Communauté d’agglomération du Beauvaisis' communauté d’agglomération de l’Oise, composée de 53 communes et 103 200 hab. sur 53 900 ha. Le siège est à Beauvais. Auneuil, Bailleul-sur-Thérain, Bresles, Crèvecœur-le-Grand, Hermes ont plus de 2 000 hab. Le Beauvaisis est plus généralement une contrée autour de Beauvais; assez mal défini, il semble se porter surtout sur les plateaux de craie au nord de la ville, dans la mesure où, au sud, les pays de Thelle et du Vexin ont une personnalité relativement forte. Le nom est porté par quelques villages et par la communauté d’agglomération. Au nord Tillé (1 260Tillois, 1 475 ha), 4 km NNE de Beauvais sur la D1001 (ancienne N1), accueille sur son territoire le grand aéroport de Beauvais; la société de gestion emploie 220 personnes; transports par cars Paris-Beauvais (50 sal.), restauration d’aéroport Eliance (30 sal.), plusieurs garages; informatique Isagri (480 sal.). Le finage s’étend au NO au-delà de la petite vallée de la Liovette, qui longe le hameau de Rieux. La population communale a bien augmenté entre 1950 (500 hab.) et 1975 (1 000), nettement moins depuis (+160 hab. après 1999). Bonlier (490 hab., 447 ha), 6 km NE de Beauvais, est longée à l’est par l’A16, qui y a une double aire de repos; +100 hab. depuis 1999. Guignecourt (390 Guignecourtois, 462 ha dont 121 de bois), 7 km NNE de Beauvais, s’étire en village-rue sur la rive droite de la Liovette, rivière qui rejoint le Thérain à Beauvais; église inscrite du 16e s., festival du Vexin. Une chaussée Brunehaut traverse le finage en diagonale. Fontaine-Saint-Lucien (180 hab., 725 ha), 9 km NNE de Beauvais, est à la source de la Liovette. La N1 traverse le finage à l’est, la chaussée Brunehaut le traverse à l’ouest. Maisoncelle-Saint-Pierre (170 hab., 416 ha) est à 10 km NNE de Beauvais. Muidorge (150 Muidorgeois, 534 ha dont 150 de bois) est à 13 km NNE de Beauvais dans un vallon; au NO, une des éoliennes Enercon du parc de Luchy (Quadran). Maulers (330 Maulèrons, 762 ha) est à 17 km NNE de Beauvais dans un vallon; le village est traversé par la chaussée Brunehaut, l’A16 le longe à l’est. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (+65%). Lachaussée-du-Bois-d’Écu (200 Quenchillons, 592 ha), 18 km NNE de Beauvais, 10 km SE de Crèvecœur, s’étire en village-rue sur la chaussée Brunehaut de Beauvais vers le nord-est. Au nord sont deux éoliennes Enercon du parc de la Chaussée Brunehaut, section 4 (Quadran), en file avec Puits-la-Vallée (Oise Picarde). Francastel (500 Francastellois, 1 258 ha), 22 km NNE de Beauvais, a 100 hab. de plus qu’en 1999. Au nord, le finage est traversé par la D930 et porte six éoliennes Enercon (parc du Chemin Blanc, 12 MW, à l’allemand Enertrag) Le Saulchoy (110 hab., 497 ha) est une petite commune formant une péninsule du Beauvaisis dans la CC de l’Oise Picarde, 28 km au NNE de Beauvais. Rotangy (230 hab., 978 ha) est à 19 km au nord de Beauvais, juste au sud de Crèvecœur et terminus du train à vapeur du Beauvaisis. Auchy-la-Montagne (600 Alchidiens, 805 ha), 18 km au NNE de Beauvais, 5 km au SE de Crèvecœur, est un village fleuri avec un écomusée dit Maison du savoir-faire de la forge; la commune a gagné 160 hab. après 1999 (+36%). Luchy (680 Luchissois, 1 079 ha) est à 16 km au NNE de Beauvais; hameau de Rougemaison au SO, 4 éoliennes Enercon (2MW chacune, Quadran). La population a augmenté de 180 hab. (+36%) depuis 1999. Juvignies (320 hab., 809 ha) est à 11 km au nord de Beauvais; +40 hab. depuis 1999. Verderel-lès-Sauqueuse (760 hab., 1 246 ha) associe quatre habitats. Verderel (mairie) est à 10 km au nord de Beauvais, accompagné au SE par le hameau de Fourneuil. Sauqueuse-Saint-Lucien est un village à 4 km au NO, accompagné au sud par le hameau de Guehengnies. Troissereux (1 340 Tressoriens, 1 405 ha), 7 km au NO de Beauvais, est sur la rive gauche du Thérain, bordé d’étangs. Le village se distingue par son grand château de 1544, œuvre de Serlio, construit en brique et pierre sur pilotis au bord du Thérain, réaménagé aux 17e et 18e s., avec parc à l’anglaise et pièces d’eau de Bernard Palissy, et arboretum; maçonnerie Sogeco (30 sal.), espaces verts Maillard (25 sa.). La D901 à quatre voies contourne le village par le nord. Au NE, hameaux du Clos Saint-Maurice en deçà de la rocade, de Houssoye le Farcy au-delà. La population a crû de 160 hab. après 1999. Milly-sur-Thérain (1 850 Millyens, 1 957 ha dont 187 de bois), à 11 km NO de Beauvais et à 9 km au SE de Marseille, est au confluent du Thérain et du Petit Thérain sur la D133. Au sud dans la vallée, les étangs de Milly sont bordés de maisons en extension de Beauvais. La population augmente: la commune avait 800 hab. en 1950 et s’est encore accrue de 280 hab. depuis 1999. La voie ferrée contourne le village à l’ouest, la D901 traverse le finage à l’est; hameau de Courroy au NE, hameau et château de Moimont au NO. La commune a cédé en 1843 le territoire de La Neuville-Vault (Picardie Verte), devenu commune. L’addition sur-Thérain est de 1899. Herchies (660 hab., 441 ha) est à 10 km NO de Beauvais sur la rive droite du Thérain et la voie ferrée vers Le Tréport, au pied du coteau; le finage s’étend surtout au sud sur le plateau; +50 hab. depuis 1999. Fouquenies (440 hab., 635 ha dont 286 de bois), 6 km NO de Beauvais, est sur la rive droite du Thérain que longe la voie ferrée à la hauteur des plans d’eau du Canada. Le village est prolongé au NO sur le haut du coteau par le hameau de Montmille. Le finage comprend une part de la forêt domaniale du Parc Saint-Quentin. À l’ouest Le Mont-Saint-Adrien (670 hab., 774 ha dont 390 de bois), 6 km à l’ouest de Beauvais; a son village sur le coteau nord de la boutonnière du Bray; son finage s’étend sur le plateau et dans la forêt domaniale du Parc Saint-Quentin. La commune a été créée en 1835 à partir de Saint-Paul. Pierrefitte-en-Beauvaisis (390 hab., 567 ha) est à 11 km NO de Beauvais sur le plateau. Un appendice du finage au NO englobe, après un étranglement, le hameau du Détroit sur la D1. Savignies (910 hab., 983 ha dont 401 de bois) a son village à 14 km ONO de Beauvais, assorti des hameaux du Montchel au nord et du Mont Bénard au SO; le finage monte à 239 m dans le bois de Courcelles sur la côte qui borde le Bray, et descend dans celui-ci tout à l’ouest aux abords de Lachapelle-aux-Pots, au hameau de la Frénoye. La population communale a crû sensiblement (320 hab. en 1962), gagnant encore 120 hab. après 1999. Saint-Germain-la-Poterie (500 Saint-Germinois, 602 ha), 10 km à l’ouest de Beauvais, est sur le rebord nord du Bray, dans les collines où son village dessine une croix de rues; la Poterie est un petit hameau juste au NO. Le finage comprend au sud-ouest le bois de Soavre. De 440 hab. en 1850, sa population était descendue à 160 en 1936 et a augmenté ensuite; +90 hab. depuis 1999. Saint-Paul (1 620 hab., 952 ha dont 284 de bois), 7 km à l’ouest de Beauvais, a un village très étalé au pied du coteau septentrional du Bray, avec quelques restes de la chapelle d’une ancienne abbaye bénédictine fondée au 11e siècle, qui fut une faïencerie au 19e s. La commune était bien plus étendue avant 1835, date à laquelle Le Mont-Saint-Adrien en a été détaché. Au sud, sur la rive gauche de l’Avelon, sont un hippodrome, le hameau du Becquet et un parc de loisirs et d’attractions avec étang. La D931, flanquée d’une voie verte ex-ferroviaire, suit la limite méridionale de la commune, dont le finage s’étire vers l’ouest, englobant le hameau du Champ de Taillis. Tout au SO, la D931 rejoint la N31. Au NO à la limite de Saint-Germain-la-Poterie, Sorcy est un hameau assez étoffé. La commune abrite une métallerie (SMG Tôlerie, 35 sal.) assortie d’une société de conseil SMG Confrère (30 sal.). Sa population est en forte croissance depuis 1960 (560 hab.), et s’est encore accrue de 160 hab. après 1999. Goincourt (1 580 Goincourtois, 652 ha), en banlieue de Beauvais à 6 km OSO, est au bord de l’Avelon à sa sortie de la boutonnière du Bray, à la bifurcation des routes vers Gournay-Rouen (N31-D931) et vers Gisors (D981). La commune a crû de 270 hab. depuis 1999 (+21%); elle abrite un centre commercial avec un Intermarché (110 sal.). Aux Marais (890 Maraisiens, 571 ha dont 235 de bois) est à 6 km au SO de Beauvais dans la vallée de l’Avelon, rive droite, sur la D981 au pied de la côte nord du Bray; bois de Belloy au sud avec scierie du Belloy. La commune a été créée en 1954 à partir de Saint-Martin-le-Nœud en emportant son église classée. Sa population a progressé jusqu’en 1975 et s’est stabilisée ensuite, puis a gagné 190 hab. (+27%) après 1999. La commune est classée alphabétiquement à Marais. Rainvillers (940 Rainvillois, 650 ha dont 410 de bois), 6 km au nord d’Auneuil, sur un petit affluent de l’Avelon, abrite les services agricoles Agri Environnement (25 sal.) et contient à l’ouest le bois de Beaufays, traversé par la voie raide N31. L’Avelon limite le finage au nord. Saint-Léger-en-Bray (370 Léodégariens, 443 ha), 9 km SO de Beauvais, 3 km NNE d’Auneuil, est traversée par la D981 et longée au sud par la N31, qui ont un échangeur au SO du finage, assorti du parc d’attractions animalier dit des Grands Félins. Saint-Martin-le-Nœud (1 060 Martinodiens, 546 ha) est dans le Bray à 8 km SSO de Beauvais, dont la sépare un lambeau de plateau. Elle a perdu en 1954 au NO le territoire d’Aux Marais, promu commune. Sa population, descendue alors à 380 hab., a vigoureusement augmenté ensuite, ajoutant encore 90 hab. après 1999. La N31 longe le finage au sud. Frocourt (530 Frocourtois, 644 ha), 5 km au sud de Beauvais, est au bas du coteau nord du Bray. Le finage est traversé au nord par la N31 et partage au SE avec Auteuil le hameau de Vessencourt. Berneuil-en-Bray (820 hab., 1 515 ha dont 523 de bois), 10 km au sud de Beauvais, 6 km ESE d’Auneuil, sur la D2, dominée au sud par le coteau méridional du Bray au mont Florentin, a une église classée du 13e s. à clocher carré, et un château du 17e s.; elle a gagné 40 hab. depuis 1999; la mention «en Bray» date de 1936. Auteuil (570 Auteuillois, 1 192 ha dont 405 de bois), 11 km au sud de Beauvais, a son village sur la D2 au bas du coteau méridional du Bray. Le finage s’étire vers le nord jusqu’au hameau de Vessencourt, et l’A16 le traverse à l’est, offrant une double aire de repos. À l’est Allonne (1 650 Allonnais, 1 545 ha dont 226 de bois), juste au SE de Beauvais mais hors du Bray, a une église à deux nefs des 12e et 16e s., ornée d’un clocher carré du 12e ; viandes de boucherie Lucien (150 sal.); bases chimiques pour pharmacie Solabia (85 sal.), peinture SPRID (55 sal.), confiserie Mon Pari Gourmand (30 sal.); nettoyage Nettoise (230 sal.). Le bourg est assorti au SE d’un échangeur complexe et à péage où se croisent A16, N31 et D1001 (ex-N1). Le finage atteint au NE le Thérain, que borde le hameau de Villers sur Thère, et mord ainsi au nord sur l’ensemble de zones industrielles du SE de Beauvais. La commune avait perdu en 1930 au NO le territoire de Voisinlieu, promue commune à son tour, puis finalement absorbée par Beauvais en 1943; sa population était de 2 700 hab. en 1926, 890 en 1936; elle a entamé depuis une croissance continue, ajoutant 360 hab. après 1999 (+28%). Warluis (1 210 Warluisiens, 1 144 ha dont 287 de bois) est à 6 km au SE de Beauvais, sur la N1 (D1001); au sud, hameau et château de l’Épine; à l’est, une grosse butte domine le hameau de Merlemont, où ont été rénovés la chapelle et un petit château. Au NE, le finage empiète sur la vallée du Thérain; au SE, site de l’ancienne abbaye de Saint-Arnoult avec jardin botanique. Un musée de l’aviation se visite au village. À l’ouest, une ancienne conserverie et plate-forme logistique du groupe Bonduelle (150 sal.) a été abandonnée au début de la décennie 2000; des transporteurs se sont intéressés au site, qui jouxte le grand échangeur d’Allonne; transports GTNord (190 sal.), Méry (25 sal.), BTE (35 sal.). Therdonne (1 090 hab., 898 ha dont 158de bois), 5 km ESE de Beauvais sur la rive gauche du Thérain, est longé au nord par la N31 et s’orne de la petite butte ronde de Bourguillemont. À l’ouest, le finage jouxte Beauvais et contient le hameau de Wagicourt et, au NO, un échangeur de l’A16 accompagné d’un petit lotissement en cercle; carrières Chouvet (30 sal.), mécanique Acmo (30 sal.). La commune a gagné 280 hab. depuis 1999 (+35%). Rochy-Condé (1 010 hab., 638 ha), 9 km ESE de Beauvais sur la rive gauche du Thérain, a de petites entreprises: bétons Spragglo (25 sal.), enlèvement et traitement d’ordures Sepur (170 sal.), travaux agricoles Truptil (25 sal.). Le village a un faubourg au sud du Thérain menant à la gare; la D12 longe le village au nord. La population a crû de 370 hab. depuis 1999 (+58%). Laversines (1 230 Laversinois, 1 379 ha), 10 km à l’est de Beauvais, est un long village-rue suivant la courbe d’un petit affluent de gauche du Thérain. La N31 traverse le finage au sud, une chaussée Brunehaut au nord, la Chaussée de Bulles tout aussi rectiligne fixant la limite septentrionale du finage; maison pour enfants les Guérets, de 50 places (IRTTP, Institut de rééducation thérapeutique éducative et pédagogique). La commune a gagné 280 hab. depuis 1999 (+29%). Nivillers (210 Nivillois), 765 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 7 km ENE de Beauvais. Le château du 18e s. abrite un centre de formation professionnelle aux métiers de la restauration. La commune perd encore des habitants depuis un maximum en 1975. La D938 traverse au sud du village, l’A16 longe le finage à l’ouest, offrant deux aires de repos partagées avec Bonlier. La chaussée Brunehaut fixe la limite sud de la commune. Velennes (260 Vélennois, 617 ha dont 217 de bois) est à 11 km au NE de Beauvais. Lafraye (370 hab., 553 ha) est à 15 km NE de Beauvais; +90 hab. depuis 1999. Le finage possède une enclave rectangulaire de 2,2 ha dans la commune de Reuil-sur-Brêche (Oise Picarde). Haudivillers (810 Haudivillois, 979 ha) est à 16 km NE de Beauvais. Fouquerolles (290 Fouquerollois, 1 021 ha), 11 km ENE de Beauvais, est sur la D938; négoce agricole Bordage (40 sal.) et travaux publics Glacet (20 sal.). La Chaussée de Bulles marque la limite SO du finage. Le Fay-Saint-Quentin (540 hab., 719 ha), 14 km ENE de Beauvais, associe depuis longtemps deux villages jointifs dans un paysage de plaine de grande culture; +60 hab. depuis 1999. Rémérangles (230 Réméranglois, 820 ha), 17 km ENE de Beauvais, est un village-rue étiré sur la D9; église inscrite, en partie du 12e s. À l’est s’aligne une file de dix éoliennes Repower (2MW chacune, Compagnie du Vent), sur les quatorze du parc du Chemin des Haguenets, les quatre autres étant à Litz. Litz (370 hab., 976 ha), 20 km à l’est de Beauvais, est sur une chaussée Brunehaut en bordure des marais de la vallée de la Brèche; église inscrite du 13e s. et quelques restes (16e s.) de l’ancien prieuré fontevriste de Wariville au nord, sur le versant gauche de la Brèche; à l’ouest de Wariville commence la file courbe du parc éolien du Chemin des Haguenets, dont Litz a 4 mâts sur 14. La N31 traverse le sud du finage. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. La Neuville-en-Hez (990 Neuvillois, 2 842 ha dont 2 650 de bois), 19 km à l’est de Beauvais, 8 km ONO de Clermont, contient la plus grande partie de la forêt de Hez, dont les ruines d’une ancienne abbaye de cordeliers; parfums et cosmétiques Onyline (Creapharm, 35 sal.). Le village est sur la D931, la voie rapide N31 passant juste au nord. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999. La Rue-Saint-Pierre (840 Rue-Saint-Pierriens, 868 ha), 17 km à l’est de Beauvais, a son village sur la D931 à l’orée de la forêt de Hez; clocher-mur du 12e s.; chaudronnerie SCT (20 sal.). La N31 passe juste au nord, avec un accès. Juste au-delà se voient les restes d’une chaussée Brunehaut. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+20%). La Neuville et La Rue sont des noms qui évoquent bien l’origine et la forme des villages-rues de défrichement médiéval. (2 900 hab., 2 733 ha dont 200 de bois) est une commune nouvelle de l’Oise en Beauvaisis, formée en 2017 par fusion simple. L’ancien Auneuil (2 710 Auneuillois, 2 215 ha) fut un chef-lieu de canton de l’Oise dans l’arrondissement de Beauvais, 13 km au SO de la préfecture. La ville est à l’extrémité du Bray, au pied du coteau méridional, haut de 100 m. Sur le plateau juste au sud, se situe le village annexe de la Neuville-sur-Auneuil. Dans la plaine, le bourg se complète du hameau de Friancourt à l’ouest, du hameau-rue de Sinancourt au NO; et, au nord le long de la D981, d’une zone d’activités. Les marnes du Bray avaient fixé une spécialité de céramique, disparue dans les années 1970 mais qui se voit encore à la décoration de quelques maisons, et que célèbre un musée de la céramique; fabriques de plâtre Sinat ex-Lafarge (Etex, 125 sal.) et de mortiers Weber (Saint-Gobain, 45 sal.); métallerie ACR Sotrasur (45 sal.); supermarché Carrefour (40 sal.), distribution de produits pharmaceutiques et services de parapharmacie Sabel (130 sal.); transports LMIF (90 sal.); travaux publics De Koninck (60 sal.); un collège public. La population communale croît depuis les 1 200 hab. des années 1930, modérément depuis 1990 (+90 hab. après 1999.) Troussures (190 hab., 518 ha), 3 km au NO, a un château du 19e s. qui abrite un centre d’entraide de la communauté religieuse de Saint-Jean (catholique et fondée en 1975); il accueille des retraitants en proposant 60 lits d’hôtellerie. Troussures a gagné 40 hab. depuis 1999. La N31 croise la D981 par un échangeur à la limite nord du finage, et traverse au NO le finage de Troussures; au sud, sur le plateau, hameau du Croquet. (2 370 Bailleulois, 950 ha) est une commune de l’Oise dans le Beauvaisis, 12 km au SE de Beauvais et 5 km au sud de Bresles sur la D12 et au bas de la côte d’Île-de-France. Le Thérain limite son finage juste au sud, parmi marais et étangs. Elle a une usine métallurgique (Profilafroid, du groupe Voestalpine, 120 sal.) et une de profilés métalliques (PAF, 35 sal.), un transporteur (Tenart, 65 sal.); parc floral, château du 18e s. en brique avec parc. La population communale, longtemps figée autour de 700 hab., croît depuis les années 1930 et a encore gagné 600 hab. après1999 (+34%). La bourgade est dominée par le mont César, butte-témoin de la côte d’Île-de-France montant à 137 m, donc d’un peu plus de 80 m de commandement, et qui a servi d’oppidum. Au pied de la butte, côté sud, s’étire le hameau de Froidmont; les restes de l’abbaye de ce nom sont un peu à l’est, mais dans la commune d’Hermes et au bord des marais d’un côté, de la forêt de Hez de l’autre. L’oppidum, où l’on a trouvé des témoignages préhistoriques, dispute à son homologue de Sacy-le-Grand le souvenir de la reddition des Gaulois de Beauvais, les Bellovaques, en 51 avant notre ère. (58 520 Beauvaisiens, 3 336 ha,) est la préfecture de l’Oise. La ville est sur la rive gauche du Thérain, à 62 km au NNO de Paris. Elle fut le foyer de la tribu des Bellovaques, dont elle tire son nom; mais elle porta aussi dans l’Antiquité le nom de Caesaromagus, le marché de César. Beauvais s’illustra dans l’histoire par sa résistance au siège mené par les Bourguignons en juin 1472, animée par Jeanne Laisné, de ce fait surnommée Jeanne Hachette; et plus tard comme ville du textile. La ville ancienne se tient dans un quadrilatère de boulevards, dont la base longe le Thérain; il est quadrillé de rues à angle droit et d’axe principal SO-NE. Du côté du nord-ouest se dresse la cathédrale, le principal monument de Beauvais et l’une des plus imposantes du Bassin Parisien, mais aussi des plus curieuses: victime à plusieurs reprises d’effondrements pour avoir été d’un dessin trop ambitieux, elle est dépourvue de nef, et ainsi réduite à son chœur, mais un chœur vaste et haut de 48 m; beau décor de stalles et de vitraux, trésor, cloître attenant. L’ancien palais épiscopal qui la flanque abrite le musée départemental. La ville bourgeoise est plus au sud, ponctuée par des places, l’hôtel de ville, le théâtre et le palais de justice, l’église Saint-Étienne qui est en partie du 12e s. et a de beaux vitraux. Au nord-est du centre-ville, le centre culturel Buzanval devenu F. Mitterrand est flanqué d’esplanades. Derrière la cathédrale, une galerie nationale des tapisseries rappelle que Beauvais fut dotée en 1664 d’une manufacture, qui fut relancée en 1734, supprimée en 1940, et reprise en 1989 dans les anciens abattoirs, mais à l’extérieur du centre-ville, sur la rive droite du Thérain face à la gare et près de l’ancien village de Voisinlieu. La préfecture, hors du centre au nord-ouest, occupe une ancienne abbaye et s’entoure d’un parc; le centre hospitalier a pris place un peu plus au nord. Beauvais s’est dotée au nord-ouest, dans la partie amont de la vallée du Thérain, d’un vaste plan d’eau de 42 ha formant zone de loisirs et base nautique (le Canada); au nord en direction de l’aéroport, à l’est du carrefour de la N1 et de la rocade nord de la ville, une vaste construction elliptique, nommée pour cela Elispace, accueille sports et spectacles. De l’autre côté du même carrefour, vaste complexe de loisirs et jeux du parc Marcel-Dassault, avec un ensemble aquatique. Trois «quartiers prioritaires» ont été définis, le grand ensemble d’habitation Argentine au nord-est de la ville (9 200 hab.), le quartier Saint-Jean (5 500 hab.) au sud, sur le plateau de rive droite du Thérain, le quartier Saint-Lucien (2 700 hab.) au NO. L’aéroport de Beauvais (codes BVA, LFOB) est devenu l’un des aéroports «parisiens» pour les voyages à prix modéré. Il occupe 300 ha, presque entièrement dans la commune de Tillé juste au nord de la ville et dispose d’une piste en macadam de 2 430 m, une autre de 710 m, de deux terminaux internationaux, de 2 500 places de parking; des navettes par autocar sont assurées avec Paris (Porte Maillot). Son aérogare a une capacité de traitement de 3 millions de passagers par an. Ryanair assure des liaisons régulières avec de nombreux pays, Wizzair avec la Pologne. La fréquentation, en hausse continue, a porté sur 3,9 millions de passagers en 2019, quasi tous en vol international, et à bas prix. Cela a représenté 24 000 vols commerciaux, auxquels se sont ajoutés 9 000 autres mouvements, dont 7 000 locaux (aéroclub) et 2000 voyages privés. Aucun trafic de fret ou de poste n’a été enregistré. La plupart des espaces industriels se tiennent dans la plaine du Thérain en aval de la ville, au sud-est; ils débordent sur Allonne. Beauvais reste un grand centre industriel. Ses principaux établissements sont la fabrique de matériel agricole AGCO (1 120 sal., états-unienne); Gima (740 sal.), co-entreprise Agco et Renault Agricole, qui fabrique des transmissions pour tracteurs; les parfums Givenchy (LVMH Fragrance, 340 sal.); les éponges Spontex (240 sal., au groupe chimique Total);les boyaux cellulosiques Viskase (230 sal.): les produits pharmaceutiques Biocodex (290 sal.); les ressorts et fils métalliques Scherdel (130 sal.), les glaces et sorbets Froneri (150 sal.). Dans le secteur des services et de la logistique se signalent le centre de distribution des conditionnements à façon Alpha Direct (270 sal.), les transports de voyageurs Transdev (250 et 100 sal.), les entreprises de nettoyage Seni (140 sal.), de gardiennage Securit’Air (160 sal.); les installations électriques Telecoise (220 sal.) et Coretel (70 sal.), les traitements des eaux VSEAO (65 sal.) et Veolia (55 sal.); travaux publics Colas (120 sal.); réparation d’appareils électroniques Ingram (160 sal.); travail temporaire Supplay (720 sal.), Adecco (430 sal.), Manpower (170 sal.), Derichebourg (130 sal.); gestion immobilière OPAC (650 sa.) et Société HLM (160 sal.). Parmi les commerces se signalent les hypermarchés Auchan (340 sal.), Intermarché (150 sal.), un magasin Leroy-Merlin (130 sal.), les négoces d’électronique RS Radiospares (450 sal.), de matériel agricole AGCO (180 sal.), La Poste (130 sal.), SNCF Voyageurs (90 sal.). La ville est très visitée, fleurie (4 fleurs) et bien équipée: centre hospitalier de 440 lits, deux cliniques (130 lits) dont la clinique du Parc (130 sal.), cinq collèges publics et deux privés, cinq lycées publics et trois privés, un IUT (gestion des entreprises et techniques de commercialisation) et un Institut supérieur d’agriculture (ISAB); une prison au sud dans les champs derrière le Bois Quéquet. La commune a absorbé plusieurs voisines en 1943: Marissel à l’est rive gauche, Voisinlieu au sud-est rive droite, Saint-Just-des-Marais à l’ouest, et une partie de Notre-Dame-du-Thil au nord-ouest. Sa population est alors passée de 18 000 à 23 000 hab.; elle a fortement crû ensuite jusqu’en 1975, puis plus lentement; elle a encore augmenté de 1 160 hab. depuis 1999. La communauté d’agglomération du Beauvaisis groupe 53 communes et 103 200 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 60 900 hab. (4 communes), l’aire d’attraction pour 144 300 (162 communes). L’arrondissement a 231 200 hab., 245 communes. Les 2 nouveaux cantons de Beauvais totalisent 87 900 hab., 33 communes. (4 080 Breslois, 2 099 ha) est une commune de l’Oise dans la CA du Beauvaisis, 13 km à l’est de Beauvais sur la N31, qui toutefois contourne le bourg par le nord, avec un petit embranchement ferroviaire. La ville est au pied de la côte d’Île-de-France, dont elle séparée à la fois par des marais à cressonnières et par la belle butte-témoin arrondie du mont César (commune de Bailleul); restes d’un château du 18e s. La ville a un collège public; la grosse sucrerie de Bresles a disparu; restent un atelier des Ressorts de l’Oise (RDO Springs, 90 sal.), la métallerie Abrisud (65 sal., abris de piscine); transports Berto (50 sal.), Lumineau (35 sal.) et TBW (45 sal.), travaux publics Degauchy (25 sal.); services de bureau BMC (35 sal.), un Intermarché (70 sal.). La commune avait déjà plus de 2 000 hab. avant 1900; sa population a peu évolué dans la première moitié du 20e siècle, puis est montée à 3 200 hab. en 1975, et poursuit sa croissance, gagnant 260 hab. après 1999. (3 630 Crépicordiens, 1 230 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Oise, 21 km au nord de Beauvais (CA du Beauvaisis), sur la D930. Le bourg a des maisons anciennes, et les restes d’un château renaissance (16e s.), remanié au 18e s. et occupé en partie par l’hôtel de ville; fête historique bisannuelle; un hôpital local, un collège public, au nom d’un chef de la jacquerie locale, Jehan Le Fréron, avec établissement régional d’enseignement adapté; écomusée du Train à vapeur du Beauvaisis. La commune s’est dotée d’une zone d’activités avec l’atelier de mécanique Alfi Adler (55 sal.); hameau de la Borde au NE. «Le Grand» a été ajouté au nom en 1889; la commune avait alors 2 200 hab. et s’y est à peu près cantonnée jusqu’en 1954, puis sa population a augmenté; elle a encore gagné 400 hab. après 1999. (2 850 Hermois, 1 772 ha dont 545 de bois) est une commune de l’Oise dans l’agglomération du Beauvaisis, 17 km au SE de Beauvais, sur les deux rives du Thérain. La ville occupe la trouée de la côte d’Île-de-France par où passe le Thérain; église inscrite, anciennes brosseries. Le bourg s’étire au pied du relief le long de la rive droite, et se complète rive gauche par un faubourg d’outrepont prolongé vers le sud par le hameau-rue de Friancourt. Plusieurs entreprises s’y sont établies: fabrique et entrepôt de brosses et instruments de toilette La Brosse et Dupont (190 sal.), société cédée fin 2010 à ses cadres par le groupe LVMH; usine de jus de fruits Tropicana (125 sal.); caoutchouc moulé Borflex Cafac-Bajolet (25 sal.); supermarché U (35 sal.). Intermarché (20 sal.). Au nord de la commune dans les bois, à l’extrémité de la forêt de Hez et au bord des marais de Bresles, sont quelques restes de l’abbaye cistercienne de Froidmont, fondée en 1134. La population communale croît depuis les années 1930 (1400 hab.); elle a augmenté de 490 hab. depuis 1999 (+21%). |