Communauté d’agglomération Thonon Agglomération

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communauté d’agglomération de la Haute-Savoie, associant 25 communes et 88 700 hab. sur 23 890 ha.

Thonon-les-Bains (siège), Allinges, Anthy-sur-Léman, Bons-en-Chablais, Chens-sur-Léman, Douvaine, Margencel, Messery, Sciez, et Veigy-Foncenex dépassent 2 000 hab.

Armoy (1 460 Armoisiens, 495 ha) est à 4 km SE de Thonon au-dessus des gorges de la Dranse, à 630 m; +500 hab. depuis 1999 (+52%).

Lyaud (1 810 hab., 917 ha), 6 km SSE de Thonon à 660 m, a un habitat diffus qui prolonge celui d’Armoy au sud; étangs à l’ouest, gorges de la Dranse au NE, Mont d’Hermone au SE (1 413 m). La commune a 740 hab. de plus qu’en 1999 (+69).

Orcier (1 070 Orciérains, 1 221 ha dont 593 de bois), dont le village est à 8 km au sud de Thonon à 640 m, monte à l’est jusqu’à la barre du Mont d’Hermone (1 413 m) et donne accès à Lullin par le col du Feu (1 120 m); métallerie Cosmos (45 sal.), ferblanterie Thononaise (25 sal.). La population d’Orcier croît depuis le minimum de 1968 (360 hab.) et a gagné 370 hab. après 1999 (+53%); elle avait dépassé les 800 hab. entre 1846 et 1895.

Draillant (920 Draillanais, 1 041 ha) est à 9 km SSO de Thonon à 625 m, traversée par le Redon encaissé. La commune avait été intégrée à Perrignier de 1974 à 2001. Elle avait 290 hab. en 1968, 660 en 2001, gagnant 39% depuis.

Cervens (1 270 Cervennais, 636 ha) est à 12 km SSO de Thonon à 620 m. Son habitat s’étire au bas du relief, du hameau de Rézier au SO au gros hameau de Pessinges au NE; +530 hab. après 1999 (+72%).

Perrignier (1 910 Perrigniens), 1 826 ha dont 665 de bois) est à 10 km SSO de Thonon à 570 m. Elle s’est agrandie de l’ancienne commune de Draillant en 1973, ce qui a amené son territoire au SE jusqu’aux abords du mont Forchat (1 539 m); mais Draillant a repris son indépendance en 2001, avec 660 hab., laissant alors Perrignier 1 260 hab. Elle a retrouvé en 2023 sa population de 1999 (+51%). Perrignier a une gare, des maisons anciennes, une église néoclassique de l’époque sarde (19^e s.) et les ruines du château de la Rochette (13^e s.); gros hameau de Brécorens au SO; plastiques Maine (30 sal.), étanchéité MG (30 sal.), menuiserie métallique Promedif (40 sal.), briqueterie Girard (30 sal.); travaux publics Colas (75 sal.), transports Magnin (45 sal.).

Lully (710 Lullois, 486 ha dont 193 de bois) est 12 km au SO de Thonon, a 545 m; château de Buffavens (15^e s.); +200 hab. après 1999 (+39%).

Fessy (1 060 Fesserans, 863 ha dont 483 de bois, à 584 m) est à 13 km SO de Thonon à 590 m; une route monte au SE au col de Cou (1 108 m); musée d’art et de folklore. La commune avait 530 hab. en 1861, 330 en 1954; elle en gagné 500 depuis 1999 (+89%).

Brenthonne (1 120 Brenthonnois, 838 ha dont 300 de bois), 15 km SO de Thonon à 552 m, est au NE de Bons-en-Chablis sur la D903; près du village, restes et beaux jardins du château Saint-Michel d’Avully, des 15^e et 16^e s., où se tiennent des concerts de musique classique. Le finage monte à 1 293 m au-dessus du chalet des Lanches. Le minimum de population est de 1954 (460 hab.) et la commune a gagné 440 hab. depuis 1999 (+65%).

Loisin (1 680 hab., 786 ha dont 252 de bois), 2 km au sud de Douvaine à 471 m sur la D1206; hameaux des Mogets et de Tholomaz au sud. La commune participe à l’appellation viticole crépy (79 ha cultivés) et a quelques services; supermarché U, 120 sal. Une partie du finage est dans les marais à l’ouest. La population augmente depuis 1954 (470 hab.); elle a gagné 520 hab. après 1999 (+45%).

Ballaison (1 520 Ballaisonnais, 1 330 ha dont 480 de bois) est à 17 km OSO de Thonon à 589 m, au SE de Douvaine. Â l’est s’élève la butte du Mont de Boissy (739 m); AOC viticole de crépy. Ballaison avait moins de 500 hab. au cours des années 1960 et elle a gagné 410 hab. depuis 1999 (+37%).

Massongy (1 570 Massongiens, 981 ha) est à 14 km OSO de Thonon au NE de Douvaine à 425 m, sur la D1005; camping au nord. La population a augmenté de 400 hab. depuis 1999 (+34%).

Excenevex (1 250 Exceneviens, 666 ha dont 224 de bois), 13 km à l’ouest de Thonon, 8 km NE de Douvaine, est sur le rivage du Léman qui regarde vers l’est; port de plaisance, base de loisirs et de nautisme, quatre campings; châteaux récents, villas le long du littoral. La commune avait 270 hab. en 1921, et a crû sans cesse depuis; elle a gagné 550 hab. après 1999 (+79%).

Yvoire (1 110 Yvoiriens, 312 ha), 16 km à l’ouest de Thonon, est sur la pointe qui avance dans le lac Léman, en exposition nord face à Rolle (Suisse), à laquelle la relient des vedettes. Le village a gardé des remparts, entourant de petites rues concentriques. Inscrit parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme», Yvoire vit du tourisme et soigne ses attraits: village fleuri, port de plaisance, château du 14^e s. à donjon, avec labyrinthe végétal et jardin des Cinq sens, vivarium; un camping. Sa population croît régulièrement depuis les 300 hab. de 1954; elle a augmenté de 460 hab. après 1999 (+71%).

Nernier (410 Néroniens, 182 ha), 7 km au nord de Douvaine à l’ouest d’Yvoire, est un petit village de pêcheurs, dont le territoire communal est très exigu; il comptait moins de 160 hab. en 1954, et en a gagné 40 après 1999. La commune offre un port de plaisance, la chapelle du Lac, des liaisons nautiques avec Nyon en Suisse.

(4 890 Allingeois, 1 501 ha dont 366 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Thonon Agglomération, 4 km SSO du chef-lieu, à 589 m. Elle est connue pour les ruines de son double château, «vieux» (11^e s.) et «neuf» (12^e s.), juché sur les pentes d’une longue butte isolée de la Maladière, qui monte à 760 m; chapelle à fresque. La commune a plusieurs petites entreprises: meubles de cuisine Morel (55 sal.), sièges Martin (25 sal.), maçonnerie Mouchet (50 sal.); magasin Intermarché (55 sal.), nettoyage SMS (55 sal.). Le bois de Lonnaz est au nord-est du finage. Allinges n’avait que 900 hab. en 1962 et poursuit une croissance soutenue, progressant de 1 810 hab. depuis 1999 (+59%).

(2 360 Antichois, 462 ha) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Thonon Agglomération, banlieue résidentielle à 5 km OSO de Thonon, Elle a un petit port sur le Léman près du château de Chanterelle; magasins Bricorama (35 sal.), But (30 sal.), Darty (35 sal.). Elle est «sur Léman» depuis 1971, mais avait été absorbée par Thonon entre 1974 et 1983; elle n’avait encore que 580 hab. en 1968; sa population a augmenté de 540 hab. depuis 1999 (+30%).

(4 000 Bonsois, 1 909 ha dont 662 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Thonon Agglomération, 17 km au SO de Thonon à 560 m. La ville est sur la route intérieure d’Annemasse à Thonon (D903), et bénéficie d’une gare sur la voie ferrée qui suit cet itinéraire. Dotée d’un collège public, elle reste une cité industrieuse, dont la zone d’activités des Bracots est passée à 58 ha; les employeurs principaux sont Nicomatic (composants électroniques, 250 sal.), la maroquinerie Thierry (140 sal.), les détergents Provendi (70 sal.); confiserie Chocolatree (65 sal.), négoce alimentaire Les Deux Marmottes (50 sal.); nettoyage industriel Chris Net (65 sal.). Le finage monte en pointe au sud jusqu’à l’extrémité des Voirons, à 1 480 m au Grand Signal; la tour de l’ancien château de Langin, restaurée, se dresse à la limite occidentale de la commune. Bons avait 1 270 hab. en 1861, était descendue à 800 de 1920 à 1954, puis est montée rapidement à 2 400 hab. en 1975, et a poursuivi sa croissance mais plafonne depuis 1999.

(2 910 Chensinois, 1 087 ha dont 332 de bois) est une commue de Haute-Savoie dans la CA Thonon Agglomération, 19 km OSO de Thonon à 421 m. Frontalière et riveraine du Léman, elle regarde vers l’ouest, face à Coppet et Divonne; hameau de Chens-le-Pont à la frontière au SO. Le château de Beauregard, du 17^e s., a des tours issues du 13^e s., un potager et des jardins à la française; musée paysan des outils anciens, dit Miloutil; musée d’art contemporain et spectacles des Granges de Servette au hameau de Collongette près de Douvaine, dans un ancien orphelinat des 17^e et 19^e s. La commune n’avait guère que 500 hab. entre 1920 et 1954. Elle a plus que doublé depuis les 1 290 hab. de 1999.

(6 770 Douvainois, 1 054 ha) est un ancien chef-lieu de canton de Haute-Savoie dans l’arrondissement de Thonon-les-Bains, 16 km au SO de celle-ci et 17 km au NE de Genève, à 428 m, dans la CA Thonon Agglomération. Le bourg est sur un bas plateau, traversé par la N5, à 4 km du rivage du Léman, que le territoire communal n’atteint pas. La petite ville a un collège public et un privé; château de Roches (façade du 13^e s.), manoir Chapuis de 1799 (architecture sarde); supermarché Carrefour (55 sal.), Intermarché (70 sal.), La Poste (60 sal.); installation d’eau et gaz Grenat (25 sal.). La population de Douvaine était de 1 300 hab. environ entre 1850 et 1950, puis elle a atteint 2 200 hab. en 1975 et elle augmente depuis; elle a gagné 3 150 hab. après 1999 (+80%). La commune partage avec deux voisines, Ballaison et Loisin, l’AOC viticole crépy, obtenue en 1948 pour le cépage chasselas et qui porte sur environ 70 ha dont 40 exploités (1 500 hl de vin blanc).

(2 320 hab., 738 ha dont 242 de bois) est une commune de la Haute-Savoie dans la CC Thonon Agglomération, 7 km au SO de Thonon à 432 m, Elle n’a qu’un étroit accès au lac Léman par le port de Sechex; la pointe méridionale de son finage mord sur la forêt de Planbois; hypermarché Carrefour au village (170 sal.), magasins Aldi (30 sal.), La Boîte à Outils (50 sal.); travaux publics Groppi (75 sal.); maison familiale rurale. La commune avait 560 hab. en 1954 et en 1962; elle a gagné 780 hab. depuis 1999 (+51%).

(2 210 Messerolins, 922 ha dont 304 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Thonon Agglomération à 18 km OSO de Thonon, à 426 m au bord du lac léman, avec un petit port de plaisance à la pointe, camping. Sa population avait baissé jusqu’à 430 hab. en 1954 et s’accroît depuis; elle a gagné 750 hab. après 1999 (+51%).

(6 520 Sciezois, 2 047 ha dont 645 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Thonon Agglomération, 11 km OSO de Thonon sur la N5-D1005 vers Genève, à 406 m. La commune entoure une petite baie du Léman, dont les rives sont occupées par des lotissements balnéaires autour du château de Coudrée. Son finage monte au sud-ouest au sommet du mont de Boissy (739 m) et il est traversé par le Foron, qui s’enfonce dans la forêt de Planbois, passe au vieux village et débouche dans le lac près du château; port de plaisance, vieux buis dans les jardins du château. La commune avait 1 800 hab. en 1861, mais sa population s’était tassée jusqu’à 1 300 en 1954; elle a repris assez vite ensuite (2 200 hab. en 1975) et croît depuis; elle a gagné 2 180 hab. après 1999 (+50%). Sciez a un musée de préhistoire, un musée départemental des sapeurs-pompiers, une maison de l’Image; magasin E. Leclerc (40 sal.).

Le nouveau canton de Sciez a 25 communes, 50 800 hab.

(37 730 Thononais, 1 621 ha) est une sous-préfecture de la Haute-Savoie, au bord du Léman à 33 km au NE de Genève. La capitale du Chablais a commencé comme cité lacustre néolithique; elle est devenue une place forte médiévale, puis une base de la contre-réforme salésienne, ce qui l’a coupée de Genève et a contribué à ce qu’elle végète longtemps. Aussi son noyau est-il étroit, et double. La vieille ville bourgeoise est sur le plateau qui domine le Léman, à 425 m; si le château a disparu, restent des murs en haut du talus, d’où l’on a de belles échappées sur le lac. En arrière, le rayon de la vieille ville ne dépasse guère 200 m et concentre encore les attributs du pouvoir (mairie, palais de justice, sous-préfecture, églises), plus le musée du Chablais dans le château de Sonnaz (17^e s.); l’église Saint-Hippolyte a une crypte romane et de belles fresques. Les pentes sont aménagées en jardins et dominent l’autre élément ancien, celui du littoral, qui précisément se nomme Rives et conserve l’ancien quartier de pêcheurs. Il s’est augmenté d’un port de plaisance de 800 places, avec voyages et petites croisières, et d’un Institut de Limnologie; un écomusée retrace l’histoire et les pratiques de la pêche du lac. La ville basse et la ville haute sont reliées par un funiculaire. Au nord-est de la vieille ville, dans les jardins, a été construite en 1966 la Maison des arts et des loisirs, ornée de la sculpture de la Grande étrave (H.G. Adam, 1966), devenue le symbole de la ville.

Celle-ci s’est étendue de toutes parts sur le plateau, surtout grâce au développement du tourisme, qui a transformé Thonon à partir de la fin du 19^e siècle et ainsi submergé son petit centre, récemment rénové. La gare au sud, l’établissement thermal au sud-ouest ont attiré l’urbanisation. La ville a vu apparaître dès 1912 la première école hôtelière de France dans le collège public nouvellement ouvert, qui continue sous la forme d’un lycée et d’un hôtel d’application (Savoie-Léman). Au total, Thonon affiche trois collèges publics et un privé, trois lycées publics et trois privés dont un rural; plus un hôpital public dit des Hôpitaux du Léman, de 320 lits médicaux et 1 000 lits en tout (800 emplois, en plusieurs sites) et une clinique privée (Lamartine) de 70 lits et 130 salariés; maison de retraite Maisonnées de France (70 sal.) et Korian (65 sal.); la commune emploie plus de 500 salariés. Les hôtels de tourisme surabondent. L’établissement thermal a été créé en 1888 pour exploiter l’eau fraîche de la fontaine de la Versoie (13 °C), ce qui a permis à la ville de se nommer «les Bains» à partir de 1890.

Néanmoins, Thonon a aussi attiré des usines. Les principales sont la fabrique d’appareillages électriques Thales (350 sal.) et la fonderie d’aluminium Eurocast (ex-Valfond, 100 sal.). Parmi les autres employeurs privés, émergent les plastiques de bâtiment Veka (160 sal., groupe allemand); maçonnerie Batichablais (60 sal.); installations thermiques Leyrier (50 sal.). Dans le secteur tertiaire, transports de voyageurs SAT (Autos Transports Chablais Faucigny, 110 sal.), ambulances Evasan (60sal.) et STAT (55 sal., urbains), supermarché Carrefour (50 sal.), Intermarché (140 sal.). La Poste (80 sal.) Le groupe Castel (Neptune) commercialise les eaux de table de Thonon (45 sal.).

Au nord de la ville, la commune de Thonon englobe une grosse moitié du delta de la Dranse, qui avance en demi-cercle dans le lac de Genève. Une réserve naturelle y a été délimitée. Ce quartier est surtout connu par le domaine de Ripaille, orné d’un gros château du 14^e au 18^e s., jadis aux ducs de Savoie, rénové dans le style art nouveau à partir de 1892 par son propriétaire, patron des textiles DMC. Sa silhouette et ses tours se repèrent de loin, son esplanade offre une large vue, et il s’accompagne de tout un ensemble d’attractions: fondation culturelle avec activités et expositions, jardins décoratifs, forêt avec arboretum de 53 ha, vignoble d’une quinzaine d’hectares disposant d’une AOC particulière (vins-de-savoie-ripaille) en chasselas (fendant), sur 16 ha (650 hl/an). L’expression «faire ripaille» pour évoquer un festin daterait de 1585 et aurait été inspirée par les fastes d’un duc de Savoie. La commune avait 5 500 hab. en 1866 et jusqu’en 1896; puis sa population est passée à 12 000 en 1935, 21 000 en 1968 et 29 700 en 1990. Elle a augmenté de 7 780 hab. après 1999 (+26%). L’arrondissement a 153 800 hab., 68 communes.

Thonon-les-Bains est le siège de la communauté d’agglomération Thonon Agglomération.

Le nouveau canton de Thonon-les-Bains a 12 communes, 53 100 hab.

(4 010 Veigyciens, 1 299 ha dont 457 de bois) est une commune de Haute-Savoie dans la CA Thonon Agglomération, 6 km au SO de Douvaine à 423 m, à la frontière suisse, qui entoure la commune sur trois côtés; le finage n’atteint pas le lac Léman mais a un golf à son nom. La D1005 ex-N5 de Thonon à Genève passe près du bourg. La commune, dont le nom double résulte d’une fusion d’avant 1800, Foncenex étant tout au sud, n’avait encore que 750 hab. en 1954, puis elle a atteint 1 400 hab. en 1975, et sa population s’accroît régulièrement; elle a gagné 1 470 hab. depuis 1999 (+58%); complexe omnisports David Lloyd (45 sal.), supermarché (25 sal.).