Communauté d’agglomération du Cotentin' communauté d’agglomération de la Manche contenant toute la partie septentrionale du Cotentin et associant 129 communes, 181 300 hab., sur 143 900 ha. Cherbourg-en-Cotentin (siège), La Hague, Barneville-Carteret, Bricquebec-en-Cotentin, Brix, Les Pieux, Montebourg, Port-Bail-sur-Mer, Saint-Sauveur-le-Vicomte, Valognes dépassent 2 000 hab. La communauté d’agglomération est organisée en deux communes nouvelles (Cherbourg-en-Cotentin et La Hague) et neuf «pôles de proximité» correspondant aux anciennes communautés, qui ont été réunies en 2016. Le pôle de la Saire réunit trois communes juste à l’est de Cherbourg. Bretteville (1 080 Brettevillais, 578 ha), 8 km ENE de Cherbourg, prolonge Tourlaville vers l’est, mais n’a qu’une petite plage; elle avait 460 hab. en 1968 et a crû jusqu’en 1999; elle a 240 résidences secondaires (35% du parc) et un camping (95 places) à la pointe du Heu. La D901 traverse le finage au sud sur le plateau. La falaise morte, d’environ 90 m de commandement, laisse à son pied une étroite plaine cultivée, où est l’essentiel de l’habitat, mis à part le hameau de la Monteux au nord-est. Une allée couverte est sur le plateau. Digosville (1 580 digosvillais, 927 ha), 4 km à l’est de Tourlaville, est en pleine croissance: elle avait moins de 600 hab. avant 1950, 880 en 1982, 1 350 en 1990; elle a gagné une centaine d’habitants depuis 1999. Le bourg est à 3 km du littoral, que toutefois la commune atteint au Becquet et au cap de la Roche Toinette; hameau Piquot au passage de la D901, château à la Garancière. Le Mesnil-au-Val (750 Meslillais, 1 334 ha dont 188 de bois), 12 km SE de Cherbourg, a un habitat plus dispersé sur le plateau, à la source de la Saire; manoir de Barville, du 16e s., classé. La population a augmenté de 190 hab. (un tiers) depuis 1999. Le pôle de Saint-Pierre-Église est tout au nord-est du Cotentin. Saint-Pierre-Église (1 830 Saint-Pierrais, 806 ha), 17 km ENE de Cherbourg sur la D901, est un ancien chef-lieu de canton. Le village est à 5 km du rivage nord du Cotentin, que la commune n’atteint pas; collèges public et privé, quelques commerces, château avec grand parc à l’ouest. La population a crû depuis le minimum de 1975 (moins de 1 400 hab.) jusqu’à 1999, mais elle avait atteint 2 500 hab. au 19e s. Varouville (270 Varouvillais, 419 ha), 3 km à l’est de Saint-Pierre, est traversée par la D901. Tocqueville (280 Tocquevillais, 590 ha) est aussi sur la route de Barfleur (D901) à 6 km à l’est de Saint-Pierre. Son château, des 16e et 18e s., au sud-est, a été habité par Alexis de Tocqueville; il y avait fait aménager un beau parc, qui a souffert des tempêtes de 1987 et 1990. Gatteville-le-Phare (510 Gattevillais, 970 ha) est à 11 km ENE de Saint-Pierre et 28 km à l’est de Cherbourg. Le petit village est sur le plateau. La commune contient au nord-est la Pointe de Barfleur, couronnée par un puissant phare de 71 m de haut portant à 56 km et construit de 1829 à 1835, avec sémaphore; sa mention dans le nom de la commune date de 1947. La partie de la côte exposée au nord comporte une zone basse à l’ouest, avec la plage et le grand étang de Gattemare (18 ha), site naturel protégé. Entre Gattemare et la Pointe de Barfleur, le havre Roubary dessine une pittoresque anfractuosité dans la côte rocheuse. La côte exposée à l’est, au sud de la Pointe de Barfleur, dotée d’un large platier rocheux, présente à l’est du village un petit cap avec étang et aquaculture, suivi au sud par le havre de Crabec, qui porte les îlots des Castelets et que la pointe de la Masse ferme au sud. Au-delà, Gatteville participe à la plage de Barfleur; deux campings en bord de mer au sud-est. La Sileban (Station d’investissement et de développement pour les cultures légumières en Basse-Normandie) a installé dans la commune la première station légumière régionale de France, sur 7 ha, pour des expérimentations (45 sal.). La Satmar (Société atlantique de mariculture, 65 sal.) possède une écloserie de mollusques, considérée comme la première d’Europe, et fournit aux conchyliculteurs du phytoplancton et surtout des naissains, notamment d’huîtres des quatre saisons (stériles); elle détient 7 sites d’élevage en France, dont une vaste concession de palourdes aux îles Chausey; une autre ferme aquacole (les Brenières) fonctionne à Gatteville. La commune a perdu 70 hab. depuis 1999. Vicq-sur-Mer (1 040 hab., 2 058 ha) est une commune nouvelle de la Manche, unissant depuis 2016 quatre communes du littoral septentrional du Cotentin. Cosqueville (590 Cosquevillais, 1 090 ha), 4 km au nord de Saint-Pierre-Église, est la principale et la plus occidentale, et accueille la mairie. Cosqueville s’était agrandie en 1973 en fusionnant avec les petites Angoville-en-Saire et Vrasville à l’est, et a gagné 90 hab. depuis 1999. Son littoral s’étire sur 3 km, marqué à l’ouest par la pointe de la Loge, au centre par les plages du Sablon et de Vicq dont le cordon sableux retient plusieurs mares, et à l’est par l’étang de la Mare, site naturel protégé au nord de Vrasville. Le finage contient deux menhirs au sud, et lance vers le sud-ouest une langue courbe à l’ouest de Saint-Pierre; écomusée du Moulin de Ravenel au sud-est. Réthoville (130 Réthovillais, 343 ha) puis Néville-sur-Mer (200 Névillais, 346 ha) suivent à l’est, avec une côte basse à lagunes. Néville est «sur Mer» depuis 1956 et s’orne du manoir d’Herciat (16e-17e s.) au sud, de la pointe de Néville au nord sur le platier. Gouberville (120 Goubervillais, 279 ha) est la plus orientale, avec un finage étiré du SO au NE le long du ruisseau de la Couplière et un château des 16e-17e s. (la Cour de Gouberville). Au total, Vicq a 40% de résidences secondaires, et 110 hab. de plus qu’en 1999. Fermanville (1 310 Fermanvillais, 1 160 ha) est sur le plateau 16 km ENE de Cherbourg, avec un vieux fort et un sémaphore. La commune contient le manoir classé de la Cour d’Intheville (13e-17e s.) et un élevage de chèvres angora pour la laine mohair. Le littoral, rocheux et exposé, commence à l’ouest par la profonde anse du Brick et la pointe du Brûlé (site naturel protégé). Il se poursuit au nord par le Cap Lévi, dont le nom a beaucoup prêté à confusion: il s’agit en fait d’une déformation de Capelvy (ou Capellvicq) évoquant simplement une anse (vicq) et une chapelle (capel), le nom passant ainsi de la désignation d’une anse à celle du cap voisin. Le cap porte à l’ouest un ancien fort à la Pointe du Vieux Fort, et à sa pointe un phare et un sémaphore. Il est suivi à l’est par l’anse et la plage de la Mondrée au débouché du profond ravin du Poult, qui devient le No en aval, puis la pointe du Fort Joret et la baie de Tocquebœuf. La commune a un habitat dispersé sans village; le principal habitat est le Tot de Haut, au centre; hameau et château d’Inthéville à l’est, hameau du Perrey à l’ouest. La commune a 130 hab. de moins qu’en 1999, et 400 résidences secondaires sur 1 100 logements. Maupertus-sur-Mer (230 hab., 342 ha), 13 km ENE de Cherbourg, est la commune littorale la plus occidentale du pôle de proximité, la plus proche de Cherbourg. Le petit village est sur le plateau, qui avance en mer la Pointe du Brick; château au village, menhir au sud-ouest, camping au-dessus de l’anse du Brick. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999; la mention «sur Mer» est de 1948. Au sud sur le plateau, s’étend l’aéroport de Cherbourg-Maupertus, dont les installations sont partagées avec Gonneville et Carneville. L’aérodrome (codes CER et LFRC), étendu sur 225 ha et doté d’une piste bétonnée de 2 440 m et d’une aérogare, n’a plus de vols réguliers depuis 2015 et a reçu moins de 1 000 passagers commerciaux en 2018; il assure environ 10 000 mouvements par an (locaux). Carneville (240 Carnevillais, 688 ha), 15 km ENE de Cherbourg, est une petite commune du plateau à l’ouest de Saint-Pierre, sans village, avec un château. Au sud, près du hameau de la Rue, est une partie de l’aérogare de Cherbourg, et passe la D901. Gonneville-Le Theil (1 620 hab., 2 917 ha) est une commune nouvelle formée en 2016. Gonneville (930 Gonnevillais, 1 536 ha dont 164 de bois), 14 km à l’est de Cherbourg, n’a pas de village mais une église (15e-18e s.) et un château des 15e au 17e s., à douves et donjon. La D901 traverse le finage au nord et donne accès à l’aérogare. Le Theil (690 hab., 1 381 ha dont 240 de bois), 16 km ESE de Cherbourg, est à 4 km au sud de Gonneville, dont elle est séparée par la vallée de la Saire, qui alimente à l’est l’étang de Gonneville au lieu-dit la Filature. Gonneville a gagné 60 hab. depuis 1999, Le Theil 120. Théville (330 Thévillais, 777 ha) est juste au sud-ouest de Saint-Pierre sur la D901, 17 km ESE de Cherbourg; long hameau de la Rue de Sautour au sud; +80 hab. depuis 1999. Brillevast (330 Brillevastais, 907 ha), 18 km ESE de Cherbourg au sud de Théville, a un clocher classé du 17e s. Le finage est borné au sud par le cours de la Saire. Le Vast (330 Vastais, 1 304 ha dont 332 de bois), 22 km ESE de Cherbourg, 6 km NO de Quettehou, est au bord de la Saire encaissée; château avec parc (la Germonière, 19e s.) et quelques bois, à 7 km SE de Saint-Pierre. Canteloup (220 Cantelouais, 428 ha) est à 7 km SE de Saint-Pierre; 40 hab. depuis 1999. Clitourps (200 Clitourpais, 630 ha dont 150 de bois) est sur le plateau à 4 km au SE de Saint-Pierre; un parc éolien (5 Vestas, 3,3 MW, à EDF) y fonctionne depuis 2005; +60 hab. après 1999. Le pôle du Val de Saire est au sud-est du précédent. Valcanville (380 Valcanvillais, 645 ha), 5 km OSO de Montfarville et 7 km NNO de Quettehou au bord de la Saire, est le siège de la Tricoterie du Val de Saire (16 sal.); hameaux de la Rue Domcanville à l’est, de Tronville au nord. Sainte-Geneviève (330 Génovéfains, 495 ha), 9 km au nord de Quettehou, 4 km à l’ouest de Barfleur, a un négoce de fruits et légumes (Gosselin, 45 sal.). Barfleur (590 Barfleurais, 60 ha) est à 9 km NNE de Quettehou sur la côte de la Manche. Le village, de granite gris, au bord d’une anse profonde, est inscrit parmi les «plus beaux villages de France». Il est très fréquenté pour son port sur la côte orientale du Cotentin, qui pratique encore la pêche et qui est équipé pour la plaisance, offrant 140 mouillages d’échouage, avec écoles de voile et de plongée. Jadis Barfleur fut le premier port du Cotentin, mais il fut souvent détruit et la navigation reste dangereuse dans les parages du raz de Barfleur. Le finage communal est minuscule et Barfleur laisse l’extrémité nord-est du Cotentin, et donc la Pointe de Barfleur, à sa voisine Gatteville-le-Phare. La population avait atteint 1 300 hab. au début du 20e siècle; elle a encore perdu 60 hab. depuis 1999. La commune a 300 résidences secondaires (48% des logements), 2 campings (140 places), un petit hôtel. Montfarville (830 Monfarvillais, 540 ha), 7 km NNE de Quettehou, a une église du 18e s. avec de vastes peintures marouflées du 19e s., juste au sud de Barfleur; elle a perdu 40 hab. après 1999. Le village est à 1 500 m du littoral, qui se déploie sur près de 3 km et inclut au SE la pointe de Landemer et le hameau du Cap. Réville (1 070 Révillais, 1 055 ha), 6 km NE de Quettehou, occupe le territoire au nord de l’estuaire de la Saire et se termine au SE par la Pointe de Saire (camping). Aux plages qui se succèdent sur plus de 5 km face à l’est, elle ajoute une activité agricole, surtout légumière, en partie organisée par la coopérative Casam-Primeco, et abrite un centre d’insémination artificielle rayonnant dans tout l’Ouest (200 sal.); manoir de la Crassevillerie. La commune a 120 hab. de moins qu’en 1999. Anneville-en-Saire (400 Annevillais, 600 ha), 5 km au nord de Qiettehou, est au bord de la Saire à la traversée de la D902. Elle accueille le marché au cadran où se vendent les légumes du Val de Saire (50 000 t/an), géré par le Groupement des producteurs de légumes de la Manche (GPLM). La commune a gagné 70 hab. depuis 1999; son finage n’atteint pas la côte. Le Vicel (130 Vicelais, 474 ha) est à 6 km au nord de Quettehou, au pied du plateau; la Saire borde le finage au nord; château de Pépinvast au SO. La Pernelle (260 Pernellais, 723 ha), 3 km au nord de Quettehou, est sur le rebord du relief, d’où le village domine la plaine de la basse Saire; travaux publics Bouce (30 sal.). Le finage s’étire vers l’ouest, où il contient le manoir d’Ourville; la commune a 50 hab. de moins qu’en 1999. Saint-Vaast-la-Hougue (1 820 Saint-Vaastais, 628 ha) est 3 km à l’est de Quettehou sur la côte. C’est une ancienne place forte maritime, où se dressent encore le fort de la Hougue, relié par une jetée, et les forts de l’île de Tatihou, qui est au bout de l’estran et donc accessible à marée basse. Le littoral va au nord jusqu’à l’estuaire de la Saire. La bourgade est devenue une station balnéaire, avec un port de plaisance fréquenté (650 anneaux); et un port de pêche, troisième en Basse-Normandie (4 000 t/an). Elle a 600 résidences secondaires (38% des logements). Son nom était seulement Saint-Vaast avant 1888; à cette date, elle avait 2 700 hab., s’est un peu dépeuplée jusqu’en 1931 (2 100 hab.), a repris après la guerre puis à nouveau baissé. La bourgade a un collège public, un magasin Super-U (20 sal.) et quelques petites entreprises, dont la principale est le mareyage Pinteaux-Renet (Vives-Eaux, 40 sal.), ainsi que des parcs à huîtres. Tatihou, île de 28 ha, a eu un lazaret, puis un laboratoire d’études marines (1887-1925), puis un aérium. Le fort, cerné de douves, est au SE de l’île; au sud, le Fort de l’Île s’y ajoute, sur un îlot. L’ensemble est accessible au public depuis 1992 sous l’égide du Conseil général de la Manche, et se transforme en centre d’attraction, avec musée maritime et centre de culture scientifique, jardins et réserve ornithologique, et diverses animations; l’accès est cependant limité à 500 personnes par jour. Saint-Vaast est le bureau du nouveau canton du Val-de-Saire (30 communes, 17 390 hab.) Quettehou (1 610 Quettehouais, 1 617 ha dont 360 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Manche dans l’arrondissement de Cherbourg, 26 km ESE de celle-ci sur la côte orientale du Cotentin. Le bourg, desservi par la D902, est à 500 m de la mer et 3 km à l’ouest de Saint-Vaast. La commune a 1 500 m de plage au fond de la baie de la Hougue, dite le Cul de Loup. Le territoire s’étend à l’ouest sur le bas plateau, englobe le bois du Rabey et atteint la source et le haut cours de la Tortonne au SO; église de granite du 13e s., avec haut clocher du 15e, halle aux grains aménagée en salle des fêtes; Intermarché (50 sal.), maçonnerie Gourbeville (20 sal.), un camping de 150 places. La population communale croît lentement depuis 1950 et a gagné une centaine d’habitants après 1999. Teurthéville-Bocage (660 Teurthévillais, 2 147 ha), 8 km à l’ouest de Quettehou, est une grande commune agricole, dont le finage atteint au nord la Saire, au sud la Sinope, et d’habitat dispersé, avec toutefois un petit village-rue sur une échine; bois de Barnavast à l’ouest avec restes de l’ancien prieuré de ce nom; +120 hab. depuis 1999. Videcosville (80 Videcosvillais, 251 ha), 6 km SO de Quettehou, est une petite commune bordée à l’ouest par la Sinope encaissée, et traversée par D902. Octeville-l’Avenel (220 Octevillais, 686 ha), 7 km SO de Quettehou, est une autre commune de l’intérieur, bordée à l’est par la Tortonne, qui frôle le château de la Cour, et traversée à l’ouest par la Sinope, qui longe l’éperon barré des Castiaux. Le nom ancien, Octeville-la-Venelle, a été modifié en 1962 par euphémisation; +50 hab. depuis 1999. Morsalines (210 Morsalinais, 365 ha) est une petite commune de forme triangulaire juste au sud de Quettehou, avec 2 km de côte basse à lagunes aménagées au pied d’un coteau bien marqué qui porte le phare des Arquets. Elle n’a pas de village, mais un peuplement relativement dense au contact de Quettehou au nord (hameaux du Pont et le Rivage). Crasville (260 Crasvillais, 718 ha) est à 6 km SO de Quettehou; elle n’a qu’un minuscule village-rue, nommé Hameau Viel. Le finage de plateau est complété à l’est par une petite plaine littorale vide de 500 m de large et 1 700 de long. Au pied du coteau, manoir du 15e siècle dit Pavillon de Grenneville. Aumeville-Lestre (120 Aumevillais, 244 ha), 7 km au sud de Quettehou, s’étend perpendiculairement à la mer, dont elle a 1 300 m de rivage. Le village est sur la D14, qui suit le littoral à distance; château avec jardin signalé. Le pôle de proximité de Montebourg forme le sud-est du territoire de l’agglomération du Cotentin. Lestre (250 Lestrais, 757 ha), 8 km NE de Montebourg et 8 km SSO de Quettehou, a trois foyers d’habitations, Lestre à l’intérieur au NO, le Bourg de Lestre sur la Sinope au sud, la petite urbanisation littorale du Hameau Simon au SE. La commune a absorbé en 1812 les communes de Hautmoitiers au NO, de Tourville au SO, dont subsiste un clocher isolé du 18e (inscrit). Saint-Martin-d’Audouville (140 Saint-Martinais, 364 ha), 5 km NNE de Montebourg,9 km SSO de Quettehou, est traversé par la Sinope. Saint-Germain-de-Tournebut (440 hab., 1 391 ha dont 170 de bois) est à 6 km au nord de Montebourg; au NO, château de la Brisette (18e) avec un étang; +80 hab. depuis 1999. Vaudreville (72 Vaudrevillais, 303 ha), est à 4 km au nord de Montebourg. Saint-Floxel (500 Saint-Floxelais, 845 ha) est juste à l’est de Montebourg mais sans vrai village; elle a gagné 80 hab. depuis 1999. Ozeville (160 Ozevillais, 470 ha), 3 km NE de Montebourg, est une commune d’habitat très dispersé; fabrique de bétons Pigouchet (25 sal.). Quinéville (290 Quinévillais, 460 ha), 8 km à l’ENE de Montebourg, a son vieux village sur un petit promontoire, et sur la côte le seul village balnéaire, près d’un ancien fort et juste au sud de l’estuaire de la Sinope, étiré sur 1 400 m, avec les quartiers du Havre et du Bourg Neuf. Un musée de la Liberté retrouvée décrit la vie quotidienne des Français sous l’occupation. Le village a aussi un aquarium, un port de plaisance (150 places) et un château du 18e s. avec jardins; elle a plus 200 résidences secondaires (57% du parc), un camping de 110 places. Fontenay-sur-Mer (180 Fontenayais, 818 ha), 5 km à l’est de Montebourg, a son centre à 3 km de la mer, avec un golf sur la côte vide. La commune s’orne au NO des châteaux de Courcy (17e s.) et de Franqueville, tous deux inscrits; musée de l’automobile miniature. Saint-Marcouf (350 Marculfiens, 1 338 ha) a son petit centre 5 km ESE de Montebourg; son église, en partie du 11e s. et à crypte, est classée; l’ancienne redoute de Crisbecq subsiste non loin. La côte est longée sur près de 3 km par une file ininterrompue de petits pavillons, formant les quartiers des Gougins au nord, et du Hameau du Sud; camping au nord. En arrière, la plaine est marécageuse et constellée de petits étangs. La commune a 200 résidences secondaires (la moitié du parc); elle a perdu 50 hab. depuis 1999. À 8 km en mer, le petit groupe de rochers des îles Saint-Marcouf, rattaché à la commune, porte encore un ancien fort sur l’île du Large; l’autre îlot principal est l’île de Terre; l’ensemble forme une réserve ornithologique. Joganville (110 Joganvillais, 287 ha) est à 4 km SE de Montebourg. Émondeville (370 Émondevillais, 533 ha), 6 km SE de Montebourg, a un accès à la N13 au NO; la commune a gagné 80 hab. depuis 1999. Azeville (90 Azevillais, 300 ha) est à 8 km SE de Montebourg. Fresville (380 Fresvillais, 1 394 ha), 8 km SSE de Montebourg, a une église du 12e. La N174 traverse le finage à l’est, la voie ferrée vers Cherbourg le longe à l’ouest; le Merderet le borde au sud, flanqué de marais. Au NO, site géologique de l’étang d’une ancienne carrière; +50 hab. depuis 1999. Écausseville (110 Écaussevillais, 527 ha), 4 km au sud de Montebourg, conserve un terrain d’aérostation militaire et une base de dirigeables de l’armée, avec un hangar classé de 1917. Le Ham (310 Hamois, 386 ha), 6 km au SSO de Montebourg, a une gare et un atelier de plasturgie (Simop, 35 sal.); nettoyage urbain et traitement de déchets SPEN (35 sal.) et recyclage Veolia (25 sal.). Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. Le Merderet limite le finage au sud. Éroudeville (240 Éroudevillais, 486 ha), 2 km SO de Montebourg, est traversée au nord par la N13; centre d’enfouissement au sud. Saint-Cyr (200 Saint-Cyriens, 570 ha), 3 km à l’ouest de Montebourg, est une commune sans village au finage étiré du nord au sud et traversé par la N13, qui a un échangeur avec la D974 à l’est, à la limite de Montebourg. Sortosville (90 Sortosvillais, 248 ha), est à 5 km OSO de Montebourg; église du 12e s. Flottemanville (190 Flottemanvillais, 485 ha), 7 km OSO de Montebourg, conserve le manoir de la Cour (15e). La voie ferrée de Cherbourg traverse le finage. Hémevez (190 hab., 430 ha), 8 km SO de Montebourg, est bordée au sud par le Merderet; +40 hab. depuis 1999. Urville (210 Urvillais, 515 ha), 8 km SSO de Montebourg, bordée au nord par le Merderet, a un manoir du 16e. Le pôle du Cœur du Cotentin est au centre de la communauté et contient Valognes, Brix et Bricquebec-en-Cotentin. Colomby (540 Colombyais, 1 116 ha) est à7 km SSO de Valognes sur la D2; église et presbytère classés (13e s.). Le Merderet limite le finage au NE. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999. Lieusaint (430 Lieusaintais, 522 ha) est à 5 km au sud de Valognes sur la D2. La voie ferrée de Cherbourg traverse le finage au nord-est près du hameau dit Village de Percy, assorti d’un étang. La population a augmenté d’une centaine d’habitants depuis 1999 (+30%). Huberville (380 Hubervillais, 576 ha), 4 km ENE de Valognes, a un habitat totalement dispersé sans village; manoir de la Cour d’Huberville à douves en carré; la N13 traverse le finage tout au sud; +90 hab. depuis 1999. Tamerville (680 Tamervillais, 1 820 ha dont 156 de bois), 4 km NE de Valognes, a un finage plus étendu, traversé par la D902, et un petit village au sud, avec église classée du 12e. Une extension à l’ouest contient le château de Chiffrevast (17e) avec parc et le hameau de la Rue des Basourdits; manoir de la Sainte-Yvette (16e) tout au nord; +90 hab. depuis 1999. Montaigu-la-Brisette (520 Montaiguais, 1 471 ha dont 223 de bois), 8 km NNE de Valognes, a un parc animalier (Saint-Martin, 15 ha, depuis 1983) et a gagné 80 hab. après 1999. Le vieux centre, minuscule, est perché sur une butte et la commune comprend au sud le petit bois de la Brisette; parc animalier au NO. La D902 traverse le finage au sud-est. Le nom de la commune était simplement Montaigu jusqu’en 1956. Saussemesnil (920 Sauxemesnillais, 2 145 ha dont 221 de bois), est à 9 km au nord de Valognes, 18 km SE de Cherbourg. À l’ouest, forêt de l’Ermitage, château de Rochemont et gros hameau de Rufosses. Saint-Joseph (820 Saint-Josephais, 978 ha) est à 6 km NO de Valognes sur la N13 (échangeur n°55 au village); +70 hab. depuis 1999. Yvetot-Bocage (1 170 Yvetotais, 1 246 ha), 4 km SO de Valognes s’est accrue de 120 hab. après 1999; elle a une église classée du 13e s., un beau château de brique du 17e s. avec vaste parc à l’anglaise, ouvert aux réceptions et au séjour (Servigny); distribution d’électricité ERDF (25 sal.). La voie ferrée vers Cherbourg traverse le finage au nord. Le mot Bocage a été ajouté à Yvetot en 1919. Négreville (830 Négrevillais,1 148 ha), 7 km OSO de Valognes, 7 km ENE de Bricquebec, est traversée par la Douve et par la D902; châteaux de Pont-Rilly (18e s.) avec parc au NE, de Darnétal au sud-ouest; +80 hab. depuis 1999. Morville (280 Morvillois, 708 ha) est une commune d’habitat très dispersé, sans village, 7 km au SO de Valognes; maçonnerie Lejeune (20 sal.). Magneville (340 Magnevillais, 949 ha), 12 km SO de Valognes, 8 km ESE de Bricquebec, tout aussi dispersée juste au sud, s’orne d’une église inscrite du 12e s., et d’un manoir au hameau du Férage, où est aussi une maison de retraite; +50 hab. depuis 1999. L’Étang-Bertrand (350 Étanchois, 874 ha), 6 km à l’est de Bricquebec, au bord de l’Ouve, a été créée en 1895 en sortant de Bricquebec; gros poste d’interconnexion électrique; +70 hab. depuis 1999. Rocheville (630 Rochevillais, 1 007 ha) au nord-est de Bricquebec, a également été créée en 1895 à partir de celle-ci; allée couverte de la Petite Roche. La Douve longe son finage au nord-est; +60 hab. depuis 1999. Sottevast (1 380 Sottevastais, 1 082 ha), 17 km SSE de Cherbourg 7 km NNE de Bricquebec, est au bord de la Douve et de la voie ferrée de Cherbourg. Elle est le siège d’une grosse laiterie coopérative (CMLC, Maîtres-laitiers du Cotentin, 600 sal.), titulaire des marques Montebourg, Valco et Val de Saire, mais vendant surtout sous marques de distributeurs; elle réunit 1 250 coopérateurs et met en œuvre trois sites, Sottevast pour les produits frais, Valognes pour les fromages et Tribehou pour les crèmes et beurres; transports Arcens (45 sal.). Sottevast a gagné 160 hab. depuis 1999. Rauville-la-Bigot (1 180 Rauvillais, 1 716 ha) est à 8 km NNO de Bricquebec, 17 km au SSO de Cherbourg sur la D900. Le finage atteint au NE le cours de la Douve, suivi par la voie ferrée; château de la Chesnée au sud. La population a augmenté de 310 hab. (+36%) depuis 1999. Breuville (430 Breuvillais, 841 ha) est à 10 km NNO de Bricquebec, 15 km au SSO de Cherbourg sur la D900; +70 hab. depuis 1999. Le pôle de la Douve et de la Divette jouxte au sud les deux communes nouvelles de Cherbourg-en-Cotentin et de La Hague. Couville (1 140 Couvillais, 860 ha), 14 km SSO de Cherbourg, est traversée à l’est par la voie ferrée et la D900. Elle a 310 hab. de plus qu’en 1999 (+37%). Saint-Martin-le-Gréard (500 Saint-Martinais, 286 ha),13 km au sud de Cherbourg, est bornée à l’est par le cours de la Douve, et traversée au sud par la voie ferrée. Elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (+85%). Tollevast (1 580 Tollevastais, 1 236 ha), 10 km au sud de Cherbourg, est à la source de la Douve, et traversée à l’est par la N13 (Voie de la Liberté) près de laquelle se sont agrandis les lotissements de la Gravelle; poste d’interconnexion électrique et, à la pointe nord du finage en banlieue de Cherbourg, une zone d’activités; magasins Leroy-Merlin (110 sal.), Decathlon (55 sal.), Conforama (35 sal.), jardinerie Legruel (20 sal.); fabrique d’appareillages de contrôle Green (30 sal.), constructions Delacour (50 sal.). Le village, au SO, est connu pour son austère et belle église romane du début du 12e siècle. La population n’était que de 460 hab. en 1968, 810 en 1982. Elle a encore augmenté d’un tiers depuis 1999. Hardinvast (910 Hardinvastais, 730 ha), 10 km SSO de Cherbourg, a gagné 90 hab. depuis 1999. La D900 passe à l’ouest du finage. Martinvast (1 290 Martinvastais, 1 031 ha), 6 km au SO de Cherbourg, offre au sud le château de Beaurepaire, des 16e-19e siècles avec un beau parc; ingénierie Auxitec (40 sal.), ambulances (40 sal.). La voie ferrée, la D900 et la D650 traversent le territoire. La Divette le borde au nord. La population croît depuis 1975 (790 hab.) et a augmenté de 150 hab. après 1999. Nouainville (590 Nouainvillais, 381 ha), 6 km OSO de Cherbourg, a son village au nord-ouest du finage, doublé à l’est par le Hameau Herouet; +60 hab. depuis 1999. Sideville (720 Sidevillais, 763 ha), 9 km SO de Cherbourg, est dans la vallée de la Divette, où court la D650. La voie ferrée traverse le finage au sud-est. La population a augmenté de 220 hab. (+44%) depuis 1999. Teurthéville-Hague (1 070 Teurthévillais, 1 273 ha), 15 km SO de Cherbourg, donne au sud et à l’est sur la vallée de la Divette; hameaux de Baudienville sur le relief au nord, de Crasville au sud. Elle a gagné 310 hab. depuis 1999 (+41%). La mention Hague existait en 1801. Virandeville (810 Virandevillais, 822 ha), 13 km SSO de Cherbourg, est sur la D650, qui traverse en droite ligne tout le finage et dispose d’un échangeur au NE près du hameau de Baudretot. La Divette borde le finage à l’ouest. Le pôle de proximité des Pieux est au sud de La Hague sur la côte occidentale du Cotentin. Saint-Christophe-du-Foc (440 Saint-Christophais, 358 ha) est à 15 km SO de Cherbourg, traversée par la Divette et la D650; manoir du Foc de Bas (16e s.); +160 hab. depuis 1999 (+57%). Bricquebosq (590 Bricquebosais, 805 ha), 8 km ENE des Pieux, 17 km SSO de Cherbourg abrite une entreprise d’autocars de voyage et bus scolaires (Collas, 90 sal.) et s’orne du manoir de la Grande Maison (16e s., classé), à décors gothiques. Elle a gagné 140 hab. depuis 1999 (+31%). Sotteville (480 Sottevillais, 613 ha) est à 5 km NE des Pieux, 17 km SO de Cherbourg, traversée au nord par la D650; château de Sotteville (16e-17e) au nord; +130 hab. depuis 1999 (+37%). Benoîtville (640 Benoisvillais, 829 ha) est à 3 km NE des Pieux sur la D650; +180 hab. depuis 1999 (+35%). Helleville (520 Hellevillais, 588 ha) est à 6 km à l’est de Siouville et 6 km NNE des Pieux; château d’Étoupeville au NE; +190 hab. depuis 1999 (+56%). Héauville (480 Héauvillais, 1 083 ha) est à 4 km NE de Siouville, 10 km au nord des Pieux; +100 hab. depuis 1999. Le finage atteint le littoral, où la plaine est vide et dans le champ de tir de Biville. Siouville-Hague (1 100 Siouvillais, 637 ha), à 6 km NO des Pieux, a un très petit village ancien sur le plateau, où se maintient la mairie. L’essentiel du peuplement est sur la côte au nord, à Clairefontaine et au Hameau de la Mer. Au sud-ouest, s’élève le promontoire du Mont Saint-Pierre, avec des restes d’un fort et dominant une petite plage dans une anse; camping à Clairefontaine, hameau du Petit Siouville au SE. Le finage est bordé au nord par le ravin du Petit Douet et jouxte le port de Diélette (Flamanville). Sa population s’est accrue de 100 hab. après 1999. Une petite station balnéaire est à l’extrémité sud de l’anse de Biéville, avec un centre de rééducation et thalassothérapie (110 sal.); espace de loisirs balnéaires de Clairefontaine, avec pisciculture, dans les anciennes carrières de la Cogéma; 180 résidences secondaires (24% des logements, deux campings (210 places). Tréauville (740 Tréauvillais, 1 284 ha) est juste au nord des Pieux à l’est de Flamanville; son finage correspond au bassin de la Diélette et lui donne un étroit accès à la mer à l’embouchure, avec une partie du port de Diélette. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999. Flamanville (1 770 Flamanvillais, 722 ha) est 6 km à l’ouest des Pieux, 25 km au SO de Cherbourg. Le plateau du Cotentin dessine dans la Manche une avancée en demi-cercle bordée de falaises au sud, surmontée d’un grand sémaphore et nommée cap de Flamanville; elle correspond à un petit massif granitique. Ce site a été choisi pour l’installation d’une centrale nucléaire, qui occupe 120 ha en bord de mer au pied de la falaise et possède deux tours de refroidissement de 72 m; entrée en production en 1985, elle occupe 680 personnes. Elle dispose de deux réacteurs de 1 300 MW chacun et produit 18 milliards de kWh/an, soit assez pour la Basse-Normandie et la Bretagne réunies. C’est juste à côté, également en bord de mer et dans la commune, que se construit depuis 2007, sur un site de 120 ha, le nouveau réacteur de haute sécurité à eau pressurisée dit EPR (European Pressurized-water Reactor). D’une puissance de 1 650 MW, il sera servi par 300 salariés permanents. Le chantier, contesté, très protégé et qui emploie jusqu’à 2 000 travailleurs, aurait dû s’achever en 2012; il été très retardé; ayant soulevé plusieurs problèmes de droit du travail, de qualité des matériaux et des soudures. Il aurait dû coûter 4 milliards d’euros; il en est à 11 milliards en 2019 et ne devrait pas être achevé avant 2022, soit après quinze ans au lieu de cinq. Au nord de la commune se trouve le petit port de Diélette; réaménagé après 1996 en port de plaisance, avec un peu de pêche, il peut accueillir près de 500 bateaux. Il succède à un ancien port de pêche et de commerce très actif du 17e au 19e s., qui expédiait notamment des granites et du fer. Celui-ci fut extrait sur place, entre 1856 et 1951, d’une mine sous-marine, définitivement fermée en 1962. Flamanville a un collège public et des commerces; château du 17e avec parc au sud du village, dolmen de la Pierre au Rey sur la falaise au sud du Cap; maçonnerie Osmont (25 sal.); un camping. La population communale a assez nettement fluctué au gré de la succession des activités: près de 1 500 hab. dans les années 1880 et moins de 1 000 au début du 20e siècle, 1 650 en 1954 puis un creux à moins de 1 200 en 1975, presque 1 800 en 1990 et une diminution ensuite; elle n’a augmenté que de 60 hab. depuis 1999 en dépit du chantier. Grosville (810 Grosvillais, 1 315 ha), 5 km à l’est des Pieux, contient le manoir des Tourelles (17e s.). La Diélette a sa source dans la commune au nord-est près du hameau des Fontaines. La population a repris un peu depuis le minimum de 1975 (430 hab.), gagnant 170 hab. après 1999, mais la commune fut habitée par plus de mille habitants au début du 19e siècle. Saint-Germain-le-Gaillard (770 Saint-Germinais, 1 383 ha), est à 4 km au SE des Pieux; la D650 traverse le finage à l’ouest; église classée du 16e; camping; manoirs du But au nord (16e), de Bunehou à l’est. La vallée encaissée du But, qui débouche en mer à la limite SO des Pieux, borne le finage au nord. Pierreville (740 Pierrevillais, 1 011 ha), au sud de Saint-Germain et à 5 km SSE des Pieux, est traversée par la D650; manoir de Saint-Marcouf à l’est. Le Rozel (270 Rozelais, 552 ha), 3 km au SO des Pieux, est une petite commune littorale, longée au nord par le But; château du Rozel (18e), manoir de Cléville (15e) à l’est. La plaine côtière, en triangle, est vide. Au sud-ouest s’avance le cap du Rozel, montant à 67 m, avec la statue votive de Maris Stella (1952) et un site de vol libre; camping au pied. Surtainville (1 220 Surtainvillais, 1 461 ha), 7 km au sud des Pieux, étire ses maisons au pied de la falaise morte, que précède une plaine à cultures légumières, dont la commune est l’un des hauts lieux; ruines de la chapelle romane Saint-Ergouêfle, manoirs. Au nord-ouest s’y est ajouté le lotissement balnéaire de la Plage, avec un camping. La D650 traverse le finage au sud-est. Surtainville a gagné 220 hab. depuis 1999. Le pôle de proximité de la Côte des Isles est au sud-ouest du territoire intercommunal, sur la côte occidentale. Baubigny (150 Balbignaciens, 641 ha),7 km au nord de Barneville-Carteret, est une commune du littoral mais non balnéaire. Le village est dans une échancrure de la falaise morte (camping); la petite plaine littorale est couverte de dunes et bénéficie d’une protection, qui s’étend au sud à la plaine dunaire des Moitiers-d’Allonne. Sénoville (220 Sénovillais, 722 ha) est à l’est de Baubigny et sans village; la D650 la traverse à l’ouest; +40 hab. depuis 1999. Les Moitiers-d’Allonne (690 Moutrons, 1 721 ha), 3 km au nord de Barneville, a un village longé par la D650, doublé à l’ouest par le gros hameau d’Hattainville (camping). La plaine littorale, vide et couverte de dunes, se rétrécit vers le sud. À l’est du village se voit au Grand-Breuil une allée couverte dite l’Autel des Druides; au sud-est, site de loisirs des Trois Moulins, avec parcours sportif et restes de trois moulins à vent. La commune se nommait à l’origine Saint-Pierre-les-Moutiers, puis Saint-Pierre-d’Allonne; elle a pris son nom en 1818 en absorbant le territoire de Notre-Dame-d’Allonne; elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Sortosville-en-Beaumont (320 Sortosvillais, 1 024 ha), 8 km NE de Barneville-Carteret, a un habitat très dispersé sans village, dans un finage fort étiré d’ouest en est, atteignant la Scye au NE. Un parc de 5 éoliennes GE (7,5 MW, CEPE du Cotentin, groupe domicilié à Épinal) a été installé en 2004 au lieu-dit le Moulin à Vent. Saint-Pierre-d’Arthéglise (130 Saint-Pierrais, 536 ha) est à 9 km ENE de Barneville-Carteret. La Haye-d’Ectot (250 Hectotais, 732 ha) est à 5 km ENE de Barneville-Carteret. Saint-Maurice-en-Cotentin (260 Saint-Mauriçais, 746 ha), est à 7 km ENE de Barneville-Carteret. Fierville-les-Mines (340 Fiervillais, 744 ha), 10 km à l’est de Barneville-Carteret, a gagné 90 hab. depuis 1999. Au nord, la commune a remis en service un moulin à vent du 18e s., avec musée. L’adjonction «les Mines» est de 1935; elle évoque une ancienne exploitation de fer au SO près des hameaux de Daumaille. Le Mesnil (230 hab., 345 ha) est à 9 km ESE de Barneville-Carteret. Saint-Jean-de-la-Rivière (360 Saint-Jeannais, 357 ha ), juste au SE de Barneville-Carteret, a son village ancien au pied de la falaise morte de Barneville, et un habitat littoral balnéaire avec trois campings et un golf, qui flanque au sud celui de Barneville; 730 résidences secondaires (82% du parc de logements), 550 places de camping. La population s’est accrue de 70 hab. depuis 1999. Saint-Georges-de-la-Rivière (280 Saint-Georgeais, 379 ha), 5 km SE de Barneville-Carteret, lui fait suite au sud dans une disposition comparable à Saint-Jean, mais la partie balnéaire se limite à quelques pavillons et un camping; la population a augmenté de 60 hab. après 1999; 250 résidences secondaires (70% du parc de logements). Canville-la-Rocque (140 Canvillais, 535 ha), 13 km ESE de Barneville-Carteret, est séparée de Barneville par l’extension orientale de Port-de-Bail; le village-rue s’étire le long de la vallée de l’Olonde; la D650 passe plus au sud. Le pôle de la Vallée de l’Ouve est au sud de la communauté d’agglomération, avec pour commune principale Saint-Sauveur-le-Vicomte. Neuville-en-Beaumont (41 Neuvillais, 169 ha) est une très petite commune, 9 km SO de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Catteville (110 Cattevillais, 457 ha) est 6 km au SO de Saint-Sauveur-le-Vicomte. et bornée au sud par le cours du Gorget. Taillepied (24 Taillepiétais, 215 ha), 6 km OSO de Saint-Sauveur-le-Vicomte, est parcourue par une voie verte ex-ferroviaire. Besneville (680 Besnevillais, 1 827 ha), 9 km OSO de Saint-Sauveur-le-Vicomte, est à l’ouest de la forêt de Saint-Sauveur; église du 13e. Le mont de Besneville à l’est, est une butte avec un ancien moulin à vent. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+28%). Saint-Jacques-de-Néhou (610 Mourotais, 2 149 ha), 9 km NO de Saint-Sauveur-le-Vicomte, mais hors du parc régional, a reçu en 2009 un parc de 5 éoliennes Enercon (11,5 MW) au nord; manoir de Gonneville (16e) au NO. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+45%). Néhou (630 Néhouais, 1 598 ha), 5 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte, est bornée au nord et à l’est par la Douve et ses marais, au sud par son affluent la Saudre, qui conflue au SE du finage. Une voie verte ex-ferroviaire traverse toute la commune; musée Patton de la Bataille de Normandie. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Golleville (180 Gollevillais, 646 ha) est à 7 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte; château de la Bretonnière (17e) à l’est. Sainte-Colombe (220 hab., 499 ha) est à 6 km au nord de Saint-Sauveur-le-Vicomte, bordée à l’ouest par la Douve; +60 hab. depuis 1999. Biniville (120 Binivillais, 398 ha) est à 7 km NE de Saint-Sauveur-le-Vicomte, sans village. Hautteville-Bocage (150 Hauttevillois, 422 ha) est également sans village et s’étire en arc de cercle du SO au nord, à 8 km NE de Saint-Sauveur-le-Vicomte. La mention Bocage est de 1917. Orglandes (370 Orglandais, 926 ha) est à 10 km NE de Saint-Sauveur-le-Vicomte, 12 km SSE de Valognes. Deux vallées marécageuses se dirigent vers le NE où elles atteignent le Merderet. Au nord du village, cimetière militaire allemand. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Reigneville-Bocage (41 Reignevillais, 227 ha) est une petite commune sans village ni église, 6 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte. «Bocage» a été ajouté en 1947. La Bonneville (200 Bonnevillais, 631 ha) est 7 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte. Le finage dessine au sud une queue dans les marais de la Douve; +60 hab. depuis 1999. Crosville-sur-Douve (63 Crosvillais, 406 ha), 4 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte, a un château de granite gris des 15e et 17e s., avec de beaux jardins. Le finage atteint la Douve et ses marais au sud. La mention «sur Douve» a été ajoutée en 1939. Rauville-la-Place (390 Rauvillais, 1 188 ha), a son petit village 2 km à l’est de Saint-Sauveur-le-Vicomte et un hameau du Mont, avec château, à la limite de Saint-Sauveur à l’ouest, sur la D2. Elle a perdu 50 hab. depuis 1999. (2 290 Barnevillais, 1 029 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement de Cherbourg, 38 km au SSO de Cherbourg sur le littoral du Cotentin («côte des Isles»). Le bourg de Barneville, orné d’une église romane fortifiée, est au pied du coteau à 2 km de la mer, dont il est séparé par une petite plaine et l’étang résiduel du havre du Carteret. Sur le rivage vers le sud-ouest, s’est étendue l’urbanisation pavillonnaire de Barneville-Plage, entre mer et étang. Carteret, station balnéaire déjà ancienne réunie à Barneville en 1964 et qui avait alors 750 hab., occupe un promontoire au nord-ouest, terminé par la corniche et le cap du Carteret (panorama, phare, ancienne église). Le marnage des marées atteint jusqu’à 12,3 m, la largeur de l’estran fournit des sites favorables aux chars à voile; dans la plaine en arrière de la basse dune littorale, on cultive des légumes. Un train touristique de la «côte des Isles» utilise la voie ferrée qui menait de La Haye-du-Puits à Carteret. Le site est face aux îlots des Écréhou, qui dépendent de Jersey et dont seule une petite île émerge à marée haute; il en est séparé par le passage de la Découverte. Un projet de parc éolien dit des Grunes, de 84 MW, vise les hauts fonds entre Barneville et Jersey. La ville a un petit port de pêche, un port de plaisance à flot de 360 places depuis 1995; les liaisons avec les îles Anglo-Normandes animent la vie locale. La commune a 1 300 résidences secondaires et quelques anciens manoirs; supermarché Carrefour (40 sal.), travaux publics Meslin (30 sal.); l’Hôtel de la Marine emploie 30 personnes, Le Cap 20. La population a un peu augmenté entre 1975 (2 000 hab.) et 1999, mais a perdu 170 hab. après 1999. La commune est membre de la communauté d’agglomération du Cotentin. (6 101 hab., 5 939 ha) est une commune nouvelle de la Manche, créée en 2016 par six anciennes communes, et membre de la communauté d’agglomération du Cotentin. Bricquebec (4 200 Bricquebecais, 3 266 ha dont 390 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche, 24 km au sud de Cherbourg. Le bourg a des arguments de séduction: nombreux restes d’un ancien château des 13e-14e s., dont un donjon polygonal, une crypte, des tours et remparts et un musée municipal dans la tour de l’Horloge. Il est un actif centre de services, doté d’un collège public et de zones d’activités; la biscuiterie Rouger y a succédé à une laiterie Nestlé en 2000, mais est descendue à 50 salariés; peinture en bâtiment Lemerre (45 sal.), menuiserie et charpente Lefer (35 sal.), magasin Intermarché (25 sal.). Un peu à l’écart au nord, l’abbaye Notre-Dame de Grâce (cistercienne), fondée en 1824 par des trappistes, s’était fait une réputation dans un fromage à pâte molle non cuite qui prit le nom de bricquebec et était vendu sous le nom de La Providence; la fabrication en a été cédée en 1961 à la coopérative laitière de Valognes, qui est à 13 km. La commune avait 2 800 hab. en 1896 et s’est maintenue à ce niveau jusqu’en 1960, puis a entamé une phase de croissance continue, du moins jusqu’en 1990. Le nouveau canton de Bricquebec a 28 communes et 18 400 hab. Saint-Martin-le-Hébert (170 hab., 213 ha), 5 km NNE du chef-lieu, n’est rattachée au reste de la commune nouvelle que par un étroit pédoncule et n’avait pas de vrai village; manoir de la Cour (17e s., classé). Quettetot (730 Quettetotais 1 243 ha) est à 5 km NO de Bricquebec sur la D900. Elle a 160 hab. de plus qu’en 1999. Le Vrétot (650 Vrétotais, 2 056 ha dont 200 de bois), 7 km à l’ouest de Bricquebec, tient la partie occidentale de la nouvelle commune; son village est sur un versant qui domine le cours de la Scye; +120 hab. depuis 1999. Les Perques (210 hab., 485 ha), à 3 km SSO de Bricquebec, domine la vallée de la Scye. Le Valdécie (150 hab., 400 ha) ajoute un étroit appendice au sud de la Scye, avec un centre sans vrai village à 6 km SSO de Bricquebec; l’écriture de son nom est une altération de Val de Scye; il fut écrit Val de Cye en 1793. (2 180 Brions, 3 216 ha dont 600 de bois) est une commune du département de la Manche dans la communauté d’agglomération du Cotentin, 9 km au NO de Valognes, et déjà dans l’espace péri-urbain de Cherbourg; sa population s’est accrue de 220 hab. depuis 1999. Elle offre un village équestre, des foires aux chevaux, des châteaux-hôtelleries; transports Cousin (30 sal.). La commune a un étang d’ancienne carrière (7 ha) avec zone d’entreprises à l’est, près de la N13 qui traverse le finage et a fixé au nord le hameau de Délasse. (82 580 hab., 2 502 ha) est une commune nouvelle de la Manche, crée en 2016 par cinq communes. Elle est sous-préfecture, et le siège de la communauté d’agglomération du Cotentin. Cherbourg-Octeville (37 470 Cherbourgeois, 1 426 ha) fut une sous-préfecture du département de la Manche sur le littoral septentrional du Cotentin. La fusion des deux communes et le changement de nom consécutif datent de février 2000, après un référendum rejeté par quatre autres communes voisines mais approuvé à Octeville. Au recensement de 1999, Cherbourg avait 26 750 hab. et Octeville 17 360 (ensemble 44 110), et les superficies étaient voisines (respectivement 691 et 735 ha). Octeville est au SO du centre-ville, à l’ouest de la Divelle, le petit fleuve local. La commune de Cherbourg seule avait atteint 43 000 hab. au début du 20e siècle, puis sa population avait baissé; Octeville au contraire avait eu 4 000 hab. vers 1910, 5 400 en 1954, 9 500 en 1968 et était montée à 16 000 dès 1975. De sorte que les deux ont formé un ensemble assez stable de près de 50 000 habitants durant les trois premiers quarts du 20e siècle, mais où la part d’Octeville était passée de moins du dixième à plus d’un tiers; et cet ensemble a perdu des habitants après 1975, dont 6 640 depuis 1999 (-15%). Le nom de Cherbourg, d’origine scandinave (kjarr-borg), signifie le «fort des marais»; mais elle a été aussi Coriallo en gaulois (même sens) et, par approximation flatteuse, Caesaris burgus (la ville de César) en latin. La ville ne fut longtemps qu’une bourgade assez exposée, notamment aux invasions anglaises; elle ne s’est vraiment développée que dans la seconde moitié du 19e siècle, à partir de la création du port, engagée en 1783 et terminée seulement en 1853, même si l’avant-port et sa fonction militaire avaient été «inaugurés» en 1813 face à l’Angleterre. Comme pour Brest, et Toulon, la présence d’un préfet maritime et la situation de la ville en limite de département avaient empêché Cherbourg de devenir préfecture de la Manche. Le port comporte une Petite Rade presque fermée et appuyée sur des conquêtes de terrains en mer, protégée à son tour par une Grande Rade artificielle de 1 500 ha à l’abri de jetées construites sur des hauts fonds, d’abord à partir de cônes tronqués élaborés à terre, étirées sur 9 km, protégées par six forts et percées de deux passes: cela en a fait la plus grande rade artificielle du monde. Le port militaire a été réellement mis en service avec l’arsenal, côté ouest de la Petite Rade, en 1858, en même temps que la voie ferrée Paris-Cherbourg; le port de voyageurs a ouvert en 1869, côté est. L’ensemble compte également un port de commerce, un port de pêche et un port de plaisance (1 560 places, 11 000 escales annuelles): il est donc aussi complet que celui de Lorient. Un casino s’y est ajouté (groupe Cogit, 35 sal.). Un parc éolien en mer a été proposé par l’allemand Enertrag, pour une puissance de 400 MW. La gare maritime de 1933 abrite une Cité de la mer (50 sal.): grand aquarium, musée et visite du sous-marin Le Redoutable. Si le port de voyageurs a renoncé aux liaisons transatlantiques, il reçoit des paquebots de croisière et il est devenu fort actif dans les liaisons Transmanche, assurées par plusieurs compagnies avec Portsmouth et Poole en Angleterre, Rosslare en Irlande. Néanmoins, il a perdu un peu de son trafic: 1 600 000 personnes en 2002, année record, 749 000 en 2017, dont 620 000 Transmanche (plus 191 000 voitures) et 129 000 en croisière. Le trafic total du port de commerce, longtemps d’environ 4 Mt/an, est tombé à 2,2 Mt en 2009, 1,7 Mt en 2017. Le port de pêche, plus stable, est l’un des deux premiers de la région, le premier en valeur et le second en tonnage après Granville, soit 6 200 t/an. La ville a de nombreux emplois dans la construction navale, notamment par la DCN (Direction des constructions navales, d’État), devenue en bon français Naval Group, qui emploie 2 260 personnes et dont l’arsenal s’est spécialisé dans la construction de sous-marins et de vedettes militaires. S’y ajoutent les CMN (Constructions mécaniques de Normandie, 330 sal., patrouilleurs et yachts), propriété de l’homme d’affaires libanais Iskander Safa (groupe Abu Dhabi MAR). Se signalent en outre l’imprimerie de presse SCE (quotidien La Manche, 130 sal.), filiale du groupe Ouest-France; les ingénieries Onet (décontamination nucléaire, 150 sal.), Assystem (270 et 50 sal., sous-marins), Euroscript (120 sal.). Le Port de Cherbourg a 170 salariés. Dans la commune sont un hypermarché Carrefour (180 sal.), un Intermarché (50 sal.), de nombreux magasins; aide à domicile Auxlife (60 sal.); La Poste (80 sal.), gardiennage Securitas (75 sal.), constructions Eiffage (85 sal.); nettoyages Onet (260 sal.) et Elior (120 sal.). Cherbourg est devenue un centre de services pour tout le Cotentin, avec centre hospitalier de 470 lits, quatre lycées publics et quatre privés, un lycée maritime et aquacole, un campus de l’université de Caen-Basse-Normandie avec un IUT (900 étudiants), des licences de sciences et technologies, langues étrangères, commerce international, une antenne de l’Ensicaen (ingénieurs); école de commerce. La ville dispose également d’un muséum, d’un musée Thomas Henry (Cherbourg et la mer), d’un musée de la Libération. L’aéroport (à Gonneville) n’a toutefois plus de ligne régulière. Deux zones urbaines sensibles ont été reconnues dans la ville: le Maupas à l’est, les Provinces au sud; cette dernière, très étendue, est zone franche depuis 1996. L’arrondissement a 189 900 hab., 151 communes, 166 100 ha. L’unité urbaine de Cherbourg a 83 300 hab. dans trois communes (avec Martinvast et Tollevast) et l’aire urbaine 120 800 (36 communes). Les nouveaux cantons ont conservé le nom de Cherbourg-Octeville; les deux premiers ne couvrent qu’une partie de la ville (16 900 et 16 400 hab.), le troisième une autre partie et neuf communes (17 100 hab.). Mais il existe aussi des nouveaux cantons de Tourlaville et Équeurdreville, qui font partie de la commune nouvelle. Les quatre autre communes fusionnées en 2016 ont toutes plus de 5 000 hab. La Glacerie (6 210 Glacériens, 1 870 ha,) est juste au SE de Cherbourg. Son habitat très dispersé commence aux portes de Cherbourg. Elle compte de nombreux employeurs de l’agglomération cherbourgeoise, surtout le gros centre commercial Auchan (320 sal.) accompagné de magasins et de petites entreprises. La Glacerie abrite une institution pour handicapés (Papillons Blancs, 200 sal.) et dispose d’un collège public, un hippodrome, un musée local. Le nom tient à ce que la commune, détachée de Tourlaville en 1901, fut un ancien site de verreries (16e-18e s.), doté d’une manufacture, dont les restes ont été anéantis par les bombardements de juin 1944. Elle avait 2 000 hab. à sa naissance, et ce nombre a été à peu près maintenu jusqu’en 1954; puis elle a grandi, passant les 3 000 hab. dès 1963, les 5 000 en 1974. Elle a augmenté de 710 hab. depuis 1999. Querqueville (5 240 Querquevillais, 556 ha) est à 6 km au NO de Cherbourg. Elle est, sur la côte, une portion de l’agglomération de Cherbourg; la digue qui ferme la Grande Rade s’ancre à la pointe de Querqueville, que domine un ancien fort. Nombre de petites entreprises y sont établies, en chaudronnerie, mécanique, électricité et constructions navales surtout, certaines en liaison avec la Hague. Depuis la fermeture d’Alcatel en 1995, les principaux ateliers sont l’ACE (chaudronnerie industrielle, 200 sal., association CMN-Entrepose), Endel (mécanique, 120 sal.), plastiques Delplast (75 sal.); bureaux d’ingénierie du groupe Segula (85 sal.). La ville a un collège public et un château du 18e s. avec parc. La presqu’île plate qui mène à la pointe est un domaine militaire où sont établis le Centre d’instruction navale de la Marine nationale (320 personnes), formant des ingénieurs navals, et l’École des fourriers des armées, depuis 2002 (400 permanents, 3 300 élèves par an; 1 000 lits). Querqueville avait 2 300 hab. en 1906 et sa population était descendue à 1 200 en 1936; elle a nettement augmenté après la guerre, jusqu’en 1990; elle a perdu 380 hab. depuis 1999. Équeurdreville-Hainneville (17 400 Équeurdrevillais, 1 283 ha) est un ancien chef-lieu de canton, en banlieue ouest de Cherbourg. Elle résulte d’une fusion de 1964, Équeurdreville ayant alors 9 800 hab. et Hainneville 2 200; leur population a augmenté ensuite, du moins jusqu’en 1990, et a perdu 1 160 hab. depuis 1999. L’habitat est en trois groupes, celui d’Équeurdreville contigu à Cherbourg-Octeville, celui d’Hainneville plus à l’ouest sur le plateau, le troisième le long du littoral de la Grande Rade, dont la commune possède un peu plus de 2 km, longés par la route de Cherbourg à La Hague. La ville est dotée d’un centre aquatique, d’un lycée professionnel public (charpente navale) et d’un collège public, d’une polyclinique (140 sal.), une maison de retraite Medotel (Korian, 60 sal.); elle organise un festival du conte. Elle réunit plusieurs entreprises d’ingénierie dont Areva (750 sal.), Cap Gemini (250 sal.), Ardatem (100 sal.), les contrôles Apave (90 sal.)et Socotec (60 sal.), la distribution d’électricité Enedis (90 sal.). Le nouveau canton d’Équeurdreville-Hainneville est limité à la commune. Tourlaville (16 260 Tourlavillais, 1 719 ha) est aussi un ancien chef-lieu de canton, mais en banlieue est de Cherbourg. La commune a une portion de la côte, à la pointe des Grèves que prolonge l’île Pelée, sur lesquelles s’appuie l’extrémité orientale de la jetée qui ferme la Grande Rade. On y visite un château renaissance avec un beau parc, le musée maritime Chantereyne. Tourlaville se signale aussi par le port et le fort des Flamands, la plage de Collignon, une Maison du littoral et de l’environnement, l’Institut national des techniques de la mer. Elle a un collège public et un lycée professionnel public; centre nautique et centre de plongée. La commune avait 9 600 hab. en 1954 et a progressé depuis, quoique au ralenti dans les années 1990, puis aurait perdu 1 700 hab. après 1999. Le patrimoine industriel est en rétraction; au-delà de 50 salariés ne se signalent plus guère que la métallerie BST (55 sal.) et les constructions TPC (100 sal.); blanchisserie RLD (50 sal.), traitement de eaux MARC (60 sal.). Dans le tertiaire, dépôt des bus urbains de Cherbourg (Keolis, 120 sal.), un centre Leclerc (350 sal.), un magasin Brico Dépôt (60 sal.), le négoce de quincaillerie Lecouflé (80 sal.); publicité Adrexo (85 sal.), La Poste (70 sal.). Le nouveau canton de Tourlaville a 4 communes, 19 200 hab. (12 150 hab., 11 785 ha ) est une commune nouvelle de la Manche, dans la communauté d’agglomération du Cotentin, créée en 2017 par la réunion de 19 communes de la pointe nord-occidentale du Cotentin. La Hague est aussi le nom d’un nouveau canton de 16 900 hab., formé par 2 communes, l’autre étant Querqueville, devenue une partie de Cherbourg-en-Cotentin… Le nom est emprunté au Cap de la Hague, pointe avancée du Cotentin au nord-ouest. Il vient du scandinave et a pour sens l’enclos (même origine indo-européenne que la haie); la côte du Cap de la Hague est striée de murettes. La Hague est connue comme le site de la grande usine de retraitement des déchets des centrales nucléaires françaises et d’un certain nombre d’étrangères, qui a pour charge d’en extraire les quantités utiles d’uranium et de plutonium, dans des conditions optimales de sécurité interne et externe. Une partie des produits de retraitement (Mox) est expédiée à l’étranger, notamment au Japon, par le port de Cherbourg. L’usine, relevant de la firme publique Orano, ex-Areva NC, ex-Cogema) et ouverte en 1966, occupe 300 ha dans les anciennes communes de Digulleville, Omanville et Jobourg, mais son adresse apparaît plutôt à Herqueville. Elle emploie plus de 5 000 personnes, dont 2 900 salariés d’Orano même, et entretient 2 000 autres emplois induits. C’est donc de loin le principal établissement industriel de Normandie. Il est proche de la centrale nucléaire de Flamanville (16 km à vol d’oiseau) sur le site de laquelle ont été engagés en 2007 les travaux du réacteur de nouvelle génération dit EPR (European Pressurized water Reactor). Beaumont-Hague (1 400 Beaumontais, 790 ha) héberge la mairie de La Hague. C’est l’ancien chef-lieu de canton, 18 km à l’ouest de Cherbourg, au milieu de la péninsule de la Hague. Le bourg est à l’intérieur, longé au sud par la voie rapide D901. Le territoire communal atteint la mer par un appendice étroit à l’extrémité nord de l’anse de Vauville, à la Descente de Herquemoulin, que l’on atteint par le hameau linéaire de la Rue de Beaumont. Au nord-ouest du bourg se voient les restes de la Hague-Dike, un ancien rempart de terre qui barrait la presqu’île et qui peut se suivre sur 2 km d’ouest en est. L’ancienne commune a un collège public, un camping, d’abondants équipements de sports; château de Beaumont à l’ouest. Le nom était Beaumont simplement jusqu’en 1991; la commune avait 650 hab. environ au 19e siècle, était descendue sous 500 dans les années 1930 et encore en 1962, et sa population a rapidement augmenté jusqu’en 1990; elle a diminué un peu ensuite, mais est restée stable après 1999. Proche de l’usine de retraitement, Beaumont héberge quelques ateliers associés, dont la métallerie Efinor Marine (500 sal.) et son ingénierie (45 sal.), ses bureaux (45 sal.) et sa filiale Sema (45 sal.); chaudronnerie ADF Tarlin (40 sal.); matériel de levage Reel (140 sal.), mécanique Orano Temis (Areva 160 sal.) et Hag Tech (35 sal.), menuiserie Dalmont (35 sal.), installations électriques SPIE Nucléaire (200 sal.), Clemessy (80 sal.), Selca (55 sal.), Ineo Nucléaire (45 sal.), Eiffage (35 sal.); ingénierie et radioprotection Nuvia (180 sal.); isolation Kaefer Werner (90 sal.); dépollution Orano Temis (Areva, 330 sal.); analyses et inspections MSIS (80 sal.), Bureau Veritas (20 sal.); nettoyages GFS (Neptune, 140 sal.) et Onet (90 sal.); un supermarché U (55 sal.), transports par cars les Courriers du Cotentin (Keolis, 70 sal.). Herqueville (160 Herquevillais, 376 ha), sur le plateau à 5 km à l’ouest du chef-lieu, occupe un secteur de la côte à falaises vives au nord de l’anse de Vauville. Jobourg (460 Jobourgais, 1 015 ha) a un double habitat sur le plateau bordé par la côte à falaises qui pointe au Nez de Jobourg, haut de 127 m et voisin du cap de la Hague 6 km au sud. Le cap le plus occidental, séparé du Nez de Jobourg par l’anse de Sénival, est toutefois le Nez des Voidries (113 m). Le village de Jobourg est au nord-est, sur la D901, tout près de la limite occidentale de l’usine de la Cogema. Il est complété au sud-ouest par un groupe de hameaux plus proches de la côte. Au sud, les îlots des Bréquets font partie de l’ancienne commune de Jobourg. La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999. Auderville (250 Audervillais, 433 ha), 10 km ONO de Beaumont, occupe l’extrémité nord-ouest de la péninsule de la Hague, incluant le cap de la Hague. Le village, qui figure parmi les «villages de charme», est ainsi le plus occidental de toute la Normandie, au terminus de la D901. Le cap est lui-même composite, avec une éminence au nord (Nez Bayard) et le sémaphore de la Hague. Il domine le puissant courant du raz Blanchard, dont la vitesse peut atteindre douze nœuds et qui a causé de nombreux naufrages; un phare de 48 m a été érigé sur le rocher du Gros Raz, à 700 m du rivage, devant le petit port de Goury, où se trouve une station de sauvetage en mer. Tout près au sud, le hameau de la Roche est un site classé. Un peu au-delà, la commune atteint la baie et la plage d’Écalgrain, accessible par une petite route. Tout le reste de la côte est fait de falaises rocheuses, avec plusieurs sites de vol libre, et le plateau, cloisonné de nombreux murets de pierres, atteint 132 m au SE de la commune. Ce site avait été choisi par Édouard Branly en décembre 1902 pour ses premiers essais de téléphonie sans fil, avec un navire croisant à 200 km en mer. La commune recevrait jusqu’à 40 000 visiteurs par an; elle a des auberges, mais pas d’autre commerce. Auderville a eu 500 hab. en 1820, 420 en 1906; sa population est stable depuis 1990; une soixantaine de résidences secondaires (30% du parc). Saint-Germain-des-Vaux (350 Saint-Germagnais, 636 ha) est juste à l’est d’Auderville. Le village principal, sur le plateau, est doublé à l’est par le Hameau Danneville. Le finage comprend la partie orientale du Cap de la Hague, dont émergent les pointes des Grouins, de la Loge et du Nez Cabot, avec plusieurs îlots dont les Herbeuses à l’entrée nord de l’anse Saint-Martin, où s’abrite le petit Port-Racine sous le Hameau Danneville; un menhir au nord-ouest. La population a baissé de 110 hab. depuis 1999. Omonville-la-Petite (150 Omonvillais, 616 ha) et Digulleville (280 Digullevillais, 789 ha), se partagent au nord la partie orientale de l’anse Saint-Martin, et accueillent au sud l’usine de retraitement nucléaire de la Cogema, qui s’étend sur plus de 3 km d’ouest en est et occupe environ 300 ha. Leurs territoires atteignent la côte septentrionale, par l’anse Saint-Martin et le cap de la pointe Jardeheu. Omonville est à l’ouest, sans vrai village, et abrite la dépouille de Jacques Prévert, qui y naquit en 1900, ainsi qu’une maison Prévert — un jardin Prévert se visite à Saint-Germain-des-Vaux. Toute une série d’entreprises travaillant pour l’usine de la Hague sont sur le territoire de Digulleville: chaudronnerie du Petit Parc (ACPP, 220 sal.), ingénierie Sogeti (70 sal.), installations électriques Masselin (35 sal.), mécanique Robateel (30 sal.); restauration collective Sodexo (50 sal.). La commune a un petit village au nord, et s’avance en mer à la pointe Jardeheu (sémaphore). Omonville-la-Rogue (510 Omonvillais, 429 ha), juste à l’est de Digulleville, étire son habitat au fond du vallon de la Vallace et a un petit port de pêche, ainsi qu’un centre de ressources touristiques de la Hague, avec écomusée, à l’ancienne ferme du Tourp au sud. À l’est, ancien fort et grotte; plusieurs îlots. Éculleville (31 Écullevillais, 233 ha) est une petite commune sans village, donnant au nord sur la baie de Quervière où descend une petite route. Gréville-Hague (740 Grévillais, 1 003 ha) a son village 2 km au nord-est de Beaumont sur la D45. Un peu au nord se voit la maison natale du peintre Jean-François Millet (1814-1875). Sur la côte, site de vol libre de Landemer et base du champ de tir en mer de Castel Verdon. Branville-Hague (170 Branvillais, 212 ha) est une très petite commune de l’intérieur, 3 km à l’est de Beaumont et traversée au sud par la D901. Urville-Nacqueville (2 270 Urvillais-Nacquevillais, 1 158 ha) est à 7 km ENE de Beaumont et 10 km ONO de Cherbourg, sur la côte septentrionale. Commune résidentielle de l’agglomération de Cherbourg, elle dispose d’une petite station balnéaire qui tire parti d’une plage de sable. Dans la commune se trouvent plusieurs châteaux et manoirs, dont un du 16e s. avec parc et étang. Un autre château du 16e s., Dur-Écu, près du petit port de Landemer, propose chaque été un labyrinthe dans les champs de maïs; un troisième domine la pointe de Nacqueville. La commune résultait d’une fusion de 1963; Nacqueville avait alors 470 hab., Urville moins de 400. Leur population a vite augmenté ensuite: 1 200 hab. en 1982, 2 100 en 1990, 2 290 en 1999; puis la croissance s’est arrêtée mais la commune était la plus peuplée de La Hague au moment de la fusion. Elle a peu de résidences secondaires (12% des logements), deux campings (150 places) et un hôtel; maison familiale rurale. Sainte-Croix-Hague (880 hab., 984 ha), 6 km ESE de Beaumont, est une commune de l’intérieur, dont le village est proche de la D901. Elle a gagné 260 hab. depuis 1999 (+42%). Tonneville (670 Tonnevillais, 384 ha, 9 km à l’est de Beaumont, dessine un saillant dans la nouvelle commune de Cherbourg, entre deux vallons et le long de la D901. Au sud-ouest, à la limite de Flottemanville, s’est établi le planétarium de Ludiver; +70 hab. depuis 1999. Flottemanville-Hague (990 Flottemanvillais, 1 139 ha), 10 km ESE de Beaumont, frôle l’agglomération de Cherbourg; elle a gagné 150 hab. depuis 1999. Acqueville (690 Acquevillais, 579 ha), 9 km au SE de Beaumont, est dans le haut bassin de la Néretz, qui descend vers la Divette. Vasteville (1 150 Vastevillais, 1 672 ha) est à 11 km SSE de Beaumont en arrière de Biville. Le village est éloigné de la mer (7 km) mais son finage atteint le rivage à l’ouest dans un espace désert et inaccessible, partie du champ de tir de Biville, entre Biville et Siouville; manoir et hameau de Toutfresville à l’ouest. Elle a gagné 260 hab. depuis 1999 (+29%). Biville (560 Bivillais, 870 ha) a son village sur le rebord du plateau, au-dessus des falaises mortes qui dominent une étroite plaine littorale garnie de dunes, avec très peu de résidences secondaires et pas de camping. Son territoire sert également de base à un large champ de tir en mer; sa large plage, les dunes et les rouleaux attirent les amateurs de glisse; +140 hab. depuis 1999 (un tiers). Vauville (340 Vauvillais, 1 635 ha) a son village au pied du coteau au débouché de deux vallons, tout près de la plage et dessinant vers le nord une rue de pavillons au pied de la falaise morte; jardin botanique au château. La plaine littorale est très étroite, la plage inhabitée sauf par un camping et ouverte aux chars à voile. Vers le sud, la dune littorale retient une série de petits étangs formant la Mare de Vauville, devenue une réserve ornithologique de 70 ha, sur 2 km N-S, longée par les petits hameaux de Thot au pied de la falaise. Juste au-dessus, sur le plateau, a été aménagé un petit aérodrome (code LFAU, avec une piste gazonnée de 650 m, aéroclub et vol à voile). Tout au nord, près de Beaumont, un promontoire du plateau s’avance en bord de mer et porte des ruines mégalithiques et un menhir aux Pouquelées. La commune a un tiers de résidences secondaires, un camping de 90 places. (2 190 Montebourgeois, 589 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement de Cherbourg, 27 km au SE de Cherbourg et 7 km à l’ESE de Valognes, sur la N13. Le bourg a des collèges public et privé, de grandes foires aux chevaux, un musée du lait. Une ancienne abbaye est devenue un lycée agricole privé; installations de génie thermique Tabarin-Entzmann (60 sal.), maçonnerie Bodin (25 sal.), comptabilité Cogeval (20 sal.). La commune a eu plus de 2 500 hab. au 19e s.; tombée à 1 500 hab. durant les années 1930, la population a remonté dans les années 1950 et 1960 et reste stable depuis 1968. Montebourg est le siège d’une ancienne communauté de communes, devenue pôle de proximité de la communauté d’agglomération du Cotentin. (3 320 Pieusais, 1 525 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement de Cherbourg, 21 km au SO de celle-ci. Le bourg est à 4 km du rivage du Cotentin, dont la commune possède 3 km de plage dans l’anse de Sciotot, au sud du cap de Flamanville; il a des commerces et services, un collège public, une ferme pédagogique; magasins Intermarché (65 sal.) et Super-U (70 sal.). La centrale nucléaire de Flamanville est juste à l’ouest. La population des Pieux a augmenté sensiblement en raison de ce voisinage: elle était de 1 060 hab. en 1954, 1 200 en 1975, 2 500 en 1983; elle a toutefois diminué de 200 hab. depuis 1999. Les Pieux animent un pôle de proximité de la communauté d’agglomération du Cotentin. Le nouveau canton des Pieux a 29 communes et 21 000 hab. (2 720 hab., 3 850 ha) est une commune nouvelle, apparue en 2019 et membre de la communauté d’agglomération du Cotentin. Portbail (1 600 Portbaillois, 1 956 ha) est à 8 km au SSE de Barneville-Carteret. C’est une station balnéaire (620 résidences secondaires), sur le site d’un très vieux port où s’est conservé un baptistère gallo-romain, avec un large havre, un port de plaisance de 160 anneaux et un hippodrome, et une petite urbanisation littorale avec casino (20 sal.); un collège public avec internat; bétons Bonna-Sabla (45 sal.), autocars Transdev (50 sal.). Un train touristique de la «côte des Isles» utilise la voie ferrée qui menait de La Haye-du-Puits à Carteret. Portbail est face aux îles Écréhou, qui appartiennent aux îles Anglo-Normandes par Jersey. La commune a eu 2 600 hab. en 1820, 1 900 en 1886, 1 300 dans les années 1930; sa population a augmenté ensuite jusqu’en 1982; elle a perdu 100 hab. depuis 1999. Les deux communes fusionnées sont juste au sud sur le rivage, traversées par la D650. Saint-Lô-d’Ourville (530 Ourvillois, 1 070 ha) a un petit village au fond du havre de Portbail, et déploie son finage au sud du havre. Au-delà des dunes est apparue la petite station balnéaire de Lindbergh-Plage, ainsi nommée parce que, lors de sa fameuse traversée de l’Atlantique en 1927, Charles Lindbergh serait passé à l’aplomb du lieu avant d’atterrir à Paris; mais le h final est souvent omis dans l’écriture du nom. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999; elle a 280 résidences secondaires (la moitié des logements), et un camping de 80 places. Denneville (590 Dennevillais, 824 ha), dont le village original est à l’intérieur des terres, a projeté sur le rivage une urbanisation littorale (Denneville-Plage) sur un front de 1 300 m juste au sud de Lindbergh-Plage. À l’intérieur, au nord du village, elle s’orne du château d’Omonville, du 16e s., à douves. Denneville a gagné 100 hab. depuis 1999. Elle a plus de 500 résidences secondaires (deux tiers des logements), un camping de 130 places, un hôtel. La D903 passe dans la commune tout à l’est. (2 210 Saint-Sauveurais, 3 427 ha dont 235 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement de Cherbourg, 36 km au SSE de Cherbourg au bord de la Douve et traversé par la D900. Elle est membre de la communauté d’agglomération du Cotentin. La bourgade, située dans le parc régional des Marais, est bien équipée, avec un collège public, un atelier de mécanique de précision (Orano Temis, 120 sal.); magasins Super-U (30 sal.), Big-Mat (matériaux, 30 sal.), espaces verts Ratel (20 sal.); La Poste (45 sal.). Le bourg est plus connu par son musée consacré à Barbey d’Aurevilly, qui y naquit en 1808; ruines de l’ancien château fort, grande abbaye restaurée au 19e s., avec parc; à l’ouest du bourg subsiste la forêt domaniale de Saint-Sauveur, l’une des rares forêts du Cotentin, qui s’achève au sud à la butte de Taillepied. La population communale est au même niveau depuis un demi-siècle, un peu au-dessous du 19e siècle où elle dépassait 2 500 hab. (7 040 Valognais, 1 563 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement de Cherbourg, 19 km au SE de celle-ci, dans la communauté d’agglomération du Cotentin. Ancienne Alauna gauloise, la ville tient une position de carrefour sur la N13 et elle est desservie par la voie ferrée vers Paris, sur laquelle se branche un terminal ferroviaire de la Cogema pour La Hague. Cet ancien foyer d’habitat de la bourgeoisie et de l’aristocratie du Cotentin à la fin du 17e s. et durant tout le 18e s. a pu être qualifié de «Versailles normande». Bien qu’elle ait été sévèrement touchée en 1944, il lui en reste un titre de «ville d’art et d’histoire», de belles maisons, dont l’hôtel de Beaumont du 18e s.; double musée régional du cidre et musée de l’eau-de-vie et des Vieux métiers, ruines romaines; centre hospitalier (120 lits) dans l’ancienne abbaye, lycée public et deux collèges, maison familiale rurale, une maison de retraite (30 sal.); Maison du patrimoine, concerts et festival de musique. La N13 a fait l’objet d’une dérivation de contournement par l’ouest, qui offre cinq accès. La commune avait 7 000 hab. au début du 19e s.; tombée à 4 900 hab. dans les années 1930, sa population a constamment augmenté ensuite; mais elle aurait perdu 780 hab. après 1999. La ville a des foires et marchés et un assez large éventail d’entreprises et trois zones d’activités: fromagerie des Maîtres Laitiers du Cotentin (80 sal.); éléments en béton Orano Temis (100 sal.) et la Nive (30 sal.); carrosseries et remorques Mecanorem (40 sal.); ingénierie TN (40 sal.); menuiserie métallique AMC Folliot (45 sal.); installations électriques Bouygues (25 sal.); négoce de matériaux d’agriculture et jardinerie de l’Espace Émeraude (Motin, 110 sal.); autocars Transdev (25 sal.), transports Lemaréchal (140 sal.); travaux publics CCTP (25 sal.); nettoyage Samsic (230 sal.); magasins Intermarché (45 sal.) et Carrefour (40 sal.); La Poste (45 sal.). L’abbaye (de femmes) fait et vend des pâtes de fruits; Le nouveau canton de Valognes a 31 communes, 20 500 hab. |