Communauté de communes Saône-Beaujolais' communauté de communes du Rhône, associant 35 communes et 44 500 hab. sur 53 980 ha. Belleville-en-Beaujolais (siège), Beaujeu, Saint-Georges-de-Reneins et Villié-Morgon dépassent 2 000 hab. Taponas (920 Taponassiens, 764 ha), 2 km au NE de Belleville, limitrophe de l’Ain, est sur la rive droite de la Saône et traversée par l’A6 qui y a une aire de service au nord près du hameau de Villeneuve. Elle conserve une église romane à fresques du 11e s.; étang de rive au sud. La population a gagné 340 hab. après 1999 (+59%). Dracé (1 050 Dracéens, 1 487 ha), à la fois limitrophe de la Saône-et-Loire et de l’Ain, est à 6 km NNE de Belleville entre l’A6 et la D306(N6); le finage est longé à l’est par la Saône; aire de service de l’A6 au SE. Elle a 320 ha de plus qu’en 1999 (+44%). Lancié (1 060 Lancerons, 660 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, 8 km NNO de Belleville, cultive 259 ha de vignes (beaujolais-villages) et abrite des chais du distributeur Savour-Club (50 sal., au groupe d’assurances Maaf). Elle a 380 hab. de plus qu’en 1999 (+56%). Corcelles-en-Beaujolais (990 Corcellois, 930 ha), 6 km NNO de Belleville, cultive 330 ha de vignes mais ne figure pas parmi les beaujolais-villages bien qu’elle ait ajouté le Beaujolais à son nom en 1942. Elle a un beau château féodal et renaissance et sa population augmentait lentement depuis 1931 (480 hab.); elle a gagné 220 habitants après 1999 (+29%). Cercié (1 160 Cerciatons, 494 ha), 5 km ONO de Belleville, est dans la petite vallée de l’Ardières et cultive 269 ha de vignes (brouilly et beaujolais-villages), elle a gagné des habitants depuis 1954 (440 hab.) et en a ajouté 290 après 1999 (un tiers). Saint-Lager (1 060 Saint-Lageois, 774 ha), 6 km à l’ouest de Belleville, est la commune principale du mont Brouilly (481 m), forte butte faite d’un noyau de roches éruptives anciennes. Le mont Brouilly est le site d’une double AOC brouilly (1 200 ha sur 6 communes à sols schisteux et granitiques) et côte-de-brouilly (290 ha, sur les pentes du mont). La commune de Saint-Lager en cultive 572 ha et figure également parmi les beaujolais-villages; fabrique de matériel de travaux publics ACB (Ateliers de construction du Beaujolais, 55 sal., godets). Sa population est montée à 1 200 hab. en 1851 puis descendue à 800 en 1931, et n’a guère progressé ensuite, mais a gagné 180 hab. après 1999 (+20%). Charentay (1 320 Charentois, 1 378 ha) est à 3 km SE de Saint-Lager et 6 km OSO de Belleville et cultive 391 ha de vignes; elle figure aussi parmi les brouilly et les beaujolais-villages et a une maison familiale rurale; elle avait 700 hab. en 1954 et un peu plus de 1 000 un siècle avant; elle en a gagné 250 hab. après 1999 (+23%). Odenas (960 Odenassiens, 902 ha dont 210 de bois) est un des hauts lieux du vignoble, et possède le flanc sud du mont Brouilly; on y cultive 532 ha de vignes des trois appellations; superbe château de la Chaize, de 1674, à l’ouest du village, avec jardins à la française et vaste cuverie; château du Pierreux à l’est (17e et 19e s.), châteaux 19e s. de Nervers et Garanche. Odenas a gagné 220 habitants depuis 1999 (+30%). Saint-Étienne-la-Varenne (780 Stéphanois, 696 ha) est juste au SO d’Odenas dans les collines, et cultive 442 ha de vignes (dont AOC brouilly); elle a perdu en 1867 le territoire de Saint-Étienne-des-Oullières, promue commune. Elle gagné 160 habitants depuis 1999 (+26%). Quincié-en-Beaujolais (1 390 Quinciatons, 2 205 ha), 5 km au SE de Beaujeu, bénéficie de l’AOC brouilly et, avec 853 ha de vignes, se situe en troisième position dans le Beaujolais; négoce de vins Boisset (1 300 sal.). La mention «en Beaujolais» a été acquise en 1937; la population a peu changé depuis 1920. Elle a toutefois augmenté de 250 hab. après 1999 (+22%). Régnié-Durette (1 160 Durégnatons, 1 172 ha), 5 km ESE de Beaujeu au-dessus de la vallée de l’Ardières, a obtenu une AOC particulière tardivement (régnié, 1988), pour 650 ha, surtout sableux; ses viticulteurs exploitent 700 ha. La commune résulte d’une fusion de 1972, Durette ayant alors 180 hab.; elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (un quart). Lantignié (880 Lantignatons, 740 ha), 3 km ESE de Beaujeu, exploite 473 ha de vignes, en partie en beaujolais-villages, et sa population croît aussi (+240 hab. après 1999, +38%); beau château de la Roche-Thulon, du 15e s., avec jardins du 18e s.; château de la Salle (gîte, golf). De la fluorine a été exploitée dans la commune entre 1927 et 1952. Marchampt (470 Grobis, 1 774 ha dont 928 de bois), 9 km au sud de Beaujeu, 5 km à l’ouest de Quincié au fond de la vallée du Samsons, affluent de l’Ardières qui passe aussi sous Quincié, cultive 268 ha de vignes et figure dans les beaujolais-villages, tout en laissant de la place à la forêt sur les hauteurs. Le gentilé vient du nom populaire de Marchampt, la Grobe (la souche); +90 hab. après 1999. Saint-Didier-sur-Beaujeu (620 Saint-Didiatons, 1 462 ha dont 728 de bois) a son village à 4 km à l’ouest de Beaujeu à 430 m; au bord de l’Ardières, hameau des Dépôts, ainsi nommé parce que, sur la route qui conduit aux cols de Crie et des Écharmeaux, on y stockait les vins en attente de passage; ses grandes caves appartiennent à la société vinicole L. Tête mais les vignerons de la commune n’exploitent que 36 ha de vignes. Saint-Didier a eu plus de 900 hab. vers 1850, 360 au minimum de 1982, et a gagné 200 hab. depuis 1999 (+48%). Vernay (100 Vernayons, 559 ha) est à 6 km à l’ouest de Beaujeu, à 704 m; sans village, sous la butte dite Montagne de Crochet (795 m). Les Ardillats (620 Ardillatons, 2 310 ha dont 886 de bois), 8 km au NO de Beaujeu à 457 m, a eu des mines de plomb et plusieurs ateliers, surtout des papeteries; la commune ne cultive que 89 ha de vignes mais figure parmi les beaujolais-villages; +120 hab. après 1999 (+24%). Chiroubles (390 Chiroublons, 732 ha), 11 km ENE de Beaujeu, a sa propre AOC (350 ha) sur granite et sables, et une cave coopérative; son territoire culmine à 541 m. Les viticulteurs de Chiroubles exploitent 421 ha de vignes et fêtent les Crus en avril. La commune a eu 750 hab. en 1975, s’est dépeuplée ensuite et n’a regagné que 30 habitants depuis 1999. Fleurie (1 320 Fleuriatons, 1 394 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, 16 km au NE de Beaujeu, au terroir surtout granitique, a sa propre AOC (800 ha) et ses viticulteurs exploitent 875 ha, ce qui la met au second rang en Beaujolais. La commune détient la cave coopérative la plus ancienne du Beaujolais et tient à la Toussaint un marché international des vins; négoce de vins Quinson (40 sal.). Fleurie avait approché 2 500 hab. autour de 1870 et a connu son minimum de population en 1990. Elle a 110 hab. de plus qu’en 1999. Chénas (560 Chenaillons, 818 ha dont 320 de bois), limitrophe de la Saône-et-Loire, est à 20 km NE de Beaujeu. L’AOC chénas est la plus restreinte du Beaujolais (260 ha) et elle associe des vins de terroirs hétérogènes; mais Chénas bénéficie en plus de l’AOC moulin-à-vent, qui tire son nom d’un vieux moulin situé dans la commune voisine de Romanèche-Thorins en Saône-et-Loire, avec laquelle Chénas partage cette appellation, d’environ 650 ha au total, souvent considérée comme la meilleure du Beaujolais. Chénas cultive en tout 326 ha de vignes et a une cave coopérative. La population, de 750 hab. en 1975; était descendue à 330 en 1982; elle augmente un peu (+110 hab. après 1999). Juliénas (900 Juliénatons, 756 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, 20 km au NE de Beaujeu, est dans la petite vallée de la Mauvaise; le s final ne se prononce pas. C’est l’un des hauts-lieux du vignoble, dont les viticulteurs exploitent 460 ha de vignes. L’AOC juliénas s’étend sur 580 ha, incluant la petite commune de Pruzilly (Saône-et-Loire) et les deux communes voisines de Jullié et Émeringes; maison de la Dîme du 16e s., à arcades, château refait au 18e s., cave coopérative, prix littéraire annuel. La commune a eu 1 300 hab. en 1876 et son minimum en 1982 (640 hab.); elle a gagné 90 habitants depuis 1999. Émeringes (290Émeringeons, 301 ha), village fleuri, est à 3 km SO de Juliénas dans la vallée de la Mauvaise et cultive 130 ha de vignes, avec les appellations juliénas et beaujolais-villages; +70 hab. après 1999. Jullié (460 Julliatons, 988 ha) est à 3 km à l’ouest de Juliénas et son finage monte jusqu’aux cols de Sibérie et de Gerbet (613 m). Ses viticulteurs exploitent 228 ha de vignes en juliénas et peuvent aussi utiliser l’appellation beaujolais-villages; beau château de la Roche, du 17e s.; Jullié a gagné 70 habitants depuis 1999. Vauxrenard (330 Varnaudis, 1 919 ha dont 450 de bois), 4 km SO d’Émeringes aux sources de la Mauvaise, a une église romane du 11e s., rénovée. La commune cultive 295 ha de vignes et participe à l’appellation beaujolais-villages; elle a gagné 50 habitants après 1999. Cenves (390 Cenvards, 2 648 ha dont 963 de bois), limitrophe de la Saône-et-Loire à 620 m, au-dessus de la Petite Grosne, est à 22 km NNE de Beaujeu, et proche de Solutré (8 km). Le village est dominé par des sommets boisés à plus de 700 m et, au nord, par le Signal de la Mère Boitier (758 m). Plusieurs cols permettent d’y accéder par de petites routes: du Carcan au nord (616 m), de Boubon à l’ouest, de la Sibérie et de Gerbet (613 m) au sud. Cenves a une maison du fromage, une chèvrerie; sa population, qui avait dépassé 1 500 hab. en 1851, s’est effondrée jusqu’à 280 autour de 1970; elle a un peu repris ensuite, gagnant 50 hab. après 1999. Deux-Grosnes (1 970 hab., 8 360 ha) est une commune nouvelle de 2019, limitrophe de la Saône-et-Loire, fusionnant 7 anciennes communes. Monsols (930 Monsourdis, 1 982 ha dont 900 de bois), la plus peuplée, avec la mairie, est un ancien chef-lieu de canton, 37 km au NO de de Villefranche-sur-Saône, au nord des monts du Beaujolais, à 535 m d’altitude. Le village est aux sources de la Grosne occidentale, sous les monts Chonay (760 m) et Saint-Rigaud (1 009 m, table d’orientation), dans un environnement très boisé; il s’est formé auprès du prieuré clunisien d’Ajoux, dont il ne reste que quelques ruines. La route qui vient du Beaujolais y aboutit par le col de Crie (624 m). Le principal employeur est l’abattoir de volailles Corico (140 sal.). La commune a un collège public; la Maison du Col de Crie est un centre d’accueil touristique. Monsols a eu plus de 1 400 hab. en 1872, la moitié en 1970. Sa population augmente doucement depuis; elle n’a gagné que 20 hab. après 1999. Avenas (130 Avenaudis, 949 ha dont 300 de bois), 10 km au nord de Beaujeu, à 780 m aux sources de la Grosne dans un petit bassin entouré de hauteurs qui frôlent 900 m (892 m à la montagne de Rochefort), a une église romane clunisienne du 12e s., restaurée au 20e s., à autel de marbre. Elle a repris quelques habitants (dont +20 après 1999) depuis le minimum de 1962 (90 hab.) mais en eut 340 au début du 19e s. Ouroux (360 hab., 2 106 ha dont 1 000 de bois), 12 km à l’est de Monsols dans la vallée de la Grosne, à 450 m, a une église romane à clocher carré du 12e s.; elle avait 1 100 hab. en 1851 et a connu son minimum en 1990. Saint-Christoph (230 Saint-Cretulons, 1 462 ha dont 453 de bois), 6 km NNE de Monsols à 512 m dans la vallée de la Grosne occidentale, a un musée rural du Haut-Beaujolais et un curieux pèlerinage et bénédiction annuelle des automobiles anciennes; église à fresques. Comme Ouroux, elle a eu 1 000 hab. en 1851 et son minimum en 1990. Saint-Jacques-des-Arrêts (120 hab., 747 ha) est à 12 km NE de Monsols. Saint-Mamert (75 hab., 321 ha) est à 10 km NE de Monsols au bord de la Grosne Orientale à 403 m. Trades (120 hab., 793 ha) est à 9 km NNE de Monsols dans la vallée de la Grosne occidentale. Saint-Bonnet-des-Bruyères (370 Saint-Bonnetis, 2 120 ha dont 838 de bois), limitrophe de la Saône-et-Loire, 23 km NO de Beaujeu 11 km au nord-ouest de Monsols à 530 m d’altitude, est dans le bassin du Sornin; la commune avait plus de 1 400 hab. en 1851 et, plus isolée que les précédentes, n’a pas cessé de se dépeupler depuis, perdant encore 20 habitants après 1999. Aigueperse (250 Aiguepersirons, 1 295 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est à 25 km NO de Beaujeu au bord du Sornin. Saint-Igny-de-Vers (570 Saint-Ignons, 2 735 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire, est à 20 km NO de Beaujeu à 525 m, avec la même population qu’en 1999. Saint-Clément-de-Vers (210 Saint-Clémentois, 896 ha), limitrophe de la Saône-et-Loire et de la Loire, est à 21 km NO de Beaujeu. Azolette (130 Azoletons, 418 ha dont 200 de bois), limitrophe de la Loire, 16 km ONO de Beaujeu, à 590 m, arbore le gros château du Cros, du 18e s. mais augmenté vers 1870 d’une aile néogothique. La commune a culminé à 480 hab. en 1836, et a connu son minimum en 1990 avec 74 habitants. Propières (500 Propirons, 1 600 ha dont 800 de bois), limitrophe de la Loire, est à 15 km ONO de Beaujeu, à 670 m d’altitude aux sources du Sornin. Elle se signale par le château médiéval de la Farge, restauré; des mines de plomb argentifère ont été exploitées dans la commune, qui fut aussi un lieu de tissage. Propières a eu près de 1 400 hab. en 1841, et son minimum en 1990; la population est stable depuis 1999. (2 180 Beaujolais, 1 785 ha dont 653 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Rhône dans l’arrondissement de Villefranche-sur-Saône, 27 km au NO de celle-ci dans la CC Saône-Beaujolais. Le bourg s’étire dans la vallée encaissée de l’Ardières, qui descend du mont Saint-Rigaud vers le sud-est, alors que son finage lui est orthogonal, atteignant au nord la Montagne de Rochefort (888 m). L’ancienne ville comtale a conservé quelques belles maisons, dont un hôtel renaissance qui abrite une Maison de pays; musée d’arts, traditions et viticulture; festival du Beaujolais. La commune a un collège public et un hôpital local (20 lits médicaux, 280 en tout) mais seulement de petits ateliers, commerces et services; travaux publics Eiffage (65 sal.); Guillemot traiteur (30 sal.), La Poste (35 sal.). La commune cultive 294 ha de vignes et fait partie des appellations beaujolais-villages. Les Hospices de Beaujeu exploitent 63 ha de vignes à Beaujeu et Brouilly. La ville a eu jusqu’à 4 000 hab. en 1861 et s’est ensuite lentement dépeuplée jusqu’en 1990. Elle a gagné 240 habitants depuis 1999. (13 620 Bellevillois, 2 286 ha) est une commune nouvelle du département du Rhône, créée en 2019 par la fusion de Belleville (8 550 hab., 1 042 ha) et de Saint-Jean-d’Ardières (5 070 hab., 1 244 ha), dans la CC Saône-Beaujolais. Belleville est un ancien chef-lieu de canton, 16 km NNE de Villefranche-sur-Saône. La ville est en bord de Saône, avec un petit port près du confluent de l’Ardières; elle est traversée par la N6 (D306) et l’A6 (échangeur) et dispose d’une gare sur la ligne Paris-Lyon. Elle fut associée à une abbaye de 1168 et il lui reste une grande collégiale, très remaniée depuis le 12e s., plus un hôpital de 1730, qui conserve une intéressante pharmacie; collège et lycée publics. Belleville avait 3 000 hab. dès 1857, est redescendue à 2 900 vers 1900 et 1925, et a connu une croissance sensible de 1950 à 1982 (6 400 hab.), puis sa population a un peu diminué; mais elle a augmenté de 2 530 hab. après 1999 (+42%). La ville groupe plusieurs usines: la fonderie de métaux légers Saint-Jean (330 sal.), les pulvérisateurs Berthoud pour les travaux agricoles (Gamm, 170 sal.); magasins Carrefour (100 sal.), Intermarché (100 sal.); hôtellerie Château de Foy (65 sal.); négoces de vins GVS (65 sal.) et L. Métairie (55 sal.), de matériaux Morel (55 sal.); transports par autocars Maisonneuve (105 sal.), de fret Kuhne Nagel (170 sal.), Hartmann (100 sal.), Lahaye (60 sal.); intérim Adecco (100 sal.), Manpower (100 sal.), Adequat (60 sal.); La Poste (80 sal.). La commune cultive 152 ha de vignes. Saint-Jean-d’Ardières est juste au nord de Belleville de l’autre côté de l’Ardières. Elle conforte les emplois de Belleville par plusieurs établissements: Saint-Jean Industries fabrique des pièces de suspension en aluminium pour l’automobile (310 sal., famille Di Serio), Perrigault fait du traitement de surfaces (40 sal.); négoces de vins. La commune cultive 277 ha de vignes et s’étend vers l’ouest sur les premières basses pentes du Beaujolais. Le finage inclut à l’ouest l’aérodrome dit de Belleville-Villié-Morgon, près du hameau de Pizay orné d’un grand château médiéval et renaissance (14e au 17e s.), devenu hôtellerie et domaine viticole (56 ha de vignes). L’aérodrome (LFHW) a une piste gazonnée courte (570 m) et un aéroclub, et sert surtout aux ULM; il est doté d’une hélistation. La commune avait 1 350 hab. en 1866, puis sa population a un peu baissé (1 000 hab. de 1921 à 1936), avant de connaître une nouvelle croissance; elle a gagné 2 670 hab. depuis 1999 (+111%). Le nouveau canton de Belleville-en-Beaujolais a 27 communes, 36 300 hab. (4 500 Reneimois, 2 749 ha) est une commune du département du Rhône dans la CC Saône-Beaujolais, 6 km au sud de Belleville-en-Beaujolais. Elle est traversée par le faisceau de circulation Paris-Lyon; sur la rive de la Saône, le hameau du Port-Rivière est environné d’étangs. La commune a un collège public; magasin E. Leclerc (150 sal.); emballages Astra Plastiques (220 sal.), Emball’Iso (60 sal.). La ville est sur le site de la cité gallo-romaine Ludna et un petit musée abrite quelques trouvailles archéologiques; plusieurs châteaux sont dans la commune, dont ceux de Marzé (16e s., à douves et tour), Vallières (16e-18e), Laye (18-19e s.) et Boistray (médiéval) à la limite sud du finage; 187 ha de vignes. La commune a eu 3 000 hab. dès 1851 puis est descendue peu à peu à 2 100 en 1936, avant de connaître une nouvelle croissance, à taux modéré. Elle a gagné 590 hab. depuis 1999. (2 240 Villiatons dont 100 à part, 1 874 ha), est une commune du département du Rhône dans la CC Saône-Beaujolais. Elle est issue d’une fusion en 1867, à 12 km à l’est de Beaujeu, sur des sols surtout schisteux, et bénéficie de l’AOC morgon (1 100 ha), Morgon ayant été rajouté à son nom en 1887. Comme ses voisines, elle a été nettement plus peuplée au 19e siècle (2 600 hab. en 1866) et a connu son minimum en 1982 (1 500 hab.); avec 1 270 ha de vignes cultivés, elle est la première commune viticole de tout le Beaujolais. Elle a gagné 530 hab. après 1999 (30%) et accueille un collège public et une maison familiale rurale; château de Fontcrenne (17e s.) avec un beau parc. |