Communauté d’agglomération Pays Foix-Varilhes

Foix-Varilhes (communauté d’agglomération)

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intercommunalité au centre de l’Ariège, associant 43 communes et 31 800 hab. sur 46 800 ha. Foix (siège), Varilhes et Verniolle dépassent 2 000 hab.

Trois communes sont au sud de Foix sur le côté gauche de l’Ariège.

Ferrières-sur-Ariège (910 Ferriérains, 346 ha) est à 3 km au sud de Foix. Sa petite plaine de rive gauche de l’Ariège est tout urbanisée, tandis que le relief à l’ouest, montant à 1 088 m au Roc du Prat de Redon, est quasi vide. La commune a reçu l’un des plus récents aménagements hydroélectriques du bassin, une usine de 38MW et 15GWh/an, installée en 1986 et alimentée par une conduite de 6 km venant du barrage de Garrabet; charcuterie Rouch (20 sal.). Ferrières a augmenté de 190 hab. (+26%) depuis 1999. La mention «sur Ariège» est de 1936.

Prayols (400 Prayolais, 776 ha dont 300 de bois) et à 6 km SSE de Foix au pied du versant gauche de l’Ariège. Le finage s’étire vers le sud-ouest et atteint 1 407 m au Cap de la Coume de l’Orri. La population a gagné 90 hab. depuis 1999.

Montoulieu (420 Montouliais, 1 412 ha dont 700 de bois), 9 km SSE de Foix, n’a qu’une petite fraction de plaine gauche de l’Ariège, mais où s’accroche la N20, qui y a un échangeur. Le village est juste à l’ouest, sur le relief à 630 m; au sud, lui répond le hameau de Seignaux, au-delà d’un vallon. Le finage dessine une pointe vers le sud et monte à l’ouest à 1 488 m au Bout de Touron. La commune a 110 hab. de plus qu’en 1999 (+35%).

Quatre communes sont à l’est de l’Ariège.

Montgaillard (1 480 Montgaillardais, 793 ha dont 150 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 5 km SE de Foix, sur la rive droite de l’Ariège. C’est une bastide, établie au bord du Sios, au pied d’une butte montant à 617 m et dénommée le Pain de Sucre, qui a perdu son château féodal au 17e siècle. Le village est bien équipé en commerces et services et entretient un musée des vieux métiers qui a remis en état une ancienne forge à la catalane et son martinet; beau panorama sur la plaine de l’Ariège, Foix et la chaîne pyrénéenne. Le Sios conflue avec l’Ariège à la limite NO de la commune. La N20 et la voie ferrée longent l’Ariège. Le relief monte un peu au NE, jusqu’à 920 m au Pic de la Crouzette. La commune avait 600 hab. au creux de 1931 (960 en 1856); sa population a augmenté jusqu’en 1975, et un peu fluctué ensuite; elle a augmenté de 130 hab. depuis 1999.

Saint-Paul-de-Jarrat (1 330 Saint-Paulans, 2 251 ha dont 1 587 de bois), 8 km SE de Foix est pratiquement intégrée à l’agglomération de Foix. Le village originel, avec la mairie, est dans la vallée du Sios 2 km à l’est du cours de l’Ariège, au confluent du ruisseau de Labat qui vient du sud, et au pied de la colline du Castelet; mais toute la basse plaine du Sios est urbanisée, le long de la D117; à l’angle NO, échangeur de la N20, qui traverse l’Ariège peu au sud. Le finage s’étend largement vers le SE sur 7 km, sur le versant NO du Tabe, où il inclut les hameaux d’Antras et de Labat (château), et atteint le pic de la Lauzate (1 800 m). Saint-Paul a intégré dès les années 1790 les quatre paroisses de Saint-Paulet au NO, Langlade juste au sud, Antras et Labat plus loin au sud, et a ajouté le nom de Jarrat en 1801. La population communale a augmenté depuis les 750 hab. de 1936 et jusqu’en 1999, mais elle avait dépassé 1 500 hab. au milieu du 19e s. Elle n’a ajouté que 70 hab. depuis 1999; Menuiseries Ariégeoises (120 sal.), ambulances Ensales (35 sal.).

Celles (140 Cellois, 1 027 ha dont 662 de bois), 11 km SE de Foix, est 2 km à l’est de Saint-Paul sur la D117, à la confluence de deux grands vallons qui forment le Sios. Le finage monte au sud au Roc de Milla (1 133 m), à l’est au Picou de Freychenet (969 m).

Soula (190 Soulanois, 1 116 ha dont 200 de bois) est à 10 km ESE de Foix au pied du Pic de l’Aspre (1 011 m) doté d’une puissante corniche avec deux grottes, dans le petit bassin au pied sont aussi les hameaux de Caraybat à l’ouest (château), Saint-Cirac à l’est, anciennes paroisses intégrées dès les années 1790. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Pradières (120 Prédiérois, 679 ha dont 450 de bois), 6 km à l’est de Foix, au NO de Soula, se love dans un repli synclinal du Plantaurel en coque de bateau, dont le bord monte à 951 m au Rocher de Cos au SE. L’habitat se disperse au nord; ancienne mine.

Arabaux (75 Arabausois, 459 ha dont 180 de bois), 6 km NE de Foix, est aussi dans le synclinorium du Plantaurel entre le Pech de Foix au sud et le crêt de la Quière au nord. Le petit village est au pied du crêt, au NE du finage. Au SO, entrée du tunnel de la N20.

L’Herm (220 L’Hermois, 1 467 ha dont 703 de bois), 9 km à l’est de Foix, est aussi dans le Plantaurel; son crêt septentrional limite le finage au NE, mais celui-ci le dépasse au NO où il atteint les collines du piémont molassique au-delà du col de Py. Au sud, le finage atteint 964 m au Cap de Touron, sur l’ombrée du Pic de l’Aspre. L’habitat est dispersé; l’institut spécialisé pour enfants à la Vergnière au col de Py.

Au sud-ouest de Foix, un ensemble de communes forme la Barguillière, ancienne communauté de bassin drainée par l’Arget dans les granites du massif de l’Arget-Arize.

Saint-Pierre-de-Rivière (660 Saint-Pierrois, 235 ha) est 5 km à l’ouest de Foix. Son petit finage a un habitat dispersé avec deux noyaux, Saint-Pierre-de-Dessous à l’est et Saint-Pierre-de-Dessus au NO, proches de la D17 et de l’Arget, qui fixe la limite sud du finage. La population était de 320 hab. vers 1970 et croît depuis en raison de la proximité de Foix; elle a encore augmenté de 80 hab. après 1999.

Cos (410 Cosois, 640 ha), 4 km NO de Foix, est sur les basses pentes nord de la Barguillière, traversée par la D117; un camping. Au nord, la barre du Quer de Cos, qui dépasse 700 m, est le crêt méridional du Plantaurel. La population a augmenté de 140 hab. depuis 1999 (+52%).

Saint-Martin-de-Caralp (360 Saint-Martinalpois, 916 ha dont 160 de bois), 8 km au NO de Foix, est à 620 m, sur un relief marquant la ligne de partage des eaux entre Ariège et Arize. La route de Foix à Saint-Girons y passe le col del Bouich (591 m). À l’est, le roc de Caralp (739 m) appartient au Plantaurel et montre de nombreuses formes de karst; à l’ouest, le relief atteint 917 m au Montcoustan, qui est dans un élément du massif ancien fortement minéralisé. La commune a gagné 70 hab. depuis 1999 (+24%). L’écrivaine très prolifique Isabelle Sandy (1884-1975), qui a beaucoup écrit sur l’Ariège, l’Andorre et les jeunes filles, a sa tombe au village où elle naquit sous le nom de Dieudonnée Fourcade.

Serres-sur-Arget (730 Serrésiens, 1 773 ha dont 627 de bois), 9 km à l’ouest de Foix à 540 m, fait office de village-centre et assure l’accès au Sérou par Alzen, vers le NO, et à Massat par les cols de Marrous (990 m) et de Péguère au SO («Route Verte»). Le relief atteint 1 056 m au nord-ouest, au-dessus du hameau isolé de Sahuc. La commune, lieu de naissance de Lakanal (1762-1845), a eu jusqu’à 1 700 habitants et son habitat s’étale sur1 200 m en une série de hameaux de part et d’autre de l’Arget. Elle mise aujourd’hui sur le tourisme vert et a repris des couleurs depuis le minimum démographique de 1975 à 380 hab.; un camping, un quart de résidences secondaires.

Bénac (190 Bénacois, 280 ha, à 650 m), 9 km OSO de Foix, a une église romane du 12e s. et un château du 19e s. avec chambres d’hôtes. Le village s’étire sur 500 m sur une colline, à 550 m environ. Son finage très étroit s’allonge sur 4,5 km d’ENE en OSO; l’Arget et la Route Verte traversent son extrémité orientale; le relief monte à 923 m à l’ouest.

Brassac (700 Brassacois, 2 433 ha dont 1 400 de bois), 8 km OSO de Foix, occupe une bonne part de l’ombrée boisée de la Barguillière et monte jusqu’au point culminant (1 715 m au rocher de Batail). La commune a plusieurs hameaux, dont Cazals et Gruges vers l’ouest et, à sa pointe NE, au ras de Saint-Pierre-de-Rivière, le lotissement de las Prados; petite route saisonnière vers l’ouest (D111). Brassac a 90 hab. de plus qu’en 1999.

Ganac (710 Ganacois, 2 019 ha dont 665 de bois) est à 5 km OSO de Foix, à 550 m, sur les reliefs orientaux de la Barguillière. Son finage est voisin de celui de Foix à l’est. Le relief monte à 1 656 m à l’angle SO. La commune n’avait plus que 370 hab. en 1975 (1 500 vers 1840) et s’est peuplée depuis, gagnant encore 40 hab. depuis 1999.

Deux communes sont dans le haut bassin de l’Arget, en relief très accidenté.

Burret (40 Burretois, 496 ha dont 400 de bois) est à 13 km OSO de Foix, 5 km OSO de Serres. Son relief est très accidenté dans le bassin supérieur de l’Arget, où il monte à 1 228 m à Biert au sud; ce qui reste de village est sur la D17.

Le Bosc (100 Boscéens, 2 557 ha dont 1 500 de bois, à 700 m), 16 km OSO de Foix mais d’habitat très dispersé, tient le fond de la Barguillière aux sources de l’Arget et culmine à 1 617 m au Cap du Carmil. Elle a eu 1 900 hab. en 1831. Le hameau principal avec la mairie est au bord de l’Arget sur une petite route en cul-de-sac qui dessert d’autres hameaux. La Route Verte D17 passe plus haut et atteint le col des Marrous (992 m) où est le hameau de la Colonie, avec un centre d’asthmologie. La D111 très sinueuse, venant de Brassac, traverse le finage au sud dans les bois et sort à l’ouest par le col d’Uscla (1 258 m), mais est fermée en hiver.

Un autre ensemble de communes s’étend sur le Plantaurel et à ses abords au nord-ouest de Foix.

Vernajoul (680 Vernajouliens, 908 ha dont 459 de bois) est juste au nord de Foix sur la rive gauche de l’Ariège, la queue septentrionale de la commune de Foix occupant la rive droite. Son finage est dans un petit bassin synclinal, fermé au nord par un crêt, qui n’excède pas 550 m. La cluse de Labarre à travers de crêt des Prépyrénées est le site d’un barrage édifié pour les besoins de l’aciérie de Pamiers, qui retient un lac de 500 000 m3, très allongé, avec base de loisirs et zone industrielle. Au NO est le hameau de Labouiche, sous lequel le ruisseau de Vernejoul a un cours souterrain entre la perte d’Aygue Perdent un peu à l’ouest et la résurgence d’Aygue Naychent (eau naissante) à l’est. La célèbre grotte de Labouiche est toute proche, mais sur le territoire de Baulou. La commune a gagné 100 hab. depuis 199.

Loubières (340 Loubiérois, 290 ha), 5 km au nord de Foix, est une petite commune au nord de Vernejoul, dont l’étroit finage s’insinue entre deux crêts du Plantaurel, le principal au nord, la Quière, montant à 573 m. Ce territoire n’atteint pas tout à fait le cours de l’Ariège à l’est, mais le village bénéficie d’une petite plaine abritée; il n’avait que 205 hab. en 1999.

Baulou (170 Baulouais, 1 462 ha dont 827 de bois, à 550 m), 9 km au NO de Foix mais d’habitat très dispersé, disperse aussi ses eaux entre le versant de la Lèze et celui de l’Ariège. La grande Quière du Plantaurel, son crêt septentrional rectiligne, limite le finage au nord et culmine à 570 m. Au NO, au pas du Portel, le ruisseau de Carol troue la Quière et ressort un peu à l’est dans la commune de Loubens, en se dirigeant vers l’Ariège; c’est aussi dans ces parages qu’est la source de l’Argentat, qui longe la Quière vers la Lèze et la rejoint au Pas du Roc à Aigues-Juntes. Au sud-est, au-delà du hameau de Clarac au bord de la D1, s’ouvre le site de la rivière souterraine de Labouiche, découverte par Martel en 1908 et que l’on peut parcourir en barque sur 1 500 m, au prix de deux transbordements: c’est l’un des lieux les plus populaires de l’Ariège, avec 55 000 visiteurs par an. Au SO, maigres restes d’un ancien monastère et grotte de Carol au bord du Carol. La mairie s’isole non loin, près du hameau de Lombart, en un point stratégique où la D1 et la voie verte traversent le Carol.

Plusieurs communes se succèdent le long de la Quière du Plantaurel, qui borde leurs territoires au sud.

Montégut-Plantaurel (350 Montagutains, 1 895 ha dont 821 de bois), 18 km NO de Foix et 13 km à l’ouest de Varilhes, résume à elle seule ce dispositif. La Lèze y franchit le Plantaurel par l’étroite cluse du Pas du Roc. Le village, simplement Montégut jusqu’en 1921, est un peu à l’est dans la dépression entre la Quière et les collines du Terrefort qui occupent le nord du finage, et dont le rebord méridional est une côte relativement escarpée, de plus de 200 m de commandement, soutenue par des bancs de poudingues. La D919 suit l’alignement. Le village abrite le musée des Enfants du château de la Hille: ce château (17e et 19e s.), au NO au bord de la Lèze, est connu pour avoir hébergé et caché de nombreux enfants juifs de 1941 à 1944; une sculpture mobile du groupe Ariège d’Amnesty International dite Archétype Agora y a été édifiée en hommage aux persécutés du monde entier; centre d’aide par le travail. La commune a augmenté de 70 hab. depuis 1999 (un quart).

Cazaux (45 Cazausois, 737 ha dont 323 de bois), juste à l’est de Montégut, à 15 km NO de Foix, a un habitat totalement dispersé; la mairie est seule, sur la D919 qui suit au pied de la Quière la vallée du Roziès, qui rejoint la Lèze à Montégut.

Loubens (270 Loubénois, 1 173 ha dont 457 de bois), 12 km NO de Foix à 9 km de Varilhes, est au contraire sur le versant de l’Ariège. La Quère du Plantaurel (ou Caire ici) est franchie par une petite route au Pas du Portel. La grotte du Portel, où se perd le Carol, est dans la commune à la limite de Baulou; découverte en 1908, elle a révélé peintures et gravures magdaléniennes, mais aussi des traces d’occupation néandertaliennes pouvant remonter à plus de 100 000 ans. Le village est un peu à l’écart vers le nord, dans un vallon des collines; il conserve une église romane du 12e s. La population de la commune s’est accrue de 80 hab. depuis 1999 (+40%).

Crampagna (840 Crampagnais, 1 002 ha dont 415 de bois), 7 km au nord de Foix, au sud-ouest de Varilhes et dernière commune de la série, ouvre à l’est sur le cours de l’Ariège, qui la limite. Le village, petit, est sur la rive gauche de l’Ariège, au pied d’une grosse butte. Son finage est limité au sud par la Quière, mais insinue une queue vers le sud sur la rive gauche de l’Ariège, qui prive Loubens d’un accès à la rivière et contient les habitats de Saint-Agouly et le Goffio. Vers l’aval, sont une centrale électrique, le château, le hameau du Pujet au confluent du Carol; à l’intérieur, le hameau de Carol domine son cours. Au nord, la côte du Terrefort prend de l’ampleur, montant à 682 m à la Caramille, 686 au Pic de Montmioul au NO, soit un commandement de 330 m. La commune a 240 hab. de plus qu’en 1999 (+41%); lignes électriques Artec (125 sal.).

Saint-Jean-de-Verges (1 260 Saint-Jeantains, 1 273 ha dont 160 de bois) est au bord de l’Ariège à 6 km au nord de Foix, longeant sa rive droite et traversée par l’axe de circulation N20, D624 (échangeur au nord), voie ferrée; transports Olvan (25 sal.); La Poste (50 sal.). Le village a une belle église romane du 12e siècle; au nord, s’est établi en 2000 le centre hospitalier des Vallées d’Ariège (CHIVA), avec 280 lits. Le finage s’allonge vers le SE au pied du Plantaurel, dont la Quière prend ici une direction NO-SE. Saint-Jean y a absorbé en 1974 la petite commune de Villeneuve-du-Bosc, réduite à moins de 30 hab. et dont il ne reste guère qu’un lieu-dit à l’extrême SE. Elle avait intégré dès 1795 Marseillas au sud et La Terrasse au nord, dont restent un château et un hameau. La population communale croît depuis les 360 hab. de 1954 et a gagné 400 hab. depuis 1999 (+46%).

Rieux-de-Pelleport (1 340 Ruxéens, 816 ha dont 340 de bois) est juste au NO de Varilhes au pied du coteau qui domine la plaine de Pamiers; la limite orientale du finage suit un ancien cours de l’Ariège, ce qui place le camping sur la rive droite actuelle. Le relief monte au SO à 686 m au Montmioul. La mention de Pelleport a été ajoutée à Rieux en 1936. La plaine s’est couverte de pavillons: la population a encore augmenté de 470 hab. depuis 1999 (+54%).

Artix (150 Artisiens, 735 ha dont 238 de bois), 8 km ONO de Varilhes, est sur une croupe du Terrefort à 460 m; le finage culmine au Pech de Limouzy (704 m) au sud; +60 hab. depuis 1999 (+67%).

Saint-Bauzeil (60 Saint-Bauzeillois, 447 ha dont 146 de bois) est à 6 km NO de Varilhes, au-dessus de Saint-Jean-du-Falga, avec quelques maisons sur trois croupes.

À l’est de l’Ariège aux abords de Varilhes, le relief est plus confus, mais marqué par des éléments de crêts parallèles au Plantaurel. Les communes y sont petites et dépeuplées, et d’habitat fort dispersé; le champ de tir de Rieutord a pu y être délimité.

Coussa (260 Coussanois, 771 ha dont 173 de bois), 4 km NE de Varilhes, est au pied du relief, avec un village en forme de bastide donnant à l’ouest sur la petite plaine du Crieu. La population était tombée à 120 hab. en 1975 (280 un siècle avant); elle a augmenté de 50 hab. depuis 1999.

Saint-Félix-de-Rieutord (470 Saint-Félixéens, 677 ha dont 225 de bois), 4 km à l’est de Varilhes, est au débouché du Crieu dans la plaine de Pamiers. Le relief monte à 582 m au sud dans le champ de tir, au Cap de la Baillière. Presque tout l’habitat est au village, qui a gagné 140 hab. (+42%) depuis 1999.

Dalou (790 Dalousiens, 766 ha dont 292 de bois) occupe un fond de vallée qui débouche sur le val d’Ariège juste face à Varilhes. Le relief atteint 654 m au SE; +130 (+20%) depuis 1999.

Gudas (180 Gudassois, 1 073 ha dont 610 de bois), 5 km SE de Varilhes, a son centre au petit village de Cazals, étiré dans la vallée de Dalou; Gudas n’y est plus qu’un lieu-dit. Le champ de tir de Rieutord déborde au NE dans la commune; camping au sud, où le finage atteint le crêt de la Quière du Plantaurel (706 m). La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999 (+64%).

Ségura (190 Séguriens, 877 ha dont 417 de bois), 5 km à l’est de Varilhes, est dans la vallée du Crieu en amont de Saint-Félix; hameau de Bayle au SE, partie du champ de tir de Rieutord à l’ouest. Le relief atteint 703 m au sud au Cap de Pech; +50 hab. depuis 1999 (+36%).

Malléon (69 Malléonois, 678 ha dont 284 de bois), 8 km à l’est de Varilhes, est dans la vallée du Crieu en aval de Ventenac Le relief monte à 730 m au sud au Mont Pastourel.

Ventenac (230 Ventenacois, 1 962 ha dont 698 de bois), 11 km ESE de Varilhes, a un très petit village dans la vallée du Crieu qu’emprunte la D10. Le finage atteint au sud la Quière (720 m au SE); chapelle du 15e s., inscrite, au hameau du Bousquet, ancienne paroisse intégrée vers 1795.

Calzan (32 Calzanéens, 399 ha dont 190 de bois),11 km à l’est de Varilhes, est un peu isolée au fond du vallon de la Bouiche, affluent de gauche de la Douctouyre; grottes du Roc Redon et de Lauzit sur le versant gauche.

Vira (170 Virains, 528 ha), 13 km ENE de Varilhes, est au bord de la Douctouyre sur la D12. Son finage monte sur les deux versants de la vallée.


Foix

(10 050 Fuxéens, 1 932 ha dont 253 de bois) est la préfecture du département de l’Ariège. La ville est sur la rive gauche de l’Ariège, à la confluence avec l’Arget. Elle est dominée par la butte calcaire formant éperon de confluence, et qui porte le château féodal de Foix; très remanié à l’époque de Viollet-le-Duc, mais encore impressionnant, le château abrite depuis 1882 le musée départemental de l’Ariège. Foix fut chef-lieu de comté au 11e siècle; le comté fut uni au Béarn en 1290 et eut son temps de gloire avec Gaston Fébus (né vers 1340 et mort en 1391), mais les comtes lui préférèrent le Béarn au 15e siècle, et Foix perdit la sénéchaussée en 1663 au profit de Pamiers, déjà siège de l’évêché. Ces abandons, en revanche, contribuèrent à sa promotion comme préfecture au moment de la Révolution…

La ville dessine un triangle à la confluence à l’est du château, fermé au sud par la grande esplanade à platanes des allées de Villote, sur le tracé des anciens remparts, site des grands bâtiments administratifs, du lycée de 1887, des casernes. Seule la préfecture est au nord du centre-ville, où elle occupe l’ancien palais abbatial. Tout en aval rive droite, la commune englobe un échangeur de la N20 avec les entreprises du Quartier Clauzel. En amont, toute la plaine de rive droite est à présent urbanisée, et desservie par la D919, tandis que la N20 passe plus à l’est en hauteur, et traverse le relief par un long tunnel (2 200 m), débouchant au sud sur la rive droite de l’Ariège et offrant un nouvel échangeur, toujours dans la commune de Foix. La barre du Pech de Foix, au NE, monte à 859 m. Au SO, le finage se termine en pointe au Pla Marty, à 990 m.

Foix est surtout un centre d’administration, de services et de commerces; outre les services préfectoraux et du Conseil général. La ville a un centre hospitalier de 290 lits, un institut professionnel (IUP) consacré au tourisme et un institut de formation des maîtres (IUFM), un collège et un lycée publics, une maison de retraite; musée de la chasse et de la nature. Toutefois, elle a vu se développer l’une des rares grandes usines de l’Ariège, installée en 1984: Continental Automotive, ex-Siemens, emploie 390 personnes à la fabrication de boîtiers électroniques pour l’automobile (tout au nord, au quartier Clauzel); installations électriques EGA (25 sal.); supermarché Leclerc (115 sal.), Intermarché (80 sal.); magasins Decathlon (50 sal.), Briar (bricolage, 20 sal.), distribution d’électricité ERDF (50 sal.); comptabilité Sogirex (25 sal.), gardiennage Ardial (20 sal.), nettoyage Moduk Team (30 sal.); travaux publics Réseaux (20 sal.); Ariège Ambulances (30 sal.). EDF déclare 880 agents, La Poste 510, probablement pour le département.

Foix avait 5 000 hab. vers 1850, 7 000 en 1900 et sa population a lentement augmenté entre 1950 (7 500) et 1990; elle aurait perdu plus de 850 hab. au cours des années 1990 et en aurait repris 340 depuis 1999. L’unité urbaine est donnée pour 14 300 hab. (six communes), l’aire urbaine pour 18 400 (17 communes). L’arrondissement a 47 600 hab., 119 communes.

Le nouveau canton de Foix a six communes, 13 700 hab. La communauté de communes du pays de Foix-Varilhes comporte 43 communes (31 800 hab.) et son siège est à Foix.


Varilhes

(3 460 Varilhois, 1 176 ha dont 156 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Ariège, 9 km au sud de Pamiers et 10 km au nord de Foix, dans la communauté d’agglomération Foix-Varilhes. La ville est sur la rive droite de l’Ariège à sa sortie des reliefs pyrénéens, mais a développé aussi des faubourgs rive gauche. Le nom ancien était Vallitis, vallée. Elle accueille quelques entreprises: mécanique Mikad (35 sal.) et Supa (20 sal.), un chantier des travaux publics Colas (25 sal.), collecte d’ordures Scicarl du Plantaurel (45 sal.), nettoyage SNASO (50 sal.); une usine hydroélectrique; au nord du finage, échangeur de la N20 qui prolonge ici l’autoroute A66. La commune est «station verte de vacances» (un camping de 85 places) et propose un musée départemental de l’internement et de la déportation. Au nord, étangs de gravières, zone industrielle et échangeur de la N20 avec la D12. La population augmente depuis 1936 (1 400 hab.) et s’est accrue de 670 hab. depuis 1999 (+24%); elle avait déjà atteint 2 000 hab. en 1861, mais brièvement.


Verniolle

(2 390 Verniollais, 1 126 ha) est une commune de l’Ariège, 5 km au NE de Varilhes et 5 km au SE de Pamiers, dans la communauté d’agglomération Foix-Varilhes. Son finage est traversé par le Crieu mais n’atteint pas l’Ariège à l’ouest. Il monte un peu à l’est et au sud sur les anciennes terrasses de la plaine de Pamiers, où sont les châteaux de Fiches et de Fontvives. La population en croissance (970 hab. en 1962, 1 300 en 1975) signale une banlieue résidentielle, qui profite du dynamisme de la cluse de Varilhes et de Pamiers; elle a encore gagné 320 hab. depuis 1999. Elle est desservie par un échangeur de la N20 partagé avec Varilhes. Sa situation lui a valu de recevoir une plate-forme technologique nommée Delta Sud, un hôtel d’entreprises et le siège d’Ariège Expansion; usine de construction aéronautique Recaéro (270 sal., pièces de rechange), réactifs biologiques Biomérieux (85 sal.), électronique Aria (30 sal.); Brico Dépôt (55 sal.), Super U (45 sal.).