Communauté de communes Côte Ouest Centre Manche' communauté de communes de la Manche, associant 30 communes et 22 400 hab. sur 48 700 ha. La Haye (siège), Lessay, Créances et Périers ont plus de 2 000 hab. Saint-Sauveur-de-Pierrepont (140 Pierrepontais, 818 ha), 7 km NO de La Haye, est bordée au sud par les marais du Gorget. Saint-Nicolas-de-Pierrepont (320 Saint-Nicolasais, 813 ha) est à 5 km NO de La Haye. Le relief s’élève à l’est sur la grosse butte du Mont de Doville; voie verte ex-ferroviaire. Neufmesnil (210 Neufmesnilois, 533 ha), 2 km au nord de La Haye, n’a pas de village; ancienne abbaye de Blanchelande à l’est. Doville (300 Dovillais, 1 109 ha), 5 km au nord de La Haye-du-Puits, s’appuie à l’ouest sur une butte montant à 129 m, avec ancien corps de garde et base de loisirs et, au nord, la carrière de kaolin Neveux (30 sal.). Toute la partie septentrionale de la commune, le long du Gorget, a été protégée en réserve naturelle des marais de la Sangsurière et de l’Adriennerie sur 396 ha. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999. Varenguebec (330 Varenguebecquais, 2 119 ha dont 356 de bois), 8 km NE de La Haye, touche à la Douve au NE et a une part des marais au nord; au sud-ouest, grosse butte du Bois d’Étenclin; au NE, Bois de Limors. Montsenelle (1 420 hab., 4 308 ha) est une commune nouvelle créée en 2016. Le nom est formé sur celui de sa principale rivière, la Senelle, affluent de la Douve. Le centre est à Lithaire (560 hab., 1 421 ha dont 209 de bois), 5 km à l’est de La Haye, sur la D903. Son finage s’élève au SE sur le Mont Castre (130 m), boisé, où l’on a trouvé des vestiges de camp romain et dont le nom évoque un ancien castrum; il comprend au sud le hameau de la Vieille Église avec une allée couverte, les ruines d’un château et d’une église, un étang profond d’ancienne carrière avec petite base de loisirs. Au SE, hameau de la Gare avec une voie verte ex-ferroviaire; maison de retraite, maçonnerie D. Sylvain (20 sal.). Prétot-Sainte-Suzanne (300 Prétotais, 1 164 ha) suit à l’est, avec un petit village à la traversée de la Senelle par la D24; château de Sainte-Suzanne au SO. La commune de Prétot a été réunie en 1958 à celle de Sainte-Suzanne-en-Bauptois, mais n’a pris son nouveau nom en qu’en 1979; elle a perdu 60 hab. depuis 1999. Saint-Jores (370 Saint-Jorais, 1 273 ha) aligne une file de maisons sur la D24, que croisent la D903 et la voie verte. Son finage atteint à l’est le Mouloir, dans un paysage de marais à étangs près de Baupte; la commune a perdu 100 hab. depuis 1999. Coigny (170 Coignysais, 450 ha) a un habitat dispersé avec pour minicentre les Asselines et un château du 17e. Au NO, une extension se dessine autour du château de Francquetot, mais le hameau de Francquetot (16e et 18e) fait partie de Vindefontaine (Baie du Cotentin). Au total, la commune nouvelle a 150 hab. de moins que ses membres en 1999. Le Plessis-Lastelle (250 Plessirions, 1 499 ha), 10 km ESE de La Haye, a un habitat dispersé, avec un petit centre au hameau du Beau Coudray proche de la D24. Le finage monte au NO sur le Mont Castre, et comprend à l’est une bonne part de marais drainés vers le Mouloir par le ruisseau de Briquebost. Le nom était Le Plessis jusqu’à l’absorption de Lastelle en 1964; Lastelle subsiste comme lieu-dit au SO. Vesly (720 Veslionnais ou Veslissiens, 2 248 ha dont 230 de bois), 6 km SE de La Haye, s’est agrandie en 1972 en absorbant au NE la commune de Gerville-la-Forêt (90 hab., 1 462 ha) qui lui a apporté une part de la forêt de Lessay. Elle a gagné 180 hab. (un tiers) depuis 1999. Laulne (190 Laulnerons, 906 ha dont 167 de bois), 9 km SE de La Haye, a un habitat dispersé. Saint-Patrice-de-Claids (180 hab., 558 ha) est à 12 km SE de La Haye, sans village; la limite orientale rectiligne de son finage suit la D24. Gorges (360 Gorgions, 2 267 ha), 14 km ESE de La Haye, traversée à l’ouest par la D24, contient à l’ouest le manoir de Comprond (17e s.) et au sud un parc de sept éoliennes Enercon (dont une à Gonfreville) de 16MW en tout, au belge Ventis. Au NE, la commune inclut la grande tourbière de Baupte (450 ha) drainée par le Mouloir et la Sèves vers la Douve. Gonfreville (150 Gonfrevillais, 904 ha), 15 km ESE de La Haye, a un habitat dispersé sans village. Le finage est bordé à l’ouest par la D24, au sud par le cours de la Sèves; au nord, apparaît l’une des éoliennes du parc de Gorges. Nay (74 Nayons, 251 ha), 18 km ESE de La Haye, a un petit finage bordé à l’est et au sud par la Sèves, et sans village. Saint-Germain-sur-Sèves (180 Saint-Germinots, 819 ha), 20 km ESE de La Haye, est longée au nord par la Sèves, au SE par l’Holerotte, et sans village; château au NE. Raids (190 hab., 680 ha), 24 km ESE de La Haye, a un petit village au NE sur la D971. L’Holerotte borde le finage au nord, la Taute au sud. Auxais (180 Auxerons, 776 ha), 28 km ESE de La Haye, sans village, disperse ses maisons au sud sur le talus qui domine de peu les marais de la Taute. Marchésieux (730 Marchuais, 1 989 ha), 31 km ESE de La Haye, 10 km à l’est de Périers, se signale par un écomusée «Maison des Marais» près du marais Saint-Clair au SO, et une église inscrite du 14e s. à grand portail. Le finage est bordé au nord par la Taute et ses marais, à l’est par les marais de la Venloue et du Lozon, qui confluent à la limite de la commune, le Loizon rejoignant la Taute à sa pointe NE. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Feugères (350 Feugériais, 813 hab.), 29 km SE de La Haye, a un finage étiré du SO au NE, borné à l’est par la Venloue; la D900 frôle la commune au NE; +70 hab. depuis 1999. Saint-Martin-d’Aubigny (600 Aubignais, 1 516 ha), 6 km SE de Périers, 25 km SE de La Haye, traversée par la D900, a un centre de rééducation de 60 lits (William Harvey, 85 sal.), ainsi qu’un musée de la Brique et un centre de loisirs du Marais avec un petit étang et un golf; elle a gagné 120 hab. (un quart) depuis 1999. Saint-Sébastien-de-Raids (360 Sébastiénots), 22 km SE de La Haye, a un village-rue le long de la Taute juste à l’est de Périers, et le hameau des Plains au nord près de la D971. Elle accueille les travaux publics et bétons Laisney (20 sal., groupe Pigeon) et a gagné 70 hab. depuis 1999. Millières (800 Molériens, 2 027 ha sont 200 de bois), 16 km SE de La Haye, juste à l’ouest de Périers, est traversée par la D900 et la voie verte ex-ferroviaire. La Sèves limite son finage à l’est, l’Ay à l’ouest. Au nord-ouest, la commune contient un large espace de loisirs avec bois, lande, étang des Bruyères, motocross. La population a augmenté de 230 hab. (+40%) depuis 1999. La Feuillie (280 Feuillois, 1 246 ha dont 367 de bois), 16 km SSE de La Haye, 6 km au SE de Lessay, est bordée à l’est par l’Ay, tandis que sa limite occidentale suit la D2; grand bois et centre d’enfouissement à l’ouest. Geffosses (440 Geffossais, 1 507 ha), 24 km SSO de La Haye, 16 km au SO de Lessay, atteint le littoral par un grand havre de 15 ha presque fermé, longé côté mer par la D650; elle a un quart de résidences secondaires, deux campings, et a gagné 40 hab. depuis 1991. Geffosses a défrayé la chronique depuis 1985 par la contestation de son remembrement et l’édification d’un «monument national à la nature et aux victimes des remembrements»; hameau de Bretteville au sud. Pirou (1 510 Pirouais, 2 911 ha dont 315 de bois), 7 km au SO de Lessay, 15 km SSO de La Haye, est une commune balnéaire. Le village est à l’intérieur, à 2 km de la mer, mais de forme diffuse, la mairie étant plus au sud au hameau du Pont, relayé par celui de la Barbarie vers Pirou-Plage. Celle-ci est une station équipée (10 ha, deux campings) édifiée au SO entre la D650 et la mer. Un petit lotissement, Armanville, est apparu plus au nord. À l’est, un bois de 80 ha avec la tourbière de la Mare de Sursat et le hameau de l’Éventard; manoir classé, restes d’un château fort du 12e s., en cours de restauration. Pirou enregistre un millier de résidences secondaires soit 55% du parc de logements; pêcherie Barbelenet (20 sal.). Sa population augmente et s’est accrue de 170 hab. depuis 1999; mais elle avait atteint 2 000 hab. au 19e siècle. Saint-Germain-sur-Ay (930 Saint-Germinais, 1 452 ha), 9 km SO de La Haye, au nord de Créances et à l’ouest de Lessay, est également en croissance (+120 hab. depuis 1999). La commune réunit plusieurs hameaux au nord de son grand havre dans lequel débouche l’Ay; «sur Ay» était déjà dans le nom en 1801. Le bourg est à 4 km de la plage mais au bord du rivage du havre, frôlé par la D650; église du 12e s. La Gaberie et Salnel sont plus à l’ouest, au bord du petit estuaire de la petite Douve, ruisseau local; corps de garde. La station balnéaire de pavillons occupe 10 ha en bord de mer, sous le nom de la Plage, avec un grand camping. Un long cap de dunes avance vers le sud jusqu’à la pointe recourbée du Banc, tendant presque à fermer le havre de l’Ay; il abrite des plages naturistes. La commune a 820 résidences secondaires (62% des logements), un camping de 580 places, un centre permanent de classes de mer. Bretteville-sur-Ay (390 Agéens, 975 ha), 7 km OSO de La Haye, longe Saint-Germain au nord et n’a aucun rapport avec l’Ay en dépit de son nom, qui est ancien. Le village est à 2 km de la mer, avec un camping. Elle n’a qu’une petite urbanisation de plage (4 ha, char à voile), mais un gros producteur de légumes (Jardins de Créances). Elle a 400 résidences secondaires (deux tiers du parc) et a gagné 70 hab. depuis 1999. Un projet de parc éolien de 100 MW est envisagé au large de Bretteville et de Saint-Germain par la société Neoen, filiale de Direct Energy, avec le groupe Louis Dreyfus. (2 210 Créançais, 2 032 ha dont 170 de bois) est une commune du département de la Manche, 4 km au SO de Lessay, dans la communauté Côte Ouest Centre Manche. La commune occupe la rive sud du havre de Saint-Germain (estuaire de l’Ay) et une partie de la côte sableuse. Elle avait 2 400 hab. au début du 20e s., 1 700 dans les années 1930, et a repris un peu après 1945; elle s’est tenue autour de 2 000 hab. à partir de 1954 et a gagné 170 hab. après 1999. C’est la plus célèbre des communes maraîchères du Cotentin, en particulier pour certaines spécialités comme les carottes et les poireaux (appellation d’origine protégée «poireau de Créances») soigneusement cultivés dans les sables de la plaine littorale; marché au cadran. Sa coopérative légumière a été intégrée au groupe coopératif de Coutances Agralco, lui-même intégré au groupe normand Agrial. Un autre gros producteur est la société des Jardins de Créances (groupe Sofiprim de la famille Le Bris, 20 000 t de carottes par an et 7 000 t d’autres légumes), qui dispose d’une nouvelle centrale Coprimanche (35 sal. et 60 intérims) installée avec le Groupement des Producteurs de légumes de la Manche (GPLM), dont le siège est aussi à Créances mais qui travaille surtout en Val de Saire. Le village est juste à l’est de la D650, à 3 km de la mer. Au NO, la pointe du Becquet, avance dans le havre au bout d’un petit massif de dunes. L’urbanisation littorale se limite aux abords du long Boulevard de la Mer qui part du village et n’atteint pas tout à fait la côte, et au petit lotissement de Printania Plage un peu au sud; un camping. Le nouveau canton de Créances a 20 communes et 16 900 hab. (4 187 hab., 4 020 ha) est une commune nouvelle de la Manche, formée en 2016 par neuf communes autour de La Haye-du-Puits et membre de la communauté Côte Ouest Centre Manche. La Haye-du-Puits (1 570 Haytillons, 525 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Coutances, 29 km au nord de celle-ci, à 10 km de la mer. Le bourg est bien équipé, avec un collège public et une maison familiale rurale; il conserve les restes d’un donjon, quelques maisons anciennes; emballages CPC (130 sal.), menuiserie métallique AML (25 sal.) et menuiseries de bois Meslin (55 sal.) et Lepetit (30 sal.); supermarché Carrefour (35 sal.), services domestiques Aide au Logis (45 sal.); autocars des Voyages Laurent (20 sal.). La population communale, longtemps à 1 400 hab., a augmenté de 1954 à 1990 et baisse depuis; elle a perdu 440 hab. après 1999. Mobecq (250 Mobecquais, 799 ha) est à 3 km SE de La Haye-du-Puits; +40 hab. depuis 1999. Saint-Symphorien-le-Valois (840 Valoisiens, 580 ha), est jointive de La Haye-du-Puits à l’ouest et loge une partie des activités de la petite agglomération, dont un Intermarché (55 sal.). Elle a gagné 110 hab. depuis 1991. Bolleville (390 Bollevillais, 609 ha) est à 2 km NO de La Haye-du-Puits sur la D903. Montgardon (470 Montgardonais, 1 332 ha), 3 km au SO du chef-lieu, a 50 hab. de plus qu’en 1999; un camping. Glatigny (170 Glatignais, 499 ha) est à l’intérieur des terres, 9 km OSO du chef-lieu. Son finage atteint la plage au sud de Surville dans le quartier des Mielles mais n’y a aucune habitation. Surville (180 Survillais, 740 ha), sans village, disperse ses maisons dans tout son finage. À l’ouest, un grand havre interrompt la plage, au bord de laquelle est le petit hameau de la Poudrière. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Saint-Rémy-des-Landes (220 Saint-Rémiais, 830 ha), au nord de Surville, s’orne d’un château du 18e s. Les maisons sont dispersées à l’intérieur, le littoral est vide, dans une zone naturelle dunaire protégée (les Mielles d’Allonne). La D650 traverse Surville et Saint-Rémy. Baudreville (90 Baudrevillais, 467 ha), 7 km à l’ouest de La Haye-du-Puits, a reçu un parc de 5 éoliennes Enercon (11,5 MW) du groupe SL Energies (Saint-Laurent). (2 300 Lessayais, 2 895 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement de Coutances, 21 km au NNO de celle-ci, dans la communauté Côte Ouest Centre Manche. La bourgade est sur le seuil du Cotentin, à 2,5 km du havre de Lessay, ou de Saint-Germain-sur-Ay, vaste estuaire du très petit fleuve Ay. Elle avait un millier d’habitants dans les années 1930 (1 700 en 1820) et sa population a augmenté lentement depuis; elle a gagné 260 hab. après 1999, et s’est agrandie en 2016 en fusionnant avec Angoville-sur-Ay (250 Angovillais, 672 ha). Lessay apparaît comme un centre rural bien équipé, avec un collège public, de grandes foires et une église abbatiale romane, issue d’une abbaye du 11e s. Celle-ci conserve des bâtiments du 18e s., restaurés après 1944, où se tiennent en été des Heures musicales. Lessay a aussi un aérodrome (LFOM) avec une piste en herbe de 1 270 m et un aéro-club, au sud-est de la commune, datant de 1923 et dénommé Charles Lindbergh; un Intermarché (35 sal.). La commune accueille le siège et le plus gros établissement de traitement des légumes Florette (560 sal.), issu de la Soleco (Société légumière du Cotentin), du groupe coopératif Agrial de Caen qui, spécialisée dans la mise sur le marché de légumes frais, est née d’une initiative familiale en 1983 à Lessay et a prospéré depuis; s’y ajoute la fabrique de purées de légumes Créaline (85 sal., du même groupe Florette, transférée en 2010 de Quettreville). En outre, laiterie-fromagerie Réaux (85 sal.), emballages plastiques Helios (25 sal.); constructions Fautrat (35 sal.), transports Fréret (45 sal.). Intermarché (40 sal.), La Poste (25 sal.). Angoville est au nord, traversée par la D900 que flanque une voie verte ex-ferroviaire; musée de la ferme musicale. Au sud de Lessay, s’étendent les restes de la lande de Lessay, une étendue de bruyères un peu mélancolique qui occupa 5 000 ha et dont une grande partie est conservée sur des sables pauvres couvrant un bas plateau de grès; quelques plantations forestières en rompent la continuité, comme la forêt de Pirou. «Le seul accès continental, pour gagner le Nord-Cotentin, a été constitué pendant très longtemps par une bande de terre étroite traversant les landes de Lessay, le long de la côte ouest du département de la Manche. Ces landes ont toujours impressionné les esprits par leur aspect âpre et désolé, encore accentué par le vent. Le milieu d’origine, encore présent de façon diffuse, est le domaine réservé des bruyères, des ajoncs, de l’«herbe sûre», la molinie. Les landes s’approchent d’un vaste estuaire, le havre de Saint-Germain-sur-Ay, un des plus sauvages de la côte. La végétation, composée de salicorne, lavande de mer, est adaptée à une vie rythmée par les marées. Lieu d’échanges entre les eaux douces et la mer, le havre est un site propice au repos des courlis, des huîtriers-pies, des oies et des canards. Les marées de grande amplitude mettent en mouvement d’énormes volumes d’eau et le courant maritime de la dérive littorale ont modulé l’embouchure de l’Ay en deux flèches sableuses colonisées par la végétation endémique aux dunes. Le chiendent des sables puis l’oyat parviennent par leur enracinement très profond à se développer et contribuent ainsi à fixer le sable. Sur le haut de la dune, le chardon bleu et le liseron de mer vont peu à peu les remplacer. À l’arrière, abrités des vents, des espaces plats sont souvent utilisés pour la culture maraîchère: ce sont les mielles, du mot scandinave melr, «sable» (site des Parcs naturels régionaux). (2 360 Prisiais, 1 462 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement de Coutances, 16 km au nord de celle-ci, sur un bas plateau traversé par la Taute; église classée, musée du vélo, collège public; Tannerie de Périers (90 sal., groupe Kering, peaux de crocodiles), atelier de mécanique agricole (Lenormand, 50 sal.), imprimerie Statim (40 sal.); transports par cars Lechanteur (35 sal.); supermarché Carrefour (35 sal.), négoce de matériaux CRH (25 sal.); travaux publics Eurovia (100 sal.). Périers a conservé à peu près le même niveau de peuplement durant les deux derniers siècles, avec un creux vers 2 100 hab. dans les années 1930, des sommets au début et à la fin du 19e s., et en 1982; elle a perdu 260 hab. depuis 1999. Elle est membre de la communauté Côte Ouest Centre Manche. |