Communauté de communes Loudéac Communauté - Bretagne Centre' (au complet Loudéac Communauté-Bretagne Centre) est une intercommunalité des Côtes-d'Armor, forte de 41 communes, 52 000 hab., 116 800 ha, dont le siège est à Loudéac, le territoire étiré d'ouest en est. Les communes les plus peuplées (> 2 000 hab.) sont Loudéac, La Motte, Le Mené, Plémet, Guerlédan, Plouguenast-Langast, les quatre dernières étant des communes nouvelles issues de fusions, s'y ajoute à l'est Merdrignac. À l’extrémité occidentale, Corlay (970 Corlaisiens, 1 380 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor dans l’arrondissement de Saint-Brieuc, 36 km au SO de la préfecture. Le bourg est à la limite occidentale du finage, au bord de la rivière de Corlay et d’un grand étang de barrage sur la rivière, qui est un sous-affluent du Blavet par le Sulon. Corlay a un collège public, des ruines de l’ancien château fort près d’un étang de vallon; spécialité d’élevage de chevaux de course et musée du cheval. La commune, dont le nom aurait évoqué à l’origine une coudraie, s’est dépeuplée lentement depuis 1975; elle avait 1 600 hab. en 1891, 1 200 en 1931. Le Haut-Corlay (720 Haut-Corlaysiens, 2 564 ha) a un atelier de menuiserie métallique et serrurerie (Scemb-Verandaline, 55 sal.). Le bourg est à la pointe SO du finage, juste en face de Corlay sur une butte de l’autre côté du ruisseau de Corlay, pourvu de deux étangs. Le nom originel était en fait «le Vieux Corlay» et donne en breton Ar Gozh Korle; il a été changé dès le 16e siècle. La commune s’est dépeuplée lentement (1 100 hab. en 1906) jusqu’en 1999; son finage monte au nord-est à 318 m sur les hauteurs de la cime de Kerchouan qui bordent le massif de Quintin, aux sources de l’Oust. Ce site élevé a été l’un des premiers choisis pour l’édification d’un parc éolien en Côtes-d’Armor, sur une crête qui domine l’étang de Toul Sparlo; mis en service en 2005, il comporte 6 hélices de 64 m (9 MW, 17 GWh, société Ardian issue d’Axa). Le finage comprend à l’ouest le village et l’hippodrome du Petit-Paris et l’étang de la Rivière, à l’est le village de la Croix, orné d’une croix monumentale du 16e s. (inscrite); élevages avicoles. La D790 (de Guingamp à Quimperlé) traverse le bourg ainsi que celui de Corlay. Saint-Martin-des-Prés (330 Martinais, 2 030 ha) est à 10 km ESE de Corlay. Son finage est bordé à l’est par le long lac de barrage de Bosméléac sur l’Oust, et monte à 321 m au SE à la butte Saint-Michel; il comprend au nord, de l’autre côté de l’Oust, le château de Cléhunault (15e et 18e s.). Saint-Mayeux (500 Mayochins, 3 063 ha dont 201 de bois) est à 9 km SSE de Corlay et à 6 km au nord de Mûr-de-Bretagne (Guerlédan); élevages avicoles; un menhir au village. Au sud, la commune partage avec Caurel un parc de 5 éoliennes Vestas de 52 m (4,3 MW, 10 GWh), dit de Guerlédan, ouvert en 2005 par EDF. Plussulien (520 Plussulianais, 2 249 ha), 5 km au sud de Corlay, est la commune la plus occidentale de la communauté de Loudéac; le Daoulas coule au sud; site archéologique de Quelfénec tout au sud, dans une ancienne carrière de dolérite. Caurel (370 Caurellois, 1 165 ha dont 245 de bois), dont le nom vient du coudrier, partage avec Mûr les rives du lac de Guerlédan, et avec Saint-Mayeux, au nord, le parc éolien dit de Guerlédan. Caurel a deux campings (180 places) et plus d’un tiers de résidences secondaires. La N164 passe juste au nord du village. Le Bois de Caurel au SE occupe un promontoire entre deux larges bras du lac. Au NE, le finage dessine une queue entre Saint-Mayeux et Guerlédan, montant à 307 m sur une butte qui porte l’allée couverte de Corn et Houët. Saint-Gilles-Vieux-Marché (350 Saint-Gillois, 2 195 ha dont 412 de bois), 6 km au nord de Mûr, est un original village très fleuri (quatre fleurs) qui bénéficie en outre des cinq étangs de la Salle et du Baher au nord, de Gourveaux au centre, de la Martyre à l’ouest et de Poulancre au sud, ainsi que d’une partie des gorges de Poulancre; château et bois de Quélennec au sud. Le Quillio (560 Quilliotais, 1 616 ha), 7 km au sud-ouest d’Uzel, a son bourg au pied du relief du massif de Quintin; menuiserie Le Marchand (30 sal.). Elle est «commune du patrimoine rural de Bretagne». Le finage, étiré d’ouest en est, contient sur le relief le cromlech de Lorette, et à sa pointe sud-ouest le village et le manoir du Roz (17e s.). Il est bordé à l’est par la vallée de l’Oust, accompagnée côté droit par la longue rigole d’Hilvern. Allineuc (590 Allineucois, 2 409 ha) est 13 km à l’est de Corlay, 16 km NNO de Loudéac. Merléac (490 Merléaciens, 3 003 ha) est à 4 km au SO d’Allineuc. Entre les deux, le lac de barrage de Bosméléac sur l’Oust offre un plan d’eau sinueux de 4 km de long et 74 ha; il avait été créé en 1832 pour la régulation des débits de la rivière et du canal de Nantes à Brest; le hameau de Bosméléac est en Allineuc, assorti d’une base de loisir avec camping. Du barrage sort la longue rigole d’Hilvern (1828-1838), qui mène les eaux à Saint-Caradec, puis à Hilvern en Saint-Gonnerec (Morbihan), en suivant sur 64 km le versant de rive droite de l’Oust, pour parvenir au canal; elle est délaissée à présent, mais le chemin qui le longe est traité en «voie verte», sur l’itinéraire du sentier de grande randonnée du pays des Toileux. Au nord, la limite d’Allineuc suit étroitement la limite sud de la grande forêt de Lorge; à l’est, elle est frôlée par la D700 de Guingamp à Loudéac, mais sans accès. Merléac a deux chapelles signalées. Uzel (1 100 Uzelais, 679 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 11 km NNO de Loudéac, 29 km au sud de la préfecture. La commune avait 2 000 hab. dans les années 1830, 1 300 vers 1900, 1 000 en 1950; mais elle a gagné 170 hab. depuis 1999. Le nom évoque une hauteur et le bourg est en effet sur une butte au-dessus de la vallée de l’Oust; musée-atelier de tisserand, évoquant l’ancien pays des Toileux qui a conservé des maisons cossues de «toileux» du 18e siècle. Saint-Hervé (430 Hervéens, 983 ha), tout près d’Uzel au SE, a reçu une zone d’activités au NE, à la faveur de la gare et du passage de la D700, en bordure de la forêt du Perche; gros élevage France-Dinde (90 sal.), fabriques de conserves de viande Uzelaise (30 sal.), d’aliments du bétail Skretting (25 sal.) et d’aliments pour animaux de compagnie Sovapaac (30 sal.); emballages plastiques recyclés REI (70 sal.), constructions métalliques A. Connan (25 sal.). Grâce-Uzel (430 Gracieux, 795 ha) est à 7 km NNO de Loudéac; elle se nommait seulement Grâce jusqu’en 1890 et elle avait plus de 1 200 hab. avant 1870; sa population était descendue à 370 hab. à son minimum de 1982; son finage est frôlé à l’est par la route et la voie ferrée de Loudéac à Saint-Brieuc; belle ancienne halle aux toiles. Saint-Thélo (420 Thélossiens, 1 456 ha), 10 km NO de Loudéac, est «commune du patrimoine rural de Bretagne» avec une Maison des Toiles (siège, documentation et formation) sur la «route du lin» entre Quintin et Loudéac. Trévé (1 670 Trévéens, 2 663 ha), 5 km NO de Loudéac, a deux usines de volailles TDI (groupe Glon, 50 sal.) et Le Clézio (35 sal.), une menuiserie métallique Fraboulet (25 sal.); entretien de poulaillers CJB (50 sal.). Le manoir de la Ville aux Veneurs (18e s.) est au SO, près de Saint-Caradec; la commune a gagné 320 hab. depuis 1999, le bourg s’étant agrandi de nombreux pavillons au sud. Saint-Caradec (1 160 Caradocéens, 2 194 ha), 9 km à l’ouest de Loudéac, est dans la vallée de l’Oust à la traversée de la N164, qui lui a valu un ensemble d’activités: usine de conserves de légumes Gelagri (groupe Triskalia-Coopagri, 60 sal., traitant 15 000 t/an depuis 1994), au SO du finage sur la D7; carrosserie Ecovrac (60 sal.), métallerie Bretonne de Profilage (60 sal.); mais la population reste stable depuis les années 1930; elle avoisinait 2 200 hab. en 1831. Hémonstoir (730 Hémonstoriens, 1 403 ha) est à 4 km SSE de Saint-Caradec et 7 km OSO de Loudéac, à la limite du Morbihan. Le finage, allongé d’ouest en est, est traversé par la rigole d’Hilvern et longé à l’est par le cours de l’Oust, qui le sépare de Loudéac. Saint-Maudan (410 Meldanais, 687 ha), 8 km au sud de Loudéac, dessine une pointe dans le contour du Morbihan en direction de Rohan; le canal de Nantes à Brest longe son finage au sud-ouest. Saint-Barnabé (1 290 Barnabéens, 2 275 ha), 8 km au SE de Loudéac, a une métallerie SAMC (65 sal.); constructions Carimalo (40 sal.); fabrique d’équipements pour l’industrie agro-alimentaire (MIIL, 20 sal.). La commune, longtemps autour de 1 000 hab., a connu une sensible croissance entre 1975 (950 hab.) et 1990 (1 460 hab.), mais reperd des habitants depuis, dont 70 après 1999. La commune a reçu en 2007, au sud-ouest (Beau Séjour), un parc de 6 éoliennes Vestas de 90 m (12 MW, 30 GWh, à EDF). Le finage, limitrophe du Morbihan, atteint le cours du Larhon à l’ouest, celui du Lié à l’est, au nord de La Chèze. La Prénessaye (900 Prénessayais, 1 697 ha), 12 km à l’est de Loudéac, a une fabrique de plats cuisinés et poissons surgelés Cité Marine de Lorient (90 sal.), un camping au village, et au sud-ouest un parc de 5 éoliennes (10 MW, 25 GWh, à EDF) dit des Landes du Tertre, ouvert en 2011. La vallée encaissée du Lié borde le finage à l’est, la N164 le traverse au SO, le sentier des Toileux au nord, où se remarque la chapelle de Kerrien. La Motte est une commune de plus de 2 000 hab. juste au nord de Loudéac; trois communes la bordent côté nord. Gausson (650 Gaussonais, 1 670 ha), au NO de Plouguenast 15 km au nord de Loudéac, est bordée à l’est par le Lié; chapelle du 16e s. au sud, +70 hab. depuis 1999. Mené et Plémet sont deux nouvelles communes résultant de fusions à l’est de Loudéac. À la limite SO de la dernière, La Chèze (600 Chéziens, 253 ha) fut un chef-lieu de canton, à 10 km SE de Loudéac, juste à la limite du département du Morbihan dans la vallée du Lié, où elle n’a qu’un très petit finage et un étang; musée régional des vieux métiers, ruines d’une forteresse du 15e s.; le village est fleuri (trois fleurs) et a un camping. La population s’est tenue entre 500 et 600 hab. depuis 1950 à 1999. Saint-Étienne-du-Gué-de-l’Isle (370 Stéphanois, 1 491) est à 3 km au sud de La Chèze sur la rive gauche du Lié et son finage s’étire du nord au sud tout au long de la rivière et de la limite départementale. Le Cambout (450 Cambutiades, >1 802 ha), Ar C’hembod en breton, est à 12 km SSE de La Chèze, et la commune la plus méridionale des Côtes-d’Armor. Son finage est bordé au sud par la forêt de Lanouée, qui est en Morbihan; château du 16e s., camping à l’étang du Gué du Loup, charpentes Le Goff-Boutte (25 sal.). Elle avait 1 100 hab. en 1911, et a perdu 80 hab. depuis 1999. Plumieux (1 040 Plumetais, 3 892 ha), est à 7 km au SE de La Chèze, 17 km ESE de Loudéac; le nom viendrait d’un saint Miac. Au NO, le finage lance une queue jusqu’au Lié, séparant ainsi Saint-Étienne de La Chèze; 70 hab. de moins qu’en 1999. Coëtlogon (240 Coëtlogonnais, 1 635 ha dont 357 de bois) est 14 km à l’est de La Chèze, en limite du Morbihan; la limite départementale suit le cours du Ninian, que dominent des hauteurs boisées. Au sud, le finage touche à La Trinité-Porhoët. La partie orientale de la communauté de Loudéac a pour centre la ville de Merdrignac. Gomené (560 Gomenéens, 2 527 ha dont 325 de bois) est à 6 km OSO de Merdrignac, et également limitrophe du Morbihan; la N164 traverse le NE du finage près de Merdrignac. Laurenan (750 Laurenanais, 3 090 ha dont 200 de bois) est à 11 km à l’ouest de Merdrignac près de la route de Loudéac, mais son finage monte jusque près du sommet du Mené à 295 m à sa pointe nord, et atteint à l’est le cours de l’Hivet; il est à la source du Ninian, affluent de l’Oust qui descend du Mené. Saint-Vrain (770 Brennoviens, 2 812 ha dont 506 de bois), 8 km NNO de Merdrignac, contient au NO le point le plus élevé du Mené à 303 m. Le finage atteint au NE la vallée de la Rance, que domine le château de Langourla; au SE, il empiète un peu sur la forêt de la Hardouinais; la population a repris 70 hab. depuis 1999. Mérillac (240 Mérillaciens, 1 386 ha) est à 12 km NNE de Merdrignac; la commune est traversée par la vallée de la Rance. Saint-Launeuc (210 Launeucois, 1 158 ha dont 446 de bois), 7 km au NE de Merdrignac de l’autre côté de la forêt de la Hardouinais, bénéficie des étangs poissonneux de la Hardouinais (48 ha, base de loisirs à la Forge) et s’affiche comme village fleuri (trois fleurs); la forêt déborde à l’est du finage; château et chapelle de la Bruyère à la pointe NE. Trémorel (1 170 Trémorelois, 3 376 ha), 10 km à l’est de Merdrignac sur la route de Rennes (N164), a l’un des trois abattoirs de la Vitréenne (J. Rozé, 400 sal.), un négoce et conditionnement d’œufs Cecab (85 sal.), et une usine de traitement de sous-produits animaux (Kervalis, groupe Saria, 35 sal., huiles et graisses); armatures métalliques SNAAM (25 sal.), maçonnerie et bétons Saverezh (SBK, 40 sal.), transports Olano (50 sal.) et EST (35 sal.), lavage industriel LIP (40 sal.); la population communale diminuait depuis les 1 800 hab. de 1911, mais elle s’est accrue de 240 hab. après 1999. La N164 traverse le finage, qui est bordé au NO par la forêt de la Hardouinais, et traversé au nord par le cours du Meu. Loscouët-sur-Meu (660 Loscoetais, 2 226 ha), 4 km au SE de Trémorel, bénéficie de l’étang de Loscouët (35 ha), sur le Meu, apprécié des pêcheurs. La N164 passe au nord, la commune est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine. Illifaut (730 Illifautais, 2 671 ha) est à 9 km au SE de Merdrignac, et limitrophe à la fois du Morbihan et de l’Ille-et-Vilaine; +80 hab. depuis 1999; château de la Brière au SE. (2 520 hab., 4 715 ha dont 231 de bois) est une nouvelle commune des Côtes-d’Armor, dans la communauté de Loudéac Bretagne Centre, issue de la fusion de Mûr-de-Bretagne et Saint-Guen, qui ont adopté le nom connu du barrage sur le Blavet. Mûr-de-Bretagne (2 070 Mûrois, 2 980 ha dont 202 de bois) fut un chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Guingamp, 17 km au nord de Pontivy et 19 km à l’ouest de Loudéac; collèges public et privé; abattoir de volailles Le Plénier Boscher (200 sal.) passé au groupe Glon, crêperie des Saveurs de Haute-Bretagne (50 sal.), élevage de volailles SFPA (Hendrix Genetics, 30 sal.)., viandes des Saloirs du Daoulas (20 sal.); constructions métalliques Satim (20 sal.). La population était en lent dépeuplement depuis les 2 600 hab. de 1901, mais s’est stabilisée. Le nom étant simplement Mûr avant 1957; il semble venir de muro, mur, et se rapporte probablement à d’anciens restes romains — un équivalent des nombreux Mazières; l’accent circonflexe est donc trompeur, mais il a plusieurs siècles d’existence. Saint-Guen (450 Saint-Guennois, 1 795 ha), 4 km au nord-est de Mûr, est au pied des reliefs; elle s’orne des chapelles Saint-Pabu à l’est et Saint-Tugdual au bourg, toutes deux du 16e s.; travaux publics Bertho (40 sal.). Le barrage de Guerlédan sur le Blavet est le principal ornement de la commune; le lac, empli en 1930 et dont le plan d’eau atteint 400 ha, a submergé 17 écluses du canal de Nantes à Brest et ainsi arrêté la navigation qui, il est vrai, était devenue négligeable; long de 12 km, il retient 55 à 70 Mm3 derrière un barrage de 208 m de long, haut de 45 m, doté d’une usine hydroélectrique. La commune nouvelle bénéficie d’un environnement devenu très attractif, enrichi d’une base de loisirs et d’un village de vacances, un camping (150 places). L’allée couverte de Coat Carrec est un peu au nord. Les gorges de Poulancre agrémentent le nord de la commune, sur un affluent du Blavet. Saint-Connec (260 hab., 1 093 ha), juste au sud de Saint-Guen, est la seule commune des Côtes-d’Armor à avoir opté pour la communauté de Pontivy (Morbihan). (10 010 Loudéaciens, 8 024 ha dont 1 096 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor dans l’arrondissement de Saint-Brieuc, 42 km au sud de la préfecture, en plein centre de la Bretagne et limitrophe du Morbihan. Le nom, Loudieg en breton, serait issu d’un patronyme ancien pré-breton. Carrefour et marché, la ville a beaucoup progressé entre 1954 (5 800 hab.) et 1975 (9 200 sdc), notamment sous l’impulsion du secteur agro-alimentaire, a dépassé les 10 000 hab. en 1990, puis a perdu 450 hab. dans les années 1990, 120 depuis 1999. L’activité reste dominée par l’agro-alimentaire. La Cooperl a intégré sous le nom de Brocéliande la découpe de viandes et charcuterie Argoat le Hir (360 sal.), ancienne usine Olida, qui fut à Fleury-Michon. Le secteur comprend aussi l’abattage-découpe de porcs Loudéac Viandes du groupe Jean Floc’h (90 sal.) et les viandes Armor Services (45 sal.), la conserverie de légumes surgelés Gelagri (Triskalia par Coopagri, 280 sal. plus 60 pour la distribution), les laiteries Entremont-Alliance (ex-Unicopa, 100 sal.) et Armor-Protéines (80 sal.), la biscuiterie Kercadélac (Pâtisseries Gourmandes, 120+75 sal., du groupe malouin Roullier), les produits vétérinaires Ceva (160 sal.) et Labofarm (25 sal.); coopérative d’élevage, négoce et services Porc-Armor (L’Armorique, 60 sal.), aliments du bétail Vetagri (60 sal.), élevages de volailles Le Helloco (95+40sal.) et Hy Line (25 sal.), ramassage de volailles Breeding Breizh (20 sal.), transports Élevage Transport Service (190 sal.), négoces agricoles Vital Concept (160 sal.), Sermix (40 sal.), Entrepôts frigorifiques d’Argoat du groupe Coopagri (Triskalia, 55 sal.) et STEF (Bretagne-Sud, 45 sal.), magasin agricole GammVert (30 sal.). S’y ajoutent les machines pour l’agro-alimentaire Kaufler (50 sal.), une assez grosse carrosserie de caravanes et camping-cars Louisiane (120 sal., repris par l’aveyronnais Finadorm) et des ateliers de construction métallique et traitement des métaux Chevalier (80 sal.), Sercaa (35 sal.), Galva Industrie (95 sal.), Renouard (menuiserie métallique, 45 sal.), KMI (chaudronnerie, 20 sal.); Vitrages Isolants de Bretagne (40 sal.); imprimerie Cofilmo (65 sal.), blanchisserie industrielle Les Lavandières (groupe Elis, 110 sal.); maçonneries Nouet (55 sal.) et Bougaud (45 sal.), installations électriques Sader (95 sal.), JM (20 sal.) et SNEF (25 sal.); travail temporaire Flèche Intérim (100 sal.); nettoyage Loudéac-Nettoyage (35 sal.); transports Garnier (400 sal.) et Sohier (110 sal.), Allaire-Alro (55 sal.), Brient (40 sal.), Centre-Bretagne (45 sal.), Hochet (40 sal.), Burlot (25 sal.), Le Tenahh (25 sal.), Eurotranspharma (20 sal.). Le centre d’aide par le travail de l’Adapei (Ateliers du Marais) emploie 140 personnes, son institut médico-éducatif 60. Loudéac est aussi un centre de services actif: centre hospitalier (510 sal., 150 lits), collèges et lycées publics et privés, maison familiale rurale et lycée professionnel agricole privé, maisons de retraite; hypermarché Leclerc (130 sal.) , supermarché Super U (70 sal.), Intermarché (40 sal.), magasins MrBricolage (25 sal.), transports par cars Collier (30 sal.), La Poste (55 sal.); Crédit Agricole (30 sal.), Crédit Mutuel (25 sal.); services aux personnes Eminad (Servizen, 35 sal.). La ville dispose d’un hippodrome, d’un parc de loisirs (les Aquatides) et entretient des représentations théâtrales de la Passion. Elle est le siège de la communauté de communes Loudéac Bretagne Centre, dont le noyau fut d’abord curieusement et ambitieusement nommé Sideral (Syndicat intercommunal pour le développement de la région et des agglomérations de Loudéac) puis Cideral (Communauté intercommunale…) passant ainsi des astres au cidre (21 communes, 27 900 hab.), et qui associait les cantons de Loudéac, La Chèze et Plouguenast. L’unité urbaine Insee se limite à la commune, l’aire urbaine (qui compte 8 communes) est évaluée à 17 000 hab. Le nouveau canton de Loudéac a 10 communes et 18 400 hab. (6 540 Collinéens) est une nouvelle commune issue de la fusion de sept communes en 2016, dans l’intercommunalité de Loudéac Bretagne Centre. Elle a pris le nom du massif de collines, au sens de «mont», qui soutient son relief et partage les eaux en trois bassins. Collinée (940 Collinéens, 706 ha), 22 km au sud de Lamballe, fut le chef-lieu de l’ancien canton, et de l’ancienne intercommunalité du Mené, auxquels correspond la nouvelle commune. Le bourg est aux sources de la Rance, dont la vallée est agrémentée de deux étangs, et au croisement de la D792 et de la D6. Son activité est dominée par deux très grosses usines de viandes de porcs et de bovins Kerméné, appartenant au groupe Édouard Leclerc et occupant 1 920 personnes, dont les installations débordaient sur Saint-Jacut; sa création dans les années 1980 avait provoqué le recrutement de nombreux Maliens; crêperie de la Fontaine (25 sal.), La Poste (20 sal.); nettoyage GSF (100 sal.).; un collège public. La population de Collinée n’a crû que modérément, depuis les 500 hab. de 1954. La vaste commune de Plessala (1 850 Plessaliens, 5 145 ha dont 285 de bois) avait 3 500 hab. en 1911; son nom vient d’un saint Sulo et son finage monte presque jusqu’au sommet du Mené au Bel-Air (339 m), qui reste à Trébry. Le bourg est à 10 km OSO de Collinée; un étang avec camping; les eaux descendent vers le Lié, en partie par son affluent le Léry, et donc vers l’Oust. La population reste stable depuis les années 1980. Le Gouray (1 300 Gourayens, 3 050 ha dont 700 de bois), 4 km NE de Collinée, aux sources de l’Arguenon, s’est au contraire augmentée de 330 hab. depuis 1999. Son finage englobe à l’est une grande partie de la forêt de Boquen et le château de la Motte-Basse (18e s.). Langourla (500 Langourlaciens, 2 141 ha dont 380 de bois), 9 km à l’est de Collinée, forme la partie orientale de la nouvelle commune et contient une part de la forêt de Boquen, et le château de Coëlan au nord dans les bois. Saint-Jacut-du-Mené (770 Jagüins, 1 981 ha), 4 km au SE de Collinée, a moins d’habitants qu’en 1906 (1 300) et sa population n’a guère varié depuis 1950; le château du Parc est à l’est, au bord de la Rance; menhirs de la Martinais au SE. Saint-Gilles-du-Mené (480 Saint-Gillois, 1 292 ha) est à 6 km au sud de Collinée. Saint-Gouéno (710 Gouénovais, 2 008 ha) est 6 km au SO de Collinée, 2 km à l’ouest de Saint-Gilles; +50 hab. depuis 1999. Le massif du Mené forme une petite contrée correspondant à un bloc de terrains anciens d’axe NNO-SSE, armé de granites et resté un peu en relief. Allant des abords de Moncontour à ceux de Merdrignac sur une petite vingtaine de kilomètres, il culmine à 339 m au Bel-Air. Son nom en fait «la montagne» par excellence, mais le relief est peu imposant. Il ne s’y trouve plus guère de landes, l’agriculture moderne ayant fortement modifié les paysages traditionnels sous l’impulsion d’un groupe actif d’animateurs dont Paul Houée (1931-) est le plus connu, et qui a été l’un des premiers à promouvoir en Bretagne l’idée de «pays», avant de réussir la première grande fusion de communes bretonnes. Collinée, Trémorel, Plémet sont devenus de gros foyers d’élevages intégrés et d’usines à viandes. (3 190 Merdrignaciens, 5 712 ha dont 1 812 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 28 km à l’est de Loudéac et 60 km à l’ouest de Rennes sur la N164, au bord de l’Hivet (Loudéac Bretagne Centre). Le nom viendrait d’un patronyme latin Matrinius. C’est un ancien centre textile, mais dont les plus grandes entreprises sont à présent la métallerie Serupa (110 sal.), les emballages en bois Hamon (50 sal.), un magasin Super-U (45 sal.), plus le négoce de produits chimiques pour l’agriculture Bio3G (300 sal.); lycée agricole public avec centre d’apprentissage et centre de formation d’adultes pour les paysages et l’environnement, collèges public et privé; base de loisirs et d’accueil avec étang et camping sur l’Hivet. Au nord de la commune se trouve la grande forêt de la Hardouinais, avec un étang du même nom (44 ha) et des traces d’anciennes forges. La population communale a un peu repris depuis les 2 600 hab. (sdc) des années 1960, mais elle avait atteint 3 400 hab. en 1906. Sept communes forment avec le chef-lieu la «station verte de vacances» de Merdrignac-la Hardouinais. L’ancienne intercommunalité est intégrée à celle de Loudéac. (2 180 Mottérieux, 4 303 ha dont 1 625 de bois), Ar Vouden en breton, est une commune des Côtes-d’Armor dans l’intercommunalité de Loudéac Bretagne Centre, 8 km au NNE de celle-ci. Elle comprend à l’est une grande partie de la forêt domaniale de Loudéac; le sentier de grande randonnée du pays des Toileux suit en partie sa limite méridionale. Elle a eu plus de 3 300 hab. autour de 1870, moins de 1 500 au minimum de 1968 et a gagné 360 hab. après 1999. Une cinquantaine d’exploitations agricoles professionnelles se partagent 2 000 ha, à peu près tous en terres labourées, et totalisent 4 400 bovins; charpentes Berthelot (25 sal.), plomberie et réseaux SEEG (55 sal.). La D700 et la voie ferrée de Saint-Brieuc à Loudéac longent le finage à l’ouest. (3 760 hab., 5 664 ha dont 443 de bois) est une commune nouvelle des Côtes-d’Armor dans la communauté de Loudéac Bretagne Centre, résultant de la fusion de Plémet et La Ferrière. Elle avait pris en 2016 le nom de Les Moulins, qu’elle a abandonné fin 2017 pour retrouver l’un des deux noms antérieurs. L’ancienne Plémet (3 300 Plémétais, 4 100 ha dont 382 de bois) est à 12 km à l’est de Loudéac sur la route de Rennes. C’est un solide bourg avec maisons anciennes, parc fleuri et parc de loisir, centre hospitalier de rééducation (90 sal.), collèges public et privé, institut médico-éducatif, camping; au nord-ouest, une ancienne carrière de kaolin au Vaublanc (village de Saint-Lubin) au bord de la vallée du Lié, près de laquelle fut une gare, a été en partie aménagée pour les loisirs. Sont établis à Plémet une usine d’équipements pour abattoirs (Couédic-Madoré, 100 sal.) et un atelier de traitement de sang animal (Vapran, 40 sal.);; meubles de bureau et de magasin B. Déco (25 sal.); supermarché U (40 sal.). La N164 frôle le bourg au sud. La limite occidentale du finage suit le cours du Lié, la limite orientale celui du Ninion; château de Launay Guen au NE. La population est relativement stable, en très légère baisse depuis la fin du 19e siècle mais qui a regagné 110 hab. depuis 1999; le nom vient de saint Démet. La Ferrière (460 Ferrandiers, 1 564 ha) est tout au sud, près de La Chèze. Sur le relief séparant les deux anciennes communes, un parc éolien de 8 hélices Enercon (20 GWh) a été installé en 2016 au Minerai par le groupe suisse Re-Cap. (2 550 hab., 5 557 ha dont 484 de bois) est une commune nouvelle des Côtes-d’Armor, dans la communauté de Loudéac-Bretagne Centre, créée en 2019 par fusion. Plouguenast (1 910 Plouguenastais, 3 512 ha dont 139 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 13 km NNE de Loudéac, au bord du Lié; un collège privé, une grande entreprise d’aviculture de 100 salariés (Hendrix Genetics), ramassage et transport de volailles (Marot, 150 sal.); château médiéval de la Touche-Brandineuf (15e s.) au NE, chapelle au Vieux Bourg à l’est. Le nom vient du saint irlandais Gast; la population communale diminuait depuis le milieu du 19e siècle, où elle dépassait 3 500 hab., mais elle a repris 140 hab. après 1999. Langast (640 Langastais, 2 045 ha dont 345 de bois), juste à l’est de Plouguenast, a quelques petits bois, deux églises classées, le château de Pontgamp (17e s.) au NO, les châteaux du Rocher à l’est, des Essarts au SE; bois de Colizan au nord. Le Lié traverse le finage et fixe sa limite au SE. Le nom ancien, Langoal, renverrait à saint Gal et non à saint Gast; Langast a eu 1 600 hab. en 1806, 1 300 en 1906. |