Communauté d’agglomération du Pays Basque' ensemble inclus dans les Pyrénées-Atlantiques, et formé de trois «provinces», Labourd à l’ouest (Ustaritz), Basse-Navarre au centre (Saint-Palais et Saint-Jean-Pied-de-Port), Soule à l’est (Mauléon, Tardets). Ces trois provinces forment l’Ipharalde (Pays Basque du Nord). Le nom pour l’ensemble des Pays Basques est Euskal Herria (Pays Basque) ou Zazpiak Bat («sept en un») pour insister sur les sept provinces, trois en France et quatre en Espagne. Outre le littoral au sud de l’estuaire de l’Adour, le Pays Basque, bien arrosé et pour cela très vert, est surtout fait de collines herbagères, où subsistent des bois et de grandes landes d’appropriation en partie collective (Hasparren, Mixe, Saint-Pée). Il est drainé vers l’océan par la Nivelle, vers l’Adour par la Nive, la Bidouze et le Saison. Le paysage est connu pour son habitat assez dispersé, ses maisons blanches à pans de bois peints en rouge ou en vert, à toits d’ardoises en Soule et de tuiles ailleurs, ses frontons de pelote, ses clochers trinitaires (en Soule) et ses églises à tribunes (en Labourd). La vie rurale a trouvé des formes de regain dans l’élevage laitier (les fromages de brebis sont réputés) et surtout dans l’accueil de retraités et de touristes. Des formes originales de culture (pelote basque, sports de force, chants, langue) subsistent. Mais, si le Labourd progresse de toutes parts, de nombreuses communes de Soule et de Basse-Navarre continuent à se dépeupler, sauf autour de Saint-Palais. Basque est une appellation de même origine que gascon, les deux noms semblant issus des Vascons décrits au temps de la conquête romaine. Toutefois on discute toujours de l’origine lointaine des Basques, de leur histoire ancienne et des parentés de la langue basque, l’euskara: elle n’est pas de la famille indo-européenne et certains traits la rapprocheraient de langues du Caucase. Elle a fourni une assez abondante littérature, du moins après le 16e siècle, et elle reste très vivante, renforcée outre-Pyrénées par l’autonomie, qui exige que les fonctionnaires au moins en aient la maîtrise. Le Pays Basque, dont les limites ont moins changé en France qu’en Espagne, s’est toujours considéré comme particulier, autonome faute d’être indépendant, mais n’a jamais eu de nation reconnue; il s’est maintenu à travers alliances changeantes et combats — ce sont des Basques qui ont assailli Roland et les siens à Roncevaux en 778 — et avait réussi assez tôt à obtenir des pouvoirs français et castillan plusieurs lois et coutumes reconnues (les fors) et l’absence de servage. L’ensemble représente aujourd’hui un peu plus de 20 000 km2 habités par plus de 3 millions de personnes (mais beaucoup moins de locuteurs). Une communauté d’agglomération du Pays Basque a été formée en 2017 par 158 communes du département, groupant 300 300 hab. sur 296 802 ha. Elle regroupe les dix intercommunalités préexistantes suivantes:
(2 150 Ahetzars, 1 056 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques à17 km au SO de Bayonne et 5 km au sud-est de Bidart en Pays Basque; église inscrite du 16e s., trinquet. La commune n’avait encore que 480 hab. de 1954 à 1968 et croît depuis; elle a gagné 800 hab. depuis 1999 (+59%) et ses croupes se couvrent de villas; deux campings. Le nom évoque une hauteur rocheuse (de aitz, pierre). (40 000 Angloys, 2 693 ha dont 260 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques entre Bayonne et Biarritz, formant avec elles une agglomération continue au cœur du Pays Basque. Bien plus étendue que ses deux voisines, elle englobe les sites touristiques de la Chambre d’Amour (golf et plage, école de surf) au sud-ouest et de Chiberta (plage, lac et golf, hippodrome, établissement thermal et parc écologique Izadia) au nord-ouest sur l’Atlantique, ainsi que la rive sud de l’embouchure de l’Adour où elle a un port de plaisance. Elle dispose de 4 km de plages; sports de glisse, thalassothérapie (Atlanthal, 125 sal.), nombreuses animations. S’y ajoutent une pinède de 240 ha (le Pignada), les villas de Blancpignon et une zone d’activités au nord-est. Au sud, le finage contient l’intégralité de l’aéroport de Biarritz-Bayonne; il est traversé par la voie ferrée et l’A63 qui a un échangeur à péage avec la D932. Des zones industrielles longent la voie ferrée, l’étang (11 ha) et le château de Brindos. Au-delà, sur les collines, s’éparpillent les villas d’Ondritz et Sutar. L’activité est dominée par l’industrie aéronautique: Dassault emploie 940 personnes sur deux sites à Anglet et à Bayonne-Parme, succédant à une ancienne usine Latécoère de l’entre-deux-guerres; Alcore-Brigantine (du Maryland, 160 sal.) s’occupe de matériaux composites pour l’aéronautique; Télérad (80 sal.) conçoit des systèmes électroniques de guidage pour l’aviation; Price Induction (50 sal.) fait des moteurs DGEN pour avions légers. Dans d’autres domaines, confection Volcom (80 sal.), viandes de boucherie Arcadie (50 sal.); installations électriques Ineo (100 sal.), Arrambide (45 sal.), Sopelec (35 sal.); réseaux Sogea (45 sal.), travaux publics Dubos (50 sal.), Eurovia (40 sal.); blanchisserie Berrogain (35 sal.), nettoyage 2064 (35 sal.), collecte de déchets Sita (45 sal.); Autoroutes du Sud de la France (70 sal.), ambulances Pays Basque (50 sal.); une grande ferme aquacole (ferme marine de l’Adour), à la société Stolt-Nielsen. La ville a aussi des magasins de grande distribution Carrefour (390 sal.), Leclerc (230), Géant Casino (190), Izac (habillement, 280 sal.), Castorama (140), Decathlon (100), Metro (75 sal.), H&M (50 sal.), Conforama (45) Adour (40 sal., meubles); négoces de fournitures de bâtiment Zolpan (110 sal.), de fournitures d’hôtellerie Essor (45 sal.), d’équipements d’automobiles Algoa (45 sal.), de surgelés Frigeral (40 sal.), de pharmacie OCP (40 sal.), de matériel de télédétection (DAS, 35 sal.), de bois Bouney (35 sal.), distribution électrique Enedis (45 sal.); des sociétés de services en informatique (Leader, 35 sal.), gestion immobilière COL (35 sal.); rédaction du quotidien Sud-Ouest (35 sal.); intérim Adecco (90 sal.); aide à domicile Agur Etxea (50 sal.), Marth (35 sal.), 02 Anglet (35 sal.); publicité Mediapost (70 sal.). Anglet a reçu une filiale de l’Université de Pau (sciences, 500 étudiants) sur un campus de 50 ha, une école d’ingénieurs de production du bâtiment (Institut supérieur aquitain du bâtiment et des travaux publics, 200 étudiants); collège et lycée polyvalent publics avec section bâtiment, collège et lycées technique et professionnel privés; institution psychiatrique pour enfants; clinique Mirambeau (45 sal.), maison de retraite (50 sal.); village de vacances Belambra (40 sal.); plusieurs campings. La fondation privée espagnole Tecnalia a installé à Anglet un laboratoire de recherche technologique (Nobatek) de 50 personnes. Anglet se flatte également d’héberger le dernier fabricant de chisteras (P. Gonzalez) et d’avoir une spécialité de piment, différente de celle d’Espelette. Le nom a pour origine un radical évoquant des prairies de bord de fleuve; il est Angelu en basque. La population croît toujours: 5 700 hab. en 1901, 12 600 en 1954, 25 200 en 1975 et a encore gagné 3 280 hab. depuis 1999. Le nouveau canton d’Anglet correspond à une partie de la commune (23 600 hab.). (2 220 hab., 1 059 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, juste au sud de Biarritz, entre Bidart et Arcangues, en Pays Basque; église inscrite (12e au 17e s.) et benoîterie; maison de retraite (60 sal.), centre d’aide par le travail. De nombreux pavillons se dispersent sur les croupes. Elle avait 610 hab. en 1954, 1 400 en 1999 et a donc gagné 800 hab. depuis 1999 (+56%). (3 220 Arcanguais), 1 747 ha dont 372 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques en banlieue sud-ouest de Bayonne, en Pays Basque. Son centre, sur une colline, figure parmi les «villages de charme» et «de caractère»; pelote basque, golf réputé autour d’un curieux château 1900; théâtre de la nature dans un préau aménagé en 1967, stèle et sépulture de Luis Mariano. Le nom basque est Arrangoitze. La commune est résidentielle; gardiennage SIS (85 sal.), négoce de matériaux BMSO Point P (50 sal.), transports Rachabal (25 sal.). Sa population augmente assez nettement depuis les 1 100 hab. des années 1930 (1 700 en 1974) et a encore gagné 430 hab. depuis 1999. L’habitat est très dispersé, et comprend à la pointe nord, dans le quartier du Chapelet, une fraction de la banlieue de Bayonne touchant à la Négresse. L’autoroute de la Côte Basque traverse la partie nord-ouest du finage. Celui-ci s’étend loin vers le sud, jusqu’aux bois d’Ustaritz par le village d’Alotz. Il atteint en pointe, à l’est, la rive gauche de la Nive sous le château de Bordebasse. Non loin, la route de Bayonne à Cambo (D932) a attiré une zone artisanale isolée. (4 330 Azkaindar, 1 927 ha) est une bourgade des Pyrénées-Atlantiques à 6 km SSE de Saint-Jean-de-Luz, en Pays Basque; Azkaine en basque, nom qui évoque un rocher élevé. La ville est sur la rive gauche de la Nivelle. C’est un petit centre de tourisme, «station verte de vacances» et «village de caractère», qui donne accès au pays de Sare, à la Rhune et à plusieurs routes transfrontalières; pont romain, cromlechs en montagne. L’habitat est très dispersé sur les basses collines de part et d’autre de la Nivelle. Le finage arrive en pointe jusqu’à la Rhune (900 m), mais le chemin de fer d’accès est dans la commune de Sare. La population augmente depuis 1950 (1 400 hab.), passant par 2 200 en 1982; elle a encore gagné 1 150 hab. depuis 1999 (+36%). (3 210 Bassusartans, 651 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques dans le canton d’Ustaritz, 8 km au NO du chef-lieu et juste au sud d’Anglet, en Pays Basque. Sa population croît rapidement et en fait une banlieue résidentielle de l’agglomération de Bayonne-Biarritz: elle n’était que de 350 hab. en 1962, 890 en 1982; elle a gagné 1 340 hab. depuis 1999, soit 72%. Résidentielle, elle abrite quelques activités de banlieue, dont plusieurs garages d’automobiles; plafonds suspendus et agencements Atrium (30 sal.), magasin Jardiland (35 sal.); informatique ASP (25 sal.); maison de retraite (40 sal.). (51 940 Bayonnais, 2 168 ha) est une sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques, 110 km à l’ouest de Pau, près de l’embouchure de l’Adour, sur la rive gauche. C’est l’ancienne Lapurdum (= Labourd), place forte et port, devenue au 12e s. Baiona, soit «auprès de la rivière». Bayonne a connu deux grandes phases de prospérité avant la période actuelle. Elle a relevé de l’union anglo-gasconne du milieu du 12e s. au milieu du 15e s., et en a tiré un bon parti au moins jusqu’à l’abandon du port, ensablé, au 14e s. Le port fut rétabli en 1578 grâce à des travaux de détournement de la Nive et de l’Adour, et Bayonne devint une base de corsaires et un port atlantique actif aux 17e et 18e s. Arthur Young a vu alors en elle «la plus jolie ville de France»; elle avait 12 000 hab. en 1790, bien plus que Pau. Sa population s’est stabilisée à 27 000 hab. dans le dernier tiers du 19e siècle, a lentement progressé ensuite (32 500 autour de 1950), a connu une flambée dans les années 1960 puis a un peu baissé avant de se stabiliser. Mais elle aurait augmenté de 10 160 hab. depuis 1999 (+24%). Le centre-ville, enserré dans l’enceinte de Vauban, associe le Grand Bayonne sur la rive gauche de la Nive et le Petit Bayonne, quartier d’artisans, de bistrots et de musées sur la rive droite; un Nouveau Bayonne s’est étendu côté ouest au-delà du Grand Bayonne, avec immeubles collectifs et administrations. Le Grand Bayonne abrite la cathédrale des 13e-16e s., des restes de fortifications, le Château Vieux (13e s.), de belles façades protégées, un centre piétonnier, une cité administrative et un jardin botanique, l’hôtel de ville et les halles. En face, de l’autre côté de la Nive, musée basque et musée Bonnat (beaux-arts), hôtel du département, et l’IUT dans le Château Neuf (15e s.). Sur l’autre rive de l’Adour, un quatrième ensemble est formé par la puissante citadelle (toujours occupée par l’armée), qui domine le vieux quartier Saint-Esprit, ancienne commune intégrée en 1854, où s’était établie jadis une colonie de juifs chassés d’Espagne. De la sorte, Bayonne présente des quartiers assez bien caractérisés. Le centre en comprend trois sur la rive gauche de l’Adour: le Petit Bayonne avec le Château Neuf, les musées, des cafés et restaurants et un aspect populaire et touristique; le Grand Bayonne marchand et administratif avec le Château Vieux et la cathédrale; le Nouveau Bayonne en aval avec la sous-préfecture, les arènes et des bureaux. Lui répondent trois ensembles sur la rive droite: le mont de la Citadelle face au Grand Bayonne, Saint-Esprit populaire, cosmopolite et commerçant en amont, et la zone d’activités Saint-Frédéric à l’est près de l’accès autoroutier. Au-delà vers le nord, se distinguent d’autres quartiers: Saint-Bernard dans la plaine de rive droite de l’Adour en aval; Saint-Étienne et Sainsoutan au nord de la citadelle, associant HLM, villas et cimetières dont un cimetière juif; le grand ensemble d’habitations de Sainte-Croix plus à l’est (1 100 logements des années 1965-1975 dits les Hauts de Bayonne); la zone industrielle Saint-Étienne à l’angle nord-est; un ensemble de pavillons sur les buttes de Sanguinat et du Grand Basque au sud-est. Les fonds restent bocagers, l’habitat se cantonnant aux sommets des collines. Au sud de l’Adour, le centre-ville est entouré à l’ouest par la zone d’activités du Pontet et du Forum, un secteur d’habitations au sud-ouest (Saint-Amand), un autre dominant la Nive autour de la butte de Marracq, tandis qu’entre Nive et Adour à l’est, dans le quartier de Mousserolles, l’occupation du sol est plus disloquée par le relief, entre l’hôpital et la cité de Limpou. Bayonne a des festivals de théâtre latino-américain et de jazz. L’Aviron Bayonnais est un club sportif célèbre dans le monde du rugby: créé en 1904, champion de France en 1913, 1934 et 1943, puis affaibli, il est revenu au premier plan en 2005, fluctuant ensuite (70 salariés). La ville a une unité universitaire de sciences humaines (1 100 étudiants) et un IUT (950 étudiants) de l’université de Pau et des Pays de l’Adour, cinq collèges publics et deux privés, quatre lycées publics et trois privés, un régiment d’infanterie de marine. Ses commerces et services (hôpital de 500 lits, cliniques, dont Belharra, 520 sal. en trois établissements, et Delay, 160 sal.) rayonnent sur la moitié occidentale du département et dans les Landes: cette ville qui fut gasconne fait aujourd’hui figure de capitale du Pays Basque. Les principaux magasins sont un centre Leclerc (190 sal.), Leroy-Merlin (220 sal.), Carrefour (55 et 50 sal.), Intermarché (65 sal.), les Galeries Lafayette (70 sal.), Darty (55 sal.), But (50 sal.), Fnac (45 sal.); distribution d’électricité Enedis (150 sal.), de gaz GDF (85 sal.), de chaleur Dalkia (45 sal.); négoce de vins Larzabal (50 sal.); BNP (55 sal.) et banque Inchauspe (45 sal.), recouvrements Hoist (50 sal.), informatique CapGemini (65 sal.); publicité Adrexo (80 sal.), aide à domicile APR (65 sal.), formation d’adultes Afec (200 sal.); nettoyage Onet (510 sal.), Marietta-Semar (70 sal.), 2M Basconet (70 sal.); transports de fonds Brinks (55 sal.), plusieurs garages. Les transports urbains Keolis emploient 330 salariés; transports routiers Lataste (50 sal.). Bayonne a peu d’industries dans la commune: les fabriques de plastiques et de cassettes ont disparu, comme l’ancienne fonderie de Mousserolles; ne se signalent guère que la menuiserie Labastère (85 sal.), cartonnages Larre (45 sal.), emballages plastiques CEP (45 sal.), métallerie DL Pyrénées (45 sal.), mécanique Sepco (40 al.) et les équipements thermiques GDF-Suez (150 sal.); la plupart des employeurs industriels sont alentour à Tarnos, Boucau, Mouguerre et surtout Anglet. Bayonne est aussi connue pour des spécialités de bouche. La plus célèbre est celle du «jambon de Bayonne», dont les conserveries sont en partie dispersées alentour et dont le centre névralgique est en fait Arzacq-Arraziguet. La chocolaterie est une autre spécialité, d’origine historique puisque c’est par Bayonne que le chocolat a fait son apparition en France; plusieurs petites fabriques dont Andrieu (35 sal.) et l’Atelier du Chocolat en assurent la permanence. La liqueur Izarra, créée en 1835 et maintenant au groupe Cointreau, est également bayonnaise.
Le port, étendu le long de l’Adour en aval de la ville, jusqu’à Tarnos, est le débouché d’une conduite de Lacq et reçoit en stockage des automobiles Ford et General Motors importées d’Espagne; il est le premier port français d’exportation de maïs. Son trafic total annuel est d’environ 4,2 Mt, dont 2,8 aux exportations; en tête viennent les produits métallurgiques de l’Aciérie de l’Atlantique (plus d’un million de tonnes, mais à Tarnos) et les exportations de maïs vers l’Espagne (variant entre 800 000 et 1 000 000 t), les hydrocarbures raffinés en provenance de Donges (800 000 t), les engrais (500 000 t), le soufre de Lacq (env. 400 000 t rive gauche, à Blancpignon, mais en net déclin), enfin des bois, tropicaux aux entrées et landais aux sorties. Bayonne est depuis 2017 le siège de la communauté d’agglomération du Pays Basque, qui groupe 158 communes, 300 300 hab. sur 296 800 ha. L’agglomération physique dépasse 150 000 hab. (191 000 pour l’unité urbaine Insee) et inclut tout le port, avec de grandes usines à Anglet, Boucau, Mouguerre et Tarnos, celle-ci landaise, ainsi que l’aéroport intercommunal Biarritz-Anglet-Bayonne (v. Biarritz). Trois nouveaux cantons portent le nom de Bayonne; le premier (20 700 hab.) associe à une partie de Bayonne une partie d’Anglet; le deuxième (27 400 hab.) contient une fraction de Bayonne et Boucau; le troisième se limite au reste de Bayonne (25 700 hab.). L’arrondissement de Bayonne a 293 600 hab., 122 communes. L’Insee attribue généreusement à la ville une aire urbaine de 27 communes et 236 700 hab., allant jusqu’à Hendaye incluse, une aire urbaine de 60 commune 297 400 hab., couvrant tout le Labourd jusqu’à la frontière. (25 520 Biarrots, 1 166 ha dont 200 de bois) est un ancien chef-lieu de canton et station balnéaire à 7 km OSO de Bayonne sur la côte d’Argent, en Pays Basque. Le nom a une origine très controversée: on y a vu selon le basque deux rochers, des rochers noirs, des chênes ou même une grasse prairie. Biarritz est un ancien petit port de pêche à la baleine (Bearrids au Moyen Âge), dont l’activité balnéaire fut lancée en 1854 par Eugénie de Montijo dans un site rocheux où pointent le cap du rocher de la Vierge et celui de la pointe Saint-Martin, encadrant la Grande Plage et la plage Miramar, que relaient quelques rochers (roche Plate, roche Ronde, la Frégate). L’urbanisation a été quelque peu désordonnée, mais reste marquée par le Second Empire. Le château de Gramont, la villa Eugénie, la Vierge du rocher et la digue, la chapelle Impériale datent des années 1860; une église orthodoxe a été construite en 1892. Par la suite s’y sont ajoutées toutes les formes architecturales de la «belle époque», des années 1930 et plus récentes, souvent dans leurs aspects les plus hétérogènes et les plus outrés, qui font de Biarritz une synthèse et presque un musée du kitsch balnéaire. La spécialisation touristique est soutenue par de nombreux hôtels, plusieurs musées (historique, d’art oriental Asiatica, du chocolat, de la mer), un casino (210 sal., groupe L. Barrière); thalassothérapie (Thal Mar, 35 sal.), établissements de soins et de rééducation, maisons de retraite (Acanthe, 50 sal., le Parc, 45 sal., Hespérie, 35 sal., Ambroisie, 30 sal.), sports de glisse et rugby, hippodrome et golf, deux collèges publics et un privé, un lycée général public et un lycée professionnel public d’hôtellerie et tourisme; lacs de Mouriscot et de Marion au sud, près de la Négresse où sont la gare, un autre lycée et un collège. Le lac de Mouriscot est bordé par le Bois de Boulogne, un centre équestre et un village de vacances. Un lycée et les installations sportives du stade d’Aguilera sont au nord-est, les villas du Parc d’Hiver à l’est. Beaucoup d’annexes touristiques sont cependant dans la commune d’Anglet au nord, voire dans celle de Bidart au sud. L’aéroport est à Anglet. Les principaux employeurs sont une antenne des Autoroutes du Sud de la France (120 sal.), une polyclinique (Aguilera, 250 sal., 190 lits) et des chaînes hôtelières dont le Palais (société d’économie mixte Socomix, 240 sal.), Radisson (90 sal.) et le Regina (Naos, 60 sal.), le casino (Barrière, 120 sal.); hypermarché Leclerc (120 sal.), magasin Les Galeries (75 sal.); négoces de vidéo X-treme (70 sal.), de boissons PGLS (40 sal.); aide à domicile APR (180 sal.), Bien à la Maison (40 sal.); nettoyage APM (60 sal.), Atlantic (70 sal.), Triangle (45 sal.); ambulances Aquita (45 sal.). Dans l’industrie et le bâtiment, lignes électriques ETPM (105 sal.); La population a connu une longue croissance: 5 500 hab. en 1876, 12 800 en 1901, 23 000 en 1931, 27 600 en 1975, mais le mouvement s’est ralenti par saturation et se serait même inversé: la population officielle de 2019 est inférieure de 5 220 hab. à celle de 1999. Le Biarritz Olympique. Champion de France de rugby en 2002, 2005 et 2006, longtemps après l’avoir été en 1935 et 1939, le Biarritz Olympique est une grande figure du rugby français, marqué par quelques grands noms comme ceux de Michel Celaya et Serge Blanco. Il est toutefois descendu en ProD2 en 2014. Le club est né en 1913, grâce à la fusion de deux amicales sportives rivales, issues d’écoles laïques et dont la plus ancienne remonte à 1884. On y pratique également une dizaine d’autres sports. Le club emploie 60 salariés. Le nouveau canton de Biarritz se limite à la commune. (6 730 Bidartar, 1 215 ha dont 300 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques sur le littoral basque, à 9 km NE de Saint-Jean-de-Luz et 6 km SO de Biarritz, en Pays Basque. Le nom (Bidarte en basque), comme celui de Bidache, semble évoquer la route (bide = chemin) ou le carrefour. Le bourg est sur la N10; ancien relais sur la route d’Espagne, il est devenu station balnéaire avec institut héliomarin (160 sal.), golf et glisse, restaurant Ibarboure (25 sal.), et s’intègre pleinement à l’agglomération Bayonne-Biarritz. Au nord, le château d’Ilbarritz (19e s.) jouxte un golf et les villas de Katalinenea; des villas se sont éparpillées sur toutes les collines, laissant les fonds verdoyants. Autoroute et voie ferrée contournent l’habitat, attirant au sud-est une zone artisanale dans le fond de vallée de l’Uhabia. Le finage descend assez loin vers le sud, flanquant celui de Guéthary et accueillant une aire de service de l’autoroute. Passé l’estuaire de l’Uhabia, la plage d’Uhabia et le quartier de villas de Parlementia, qui jouxte Guéthary, et même l’ancienne tour de guet de Guéthary, sont sur le territoire de Bidart. Au nord-est, la commune englobe le préventorium d’Arbonne et le parc technologique Izarbel, avec maison du parc, pépinière et hôtel d’entreprises, école d’ingénieurs ESTIA, près de l’échangeur autoroutier et de ses péages qui sont à l’extrême sud du territoire de Biarritz. La commune a un Intermarché (130 sal.), un Jardiland (25 sal.). Technoflex (280 sal.) fabrique des poches de plastique à usage médical; mécanique Precimecan (120 sal.) et Caromar (90 sal.); sellerie-maroquinerie LIM (60 sal.), ennoblissement textile Kokolo (50 sal.), boulangerie Indalokoa (20 sal.); analyses Apave (50 sal.), ingénieries Robosoft (20 sal.), Certi (20 sal.), 2Moro (25 sal.); informatique LKS (50 sal.), Exakis (30 sal.), SIG Image (25 sal.), Maxsea (25 sal.), école supérieure de technologie Estia (70 sal.). Le village conserve une église à tribune du 16e s. et des restes de l’ancienne abbaye de Guéthary. La croissance de la population est continue et s’accélère (2 000 hab. en 1936, 2 400 en 1968, 3 000 en 1982); la commune a gagné 1 980 hab. depuis 1999 (+41%). (8 360 Boucalais, 582 ha dont 200 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, limitrophe des Landes, au nord et en aval de l’agglomération de Bayonne et la seule du département à être sur la rive droite de l’Adour. Elle est néanmoins dans la communauté d’agglomération du Pays Basque. Elle a abrité des forges entre 1881 et les années 1970, une usine d’engrais Fertiladour fermée en 2009; très gros silos Maïsica pour l’exportation de maïs (1 Mt/an), avec port spécialisé; Shell a des réservoirs. En 1996 s’est installée la nouvelle aciérie littorale dite de l’Atlantique, devenue Celsa France, d’une capacité de 1 Mt/an (190 sal.), à la firme espagnole Marcial Ucin intégrée à Acerelia (groupe Arcelor), puis passée à l’espagnol galicien Añon en 2004, enfin au groupe catalan Celsa en 2007. Elle prenait la suite d’une assez longue tradition sidérurgique locale (les Forges de l’Adour avaient produit de 1881 à 1965) et elle assure le premier trafic du port dit de Bayonne: plus d’un million de tonnes par an, par importation de ferrailles et exportation de produits finis. L’usine est spécialisée dans les billettes d’acier de section carrée à partir de ferrailles, transformées ensuite par laminage en grilles, barres, ronds à béton et rails d’ascenseurs. L’urbanisation est en continuité avec celle de Tarnos (Landes), où sont les commerces et dont le finage entoure celui du Boucau; un collège, un institut pour enfants. Le nom de la commune évoque la «bouche» de l’Adour, qui s’est fixée en ces lieux en 1578 seulement, mais l’ancien nom était Puncta, la pointe. La population de Boucau était de 5 000 hab. entre 1900 et 1950, puis est montée à 6 000 en 1975, et croît depuis; elle a gagné 1 230 hab. depuis 1999. Le territoire communal est limité à l’est par la N10, au bord de laquelle sont quelques entreprises. L’habitat s’éparpille en lotissements sur les collines et le long du port. (2 780 Beskolztar, 3 129 ha dont 738 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, 13 km SE de Bayonne en Pays Basque. L’habitat se disperse dans tout le finage; à l’ouest, les trois hameaux des Salines rappellent d’anciennes exploitations de sel; atelier de maroquinerie Epidaure (75 sal.), maçonnerie Daudigeos (25 sal.). L’Ardunavy passe par les Salines et fixe ensuite la limite nord-ouest du finage. L’autoroute A64 la Pyrénéenne, qui emprunte à l’est la vallée du Marmareko, tributaire de la Joyeuse (19 km), traverse la commune d’est en ouest avec deux accès à l’est et au sud, et un autre proche à l’ouest mais sur le territoire de Mouguerre; la population a doublé depuis 1970 et s’est accrue de 740 hab. depuis 1999 (+36%). (6 760 Camboar, 2 249 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, 5 km au NE d’Espelette, en Pays Basque. C’est une station thermale sur la rive gauche de la Nive, à 20 km SE de Bayonne, fréquentée dès le début du 18e s. Elle reçoit 9 000 curistes par an, au total 170 000 nuitées, et compte plus de 560 emplois de santé dans toute une série d’établissements diversifiés (rééducation, cliniques, soins de suite et repos, maladies respiratoires, santé mentale). «Station verte de vacances», elle sert de centre local par ses services et ses commerces, et elle a aussi d’intéressants atouts urbains: la villa Arnaga d’Edmond Rostand et ses superbes jardins, une belle place de l’Église, un grand fronton; collèges public et privé. La population de la ville a atteint 2 000 hab. en 1896, 3 300 en 1931, 4 400 en 1954; elle a un peu fluctué puis a gagné 2 020 hab. depuis 1999 (+44%). Les thermes (Chaîne thermale du Soleil) ont 120 salariés, les centres médicaux Marenia 170, Grancher-Cyrano 150, Trotot 105, Franclet 90, Les Terrasses 75, Landouzy-Villa 55, Colisée Patrimoine 50, la Maison Basque 40, Dieudonné 25. Cambo a aussi un atelier de pièces plastiques Boursier-Socreg (45 sal.), un magasin Carrefour (25 sal.); un négoce de matériaux Durruty (40 sal.), une carrière des Sables et graviers du Littoral (25 sal.). Le finage est traversé par la Nive; qui s’encaisse en défilé en longeant la grosse butte de la Montagne des Dames; celle-ci, au sud-est, domine la ville et particulièrement l’établissement thermal du bord de Nive. Le finage est beaucoup plus étendu à l’est de la Nive dans les collines, qu’à l’ouest où est la ville. Un faubourg de rive droite s’est développé à Haurzain et Donapetiria, un autre au nord dans la plaine à Bas-Cambo. Sur la rive gauche, le lotissement d’Iguzkian prolonge la ville au nord sur la terrasse dominant la Nive. Le promontoire au nord-ouest porte la maison d’Edmond Rostand, la Villa d’Arnaga et le village de vacances du Hameau d’Arnaga. La colline du Belvédère sert d’espace vert au sud-ouest. La route principale (D932) contourne la ville par l’ouest en suivant à peu près la limite communale; elle a un échangeur au centre, deux autres accès hors de la commune, mais proches. Cambo est le bureau centralisateur du nouveau canton Baïgura et Mondarrain (10 communes, 24 100 hab.) (6 480 Cibouriens ou Ziburutar; 744 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, juste au SO de Saint-Jean-de-Luz sur la baie et la rive gauche de l’estuaire de la Nivelle (Pays Basque). Nommé Ziburre en basque, ce qui équivaut à «tête de pont», c’est un ancien faubourg populaire de Saint-Jean-de-Luz, sorti de la commune d’Urrugne en 1603, où se groupaient pêcheurs, chasseurs et corsaires que rejetait la ville bourgeoise. C’est aujourd’hui surtout un port de pêche, avec conserveries, qui figure dans la liste des «villages de charme» en dépit de sa taille et de sa diversité. Le port, commun avec Saint-Jean-de-Luz, compte une cinquantaine de bateaux et 180 marins inscrits, pour des prises d’environ 4 500 t/an, où domine le thon (germon), devant les anchois. Mais la conserverie Saupiquet a fermé en 2002, laissant place à un complexe immobilier; négoce de poissons Méricq (25 sal.), stages de football JM Larqué (35 sal.), constructions Immobat (35 sal.). La commune est traversée par l’autoroute, la N10 et la voie ferrée vers Irun. Au nord, le fort de Socoa, des environs de 1630 mais repris par Vauban, surveillait l’entrée ouest de la baie; au pied est aménagé un port avec un service estival de traversée de la baie de Saint-Jean-de-Luz, école de plongée et école de voile, plaisance. L’estuaire et le cours de l’Untxin fixent ensuit la limite occidentale de la commune; sur la rive droite est le lycée maritime. Entre l’Untxin et l’estuaire de la Nivelle, la forte colline de Ciboure monte à 84 m et porte la tour Bordagain, et de nombreux lotissements de villas. Le centre-ville est sur le port face à Saint-Jean-de-Luz; on visite la maison natale de Maurice Ravel sur le port, un cimetière marin au-dessus; collège privé. Au sud-est, une plaine triangulaire porte un ensemble de lotissements et la zone d’activités de Marinela. Toute la partie méridionale de la commune, bordée à l’est par la Nivelle, est dans des collines boisées, que traverse l’autoroute et au flanc desquelles monte l’urbanisation; golf de la Nivelle, institution catholique de Béthanie avec centre de vacances et résidence hôtelière. La population de la ville a augmenté des années 1890 (2 200 hab.) à 1968 (6 400 hab.) et a plafonné ensuite. (2 110 Ezpelettar, 2 685 ha dont 780 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Bayonne, à 21 km SSE de la ville, en Pays Basque. Le nom viendrait du basque espil, bois, et aurait donc désigné un petit bois. Le territoire communal atteint la frontière espagnole à l’extrême pointe méridionale (8 km du bourg) au Gorospil (691 m) et culmine à 749 m au pic du Mondarrain. La bourgade, «village de caractère» sur le versant gauche de la Latsa, est soignée et pittoresque par ses maisons à colombages rouges; hôtel de ville dans un château du 17e s., église inscrite; foire de janvier aux pottoks, chevaux appréciés des centres équestres et qui vivent en quasi-liberté dans la montagne. La commune avait une tradition de travail du cuir, dont subsiste la tannerie Carriat (55 sal.), et maintient une spécialité de piments, protégée par une originale AOC; chocolaterie Eliodor (20 sal.). Sa population augmente depuis 1954 (1 200 hab.), gagnant 190 hab. depuis 1999. (7 030 Haspardar, 7 701 ha dont 802 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Bayonne à 24 km SE de la ville, dans le Labourd (Pays Basque). La ville, Hazparne en basque (de aitz, dos ou rocher, et barren, de l’intérieur), est située dans une dépression entre les collines du Labourd, en pays d’habitat dispersé formant une douzaine de «quartiers» distincts. Francis Jammes s’y était retiré; musée, espace archéologique Hatzen Bidea. Une ancienne spécialité de tannerie et de chaussures a disparu, perdant sa dernière entreprise (Luxat) en 2012; métallerie aéronautique Lauak (120 sal.), mécanique Darraidou (25 sal.), construction de réseaux électriques Coreba (75 sal.), peinture Carrau (25 sal.); Intermarché (65 sal.), négoce de matériaux Camou Hiribarne (30 sal.). Hasparren a un collège public et un privé; pépinière d’entreprises Aldatu avec lycée technique et professionnel privé agricole et horticole et centre de formation agricole d’apprentis. À l’extrême nord-ouest s’isole sur une croupe le lotissement de Pilota Plaza; Urcuray est un gros hameau à l’ouest sur la route de Cambo (D10). Au sud-ouest, la limite communale monte sur les pentes de l’Ourzouya mais laisse son sommet à Macaye. La population est fort stable depuis deux siècles autour de 5 500 hab. Elle a augmenté de 1 120 hab. depuis 1999. La communauté de communes du pays d’Hasparren rassemblait 10 communes (12 700 hab.); elle est intégrée à la communauté d’agglomération du Pays Basque. (17 010 Hendayais, 795 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Bayonne, ville frontalière de la côte Basque sur la Bidassoa, en Pays Basque. C’est un grand centre ferroviaire, équipé d’une plate-forme multimodale rail-route et d’entrepôts, avec plusieurs entreprises de transports; les principaux établissements sont l’usine de frigorifiques Bonnet-Névé (groupe italien Epta, 430 sal.) et les meubles de bureau Sokoa (170 et 60 sal.); décolletage Sudec (45 sal.), plastiques B. Scherer (35 sal.); plâtrerie Aislatec (60 sal.), constructions Azlate (35 sal.), menuiserie Entsia (25 sal.); nombreux commerces et services, dont Decathlon (170 sal.), Intermarché (50 sal.); transports Lapègue (50 sal.), Sallaberry (35 sal.), Ibaremborde (30 sal.), Estaynou (25 sal.), Euro Cargo (25 sal.), SBTT (25 sal.). Hendaye a un collège et un lycée professionnel public, un collège privé. La ville est aussi devenue une station balnéaire active, étirée le long de la vaste plage ouvrant sur la baie du Figuier (ou de Fontarabie), où s’est édifiée comme une nouvelle ville, à l’urbanisation assez spectaculaire profitant de la flèche qui barre en partie l’estuaire de la Bidassoa; centre héliomarin et hôpital marin public, thalassothérapie Serge Blanco (120 sal.), casino (30 sal.) et parc des sports, port de pêche et port de plaisance de Sokoburu (850 places). La ville comporte ainsi trois parties très différentes: le centre-ville ancien ramassé près du vieux fort sur la Bidassoa, avec la maison de Pierre Loti, halle et fronton (Hendaye-Ville); la ville du 19e siècle au sud, séparée de la Bidassoa par la gare et les vastes emprises ferroviaires (Hendaye-Gare); au nord Hendaye-Plage, la ville balnéaire en front de mer et de l’estuaire (baie de Chingoudy). Un peu à l’écart, au nord-est, château d’Abbadie (19e s.) et domaine d’observation de la nature sur la côte rocheuse, où s’avance la pointe Sainte-Anne. En amont de la Bidassoa, au sud de la ville, se trouvent Béhobie (commune d’Urrugne) et l’île des Faisans, dite de la Conférence, où se négocièrent la libération de François Ier (1525) et le traité des Pyrénées (1659); puis Biriatou, où passe l’A63. La population de la commune était de 1 500 hab. en 1876, 3 200 en 1901, 6 900 en 1931 et 1954; elle est montée à 9 500 en 1975 et continue de croître, gagnant 4 040 hab. depuis 1999 (+31%). Hendaye est le bureau du nouveau canton Hendaye-Côte Basque Sud (3 communes avec Urrugne et Biriatou, 27 800 hab. (2 160 Itsasuta, 3 937 ha dont 445 de bois), Itsasu en basque, est une commune des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque (Errobi), juste au sud de Cambo et à l’est d’Espelette. Le village fut un petit port sur la Nive en amont de Cambo; il a une église à tribunes du 17e s., une usine de médicaments (Laboratoire Renaudin, 230 sal.), une fabrique d’engrais (Loreki, 25 sal.), une fabrique coopérative de sièges (Alki, 30 sal.), une petite centrale hydroélectrique, une maison de convalescence; Intermarché (90 sal.), transports Mendiboure (40 sal.), maçonnerie Arbit Baudry (25 sal.); on y fête la cerise locale (xapata) en juin. Un aérodrome (LFIX, piste gazonnée de 600 m, vol à voile) sur un petit plateau au nord-ouest du village porte le nom de Diribarne, un ancien pelotari devenu membre de l’escadrille Normandie-Niémen. Le finage, où l’habitat se disperse, s’étend vers le sud dans le grand vallon du Laxia, à l’est de part et d’autre de la Nive. Il atteint la frontière du col de Gorospil au col de Ménatché et culmine au pic Artzamendi (926 m). La Nive s’encaisse juste en amont du village, au confluent du Laxia, franchissant une barre de quartzites de l’ordovicien au défilé du Pas de Roland. La population d’Itxassou a repris depuis 1962 (1 130 hab.), et a gagné 340 hab. depuis 1999; mais elle dépassait 1 500 hab. au 19e siècle. (2 400 Lehintzar, 947 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, 5 km à l’est de Saint-Pierre-d’Irube, en Pays Basque, dans les collines dominant l’Adour; ancienne abbaye de prémontrés apparue en 1227; négoce de matériaux MTP (150 sal.), installations électriques Capet (30 sal.), distribution d’électricité Enedis (55 sal.), travaux publics Eurovia (50 sal.). Son territoire s’étend au nord le long de la rive gauche de l’Adour, incluant l’île de Lahonce et le port de l’Aiguette et allant en aval jusqu’au nord du centre européen de fret de Mouguerre. L’habitat s’est répandu au sud sur toutes les crêtes des collines, dont les versants sont boisés. La population s’est accrue de 480 hab. depuis 1999 (+25%). Elle n’était que de 480 hab. en 1954. (2 010 Laressoroar, 1 076 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, sur les collines de rive gauche de la Nive, juste au NO de Cambo en Errobi (Pays Basque); ancien séminaire du 18e s., pont romain au SO sur la Latsa, qui traverse le finage et conflue avec la Nive à la limite nord; deux campings, négoce de matériaux Durruty (25 sal.). Elle avait 670 hab. en 1962 et en a gagné 660 depuis 1999 (+48%). (3 210 Mauléonnais 1 280 ha dont 368 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement d’Oloron, 32 km à l’ouest de celle-ci, bourg-centre de la Soule sur le Saison. Mauléon (Maule en basque) est une ville ancienne, avec un château fort du 11e s. et une bastide sur la rive droite. Elle conserve une place à arcades et quelques belles maisons, dont le château de Maytie ou d’Andurain (16e s.); Château Vieux des 14-15e s., remanié au 17e, sur une butte au sud-est de la ville, sur la rive droite. L’habitat s’est étendu à la fois vers l’aval dans la plaine alluviale, en amont le long des deux routes, et à l’est sur le relief. Le finage s’étend vers l’ouest sur les collines de Tibarenne (484 m), et vers le sud-est sur le relief, atteignant 500 m environ au Bramaoutoua, au-delà de la vallée du Lausset. La commune a englobé en 1841 celle de Licharre, jointive sur la rive gauche de la Soule où s’est étalée la ville. Elle avait 4 000 hab. au début du 20e siècle, 4 700 en 1962, et décline depuis, perdant encore 420 habitants après 1999. Elle fut réputée naguère pour ses espadrilles; il reste quelques petites fabriques de chaussures dont Prodiso (30 sal.) et Megam (25 sal.); métallerie Alkar (70 sal.), traitement de surfaces SPI Aéero (130 sal.); Fromagerie des Chaumes (40 sal.). Elle a un lycée professionnel public, un lycée général privé, un collège privé et un public, un lycée agricole et rural privé, un hôpital local public (15 lits); magasin Carrefour (25 sal.); autocars Souletins (20 sal.). Elle est le siège de la communauté de communes du pays de Soule-Xiberoa (Pays Basque), groupant les 35 communes des deux cantons de Mauléon et Tardets (13 100 hab.). La ville est aussi le bureau distributeur du nouveau canton Montagne Basque (66 communes, 25 400 hab.). L’espadrille de Mauléon. Ce sont les drapiers de Mauléon qui ont fait le long succès de l’espadrille. Cette sandale fut à l’origine dite espartine, car sa semelle était de corde de sparte, la toile étant de chanvre; on lui préféra ensuite le jute. Quelques artisans semblent avoir importé le tour de main d’Espagne au début du 19e siècle; l’industrie n’est apparue qu’après 1850; et la mécanisation en 1880, grâce à une machine capable de coudre toile et semelle au point de chaînette. La famille Béguerie, et d’autres, établirent le système de la «fabrique» qui leur réservait le négoce, en passant commande à des ateliers et des artisans; Brésil, Venezuela et Argentine furent de gros clients, ainsi que les mineurs du Nord de la France; tout un nouveau quartier se développa à Licharre, sur la rive gauche du Saison, où l’on compta jusqu’à 1 600 ouvriers et une dizaine d’usines. Puis, en dépit de l’évolution des semelles et de l’emploi du caoutchouc, voire de nouvelles formes (c’est ici que René Elissalde inventa le Pataugas), la demande périclita au point qu’il reste peu de cette originale industrie, si ce n’est pour le tourisme. (5 160 Mouguertar, 2 257 ha) est une commune de la banlieue orientale de Bayonne, touchant à la rive gauche de l’Adour, en Pays Basque. Elle est située au carrefour des autoroutes A63 et A64, ce qui lui a valu d’héberger dans la plaine un Centre européen de fret, avec plate-forme multimodale et des transporteurs, dont TDS (110 sal.), Messageries de l’Atlantique (20 sal.); usines d’électronique BMS (220 sal., téléphones) et Copelectronic (85 sal.), verrerie Pyreverre (45 sal.); négoces pharmaceutique DJO (190 sal.) et de grils et barbecues (Forge Adour, 25 sal.); informatique Facylities (25 sal.). Le nom viendrait du basque muker, qui évoque un relief abrupt. Du vieux village, point de vue sur Bayonne dans les collines, avec table d’orientation. La population croît depuis 1950 (1 300 hab.) et a encore augmenté de 1 300 hab. depuis 1999 (+34%). Mouguerre est le bureau du nouveau canton Nive-Adour (10 communes, 25 700 hab.). (14 560 Luziens, 1 905 ha dont 300 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Bayonne, port et ville de la côte Basque à 16 km SO de Biarritz sur la rive droite de l’estuaire de la Nivelle, face à Ciboure; en basque, Donibane-Lohitzun ou Lohizune (Saint-Jean-des-Marais ou les Marais). Elle est dans la communauté du Pays Basque. La population de ville était de 4 000 hab. dans la seconde moitié du 19e siècle; elle augmente depuis: 8 000 dans les années 1930, 9 700 en 1954, 11 900 en 1975; elle s’est accrue de 930 hab. depuis 1999. Le port de pêche, signalé dès le 11e s., était devenu anglais au 12e s. Spécialiste de la morue, il a armé pour Terre-Neuve dès 1520, puis ses marins ont pratiqué la course aux 17e-18e s. Il demeure actif: la criée traite 7 000 t de poisson par an. Les sports de glisse ont attiré le groupe étatsunien Quiksilver, avec la fabrique de vêtements Na Pali (630 sal.). Braun Medical (195 sal.), à un groupe allemand, fabrique du matériel chirurgical; Bioluz (50 sal.) des médicaments, Laffargue (25 sal.) de la maroquinerie. Les autres employeurs privés sont surtout dans les services et commerces: magasins Carrefour (170 et 50 sal.), négoces de fruits et légumes Pomona (30 sal.), de surgelés Bascogel (30 sal.), alimentaire Dubernet (20 sal.), de vêtements Emerald Coast (30 sal.), Méribel (25 sal.) et Bleach (20 sal.), hôtellerie (dont Hélianthal 110 sal., Grand Hôtel 60 sal., La Réserve 50 sal.), aide à la personne Conforavie (25 sal.). Dans le bâtiment et les transports, maçonneries Lapix (60 sal.), Mouhica (35 sal.) et BAM (20 sal.), nettoyage CBS (45 sal.), gardiennage CBS (40 sal.); transports Olano (160 sal.) et Transdev (70 sal.). La ville offre lycée professionnel et lycée général publics, lycée privé, deux collèges publics et deux privés, centre hospitalier public (50 lits), thalassothérapie, polyclinique (200 sal., 110 lits), clinique Beaulieu (30 sal.), maisons de retraite dont Urtaburu (65 sal.). Il reste de la grande époque de belles maisons sur le port, dont celle dite de Louis XIV où fut consacré le mariage du roi en 1660, et la maison de l’Infante, de style italien, où l’attendit Marie-Thérèse; toutes deux avaient été financées par des armateurs locaux. La ville a aussi une vaste église à tribunes, un musée Grévin, un écomusée de la tradition basque Jean Vier, une académie Maurice Ravel; longue plage très fréquentée, base nautique, casino en bord de mer (50 sal.), fronton. Au sud sur la rive droite de la Nivelle, le golf et les villas de Chantaco voisinent avec collège et lycée. Sur la côte, la pointe de Sainte-Barbe fait face au fort de Socoa; à ses environs sont un site géologique, un jardin botanique, des arènes. Le territoire communal s’étend largement vers le nord-est; une partie reste peu habitée sur les collines du bassin de l’Isaka; le long de la côte, au contraire, une bande de 1 500 m de large est très urbanisée; elle est parcourue par la voie ferrée, la N10 et l’autoroute, qui ont un gros échangeur à Urthaburu et sont flanquées à l’ouest par la zone d’activités de Laiatz où sont trois établissements de santé et une maison de retraite, et au-delà de l’autoroute par la zone industrielle de Jalday et un centre commercial. Trois plages se succèdent du SO au NE, Erromardie, Lafitenia et Maiarko, accompagnées de nombreux campings, de villas et du groupe d’immeubles d’appartements de Kokotia, et d’un écomusée du tissage. La commune est bureau distributeur du nouveau canton de Saint-Jena-de-Luz, qui groupe 4 communes avec Bidart, Ciboure et Guéthary (28 300 hab.) (6 870 Senpertar, 6 508 ha dont 1 302 de bois), est une commune des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque, 15 km à l’est de Saint-Jean-de-Luz, est sur la rive droite de la Nivelle; Senpere en basque. C’est une «station verte de vacances» avec les vestiges d’un ancien château (début du 15e s.), un fronton municipal, une base de loisirs autour d’un étang de 12 ha, un village de vacances, un collège et un lycée agricole privés; pont d’Ibarrun (13e-14e s.), écomusée de la pelote et du xistera; Pêcheries Basques (25 sal.), Intermarché (70 sal.), linge basque J. Vier (20 sal.), meubles Holly Wood (25 sal.), traiteur Suhari (20 sal.), hôtel Bonnet (25 sal.). La population de la commune avait un peu décliné du milieu du 19e siècle au milieu du 20e, passant de 2 500 à 2 000 hab.; elle augmente depuis (3 000 hab. en 1982, 3 500 en 1990) et s’est accrue de 2 440 hab. depuis 1999 (une moitié). Le territoire communal, très vaste, englobe au nord de la Nivelle des collines de landes (Zirikolatz) et atteint au sud la frontière d’Espagne à Dancharia. Le lac de Saint-Pée, au sud-est du bourg, a attiré de nombreuses villas. Vers l’ouest sur la rive droite de la Nivelle, le hameau d’Ibarrun s’est également entouré de pavillons, d’une zone artisanale Lizardia et d’un établissement de recherche de l’Inra-Ifremer pour la nutrition des salmonidés. Le finage s’étend encore plus loin vers l’ouest jusqu’au-delà du hameau d’Helbarrun et aux premières maisons d’Ascain; la redoute de Bizkarzun est à la limite d’Ascain sur la crête; quatre autres redoutes «napoléoniennes» (début du 19e s.) sont sur le territoire de Saint-Pée. Vers le sud, celui-ci s’étire le long de la Nivelle, mais à des altitudes très basses, 158 m tout au plus. La D4 y franchit, bien entendu, un «pont du Diable»; le hameau de Cherchebruit est au confluent de la Nivelle et du Lizuniako qui vient de Sare sur sa gauche; un peu en aval après l’étroit du pont d’Amotz, Amotz est un hameau de rive gauche de la Nivelle, équipé d’un trinquet et de terrains de camping. (4 940 Saint-Pierrots, 768 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Bayonne, en banlieue est de la ville sur la rive gauche de l’Adour (Pays Basque). La population de la commune, qui n’était que de 960 hab. en 1954, est montée à 2 600 en 1975, et s’est accrue de 980 hab. depuis 1999 (+25%). La société PI Création fait des articles en inox (45 sal.); supermarchés Carrefour (150 et 60 sal.); magasins Ikea (250 sal.), Zodio (35 sal.); négoce d’électroménager Cristaflor (25 sal.); travaux publics Eiffage (20 sal.), transports Dabatrans (30 sal.); maison de retraite Les Pins (45 sal.). La plus grande partie de l’habitat se tient sur un étroit lambeau de plateau, entre les profonds vallons de Portau à l’est et de Hillans à l’ouest, et dont la terminaison septentrionale, qui domine le cours de l’Adour, est à la commune de Bayonne. L’autoroute du Pays Basque passe à travers ce plateau, que parcourt la Route des Cimes (D22) et qui porte notamment les lotissements d’Ourouspoure et d’Harretche. Le petit lac d’Escoute-Pluye est au fond du vallon de Portau, dans lequel se faufile la D1 à quatre voies. (2 670 Saratar, 5 134 ha dont 1 065 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques, 14 km OSO d’Espelette (31 km SO de Bayonne), frontalière, en Pays Basque; Sara en basque, qui signifie petit bois. Son territoire est enveloppé à plus de moitié par la frontière d’Espagne, dans un bassin affluent de la Nivelle, drainé vers le NE par le Lizuniako; plusieurs anciennes redoutes militaires l’entourent. La commune forma une petite «république de Sare» jusqu’à la Révolution, avec des privilèges pastoraux et une solide tradition de contrebande, fonctionnant comme un sas entre France et Espagne. Les palombières abondent sous les cols et les pottoks errent librement. Sare figure parmi les «plus beaux villages de France», les «villages de caractère» et les «stations vertes de vacances». Sa population augmente lentement; elle était restée imperturbablement vers 1 900 hab. du début du 19e siècle à 1954; elle s’est accrue de 470 hab. depuis 1999 (+21%); canalisations Néo Réseaux (25 sal.). À l’ouest, le finage atteint le sommet de la Rhune (Larruna, 905 m). Du col de Saint-Ignace (169 m) au nord-ouest du village sur la D4, monte vers le sommet un funiculaire très fréquenté, dont le tracé est entièrement dans la commune. Deux passages routiers transfrontaliers empruntent les cols de Lizuniaga (vers 200 m) à l’ouest, de Lizarrieta (441 m) au SSO; d’autres passages plus discrets existent à l’est; une voie romaine a laissé des traces à la Galzada, dont le nom («chaussée») est significatif. Au sud-est une petite route donne accès aux grottes préhistoriques classées de Lezeak (ou grottes de Sare) sous le pic d’Atxuria (759 m). La commune propose un parc animalier, une Maison basque et un musée du Gâteau basque, et organise un salon des écrivains basques en avril, un cross des contrebandiers en août; maisons anciennes et place à fronton, maison de retraite. (2 480 Urcuitois, 1 370 ha) est une commune des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque, 13 km à l’est de Bayonne. Le territoire est bordé au nord par l’Adour, à l’est et au sud-est par le cours de l’Ardanavy. L’habitat se disperse sur les basses collines finement ciselées, qu’entoure l’Ardanavy: la rivière coule en effet parallèlement à l’Adour sur ses deux derniers kilomètres, avant de confluer; entre les deux cours d’eau s’étendent les prairies de l’Île — mais l’île de Bérens sur l’Adour appartient à Urt. Au sud-ouest est le château de Souhy (1631). La population s’est accrue de 650 hab. depuis 1999 (+35%). (10 190 Urrugnar, 5 067 ha dont 2 100 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque à 6 km SO de Saint-Jean-de-Luz. Le bourg est sur la N10 dans la large vallée de l’Untxin; ancien château fort d’Urtubia, parc floral Florénia, trinquet. L’autoroute A63 (échangeur et aire de repos) et la voie ferrée Paris-Hendaye traversent le finage. Son territoire atteint au nord-est les maisons de Ciboure, incluant le grand centre commercial de l’échangeur autoroutier et les lotissements de Kexiloa et Galzaburu. Il s’étend jusqu’à l’Atlantique où il inclut le fort de Socoa, à l’entrée ouest de la baie de Saint-Jean-de-Luz, et la plus grande partie de la côte rocheuse, jusqu’au village de vacances de Bordaberri. Il englobe aussi à l’ouest Béhobie au bord de la Bidassoa; et, entourant la commune de Biriatou, il contient le mont du Calvaire et s’appuie sur la frontière espagnole au sud, sur plus de 6 km de part et d’autre du col routier d’Ibardin (422 m), le plus occidental des Pyrénées, que surveillaient les redoutes de la Baïonnette au sommet de Mandalé (572 m), sous lequel est un lac de barrage, et des Émigrés au col. Le finage, accidenté au sud-est, y atteint le sommet de la Rhune. Parmi les activités de la ville, usine de matériel métallique de signalisation routière Signature (220 sal., passée au britannique Hill Smith en 2016), mécanique Traimeca (30 sal.), lignes électriques ETDE (25 sal.); hypermarché Leclerc (220 sal.), magasin Intersport (20 sal.); aide à domicile Margalex (25 sal.); transports Irastorza (60 sal.), Etcheto (40 sal.), le Basque Bondissant (35 sal.); centre de rééducation motrice; centre d’enfouissement des déchets dans un vallon à l’ouest. Urrugne participe à l’expansion démographique de la Côte Basque: 3 000 hab. en 1900, 3 900 en 1954, 4 600 en 1975, 6 100 en 1990. Elle s’est accrue de 3 020 hab. depuis 1999 (+42%). (2 310 Urtois, 1 899 ha dont 550 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque, 16 km à l’est de Bayonne, sur le coteau dominant la rive gauche de l’Adour au confluent de l’Aran; on prononce Ourte. C’est un ancien petit port sur l’Adour et un relais entre Bayonne et Peyrehorade, sur la voie ferrée de Pau; gare et pont; foyer pour handicapés. L’habitat, qui se tient en hauteur, est divisé par le découpage du relief. Le finage est limité à l’ouest par le cours sinueux de l’Ardanavy, à l’est par celui de l’Aran; l’autoroute passe à l’est dans la vallée de l’Aran. La commune dessine un long appendice vers le sud, sur le versant gauche de la Joyeuse, englobant l’ancienne abbaye bénédictine de Belloc et le monastère de Bayonnès. Sa population s’est accrue de 550 hab. depuis 1999 (+32%); mécanique Lecomble (30 sal.), magasin Carrefour (30 sal.), maison de retraite Hortensias (45 sal.). (7 110 Ustaritzar, 3 275 ha dont 997 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque, à 13 km au sud de Bayonne sur une terrasse de rive gauche de la Nive. Le nom évoque en basque une «plaine aux chênes». La commune est bien équipée: établissements de santé (hôpital privé), maison de retraite Orpea (25 sal.), institut culturel basque; lycée général, lycée professionnel et collège privés; constructions Duhalde (65 sal.), installations électriques Forclum (45 sal.), plomberie CCS (20 sal.), supermarché U (la Maison Labourdine, 65 sal.), transports Irachabal (30 sal.). Le château de Haitze (14e et 17e s.) est sur la colline qui domine la ville à l’ouest, comme le hameau de Saint-Michel un peu au sud. Au nord, les quartiers peuplés d’Arrauntz et d’Herauritz sont sur des éléments de plateau s’avançant au-dessus de la plaine de la Nive; Herauritz a un trinquet et un centre de rééducation. Un grand bois communal occupe le sud-ouest du finage, qui s’étend aussi au nord-est sur les collines au-delà de la Nive. Ustaritz fut une sorte de chef-lieu du Labourd et a bénéficié d’une assemblée coutumière (biltzar) entre 1451 et 1789, pour la gestion des biens collectifs et des chemins; on s’efforce maintenant de la faire revivre. La population de la commune oscillait autour de 2 500 de 1880 à 1970 et croît sensiblement depuis; elle a gagné 1 750 hab. depuis 1999 (+33%). Ustaritz est le bureau du nouveau canton Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle (9 communes, 31 570 hab.), le plus peuplé du département. (2 670 Milafrangar, 1 717 ha dont 550 de bois) est une commune des Pyrénées-Atlantiques en Pays Basque, à 9 km au sud de Bayonne. Elle fut sauveté au 11e s. sous le nom de Baster, promue ville franche par la suite (début du 13e s.). Son habitat s’éparpille dans les collines au-dessus de la rive droite de la Nive; château de Larraldia au nord (17e s. avec un parc de 60 ha), château de Miotz (19e s.), fronton; barthes de Quartier Bas au bord de la Nive au nord. Devenue une banlieue résidentielle de Bayonne, la commune, qui a eu 1 500 hab. en 1866 mais était descendue à 900 hab. en 1950, a crû surtout après 1975 (1 100 hab.), et a gagné 880 hab. depuis 1999 (50%). |