSO de Sézanne, limitrophe de la Seine-et-Marne, associe deux hameaux de taille comparable, Saint-Bon au SO et Villouette au NE. Courgivaux (320 Courgivaliens, 1 072 ha dont 140 de bois), 18 km OSO de Sézanne, est limitrophe de la Seine-et-Marne et à 7 km OSO d’Esterny sur la N4; petite nécropole nationale. Escardes (73 Escardiens, 1 449 ha dont 536 de bois), 17 km OSO de Sézanne, 6 km SO d’Esternay, complète son petit village par le hameau du Haut d’Escardes à l’est et englobe à l’est le Bois du Pré du But que traverse la D48; deux éoliennes Sanvion au SO, du parc de Bouchy. Châtillon-sur-Morin (220 Châtillonnais, 1 805 ha dont 940 de bois), 14 km OSO de Sézanne, occupe une quasi-clairière 3 km au sud-est d’Esternay, au nord-ouest du massif de Traconne; +50 hab. depuis1999. Le village linéaire est prolongé au sud par l’alignement du hameau de Seu. À l’est, petite clairière du hameau de Bricot la Ville dans la vallée du Grand Morin, qui longe le finage dans la forêt; c’est le reste d’une commune absrbée en 1883 (avec La Forestière). Esternay (1 860 Starnaciens, 3 198 ha dont 1 193 de bois), 13 km à l’ouest de Sézanne, est un ancien chef-lieu de canton, dans la vallée du Grand Morin et longée au sud par la N4. Un château de briques, conservant des éléments du 16e s. et un grand parc, rappelle que le bourg fut siège d’un marquisat au 17e s. Esternay est une bourgade bien équipée en commerces et services, qui dessert tout un pays; on y trouve deux collèges publics, foyer rural, bibliothèque, maison du temps libre, syndicat d’initiatives, un supermarché, plusieurs cafés et hôtels, une maison de retraite. Elle a de nombreux artisans, un négoce de produits alimentaires (CDPO, 95 sal.), qui emballe 200 millions d’œufs par an; un négoce de volailles (Bourdicaud, 30 sal.) et un de matériel agricole; zone d’activités des Portes de Champagne au SO le long de la N4. À l’est, le gros hameau de Vivier est relié par une file d’habitations le long de la D46. Le finage contient au SE une large extension boisée, longée au sud par le Morin et contenant la grande forêt domaniale des Loges à Gond. Le bourg avait servi de nœud ferroviaire pour les liaisons vers l’Est et pour les armées (ligne de Gretz à Vitry-le-François par Sézanne); on essaie depuis 1993 d’y relancer quelque activité par un autorail d’intérêt touristique, circulant entre Esternay et Sézanne les dimanches de juin à septembre et permettant de profiter de la forêt de Traconne; les horaires sont combinés avec des randonnées pédestres et par car. La population communale a très peu évolué depuis 1870. La Noue (420 hab., 1 334 ha dont 407 de bois), 11 km ONO de Sézanne et 4 km à l’est d’Esternay, a un habitat dispersé comprenant un très petit centre avec la mairie, le château des Granges au nord, le hameau du Village au NE, le gros hameau de Beauvais au sud assurant la liaison avec la N4. La population a augmenté de 200 hab. après 1999 (+91%). Les Essarts-lès-Sézanne (260 hab., 1 679 ha dont 278 de bois), 7 km NO de Sézanne, a un village-rue au sud de son finage, perpendiculaire à la D373; services agricoles Mérat (40 sal.). Tout au nord, le finage empiète sur la forêt domaniale du Gault, à l’orée de laquelle sont les hameaux du Châtelot et de l’Ermite et la ferme de la Godine. Champguyon (280 Champguyonnais, 1 663 ha dont 433 de bois), 18 km ONO de Sézanne, se divise en deux villages, Champguyon Haut au nord (mairie), Champguyon Bas au sud; +60 hab. depuis 1999 Neuvy (270 hab., 1 711 ha dont 233 de bois), 16 km ONO de Sézanne, voisine d’Esternay au NO, est traversée par le Grand Morin et a un habitat dispersé. Le très petit village a été créé au 12e siècle sur la rive droite de la rivière et abrite la mairie. Une rue de maisons le relie au hameau du Tronchot au sud, en amont; centre de formation Diag-Nose (40 sal.). Le hameau de Condry est au nord, celui de Montbléru à l’ouest. Le vélorail passe à Montbléru et Tronchot sur la rive gauche du Morin. Quelques fermes sont éparses. Une petite queue au sud, au-delà de la D934, contient le gros château de Nogentel, datant du 13e s. mais très restauré au 19e s., et devenu «parc résidentiel» flanqué d’un grand centre de loisirs et d’un camping avec bassin nautique; juste à l’est, le bois triangulaire de Nogentel est dans le finage d’Esternay. La commune est limitrophe de la Seine-et-Marne; elle a gagné 110 hab. (+69%) depuis 1999. Joiselle (100 Joiselliens, 976 ha), 19 km ONO de Sézanne, 5 km NO d’Esternay, est traversée par le Grande Morin, accompagné par le vélorail. L’habitat est dispersé; le très petit centre est près de la D375 à l’est. Réveillon (110 Réveillonnais, 672 ha dont 130 de bois), 22 km ONO de Sézanne, 9 km ONO d’Esternay, a un finage quasi circulaire traversé au sud par la D934 rectiligne. Au nord, le village n’a que quelques maisons flanquant un grand château avec parc, construit au début du 17e s. à la place d’un ancien château fort et remanié en 1725 par d’Argenson; hameau des Bordes à l’ouest, ferme de la Vieuville au sud. Villeneuve-la-Lionne (290 hab., 1 527 ha dont 300 de bois), 25 km ONO de Sézanne, 12 km au NO d’Esternay, est traversée par le Grand Morin et son vélorail. Le petit village est sur un éperon de confluence de rive gauche du Morin. Il est accompagné à l’ouest par le hameau du Bois Frais, à l’est par celui du Crocq, au nord-ouest par celui de Belleau sur la rive droite du Morin. Le finage avance à moitié vers l’ouest dans le département de Seine-et-Marne; +40 hab. depuis 1999. (4 860 Sézannais, 2 282 ha dont 406 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Marne dans l’arrondissement d’Épernay, 44 km au sud de celle-ci. C’est la principale ville du sud-ouest du département, située dans un vaste amphithéâtre de la côte d’Île-de-France au passage de la N4. Le bourg ancien, cité dès 937, forme une vague ellipse E-O, entourée de boulevards à la place des anciennes murailles, mais Sézanne avait depuis longtemps débordé en tous sens de son ancien corset, bénéficiant d’une urbanisation assez aérée quoique fort confuse. Écoles et installations sportives occupent de vastes espaces au nord, tandis que l’industrie et les entrepôts se sont rassemblés et étalés en plaine. Le bourg a participé jadis aux foires de Champagne, jusqu’à la fin du 12e s., et n’a pas cessé depuis d’exercer de solides fonctions de chef-lieu local; il avait d’ailleurs déjà plus de 4 000 habitants au début du 19e siècle et a varié entre 5 000 et 6 200 hab. pendant tout le 20e s., avec toutefois une tendance à la baisse depuis 1975; la population a perdu 880 hab. depuis 1999 (-15%). On trouve à Sézanne un collège et deux lycées publics, dont un professionnel, un hôpital local (15 lits) et une maison de retraite; commerces et entrepôts de produits agricoles, un hypermarché Leclerc (150 sal.) et même 205 ha de vignes d’AOC champagne. Le pôle industriel est mené par BBGR, du groupe Essilor, qui fabrique des lunettes et qui est issu d’une ancienne initiative locale: l’artisan Berthiot y tournait déjà des verres en 1836 et sa production a acquis une grande réputation dans les années 1870; la firme est devenue Benoist-Berthiot en 1875, et en conserve les initiales dans son sigle; elle emploie 240 personnes. Ensuite viennent Johnson & Johnson, spécialisé dans l’hygiène (protections périodiques internes, 180 sal.), et Lafarge pour les produits réfractaires (Calderys, 110 sal.), dont l’exploitation remonte aux années 1870. Feralco (60 sal.) fabrique des casiers et étagères métalliques pour magasins, ATS (75 sal.) travaille et découpe les tôles; travail temporaire Adecco (220 sal.). Bien que Sézanne ait été ravagée par un grave incendie en 1632, il reste de son passé et de son cadre des éléments d’attrait touristique: grande collégiale, église du 16e s. à tour carrée, cloître et chapelle du 16e s. à l’hôpital; puits, maisons anciennes, remparts et point de vue au mail des Cordeliers. Elle a un centre de loisir, un aérodrome (à Saint-Remy-sous-Broyes). La communauté de communes Sézanne-Sud Ouest Marnais associe 62 communes (21 700 hab.). Le nouveau canton Sézanne, Brie et Champagne a 61 communes, 22 000 hab., 83 166 ha. |