Communauté d’agglomération Clisson Sèvre et Maine Agglo' est une intercommunalité de Loire-Atlantique, forte de 16 communes, 52 700 hab., 31 000 ha. Quatorze des seize communes ont plus de 2 000 hab.: Aigrefeuille-sur-Maine, Boussay, Château-Thébaud, Clisson, Gétigné, Gorges, La Haie-Fouassière, Haute-Goulaine, Maisdon-sur-Sèvre, Monnières, La Planche, Saint-Hilaire-de-Clisson, Saint-Lumine-de-Clisson, Vieillevigne. Les deux autres sont Remouillé et Saint-Fiacre-sur-Maine. Saint-Fiacre-sur-Maine (1 210 Saint-Fiacrais, 597 ha), 16 km au SE de Nantes, 5 km ESE de Vertou sur l’interfluve entre Sèvre et Maine, Saint-Fiacre simplement avant 1920. La commune a 499 ha de vignes et passe pour un haut lieu du muscadet; elle abrite notamment les chais Chéreau-Carré (20 sal.). Le château du Coing (ou Coin), construit au début du 19e s. dans le style italien alors en vogue dans la contrée, au confluent de la Sèvre et de la Maine, cultive 40 ha de vignes, plus 17 ha dans des propriétés voisines; site de loisirs de la Cantrie, avec base aquatique, sentiers paysager et géologique, village de la Bourchinière au NO. Saint-Fiacre avait 600 hab. en 1954 et croît lentement (+200 hab. depuis 1999). Remouillé (1 930 Remouilléens, 2 138 ha), limitrophe de la Vendée, est à 10 km OSO de Clisson, 28 km SE de Nantes aux abords de la Maine. Le bourg est face au confluent de l’Osée, sur la D137 à l’est du finage. L’A83 traverse le SO du finage et y a une double aire de repos; châteaux de l’Ermitage au SO, du Mortier au SE; élevages avicoles et quelques vignes; +460 hab. depuis 1999 (+31%). (3 870 Aigrefeuillais, 1 453 ha dont 153 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique en Clisson-Sèvre et Maine, 12 km à l’ouest de Clisson, 21 km au SSE de Nantes sur la D137. Le bourg domine la vallée encaissée de la Maine, rive gauche; il est situé sur le tracé de la N137 de Nantes à La Rochelle, qui suit elle-même plus ou moins celui d’une ancienne voie romaine, d’où le nom du hameau de la Chaussée au NO d’Aigrefeuille. L’A83 traverse la partie méridionale du finage, qui porte quelques vignes dispersées. Le bourg a un collège privé, et le beau parc du Plessis, un hôtel d’entreprises et une zone d’activités de 32 ha et 400 emplois, où dominent la menuiserie-charpenterie Minco (200 sal.) et la fabrique de moules de plasturgie Shapers (ex-Sermo, 95 sal., repris en 2005 par le japonais ARRK); ambulances Douillard (25 sal.); Super-U (45 sal.), négoce de matériaux Tremco Illbruck (30 sal.), vente par automates Cafés Merling (35 sal.), vente à domicile de bonneterie (Magasins Bleus, 35 sal.). La commune avait 1 000 à 1 100 hab. entre 1930 et 1965 et sa population croît depuis; elle a gagné 1 650 habitants depuis 1999 soit un bond de 75%. (2 680 Boussirons, 2 645 ha) est une commune de Loire-Atlantique en Clisson-Sèvre et Maine, à 11 km au SE de Clisson, sur la rive droite de la Sèvre nantaise. La commune forme une avancée entre les départements du Maine-et-Loire et de Vendée, qui l’entourent sur trois côtés; la limite orientale frôle le village de Torfou. Au SE, groupe de hameaux de la Pemtière, la Boissenotière et la Fictionnière sur la D149. La commune n’a presque pas de vigne et, par ses activités, se trouverait dans la mouvance choletaise; minoteries Girardeau (70 sal.) et Suire (20 sal.); horticulture Cerdys (80 sal.). Boussay avait 1 600 hab. dans les années 1930, a passé les 2 000 hab. en 1960 et croît lentement depuis; elle a gagné 280 hab. depuis 1999. (3 180 Castelthébadois, 1 764 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans la communauté Clisson-Sèvre et Maine, 15 km au SE de Nantes sur la rive gauche de la Maine, qui borde la commune côté est; le nom s’écrivait en un seul mot jusqu’en 1995. C’est une grande commune viticole (598 ha de vignes), avec toutefois à la Jaunaie une entreprise de boissons Bric-Fruit (70 sal.), naguère au groupe Lactalis mais reprise par le groupe savoyard Fruité; mortiers et bétons Weber (Saint-Gobain, 25 sal.), espaces verts Paysages des Deux Rivières (20 sal.); centre de loisirs du Pont Caffino (8 ha) au bord de la Maine. L’ancien château de la Placelière (18e s., refait au 19e) héberge un hôpital pour 80 lits de soins de longue durée dans une propriété de 21 ha, dépendant du CHU de Nantes. La commune avait 1 300 hab. en 1931 et croît depuis; elle a passé les 2 000 hab. en 1980 et gagné 850 hab. depuis 1999 (+34%). (7 310 Clissonnais, 1 130 ha dont 257 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de Loire-Atlantique dans l’arrondissement de Nantes, 27 km au SE de la préfecture dans la vallée de la Sèvre nantaise au confluent de la Moine. Elle fut d’abord poitevine, puis une ville forte de la marche séparant l’Anjou, la Bretagne et le Poitou, et un lieu d’échange exempté de taxes sur les marchandises; elle put ainsi exploiter tanneries, filatures et papeteries activées par les eaux de la Sèvre. Après les ravages de la guerre de Vendée en 1793, la ville et ses environs furent restaurés dans le goût italien par les frères Pierre et françois Cacault et leur architecte Frédéric Lemot. Il reste toutefois des éléments de l’ancien château fort et des remparts (13e au 17e s.), dont une porte et une enceinte polygonale à tours rondes, ainsi que des halles du 15e s.; un grand viaduc de 1840 dresse 15 hautes arches. La ville a un collège public et un privé, un hôpital local, un actif marché aux gros bovins. Deux zones d’activité de 97 et 21 ha rassemblent 1 800 emplois; menuiserie MC France (85 sal.), constructions métalliques Girard-Hervouet (170 sal.), plastiques Altor (125 sal.) et Atout (30 sal.), robinetterie Definox (100 sal.), maroquinerie des Ateliers Nantais (60 sal.), lingerie Lethu (Régence, 35 sal.), installations thermiques Moreau (55sal.); hypermarché Leclerc (170 sal.), négoces de fournitures pour animaux Zolux (40 sal.) et industrielles Pallard (30 sal.), négoce agricole Acti (45 sal.); travaux publics Blanlœuil (125 sal.), services à l’agriculture Lhommeau (30 sal.), comptabilité Guillou (20 sal.), assurances santé Hemos (20 sal.); ambulances Douillard (150 sal.). Cet ensemble est complété par les entreprises de Gétigné et de Gorges, qui forment avec Clisson une unité urbaine continue sur 6 km le long de la Sèvre. Toute la partie sud du finage est urbanisée, dont au sud de la Sèvre la grande zone industrielle de Tabari; le finage s’élargit vers le NE, où les vignes apparaissent au nord de la rocade que dessine la D149, entre les hameaux de la Brebionnière à l’ouest, le Pineau et l’Épinay au centre, Bournigal, le Sauzay et la Dourie à l’est; la commune en cultive 257 ha. Elle avait 2 700 à 2 900 hab. entre 1840 et 1930, puis a commencé à croître, passant par 4 000 en 1966, 5 000 en 1983; elle a augmenté de 1 210 hab. depuis 1999. L’intercommunalité Clisson-Sèvre et Maine a regroupé en 2017 les anciennes communautés de la Vallée de Clisson et de Sèvre, Maine, Goulaine: 16 communes, 52 700 hab., 31 000 ha. Le nouveau canton de Clisson a 12 communes, 39 500 hab. (3 680 Gétignois, 2 397 ha) est une commune de Loire-Atlantique à 4 km ESE de Clisson avec qui elle forme en pratique une seule agglomération, sur la rive droite de la Sèvre nantaise (Clisson-Sèvre et Maine). La Moine fixe la limite nord du finage. Au domaine de la Gartenne à la pointe ouest, au-dessus de la confluence de Sèvre et Moine, un ensemble architectural arrangé par Lemot au début du 19e s. associe villa, maison du jardinier, parc et diverses fabriques, dans un décor inspiré de l’Italie en un beau site boisé. À 5 km ENE du bourg, l’ancienne mine d’uranium de l’Écarpière, abandonnée en 1991, est tout près du village de Saint-Crespin-sur-Moine en Maine-et-Loire et se signale par un grand site de stockage avec étang; hameau de l’Anerie au SE. La commune comprend sur la D149 deux zones d’activités de 39 et 15 ha, avec la ciergerie Denis (180 sal., marque Le Chat), les cartonneries Smurfit Kappa (220 sal.) et Papcart (140 sal.), les pièces en plastique Dedienne (110 sal.), un supermarché U (110 sal.); gestion de stock Pôle Embal (25 sal.), transports Douaud (165 sal.), STBS (50 sal.), Bochereau (40 sal.), espaces verts Jardin Décor (30 sal.). La population communale augmente depuis 1936, où elle était de 1 650 hab.; elle a gagné 550 hab. depuis 1999. (4 880 Gorgeois dont 230 à part, 1 577 ha dont 697 de vignes) est une commune de Loire-Atlantique, 3 km au NO de Clisson sur la rive gauche de la Sèvre nantaise (Clisson-Sèvre et Maine). Le finage s’étend des deux côtés de la rivière sur le plateau viticole, avec une série de hameaux. Le bourg fait partie de l’agglomération de Clisson, dont l’habitat est contigu. Le centre et ses proches extensions sont sur le rebord du plateau de rive gauche de la Sèvre, avec une longue extension en direction du SO le long du vallon de Margerie. Gorges a une gare, un collège et un lycée privés; au NE, le château renaissance de l’Oiselinière, bâti sur quatre niveaux, conserve un parchemin de 1636 portant la première mention connue du muscadet. La commune cultive 697 ha de vignes; plusieurs hameaux viticoles à l’ouest, et au nord et NE au-delà de la Sèvre; entreprise de carrières et bâtiment dont les travaux publics Aubron et Méchineau (75 et 45 sal.); chais et garages. Gorges avait moins de 1 400 hab. en 1936 et croît surtout depuis 1970. Elle a gagné 1 970 hab. depuis 1999 (+68%). (4 730 Hayonnais, 1 181 ha) est une commune de Loire-Atlantique 14 km au SE de Nantes sur la rive droite de la Sèvre nantaise, en Clisson-Sèvre et Maine; 605 ha de vignes (muscadet surtout), maison des Vins du pays Nantais. La biscuiterie LU (380 sal.), passée de Danone au groupe états-unien Mondelez, est de loin le principal employeur; recouvrement Sogedi (60 sal.), métallerie Veq Acier (25 sal.), négoce de quincaillerie Fourage CTI (20 sal.), transports Mocquard et Chaurois (40 sal.) et DHL (20 sal.), assainissement RV Suez (30 sal.); une gare. Au nord passe la N249, avec échangeur. Un curieux monument en forme de soucoupe volante avec trois cosmonautes célèbre les trois spécialités de bouche de la ville: la fouace étymologique, les biscuits et le muscadet; château d’eau décoré, table d’orientation en céramique. La commune avait 1 500 hab. dans la première moitié du 20e siècle et croît depuis les années 1950. Elle a gagné 1 340 hab. depuis 1999 (+39%). (5 880 Goulainais, 2 059 ha dont 500 de bois) est une commune de Loire-Atlantique, 11 km à l’est de Nantes, dans la communauté Clisson-Sèvre et Maine; un collège privé, 200 ha de vignes environ. La commune est connue pour ses cultures maraîchères et son muguet. Elle a trois zones d’activités sur les grand-routes du sud (N149 et N249); fourniture d’implants chirurgicaux Newclip (45 sal.), carrosserie de bois MDP (35 sal.), informatique Pygram (25 sal.); plomberie Olivier (30 sal.), espaces verts Les Ouvriers du Jardin (25 sal.), traitement des bois RCOH (25 sal.); magasin Super-U (35 sal.); recouvrement Sogedi (50 sal.); maison de retraite (Residalya, 65 sal.); nombreuses serres horticoles. Un peu à l’est du bourg se dresse le grand château de Goulaine, du 15e s. et de décors renaissance, agrandi au 17e s., en tuffeau; il est ouvert à des réceptions et propose à la visite une serre de papillons exotiques vivants. La commune contient 375 ha des marais de Goulaine, au pied du château au nord du finage. Elle avait 1 600 hab. en 1954 et croît depuis les années 1960. Elle a gagné 900 hab. depuis 1999. (2 960 Maisdonnais, 1 745 ha dont 774 de vignes) est une commune de Loire-Atlantique, 10 km ONO de Clisson dans la communauté Clisson-Sèvre et Maine. Le bourg, tout au sud de son finage, est proche de la vallée encaissée de la Maine qui fixe la limite occidentale du finage; la commune s’interpose entre les cantons de Vertou-Vignoble et de Clisson mais n’atteint la Sèvre que tout au NE, à 5 km du bourg au hameau de la Févrie; gros hameau de la Haie-Trois-Sous au NO, la Bigotière et la Rebourgère au NE. Moisdon associe ainsi les deux grandes vallées du vignoble de Sèvre et Maine, dont elle est l’un des hauts lieux, et la cinquième commune en superficie de vignes; caves viticoles, entreprise de transports par autocars Augereau (25 sal.). Un site d’escalade et kayak est partagé avec Château-Thébaud au Pont-Caffino sur la Maine; d’anciens moulins subsistent, dont l’un a été restauré; petit port du Gué-Joubert sur la Sèvre. Maisdon, «sur Sèvre» depuis 1931, avait moins de 1 300 hab. en 1975 contre 2 200 en 1851, mais sa population croît depuis et s’est élevée de 870 hab. depuis 1999 (+42%). (2 230 Monniérois, 978 ha) est une commune de Loire-Atlantique dans la communauté Clisson-Sèvre et Maine, 9 km au NO de Clisson en bordure gauche de la Sèvre, dont le cours fixe la limite nord du finage. Elle associe résidence (à 19 km de Nantes) et vignoble (696 ha); hameaux de la Halopière à l’ouest, de la Minière au SE, de Coursay au sud, château de la Cour des Mortiers tout au sud. Elle n’avait que 940 hab. en 1968 et en a gagné 670 depuis 1999 (+43%). (2 640 Planchots, 2 442 ha) est une commune de Loire-Atlantique en Clisson-Sèvre et Maine, à 17 km SO de Clisson, au bord de l’Ognon; quelques serres, vignes et vergers; hameau de Monnaire au NO au bord de l’Ognon, divers hameaux épars; bétons SEDAP (25 sal.), panneaux de bois Fradin (25 sal.), plastiques Caliplast (30 sal.); la population a augmenté de 530 hab. depuis 1999 (+25%). (2 320 Hilairois, 1 843 ha) est une commune de Loire-Atlantique, 4 km au SO de Clisson dans la communauté Clisson-Sèvre et Maine. Limitrophe de la Vendée, elle accueille l’entreprise ANM (Ateliers nantais de maroquinerie, 160 sal.); plusieurs hameaux épars, quelques vignes (50 ha). Son nom était seulement Saint-Hilaire jusqu’en 1920; sa population croît depuis les 990 hab. de 1975 et a gagné 810 hab. depuis 1999 (+52%). (2 150 Luminais, 1 826 ha) est une commune de Loire-Atlantique, 5 km à l’ouest de Clisson en Clisson-Sèvre et Maine; elle exploite 269 ha de vignes et son finage, limité à l’ouest par la Maine, compte de nombreux hameaux; un garage; sa population croît depuis les 990 hab. de 1975 et a augmenté de 780 hab. (+56%) après 1999. Le village est à l’angle NE de son finage; hameau du Pay au nord près de Maisdon, aérodrome privé tout au sud près du hameau de la Connetière et de son élevage avicole. (4 040 Vieillevignois, 5 176 ha) est une commune de Loire-Atlantique, 20 km SO de Clisson en Clisson-Sèvre et Maine. Son finage dessine une avancée dans le département de la Vendée. Sa limite occidentale suit le cours de l’Issoire; la limite orientale suit le cours du Blaison. Le bourg est au bord de l’Ognon qui y offre un étang très allongé dit Lac des Vallées, et sur la D753 Cholet-Challans; il est classé comme village d’art pour ses ateliers d’artistes et expositions; meubles Naviline (45 sal., meubles pour bateaux), entreposage PMG (25 sal.), travaux publics Colas (65 sal.); Intermarché (25 sal.); couvoir de la Seigneurtière (Orva, 160 sal.), maison de retraite. La commune avait 3 600 hab. en 1856 après le détachement de La Plagne, un peu moins de 2 600 en 1936; elle a crû lentement ensuite, mais elle a gagné 720 hab. depuis 1999. |