Communauté de communes Serre-Ponçon Val d’Avance' communauté de communes des Hautes-Alpes, associant 16 communes (dont 2 dans les Alpes de Haute-Provence) et 7 600 hab. sur 24 460 ha. Le siège est à La Bâtie-Neuve, seule commune de plus de 2 000 ha. La Rochette (480 hab., 1 034 ha dont 205 de bois), 6 km au nord-ouest de La Bâtie-Neuve à 1 100 m, est traversée par une branche du canal du Drac; son finage monte au nord à la butte du puy de Manse (1 637 m), le village étant dominé par le Chapeau de Napoléon (1 426 m). Sa population est stable depuis 1980. Rambaud (400 hab., 1 071 ha) est 5 km à l’est de Gap dans les collines à 930 m; elle a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+38%). La Bâtie-Vieille (340 Bastidons, 905 ha) est 8 km à l’est de Gap, 3 km OSO de La Bâtie-Neuve, à 1 000 m. La Luye limite le finage au NO. Elle a 90 hab. de plus qu’en 1999. Avançon (430 Avançonnais, 2 257 ha) a son village à 8 km au sud de La Batie-Neuve, perché à 920 m sur une butte dominant la vallée de l’Avance et la D942. Elle a 100 hab. de plus qu’en 1999. Montgardin (460 Montgardinois, 1 532 ha) est 4 km à l’est de La Bâtie-Neuve au confluent de l’Avance et de la Luye, juste à l’ouest de Chorges, sur la N94 et la voie ferrée vers Gap; hameau de Saruchet au nord. Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999. Espinasses (830 hab., 1 386 ha dont 555 de bois), 22 km au sud de La Bâtie-Neuve, a son vieux village au pied du versant droit de la Durance, à 720 m, à l’aval du barrage de Serre-Ponçon. Il est complété juste à l’est par un large lotissement dessiné sur le cône de déjections du torrent des Trente Pas. Son finage est étroit, mais monte au nord jusqu’au mont Colombis à 1 734 m et jusqu’aux hameaux de Vière, jadis principal centre communal, et de Gapian, carrefour de petites routes forestières; maison de retraite Korian (55 sal.). La population a crû de 230 hab. (+38%) depuis 1999. Rousset (190 Roussetains, 1 438 ha dont 576 de bois) 15 km SSO de Chorges, est la commune du barrage de Serre-Ponçon. Son relief culmine à 1 451 m au sommet de la Viste. Le vieux village est en hauteur, vers 1 040 m, proche de l’ancien château seigneurial; la route des bords du lac serpente sur la pente, offrant un belvédère de choix sur le lac et le barrage, à 850 m, avec Muséoscope du Lac et camping. Au pied du barrage se trouve une Maison de l’Eau et des Énergies et a été aménagé un lac de 3 km de long dont l’extrémité aval se partage entre quatre communes, chacune y ayant des maisons; la partie de Rousset s’y nomme les Celliers, à 680 m, et les trois quarts des habitants de la commune y résident dans le lotissement partagé avec Espinasses sur le cône de déjection du torrent des Trente Pas; la mairie de Rousset y a été transférée. Cet ensemble s’est substitué à l’ancien quartier marchand de l’Île de Rousset, qui était à la confluence de l’Ubaye et de la Durance et a été englouti par la mise en eau du lac, ce que commémore une journée annuelle du souvenir. Bréziers (240 Bréziérois, 3 035 ha dont 1 375 de bois) a son village 5 km au sud de la Durance, 24 km de La Bâtie-Neuve, à 875 m. La commune n’atteint pas la Durance au nord, que borde une extension de Rochebrune. Au sud, son finage forme une avancée des Hautes-Alpes dans les Alpes-de-Haute-Provence, fort boisée, entre les vallées profondes de la Clapouse à l’ouest et de la Blanche à l’est. Il inclut les montagnes de la Scie (1 351 m au Pin de Cendre) et de Seymuit (1 578 m). Le village est à 875 m, 6 km au sud de la Durance. La commune a eu plus de 600 hab. en 1841 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999; mais elle a gagné 110 hab. (+85%) depuis 1999. Rochebrune (180 Rochebrunois, 1 237 ha dont 475 de bois), 21 km au sud de La Bâtie-Neuve, est sur la rive gauche de la Durance au débouché de la Clapouse à 600 m. Sa population a varié entre 300 hab. (1836) et 78 hab. (1968) et a augmenté de 50 hab. après 1999. Son finage s’étend curieusement tout le long du bas versant d’ubac de la Durance, jusqu’aux gorges de la Blanche en amont, et participe ainsi aussi à la petite agglomération de pied de lac face à Espinasses, au hameau de Gréoliers. Théus (220 Théüsains, 1 671 ha dont 638 de bois), 19 km au sud, est perché en adret au-dessus de la Durance, à 875 m. Son finage atteint le mont Colombis, accessible par une petite route et dont le panorama est grandiose (table d’orientation). Il offre un beau site de cascades et de cheminées de fées, qui forment la «Salle de bal des Demoiselles coiffées». Le nom de la commune a pris officiellement un accent sur le e en 1953 mais, contrairement à certains usages, ne comporte pas de tréma. Théus a le principal, quoique modeste, vignoble du département (30 ha). La population avait dépassé 500 hab. au milieu du 19e s.; son minimum (130 hab.) a été en 1975; elle a gagné 60 hab. après 1999. Remollon (460 Remollonais 645 ha), 17 km SSO de La Bâtie-Neuve, est sur la route de fond de vallée à 670 m, sous la montagne Saint-Maurice (1 412 m), au cœur d’un dôme de terrains éventré où affleure le Trias; maisons anciennes, transports Guiramand (45 sal.), petit vignoble. La commune a eu 670 hab. à son maximum, 260 à son minimum de 1975. Elle a gagné 50 habitants après 1999. Valserres (270 Valserrois, 1 192 ha dont 546 de bois), 12 km au sud de La Bâtie-Neuve, est sur la rive gauche de l’Avance, avec un faubourg rive droite sur la D942. Son nom évoque bien son site: le village, à 860 m, est à la sortie d’un défilé de l’Avance, enfoncé entre le Puy Cervier au nord (1 244 m) et la montagne de Saint-Maurice au sud (1 412 m). Tout au sud le finage atteint la D900 et la Durance. La commune cultive 19 ha de vignes; elle a eu jusqu’à 530 hab. au milieu du 19e s., moins de 150 autour de 1980 et a gagné 70 hab. après 1999. Saint-Étienne-le-Laus (290 hab., 866 ha dont 404 de bois), 9 km au sud de La Bâtie-Neuve, s’étire sur la D982 et de part et d’autre du cours de l’Avance, au fond duquel affleurent des terrains du Trias au centre d’un dôme éventré. Au nord sont le hameau et les chapelles du Laus, où une basilique et un sanctuaire avec équipement hôtelier ont été édifiés sous le Second Empire pour un pèlerinage marial, lancé en 1665; le site est réputé attirer 100 000 visiteurs par an. Le village est à 735 m, de l’autre côté de l’Avance. Il se nommait Saint-Étienne d’Avançon, mais a changé de nom en 1914. La population communale était descendue à 150 hab. dans les années 1960 et augmente depuis: elle a gagné 70 hab. après 1999. Enfin deux communes des Alpes-de-Haute-Provence se sont jointes à l’intercommunalité Serre-Ponçon Val d’Avance. Piégut (210 Piégutais, 1 112 ha dont 554 de bois), limitrophe des Hautes-Alpes à 47 km NNE de Sisteron, a choisi d’adhérer à la proche CC Serre-Ponçon Val d’Avance. Le village est perché à 1 050 m et s’accompagne de quelques hameaux; la Durance borne le finage au nord, vers 615 m; le crêt de Maladrech (1 382 m) s’élève au sud. La population a augmenté de 90 hab. depuis 1999 (+75%). Venterol (230 Venterolais, 2 275 ha dont 1 000 de bois), 3 km à l’ouest de Piégut, 44 km NNE de Sisteron, mais 22 km au sud de Gap, a aussi choisi d’adhérer à la CC Serre-Ponçon Val d’Avance, que toutefois son finage frôle à peine au NE, au Pont de l’Archidiacre (station de canoë). La Durance borne le finage au nord; hameaux des Tourniaires, des Gaillaches et des Périers au nord. Au sud, la commune a des possibilités de ski nordique sur l’ubac du Montsérieux (1 493 m). La commune dessine au SO une pointe avancée dans le territoire de l’intercommunalité du Sisteronais-Buëch. (2 620 Bastidons, 2 799 ha dont 600 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Hautes-Alpes dans l’arrondissement de Gap, 10 km à l’est de la préfecture, à 855 m, dans la communauté de communes Serre-Ponçon Val d’Avance. Son finage, piqueté de petits hameaux sur les pentes, s’étend vers le nord où il atteint le Piolit à 2 464 m; une petite route rejoint Ancelle par le col de Moissière (1 573 m). La population communale, qui avait atteint 900 hab. en 1846 et à nouveau en 1881, était descendue à 470 hab. en 1954; elle a sensiblement augmenté depuis, et s’est encore accrue de près de 890 hab. après 1999 (+51%). La commune apparaît donc de plus en plus comme une banlieue résidentielle de Gap; elle a peu de services, une fabrique d’éléments en béton SAPB (50 sal.), les finitions de bâtiment les Chapes (20 sal.) et la couverture CEAS (25 sal.); boulangerie Navarro (20 sal.), travaux publics Colas (40 sal.). |