Communauté de communes du Haut-Béarn' communauté de communes des Pyrénées-Atlantiques au sud-est, associant 48 communes, 32 400 hab. sur 106 600 ha. Le siège est à Oloron-Sainte-Marie, seule commune de plus de 2 000 hab. Une douzaine de communes sont au nord-est d’Oloron. Saucède (130 hab., 710 ha) est la plus septentrionale, à 13 km NO d’Oloron et 9 km au SE de Navarrenx. Le village est sur le rebord de la terrasse au-dessus d’un coude du Gave, au confluent de l’Auronce. Son territoire s’étend un peu vers l’aval dans la plaine du Gave, et surtout vers l’amont sur la terrasse, accidentée par l’enfoncement de l’Auronce et de petits vallons affluents. Il s’étend au nord sur un cordon de collines et, au pied de leur versant nord, atteint la rive gauche du Layous. Poey-d’Oloron (180 hab., 479 ha), 7 km au NO d’Oloron, éparpille ses maisons sur la haute terrasse, de laquelle se rapproche ici le Gave au point qu’un promontoire du coteau conserve le nom de Castéra; château Pédelaborde, centrale électrique. Verdets (280 hab., 562 ha) limite son finage aux terrasses de la plaine du Gave. Le village est sur la basse terrasse, 5 km au NNO d’Oloron; l’habitat a gagné le rebord de la haute terrasse juste au nord. L’Auronce fixe la limite septentrionale du finage, qui atteint le Gave au sud au Moulin des Gays devant le confluent du Vert. Ledeuix (1 060 Leduchois, 1 352 ha) est la plus étendue; le village de plaine, 3 km au nord d’Oloron, dont le nom se prononce comme Lédeuche, est accompagné par le château Verlée, et projette le hameau de la Bielle au bord du Gave d’Oloron, tandis qu’au nord un grand lotissement, dit du Lac mais sans lac, épouse les formes des collines. Le finage va loin au nord-est, dispose d’un large bassin habité au Faget de Ledeuix dans la vallée de l’Auronce, et va encore plus loin jusqu’à la vallée de la Lèze aux Yolettes de Ledeuix tout près des maisons de Cardesse. La commune a perdu 70 hab. depuis 1999. Estos (540 Estosiens, 322 ha) est la plus proche d’Oloron, juste au nord, faite de nombreux pavillons dispersés dans la plaine autour de la D9, et d’une section de collines vide se terminant à la rive gauche de l’Auronce. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999. Goès (640 hab., 476 ha) fait figure de banlieue d’Oloron à l’est, avec l’un des grands lotissements de la périphérie urbaine devant son château. Le petit village est au bord de l’Escou. Le territoire est réduit dans la plaine, mais s’étire loin vers le nord-est dans les collines puis s’élargit un peu autour du Faget de Goès dans la vallée de l’Auronce; le parc aquatique Aqua Béarn y est installé, avec un étang; +80 hab. depuis 1999. Précilhon (420 hab., 639 ha.) est sur la D116 à moins de 3 km à l’est d’Oloron et ses maisons sont en continuité avec l’urbanisation d’Oloron par l’intermédiaire de Goès. Le village est au centre du large val d’origine fluvio-glaciaire que draine l’Escou tant bien que mal. Tout au nord sur les collines se cache un centre d’enfouissement de déchets; au sud, le finage descend sur le coteau du Gave d’Ossau mais sans atteindre tout à fait le torrent; +50 hab. depuis 1999. Escout (440 hab., 952 ha) est juste au sud-est dans une position comparable; fronton. Son territoire est plus étendu dans la plaine au sud et va jusqu’au Gave d’Ossau, au site du Pont du Diable, que franchit le GR78; la N134 et la voie ferrée vers Pau traversent le finage. Sur la route s’est agrandi le hameau de Priou; au sud sur la terrasse du gave, lotissement de Peyrelade. Au nord sur les collines, tumulus de Peyrecot. Escou (430 hab., 619 ha) est au pied des collines du nord, 7 km à l’est d’Oloron, sur la rive gauche de l’Escou qui les longe. Son finage est ainsi mi-partie sur les collines, mi-partie dans la plaine. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+34%); mécanique MP Sud (60 sal.), traitements de surfaces STI (20 sal.). Herrère (390 hab., 893 ha), 8 km ESE d’Oloron, tient le sud du couloir dont Escou occupe le nord. Le village est sur le rebord du plateau formé par la haute terrasse du Gave, et s’est doublé du hameau d’Herrère-le-Bas au passage de la N134 et de la voie ferrée; fronton, bases de loisirs. Le Gave d’Ossau encaissé borde le finage à l’ouest. Sur le plateau a été aménagé le petit aérodrome d’Oloron (LFCO, deux pistes gazonnées de 1 000 m) qui sert notamment au vol à voile (aéroclub, école de voile). Ogeu-les-Bains (1 330 Ogeulois, 2 307 ha dont 290 de bois), 12 km au sud-est d’Oloron, est dans le sud du couloir menant à Oloron, où passent la voie ferrée et la D920; la N134 passe plus au nord, où sont les usines; dans l’intervalle sont le marais et le hameau des Tembous. Au nord est la source minérale, dont l’ancien établissement thermal a été remplacé par une usine d’embouteillage (60 sal., 120 millions de bouteilles par an) qui porte au loin le nom du village; la même société Semo (Société des eaux minérales d’Ogeu) a sa propre fabrique de bouteilles et emballages plastiques (Semofilm, 60 sal., 65 000 t/an), qui a acquis d’autres sociétés comme Plastijo. Entre les deux sites près du hameau du Castéras, une fonderie de titane et aciers spéciaux (PCC Precision-Castparts, états-unien, 360 sal.) a été installée en 1986 par un groupe de l’Oregon qui avait acheté la partie titane de la fonderie Messier d’Arudy; agencements Batibois (35 sal.), appareils d’éclairage Holight (35 sal.). Au sud, le finage atteint le Gave d’Ossau; au nord, il occupe une portion des collines. À l’ouest, au bord de la D920, a été promu le site géologique de Courrèges; fronton au village. La commune a eu 1 700 hab. au 19e s. et était descendue à 820 hab. en 1975; elle a un peu repris depuis et s’est accrue de 200 hab. après 1999. Elle se nommait simplement Ogeu avant 1939. Buziet (500 hab., 818 ha) est dans la plaine au nord-ouest de la grande moraine d’Arudy, 2 km au sud-est d’Ogeu. Son finage va du Gave d’Ossau aux premières collines du piémont d’où descend, en direction d’Ogeu, la N134 équipée en voie rapide; +120 hab. depuis 1999 (+32%). Les trois autres communes sont dans le massif de collines de Lasseube, qui s’étend en direction de Pau vers le nord-est. Lasseubetat («la sauveté») (210 hab., 706 ha dont 460 de bois) est à 5 km au NE d’Ogeu, 8 km au SSE de Lasseube. Le hameau de Bel-Air et son site géologique sont à l’angle sud-est du finage, sur la N134. Le finage s’étire vers le NE dans les collines; il est bordé à l’est par celui de Gan. La Bayse a sa source à Lasseubetat. Lasseube (1 780 Lasseubois, 4 860 ha dont 1 650 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Oloron, à 12 km ENE de la ville et 20 km au SO de Pau. Le nom est la sylve, la forêt. Le village est sur la rive gauche de la Bayse, dont la vallée s’élargit en une petite plaine où confluent plusieurs ruisseaux, dont la Baysole; camping. Le reste du finage, tout en basses collines, est parsemé de fermes dispersées sur les croupes de collines dont les versants sont boisés, et n’a pas de vrai hameau; arboretum à l’ouest à Payssas. L’Auronce a sa source au sud-ouest, la Baysole au sud. C’est un haut lieu de production du vin de Jurançon, mais morcelé, avec quelques vignes dispersées sur les soulanes; et le pays de Pierre Bourdieu (cependant né à Denguin) qui y est mort en 2002; collège public; arboretum; 96 ha de vignes. Le minimum de population a été observé en 1975 (1 300 hab.); la commune a gagné 230 hab. depuis 1999; transports Lacau (35 sal.) Estialescq (280 hab., 514 ha) est à l’ouest, à 7 km de Lasseube, sur les basses pentes d’adret qui dominent la vallée de l’Auronce. Le relief s’élève au nord, où est la source de la Boulaygue. Une autre série de communes est à l’ouest du Gave d’Oloron, formant le nord-ouest du territoire du Haut-Béarn. Préchacq-Josbaig (310 hab., 831 ha dont 303 de bois), à 12 km NO d’Oloron (11 km SSE de Navarrenx), est sur la rive gauche du Gave d’Oloron au confluent du Joos, qui vient du sud. Les maisons de son village s’alignent dans le prolongement même de celles de Préchacq-Navarrenx (Béarn des Gaves). Le finage comprend une partie de la plaine du Gave à l’est, et s’étire loin vers le sud-ouest jusqu’aux abords de L’Hôpital-Saint-Blaise, sur les collines boisées qui encadrent la basse vallée du Lausset; +40 hab. depuis 1999. Le Josbaig est un petit pays qui conservé une certaine personnalité. Aren (250 hab., 739 ha dont 264 de bois) a son village à 11 km NO d’Oloron, est sur la terrasse dominant un méandre du Gave juste en aval de Saucède; château des 15e et 17e s. Son finage est divisé en deux parties distinctes: l’une autour du village sur la terrasse; l’autre en enclave au sud-ouest, disposée en lanière comme les territoires de Saint-Goin et de Géüs mais séparée de la première par celui de Géüs. Entre les deux n’existe qu’un très étroit couloir de 1 300 m, limité à la chaussée de la petite route D325, qui traverse le Joos au Pont Arrouzet. Au total, la commune s’étire sur 8 km. Elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Geüs-d’Oloron (260 hab., 657 ha dont 202 de bois) est à 10 km NO d’Oloron et Saint-Goin (230 Saint-Goinars, 554 ha dont 220 de bois) à 9 km. Les deux villages sont au bord du Joos mais leurs territoires n’atteignent pas le Gave au nord-est, dont Aren les sépare. En revanche, ils s’étirent en lanière vers le sud-ouest dans les collines et la forêt de Josbaig, jusqu’à la limite de Barcus, donc du Pays de Soule. Chacune a gagné 40 hab. depuis 1999; fronton à Geüs, camping à Saint-Goin. Géronce (460 hab., 1 599 ha dont 590 de bois), 8 km NO d’Oloron, est au débouché du Joos dans la plaine, sur sa rive droite. Le Joos fixe au sud-est la limite de son territoire, qui s’étend vers le sud-ouest dans la forêt de Josbaig. Au NE, où passe la D936, le finage atteint la rive gauche du Gave d’Oloron. Le carnaval de cet ancien chef-lieu du Josbaig est réputé; +70 hab. depuis 1999. Orin (250 hab., 429 ha) est au pied des basses collines bordant à l’ouest la plaine du gave, 6 km au NO d’Oloron; son finage, ouvert au nord-est sur le Gave, se limite au sud aux basses collines que longe le Joos; +40 hab. depuis 1999; travaux publics Eurovia (50 sal.). Moumour (870 hab., 805 ha) est à 3 km au NO d’Oloron entre le Gave d’Oloron et le Vert et contient leur confluence au moulin des Gays; lotissement périurbain de la Serre sur un lambeau de la haute terrasse, châteaux Planterose et Lamothe; le finage s’étend à l’ouest sur les basses collines. Moumour a gagné 80 hab. depuis 1999. Un autre ensemble de communes se déploie en amont d’Oloron, autour du Gave d’Aspe. Bidos (1 180 Bidosiens, 136 ha), 2 km au sud d’Oloron sur la terrasse du Gave d’Aspe rive gauche, est la plus peuplée et la plus industrielle des communes voisines, mais aussi la moins étendue, au point d’être à peu près entièrement construite. Elle a accueilli l’usine Messier-Dowty (990 emplois, trains d’atterrissage, groupe Safran par Snecma). La commune n’avait que 250 hab. en 1954 et elle est passée à 1 200 en 1975 mais sa population plafonne depuis et a même diminué de 60 hab. depuis 1999; une fraction du finage est sur la rive droite du Gave d’Aspe; petite base nautique. Gurmençon (890 hab., 298 ha) est à 3 km au sud d’Oloron sur la rive gauche du Gave. Le finage se limite à la plaine. Le village est sur le rebord de la terrasse où passe la N134; le nord de la commune est couvert de pavillons en continuité avec Bidos; maison de retraite, centre de loisirs, une fabrique de moteurs et vérins pour aéronefs (MMP, Micromécanique pyrénéenne, 125 sal.); pelote, camping. La a commune a gagné 130 hab. depuis 1999. Le sculpteur oloronais Pedro Tramullas (né en 1937) a édifié un grand monument dit Porte d’Aspe, ou Porte des Hommes, bourré de symboles cosmiques. Eysus (670 Eysusiens, 672 ha), 7 km SSE d’Oloron, est sur les collines de rive droite du Gave d’Aspe, au-dessus de la confluence de l’Ourtou qui vient du SSE. Son territoire s’étend vers l’est sur ces collines et comprend au nord le groupe de villas suburbaines de Candeaux, sur le coteau face à Gurmençon. Lurbe-Saint-Christau (200 Lurbains, 747 ha), 10 km au sud d’Oloron, au débouché du gave d’Aspe dans la plaine, était connue pour ses eaux thermales, mais l’établissement de bains est maintenant fermé. Le nom était Lurbe avant 1955. La population a baissé jusqu’en 1990; elle avait atteint 700 hab. au 19e s. Le village est sur une terrasse de rive droite du Gave et son finage, limité à l’ouest par le Gave, monte vers l’est dans le bois de Hource et atteint en pointe au sud-est le Mail d’Arrouy (1 251 m). Asasp-Arros (480 Asaspois, 2 359 ha dont 931 de bois), 8 km au sud d’Oloron face à Lurbe, marque l’entrée en vallée d’Aspe, où s’infiltre la N134 mais dont la voie ferrée a disparu. La commune est issue d’une fusion de 1972; son village est au pied du pic Cambet (768 m); Arros (90 hab.) est un hameau tout au nord du finage sur la rive gauche du Gave près de Gurmançon. Le finage s’étire fort loin vers le sud sur la rive gauche du Gave d’Aspe, franchissant la barre du Soum des Bourdettes (695 m) au pied de laquelle se visite un site géologique, et atteignant à l’extrême sud la vigoureuse crête du Soutirou dont le Soum, à l’angle sud-ouest du finage, monte à 1 183 m. Une centrale hydroélectrique est installée sur le Gave d’Aspe juste avant la confluence du Gave de Lourdios; carrières ARA; forêt de Bugangue à l’ouest, sur le versant d’ombré du Soum de Ségu (768 m). La population a diminué de 80 hab. depuis 1999. Agnos (1 020 Agnosiens, 978 ha dont 295 de bois), 3 km au SSO d’Oloron au pied des collines, qui a gagné 260 hab. depuis 1999 (+34%). Son finage n’a qu’une petite partie de plaine et monte à l’ouest au Soum de Termy (554 m) dans la forêt de Labail; terrain d’aéromodélisme dans les basses collines, «camp de César» sur le relief au-dessus du village. Le village originel est relié à Oloron par une série de lotissements au NE. À l’ouest du Haut-Béarn, plusieurs communes relèvet du Barétous. Ance-Féas (650 hab., 2 384 ha dont 519 de bois) est une nouvelle commune, résultant d’une fusion de 2017 entre deux communes du bassin du Vert., dont les deux villages, au pied du versant gauche, ne sont qu’à 1 300 m l’un de l’autre. Ance (240 Ançais, 1 012 ha dont 246 de bois), 6 km en aval d’Aramits, est le plus en amont; gouffre de la Listre, grotte et camp préhistorique avec monolithes dit du Jardin des fées sous le soum d’Aulis à l’est. Féas (410 hab., 1 372 ha dont 273 de bois) a un habitat plus dispersé; son finage, plus réduit à l’est, est bordé au NO par le cours du Littos; camping. Ensemble, Ance et Féas ont gagné 40 hab. depuis 1999. Esquiule (540 Esquiulais, 2 868 ha dont 715 de bois) a son village plus isolé, 8 km à l’ouest d’Oloron, perché sur une crête que suit la sinueuse D24; fronton. Le finage est entièrement sur les collines vigoureuses entre les vallées du Littos au sud, affluent du Vert, et du Joos à l’ouest et au nord, qui tous deux bornent le finage. Celui-ci, étiré en arc de cercle sur 11 km, monte à 660 m au sommet de Cambillou au sud-ouest et atteint au nord-est la vallée du Vert, à l’ouest Barcus. Aramits (690 Aramitsiens, 2 955 ha dont 900 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, à 14 km SO d’Oloron, au confluent du Vert d’Arette et du Vert de Barlanès, qui forment le Vert; fromagerie, camping; parcours et attractions (Aventure Parc). La population est à peu près stable depuis 1950. Au nord, le finage monte à 623 m au Sommet de Souek, sous lequel a été aménagé un parc de loisirs, puis atteint la vallée du Littos par le bois de Gouloume en ombrée. À l’est, le relief monte à 604 m au Soum d’Unars. Les Aramits furent une famille d’abbés laïcs du village, dont a tiré parti Alexandre Dumas dans Les Trois Mousquetaires. La commune a eu plus de 1 300 hab. avant 1850 et s’est dépeuplée jusqu’en 1990. Lanne-en-Barétous (500 Lannais, 4 148 ha dont 1 515 de bois) est à 3 km en amont d’Aramits dans la vallée du Vert de Barlanès, sur un petit éperon à la confluence du Vert et du petit Gave d’Ayduc qui vient du sud-est. Le finage s’étire vers le sud le long de la vallée du Vert de Barlanès et atteint le grand cirque où sont ses sources, dominé par le pic d’Issarbe (1 559 m), accessible par la route et où se pratiquent des sports d’été et d’hiver (station de ski d’Issarbe). Plus bas sur la crête occidentale, site de vol libre au pic d’Aiguebelle (795 m); la commune a des sites de chasse à la palombe au filet, un village de vacances. C’est un hobereau de Lannes, Isaac de Portau, qui aurait inspiré à Alexandre Dumas le personnage de Porthos. Le nom de la commune était seulement Lanne jusqu’en 1989; elle a eu plus de 1 400 hab. autour de 1840 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999; boulangerie Constanti (20 sal.). Arette (1 070 Arettois, 9 223 ha dont 4 134 de bois) est la plus grande commune du Barétous, à 17 km SO d’Oloron, 4 km au sud d’Aramits au bord du Vert d’Arette. Le village est dans une petite plaine, vers 320 m. C’est un centre de repos et d’excursions, avec base d’aventures, arboretum et Maison du Barétous (musée écopastoral), ancienne abbaye laïque, centre d’études sismologiques; un collège public. Le finage atteint au sud la frontière d’Espagne et inclut le site de la Pierre-Saint-Martin, juste en bordure du Parc national, haut lieu de la spéléologie et station de ski, à 24 km d’Arette par la route (14 km à vol d’oiseau). Le relief culmine à 2 315 m au Soum Couy. La route (D132) passe en Espagne aux environs du col de la Pierre Saint-Martin (1 766 m). La population de la commune diminue depuis longtemps 2 100 hab. en 1886, 1 400 en 1931, 1 200 dans les années 1950 puis a été victime d’un violent tremblement de terre qui a nécessité la reconstruction du village. Elle a encore perdu 50 hab. depuis 1999. Le séisme d’Arette a été le plus violent ressenti en France depuis celui de Lambesc en 1909. Il s’est produit le 13 août 1967 après 23 heures, en pleine saison estivale. Une première secousse ayant donné l’alerte, la seconde, bien plus destructrice (5,3 sur l’échelle de Richter) n’a fait aucune victime; mais 800 personnes sur 1 200 ont été sinistrées dans la commune, le séisme affectant au total 2 283 immeubles dans 62 communes. Un autre séisme a eu lieu 15 km à l’est d’Arette en 1999. Pourtant, Arette n’est que l’un des lieux qui, de temps à autre, subissent des séismes mineurs tout le long de la chaîne des Pyrénées et surtout sur son flanc nord-ouest, jusque vers Luchon. Quatre communes au cœur de la vallée d’Aspe font transition entre la montagne et l’avant-pays. Issor (250 hab., 2 300 ha dont 476 de bois) est à l’est d’Arette. Le village est à 6 km à l’est d’Arette, 16 km SSO d’Oloron. Son finage n’appartient pas au bassin du Vert mais à celui du Gave de Lourdios qui rejoint le Gave d’Aspe à Lurbe-Saint-Christau; il culmine à 1 206 m au sud-est. Issor a eu 940 hab. en 1846 et s’est dépeuplée jusqu’en 1975; fronton. Lourdios-Ichère (160 hab., 1 624 ha dont 500 de bois) est une commune au sud d’Issor, qui vient d’une fusion de 1820. Le village de Lourdios est vers 450 m, dans un vallon qui débouche à l’ouest sur le Gave de Lourdios; écomusée du pastoralisme. Ichère n’est plus qu’un lieu-dit à l’est, où le col d’Ichère (680 m) permet de passer de la vallée de Lourdios à celle du Gave d’Aspe par la D241. La commune a eu 660 hab. en 1841. Sarrance (170 hab., 4 675 ha dont 1 585 de bois), dans les gorges du Gave d’Aspe, 19 km au sud d’Oloron, est un pittoresque «village de caractère» établi sur un verrou (d’où le nom, qui évoque une serrure), à 340 m, riche en maisons anciennes, avec un petit monastère et son cloître, un écomusée de la pierre et de l’eau et une belle place publique; centre d’aide par le travail, pisciculture. Son finage est restreint sur le versant gauche de l’Aspe, mais très étalé à l’est dans les deux vallons affluents portant en ombrée les bois de Gey et d’Aran; plusieurs grottes et cabanes. Le relief monte à 1 869 m à l’est, à la Poueye. La population avait approché 1 300 hab. en 1841 et n’a pas cessé de diminuer depuis, perdant encore 70 hab. depuis 1999. Escot (130 hab., 2 266 ha dont 987 de bois), sur la rive droite du gave d’Aspe à 15 km au sud d’Oloron, marque le début du pays d’Aspe proprement dit par un étroit défilé sciant la puissante barre de roches calcaires du front des Pyrénées, par où se faufile la N134. La commune se cantonne à l’est du gave dans le grand vallon du Barrescou et culmine à 1 813 m au pic de l’Ourlène à l’angle SE. Escot fut une station thermale du 16e au 19e siècle et avait 810 hab. en 1836, son dépeuplement ayant été continu jusqu’en 1999; fronton; viaduc de l’ancienne voie ferrée (1909) avec site géologique du Fouristou au NO du village. Les autres communes, au sud du Haut-Béarn, sont montagnardes. Accous (480 hab., 6 068 ha dont 1 510 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 28 km au sud d’Oloron, à 430 m. Le village est sur la rive droite du Gave d’Aspe, au débouché du large vallon de la Berthe qui descend du pic Permayou (2 344 m), et domine un petit bassin à fond plat. Village-centre de la vallée d’Aspe, il fut Aspaluca en latin, ce qui évoque une grotte. Elle avait 1 600 hab. au milieu du 19e siècle, un millier au début du 20e et 600 au milieu; mais le déclin est arrêté et la population remonte depuis les 370 hab. de 1982. L’activité de la commune est marquée par la présence d’une ancienne usine d’aluminium Alcan où le japonais Toyal fabrique maintenant de la poudre d’aluminium (100 sal.); l’usine n’a été maintenue que grâce au soutien des pouvoirs publics mobilisés à la suite d’une spectaculaire grève de la faim du député centriste Jean Lassalle en 2006. Accous abrite par ailleurs un écomusée de la vallée d’Aspe, dans une ancienne fromagerie; elle offre un village de vacances, deux stations de vol libre sur la crête de Bergout, un parc d’aventures au hameau de Houers au nord, un camping. La commune est formée de deux parties presque disjointes. L’une, à l’est du village, occupe le vallon de la Berthe, dont l’ombrée couverte par la forêt d’Arapoup contraste avec l’adret nu et qui atteint au sud-est le pic d’Isabe (2 458 m). L’autre, au sud, prend tout le vallon sud-nord rectiligne du Labadie, atteint la frontière au sud de Lescun dans le Parc national (2 177 m au Pic Rouge) et contient les hameaux de Lhers et d’Aumet; une centrale électrique est à son extrémité aval à Bouhaben, où le finage se rétrécit à moins de 50 m au passage du Gave. Au total, le finage s’étend ainsi sur 17 km du NNE au SSO. Bedous (610 hab., 1 164 ha) est à 3 km au nord d’Accous dans le même bassin au débouché du Gabarret, et fut longtemps sa rivale. Mais son finage est au contraire très limité. Le village est au bord de la route, et le plus peuplé du pays d’Aspe, ce qui lui vaut d’en abriter le collège public; il avait 1 400 hab. en 1841; moulin-écomusée, fronton, camping. Au SE, hameau d’Orcun. Le finage culmine à 1 571 m au Pic des Taulères au NE. Une petite route (D237) permet d’accéder à Aydius (110 hab., 3 472 ha dont 1 442 de bois), qui tient tout le haut vallon du Gabarret. Un peu isolé, perché en soulane à 770 m, le village dispose de belles estives, et d’une église intéressante; fronton, grotte de Gandon-Lassus; il a compté 890 hab. vers 1850 et était descendu à 67 hab. en 1982, mais regagne des habitants depuis. La crête qui le sépare de la vallée d’Ossau est dominée au nord par le Montagnon (1 973 m), au sud par le Montagnon d’Iseye (2 173 m). Osse-en-Aspe (340 hab., 4 303 ha dont 2 382 de bois) a son village sur le flanc gauche de la vallée d’Aspe, au débouché du torrent Aricq, au SO de Bedous. Il fut connu pour sa tradition huguenote. Au-delà du col de Bergout (1 182 m) à l’ouest, terminus d’une petite route (D442), son territoire comprend une vaste annexe dans la haute vallée du Gave d’Issaux, où se tient en ombrée la forêt d’Issaux. Il atteint à l’ouest 1 589 m au pic Soulaing, au sud-ouest 1 597 m au Pic Guihers, et a également accès à la route de la Pierre-Saint-Martin, que la petite et sinueuse D441 atteint au col de Labays (1 351 m). Mais toute cette partie occidentale de la commune n’est accessible que par la vallée du Gave d’Issaux, donc par Issor ou par Lourdios (D241 puis 341 et 441). La commune aurait eu 1 500 hab. au début du 19e s., plus de 900 au milieu, 600 à la fin; le minimum a été atteint en 1982 (300 hab.). Lées-Athas (280 hab., 4 481 ha dont 1 571 de bois) est face à Accous; les deux villages sont au pied du versant gauche du gave d’Aspe, séparés par un arc morainique. Lées est au sud, Athas au nord sur l’ancien Chemin de la Mâture, par où descendaient les troncs d’arbres abattus, vers l’ancien port de radelage; fronton à Lées, camping à Athas. Le finage communal atteint la frontière au sud-ouest, sous le pic d’Anie (2 504 m) qu’il contient. Aux environs, le GR10 permet d’atteindre la Pierre-Saint-Martin par le col des Anies à 2 084 m ou le Pas de l’Osque à 1 922 m plus au nord. Une petite route monte au nord-ouest du village d’Athas par le vallon de Malagar jusqu’à la Pierre-Saint-Martin. La commune a eu 910 hab. en 1846 et un minimum à 240 hab. autour de 1980. Une gorge d’un peu plus de 2 km est aux limites d’Accous, Lées-Athos et Lescun. Lescun (180 Lescunois, 6 066 ha, dont 1 715 de bois) perche son village en soulane à 900 m, 11 km SSO d’Accous. «Village de caractère», il est le plus haut du département et de la région, et un centre d’excursions fréquenté; camping à 860 m. La commune avait plus de 1 400 hab. en 1876, un millier en 1900, mais n’a cessé de se dépeupler et a encore perdu des habitants après 1999. Son finage triangulaire, dont la pointe NE accueille la centrale hydroélectrique de Bouhaben, occupe à l’ouest une longue part de la crête frontalière où trône le pic d’Ansabère (2 377 m). Le finage se divise en deux grands vallons, ceux de l’Ansabère et de Lauge, séparés par un petit cirque orné du lac de Lhurs sous le pic de Peneblanque (2 299 m) et la Table des Trois Rois (2 421 m). Celui de Lauge, au nord, mène aux abords du pic d’Anie (2 504 m); beau panorama au refuge de l’Abérouat (1 435 m) où passe le GR 10 et qu’atteint une petite route. Le Parc national des Pyrénées n’inclut qu’une fraction de la commune au sud-est. Cette-Eygun (75 hab., 1 897 ha) est à 6 km SSE d’Accous dans la vallée d’Aspe sur la N134. Eygun est en fond de vallée à 520 m, Cette est un village perché juste au-dessus en soulane à 700 m d’altitude, au bout d’une route en lacets de 2 km; chacun a son fronton. Le finage s’étire vers l’est jusqu’au pic d’Isabe (2 463 m). Etsaut (80 Etsautais, 3 495 ha dont 1 800 de bois) a son village sur la rive droite du Gave d’Aspe, à 590 m d’altitude et à 10 km en amont d’Accous, juste en face de Borce, au débouché du torrent de Sadum; musée local (maison du Parc national). Son finage se tient tout entier à droite du gave d’Aspe et monte à 2 606 m à l’Ecarpu (ou pic de Sesques) au NE. Il est divisé en deux vallons, ceux du Sadum au nord, peu fréquenté, et du Sescoué au sud, que le GR10 emprunte. Au débouché du Sescoué sur le Gave apparaît un site touristique majeur, associant le fort du Portalet, les gorges d’Enfer et le chemin de la Mâture, taillé dans la roche en 1772 sur 1 200 m pour le débardage des bois; le GR10 l’emprunte, ainsi que toute la vallée du Sescoué, jusqu’au col d’Ayous (2 188 m) au SE, donnant accès aux lacs de Laruns et au refuge d’Ayous. Plusieurs sites d’escalade sont aux environs du Portalet, ainsi que la centrale électrique du Baralet. Le fort du Portalet n’a guère servi, sinon comme prison par Pétain qui y a fait emprisonner en 1940 les chefs de gouvernement qui l’avaient précédé et même employé, ainsi d’ailleurs que pour Pétain à son tour en 1945; vendu à une personne privée en 1966, il est à l’abandon. On ne confond pas le fort du Portalet en vallée d’Aspe avec le col du Pourtalet, qui est en pays d’Ossau. Borce (140 Borçois, 5 805 ha dont 2 319 de bois) est à 625 m, 10 km en amont d’Accous sur la rive gauche du Gave face à Etsaut. Il est considéré comme «village de caractère»; écomusée et chapelle restaurée (hospitalet) du chemin de Compostelle, ancienne voie romaine; belles maisons anciennes, une maison d’enfants (Clair Matin); Parc Ours. La commune occupe tout le versant gauche de la haute vallée d’Aspe. Son finage comporte trois grands vallons. À l’ouest, celui du Gave de Belonce mène au refuge et au lac d’Arlet (1 995 m) et au pic d’Aillary (2 215 m) à la frontière; au centre, celui du Baralet lui est parallèle et va jusqu’au cirque de la Montagne de Banasse et au pic d’Arri (2 157 m); il a reçu les centrales électriques de Borce et du Baralet. Plus au sud, le vallon d’Espélunguère monte au pic de même nom (2 258 m) et débouche sur le Gave d’Aspe aux Forges d’Abel; la centrale électrique d’Estaens est à mi-vallon, une autre aux Forges d’Abel, d’où part le tunnel du Somport. Urdos (68 hab., 3 627 ha dont 1 186 ha de bois) est le dernier village de la vallée d’Aspe, à 760 m sur la rive droite du Gave, 15 km au sud d’Accous. La commune occupe tout le versant droit de la haute vallée d’Aspe et culmine au pic des Moines (2 349 m), au sud-est du finage, dans le Parc national — le versant gauche appartient à Borce. Elle abrite le centre PEP (pupilles de l’enseignement public) de Peyranère, un camping. En amont, hameau d’Orrax et pont de l’Arnousse au débouché du vallon de ce nom, qui descend du pic frontalier d’Arnousse (2 141 m). Au sud, la N154 atteint le Pont d’Osque où elle entre dans le tunnel du Somport; une dérivation monte au col du Somport (1 632 m) et dessert le site de ski de fond du Somport (1 594 m). Urdos a eu plus de 500 hab. de 1846 (720 hab.) à 1876, 300 en 1954, et en avait encore 110 en 1999. (11 420 Oloronnais, 6 831 ha dont 2 910 de bois) est une sous-préfecture des Pyrénées-Atlantiques à 32 km SO de Pau, au confluent des gaves d’Aspe et d’Ossau, qui forment en aval le gave d’Oloron. Elle vient d’Iluro, qui fut dotée d’un évêché dès le 4e s., puis devint une cité comtale, et dont le nom serait issu d’un ili qui désignait «la ville». Réunie à Sainte-Marie, relais vers Compostelle, elle fut animée par le passage des pèlerins et des marchands et par le travail de la laine. Elle avait la taille de Pau vers 1800, et 9 000 hab. en 1900, quand elle était encore la capitale du béret et des bas de laine. Sa population est montée à 13 000 en 1968 et a perdu 2 000 hab. ensuite, et encore 320 hab. après 1999. Oloron occupe un beau site, unifié par fusions avant 1806 (Faget, Sœix) et en 1858 (Sainte-Marie-Légugnon, elle-même issue d’une fusion de 1841) et les gaves divisent son centre en trois ensembles: Sainte-Marie à l’ouest, avec la cathédrale à portail roman et le musée du Haut-Béarn, plus un jardin public en aval, puis la gare; Sainte-Croix au centre, sur l’éperon de confluence, ancien site d’Iluro, avec la maison du Patrimoine et la vieille tour de Grède; Notre-Dame au nord-est, avec l’hôtel de ville. L’ensemble a de belles maisons anciennes, plusieurs ponts, des restes de remparts. L’habitat s’est d’abord concentré sur les axes issus des ponts, puis les usines dans la plaine de Sainte-Marie autour de la gare au nord-ouest, rive gauche, ensuite en nombreux lotissements formant une demi ceinture continue à l’ouest depuis Légugnon au nord jusqu’à Laclau au sud, plus dispersés vers l’est; un grand ensemble d’immeubles d’habitation est apparu au nord de Notre-Dame, rive droite. Une partie de l’urbanisation est dans les communes de banlieue, surtout Goès au nord-est et Bidos au sud. La commune elle-même, très étendue, a une forme compliquée par ces fusions anciennes, projetant trois extensions inégales. L’une, courte et large, vers le sud-ouest, accueille Saint-Pée d’en Haut au pied des collines et Saint-Pée-d’en-Bas qui longe le Vert sur sa rive droite, avec sur les collines au nord-ouest un aménagement touristique doté d’un parking et d’un «sentier karstique». Une autre, longue et étroite, est symétrique au nord-est, où elle traverse la vallée de l’Auronce et atteint la haute vallée de la Lèze en engobant la chapelle du Faget. La troisième est bien plus longue et étendue vers le sud-est sur la rive gauche du Gave d’Ossau et les collines entre les Gave d’Aspe et d’Ossau, élargie dans les bois de Hource et du Bager et montant sur le premier pli des Pyrénées jusqu’au Mail Arrouy (1 251 m) et aux Hourquettes de Baygrand (1 386 m). Au-dessus de Sainte-Croix entre les Gaves d’Aspe et d’Ossau, cette troisième extension se termine par une large butte portant le château Ribères; elle englobe sur la rive droite du Gave d’Aspe le lycée agricole et le château Bouderon qui l’héberge, et le hameau de Sœix. La ville bénéficie d’un embranchement ferroviaire pour Pau, d’un aérodrome au SE à Herrère (LFCO, deux pistes gazonnées de 1 000 m, aéroclub); parc aquatique à 6 km NE. Elle a reçu en novembre 2002 le titre de «ville la plus sportive de France», un habitant sur deux étant titulaire d’une licence de sport, et abrite un lycée agricole public et un hôpital de 110 lits, une clinique (90 lits), quatre lycées dont trois publics, trois collèges dont un privé. Un festival folklorique annuel est partagé avec Jaca (Espagne) depuis 1962. Le grand établissement actuel est une chocolaterie du groupe Lindt (anciennement Rozan, 990 emplois) qui y fabrique notamment les chocolats dits «Pyrénéens»; la forge Sintertech (75 sal., métallurgie des poudres, pièces pour transmissions et amortisseurs, ex-Federal Mogul) a été reprise en 2015 par TM France (Th. Monin); une fabrique de bérets subsiste (Laulhère, 50 emplois). Les principaux autres employeurs sont une polyclinique (130 sal.), un hypermarché Leclerc (220 sal.) avec Cultura (45 sal.), un Intermarché (50 sal.), Bricomarché (25 sal.); intérim Adecco (420 sal.) et BPS (65 sal.); Viandes du haut-Béarn (20 sal.), pâtisserie Artigarrère (25 sal.); maçonnerie Bordatto (25 sal.), transports TPO (45 sal.), Lopez (30 sal.); EDF (60 sal.). L’arrondissement d’Oloron a 72 500 hab. pour 155 communes, sur 288 500 ha; il s’étend de Sauveterre-de-Béarn aux vallées d’Aspe et d’Ossau, qu’il englobe. La ville est le siège de la communauté de communes du Haut-Béarn, qui rassemble 48 communes et 32 400 hab. sur 106 600 ha. Elle est aussi le bureau de deux nouveaux cantons à son nom; chacun d’eux associe 33 communes à une partie de la commune d’Oloron (20 200 et 22 000 hab.).
Mais la mode a passé. Il ne reste plus guère aujourd’hui qu’une fabrique à Oloron (Beatex), une autre à Nay (Blancq-Olibet), et la moitié de la production est pour l’armée, ô trahison d’un accessoire qui était tout pacifique et convivial. On en fabrique tout de même plus de 600 000 par an, mais sous la dure concurrence… de la Chine. Du côté de Pau et de Nay on dit béret (le t se prononce), à Oloron bounet (bonnet), dont le t final s’entend aussi. |