Communauté d’agglomération de la Région de Compiègne et de la Basse Automne' communauté d’agglomération de l’Oise, associant 22 communes et 82 900 hab. sur 26 380 ha. Compiègne (siège), Béthisy-Saint-Pierre, Choisy-au-Bac, Clairoix, Jaux, Margny-lès-Compiègne, Le Meux, Lacroix-Saint-Ouen, Venette et Verberie ont plus de 2 000 hab. Saint-Jean-aux-Bois (330 Solitaires, 2 521 ha dont 2 300 de bois), 10 km au SE de Compiègne, est dans une petite clairière près des restes d’une ancienne abbaye de bénédictines construite en 1152 (portes à tours rondes et église). La commune tient une grande part du SE de la forêt, entre Pierrefonds à l’est et Lacroix-Saint-Ouen à l’ouest; son finage atteint au NO le Puits du Roi. Vieux-Moulin (650 Vieux-Moulinois, 1 764 ha dont 1 604 de bois), 8 km à l’est de Compiègne, ancien village de bûcherons devenu lieu de villégiature, est au pied du Mont Saint-Marc, un éperon de plateau dominant la petite vallée de Berne, dans laquelle les moines avaient aménagé des étangs à poissons (étangs de Saint-Pierre). Les ruines du prieuré de Saint-Pierre en Clastres couronnent une petite butte détachée du plateau. La commune a gagné 50 hab. après 1999. Janville (660 hab., 94 ha), 6 km NE de Compiègne, est sur la rive droite de l’Oise et prolonge vers l’aval l’habitat de Longueil-Annel, vers l’amont celui de Clairoix. La D932 et la voie ferrée suivent le pied du coteau. Elle a pour annexe l’île habitée de Port-Janville; +40 hab. après 1999. Bienville (460 Bienvillois, 351 ha), 5 km au nord de Compiègne, est au bord de l’Aronde juste au nord de Clairoix. Son finage monte à l’est au Mont Ganelon et s’étend davantage vers le SO, dans la plaine que traverse la voie rapide D1032 qui, à la limite sud du finage, a un échangeur avec la N1031 partagé avec Margny. La population a baissé de 140 hab. après 1999 (presque un quart). Lachelle (760 Lachellois, 907 ha) est à 9 km au NO de Compiègne dans la plaine. Au sud, le finage atteint la D36 au hameau d’Aiguisy. La commune a 180 hab. de plus qu’en 1999 (+31%). Jonquières (620 Jonquiérois, 732 ha dont 310 de bois), 10 km OSO de Compiègne au nord du Meux, est dans un petit bassin entouré de plusieurs buttes boisées, dont la principale est le mont d’Huette. La N31 traverse au nord; au-delà au NE, hameau de Montplaisir; +80 hab. depuis 1999. Armancourt (560 Armancourtois, 203 ha) est une commune peu étendue avec un village étiré le long de la D15 et d’une voie ferrée au pied du versant droit de l’Oise entre Jaux et Le Meux, 8 km au sud-ouest de Compiègne. Le village ancien se tient sur le haut du versant. Saint-Sauveur (1 760 Saint-Salvatorien, 1 650 ha dont 1 450 de bois), 12 km SSO de Compiègne, est à l’extrême sud-ouest de la forêt de Compiègne, aux abords de la vallée de l’Automne qui borne le finage au sud. Elle se nomma jadis Géromesnil, mais changea de nom après une victoire sur les Anglais en 1359. Elle a gagné 50 hab. après 1999; fabrique d’objets en bois Smart Wood (65 sal.). Saintines (1 100 hab., 287 ha), 14 km SSO de Compiègne, au bord de l’Automne et à l’est de Verberie, a une belle église romane du 12e s., les restes d’un donjon. Une ancienne fabrique d’allumettes de l’ex-Seita, cédée au Tunisien Sofas en 2001 et rebaptisée Flam’Up, n’a plus que 12 employés (60 en 2005). Saintines a 220 hab. de plus qu’en 1999 (un quart). Saint-Vaast-de-Longmont (650 Valmontois, 490 ha) est juste au sud de Verberie, avec un petit village aux maisons éparses au pied du coteau et le château de Cappy; hameau de la Rue Ruffin à l’est près de Saintines. Néry (670 hab., 1 634 ha dont 164 de bois), 19 km SSO de Compiègne, a son village sur le plateau, juste au-dessus du vallon de la Douye qui descend vers l’Automne et la rejoint au hameau de Vaucelle; hameaux de Vérines au SE, Huleux au SO, où est un curieux manoir de 1550 à 4 niveaux succédant à un relais de chasse de François Ier. Tout au sud, le finage s’élève sur le Mont Cornont (149 m), boisé. Béthisy-Saint-Martin (1 030 Béthisiens, 982 ha dont 170 de bois) est juste en amont de Béthisy-Saint-Pierre dans la vallée de l’Automne, au passage de la chaussée Brunehaut; château du 17e s. Au sud de l’Automne, le plateau porte le «mont» Béthisy (115 m) et le petit hameau de Puisières, avec d’anciennes carrières. La commune a 110 hab. de moins qu’en 1999. (3 150 Béthisiens, 653 ha dont 168 de bois) est une commune de l’Oise dans la CA de la Région de Compiègne et de la Basse Automne, dans la vallée de l’Automne, rive droite, à 17 km au sud de Compiègne et à 5 km du confluent avec l’Oise. L’habitat s’organise autour d’une butte conique isolée, le Paradis, et dans la vallée. On y voit le grand château de la Douye, du 17e s., avec parc, et le châtelet à tourelles (14e-15e s.) issu de l’ancien château fort dit du roi Jean; église des 12e, 16e et 19e s., avec un clocher de 48 m de haut (1520); anciennes carrières. La commune a plusieurs petites fabriques et une grosse maison de retraite. La principale entreprise est la brosserie LBD (La Brosse et Dupont, brosses de ménage) qui emploie 30 personnes; désormais la seule fabrique de la marque après la fermeture du site de Beauvais, elle a été vendue par LVMH à ses cadres; sièges ISC (Canapés Moulins, 20 sal.). La population communale est passée de 1 900 hab. en 1954 à 3 100 en 1990 et a peu évolué depuis. (3 390 Cosaciens, 1 586 ha dont 960 de bois) est une commune de l’Oise (CA de la Région de Compiègne et de Basse-Automne), 6 km au NE de Compiègne sur la rive droite de l’Aisne juste à l’amont de son confluent avec l’Oise. Le finage est borné à l’ouest par la rive gauche de l’Oise. C’est surtout une commune résidentielle. Le plateau au NE est couvert par la forêt de Laigue; à l’est de la commune, château néorenaissance du 19e s., à l’emplacement d’une ancienne abbaye de minimes, d’où son nom de château des Bons Hommes. Le village annexe du Francport s’étire le long de l’Aisne. La population était de 1 100 hab. dans les années 1930, et a augmenté après 1950, atteignant un maximum en 1990; elle a baissé de 330 hab. après 1999. La commune a quelques petites entreprises périurbaines, notamment de transport, dont les autocars Charlot (35 sal.); constructions Codat (45 sal.); Institut professionnel de formation d’adultes. (2 270 Clairoisiens, 470 ha) est une commune de l’Oise dans la CA de Compiègne, 5 km au NNE de la ville au pied des reliefs de rive droite de l’Oise et au confluent de l’Aisne. Les maisons dessinent un arc de cercle au pied de la grosse butte du mont Ganelon. En aval au bord de l’Oise, la grosse usine des pneus du groupe allemand Continental (1 100 emplois, au groupe Schaeffler depuis 2008) a défrayé la chronique en 2009-2011 en raison de sa fermeture annoncée et de nombreuses manifestations de ses salariés; la fermeture a été définitive en 2011. Les activités restantes sont de taille modérée: maçonnerie Demouy (55 sal.), négoce de quincaillerie Riche et Sébastien (30 sal.), autocars Transdev (180 sal.), transports PKM (80 sal.) et Teixeira (50 sal.). La population croît régulièrement depuis plus de cent ans et a gagné 260 hab. depuis 1999. (41 640 Compiégnois, 5 310 ha dont 3 878 de bois) est une sous-préfecture de l’Oise, sur la rive gauche de l’Oise à 70 km NNO de Paris, juste en aval du confluent de l’Aisne. Son site a été privilégié pour leurs séjours par les souverains depuis les Mérovingiens; les forêts voisines, de ce fait, furent préservées et entretenues. Siège d’une abbaye dès 877, Compiègne est surtout connue pour son palais, construit par Gabriel de 1751 à 1788 et complété sous le Premier Empire, puis le Second. Il forme un vaste triangle de 7 axes de bâtiments enfermant 5 cours, des appartements somptueux et plusieurs musées (du Second Empire et des appartements impériaux, musée national des attelages); vaste parc et théâtre impérial. En ville, hôtel de ville gothique du 16e s., beffroi à jacquemarts, et d’autres musées: des figurines historiques (plusieurs dizaines de milliers de pièces), Vivenel (archéologie, dont des vases grecs). En bordure de la ville au SE, le camp de Royallieu a servi au transit de déportés de 1941 à 1944: 53 000 victimes y sont passées; un site de mémoire y est ouvert sur 2 ha depuis 2006. Compiègne se distingue aussi par son université technologique, la première créée en France, en 1972; elle comporte 6 départements: Biologie, Chimie, Informatique, Mécanique, Systèmes Mécaniques et Systèmes Urbains; elle a 4 400 étudiants, un peu plus de 400 enseignants, 6 centres de recherche et délivre 600 diplômes d’ingénieurs par an. La ville y ajoute quatre collèges publics et trois privés, quatre lycées publics et trois privés, une école supérieure de commerce et une école de soins infirmiers; un centre hospitalier de 450 lits, une polyclinique (510 sal., 140 lits); maisons de retraite Epinomis (65 sal.), le Rond royal (50 sal.). Elle compte de gros employeurs tertiaires comme l’Office national des forêts (280 sal.), les HLM de Picardie (200 sal.) et des restaurants d’entreprise. Délaissée par l’industrie au 19e s., Compiègne s’est rattrapée après 1950 et accueille quelques gros établissements. Certains relèvent de l’industrie chimique: une usine de lessives et savons du groupe Colgate-Palmolive, de 450 emplois; les parfums Chanel (390 sal.); médicaments Biocodex (55 sal.); emballages plastiques Euroflaco (75 sal.), cartonnerie Allard (carton ondulé, 110 sal.); métalmécanique CIE Compiègne (120 sal., ex-Lajous, groupe espagnol), ACC (groupe Safran, tuyauteries flexibles pour l’industrie et l’aéronautique, 210 sal.), Regeal (pièces d’aluminium recyclé pour automobiles, 90 sal., ex-Affimet issue de Pechiney par Alcan, repris en 2007 par le britannique Recovco); mécanique Durussel (65 sal.). Dans d’autres domaines, l’Imprimerie de Compiègne (85 sal.), les installations électriques CEFF (120 sal.), Ineo (90 sal.) et Lesens (65 sal.); les constructions Eiffage (180 sal.), les travaux publics Barriquand (90 sal.) et Cagna (75 sal.); gestion immobilière Clesence (230 sal.), nettoyages Derichebourg (180 sal.), Gouze (155 sal.) et GEPI (120 sal.), gardiennages Capital Sécurité (520 sal.). S’y ajoutent des garages et négoces de véhicules, des magasins Auchan (80 sal.), Monoprix (65 sal.); banque Société Générale (55 sal.), analyses et contrôles Apave (80 sal.), secrétariat Atradius (50 sal.) et BV (50 sal.); travail temporaire Manpower (250 sal.), Supplay (340 sal.), CRIT (140 sal.), Proman (90 sal.), Leader (80 sal.); restauration collective API (150 sal.) et Sodexo (65 sal.), aide à domicile ADHAP (80 sal.) et garderie Bocquillon (70 sal.), publicité Adrexo (140 sal.); distribution de gaz Engie (100 sal.), GRTGaz 65 (transport de gaz par conduites); La Poste (150 sal.). La commune s’étend en partie dans la forêt de Compiègne; elle y a un hippodrome, des maisons forestières, un aérium (la Faisanderie) et les sites appréciés des buttes des Beaux Monts. C’est à l’extrémité orientale, près de l’Aisne, que se trouve la fameuse clairière dite de Rethondes où fut signé l’armistice de 1918; le wagon-salon y a été reconstitué après 1945. Au sud-ouest, un vaste quartier fait partie des «quartiers prioritaires» (Victoire, Zup, Clos des Roses). La population communale était de 14 000 hab. en 1880, 17 000 dans les années 1930; elle a connu une forte progression entre 1950 et 1982. Elle a atteint son maximum en 1990 (41 900 hab.) et a peu changé depuis. La communauté d’agglomération (Région de Compiègne et de la Basse Automne) associe 22 communes et 82 900 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 71 200 hab. (14 communes), l’aire d’attraction pour 142 000 (101 communes). L’arrondissement a 183 000 hab. (173 900 en 1999), 156 communes, 127 453 ha. Les 2 nouveaux cantons de Compiègne ont 89 000 hab., 36 communes. (2 360 Jauens, 863 ha) est une commune de l’Oise dans l’agglomération de Compiègne, 4 km au SO de Compiègne. L’habitat s’étire le long du talus qui domine la rive droite de l’Oise sur plus de 3 km au sud de Venette, avec qui Jaux partage un centre commercial desservi par la rocade de Compiègne; magasins Leroy-Merlin (170 sal.), Decathlon (30 sal.), Boulanger (30 sal.), restaurants et garages; gare, base nautique. Sur le plateau au nord, hameaux de Dizocourt, les Tartres et Varanval au pied du Mont d’Huette, ancienne chapelle de Boucquy. La N31 traverse le finage au nord, croisant la D1131 qui sert de rocade SO à Compiègne, avec un échangeur complexe qui est surtout à Venette et qui a fixé un large ensemble de zones d’activités (Camp de Roy, ZAC de Jaux-Venette); tout près au NE, lotissement de Port Varenne. La commune n’avait pas 1 000 hab. en 1975; elle a encore gagné 220 hab. après 1999. (5 050 Croisés-Saint-Audoniens, 2 083 ha dont 1 638 de bois) est une commune de l’Oise dans l’agglomération de Compiègne, 6 km au sud de Compiègne en lisière de la forêt près de la rive gauche de l’Oise. La commune s’étend en forêt jusqu’au carrefour du Puits du Roi. La population communale croît régulièrement depuis deux siècles; elle était de 2 000 hab. en 1954, 3 200 en 1975 et s’est augmentée de 540 hab. depuis 1999. Lacroix a un collège public et un ensemble d’industries: pneus Continental (220 sal.), menuiserie Copeaux et Simon (35 sal.), constructions Sogea (65 sal.). Toutefois, l’usine de composants Matra Électronique (390 sal.) a déménagé en 2022 à Venette en banlieue NO, et l’usine de rasoirs Bic (180 sal.) a été transférée à Longueil-Sainte-Marie, de l’autre côté de l’Oise. Dans le tertiaire, hypermarché Leclerc ex-Auchan (170 sal.), magasin Conforama (240 sal.), ingénierie Hydrea (80 sal.), nettoyages Samsic II (215 sal.) et Clinitex (320 sal.); intérim Randstad (50 sal.), services Saint-Gobain Innova (65 sal.); centre d’appel Webhelp (920 sal.). (8 850 Margnotins, 666 ha) est une commune de l’Oise dans l’agglomération de Compiègne, face à Compiègne côté nord, sur la rive droite de l’Oise. Ce fut d’abord la ville des cheminots, avec une double bifurcation. Elle forme un complément résidentiel de Compiègne, avec collège public, commerces et entrepôts, la N31 et ses échangeurs, plus l’aérodrome (LFAD), ancien terrain militaire d’aérostation et aviation légère devenu civil en 2007, avec aéroclub (depuis 1931) et piste de 900 m revêtue; Intermarché (55 sal.), constructions Brezillon (330 sal.), nettoyage Onet (190 sal.); maison de retraite (Colisée, 700 sal.). La croissance de la population est continue depuis deux siècles; la commune avait déjà 4 000 hab. en 1926 et avait atteint 5 000 en 1955. Elle s’est encore accrue de 2 050 hab. depuis 1999 (+30%). (2 390 Ulmeusiens, 780 ha) est une commune de l’Oise dans l’agglomération de Compiègne, 8 km au sud-ouest de Compiègne. Son nom viendrait de l’orme, ce qui explique le gentilé savant. Son finage atteint au sud-est la rive droite de l’Oise. Elle a reçu dans la plaine de l’Oise une grande zone industrielle que traversent la voie rapide D200 et la voie ferrée (gare), et où se sont installés la fabrique Chanel de parfums et cosmétiques (160 sal.), les fabriques de mastics et colles Den Braven (705 sal., à un groupe néerlandais), de plastiques pour la construction Hirsch (50 sal.), les traitements de surfaces Arcrom (55 sal.), la réparation de moteurs électriques Enercon (180 sal.). Le Meux abrite aussi une fabrique de charcuterie Herta (140 sal.), les bureaux et le siège Unilever HPC (300 sal.); pièces détachées d’automobiles Contitrade (170 sal.); transports Calberson (70 sal.) et Blochon-Martin (60 sal.). La population de la commune était de 760 hab. en 1975 et croît rapidement depuis; elle a encore augmenté de 590 hab. après 1999 (un tiers). (2 950 Venettiens, 846 ha) est une commune de l’Oise dans l’agglomération de Compiègne, face à Compiègne sur la rive droite de l’Oise, entre D932 et N1031, flanquée de deux voies ferrées. À l’ouest, le gros échangeur de la N31 et de la D1131 est assorti de la ZAC de Jaux-Venette et de sa zone d’activités; fabriques de réservoirs pour automobiles Plastic Omnium Inergy (560 sal.), de produits chimiques organiques Oleon (150 sal.), de colles Bostik (120 sal.), d’ aliments pour enfants Nutrition et Nature (60 sal.), d’ huiles végétales Saipol (50 sal.), mécanique Aludyne (40 sal.); ESAT. La population communale n’a augmenté que modérément entre 1926 (1 900 hab.) et 1982 (2 000) puis a entamé une phase de croissance, et a encore gagné 150 hab. après 1999. (3 870 Sautriaux, 1 505 ha) est une commune de l’Oise au SO de la CA de Compiègne, 15 km au SO de Compiègne et 10 km à l’est de Pont-Sainte-Maxence, sur la rive gauche de l’Oise au confluent de l’Automne. La ville contient le château d’Aramont (17e s., refait au 19e) sur les fondations d’un très grand château carolingien; église romane à clocher latéral fortifié du 16e s. et portail flamboyant, nécropole nationale; grand viaduc ferroviaire de la LGV Nord à la traversée de l’Oise, sur plus de 1 500 m. On a trouvé dans la commune des restes préhistoriques magdaléniens, et les traces d’une grande maison gauloise, qu’une maquette reproduit au musée Vivenel de Compiègne. Verberie a un collège public, une grosse usine Poclain du groupe CNH (Case-New Holland, 580 sal.) et des ateliers de mécanique Erode (30 sal.), d’articles en caoutchouc Francem (85 sal.). Le gentilé Sautriaux (ou Sautriots) vient d’un jeu médiéval traditionnel, où deux enfants enlacés descendaient la pente vers l’Oise en roulant en boule. La population communale n’a augmenté que lentement, avant de faire un saut entre 1990 (2 600 hab.) et 1999; elle s’est accrue de 560 hab. après 1999. |