Communauté d’agglomération Guingamp-Paimpol Agglomération de l’Armor à l’Argoat' est une communauté d’agglomération des Côtes-du-Nord, siégeant à Guingamp et forte de 57 communes, 74 500 hab., 110 800 ha, regroupant 7 anciennes communautés associées en 2017. Guingamp y est accompagnée par cinq communes de plus de 2 000 habitants: Grâces, Pabu, Plouisy, Ploumagoar et Saint-Agathon (v. ces noms). Le territoire dessine une bande SO-NE entre Finistère et Goëlo. Coadout (580 Coadoutais, 973 ha dont 301 de bois), 4 km SSO de Guingamp, s’orne du château du Bois de la Roche au NE et contient le bois de Kerauffret, dominant à l’est la vallée encaissée du Trieux. Moustéru (690 Moustériens, 1 428 ha), sur la D767 à 6 km de Guingamp, en est séparée par le cours encaissé du ruisseau du Bois de la Roche, affluent de gauche du Trieux; Coadout a gagné 70 hab. depuis 1999, Moustéru 80. Au NO, la commune a reçu 4 des 8 éoliennes Enercon du parc de Penker (16 MW, 40 GWh, au canadien Electrowinds). Au sud, Bourbriac a servi de centre local, entouré de petites communes dépeuplées. La moins petite est Plésidy (630 Plésidiens, 2 579 ha), 6 km au SE de Bourbriac à 13 km SSE de Guingamp, Plijidi en breton (jadis Ploésidy), qui se signale par un menhir, le manoir de Toul-an-Golet (16e-17e s.) et une chapelle du 16e (restaurée), et par un collège catholique diwan; elle avait plus de 1 700 hab. en 1911 et a encore perdu 100 hab. depuis 1999. Le relief est accidenté et le bourg niche au creux d’un vallon. Le Trieux fixe à l’est la limite du finage. Celui de Saint-Adrien (370 Saint-Adriennais, 993 ha), 9 km SSE de Guingamp, est également bordé à l’est par le Trieux; camping, village de Saint-Roch au nord; +60 hab. depuis 1999. Senven-Léhart (240 Senvenais, 1 250 ha), 19 km SSE de Guingamp, est au contraire la seule commune à l’est du Trieux. Le petit bourg est au sud, Pen Léhart au nord; nombreux élevages de volailles; Senven est «la vieille pierre». Kerpert (290 Kerpertois, 2 100 ha dont 349 de bois), 26 km SSE de Guingamp, tient l’angle sud-est du territoire communautaire et contient la source du Trieux, sous le bois de Coat Mallouen et les restes de son abbaye, fondée en 1142, où se tiennent des fest noz; la commune avait atteint 1 270 hab. en 1866. Magoar (90 Magoariens, 779 ha), 12 km au sud de Bourbriac, a le sens de «vieux murs», comme ailleurs les Mazères; elle a été dotée d’un parc éolien de 7 hélices Enercon de 48 m (5,6 MW, 14 GWh, au chinois CGN Wind), à Coat Piquet vers l’est à la limite de Kerpert, qui a reçu l’une des hélices. Kerien (270 Kerinois, 2 188 ha) est à 2 km à l’ouest de Magoar, 22 km au sud de Guingamp; le finage est bordé au NO par le haut Blavet, enrichi de l’étang du Blavet près du village de Saint-Nogent; site archéologique de Cosquer Jéhan au nord; la commune a repris 50 hab. depuis 1999, mais avait un millier d’habitants vers 1900. Pont-Melvez (640 Pont-Melvéziens, 2 298 ha), 21 km au SO de Guingamp, dont le finage est bordé par le cours encaissé du Léguer au sud et à l’ouest, a reçu en 2007 un parc de 7 éoliennes Siemens de 62 m, au nord près de Keranfouler (9,1 MW, 22 GWh, au portugais EDP). Le bourg est au sud-ouest de la commune, à 10 km OSO de Bourbriac. Le finage comprend quelques gros villages comme le Gollot, qui a un autre parc éolien de 8 machines Siemens (10,4 MW, 26 GWh, aussi à EDP) et Guerduel à l’est du bourg (calvaire de la Croix Rouge), Quilliac au nord-est; il est traversé par la voie ferrée de Guingamp à Carhaix et la D787, qui la croise à la gare. Au sud-ouest, les environs de Callac sont l’une des parties les plus pauvres et dépeuplées de la Bretagne. L’Hyère y draine un bassin qui prolonge celui de Châteaulin à la faveur du même affleurement de schistes tendres, mais ici beaucoup plus étroit, qualifié localement de «plaine». Bulat-Pestivien (430 Bulatois, 3 123 ha), 23 km au SO de Guingamp, se signale par d’intéressantes chapelles, croix et fontaines et a eu un grand pardon; château de Bodilio au nord, avec musée et petit étang; musée du granite et des tailleurs de pierre. Elle a un label de «commune du patrimoine rural de Bretagne», mais est très dépeuplée: elle abritait plus de 1 700 hab. en 1886, 1 000 encore en 1954; sa population est stable toutefois depuis 1990. Maël-Pestivien (400 Maëlois, 3 129 ha), 13 km à l’est de Callac, 26 km SSO de Guingamp, a depuis 2007 un parc de 7 éoliennes Enercon de 48 m (6,3 MW, 15 GWh, à la société locale Le Duigou) au nord-est à Kerlan. Le finage s’étire vers le nord-est jusqu’au cours supérieur du Léguer; il touche ainsi à l’étang du Blavet et englobe le village de Kerbalen. La commune poursuit son dépeuplement depuis les 1 740 hab. de 1911, perdant encore 50 hab. après 1999. Saint-Nicodème (170 Nicodémois, 1 694 ha) est à 12 km au SE de Callac; le plateau y atteint 293 m au Crec’h an Barz. Saint-Servais (420 Servaisiens, 2 804 ha dont 512 de bois), 4 km SE de Callac, contient la forêt dite de Duault, abondante en mégalithes et qui se termine tout au sud par le site apprécié des gorges du Corong, où un petit affluent de l’Hyère se perd dans un chaos de rochers granitiques. Au NE sur le plateau de Goaz Ven, la commune a reçu en 2007 un parc de 7 éoliennes Enercon de 48 m, au total 5,6 MW et 14 GWh (à FEIH-Predica, filiale de GDF-Suez et du Crédit Agricole); musée de peinture Yan’Dargent au bourg. Duault (370 Duaultois, 2 159 ha), 6 km au sud de Callac, a un nom (Duaod en breton) qui évoque une hauteur noire; son territoire ne participe guère à la forêt de Duault, qu’il longe à l’est, et atteint la vallée de l’Hyère à l’ouest, que suit la voie ferrée de Carhaix à Guingamp (arrêt); ancien moulin et chapelle du Pénity sur l’Hyère, château de Rosviliou, du 17e s., près de la forêt; roc, château et prieuré de Landugen à l’ouest. La population était de 1 300 hab. au début du 20e siècle, 790 en 1962; elle est stabilisée. Carnoët (700 Carnoëtois, 4 206 ha), 9 km SO de Callac, dont le nom évoque une roche et les bois (cairn+coat), a une fabrique d’aliments du bétail Vitalac (80 sal.,) au bourg; une autre est au Moulin d’Hyère (Triskalia, 20 sal.) La commune avait plus de 2 500 hab. en 1911; elle en a encore perdu 40 après 1999. À l’est, le finage est limité par la vallée de l’Hyère, qui accueille la D 787. Au NO, une longue queue longe la forêt de Fréau et atteint le cours de l’Aulne à la limite du département, où sont le moulin et la motte féodale d’ar C’hastell. Plusquellec (550 Plusquellecois, 2 631 ha), 4 km au SO de Callac, est limitée à l’est par la vallée de l’Hyère; qu’empruntent la D787 et la voie ferrée; au NE; elle partage avec Callac son étang dans la vallée du Guervilly; quellec est le chardon, plus une forme de plou. Plourac’h (340 Plouracois, 3 215 ha), à 11 km ONO de Callac, est une grande commune limitrophe du Finistère, l’Aulne fixant la limite occidentale du finage. Le bourg a une église gothique-renaissance avec porche très travaillé, parfois considérée comme la plus belle de l’Arcoat; la commune avait plus de 1 600 hab. en 1911 et a encore perdu 50 hab. depuis 1999. Calanhel (210 Calanhelois, 1 432 ha), 7 km au NO de Callac, Kalanel en breton, a donné son nom à un petit pays traditionnel de Cornouaille, qui inclut Callac et se distingue par une forme particulière de danse. La commune a perdu 60 hab. depuis 1999, près d’un quart; elle avait dépassé 1 000 hab. de 1880 à 1920. Elle a accueilli en 2009 un parc de 11 éoliennes Gamesa de 58 m (9,4 MW, 23 GWh, au portugais EDP) à la Lande du Vieux Pavé à la limite occidentale du finage. Ce parc est partagé avec Lohuec (270 Lohuécois, 1 718 ha) dont le bourg, 5 km au NO de Calanhel, est au bord de l’Aulne, qui prend sa source dans la commune, au NE. Lohuec avait encore 1 100 hab. entre 1900 et 1920, 680 en 1950; le finage, limitrophe du Finistère, atteint au nord l’orée de la forêt de Beffou. La Chapelle-Neuve (430 Chapelle-Neuvois, 2 378 ha), 8 km au nord de Callac, a un écomusée; le finage touche au NO à l’orée de la forêt de Beffou. L’Hyère a sa source à la pointe NE de la commune et fixe sa limite orientale. Le finage de Plougonver (740 Plougonverois, 3 572 ha dont 204 de bois), dont le bourg est à 18 km OSO de Guingamp, atteint au nord le cours du Guic, et monte au sud à 320 m, au-dessus d’une petite gare du chemin de fer de Guingamp à Carhaix; la commune avait 2 700 hab. dans la seconde moitié du 19e s. et se dépeuple encore un peu. Belle-Isle-en-Terre (1 080 Belillois, 1 411 ha dont 465 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 17 km à l’ouest de Guingamp sur la route de Brest à la traversée du Léguer. Le bourg se tient en fond de vallée du Léguer au confluent du Guil. Son nom, Benac’h en breton, avait probablement pour sens le confluent (la pointe des eaux); il a évolué vers Benisse, compris ensuite comme Belle-Île, ce qui a greffé une légende selon laquelle des moines de Belle-Île-en-Mer y auraient fondé un monastère au 12e siècle, dont serait venue la chapelle de Locmaria qui domine le Léguer un peu plus au nord; mais le village existait depuis trois siècles au moins. La voie rapide N12 traverse en droite ligne le finage juste au nord du bourg et offre un accès à celui-ci, mais sur le territoire de Plounevez-Moëdec (communauté de Lannion). Le village est fleuri (trois fleurs) et a un collège public. La papeterie qui fonctionnait depuis le 16e s. a fermé; il reste une petite biscuiterie du Guer (Les Galettes de Belle-Isle, 18 sal.); les autocars Jézéquel emploient 50 personnes. La commune a bénéficié des largesses de l’épouse d’un magnat du nickel (Mond), qui y a laissé deux châteaux des années 1930, l’un au bourg avec aquarium et centre de découverte de la rivière, l’autre au sud-ouest près d’une ancienne mine de fer dans la forêt de Coat-an-Noz, qui occupe tout le sud du finage et de celui de Louargat. La forêt (368 ha) est traversée par le Léguer et s’accroche à des buttes qui sont dans le prolongement des monts d’Arrée, à l’endroit où le relief des barres de quartzites s’infléchit en direction de l’ESE. La population diminue depuis longtemps; elle avait atteint 2 000 hab. en 1881. Loc-Envel (70 Locenvellois, 336 ha), 4 km au SSO de Belle-Isle, porte un nom de saint et s’écrivait Locquenvel avant 1902; elle est connue pour son église flamboyante à charpente peinte et nombreuses statues (16e s.); le finage est borné au nord par un grand méandre du Guic. Juste au NE de Belle-Isle se tient la grande commune de Louargat, relayée au nord par Bégard. Gurunhuel (450 Gurunhuellois, 1 958 ha), 8 km au SO de Guingamp, se perche sur une autre butte couronnée par un calvaire du 16e s. et une chapelle ruinée; son nom même, plus correctement écrit en breton Gurunuhel, fait référence à la butte (uhel); au sud, la chapelle Saint-Fiacre, du 14e au 18e s., a été restaurée; la D787 passe à l’est, où le finage est limité par le cours du Dourdu (eau noire). La commune avait 1 500 hab. en 1886, mais a repris 60 hab. depuis 1999. Elle partage avec Moustéru et Tréglamus le parc éolien de 8 hélices dit de Penker (16 MW, 40 GWh, au canadien Electrowinds). Tréglamus (1 020 Tréglamusois, 1 879 ha), plus au nord à 10 km à l’est de Belle-Isle et autant à l’ouest de Guingamp, a gagné 170 hab. depuis 1999. La N12 et la voie ferrée passent au nord de son finage, qui a quelques carrières. Pédernec (1 900 Pédernécois, 2 705 ha), 13 km ONO de Guingamp, est traversée au sud par la route de Rennes à Brest, au centre par celle qui s’en détache entre Guingamp et Lannion (D767) et par la voie ferrée Paris-Brest; le Jaudy traverse le finage du sud au nord, à l’est du bourg. Le relief monte au sud-ouest au sommet de la grosse butte ronde du Menez Bré (302 m), partagée avec Louargat. La population communale était de plus de 3 000 hab. au 19e siècle, 2 000 en 1950; mais elle a repris 170 hab. après 1999. Trois communes, plus proches de Guingamp, bénéficient de la croissance urbaine. Saint-Laurent (520 Saint-Laurentais, 896 ha), 11 km NO de Guingamp, est une petite commune bordée à l’ouest par le Jaudy; elle a gagné 80 hab. depuis 1999. Kermoroc’h (460 Kermorochois, 616 ha), qui en a gagné 130 dans le même temps (un tiers) est un peu plus à l’est, suivie par Trégonneau (560 Trégonnois, 632 ha), 7 km au nord de Guingamp, qui en a gagné 150 (plus d’un tiers); son finage est traversé par la voie ferrée Guingamp-Carhaix et bordé à l’est par le Trieux bien encaissé. Un peu plus au nord et également bordée à l’est par le cours du Trieux, Squiffiec (820 Squiffiécois, 1 080 ha) a tout au nord le château de Kertanguy et à l’ouest la voie ferrée de Guingamp à Lannion (arrêt). Landebaëron (190 Landebaëronnais, 644 ha), 12 km NNO de Guingamp, a quelques mégalithes. Brélidy (310 Brélidiens, 814 ha), 16 km NNO de Guingamp et 7 km au SO de Pontrieux, au bord du Jaudy, s’orne d’un château des 16e-17e s. sur un oppidum. Le finage est bordé à l’est et au nord par le Théoulas, à l’ouest par le Jaudy. Runan (240 Runanais, 512 ha), est un peu au nord, 5 km à l’ouest de Pontrieux, et longée à l’ouest par le Jaudy; elle a un bel enclos paroissial et elle est classée «commune du patrimoine rural de Bretagne». Plouëc-du-Trieux (1 190 Plouëcois, 1 827 ha), 15 km au nord de Guingamp, s’étend entre les vallées du Théoulas à l’ouest et du Trieux à l’est; gare, chapelle du 15e et du 18e s. dite Belle Église et, au sud-est près du Trieux, la chapelle plus ancienne de Kerprovost (14e et 17e s.); la commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. Saint-Clet (900 Saint-Cletois, 1 446 ha) est de l’autre côté du Trieux, 12 km au nord de Guingamp, et a gagné 100 hab. depuis cette date. Les finages de ces deux communes touchent au nord aux premières maisons de Pontrieux. Pontrieux (1 050 Pontriviens, 102 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km au nord de Guingamp au fond de la vallée du Trieux, sur un site de traversée, mais de très petite taille. On y manipule encore des sables, et la Secma y fabrique des engrais (200 sal.), mais la ville, fleurie (4 fleurs), mise surtout sur le tourisme: elle a un vieux centre-ville intéressant avec deux places triangulaires et des maisons à colombage, une belle fontaine de granite; nombreux lavoirs, avec une fête annuelle; festival d’orgue de Barbarie; artisanat d’art et un label de «petite cité de caractère»; petit train touristique à vapeur vers Paimpol en saison, un camping, un hôtel; port de plaisance de 160 places à quai, bien que la mer soit à 20 km. Pontrieux a deux collèges, public et privé, celui-ci avec internat, maison de retraite (ehpad, 50 sal.); Intermarché (30 sal.). La population communale est en baisse (2 200 hab. en 1886, 1 700 en 1954) et a perdu 220 hab. depuis 1999. Ploëzal (1 290 Ploëzalais, 2 624 ha), 4 km au nord-ouest de Pontrieux, dont le nom vient de sal, château, a gagné 190 hab. depuis 1999; elle conserve au nord-est, au bord du Trieux, le beau château de granite de la Roche-Jagu, du 15e s. sur un site du 11e s. qui domine l’aber du Trieux; restauré, il appartient au département et offre parc et animations; manoir de Kermarquer au sud. Quemper-Guézennec (1 160 Quemperrois, 2 308 ha), 18 km NNE de Guingamp, domine le confluent du Leff et du Trieux, d’où son nom (quimper = confluent), complété par celui de son moine fondateur; le manoir de Kerlouet est des 16e-17e s. La commune a un hôtel, un camping, 23% de résidences secondaires; petite zone d’activités sur la voie ferrée le long du Trieux, avec une fabrique d’engrais (Timac, 25 sal.) et une de cosmétiques (Biotechmarine, 35 sal.); elle a 110 hab. de plus qu’en 1999. L’Armoricaine de Navigation extrait sable et maërl. Paimpol anime le nord de l’intercommunalité, flanquée au nord de Ploubazlanec, à l’est de Plouézec, au sud de Plourivo. Yvias (780 Yviasais, 1 161 ha), 10 km au sud de Paimpol, est bordée au SO par le cours encaissé du Leff; à l’est, le Danot a un échangeur de la D7, avec la zone d’activités de la Petite Tournée près d’un tumulus (Tossen ar Run); la commune a 110 hab. de plus qu’en 1999. Juste au sud, Lanleff (120 Lanleffois, 216 ha) est une toute petite commune bordée par le Leff, 12 km au sud de Paimpol, connue pour son «temple» circulaire que l’on crut romain et qui est préroman (11e s.), et dont la forme importée d’Orient aurait été proposée par d’anciens croisés templiers. Pléhédel (1 320 Pléhédelais, 1 236 ha) éparpille ses maisons à l’est, 11 km SSE de Paimpol, au-delà de la voie rapide D7, à laquelle elle a un accès; camping avec petit étang; serres à l’est (Kernévez); au SO, oppidum et châteaux au Boisgelin. Le nom vient d’un saint Hedel. La commune a 160 hab. de plus qu’en 1999. La petite Lanloup (260 Lanloupais, 245 ha) est au NE de Pléhédel, 12 km SE de Paimpol, traversée par la D786 et proche du littoral; camping, manoir restauré de la Noé Verte (15e-16e s.); elle a gagné 50 hab. depuis 1999. Kerfot (730 Kerfotais, 571 ha), 5 km au sud de Paimpol, s’étire le long de la D7; camping au bourg; négoce de matériel agricole MS (25 sal.); elle a 130 hab. de plus qu’en 1999. (4 830 Bégarrois, 3 641 ha dont 223 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 16 km au NO de Guingamp et 18 km SE de Lannion; Bear en breton. Les principales entreprises sont une fabrique d’éléments en béton Urvoy (45 sal.), la plomberie Le Bihan (30 sal.), les engrais Huon (20 sal.), un Intermarché (65 sal.), La Poste (30 sal.). La commune, étendue, va à l’est jusqu’à la vallée du Jeudy et inclut un parc de loisirs Armorpark à Guénézan à la sortie SE du bourg, avec camping et plan d’eau; menhir de Kerguezennec. Un monastère de franciscaines est attaché au centre hospitalier privé spécialisé du Bon Sauveur (790 sal.), successeur d’une ancienne abbaye cistercienne dont il reste des bâtiments des 17e et 18e s.; collèges public et privé, golf de 18 trous au nord, châteaux de Kervec Bihan et de Coat Gourau au NE, non loin du village de Trézélan. La ville est contournée par la voie rapide D767, mais y a deux accès au SE et au NO. La population communale a diminué depuis le maximum de 1982 (5 200 hab.), mais a repris 160 hab. depuis 1999. Bégard fut le siège de la communauté de communes du pays de Bégard, qui correspondait au canton, intégrée à présent à l’ensemble Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. Le nouveau canton de Bégard a 23 communes, 22 000 hab. (2 370 Briacins, 7 186 ha dont 800 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 12 km au sud de Guingamp. La tradition fait référence à saint Briac et une ancienne appellation fut Minihybriac (monastère de Briac) ou Minibriac, qui désigna un temps le pays environnant, mais la toponymie reste discutée; Boulvriag en breton moderne. La commune a eu plus de 4 500 hab. au 19e siècle et encore 3 000 en 1950; sa population est stabilisée depuis les années 1960. Le bourg n’a que de très petites entreprises, un collège public; tumulus au sud-est à Tanouédou. Son territoire a reçu en 2008, à l’ouest, un parc de 5 éoliennes Vestas de 90 m (10 MW, 25 GWh, au portugais EDP Renóvaveis). Le grand bois de Coat Liou est au nord-est du bourg; châteaux de Coat Men au nord, du Helloc’h au sud, plusieurs chapelles éparses. L’ancienne communauté de communes du Pays de Bourbriac (10 communes, 6 100 hab.) a été intégrée à la communauté d’agglomération Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. (2 250 Callacois, 3 303 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 28 km au SO de Guingamp sur la route de Carhaix, dans la vallée de l’Hyère; Kallag en breton. Le bourg, ancienne ville close et «station verte de vacances», est le centre d’un pays d’élevage, avec marché aux veaux et abattage de bovins et de porcins, des haras et une spécialité originale depuis un siècle, l’élevage de l’épagneul breton; plus la pisciculture associée à la protection de la loutre. Callac a un négoce de machines agricoles (Touboulic, 45 sal.), un Intermarché (30 sal.), quelques petites entreprises dont une champignonnière avec fabrique de substrat (20 sal.); un centre médico-psychiatrique, un collège public; site de loisirs, gare sur la voie de Guingamp à Carhaix. La population diminue depuis les 3 600 hab. de 1906; elle dépassait encore 3 000 hab. en 1975; elle a perdu 260 hab. depuis 1999. L’ancienne communauté de communes de Callac-Argoat, qui correspondait à l’ancien canton, a été intégrée à la communauté Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. Le nouveau canton de Callac, limitrophe du Finistère, a 18 100 hab. et 28 communes (68 445 ha). (2 550 Gracieux, 1 407 ha) est une commune des Côtes-d’Armor dans la communauté de Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération, en banlieue ouest de la ville avec laquelle elle partage des activités: viandes Socopa (170 sal., association de Bigard et du groupe coopératif Triskalia de Landerneau) et services regroupés guingampois (ex-Eolys) de Triskalia (70 sal.); fabrique d’aliments pour animaux de compagnie Fidèle (groupe Nestlé, 75 sal.), les constructions métalliques Comet (25 sal.), les fabrications de meubles de cuisines Caradec (25 sal.) et de mobilier métallique Metallia (25 sa.), de remorques Chevance (35 sal.). Grâces a reçu également un hypermarché Carrefour (120 sal.) et quelques autres implantations de banlieue comme Eurovia (travaux publics, 50 sal.), les matériaux Big Mat (40 sal.), la plomberie Botrel (60 sal.); négoce, transformation et conditionnement de fruits et légumes Chéritel Trégor (55 sal.), négoce de matériel agricole Farouest (35 sal.), distribution d’électricité Enedis (30 sal.); maison de retraite (30 sal.) au château de Kérano, du 17e s., au sud près de la D787. La N12 traverse la commune d’est en ouest et a fixé une grande zone d’activités à l’est à Locménard, avec un double échangeur; plus au nord, où passe la voie ferrée vers Lannion (chemin de fer à vapeur du Trieux, arrêt), cité du Crous (œuvres universitaires) à la Madeleine. La population de la commune est stable depuis 1999. (7 680 Guingampais, 341 ha) est une sous-préfecture des Côtes-d’Armor, 27 km à l’ouest de Saint-Brieuc, sur la N12 et la voie ferrée Paris-Brest. Le nom évoquerait à l’origine un endroit «blanc» (gwenn-camp, Wingamp ou Guencamp dans des formes archaïques, Gwengamp en breton actuel), mais aucun des deux termes n’est certain, et gwen a pu avoir le sens d’ouvert, clair comme pour une clairière, voire de sacré: aussi bien une terre défrichée et ouverte (une champagne) qu’une terre sacrée, blanc étant ici très improbable en tant que couleur du sol. La ville, établie à la traversée du Trieux sur la rive droite, est en position de carrefour; elle eut des forges, et une coopérative d’instruments de précision. Aujourd’hui, elle est le principal centre costarmoricain d’agro-alimentaire et son agglomération dispose de tout un éventail d’activités, plus un lycée agricole public avec formation d’adultes. Toutefois, la commune est de petite taille et les activités sont plus limitées et plus tertiaires que dans les banlieues. Guingamp a lycées et collèges publics et privés et, sur le territoire de Saint-Agathon, un centre hospitalier (180 lits), une polyclinique (50 lits, 120 sal.) et une autre clinique de 42 lits; découpe de viandes Bouchers Services (280 sal.); centre Leclerc (140 sal.), Crédit Agricole (30 sal.) et Crédit Mutuel (30 sal.), courtage AS (20 sal.), analyses médicales Labazur (35 sal.), nettoyage Armor Propreté (BNH, 50 sal.). Guingamp est connue aussi pour son équipe de football l’En Avant Guingamp, souvent en première division, née en 1912 et disposant d’un stade de 18 000 places au Roudourou («le gué rouge»), au NO sur la rive gauche du Trieux; le club emploie 80 salariés. La ville ne manque pas d’autres dimensions ludiques: elle met en avant ses avantages architecturaux, parmi lesquels une partie de l’ancien château fort, une basilique du 16e s., ses maisons de granite et à pans de bois, la belle place du Centre avec fontaine; elle possède un théâtre et un centre culturel, un festival de danse bretonne. La ville ancienne est même double, juxtaposant une ville close et le site de l’ancienne abbaye de Saint-Sauveur au nord-ouest; le château des Salles est un peu à part, sur la rive gauche (15e-16e s.). La population a atteint les 8 000 hab. vers 1870 et a peu bougé depuis, avec toutefois des pointes au-delà de 9 000 vers 1900 et vers 1970; elle s’est abaissée de 1 150 hab. depuis 1999. L’aire urbaine Insee est donnée pour 26 00 hab. (13 communes), l’unité urbaine pour 22 000 (6 communes, toutes de plus de 2 000 hab.). Le nouvel arrondissement a 12,5 700 hab., 112 communes, 229 000 ha; il associe depuis 2017 les trois intercommunalités de Guingamp, Leff Armor et Kreiz-Breizh. Guingamp est à la tête de la communauté d’agglomération Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. Le nouveau canton de Guingamp a 9 communes et 26 200 hab. (2 420 Louargatais, 5 723 ha dont 697 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor à l’est de Belle-Isle-en-Terre, 15 km à l’ouest de Guingamp en Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. Son territoire atteint à l’est le sommet de la forte butte du Menez Bré (302 m, chapelle) partagée avec Pédernec. Une autre butte se dresse au sud du bourg, à 305 m à la Lande Supplice, un ancien site de bois de justice; elle domine la forêt domaniale de Coat-an-Hay (427 ha), que longe le Léguer à la limite SO du finage. Le bourg est longé par la grande route vers Brest (N12) qui offre deux accès. La maçonnerie Personnic (groupe Angevin) a 60 salariés, la Ferme de Kervenac’h (lait et œufs) 50. La voie ferrée Paris-Brest passe au nord du bourg et offre un arrêt (la Gare) à l’est, au croisement de la D15. Château, chapelle et camping au Cleuziou au NO. La population communale est stable depuis 1975, mais elle avait atteint 4 600 hab. en 1876; elle s’est accrue de 240 hab. depuis 1999. (2 920 Pabuais, 783 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, 4 km au nord de Guingamp à l’est du Trieux, dans un ancien pays de potiers; Pabu est le nom familier de (saint) Tugdual. Le bourg a un grand hôpital depuis 1909 (1 040 sal.) et une polyclinique récente, tout au sud à la limite de Guingamp; vêtements de travail Le Dolmen (20 sal.), siège du groupe alimentaire Daunat; lycée rural privé du Restmeur au château de Runevarec (19e s.); château de Munehorre (16e et 18e s.), camping à Kerdell au bord du Trieux. La population a nettement augmenté de 1900 (920 hab.) à 1982 (2 900 sdc), puis baissé, mais a repris 80 hab. depuis 1999. Pabu est dans la communauté Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. (7 500 Paimpolais, 2 361 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, à 46 km NO de la préfecture sans la communauté Guingamp-Paimpol. La ville est sur la côte occidentale de la baie de Saint-Brieuc, dite côte de Goëlo, où domine le granite gris. Son nom vient de pen et poul, pointe et étang, et s’écrit Pempoull ou Pennpoull en breton. La ville fut célèbre comme port de pêche lointaine, en particulier au large de l’Islande, des années 1850 à 1935. Les Paimpolais y ont laissé au moins 2 000 morts et une centaine de goélettes, ce que commémorent le musée de la mer et une célèbre chanson de Théodore Botrel (La Paimpolaise, 1895). Mais la ville d’aujourd’hui n’a pas le même prestige, ni les mêmes drames. Son activité est devenue presque entièrement tertiaire: commerce, services et tourisme (port de plaisance); ses principales entreprises sont un hypermarché Carrefour (120 sal.) et un centre Leclerc (105 sal.); s’y ajoutent un Intermarché (30 sal.) avec Bricomarché (20 sal.), une jardinerie (Magasin Vert, 20 sal.), un négoce coopératif de fruits et légumes (UCPT, 40 sal.), une petite fabrique de vérins (Maac Hydraulique, 25 sal.). La Poste emploie environ 50 personnes, le Crédit Agricole une trentaine, le Crédit Mutuel une vingtaine, Orange 20; aide à domicile Aidadom (70 sal.). Paimpol abrite depuis 1962 l’École nationale de la marine marchande, et conserve de belles maisons anciennes; collèges public et privé, deux lycées publics dont un professionnel, centre hospitalier de 170 lits (550 sal.); un terrain de camping (130 places), 7 hôtels (120 chambres). La ville est également le siège de l’UCPT (Union des coopératives de Paimpol-Tréguier), fondée en 1974 et qui prolonge la Ceinture Dorée en impulsant la culture, le négoce et la transformation des légumes, en liaison étroite avec la Sica pionnière de Saint-Pol-de-Léon, avec laquelle elle partage entre autres la marque Prince de Bretagne; elle traite 180 000 t de légumes par an, notamment des tomates, des choux-fleurs et les fameux cocos (haricots) de Paimpol. Le port est au fond de l’anse de Paimpol, que partage l’étroite presqu’île de Guilben; le port de plaisance offre 330 places de ponton. Vers le sud-est, le plateau porte l’hôpital et un centre commercial; au pied, bassin à voiles et base de loisirs de Poulafret, village de Kerity et ancienne abbaye de Beauport, protégée et entretenue par le département. Au-delà du petit estuaire de Beauport, Paimpol comprend encore le village du Vieux-Bourg, , dont la côte escarpée se termine par la pointe de Kerarzic (ostréiculture). Au sud-ouest, zone d’activités de Guerland, village de Plonez, D786 et voie ferrée vers Guingamp. La commune atteint à l’ouest l’aber du Trieux, face à Lézardrieux; le village et la pointe de Kergrist y forment un étranglement de l’estuaire, dont profite la D786 pour le traverser; la plage et l’anse de Lédano sont juste au sud. Paimpol avait déjà absorbé Lanvugnac en 1824, et s’est agrandie de Kerity et de Plounez en 1960, passant ainsi brusquement de 2 800 hab. en 1954 à 7 700 en 1962; la population est montée à 8 200 en 1975, puis a un peu baissé avant de se stabiliser. L’unité urbaine de Paimpol aurait 18 100 hab. (8 communes), l’unité urbaine 18 900 (9 communes). Les communes les plus peuplées sont Ploubazlanec, Plouézec et Plourivo. L’ancienne communauté de communes de Paimpol-Goëlo (9 communes) s’est fondue dans la nouvelle communauté d’agglomération Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. Le nouveau canton de Paimpol a 10 communes (dont Île-de-Bréhat), 13 225 ha, 19 200 hab. (3 130 Ploubazlanecains, 1 504 ha) est une commune des Côtes-d’Armor 4 km au NE de Paimpol (Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération). Le nom évoque le «pays des genêts», mais s’affiche en breton Plaeraneg, qui serait une forme modernisée du même nom. La commune occupe toute l’extrémité de la presqu’île entre la baie de Saint-Brieuc et la ria du Trieux, se terminant devant Bréhat par la pointe de l’Arcouest. Le bourg est sur la côte du Goëlo, où s’avance la pointe de la Trinité, qui porte la célèbre Croix des Veuves, d’où l’on guettait le retour des «pêcheurs d’Islande»; un Mur des Disparus en mer est au bourg. Il abrite le petit port de pêche de Porz Even, actif au 19e siècle, mais bien déchu et qui pratique un peu d’ostréiculture; dans son prolongement se trouve la petite île Saint-Riom. Vers le nord, l’anse de Launay est fermée par la pointe de l’Arcouest, où sont des campings et la Maison de la réserve naturelle de la Pointe Lapicque. Vers l’ouest, le petit port de Loguivy-de-la-Mer occupe deux anses de part et d’autre de la pointe du Ouern; il est doté d’une criée et pêche les crustacés, dont les homards; allée couverte de Mélus aux environs, site de la Roche aux Oiseaux à l’entrée de l’aber du Trieux. Au sud, les villages de Kerpalud et Placen al Louédec prolongent l’urbanisation de Paimpol, dans un paysage de serres horticoles. Sur le rivage de l’anse de Paimpol, la butte de la Tour de Kerroc’h, la pointe et la plage de Porz Don sont des sites touristiques (camping). La population de la commune se maintenait depuis un siècle et demi aux alentours de 3 500 hab., mais a diminué de 330 hab. depuis 1999.Le bourg a un lycée professionnel privé (catholique) orienté vers la marine marchande. La commune a 900 résidences secondaires (35% des logements, deux campings (100 places), six hôtels (110 chambres). (3 330 Plouézécains, 2 787 ha) est une commune des Côtes-d’Armor à 7 km au SE de Paimpol dans la communauté Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. Le bourg est sur le plateau, mais son finage contient une bonne part de la côte du Goëlo sur l’anse de Paimpol au nord, où Port Lazo vit de l’ostréiculture. La pointe de Plouézec ou de Bifot, au nord-est, fait une haute saillie rocheuse (61 m), prolongée par les îles Petit et Grand Mez de Goëlo. La pointe de Minard s’avance à l’est. L’habitat comprend aussi sur le plateau les villages de Saint-Rom au NE, du Questel au SE; gros élevage avicole de Kernarhant au sud. Plouézec fut une possession de la proche abbaye de Beauport, qui est désormais en Paimpol sous Kerity. Sa population était de près de 5 000 hab. en 1891 et a baissé ensuite jusqu’en 1990; elle a repris 80 hab. depuis 1999. La commune a 750 résidences secondaires (30% des logements), un camping de 370 places avec golf à Launay au sud-ouest. (2 170 Plouisyens, 2 363 ha) est une commune des Côtes-d’Armor en banlieue NO de Guingamp (en Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération); lycée agricole et centre de formation pour adultes, près d’un échangeur de la N 12 au sud-ouest à Kernilien. La commune se limite à l’ouest du Trieux et porte le nom de saint Issey (ou Idy); château de Kernabas (17e s.) avec collège privé; négoce de boissons Cozigou (35 sal.), matériel agricole Pierre Alexandre (35 sal.), transports Touze (25 sal.), Intermarché (80 sal.); zone d’activités avec silos au nord, le long de la voie ferrée de Lannion au Lannec. Trois éoliennes Enercon de 70 m ont été installées à Coajou-Baslan (7 MW, 16 GWh, Innovent, groupe suisse IWB), au nord-ouest. La population augmente lentement depuis la dernière guerre; elle s’est accrue de 160 hab. après 1999. (5 490 Ploumagoariens, 3 207 ha dont 446 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor, en banlieue SE de Guingamp (Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération), bordée à l’ouest par le cours du Trieux; avec deux échangeurs sur la N 12; hippodrome, coopérative d’élevage, laboratoire vétérinaire, conserves de viandes et plats cuisinés Stéphan (70 sal.), boulangerie d’Argoat (20 sal.); emballages en bois Samson (45 sal.), menuiserie métallique Le Houerff (25 sal.); travaux publics Colas (170 sal.), traitement des eaux de la Lyonnaise (50 sal.), nettoyage NSI (20 sal.) et traitement de déchets Sita (20 sal.); routage-portage Lagogue (90 sal.) et Argoat (25 sal.). Ploumagoar accueille également un centre logistique des magasins Lidl (200 sal.), un centre d’exploitation de France-Télécom (Orange, 90 sal.), un foyer pour handicapés mentaux de l’Apajh (60 sal.). Le finage va du Trieux à l’ouest à la forêt de Malaunay à l’est, dont il inclut une bonne moitié. La population s’est longtemps tenue autour de 2 300 hab., puis est montée à 4 500 entre 1950 et les années 1990, et s’est accrue d’un millier de personnes, près d’un quart, depuis 1999. Magoar évoquerait des vieux murs, des ruines (de maceria), comme Ploumoguer; les formes anciennes étaient magor, moguer. (2 320 Plouriviens, 2 835 ha dont 893 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor à 5 km au SSO de Paimpol en Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération, bordée au SO par la vallée profonde du Leff et à l’ouest par celle du Trieux. Elle englobe la forêt de Penhoat-Lancerf le long du Trieux; le château de Bourblanc (16e s.) est près du bourg; centre naturiste; nombreuses serres horticoles. Sa population a gagné 320 hab. depuis 1999; le nom fait référence à saint Rion. La voie ferrée de Paimpol à Guingamp suit la côte orientale de l’aber du Trieux au pied du relief, et franchit le Leff en viaduc près du confluent. (2 310 Saint-Agathonnais, 1 456 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, juste à l’est de Guingamp en Guingamp-Paimpol Armor-Argoat Agglomération. Elle fait partie de la ceinture industrielle de la ville grâce à un parc d’activités au sud-ouest, entre la voie ferrée et la N 12, et abrite un bel ensemble agro-alimentaire: la grosse laiterie Entremont Alliance ex-Unicopa (170 sal.), ainsi que l’usine Daunat (360 et 150 sal.) qui fabrique pains, pizzas et sandwiches, les plats cuisinés du groupe Farmor (200 sal.), les viandes Guyader (100 sal.), les biscuiteries Saint-Michel-Guingamp (40 sal.) et Armor Délices (35 sal.). S’y ajoutent les ateliers de plasturgie Procopi (25 sal.) et de mobilier réfrigéré La Vitrine Française (35 sal.), un Intermarché (50 sal.) et Bricomarché (20 sal.); transports Landois (45 sal.), La Poste (70 sal.); maison de retraite médicalisée Beauchêne (70 sal.). La commune a gagné 470 hab. depuis 1999. Elle englobe à l’ouest le Parc des Expositions de Guingamp, au sud l’hippodrome. |