Communauté de communes Pleyben-Châteaulin-Porzay' intercommunalité du Finistère, créée en 2017 par la fusion des communautés de la Région de Pleyben et du Pays de Châteaulin et du Porzay; 17 communes, 23 100 hab., 42 700 ha. Le siège est à Châteaulin. Saint-Coulitz (440 Saint-Coulitziens, 1 122 ha), Sant-Kouled en breton, se tient dans un méandre de l’Aulne; juste à l’est de Châteaulin. Elle s’est rendue célèbre en élisant en 1989 le premier maire breton «noir», Kofi Yamgnane, d’origine togolaise, devenu ministre en 1991-1993, puis député (1997-2002) et vice-président du conseil général; il a été maire jusqu’en 2001, conseiller général jusqu’en 2008. Saint-Coulitz a une petite usine hydroélectrique sur l’Aulne, qui avait permis à Châteaulin, en 1887, d’être la deuxième ville française éclairée à l’électricité; elle a reçu en 2009 un parc éolien de 4 hélices Enercon de 70 m (8 MW, 20 GWh, à FEIH-Predica, filiale d’Engie et Crédit Agricole) sur le Menez Troboa, au SE; +40 hab. depuis 1999. Lothey (470 Lotheyens, 1 348 ha), juste à l’est de Châteaulin et de Saint-Coulitz, ou Loc They, du nom d’un saint They, est bordée au nord par deux méandres très resserrés de l’Aulne, dont l’un est dominé par le village perché du Vieux Bourg; fabrique de palettes de bois Apac 29 (55 sal.), transports Kuehne+Nagel (35 sal.). La N165 passe dans le sud-ouest du finage (échangeur à la limite sud de la commune mais à Briec). Gouézec (1 140 Gouézécois, 3 094 ha), 12 km ESE de Châteaulin, 7 km au sud de Pleyben sur le plateau au sud de l’Aulne, a une église du 16e s.; la commune a aussi plusieurs chapelles classées, dont Tréguron (16e-17e s.) à l’est du bourg, la chapelle (16e-18e s.) et le site des Trois Fontaines à l’angle SO de la commune. Pont-Coblam, au nord à la traversée de l’Aulne, est un site apprécié; château de Kerriou au NE. Le finage monte à 279 m à la Roche du Feu (Carrech an Tan) sur l’alignement des Montagnes Noires. La commune a eu plus de 2 300 hab. en 1911 et son creux en 1999 à 1 000 hab., elle en a repris 140 hab. depuis. Lennon (840 Lennonais, 2 294 ha), 18 km à l’est de Châteaulin, 8 km ESE de Pleyben, a une intéressante chapelle du 16e s. à Nac’hguen (restaurée) et touche au sud le cours de l’Aulne canalisée; la N164 traverse le finage en son milieu et y offre un accès. Au SO, musée de la batellerie de l’Aulne à Pendeau; ramassage de volailles Armoravic (30 sal.); elle a gagné 110 hab. depuis 1999. Le Cloître-Pleyben (550 Cloîtriens, 2 042 ha) est à 8 km NE de Pleyben; son nom était simplement Le Cloître jusqu’en 1955; la commune avait alors encore plus de 1 000 hab., et 1 500 en 1900; mais son peuplement semble stabilisé; revêtements et carrelages Le Teuff (35 sal.). Juste au nord, Lannédern (310 Lannédernéens, 1 243 ha), qui aligne ses maisons le long de la D14 entre Brasparts et Loqueffret, est connue pour son riche enclos paroissial. Près de Châteaulin, juste en aval sur la rive droite de l’Aulne le long d’un méandre à forte courbure, la petite commune de Port-Launay (440 Port-Launistes, 200 ha), créée en 1840 mais dont le nom était attesté au 16e siècle comme Meilh-ar-Wern («moulin des aulnes»), est le lieu d’origine du puissant groupe d’aviculture Doux; elle avait plus de 1 000 hab. au 19e siècle et en a perdu encore 60 depuis 1999. Elle est considérée comme «village de charme» pour son site et ses maisons anciennes; l’habitat s’est étiré le long de l’Aulne dans un site étroit. Un peu au nord, Saint-Ségal (1 090 Saint-Ségalais, 1 620 ha), dont Pont-de-Buis et Port-Launay ont été jadis détachées, a un musée agricole dit des Champs (Mirdi ar Parkeier) installé par le Parc régional, et une chapelle à sculptures polychromes. La vallée encaissée de la Douffine limite le finage au nord; au sud, échangeur de la N165; travaux publics TPES (30 sal.). Sa population s’est accrue de 220 hab. depuis 1999. Au NO, la lourde coupole du Menez Hom monte à 330 m et domine Plomodiern au sud, Dinéault à l’est, Trégarvan au nord et Saint-Nic à l’ouest. Trégarvan (140 Trégarvanais, 968 ha dont 206 de bois) est un petit village un peu isolé au bord de l’Aulne, sur un lobe de méandre; un musée de l’école rurale de Bretagne y a été installé par le Parc d’Armorique, proche d’un village de vacances; une forêt communale occupe les pentes septentrionales du Menez Hom au sud. Saint-Nic (810 Saint-Nicais, 1 803 ha), 17 km à l’ouest de Châteaulin, a son petit bourg à 2 km de la côte; musée du Porzay, des chapelles, un festival de cerfs-volants. La commune inclut la petite station balnéaire de Pentrez, ouverte sur la Lieue de Grève. Saint-Nic a 670 résidences secondaires, soit deux tiers des logements, et trois campings (500 places). La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Entre Plonévez et Plomodiern, la petite Ploéven (540 Ploévenois, 1 311 ha), 15 km OSO de Châteaulin, n’a qu’une étroite ouverture sur le littoral, dont le bourg est à plus de 4 km, et un accès très limité à la plage de Ty an Quer; en revanche, le finage va loin vers l’est, où il contient menhir et chapelle aux abords de Kerlaouéret; la commune a obtenu une sorte de label du «patrimoine rural de Bretagne»; elle a gagné 40 hab. après 1999. Au SO, la commune de Plonevez-Porzay («Villeneuve du Porzay», 1 830 Plonévéziens, 2 923 ha) a une large façade maritime, mais le bourg est à 4 km de la mer; sa population a beaucoup diminué depuis les 3 200 hab. de 1906, puis a repris 190 hab. après 1999. Au nord, la côte est ourlée par la plage de Sainte-Anne, qui s’annonce par le site balnéaire de Tréguer (campings) et la petite île Salgren qui a fourni un site archéologique. Un peu au sud, Sainte-Anne la Palud a une célèbre chapelle, dont les pardons sont parmi les plus courus de Bretagne; elle voisine avec le village de Tréfeuntec, au fond d’une étroite baie. Lui succède, à partir de la pointe Beg an Garde, une côte rocheuse qui s’avance à la pointe de Tréfeuntec, suivie par la plage de Kerviel qui a suscité une autre petite urbanisation balnéaire, avec campings. Le finage de Plonevez s’achève à la pointe Beg ar Garreg, par le village de Trezmalouën. Le manoir-hôtel de Moëllien, au SO du bourg, date de 1642. La commune a plus de 300 résidences secondaires (29% des logements) et 6 terrains de camping (940 places) dont un de luxe (330 places), 3 hôtels (70 chambres) dont un de luxe (la Plage, 20 sal.). Cast (1 670 Castois, 3 766 ha), 8 km au SO de Châteaulin, a eu 2 500 hab. en 1911 mais a regagné 240 hab. depuis 1999. Elle a reçu en 2007 un double parc éolien de 8 hélices Nordex de 80 m (Corn ar Houat, 20 MW, 50 GWh, à JMA Energies); la moitié du parc est à l’extrême sud-ouest du territoire de Châteaulin et il est prolongé par un autre parc en Plomodiern, ce qui porte l’alignement à 14 mâts, alignés sur une crête dépassant 200 m (238 m à la butte du Menez Quelc’h au NE). Tout à l’est s’insinuent la voie ferrée Quimper-Brest et la D770, longeant le site de carrières du Hinguer. (5 790 Châteaulinois, 2 081 ha) est une sous-préfecture du Finistère, 24 km au nord de Quimper sur l’Aulne; Kastellin en breton. Ville de fond d’estuaire, sur l’ancienne route de Brest à Quimper, elle est contournée vers l’est par la nouvelle route à 4 voies (N165-E60). Elle est apparue au 15e s., mais comme réunion de trois sites anciens: un étroit promontoire de la rive gauche (Gorré, le haut), où se trouvait le château comtal, dont quelques ruines subsistent dans l’hospice qui lui a été substitué; un Vieux Bourg au pied rive droite; un nouveau bourg un peu en aval avec le pont, les deux derniers forment la ville basse, ou Traon. La terminaison lin serait le nom de la butte originelle (Nin). Le reste de l’habitat se déploie des deux côtés de l’Aulne, en terrain accidenté. Le finage a une forme contournée, car il inclut à l’est un méandre d’amont, dont la N165 emprunte la crête. Au nord, la N165 a un grand échangeur avec la N164 (Pouillot), qui a fixé plusieurs zones d’activité sur le plateau, accompagnées de quelques gros élevages. Une autre queue, au sud-ouest, parvient jusqu’au Bois de Saint-Gildas, englobant trois des huit mâts du grand parc éolien partagé avec Cast et Plomodiern (20 MW, JMA Energies). La ville a vécu des toiles, du commerce, de la navigation et de la pêche au saumon dans l’Aulne, du moins avant l’ouverture du canal de Nantes à Brest, aménagé ici en 1822, et qui a peu servi. Outre les services d’une sous-préfecture même modeste, nantie d’établissements d’éducation (collèges et lycées publics et privés, lycée agricole public de l’Aulne) et de soins, elle a un centre Leclerc (130 sal.) et un Intermarché (25 sal.); TDF (25 sal.); clinique Clinea (80 sal.); centre de formation d’adultes sur le paysage et l’environnement. Châteaulin se signalait surtout comme siège des établissements Doux, très grosse entreprise de volailles (14 000 salariés dans le monde dont 7 000 en France, 1 500 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel et 2 500 000 volailles par jour…) créée à partir de Châteaulin en 1955 par Pierre Doux, héritier d’une petite affaire nantaise fondée en 1933, et qui disposait ici d’un ensemble de 620 salariés (viandes de volailles, 500 sal., accouvage 80 sal., siège 140 sal.). En difficulté financière, la firme a été liquidée en 2018, une partie des activités étant reprise par un consortium associant l’entreprise avivole de Loué, la coopérative Terrena et le saoudien Al Mounajem. La ville est aussi redevenue le centre breton de la pêche au saumon: au Moulin de la Marche, le groupe Intermarché fume ses saumons (250 sal. et des saisonniers); Marine Harvest (norvégien, 35 sal.) a repris les plats préparés de poisson Panfish. Trois zones industrielles accueillent des petites entreprises; informatique Kerhis (60 sal.), canalisations SPAC (35 sal.), négoce interentreprise Sodise (75 sal.); transports de fret Schenker (50 sal.), Cras (30 sal.), ALT (30 sal.), Georgelin (25 sal.) et transports par cars de l’Armoricaine (groupe Verney, 30 sal.), agence de voyages Salaün (40 sal.), La Poste (40 sal.), garages. La population communale était de 4 000 hab. (sdc) un peu après 1900, et encore en 1962; elle a un peu augmenté ensuite, mais pas depuis 1999. La communauté de communes de Pleyben-Châteaulin-Porzay, créée en 2017 par la fusion des communautés de la Région de Pleyben, du Pays de Châteaulin et du Porzay, a 17 communes, 23 100 hab., 42 700 ha, et siège à Châteaulin. L’arrondissement de Châteaulin a 82 900 hab., 58 communes et 180 400 ha. Il comprend quatre autres intercommunalités: Crozon, Monts d’Arrée, Poher, Haute-Cornouaille. Le bassin de Châteaulin, incisé par la vallée de l’Aulne, est une aire un peu basse, évidée dans les schistes du Houiller, entre le Menez Hom et les barres dures prolongeant les monts d’Arrée au nord, et les Montagnes Noires au sud; celles-ci se manifestent par les hauteurs modestes des forêts du Duc et de Nevet qui encadrent Locronan. (2 230 Dinéaultais, 4 596 ha dont 458 de bois) est une commune du Finistère en Porzay, dans la communauté Pleyben-Châteaulin-Porzay, 7 km au NO de Châteaulin; en breton Dinéol, indiquant à coup sûr une hauteur, le second terme pouvant être une redondance ou se rapporter au soleil. Elle a perdu des habitants depuis 1910 où elle en avait plus de 2 100, mais en regagné 310 depuis 1999. La commune, qui est dans le Parc d’Armorique, contient à l’ouest la haute butte du Menez Hom (330 m) et atteint à l’est et au nord la vallée encaissée de l’Aulne, où le site de Rosconnec domine un méandre resserré de l’Aulne. On y a édifié en 1999, sur une butte isolée au SE, qui domine le site de Châteaulin, la première en date des éoliennes du Finistère, de taille modérée (300 kW, 28 m de diamètre), qui avait déjà fonctionné aux Pays-Bas et qui est raccordée au réseau; depuis, le parc est passé à 4 éoliennes et 1,2 MW (société locale Nerzh an Avel, dont le nom signifie «énergie éolienne»). Dinéault héberge un foyer d’accueil de grands handicapés des Genêts d’or (35 places, 55 sal.); composants électroniques Breizélec (60 sal.). Une école de gendarmerie, dite de Châteaulin (200 permanents, 7 compagnies de 120 élèves chacun), a pris place depuis 1999 tout au sud à Ty Vougeret, au bord de la D887 de Châteaulin à Crozon, ses terrains débordant au NE de Plomodiern. (4 020 Pleybennois, 7 604 ha dont 591 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Finistère, dans l’arrondissement de Châteaulin, à 11 km ENE de celle-ci sur la N165 (échangeur avec la D785), dans la communauté Pleyben-Châteaulin-Porzay. Cette vaste commune, dont le nom vient d’un saint Iben, est bordée au sud par la vallée à méandres encaissés de l’Aulne, empruntée par le canal de Nantes à Brest, et au nord par celle de son affluent la Douffine. Elle a un enclos paroissial réputé, et une église à deux clochers des années 1570; chapelle de Lannélec (15e s.); musée local; un collège public et un privé, lycée professionnel privé du bâtiment, maison familiale rurale; plus deux succursales de coopératives agricoles (Porelia, 20 sal.), un Intermarché (35 sal.), les taxis et ambulances Keraval (35 sal.), travaux publics Rouxel (30 sal.), négoce de matériel agricole Mazé (20 sal.), nettoyage Abscisse (35 sal.) et un transporteur (Dachser, 30 sal.). La population communale diminuait lentement depuis 1906 où elle était de 5 600 hab., mais elle aurait repris 200 hab. après 1999. (2 180 Plomodiernois, 4 674 ha) est une commune du Finistère dans l’intercommunalité Pleyben-Châteaulin-Porzay, donnant sur la baie de Douarnenez. Le bourg, Ploudiern en breton, est à 11 km à l’ouest de Châteaulin et à 5 km de la mer, où la commune inclut la pointe de Tal ar Grip et les plages qui la flanquent, dont la Lieue de Grève au nord. Elle a un Intermarché (25 sal.) et les taxis Jolec (20 sal.), propose un club nautique et organise un festival de cerfs-volants Océvent sur la plage de Testrevet, avec Pentrez en Saint-Nic. Au nord, le relief monte sur le plateau que domine le Menez Hom; l’enclos paroissial de Sainte-Marie du Menez Hom (16e au 18e s.), sur la route du mont, est très visité; le vol libre se pratique sur les pentes du Menez Hom. Un parc éolien de 5 hélices Nordex géantes (90 m de diamètre) est ouvert depuis 2008; il a une puissance de 12 MW, une production annuelle de 30 GWh (SBEA et JMA); il jouxte les terrains d’exercice de l’école de gendarmerie de Châteaulin, sise à Dinéault, et prolonge les alignements d’éoliennes de Cast et Châteaulin. Le nom vient du saint gallois Modiern. La population frôlait les 3 000 hab. en 1900 et a diminué jusque dans les années 1980, puis s’est stabilisée; elle n’a gagné que 40 hab. depuis 1999. |