Communauté de communes du Nord Est Béarn' communauté de communes au nord-est des Pyrénées-Atlantiques, associant 74 communes et 33 800 hab. sur 58 300 ha. Seules Morlaàs (siège) tout au sud-ouest, et Pontacq à l’extrême sud, dépassent 2 000 hab. Serres-Morlaàs (810 hab., 419 ha) est juste au sud de Morlaas sur le rebord du plateau; les maisons se sont répandues sur le talus exposé au sud, alors qu’au pied la plaine du Luy de Béarn est à peu près vide et a reçu une aire de repos de l’autoroute Pyrénéenne (A64); la commune a gagné 160 hab. depuis 1999. Maucor (540 hab., 492 ha) est juste à l’ouest de Morlaàs; son habitat se disperse sur le plateau de Morlaàs et sur le plateau supérieur, qui le domine d’une quarantaine de mètres. Le finage va du Luy de France au nord-est au cours du Laaps, affluent de droite du Luy-de-Béarn, qui s’encaisse au sud-ouest; la commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Buros (1 930 hab., 1 381 ha), 5 km ONO de Morlaàs, se tient sur une forte colline dominant la plaine du Luy de Béarn et du Gave de Pau. Le cours du Laaps limite son finage au nord. L’habitat s’est disséminé sur les crêtes, une partie du coteau, et sur le chemin Morlanné qui longe le Luy de Béarn côté sud, au bord de la lande de Pont-Long. Le finage atteint au sud le cours de l’Ayguelongue et contient à son angle SE une partie de la zone d’activités de Berlanne; transports Mallart (30 sal.). La commune a gagné 480 hab. depuis 1999 (+33%). Quatre communes sont au nord-ouest du canton et à l’ouest du Luy de France. Saint-Castin (890 hab., 700 ha), à 6 km NO de Morlaàs, est sur une longue serre que parcourt la D206, château Pellizaa (18e s.); sa population s’est accrue de 140 hab. depuis 1999. Bernadets (590 hab., 368 ha), 5 km NO de Morlaàs, est sur une serre voisine à l’est; au-dessous, son finage comporte les deux étages du plateau de Morlaàs et du fond de vallée du Luy de France; château du 18e s.; +60 hab. depuis 1999. Anos (190 hab., 179 ha) est sur la même crête au nord, mais dans son finage plus étroit le plateau intermédiaire a disparu et la vallée du Luy s’est élargie; le village couronne un éperon de confluence du Luy et d’un vallon ouvert à l’ouest, où a été retenu le lac d’Anos, dit aussi de Saint-Amou, partagé avec celle-ci. Saint-Amou (660 hab., 1 238 ha), à 11 km NO de Morlaàs, a un minuscule village au pied d’un talus du plateau supérieur. Le finage retrouve ici, bien étalés, un lambeau du haut plateau, une large extension du plateau intermédiaire et la vallée déjà large du Luy de France où subsistent des moulins; au SE, le lac de barrage s’étend sur 15 ha, au pied d’Anos. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (un quart). Saint-Jammes (650 hab., 405 ha), 2 km au NE de Morlaàs, est sur le plateau de Morlaàs entre Luy de France et Souye. La commune abrite au nord-ouest un institut pour infirmes cérébraux (90 sal.) et une clinique, et a reçu quelques lotissements de la périphérie du chef-lieu; elle a gagné 50 hab. après 1999. Higuères-Souye (290 hab., 735 ha) est sur le même plateau, 5 km au nord de Morlaàs; la vallée encaissée de la Souye y partage le finage en deux, le quartier de Souye à l’est et celui d’Higuères à l’ouest. Leur fusion est de 1842. Barinque (630 hab., 900 ha), au nord de la précédente à 9 km au nord de Morlaàs, est sur le rebord de plateau dominant le versant droit de la Souye et son confluent avec le Luy. Son finage s’étend au nord sur le plateau, et comprend au sud un large secteur du plateau entre Luy et Souye avec l’éperon de confluence. La population a gagné 140 hab. depuis 1999 (+29%). Escoubès (410 hab., 644 ha), 12 km NNE de Morlaàs, étire ses maisons au-dessus du versant droit du Gabas. Le finage s’étend surtout sur le plateau vers l’est, mais comprend au sud-ouest un secteur de la large vallée encaissée du Gabas et même son versant gauche et la ligne d’habitat qui le couronne à Jouansanne; travaux publics A3TP (25 sal.), +180 hab. depuis 1999 (+78%). Riupeyrous (210 hab., 481 ha) est juste au sud, à 9 km au nord-est du chef-lieu, dans un site assez comparable mais avec un habitat plus franchement étalé sur le plateau; à l’est, le Lasset borde le finage; +60 hab. depuis 1999. Saint-Laurent-Bretagne (450 hab., 1 059 ha), 8 km au NE de Morlaàs, a gagné 80 hab. depuis 1999. Elle dispose ses maisons sur le versant occidental d’une pouge au-dessus du plateau de Morlaàs, mais en deux unités, issues d’une fusion de 1842. Son finage comprend ainsi, d’ouest en est, une moitié droite de la vallée du Gabas; un élément du plateau sur lequel s’aligne le hameau de Bretagne que frôle la D943; la serre, ou pouge, qui s’élargit vers le nord et sur laquelle court la D42 près de laquelle est Saint-Laurent; et le versant gauche boisé du Grand Lées qui s’encaisse à l’est. La commune a un fronton au sud de Bretagne. Abère (160 hab., 581 ha) étale ses maisons sur une autre pouge à 14 km au nord-est de Morlaàs, entre le Grand Lées à l’ouest et un vallon affluent, mais bien encaissé, à l’est, qui confluent à la pointe nord du finage; château de Bordenave (18e s.) au sud-ouest. Huit petites communes sont à l’est de l’ancien canton. Baleix (140 Baleichois, 647 ha) est à 14 km ONO de Montaner et autant ENE de Morlaas. Le village disperse ses maisons dans la plaine, juste à l’ouest du confluent du Grand et du Petit Lées, mais le finage s’étend à l’ouest sur le plateau des landes de Capsus autour du hameau de Balespouey. Lespourcy (200 hab., 709 ha) est à 13 km ENE de Morlaàs, dispersant ses maisons sur le haut plateau, vers 360 m, au-dessus du vallon profond du Petit Lées, château Castet Belloc du 15e s.; +80 hab. depuis 1999 (+70%). Urost (80 hab., 233 ha) est en position comparable mais plus au sud. Lombia (210 hab., 763 ha), 13 km ESE de Morlaàs, occupe une partie de l’interfluve entre les deux branches supérieures du Lées (dites Petit et Grand Lées); +50 hab. depuis 1999. Bédeille (210 hab., 385 ha) est à l’est, entourée de trois côtés par l’enclave des Hautes-Pyrénées. Ses maisons s’alignent sur la pouge entre le Grand Lées à l’ouest et le Louet Darré à l’est; halle, motte féodale. Saubole (140 hab., 510 ha) est au sud-est d’Urost, à 15 km ESE de Morlaàs, à la tête d’un vallon qui descend vers le «Grand» Lées, celui-ci limitant le finage à l’est; église du 11e s.; son finage envoie une queue vers le sud-est, qui sépare les deux enclaves haut-pyrénéennes du département; +60 hab. depuis 1999. Eslourenties-Daban (320 hab., 506 ha), à 14 km SE de Morlaàs, est la commune la plus méridionale du canton; son village, un peu plus consistant, domine la haute vallée du Gabas; motte du 11e s. Au SE, il contient une partie du grand lac du Gabas, avec une base de loisirs. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+60%). Arrien (180 hab., 446 ha), 10 km ESE de Morlaàs, est sur le talus séparant haut plateau et plateau intermédiaire; son finage descend à l’ouest dans la vallée du Gabas, où s’échelonnent des moulins; +40 hab. depuis 1999. Cinq communes sont sur le plateau principal à l’est et au sud-est de Morlaàs. Andoins (650 hab., 1 222 ha), à 6 km SSE du chef-lieu, est sur le rebord du plateau au bord de la grande plaine et son finage s’étire de part et d’autre de son grand coteau, dont le commandement atteint 70 m. Le Luy de France coule sur le plateau à l’est du village sans encore vraiment s’encaisser. Dans la plaine en contrebas, le finage atteint le cours de l’Ayguelongue, est traversé par l’A64 au pied du coteau, et contient une piste d’ULM (LF6451, piste en herbe de 400 m); un puits de pétrole sur le plateau. Un lotissement de villas s’est établi sur le coteau. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999. Ouillon (570 hab., 638 ha), juste au nord et à 4 km SE de Morlaàs, est traversée par le Luy de France et disperse ses maisons entre le Lucet, petit affluent de gauche du Luy, et le Biarré, qui rejoint la Souye plus au nord; elle a gagné 210 hab. depuis 1999 (+58%). Espéchède (150 hab., 932 ha) est à l’est d’Oullins, à 8 km SE de Morlaàs, sur l’étroit interfluve entre Souye et Gabas. Le finage s’étire au NO dans les Landes de Capbat. Sedzère (400 hab., 1 259 ha) est au nord de la précédente, 9 km à l’est de Morlaàs sur le même talus de haut plateau que Saint-Laurent et Arrien, au-dessus du plateau intermédiaire dans lequel s’encaisse le Gabas, assorti de moulins. Tout à l’ouest du finage, le long de la Souye, s’étire sur 58 ha le camp de Sedzère, dépôt de munitions de l’armée (3e régiment du matériel). Gabaston (670 hab., 1 273 ha) a un village d’habitat très lâche, 6 km ENE de Morlaàs, entre la Souye et le Gabas; motte de l’ancienne baronnie locale (11e s.). Vers l’ouest, le lotissement de Labarrère et de Bouheben («Souffle-Vent») est près du confluent du Biarré et de la Souye; +100 hab. depuis 1999. La partie méridionale du territoire du Nord Est Béarn correspond à l’ancien territoire du canton de Pontacq, partagé entre le plateau de Ger à l’est et la plaine de l’Ousse à l’ouest. Aast (180 Aastais, 475 ha) est une petite commune sur le plateau de Ger, 27 km à l’est de Pau et 17 km de Tarbes, traversée par le Louet Daban; on prononce as, presque a(n)s; l’habitat y est totalement dispersé. Son principal titre de gloire est d’être la première des communes de France… dans l’ordre alphabétique. La population, qui n’a jamais dépassé 240 hab. depuis plus de deux siècles, a repris depuis 1975, où elle était descendue à 115 hab. Ponson-Dessus (260 hab., 1 077 ha), au NE d’Aast, est 6 km au SSO de Montaner; 18 km NNE de Pontacq et 19 km à l’est de Morlaàs. Ses maisons dominent le versant gauche de la haute vallée du Lys Darré. Le finage s’étend vers le sud dans les bois, où a été aménagé un étang de barrage de 8 ha; le Louet Daban borde le finage à l’ouest; transports Laporte (50 sal.) et Hourquet (25 sal., déchets). La commune est limitrophe des Hautes-Pyrénées, comme Aast et Ger. Ger (1 940 Gérois, 3 149 ha dont 600 de bois) 12 km à l’ouest de Tarbes et à 27 km de Pau, est juste au nord de Pontacq, traversée au centre par la N117, au sud par l’autoroute A64 Pyrénéenne, qui y a une aire de service dite des Pyrénées. L’habitat se distribue de façon assez lâche sur l’étendue du plateau; un menhir au NE à Lescloupé. Le terrain militaire du camp de Ger (760 ha), ouvert en 1872 et qui sert surtout à la garnison de Tarbes et à l’entraînement au parachutisme, est au sud-est du plateau, partagé entre les communes d’Ossun et Azereix (Hautes-Pyrénées) et celle de Ger, mais les bâtiments du casernement et de l’instruction sont dans la commune de Ger, au sud-est. Sa population a fluctué entre un maximum de 2 200 hab. (1886) et un minimum de 980 (1936 et 1954) et a gagné 340 hab. depuis 1999. Labatmale (250 hab.) est juste à l’ouest de Pontacq; le petit village se tapit dans la vallée abritée du Lourrou au passage de la D936; son territoire est à limité à l’est par la Sausse et monte à l’ouest sur une lanière du haut plateau à 480 m. Barzun (600 hab.), 4 km NNO de Pontacq, est entre l’Ousse et l’Oussère au pied du plateau de Ger. Son finage atteint à l’ouest le cours de la Sausse, et monte à l’est sur le haut plateau à 435 m. Elle a gagné 130 hab. depuis 1999. Livron (430 hab., 754 ha) est juste en aval, au confluent de l’Ousse et de l’Oussère, mais son finage est plus étendu sur le plateau à l’est, où il touche à l’enclave haut-pyrénéenne de Luquet, et beaucoup plus limité à l’ouest. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999, soit +47%. Espoey (1 160 Espoyens, 1 343 ha) est à 9 km NNO de Pontacq sur la rive droite de l’Ousse. Son territoire atteint à l’ouest le cours du Lourrou et son confluent avec l’Ousse; il est divisé par le puissant talus du plateau de Ger (90 m de commandement) sur lequel ont pris place des pavillons à l’est du village à Coucourou. Il contient au NE une large part du plateau de Ger, où courent l’autoroute et la N117, qui passent au nord par le hameau du Haut d’Espoey; il y atteint à l’est la limite de l’enclave haut-pyrénéenne de Luquet. La commune a gagné 320 hab. depuis 1999 (+38%); négoces de crèmerie Pélissié (25 sal.), de matériel agricole Agrivision (20 sal.). Hours (270 hab.), au sud d’Espoey, étire ses maisons sur la rive droite du Lourrou juste après son confluent avec la Sausse, 8 km au NO de Pontacq. Le finage atteint au sud-ouest la crête des collines boisées, que suit le Chemin Henri IV; +100 hab. depuis 1999. Lucgarier (260 hab.), 10 km NO de Pontacq, éparpille ses maisons entre le Lourrou à l’est et la ligne de crête à l’ouest. Gomer (320 hab.), au nord de Lucgarier et au sud de Soumoulou, est sur une terrasse dominant la rive gauche de l’Ousse juste après son confluent avec le Lourrou. Son finage envoie vers le sud-ouest une queue jusqu’à la crête des collines; +150 hab. depuis 1999 (+88%). Soumoulou (1 620 Soumoulois, 279 ha), 12 km au NO de Pontacq et 16 km à l’est de Pau, est sur une terrasse de rive droite de la vallée de l’Ousse et sur le tracé de la N117 (D817). Le village s’est étendu en contrebas entre l’Ousse et le talus de terrasse et son finage dépasse à l’ouest le cours de l’Ousse, mais il ne monte pas sur le haut plateau à l’est. Sa population croît depuis le minimum de 1936 (400 hab.) et a encore gagné 590 hab. depuis 1999 (+57%); Intermarché (25 sal.), bétons Polybéton (40 sal.). Nousty (1 640 Noustysiens, 970 ha), 13 km ESE de Pau, juste à l’ouest de Soumoulou, atteint aussi cette crête jusqu’à 411 m; péage de l’autoroute au nord-est, transports Kuehne Nagel (30 sal.). La population de Nousty n’était que de 750 hab. en 1999, ce qui représente une augmentation de 890 hab., soit près de 120% ! Limendous (690 hab.) est sur le haut plateau juste au nord de Soumoulou. Le Luy de France a sa source sur ce plateau. Le finage descend un peu en contrebas dans la plaine de l’Ousse où est l’échangeur n°8 de l’A64 avec la N117; + 300 hab. depuis 1999 (+77%). Lourenties (360 hab.) est, vers 360 m d’altitude, sur le haut plateau au nord-est de Limendous. Son finage se tient entre les cours de la Souye à l’ouest et du Gabas à l’est, et a la plus grande part du grand lac-réservoir du Gabas (180 ha) au nord-ouest. Le lac, partagé avec Eslourenties-Daban et l’enclave haut-pyrénéenne de Gardère-Luquet, a été mis en eau en 2005 pour assurer les débits estivaux des rivières et l’irrigation des champs de maïs; il a une digue de 28 m de haut et peut stocker jusqu’à 20 Mm3; maison de la Pêche au barrage. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. La partie nord-orientale du Nord Est Béarn s’est formée à partir de l’ancien canton de Lembeye. Lembeye (800 Lembégeois, 839 ha) est à 37 km NE de la capitale, 20 km NE de Morlaàs. Le village est juché sur un promontoire triangulaire qui domine le versant raide de droite du Petit Lées. Ancienne bastide royale, et un temps fief huguenot, Lembeye est un peu isolée dans les collines du piémont béarnais, et sa population a décliné lentement du 19e s. (1 200 hab.) à 1990; mais le village est considéré comme la capitale du Vic-Bilh et a un collège public. Sa population a augmenté de 80 hab. depuis 1999. Le lac de barrage de Lembeye-Corbère, au nord-est, qui a un plan d’eau de 38 ha et contient 1,7 Mm3 d’eau, sert surtout à l’agriculture, un peu aux loisirs. Six communes sont sur les collines les plus orientales, à l’est du cours du Larcos et en limite des Hautes-Pyrénées. Bassillon-Vauzé (70 hab., 496 ha) est à l’est de Lembeye et résulte d’une fusion de 1833; son habitat est dispersé dans les collines, Vauzé apparaissant comme un hameau au sud du finage; motte féodale. Au nord-est, le grand lac de Bassillon sur le Larcis a un plan d’eau de 60 ha et contient 2,3 Mm3 d’eau; le finage atteint au nord-ouest le lac de Lembeye-Corbère. Moncaup (160 hab., 1 135 ha dont 368 de bois), juste au nord de Moncaup, est à 8 km au nord-est de Lembeye sur une colline. Son territoire dépasse un peu au sud-est le cours du Louet, et contient à l’ouest, au-dessus du Larcis, le hameau du Château; il cultive 27 ha de vignes et dessine une avancée des Pyrénées-Atlantiques vers l’est. Monpezat (80 hab., 348 ha) est juste au nord sur une croupe du versant gauche du Bergons; 23 ha de vignes. Bétracq (50 hab., 470 ha) est au nord-est, plus proche du cours du Bergons au bas du versant gauche; motte féodale; 16 ha de vignes. Lasserre (100 hab., 423 ha), 10 km NNE de Lembeye, est au contraire un peu à l’ouest, sur une butte plus proche du versant raide du Larcis, et de ce fait n’atteint pas la limite départementale; motte de Langassous, 23 ha de vignes. Crouseilles (130 hab., 790 ha dont 74 de vignes), 9 km NNE de Lembeye, accueille la cave coopérative du madiran, qui traite 30 000 hl/an près d’un ancien château des 11e et 18e s. (animations et expositions). Encore plus au nord et sur la pouge dominant à l’ouest la vallée du Larcis, Arrosès (140 hab., 964 ha), 12 km au nord de Lembeye, cultive 88 ha de vignes sur un territoire qui descend doucement vers l’est jusqu’au cours du Saget. Quatre communes sont sur le versant gauche de la vallée du Larcis. Aurions-Idernes (110 hab., 632 ha) est voisine d’Arrosès à l’ouest, 13 km au nord de Lembeye, et son finage, issu d’une réunion de communes de 1844, occupe tout le versant long à gauche du Larcis; on y cultive 75 ha de vignes; motte féodale. Séméacq-Blachon (180 hab., 1 092 ha) est juste au sud, à 8 km au nord du chef-lieu, Séméacq étant séparé de Blachon, au sud, par un vallon pourvu d’un petit lac collinaire; leur réunion est antérieure à 1806; château (16e-18e s.). Corbère-Abères (120 hab., 708 ha) est juste au nord-est de Lembeye, sur les basses pentes du Larcis; juste au-dessus du petit village se tient le château Peyros (18e s.), qui a 40 ha de vignes en production, au groupe Laubade (Leda). Le finage vient de la réunion de Corbère et Abères vers 1805, puis de Domengeux en 1833, qui subsiste sous forme d’un hameau au nord-ouest, avec son ancienne église. La pouge de Lembeye est occupée vers le nord par quatre autres communes. Escurès (150 hab., 418 ha) est voisine de Lembeye au nord-ouest, son village juché sur une étroite serre et son finage très accidenté par les vallons descendant vers le Lées à l’ouest; ancien prieuré, motte de Castets. Castillon (70 hab., 472 ha) est juste au nord et a un petit lac collinaire; motte féodale. Arricau-Bordes (110 hab., 810 ha dont 200 de bois), 7 km au NNO du chef-lieu, abrite un beau château issu du 13e s. et rénové, qui fut à la famille des ducs de Montesquiou et cultive 25 ha de madiran et pacherenc; un autre château (17e s.) est à Bordes, au sud-est. Bordes et Arricau ont fusionné dans les années 1860. Le finage est traversé du sud au nord par le vallon du Lisau, au fond duquel la commune partage avec ses voisines le lac de Castillon (8 ha) au sud, le lac de Cadillon (16 ha) au nord. À l’ouest, le versant raide de droite du Lées abrite le hameau de Cerisère, pourvu de deux petits lacs collinaires; château de Cazenave au SO. Cadillon (110 hab., 537 ha) aligne ses maisons sur la pouge entre Lées et Lisau, au nord d’Arricau-Bordes; motte féodale, 22 ha de vignes, base de loisirs au lac de Cadillon partagé avec Arricau-Bordes. Cinq communes sont dans les collines au sud de Lembeye. Samsons-Lion (90 hab., 503 ha) est la plus proche; le village de Samsons domine un promontoire au-dessus du Petit Lées face à Lembeye, Lion est plus au sud sur un lambeau de plateau étroit; leur fusion est de 1831; motte féodale. Peyrelongue-Abos (150 hab., 833 ha) est à 3 km au sud du chef-lieu dans la vallée du Petit Lées. Le village principal est au pied des reliefs, celui d’Abos un peu plus au sud; ils ont été réunis en 1833. La commune accueille une fabrique d’hydronettoyeurs HydroFrance (20 sal.); motte féodale. Le finage engobe à l’est le versant raide de droite du Petit Lées. Luc-Armau (120 hab., 585 ha) est à 6 km au sud-est de Lembeye sur les collines entre Petit Lées et Louet; la commune est issue d’une fusion de 1831. Luc est le village principal, tout au sud du finage, Armau est un petit hameau au nord-ouest, d’où l’on voit la colline de Vauzé; restes d’une ancienne commanderie de Malte à Luc et d’un château du 17e s. à Armau. La commune est limitrophe des Hautes-Pyrénées, comme Lucarré. Lucarré (57 hab., 332 ha) est à 7 km SSE du chef-lieu dans la haute vallée du Petit Lées et partage avec Momy le grand réservoir du Petit Lées (21 ha), dit aussi lac de Momy-Lucarré. Momy (140 Momynois, 600 ha, 6 km au sud de Lembeye, est sur la large pouge entre Lées et Petit Lées; motte féodale. Cinq communes se tiennent dans la vallée du Lées, assez largement ouverte. Anoye (150 hab., 965 ha dont 262 de bois) est au sud, à la latitude de Momy 3 km à l’ouest, au fond d’un profond vallon qui débouche sur le Lées à gauche. Son territoire associe le coteau raide de rive droite du Lées, le fond de vallée et le vallon, et une large portion du plateau de Ger. Maspie-Lalonquère-Juillacq (260 hab., 1 076 ha) est à 6 km au sud-ouest de Lembeye. Le village principal, au centre, est au bas du versant du plateau de Ger dominant la vallée du Lées; il en est de même pour les hameaux de Lalonquère au sud, et de Juillacq au nord. La commune conserve des restes d’ensembles fortifiés (les Mottes). Les fusions datent de 1841 et 1842. Simacourbe (400 hab., 1 708 ha dont 400 de bois), 6 km à l’ouest de Lembeye, a au contraire son village sur l’étroit lambeau de plateau entre Grand Lées à l’ouest et Lées à l’est; église du 11e s., motte féodale. Elle a gagné 50 hab. depuis 1999. Lespielle (160 hab., 711 ha), 6 km nord-ouest du chef-lieu, est une commune atypique: le village est sur la rive droite du Lées au pied du versant raide, a une route de fond de vallée (D143) et des hameaux dispersés sur le versant long de rive gauche, dont Lannegrasse au sud-ouest. Gayon (57 hab., 395 ha) a pour centre l’un des nombreux hameaux du versant long du Lées; son territoire est limité à l’est par le cours du Lées, à l’ouest par une crête secondaire dominant le vallon du Larrigan, qui descend vers le Lées; château des 13e et 16e s., motte, 26 ha de vignes. Les autres communes sont plus à l’ouest, autour de la vallée du Grand Lées. Lalongue (220 hab., 794 ha), 9 km NO de Lembeye, est sur la pouge entre les deux Lées, rétrécie à cet endroit par le vallon du Larrigan; château du 18e s., motte. Lannecaube (160 hab., 867 ha) est à 14 km au nord-ouest de Lembeye, à la hauteur de Lalongue mais près de la rivière, au bas du versant gauche; église du 12e s., motte féodale, deux tumulus. Le finage s’étend sur les collines à l’ouest. Coslédaà-Lube-Boast (390 hab., 1 392 ha), 16 km à l’ouest de Lembeye s’étend sur les collines et descend à l’ouest dans la plaine de la Palu. Le chef-lieu est au nord sur la pouge; Boast, intégrée en 1843, est sur la même crête au sud; Lube (réunie en 1833) est sur une autre crête à l’est de l’autre côté du vallon du Laas. Les trois églises sont des 11e-12e s. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Lussagnet-Lusson (170 hab., 674 ha) est à 10 km OSO de Lembeye, associant depuis 1833 deux villages au pied du versant gauche du Grand Lées, presque aussi vigoureux ici que le versant droit, sur lequel monte la limite orientale de la commune; Lusson est au nord du village principal, Lussagnet au sud, la mairie est entre les deux; motte féodale. Monassut-Audiracq (360 hab., 992 ha) est à 10 km au SO de Lembeye dans un site de même nature; Audiracq, annexée en 1833, est à l’ouest sur le rebord du plateau qui domine le cours du Lasset, et plus étoffé que Monassut, en bas du versant gauche du Grand Lées, où est la mairie; +50 hab. depuis 1999. Gerderest (130 hab., 656 ha) est sur une croupe du plateau à l’est du Grand Lées, entre deux vallons encaissés; motte féodale. (4 430 Morlannais, 1 315 ha) est un ancien chef-lieu de canton sur le plateau de Ger à 12 NE de Pau. Morlaàs fut, après la ruine de Beneharnum, la première capitale du Béarn au 9e s., avant Orthez; son église romane a un portail très décoré. À la fois ancien marché rural et commune de banlieue, dotée d’un collège public et d’un lycée hôtelier, une école internationale privée (25 sal.) la ville est à présent une collection de lotissements un peu désordonnée. Elle a un marché aux bestiaux, quelques petites entreprises de production dont Darco (robinetterie, 60 sal.), Pyrénées Presse (imprimerie de journaux, 30 sal.); ingénierie Sonovision (40 sal.), installations thermiques Poumirau (35 sal.), maçonnerie Sobebat (45 sal.); Intermarché (60 sal.) et Super-U (25 sal.), distribution pharmaceutique Alliance Santé (25 sal.), négoces de fournitures Adour Manutention (30 sal.), de boissons Elidis (40 sal.) et Osmin (25 sal.), nettoyages Triangle (120 sal.) et BCS (25 sal.); La Poste (60 sal.); transports Carvalho (35 sal.), 3B Messageries (35 sal.). Le finage communal est limité au nord-est par le cours du Luy de France. Il comporte au sud-ouest une grande extension en contrebas du plateau dans le quartier de Berlanne, où sont une zone d’activités, divers lotissements, et le château de Sarrabat dans les bois; le lycée professionnel trône en haut sur le plateau, dont le talus s’est peuplé de villas. La population de la commune continue de croître (1 300 hab. en 1954, 1 900 en 1975, 3 O00 en 1990). Elle a encore gagné 490 hab. depuis 1999. Elle est le siège de la communauté de communes du Nord Est Béarn et le bureau du nouveau canton Pays de Morlàs et du Montanarès (44 communes, 23 300 hab.). (2 980 Pontacquais, 2 885 ha dont 274 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Pyrénées-Atlantiques dans l’arrondissement de Pau à 27 km NE de la préfecture et 12 km NO de Lourdes, juste à la limite des Hautes-Pyrénées dans la communauté du Nord Est Béarn. Sa population n’a guère varié en deux siècles, mais vient de gagner 320 hab. depuis 1999. C’est, 90 m en contrebas du plateau de Ger au bord de l’Ousse, un centre de services avec hospitalisation de long séjour, collèges privé et public, quelques ateliers; Intermarché (30 sal.). Le village conserve une tour et des restes de remparts des 14e et 16e s. Le finage est limité à l’ouest par le cours de la Sausse; à l’est, il monte sur le plateau de Ger où il atteint 473 m d’altitude, contient le bois d’Azet et atteint même au nord-est l’autoroute Pyrénéenne (A64). Il est voisin du camp militaire de Ger. Pontacq est le bureau du nouveau canton Vallées de l’Ousse et de Lagoin (29 communes, 28 700 hab.). |