Communauté d’agglomération de la Provence Verte

Provence Verte

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communauté de communes du Var, associant 28 communes et 99 200 hab. sur 94 750 ha. Brignoles (siège), Bras, Carcès, Cotignac, Forcalqueiret, Garéoult, Méounes-lès-Montrieux, Nans-les-Pins, Néoules, Plan-d’Aups-Sainte-Baume, Pourrières, Rocbaron, La Roquebrussanne, Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, Sainte-Anastasie-sur-Issole, Tourves et Le Val ont plus de 2 000 hab.

Camps-la-Source (1 940 Campsois, 2 247 ha dont 1 800 de bois) est à 4 km au sud-est de Brignoles derrière la barre de relief et son territoire, assez vide, va au sud jusqu’à la Barre de Saint-Quinis, qui monte à 636 m juste au-dessus de l’ancien bourg castral d’Argentis. Une cave coopérative occupe une ancienne chapellerie, mais les vignerons de la commune ne déclarent que 21 ha de vignes. Une source fut exploitée par les Eaux de Vittel. Le nom de Camps, qui fut jadis Val de Camps puis Camps-lès-Brignoles, en fut modifié en 1936. La commune avait plus de 1 100 hab. dans les années 1880, 440 seulement en 1954; sa population augmente surtout depuis 1970; elle s’est accrue de 640 hab. (+47%) après 1999.

Vins-sur-Caramy (980 Vinsois, 1 630 ha dont 1 358 de bois) est à 8 km ENE de Brignoles au bord du Caramy. Le château de 1543, restauré, abrite une académie de musique d’été avec festival de musique classique. La commune a aussi un pont romain à trois arches, un petit plan d’eau derrière un barrage au Plan de Vins, des traces d’un bourg castral du 11e s. Le nom de Vins a été complété en 1937. La population avait fléchi de 600 hab. dans les années 1830 à 220 en 1975; elle augmente depuis et a gagné 410 hab. après 1999 (+72%).

Entrecasteaux (1 140 Entrecastelains, 3 211 ha dont 2 011 de bois) est à 25 km NE de Brignoles dans la vallée encaissée de la Bresque, qui conflue avec l’Argens au sud, à la limite de la commune et de celle du Thoronet; château des 15e et 17e-18e s. au centre du village avec jardin à la française et musée, nombreuses maisons anciennes, chapelle mariale de l’Aube (12e s.). Le château de Riforan est à l’angle NO de la commune. Celle-ci contient 296 ha de vignes et a une cave coopérative ainsi qu’une coopérative oléicole. La population était tombée à 470 hab. en 1975, contre plus de 2 000 dans la première moitié du 19e s.; elle s’est accrue de 270 hab. après 1999 (+31%).

Montfort-sur-Argens (1 450 Montfortais, 1 192 ha dont 450 de bois) est à 12 km NE de Brignoles près de la rive gauche de l’Argens, à l’extrémité occidentale de la petite plaine de Carcès. Le vieux village provençal se tient sous un château des hospitaliers, et a une tour de l’horloge; château de Robernier au nord, bourg castral d’Espeluque (11e s., le nom évoque une grotte), château des Commandeurs (13e s., refait aux 14e puis 16e et 17e s.). La mention «sur Argens» date de 1904. Montfort a eu plus de 1 000 hab. dans les trois premiers quarts du 19e s., 500 seulement en 1975; elle a gagné 570 hab. depuis 1999 (+65%). Elle cultive 364 ha de vignes et a une cave coopérative.

Correns (910 Corrensois, 3 706 ha dont 2 617 de bois) est à 14 km au nord de Brignoles. Le village est dans la vallée encaissée de l’Argens, qui au nord-ouest est resserrée dans le Vallon Sourn. On y voit la vieille enceinte du fort Gibron, une porte, le jardin du château de Miraval (20e s.), dans un vallon à la pointe SO de la commune. Correns cultive 248 ha de vignes et a une cave coopérative. Sa population, qui dépassait 1 500 hab. dans la première moitié du 19e s., était tombée à 400 hab. en 1975; elle croît depuis et a gagné 230 hab. après 1999 (+34%).

Châteauvert (160 Castelverdois, 2 752 ha dont 2 000 de bois), 15 km NNO de Brignoles, est dans la vallée de l’Argens; juste en aval du village, l’Argens entre dans le défilé du Vallon Sourn, site pittoresque protégé. La commune a un bourg castral et un jardin de sculptures, un institut médico-éducatif; 63 ha de vignes.

Ollières (670 Olliérois, 3 966 ha dont 3 140 de bois) est à 24 km ONO de Brignoles. Le village est dans une petite clairière; son finage s’étend surtout vers le nord dans les garrigues; château du 17e s., église des 10e-11e s., restes du château médiéval, 229 ha de vignes, foire aux chiens. La commune, qui avait dépassé 400 hab. en 1836, n’en avait plus que 140 en 1968; elle en a gagné 220 après 1999 (+49%).

Pourcieux (1 600 Pourciérains, 2 123 ha dont 1 200 de bois et 400 agricoles) est à 27 km ONO de Brignoles, 6 km à l’ONO de Saint-Maximin, dans la vallée de l’Arc et sur le faisceau de circulation vers Aix-en-Provence (N7 et A8). Son finage s’étire du nord au sud et contient les sources de l’Arc; il atteint la limite départementale tout au sud. Le village est dominé au sud par le crêt du mont Aurélien (864 m); il conserve un pont romain, un château du 18e s. et un bourg castral proche, les ruines d’un couvent de minimes; 424 ha de vignes, cave coopérative. De plus de 600 hab. en 1836, sa population était descendue à moins de 260 en 1975; elle a fortement repris, et a encore gagné 670 hab. depuis 1999 (+72%).

Rougiers (1 690 Rougiérois, 2 053 ha dont 1 600 de bois) est à 18 km OSO de Brignoles et 8 km au sud de Saint-Maximin sur la D1 et date du 17e s.; le village a de belles maisons anciennes, une tour de l’horloge, un musée municipal; ruines de deux bourgs castraux des 11e et 13e s. au sud du village, château de la Riperte au nord. Le finage monte au sud sur la retombée septentrionale du massif de la Sainte-Baume; il contient 120 ha de vignes et une cave coopérative; transports Daziano (60 sal.). Sa population a chu de 1 000 hab. (1836) à 500 (1975) mais augmente depuis; elle a gagné 620 hab. (+58%) après 1999.

Mazaugues (880 Mazauguais, 5 379 ha dont 5 000 de bois) est à 16 km OSO de Brignoles dans une clairière de plaine à 6 km à l’ouest du chef-lieu. Le relief y atteint 915 m au sud-ouest, au Mourre d’Agnis; une branche du canal de Provence traverse la commune en souterrain. Mazaugues a des restes du bourg castral de Meynarguette, du château de Saint-Gal, d’anciennes mines et d’anciennes glacières à Fontfrège, qui justifient la présence d’un musée de la glace; site des Sauts du Cabri sur le Caramy, au nord. La population augmente depuis le minimum de 330 hab. en 1975 (+360 hab. après 1999, soit +69%).

La Celle (1 540 Cellois, 2 100 ha dont 1 640 de bois) est juste au sud-ouest de Brignoles à 3 km. Son nom évoque l’abbaye bénédictine du 13e s., dont les nonnes, de familles nobles, firent quelque peu scandale au temps de Mazarin par leurs libertés; l’abbaye, en partie restaurée, est installée dans le petit défilé qui tranche la barre de relief fermant au sud le finage de Brignoles et par où passe la voie ferrée; restaurant de l’Abbaye de la Celle (25 sal.); soirées musicales de l’abbaye en été. Le territoire communal a 228 ha de vignes; il va au sud jusqu’à la montagne de la Loube, où le relief atteint 830 m; chapelle de la Gayolle (4e s.) et château Saint-Julien au nord-ouest de la commune, château Saint-Pré au nord, dans la plaine du Caramy, bourg castral des Pennes de la Gayolle. La population communale n’était encore que de 240 hab. autour de 1960 (contre 600 au début du 19e s.), mais elle augmente depuis (+400 hab. après 1999, soit +35%).


Bras

(2 680 Brassois, 3 493 ha dont 2 485 de bois) est une commune du Var dans la CA de la Provence Verte, à 11 km ENE de Saint-Maximin par de petites routes et dans la vallée du Cauron, affluent de droite de l’Argens qui conflue au moulin de la Buisse; ancienne chapelle de templiers avec cave coopérative et 263 ha de vignes; cascade, gouffre, plusieurs sites de ruines dans le finage. Sa population a sensiblement varié, entre un maximum de 1 500 hab. au milieu du 19e s. et un minimum de 600 autour de 1970; elle augmente vite depuis les années 1980, et a plus que doublé depuis 1999 (1 320 hab.).


Brignoles

(17 710 Brignolais, 7 053 ha dont 4 199 de bois) est une sous-préfecture du département du Var, à 51 km au nord de Toulon. Le nom a pu s’écrire jadis Brignolles. La ville est dans le long val, par où passent la N7 et l’autoroute la Provençale (A8), au bord du Caramy. Le vieux bourg se serre dans l’ancienne enceinte presque ronde, où se cachent plusieurs placettes. Chef-lieu de la «Provence Verte», parmi les «villes et pays d’art et d’histoire», Brignoles offre d’anciens hôtels privés, surtout des 16e et 17e s.; une église du 11e s., des tours et plusieurs portes médiévales, un musée du pays Brignolais dans l’ancien palais des Comtes de Provence (13e s.), un musée des fossiles et minéraux; festival de jazz; spécialité de prunes séchées dites pistoles ou brignolles, Maison des abeilles.

Brignoles a deux collèges publics et un privé, un lycée public et un lycée professionnel privé, un centre hospitalier (150 lits) avec un centre de long et moyen séjour (120 places), un institut médico-éducatif. Elle accueille une base Intermarché (330 sal.) et des supermarchés E. Leclerc (210 sal.) et Intermarché (70 sal.), des négoces de bois et matériaux Comasud (65 sal.), de produits chimiques Racine SAP (50 sal.), de surgelés Gineys (60 sal.); informatique Elap (50 sal.), assurances Var Assistance (55 sal.); transports Garrassin (95 sal.), Dragui (95 sal.), PDL (80 sal.); réseaux électriques Azur Travaux (70 sal.); travaux publics Eiffage (55 sal.); intérim Adecco (220 sa.), CRIT (80 sal.), Adequat (75 sal.) et Versasud (55 sal.); nettoyage Ciel Bleu (75 sal.); distribution d’électricité Enedis (55 sal.); La Poste (90 sal.).

Le territoire communal est en forme de T; son pied va jusqu’aux environs de Forcalqueiret au sud; sa branche supérieure s’étire sur 14 km le long du val et des reliefs qui l’encadrent au nord et au sud. Un parc d’attractions Mini-France ouvert en 2002 (170 maquettes de monuments français célèbres sur 5 ha) et le domaine de Saint-Christophe (11e-12e s.) sont à l’est; dolmens aux Adrets au nord de la ville, près de l’échangeur autoroutier; maison des Abeilles. La commune cultive 546 ha de vignes et a une cave coopérative.

La population communale a culminé à 6 100 hab. en 1861 puis est descendue à 4 400 hab. en 1905, moins de 4 000 en 1921. Elle augmente depuis et a atteint les 10 000 hab. en 1976. Elle a augmenté de 4 380 hab. depuis 1999 (+32%). Brignoles est le siège de la communauté d’agglomération de la Provence Verte (28 communes, 99 200 hab.).

L’arrondissement a 184 900 hab., 67 communes.

Le nouveau canton de Brignoles a 12 communes, 40 500 hab.


Carcès

(3 460 Carçois, 3 676 ha dont 1 669 de bois) est une commune du département du Var dans la CA de la Provence Verte, 17 km au NE de Brignoles. Le bourg est au confluent du Caramy et de l’Argens (cascade) dans une petite plaine; il a des restes d’un château seigneurial et une tour de l’horloge; château des Riaux, chapelle mariale de Caramy. La commune a un Intermarché (35 sal.) et cultive 881 ha de vignes, avec une cave coopérative. Le barrage de Carcès a été construit sur l’Issole en 1936 pour la ville de Toulon, juste à l’amont des chutes du Caramy; il a la forme d’une digue en terre de 14 m de haut; le lac occupe 99 ha et contient 8 Mm3. Le confluent de l’Issole et du Caramy est à la limite sud de la commune, en amont du lac. La population communale a varié entre un maximum de 2 800 hab. en 1861 et un minimum de 1 800 en 1954; elle croît lentement depuis et a gagné 980 hab. après 1999 (+41%).


Cotignac

(2 150 Cotignacéens, 4 426 ha dont 1 400 de bois et 1 200 agricoles) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Brignoles, 37 km à l’ouest de celle-ci dans la CA de la Provence Verte, au nord d’une petite plaine drainée par l’Argens. Ce «village de caractère du Var» est double, avec un vieux bourg perché sur le Rocher, à rues étroites et maisons en partie troglodytes et un centre moderne au pied, autour d’une place ombragée. Le finage aussi est divisé à moitié entre la petite plaine et les garrigues des Plans de Provence au nord et à l’ouest; cascade des Trompines, tours sarrasines et fontaines, campanile du 14e s. et chapelle mariale, théâtre de verdure, monastère de bénédictines; exposition Autrefois-aujourd’hui; il s’y tient un festival du Rocher; 541 ha de vignes y sont déclarés; la cave coopérative est sur le site d’un moulin à huile et d’une ancienne chapellerie. La population communale est passée de 3 600 hab. au milieu du 19e s. à moins de 1 400 en 1954 puis a un peu augmenté, surtout après 1980; elle a gagné 110 hab. après 1999, et enregistre 800 résidences secondaires (39% des logements).


Forcalqueiret

(3 150 Forcalqueirois, 1 033 ha dont 451 de bois,) est une commune du département du Var dans la CA de la Provence Verte, 11 km au sud de Brignoles. Le village est au bord de l’Issole, rive droite; les ruines du château du Castellas et de son bourg castral (11e s.) sont au sud; l’espace Castellas, à la mairie, en montre des maquettes et objets anciens. La commune cultive 74 ha de vignes. Elle n’avait que 160 hab. en 1962, contre 430 un siècle auparavant; sa population croît surtout depuis 1980 et s’est augmentée de 1 470 hab. après 1999 (+88%).


Garéoult

(5 400 Garéoultais, 1 575 ha dont 634 de bois) est une commune du département du Var dans la CC de la Provence Verte, 14 km SSO de Brignoles dans la plaine de l’Issole. Elle cultive 238 ha de vignes et a une coopérative vinicole de 1925; collège public, maison de retraite (Plénitude, 50 sal.) et centre d’aide par le travail, supermarché Casino (45 sal.); musée Louis Cauvin de la nécropole gallo-romaine découverte en 1988. La commune avait 620 hab. en 1954 (contre 1 100 autour de 1870) et a crû fortement après 1975 (1 000 hab.), gagnant encore 480 hab. après 1999. Son nom vient de Garda Altissima (très haute garde).

Le nouveau canton de Garéoult a 12 communes, 39 700 hab.


Méounes-lès-Montrieux

(2 250 Méounais, 4 092 ha dont 1 773 de bois) est une commune du Var à 28 km NNE de Toulon, au sud de la CA de la Provence Verte. Elle se distingue par ses dix fontaines, de nombreuses grottes dont celle des Rampins, les hameaux ruinés de Montrieux-le-Vieux et Montrieux-le-Jeune au sud-ouest, celui-ci avec une chartreuse du 13e s. Le Gapeau draine les eaux de la commune vers le sud. Une branche varoise du canal de Provence traverse en souterrain l’angle sud-ouest du finage. Le nom de la commune était simplement Méounes avant 1936. De 1 200 hab. au début du 19e s., sa population est descendue à moins de 500 en 1931; elle croît surtout depuis 1970 et a augmenté de 990 hab. après 1999 (+79%).


Nans-les-Pins

(4 920 Nansais, 4 799 ha) est une commune du département du Var dans la CA de la Provence Verte, 26 km OSO de Brignoles, 13 km au SO de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, limitrophe des Bouches-du-Rhône. Son nom était seulement Nans avant 1920. Le village est un peu à l’écart de la route de Marseille à Brignoles (N560), qui traverse la commune. Des grottes et avens s’ouvrent au sud vers la Castelette, sur le revers septentrional du massif de la Sainte-Baume, où le finage atteint 772 m. Il porte des traces d’un bourg castral du 8e s., et de l’itinéraire du Chemin des Roys sur l’ancien pèlerinage royal de la Sainte-Baume. La commune est à la source de l’Huveaune, qui se dirige vers l’ouest, et du Cauron, dont la vallée se suit jusqu’à son confluent avec l’Argens à Bras, mais qui est souvent à sec. Elle héberge un village-club et le golf de la Sainte-Baume, plusieurs maisons de convalescence pour maladies pulmonaires et pour personnes âgées, plus 300 places de camping. On y cultive 155 ha de vignes. La commune a eu 1 200 hab. en 1872, moins de 700 dans les années 1930; sa population croît depuis 1962; elle a passé les 2 000 hab. en 1988 et augmenté de 1 740 hab. (+55%) après 1999.


Néoules

(2 900 Néoulais, 2 508 ha dont 2 000 de bois et 200 ha de cultures) est une commune du département du Var dans la CA de la Provence Verte, 18 km SO de Brignoles. Son centre est à 4 km au sud-est de La Roquebrussanne, au sud de la petite plaine; on y voit un château renaissance (1570), une vieille tour, le jardin du Sarret; festival de musique en juillet. Le relief s’élève vers le sud jusqu’à la crête de la Barre de Cuers (696 m) et au Pilon Saint-Clément (705 m); bourg castral de Saint-Thomé, du 11e s., au-dessus de la grotte de la Baume; grotte du Regay, menhir de la Pierre Plantée. La commune a 187 ha de vignes, une cave coopérative, d’anciennes exploitations de bauxite; négoce de matériaux Verdi (35 sal.). Son nom indiquait une «nouvelle» terre, défrichée au 16e s. Néoules n’avait que 300 hab. en 1962 et sa population s’est mise à croître énergiquement après 1980. Elle a gagné 1 260 hab. après 1999 (+77%).


Plan-d’Aups-Sainte-Baume

(2 210 Plandalens, 2 491 ha dont 1 200 de bois) est une commune du Var dans la CA de la Provence Verte, 35 km OSO de Brignoles et limitrophe des Bouches-du-Rhône. Son finage s’étire sur plus de 12 km tout le long de l’ubac de la Sainte-Baume, dont la crête fixe la limite sud de la commune et qui y culmine à 1 147 m. L’habitat s’y disperse parmi des stèles romaines, les vieux bourgs castraux d’Aups (10e s.) et de la Baume (12e s.), l’église romane des 11e-12e s. Le village propose un écomusée de la Sainte-Baume; celle-ci est depuis le 9e s. et surtout le 13e s. l’objet de pèlerinages vers la grotte dite de Marie-Madeleine, supposée y avoir fini ses jours, sous le site rocheux du Saint-Pilon à 946 m. De là vient l’existence des hameaux dits de Béthanie et de Nazareth. Ce dernier est au bas du crêt sous la grotte, et abrite une hôtellerie des dominicains, chargés de l’entretien du site depuis le milieu du 19e s., qui a été flanquée d’un couvent d’Oscar Niemeyer en 1981. Le crêt va de la Roque Forcade à l’extrémité occidentale (936 m), au point culminant, à 1 147 m, 3 km à l’est de la grotte. De nombreuses grottes ont servi de glacières pour Marseille et Toulon. Le nom de la commune de (parfois du) Plan-d’Aups a été allongé en 1993. La population n’était guère que d’une centaine d’habitants au 19e s., et n’a atteint les 200 qu’en 1975. Elle s’est accrue de 1 440 hab. depuis 1999, triplant presque.


Pourrières

(5 270 Pourriérois, 5 632 ha dont 2 000 de bois) est une commune du département du Var dans la CA de la Provence Verte, 14 km au NO de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, limitrophe des Bouches-du-Rhône. Le village, entouré de vignes, est à l’écart du faisceau de circulation vers Aix-en-Provence, qui passe au sud. Son finage s’étire sur 15 km du nord au sud. Il dépasse au sud le mont Aurélien, qui y culmine à 880 m, et va au nord jusqu’à l’oppidum du Pain de Munition, dans le grand bois de Pourrières. La commune est traversée par le canal de Provence, en grande partie à l’air libre. Elle cultive 1 041 ha de vignes, avec une cave coopérative, et conserve un tombeau romain dit trophée de Marius, le château médiéval de Roquefeuille issu d’un bourg castral, un ancien couvent des minimes (16e s.). L’entreprise Petras (30 sal.) s’occupe de robinetterie. La population communale est passée de 1 800 hab. au début du 19e s. à moins de 900 en 1954, puis a sensiblement augmenté, passant les 2 000 hab. en 1985; elle s’est accrue de 1 270 hab. depuis 1999 (+32%).


Rocbaron

(5 320 Rocbaronnais, 2 028 ha dont 1 120 de bois) est une commune du département du Var dans la CA de la Provence Verte, 16 km au sud de Brignoles. La limite nord de la commune longe la rive de l’Issole; le finage se partage entre la plaine au nord et les reliefs de garrigues au sud et à l’est, qui culminent à 577 m. Rocbaron conserve les traces d’un bourg castral du 11e s., un beffroi, une ancienne coopérative vinicole mais n’a que 53 ha de vignes; supermarché U (130 sal.), zone d’activités du Fray Redon. De plus de 300 hab. vers 1830, la population communale était tombée à moins de 100 de 1940 à 1965; aussi la croissance récente a-t-elle été spectaculaire, surtout de 1975 (310 hab.) à 1990 (1 800 hab.). Elle a encore augmenté de 2 270 hab. depuis 1999 (+74%).


Roquebrussanne (La)

(2 240 Roquiers, 3 705 ha dont 2 537 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Brignoles, 15 km au sud-ouest de celle-ci dans la CA de la Provence Verte. La commune s’est nommée jadis La Roque-Brassane, et Roquelibre en 1793. Elle a eu 1 500 hab. dans la première moitié du 19e s., puis s’est dépeuplée jusqu’à 600 hab. entre 1930 et 1960. Sa population augmente depuis, et a gagné 540 hab. après 1999 (+32%). Le village est au bord de l’Issole peu après sa source, à la pointe nord-ouest d’une petite plaine. Le relief monte au nord à la montagne de la Loube (830 m), et atteint 794 m au sud-ouest. Le finage recèle plusieurs traces de bourgs castraux et d’une villa gallo-romaine; lacs du Laoucien, grotte et source des Orris. La commune abrite une maison de retraite (35 sal.) et cultive 289 ha de vignes; elle a une cave coopérative.


Sainte-Anastasie-sur-Issole

(2 070 Saintanastasiens, 1 071 ha dont 780 de bois) est une commune du Var dans la CA de la Provence Verte, 14 km au SE de Brignoles dans le couloir de l’Issole au sud de la Barre de Saint-Quinis. Elle a une porte renaissance, un haut village en cours de rénovation; grotte fortifiée dite de Gaspard de Besse, coopérative vinicole de 1924 (56 ha de vignes). Le nom s’est allongé en 1935; la commune n’avait que 260 hab. en 1954 et croît surtout depuis 1980; elle a 510 hab. de plus qu’en 1999 (un tiers).


Saint-Maximin-la-Sainte-Baume

(17 590 Saint-Maximinois, 6 413 ha dont 2 033 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département du Var dans l’arrondissement de Brignoles, 21 km à l’ouest de celle-ci, en Provence Verte. La référence à la Sainte-Baume, qui est à l’horizon méridional de la ville mais extérieure à la commune, date de 1920. La ville est dans une petite plaine où passent à la fois la N7, l’autoroute A8 et la voie ferrée et bénéficie d’un échangeur complexe.

Elle a commencé aux temps gallo-romains comme Villa Latta, et a changé de nom au 13e s. avec l’invention des tombeaux de saint Maximin et de Marie-Madeleine, réputée avoir fini ses jours dans la grotte de la Sainte-Baume. Elle conserve un pont romain, un baptistère du 6e s., une grande basilique gothique avec crypte gallo-romaine; ancien couvent avec cloître et jardin, hôtel de ville du 18e s., arcades, musée d’arts et traditions. Le finage est accidenté au sud-ouest où il monte à 708 m; il est traversé par le canal de Provence, principalement en souterrain; il a des traces des bourgs castraux de Bayoux, Rodanas, Seaux.

La ville est dotée de deux collèges et un lycée publics; magasins Hyper-U (240 sal.) et Intermarché (55 sal.), aide à domicile Adomi (50 sal.); publicité Promup (70 sal.); gardiennage Answer (110 sal.); La Poste (60 sal.); maison de retraite la Marie-Madeleine (60 sal.). Saint-Maximin cultive 532 ha de vignes et a une cave coopérative. La population communale est passée de 3 700 hab. au début du 19e s. à un minimum de 2 200 en 1921; elle a peu augmenté jusqu’en 1962 (2 700 hab.), davantage ensuite (5 500 hab. en 1982, 9 600 en 1990). Elle a encore augmenté de 4 960 hab. après 1999 (+39%).

Le nouveau canton de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume a 19 communes, 51 300 hab.


Tourves

(5 110 Tourvains, 6 562 ha dont 3 953 de bois) est une commune du département du Var dans la Provence Verte, 12 km à l’ouest de Brignoles dans le couloir drainé par le Caramy, et où se concentrent la N7, l’A8 et la voie ferrée. Elle s’orne du château de Valbelle du 18e s., avec parc; vieux pont de Cassède dans le relief sur le haut Caramy, plusieurs grottes dans la vallée du Caramy avec peintures et restes néolithiques, dont la plus connue est la grotte de Chuchy; traces d’une villa romaine des 1er et 2e s., et d’une ancienne mine de bauxite au sud-est. Une branche du canal de Provence traverse en souterrain la commune au sud-ouest. Celle-ci cultive 231 ha de vignes et dispose d’une cave coopérative; maison de retraite la Marjolaine (40 sal.). Tourves avait 2 700 hab. au début du 19e s., puis s’est dépeuplée jusqu’à moins de 1 500 hab. en 1906; elle est restée à ce niveau jusqu’en 1965 puis a entamé une croissance soutenue, passant par 2 800 hab. en 1990 et gagnant 1 650 hab. après 1999, soit +48%.


Val (Le)

(4 390 Valois, 3 934 ha dont 2 500 de bois) est une commune du département du Var dans la Provence Verte, 4 km au nord de Brignoles. Le bourg occupe une longue dépression parallèle à celle de Brignoles, au nord, dont elle est séparée par une barre de relief. D’anciennes mines de bauxite se voient à l’est de ce val, qui est drainé par la Ribeirotte; celle-ci en sort au nord-est par un défilé sinueux et conflue avec l’Argens à Montfort-sur-Argens. Le finage conserve les abris sous roche des Eissartènes avec peinture et gravures rupestres, les traces des bourgs castraux d’Aspremont et de Paracol, du 11e s., les châteaux Renaud et Jean-Val; porte, église du 11e s., musées d’art sacré, du santon, des figurines et jouets anciens; maison de l’olivier et moulin à huile. La commune cultive 244 ha de vignes et a une cave coopérative; maison de retraite (70 sal.), service des eaux Suez (35 sal.). La population communale est passée de 1 700 hab. au début du 19e s. à 800 en 1936; elle croît depuis et a gagné 980 hab. après 1999 (+29%).