Communauté d’agglomération Alès Agglomération' communauté d’agglomération du Gard, 73 communes, 128 400 hab., 95 100 ha. Outre Alès (siège), Anduze, Bagard, Boisset-et-Gaujac, La Grand-Combe, Les Mages, Ribaute-les-Tavernes, Rousson, Saint-Christol-lès-Alès, Saint-Hilaire-de-Brethmas, Saint-Jean-du-Gard, Saint-Julien-les-Rosiers, Saint-Martin-de-Valgalgues, Saint-Privat-des-Vieux, Salindres, Les Salles-du-Gardon dépassent 2 000 hab. Cendras (1 910 Cendrasiens, 1 286 ha dont 900 de bois,) 5 km NO d’Alès, est au confluent du Galeizon et du Gardon, en banlieue NO d’Alès. Une ancienne abbaye romane est au confluent, fondée au 10e s.; tour à signaux du Puech; écomusée de la vallée du Galeizon, campings. Le finage monte à 563 m au NO et il est très accidenté. La population communale avait augmenté jusqu’en 1968 (2 800 hab.) puis a diminué peu à peu; Cendras est la seule commune des environs d’Alès à avoir perdu 100 habitants depuis 1999. Saint-Paul-la-Coste (290 Saint-Paulains, 1 895 ha dont 1 300 de bois), 15 km ONO d’Alès, est une commune limitrophe du département de la Lozère, au-dessus de la vallée du Galeizon, qui creuse deux beaux méandres juste après avoir reçu la Salindre, dont la commune contient toute la basse vallée. Le finage monte à 656 m à l’Escoudas au sud; +60 hab. depuis 1999. Soustelle (130 Soustellois, 1 109 ha dont 1 080 de bois), 12 km NO d’Alès, a quatre hameaux perchés: Soustelle au NE, Arbousse et Périès au centre, Valmalle au NO; le finage touche au Galeizon au sud et à l’ouest, et à la limite de la Lozère. Lamelouze (140 Lamelouziens, 883 ha dont 636 de bois),18 km NO d’Alès, s’accroche aux pentes du verant gauche du Galeizonn à la limite de la Lozère. Branoux-les-Taillades (1 380 Branoussiens, 1 502 ha dont 1 103 de bois) a son centre à 4 km au NO de La Grand-Combe et fait partie de l’ancienne agglomération minière de La Grand-Combe et Les Salles-du-Gardon; elle a des cités minières, une ancienne mine et une maison de post-cure alcoolique. Jadis nommée Blannaves, elle est devenue Branoux en 1869, et a pris son nom actuel en 1956; sa population est montée à 2 100 hab. en 1962, avant de chuter; mais elle a gagné 80 hab. depuis 1999. Le finage est borné au nord et à l’est par le Gardon, à l’ouest par la limite de la Lozère. Les deux barrages de Cambous ont créé deux lacs ssuccessifs, partagés avec Sainte-Cécile-d’Andorge; camping et circuite de modèles réduits en aval; ancien hospice de Blanaves au nord, avec église romabne (12e s.) inscrite. À l’ouest, le relief monte à 899 m à la Lichère, non loin du dolmen de la Taillade (727 m). Sainte-Cécile-d’Andorge (580 Sainte-Céciliens, 1 909 ha dont 1 195 de bois) est sur la rive gauche à 10 km au NO de La Grand-Combe; sa population, qui avait atteint 1 200 hab. avant 1900, s’est mise à décliner très tôt, et jusqu’en 1982; elle a cependant repris 80 hab. depuis 1999. Le village est sur un promontoire dominant la vallée du Gardon d’Alès et le haut lac de Cambous; base de loisirs et nautisme sur la rive orientale du lac inférieur; le lac supérieur sert à l’écrêtement des crues du Gardon. Au sud-est, tour de Casevieille sur la hauteur, habitats ouvriers dans le prolongement de La Grand-Combe. Au nord, la voie ferrée des Cévennes passe par un tunnel de 1 700 m dans la vallée du Luech à Chamborigaud. Le relief culmine à 834 m au NO. Portes (360 Portésiens, 1 442 ha dont 1 280 de bois), 11 km au nord de La Grand-Combe, a un curieux château féodal, fort haut et rehaussé par des constructions du 16e s. en forme d’éperon, en voie de restauration. La commune a changé de limites plusieurs fois à la suite de cessions du côté de Bessèges comme de La Grand-Combe; elle a eu 1 500 hab. dans la première moitié du 19e s., encore 1 300 en 1896 et n’a cessé de se dépeupler ensuite, mais a repris 40 hab. depuis 1999. Le très petit village est vers 550 m au col de Portes, avec la mairie, à l’ouest du château; le hameau de l’Affenadou, plus bas au SE du finage, est plus peuplé. Au sud-ouest, grande cicatrice de l’ancienne mine découverte de Portes. La Vernarède (330 Vernarédois, 559 ha dont 350 de bois), 15 km au nord de La Grand-Combe, est dans le vallon du Bioussours, qui descend vers le Luech. Chambon (270 Chamboniens, 1 465 ha dont 1 341 de bois), 6 km à l’est de Chamborigaud, est dans la vallée du Luech, 21 km au nord de La Grand-Combe. Elle a été un village minier et industriel du bassin de Bessèges. Au NE, le finage atteint le cours de la Cèze en amont de son onfluent avec le Luech, et le petit lac de barrage de Sénéchas. Au SO, le viaduc courbe de la voie ferrée traverse la vallée du Luech; camping. Chamborigaud (850 Chamborigaudois, 1 786 ha dont 1 249 de bois), 30 km NNO d’Alès au bord du Luech, est une bourgade plus étoffée, un vieux relais de la Régordane, qui a quelques commerces et services; la voie ferrée y passe en tunnel et viaduc; trois campings. Une extension du finage à l’est contient de beaux sites de méandres avec le château de Tagnac, l’ancienne mine et le hameau minier de la Jasse, une maison d’accueil spécialisée. À l’ouest, le finage atteint la limite de la Lozère et monte à 914 m au Pic de la Tourette. L’écrivain et dessinateur Jean-Pierre Chabrol (1925-2001) est né à Chamborigaud. La commune avait dépassé 1 800 hab. au milieu du 19e s., après avoir baissé, la population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999. Génolhac (860 Génolhacois, 1 730 ha dont 1 192 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement d’Alès, 38 km au NNO d’Alès dans les Cévennes à 500 m. Le village est dans la vallée de l’Homol, affluent de la Cèze. Il fait figure de «station verte de vacances» et de porte d’entrée du Parc national des Cévennes, avec un centre de documentation et d’archives du Parc; collège public. La voie ferrée des Cévennes traverse la commune. Vers l’ouest, la D362 monte en lacets sur la retombée orientale du Mont Lozère, offrant au passage le belvédère des Bouzèdes (1 232 m, table d’orientation); le relief culmine à 1 416 m aux environs. Une extension au sud descend dans la vallée du Luech et contient le hameau du Pont du Rastel et trois campings. La commune a eu 1 500 hab. au début du 19e siècle, 1 200 en 1911, et s’est dépeuplée jusqu’en 1982 puis s’est stabilisée. Concoules (260 Concoulois, 1 647 ha dont 1 088 de bois), 6 km au nord de Génolhac, est comme elle sur la retombée orientale du Mont Lozère. Le finage monte à l’ouest à 1 479 m au-dessus du col du Pré de Notre-Dame et des Chalets de Perce-Neige. Lc village est sur la Régordane à 630 m, avec l’écomusée rural de la Cézarenque (ferme-atelier); centre d’aide par le travail. Le finage, étiré de l’ONO à l’ESE, atteint à l’est le cours de la Cèze. Au sud, dans le vallon de l’Amelet, jardin remarquable au Tomple sous le col de la Balnlève, que la voie ferrée franchit en tunel. Sénéchas (260 Sénéchassois, 1 486 ha dont 823 de bois), 40 km au nord d’Alès, 9 km SE de Génolhac, se tient sur le promontoire de confluence de la Cèze et de l’Homol, au-dessus du lac de barrage de Sénéchas qui chevauche la limite départementale de l’Ardèche; elle a gagné 50 hab. depuis 1999; forêt domaniale de l’Homol, un menhir non loin de la mairie. Le barrage, construit en 1976 pour l’écrêtement des crues, a une hauteur de 62 m et retient un lac de 28 ha et 1,6 Mm3. Aujac (190 Aujaquois, 1 647 ha dont 664 de bois, à 500 m), à 8 km à l’est de Génolhac, 43 km au nord d’Alès occupe un long versant oriental de la Cèze, dont le cours sinueux limite le finage à l’ouest; église romane et restes d’un château féodal (le Cheylard). Bonnevaux (90 Bonnevaliens, 881 ha, à 650 m), 46 km au nord d’Alès à la limite de l’Ardèche, a son village à 733 m sur une soulane du haut bassin d’un petit affluent de la Cèze. Elle associe plusieurs hameaux et a aménagé un petit théâtre de pierre où se produisent des troupes en été; la population était tombée à 40 hab. en 1960, après avoir atteint 360 vers 1805. Deux communes voisines au nord, les plus septentrionales du Gard, ont choisi d’adhérer à la communauté de communes du Mont-Lozère (Lozère). Ponteils-et-Brésis (360 Ponteillais, 2 780 ha dont 800 de bois, à 580 m), 49 km NNO d’Alès, limitrophe de la Lozère, est traversée par la Cèze; Ponteils est un haleau sur le versant gauche, Brésis un autre en fond de vallée en aval. Leur réunion est de 1812. La commune avait 900 hab. en 1881. Elle disperse ses hameaux et ses petits châteaux vers les sources de la Cèze et dispose d’une gare sur la voie cévenole; elle a 60 hab. de plus qu’en 1999; ruines du château de Brésis (ou Brézis) au SE; jardin du Mas de l’Abri sous Ponteils. À l’ouest, une extension du finage, traversée par la Regordane et la voie ferrée cévenole, va jusqu’au col du Pré de la Dame à 1 474 m, sur le Mont Lozère; elle contient sur la Regordane (D906) l’institut de rééducation public (18 lits médicaux) de Châtaigniers de Ponteils, à 646 m. Malons-et-Elze (120 Malonnais, 3 121 ha dont 1 313 de bois, à 650 m), 54 km au nord d’Alès, dont les villages ont fusionné en 1816, se disperse et se perd un peu dans le relief du Mas de l’Ayre (forêt domaniale), où il culmine à 963 m, et d’où le finage descend vers le nord jusqu’au bord du Chassezac, à la limite de la l’Ardèche et de la Lozère à la fois. La commune avait 1 100 hab. au milieu du 19e s., encore 760 en 1901. Un autre groupe de communes se situe à l’est de La Grand-Combe. Laval-Pradel (1 200 Pradéliens, 1 768 ha dont 1 123 de bois) 16 km au nord d’Alès, 5 km NE de La Grand-Combe, conserve de larges traces d’anciennes mines, plusieurs en découverte avec étangs au fond; transports et collecte de déchets Jouvert (35 sal.). Ses limites ont beaucoup fluctué au 19e s. et son nom était Laval avant 1937; elle a eu 1 800 hab. en 1901, 2 100 en 1962, puis s’est dépeuplée rapidement; néanmoins, elle a regagné 150 hab. depuis 1999. Le hameau de Pradel (mairie) est au nord, Laval disperse ses habitats au sud. Leur réunion est de 1825. Le finage atteint au SO le cours du Gardon. Le Martinet (780 Martinetiens, 1 035 ha) est à 22 km NNE d’Alès, 11 km au NE de La Grand-Combe et dans la vallée des de l’Auzonnet, affluent de l’Auzon, qui a sa sorce au nord du finage; un collège public, cités minières; camping, piscine. La commune a été créée en 1921 seulement, à partir de Saint-Florent, avec 2 400 hab.: c’est dire que la chute de population a été accusée, du moins après 1960, évidemment liée à la fermeture des charbonnages. Saint-Florent-sur-Auzonnet (1 210 Florentins, 931 ha dont 504 de bois) est à 19 km NNE d’Alès, 12 km ENE de La Grand-Combe, dans la vallée de l’Auzonnet; écomusée-élevage de l’escargot La Caracole et Maison des liqueurs (mais la distillerie originelle a fermé). Mercoirol est un petit hameau au SO, dont le nom a été pris par tout un ensemble d’exploitations minières avec découvertes, partagé entre Saint-Florent, Le Martinet, Laval-Pradel et Saint-Julien-les-Rosiers. Passée de 3 900 hab. à 1 600 après le détachement du Martinet, la population de Saint-Florent était remontée à 2 300 en 1962, et s’est réduite jusqu’en 1999, elle a regagné 70 hab. depuis. Saint-Jean-de-Valériscle (690 Valérisclois ou Saint-Jeannais, 815 ha dont 600 de bois), 16 km NNE d’Alès au SE de Saint-Florent, est dans la vallée rétrécie de l’Auzonnelle; musée des blasons, camping, piscine. La commune, dont le territoire a été deux fois amputé par la création des communes des Mages et de Molières-sur-Cèze, et qui cependant avait eu jusqu’à 2 100 hab. en 1926, a beaucoup perdu ensuite et encore 40 hab. après 1999. Saint-Julien-de-Cassagnas (700 Saint-Juliennois, 446 ha), 15 km NE d’Alès, propose un parc ornithologique des Isles et sa population progresse (+170 hab. de 1999 à 2009). Les Mages, Rousson, Saint-Julien-les-Rosiers ont plus de 2 000 hab., ainsi que Salindres et Saint-Privat-des-Vieux, qui sont proches d’Alès. Une série de communes appartiennent au piémont des Cévennes ) l’est du Gardon d’Alès ou à ses abords. Méjannes-lès-Alès (1 260 Méjannais, 658 ha), 7 km SE d’Alès, est une banlieue d’Alès, qui a connu une plus forte croissance depuis ses 300 hab. des années 1930 et 1940 et qui a encore gagné 340 hab. depuis 1999 (+37%); elle accueille sur son territoire le Parc des Expositions d’Alès, et une ferme-écomusée aux abeilles. Mons (1 690 Monsois, 1 594 ha dont 368 de bois), 9 km à l’est d’Alès, a son village sur une collie du piémont gardois, mais l’habitat s’est densifié au nord, autour du hameau de Celas et du château de la Fare; quelques vignes dans la plaine au sud-est. La population a augmenté de 300 hab. depuis 1999. Servas (210 Servasiens, 1 076 ha dont 436 de bois), 12 km ENE d’Alès, a son village et le hameau de l’Olivier alignés sur une petite barre de relief; +60 hab. depuis 1999 (+40%). Les Plans (260 Planiens, 615 ha dont 164 de bois), 14 km ENE d’Alès, est à l’est de Servas et un peu plus viticole (70 ha de vignes). La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+86%). Brouzet-lès-Alès (650 Brouzetains, 1 303 ha dont 623 de bois), dont le village est à17 km à l’est d’Alès, va jusqu’au Guidon du Bouquet (629 m) et conserve des restes de l’oppidum des Angostrines, devenu site de vol libre; cave coopérative; site d’escalade de l’escarpement de Seynes. La commune a 170 hab. de plus qu’en 1999 (+39%). Bouquet (180 Bouquetins, 3 026 ha dont 1 227 de bois), 22 km ENE d’Alès, hérite de grottes et d’avens et de deux oppidums au nord et au sud, ce dernier près du Guidon du Bouquet, un crêt arqué localement repérable et marquant autant par son nom que par son éminence, qui monte à 629 m au mont Bouquet. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999. Il existe aussi une sous-appellation Mont Bouquet des vins de pays des Cévennes. Seynes (160 Seynois, 1 433 dont 1 053 de bois), 19 km à l’est d’Alès, a son village au pied du crêt du Mont Bouquet et partage le Guidon du Bouquet avec Brouzet et Bouquet. Saint-Just-et-Vacquières (300 Justiérois, 2 352 ha dont 1 519 de bois), 14 km à l’est d’Alès, a quelques vignes (80 ha) et un relief modéré dans les garrigues. Les deux villages sont dans un même couloir au sein des garrigues, Saint-Just au NO, Vacquières au SE; leur réunion est des années 1790. La commune a gagné 40 hab. après 1999. Monteils (660 Montellois), 10 km SE d’Alès, a des installations du Pôle mécanique d’Alès (pistes de terre pour rallyes et essais) et un Institut européen de formation aux mécaniques sportives; la population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+60%). Deaux (670 Deusiens, 595 ha), 11 km SSSE d’Alès, a reçu l’aérodrome d’Alès (code LFMS, aéroclub, piste souple de 1 400 m) et a gagné 190 hab. depuis 1999 (-40%). Saint-Étienne-de-l’Olm (390 Stéphanolmiens, 418 ha), 15 km SE d’Alès, a son finage bordé à l’ouest par la Dropude, et quelques vignes. +150 hab. depuis 1999 (+63%). Saint-Hippolyte-de-Caton (220 Catonais, 615 ha) est à 14 km SE d’Alès, partagée entre plaine et bas plateau viticole; +60 hab. depuis 1999 (+38%). Euzet (430 Euzétois, 681 ha dont 299 de bois et 80 de vignes), 17 km ESE d’Alès, dont le nom vient du chêne-vert (yeuse) avait un établissement thermal, que dirigea dans les années 1880 le docteur Louis Perrier, «inventeur» de Vergèze, et une verrerie; le site, orné d’un parc, a été rouvert comme institut privé en 2004; cave coopérative au village. Euzet a 160 hab. de plus qu’en 1999 (+59%). Saint-Jean-de-Ceyrargues (160 Saint-Jeannais, 665 ha est à 20 km SE d’Alès sur de basses collines viticoles (230 ha de vignes) et inclut à l’est la grosse butte du Mont Redon. Saint-Maurice-de-Cazevieille (720 Saint-Mauriçois, 1 315 ha dont 257 de bois), 23 km SE d’Alès, a 590 ha de vignes; cave coopérative. Elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (+47%). Castelnau-Valence (450 Castelnovans, 1 027 ha dont 400 de vignes), 26 km SE d’Alès, a Valence pour village au centre du finage viticole, et s’orne au SO du château de Castelnau; +190 hab. depuis 1999 (+73%). Brignon (790 Brignonais, 667 ha dont 120 de vignes), 22 km SSE d’Alès, est sur une butte de la rive gauche du Gardon, avec un finage en équerre entourant Cruviers-Lascours. Elle a un collège public et une entreprise de maçonnerie (Bernard, 60 sal.). Sa population s’est augmentée de 150 hab. depuis 1999. Boucoiran-et-Nozières (940 Boucoirannais, 1 452 ha dont 737 de bois et garrigues, 320 ha de vignes), 20 km SSE d’Alès associe depuis 1813 deux villages distincts de la rive droite du Gard, sur l’axe de circulation d’Alès à Nîmes. Boucoiran est au centre, avec l’ancienne gare dite de Ners, et Nozières au sud, en aval. Leur finage est accidenté par les reliefs de la serre de la Borie (239 m), que longe le Gard côté est; négoce de matériaux Samse (30sal.). La commune a gagné 320 hab. depuis 1999 (+52%). Cruviers-Lascours (720 Cruscourois, 552 ha dont 150 de vignes), 21 km SSE d’Alès près de la rive gauche du Gard. Une usine coopérative originale de sucres et produits chimiques dérivés du raisin Grap Sud (80 sal. plus 20 à Ino Sud) distille des lies, marcs et moûts fournis par 6 000 viticulteurs, et traite aussi des carottes et des olives. La commune a gagné 270 hab. depuis 1999 (+60%). Cruviers est le village principal au sud, Lascours u hameau au nord-ouest; leur réunion est des années 1790. Saint-Césaire-de-Gauzignan (380 Saint-Césairiens, 684 ha), 18 km SE d’Alès, cultive 400 ha de vignes et a gagné 150 hab. depuis (+65%). Martignargues (420 Martignargois, 493 ha), 15 km SE d’Alès, a 130 ha de vignes et 180 hab. de plus qu’en 1999 (+75%). Ners (730 Nersiens, 496 ha dont 140 de vignes), 4 km SSE de Vézenobres et 15 km SSE d’Alès, est sur le versant de rive gauche du Gardon, qui dessine un pédoncule de méabdre traversé en tunnel par la voie ferrée; celle-ci passe ensuite sur la rive droite du Gardon, comme la voie rapide N106. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999. Vézénobres (1 870 Vézénobrais, 1 707 ha dont 450 de bois et 80 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton, 11 km SSE d’Alès, au flanc d’une haute butte dominant à l’est la vallée du Gard; château de Calvières, panorama; maison familiale rurale, cave coopérative. La N106 et la voie ferrée passent entre le Gardon et le village. La population augmente depuis le minimum de 1936 (690 hab.) et s’est accrue de 360 hab. depuis1999 (+24%). Massanes (200 Massanais, 164 ha), 13 km au sud d’Alès, est une très petite commune sur la rive droite du Gardon, face à Ribaute-les-Tavernes; 90 ha de vignes, +60 hab. depuis 1999. Les autres communes sont sur le rebord des Cévennes à l’ouest du Gardon. Saint-Jean-du-Pin (1 550 Jeanpinois, 1 895 ha dont 1 300 de bois) est voisine d’Alès, 4 km OSO. Elle a augmenté de 300 hab. depuis 1999. Son finage est très accidenté et son habitat se ramifie au fond des vallées encaissées de l’Alzon et de ses affluents; élevage avicole et viandes de volailles Bonny tout au sud, au hameau de Blanas; butte du Moncalm au nord (563 m) avec table d’orientation, forêt domaniale du Rouvergue au nord-est, avec ruines du château de Sauvage. Saint-Sébastien-d’Aigrefeuille (530 Agrifoliens, 1 582 ha dont 1 209 de bois), 10 km OSO d’Alès, est engagée dans les Cévennes. La vallée encaissée de l’Amous, affluent du Gardon de Mialet, lui sert d’axe nord-sud. L’habitat y est très dispersé; au nord, se voient les cicatrices des anciennes mines de plomb argentifère de Carnoulès, qui furent exploitées au 17e s. et au 19e s. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999; son nom était seulement Saint-Sébastien jusqu’en 1976. Aigrefeuille désigne le houx. Le relief atteint 670 m à l’angle NO. Mialet (640 Mialetains, 3 076 ha dont 2 024 de bois), 18 km à l’ouest d’Alès, a son village dans la vallée du Gardon de Mialet. Tout près s’ouvre la grotte de Trabuc, la plus vaste des Cévennes proprement dites, avec lac et cascades, et très riche en concrétions, qui fut un refuge protestant. Mialet est un haut lieu protestant, dont la mémoire est entretenue par le pont des Camisards et surtout le Mas Soubeyran, hameau devenu lieu de rassemblement rituel, où se tient chaque premier dimanche de septembre une «assemblée du Désert», et où la maison de Roland (ancien chef camisard) a été aménagée en musée du Désert. Au nord, le finage dépasse la crête au-delà du col d’Uglas (539 m) et englobe une tête du Goleizon autour du hameau de Brugairolle. Le finage est limitrophe de celui de Saint-Étienne-Vallée-Française (Lozère). Mialet a eu plus de 1 500 hab. au 19e s., et un minimum de 350 en 1975; elle a gagné 90 hab. depuis 1999. Saint-Jean-du-Gard est à l’ouest de Mialet. Sainte-Croix-de-Caderle (120 Saint-Crussois, 763 ha dont 494 de bois) est juste au sud de Saint-Jean, 31 km OSO d’Alès, sur une crête vers 550 m. Le finage atteint en pointe le Mont Brion (815 m) au NO. Saint-Bonnet-de-Salendrinque (120 Bonnetains, 359 ha dont 127 de bois), 30 km OSO d’Alès, a une orthographe officielle fautive — on écrit habituellement Salindrenque pour la rivière, qui borde le finge au nord. Elle conserve le château féodal et donjon du Castellas; la population était descendue à 77 hab. en 1999. Vabres (110 Vabrais, 475 ha dont 218 de bois ), 26 km OSO d’Alès, est dans un petit bassin affluent de la Salindrinque. Thoiras (460 Thoirassiens, 2 289 ha dont 1 849 de bois), 22 km OSO d’Alès, a son petit village au-dessus du confluent de la Salindrenque et du Gardon de Saint-Jean, et un habitats quelque peu dispersé; travaux publics et réseaux de la Régionale de Canalisations (30 sal.); un camping au SO. Son finage s’étire au-delà du Garon vers l’est et atteint ainsi le Gardon de Mialet et son confluent avec celui de Saint-Jean, dans une quasi-enclave contenant le Mas du Pont (camping). La commune s’est accrue de 100 hab. depuis 1999. Corbès (160 Corbésiens., 328 ha dont 223 de bois), 18 km OSO d’Alès et 5 km au NNO d’Anduze, est sur un replat au-dessus du Gardon de Saint-Jean. Son territoire touche à l’est au confluent des Gardons de Saint-Jean et de Mialet; anciennes mines au sud sur le flanc du relief de la Paillerette. Générargues (730 Générargais, 1 024 dont 705 de bois), 12 km SO d’Alès, 4 km au nord d’Anduze, est surtout connue pour la bambouseraie de Prafrance, dans la vallée du Gardon d’Anduze au confluent de l’Amous qui vient du nord. Le site, à l’origine Pra Franc, s’étend sur 34 ha et emploie une vingtaine de personnes; créé en 1855, il présente de nombreuses variétés de bambous, et des exemples de leurs usages; il sert aussi de pépinière. Générac a un musée de la tonnellerie. La population communale croît depuis 1954 (340 hab.). et a gagné 80 hab. depuis 1999. Tornac (910 Tornagais, 1 968 ha dont 1 202 de bois et 280 de vignes), 19 km SO d’Alès au sud d’Anduze, est au pied des reliefs. La commune, qui a gagné 180 hab. depuis 1999, abrite un vieux château (16e s.) qui commandait la vallée du Gardon d’Anduze, et propose un festival de musique country; église classé d’un prieré du 12e s. La poterie La Madeleine (45 sal.) est la principale entreprise. Massillargues-Attuech (670 Massituéchois, 627 ha dont 200 de vignes), 16 km SSO d’Alès, est formée de plusieurs hameaux de la plaine du Gardon d’Anduze. Elle a augmenté de 140 hab. depuis 1999. Lézan (1 570 Lézaniens, 954 ha dont 290 de vignes), 14 km SSO d’Alès au sud du Gardon d’Anduze, a une cave coopérative et une petite fabrique de sols de sports (Sogatra, 25 sal.); musée des Poupées et nounours. Elle s’est accrue de 570 hab. (+57%) depuis 1999. Saint-Jean-de-Serres (530 Saint-Jeannais, 826 ha), 18 k au sud d’Alès, est une commuhe viticole de plaine (360 ha de vignes); -80 hab. depuis 1999. (41 130 Alésiens, 2 316 ha) est une sous-préfecture du Gard, 46 km au NNO de Nîmes; le nom s’est écrit le plus souvent Alais jusqu’en 1926. La deuxième ville du Gard est une ville typique du piémont du Massif Central. Située au pied des Cévennes, elle en a valorisé et amplifié les ressources comme ville protestante, cité de la soie et centre industriel à proximité d’un bassin de charbon. Son nom reste attaché à l’édit du 28 juin 1629, connu sous le nom de Paix d’Alais, par lequel Richelieu accorde quelque tolérance aux protestants dans le royaume de Louis XIII, en échange de leur renoncement aux armes. La vieille ville est sur la rive gauche du Gardon à la sortie des Cévennes. Elle se tasse dans une ceinture de boulevards en forme d’écu. Elle ne manque pas d’allure, avec en son centre une cathédrale composite, l’ancien évêché, les halles et la mairie du 18e s.; au sud-est un vieux quartier de rues étroites; au nord-ouest le fort Vauban, civilisé par un jardin du Bosquet. Les principales administrations et le théâtre rajeuni sont de l’autre côté du boulevard oriental, prolongées au nord par le parc et le château (18e s.) du Colombier, transformé en musée. La ville s’agrémente aussi du verger méditerranéen du parc de Colnilhères, du parc botanique de la Tour Vieille. Outre le musée du Colombier (beaux-arts et archéologie), s’offrent le musée minéralogique de l’École des Mines, une médiathèque, le centre de loisirs du mas Sanier; festivals des Arts de la rue et Estiv’Alès en juillet, festival de la chanson française en août. Alès a également sauvegardé à l’ouest la mine-témoin du faubourg de Rochebelle, sur la rive droite du Gardon, près de laquelle sont le musée-bibliothèque (art contemporain) du château de Rochebelle (18e s.) et l’Espace de la miniature. La prestigieuse École des Mines d’Alès (EMA) reste un élément fort de la ville et joue un rôle à l’échelle de la région. Le centre hospitalier compte 1 400 employés (308 lits), la mairie 700; Alès a aussi trois cliniques, totalisant une offre de 280 lits et 120 lits psychiatriques, dont Bonnefon (230 sal.); quatre collèges publics et deux privés, un lycée général et un professionnel publics, trois lycées privés; clinique Mistral (80 sal.); maisons de retraite Un Pôle Mécanique a été installé dans le vallon de Fontanes à Saint-Martin-de-Valgalgues avec des pistes à Monteils, un bâtiment Myriapole comme pépinière d’entreprises, doté d’un bâtiment d’architecture futuriste. Certes, l’ancienne Compagnie des Mines, Fonderies et Forges d’Alais, créée en 1830, a disparu depuis longtemps, bien que le nom d’Alès, associé à Froges et Camargue, subsiste dans l’un des avatars de la métallurgie française. Certes, l’industrie de la soie a disparu, d’abord victime de la pébrine à partir de 1855, puis de la concurrence. Certes, les charbonnages ont fermé. Mais il reste dans l’agglomération un ensemble industriel qui n’est pas négligeable, du moins localement. Les principaux établissements de la commune sont ceux de Merlin-Gérin (électricité, 360 sal., groupe Schneider), Crouzet (automatismes, 100 sal.), la fonderie d’acier ATS Stellite, spécialisé dans la fonderie de précision pour prothèses médicales (120 sal.) et les médicaments LFB (65 sal.); travaux publics Giraud (75 sal.). Les principaux employeurs du tertiaire sont dans la grande distribution avec les enseignes Cora (370 sal.), Hyper-U (175 sal.), Leclerc (190 sal.), Intermarché (125 sal.), l’Entrepôt du Bricolage (Froment, 60 sal.), Decathlon (55 sal.); immobilier OPH Logis Cévenols (110 sal.), intérim Start People (300 sal.), Manpower (70 sal.), Menway (Enthalpia, 60 sal.), Jubil (60 sal.), Adecco (50 sal.); nettoyages Onet (140 sal.) et la Gardoise (55 sal.). La Sncf déclare 95 agents, La Poste 140, Orange 80, Enedis 60. Alès avait 9 000 hab. au début du 19e s. Elle est passée à plus de 20 000 au milieu du siècle et 25 000 à la fin, puis a atteint 43 000 en 1931; après une diminution (37 000 en 1954) elle a repris sa croissance jusqu’au maximum de 1982 (43 300), a fluctué ensuite, puis est restée à peu près stable après 1999 (41 050 hab.). Les quartiers septentrionaux de la ville, sur la rive gauche du Gardon, ont été déclarés «zone urbaine sensible» (grands ensembles des Cévennes et des Prés Saint-Jean). L’unité urbaine Insee est donnée pour 94300 hab., 22 communes, ce qui est beaucoup; l’aire urbaine pour 114 000 (52 communes), ce qui est comparativement peu. La communauté d’agglomération, dite Alès Agglomération, groupe 73 communes (128 400 hab. sur 95 100 ha). L’arrondissement a 148 100 hab. (133 800 en 1999), 97 communes. Les 3 nouveaux cantons ont 89 100 hab. sur 35 communes. (3 550 Anduziens, 1 460 ha dont 1 149 de bois et 110 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans l’arrondissement d’Alès, dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération). La ville est à 15 km au SO d’Alès sur la rive droite du Gardon d’Anduze, issu de la réunion des gardons de Saint-Jean et de Mialet. Choisie comme siège de l’assemblée générale des protestants cévenols en 1579, puis fief du duc de Rohan qui la consolida comme place forte, elle en tira le surnom de «Genève cévenole». Mais les fortifications furent détruites après 1629 et Anduze devint même le quartier général de la guerre contre les Camisards au 18e siècle. Anduze est typiquement une ville de piémont, au débouché d’une vallée montagnarde, et assurant les échanges entre plaine et montagne. La ville est à la sortie du défilé dit Porte des Cévennes et ne manque pas d’attraits: tour de l’horloge, vieilles rues, musée de la musique, médiathèque; elle maintient une tradition de poterie (plusieurs artistes); un train à vapeur touristique fonctionne jusqu’à Saint-Jean-du-Gard (13 km) et dessert la bambouseraie de Pra France avec 4 allers-retours par jour d’avril à octobre, deux locomotives 030 et 040, et 140 000 passagers par saison. Anduze a un abattage de volailles du groupe breton Unicopa de Morlaix (140 sal.), un supermarché U (50 sal.); La Poste (40 sal.), nettoyage Languedoc Service (35 sal.); un centre de convalescence, un collège public. Au NO, le finage comporte une part de plaine de rive droite du Gardon, avec quatre campings et une zone d’activités. Le finage déborde à l’est sur la rive droite accidentée. Au SO, le relief de la Grande Pallière dépasse 400 m et porte des traces des anciennes mines de la Vieille Montagne.; au sud et sud-est, deux autres campings et nombreux pavillons éparpillés. La ville abritait plus de 5 000 hab. au début du 19e s., quand la sériciculture était active et les Cévennes plus peuplées; la population est tombée à 3 700 hab. en 1900, moins de 2 500 en 1936, puis a repris jusqu’en 1962 (3 100 hab.), un peu faibli ensuite et à nouveau augmenté après 1975; elle a gagné 500 hab. depuis 1999. (2 690 Bagardois, 1 455 ha dint 150 de vignes) est une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), 6 km ENE d’Anduze et 9 km au SO d’Alès, au pied des premiers reliefs cévenols. La ville a une église du 12e s., ancienne commanderie de Malte; collège et lycée privés; plusieurs petites entreprises dont la menuiserie Blachère (45 sal.) et les installations électriques Paita (20 sal.), dépôt d’explosifs Nitro Bickford. Bagard avait moins de 700 hab. avant 1950 et sa population augmente depuis. Elle a gagné 430 hab. depuis 1999 (+19%). (2 610 Boissetains, 1 424 ha dont 832 de bois, 120 de vignes) et une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), juste à l’est et au sud-est d’Anduze, sur le versant gauche du Gardon d’Anduze. Cette commune d’habitat dispersé, issue d’une réunion des années 1790, bénéficie de la croissance démographique récente du bassin; elle n’avait que 400 hab. en 1936, 920 en 1975; 790 hab. s’y sont ajoutés depuis 1999 (+43%); centre de convalescence; maison de retraite. Les deux hameaux de Boisset, au pied du relief, et Gaujac, plus près de Gardon, sont tous deux au sud-ouest du finage et sont restés de petite taille. La mairie s’est fixée au centre du finage sur la D106, un peu après la coopérative vinicole. Au SE, le finage empiète sur la rive droite du Gardon. (5 200 Grand-Combiens, 1 201 ha dont 781 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard, 13 km NNO d’Alès sur la rive gauche du Gardon d’Alès et dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération). Ce fut un haut lieu de l’extraction du charbon, qui n’est devenu commune qu’en 1846, et qui joue maintenant les villages fleuris. La ville est sur la rive gauche du Gardon et l’habitat minier s’étire dans la vallée. Le quartier de Trescol, en amont du centre-ville, est classé «zone urbaine sensible». Au nord, un aérodrome d’altitude avec vol à voile et ULM (code LFTN, piste de 780 m en terre) se tient au-dessus et à l’ouest du gros hameau de Champclauso, qui occupe un large cirque. Les Houillères ont définitivement arrêtée l’extraction en 2001 et la centrale thermique du Fesc a été fermée; autocars Cévennes Voyages (30 sal.), La Poste (30 sal.); un collège public et un privé, Musée-maison du Mineur; Intermarché (30 sal.), gare sur la voie des Cévennes. La Grand-Combe avait 11 000 hab. au début du 20e siècle, et a connu un maximum à 14 400 (sdc) en 1962; la population a très vite diminué ensuite, passant au-dessous de 10 000 dès 1973, de 7 000 en 1991; elle a encore perdu 740 hab. après 1999. (2 100 Mageois, 1 269 ha dont 303 de bois) est une commune du gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), 11 km au NE d’Alès et à 5 km SO de Saint-Ambroix, au pied des reliefs et au bord de l’Auzonnet. Elle a été créée créée en 1834 et a participé au bassin houiller. Elle accueille la fabrique de stores MSL (30 sal.) et offre un musée Schoenenberger (sculptures de femmes et d’enfants). Sa population est restée assez constante avant de croître partir de 1980; elle a gagné 550 hab. après 1999 (+35%) (2 210 Ribautains, 1 427 ha dont 159 de bois et 420 de vignes), 10 km au sud d’Alès, est près du confluent des Gardons d’Anduze et d’Alès, qui forment ici le Gard; elle a un château des 13e et surtout 18e s. (hôtellerie), un terrain de golf, une cave coopérative; fmécanique CTP (35 sal.), fabrique de bétons SCCAT (20 sal.), transports Perrier (35 sal.). La population a augmenté pendant toute la seconde moitié du 19e s.; elle était inférieure à 900 hab. auparavant; 930 hab. s’y sont ajoutés de puis 1999 (+73%). La commune est ans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération). (4 140 Roussonnais, 3 257 ha dont 1 700 de bois) est une commune du Gard dansl’agglomération d’Alès (Alès Agglomération). Le minuscule ancien village est à 10 km au NE d’Alès dans la garrigue, mais la commune participe au dynamisme périurbain et a reçu plusieurs lotissements. Elle offre quelques attraits: château de Trouillas du début du 17e s., à grande terrasse; bourse aux plantes, jardin ethnobotanique de la Gardie avec oliveraie-conservatoire de variétés anciennes; musée de préhistoire dit Préhistorama; étang de barrage près du village au nord. La population était de 1 500 hab. en 1886 et s’était abaissée à 1 200 dans les années 1950; elle augmente depuis et a encore gagné 1 040 hab. depuis 1999 (+34%). Le nouveau canton de Rousson a 29 communes, 31 500 hab. (7 280 Saint-Christolens, 2 025 ha dont 464 de bois, 170 de vignes) est une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), 5 km au sud d’Alès dans la plaine de rive droite du Gardon. Cette commune de banlieue participe activement au bassin d’Alès. Elle a un un Intermarché (40 sal.), des ateliers d’agro-alimentaire (plats de poissons Coudène, 45 sal.), d’agencement de magasins (Pagès, 25 sal.), de peintures (Recomor, 40 sal.); lignes électriques Seeb-Bonnefille (45 sal.); maison de retraite (20 sal.); mais la station de recherche de pathologie comparée (virologie des insectes) INRA-CNRS a été abandonnée. La commune abrite une et propose un musée du Scribe (origine du papier, écriture, salle d’école 1900), le site de loisirs de Mainterargue, le château de Montmoirac (13e s.), les jardins d’Aristée, un parc municipal ombragé sur 12 ha au Rouret. Saint-Christol est aussi le siège d’un «système productif local» dénommé TISS (Textile Internet Sud et Savoir-faire) ou Textile Cévennes, qui s’efforce à l’entraide d’une vingtaine d’entreprises. Le nom de la commune était simplement Saint-Christol jusqu’en 1926; elle avait alors 1 400 hab. et sa population a augmenté constamment depuis; elle a ajouté 1 640 hab. après 1999 (+29%). (4 380 Saint-Hilairois, 1 391 ha) est une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), 6 km SSE d’Alès dans la plaine de rive gauche du Gardon. Toute la partie nord du finage, qui touche Alès, est urbanisée en continuité avec Alès. La voie rapide et la voie ferrée d’Alès à Nîmes longent la rive gauche du Gard. L’entreprise de transports Capelle (50 sal. sur place et 350 sal. en tout, 250 camions), née en 1950 à La Grand-Combe, a obtenu la concession du transport des pièces du viaduc de Millau, puis de l’Airbus 380; transports Euro Pilot (30 sal.); petite fabrique d’outils informatiques Delta (30 sal.); musée du jeu ancien. La commune avait 1 000 hab. en 1900, 1 500 en 1950 et sa population augmente régulièrement. Elle s’est encore accrue de 660 hab. depuis 1999. (2 690 Saint-Jeannais, 4 164 ha dont 3 277 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Gard dans les Cévennes, membre de la communauté d’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), 28 km au NO d’Alès dans la vallée du Gardon de Saint-Jean; collège public, autocars Fort (25 sal.), supermarché U (25 sal.). La bourgade est un centre de services et une cité touristique: musée des vallées cévenoles; parc de loisirs Atlantide Parc avec aquarium tropical, train touristique à vapeur vers Anduze; exposition-musée de véhicules anciens (Magic Voyage). Elle est le point de départ de la Corniche des Cévennes, qui monte au col de Saint-Pierre au nord de la commune (panorama). La population avait atteint 4 000 hab. au milieu du 19e siècle; elle est descendue à 2 400 en 1936 et s’est tenue à ce niveau depuis. (3 390 hab., 1 401 ha dont 700 de bois) est une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), à environ 7 km au nord du centre d’Alès. Le finage comporte au sud une partie de plaine couverte de pavillons dispersés; Saint-Julien est au pied du relief à l’ouest, les Rosiers au SE sur la D904; ancienne abbaye des Fonts au milieu de la plaine. Toute la partie septentrionale de la commune est dans les reliefs boisés et déjà vigoureux des Cévennes, montant au NO à 545 m. À l’extrême nord, le finage contient deux étangs profonds des anciennes découvertes minières de Mercoirol. Elle se nommait Saint-Julien-de-Valgalgues jusqu’en 1955. La population était autour du millier d’habitants entre le milieu du 19e siècle et celui du 20e, puis a augmenté progressivement; elle a gagné 890 hab. depuis 1999 (+36%). (4 430 Saint-Martinois, 1 311 ha dont 584 de bois, commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), en banlieue nord d’Alès et bordée à l’ouest par la rive gauche du Gardon. La mairie a acquis l’ancien carreau de la mine de charbon de Destival, fermée en 1985, pour en faire une zone d’activités, tandis que le chevalement de l’ancienne mine de Fontanes conserverait le souvenir de la mine. La commune a quelques entreprises: atelier d’imagerie médicale (QRT Graphique, 50 sal.), bétons d’Alès (20 sal.), négoce de matériaux CMC (25 sal.), messagerie TEL (30 sal.); maison de retraite (Les Magnans, 25 sal.), crematorium au NE. La ville d’Alès a installé dans le vallon de Fontanes un «pôle mécanique» d’essais et entraînement, avec stands et trois circuits pour autos et grosses motos, karts et petites motos, rallyes et essais. Au SO, le finage empiète sur les reliefs de rive droite du Gard. La population communale a augmenté régulièrement durant deux siècles (700 hab. en 1806, 1 800 hab. en 1901, 3 300 en 1954), mais a plafonné en 1990 et n’a gagné que 50 hab. depuis 1999. (5 280 Sainprivadiens, 1 580 ha dont 393 de bois) est une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), en banlieue est d’Alès (5 km ENE); usine de roulements à billes du groupe Renault (SNR Cévennes, 370 sal.), articles métalliques MLT (35 sal.), conserves de légumes Senifas (40 sal.); négoce de vaisselle Bastide (70 sal.); installations électriques TVCom (45 sal.); institut médico-éducatif. La commune a eu 1 000 hab. à la fin du 19e siècle, 1 400 en 1954 et croît régulièrement; elle a augmenté de 1 090 hab. depuis 1999 (+26%). (3 450 Salindrois, 1 153 ha) est une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), 9 km au NE d’Alès. Elle a connu une certaine réputation grâce à un petit industriel qui, à l’origine, juxtaposa deux usines pionnières, l’une pour la chimie du sel de Camargue, l’autre, qui en dérive en partie, pour l’aluminium. C’est en effet à Salindres que Sainte-Claire-Deville parvient à obtenir en 1854 de l’aluminium par réduction du chlorure; en 1860, l’industriel Merle lance la production d’alumine par le procédé Sainte-Claire Deville (attaque de la bauxite par du carbonate de soude) ainsi que celle de l’aluminium par réduction du chlorure double d’aluminium et de sodium par le sodium. Malheureusement, dès 1886 Héroult (France) et Hall (États-Unis) inventent le procédé d’électrolyse de l’alumine en aluminium, qui l’emporte sur le précédent et, en 1888, Bayer met au point son procédé d’extraction d’alumine de la bauxite, le seul employé aujourd’hui. Difficultés et fusions ont abouti à la formation du groupe Alais, Froges et Camargue, devenu Pechiney en 1950. Salindres héberge à présent deux usines chimiques, une du groupe Rhodia (Solvay, 110 sal.) et une d’Axens (Institut français du pétrole, 370 sal.) pour des catalyseurs et adsorbants à destination des raffineries de pétrole; il s’y ajoute une fabrication de céramiques de filtration SCTI (Céramiques techniques et industrielles, 55 sal.), une métallerie EEB (40 sal.); services d’entreprises Iris (35 sal.). La ville a un collège public, un centre d’aide par le travail. Elle a eu 2 600 hab. dès 1881 et a culminé à 3 900 hab. en 1962, mais la population adiminué, en liaison avec la réduction de l’activité industrielle. Elle a cependant regagné 330 hab. depuis 1999. (2 630 Sallois, 2 109 ha dont 1 200 de bois) est une commune du Gard dans l’agglomération d’Alès (Alès Agglomération), face à La Grand-Combe sur la rive droite du Gardon. La commune a été créée en 1825 en même temps que La Grand-Combe; elle a eu 1 800 hab. en 1901 et sa population est montée à 5 400 en 1962, puis a chuté avec le déclin des charbonnages et du bassin industriel, et s’est dépeuplée jusqu’en 1999; un institut de rééducation, supermarché U. Son territoire associe les terrains granitiques cévenols aux premiers contreforts calcaires, où se trouvent au sud du finage les ruines d’un château dominant la vallée du Gardon. |