Communauté de communes des Pays de L’Aigle' communauté de communes de l’Orne, associant 32 communes et 26 100 hab. sur 51 800 ha. L’Aigle (siège) et La Ferté-en-Ouche ont plus de 2 000 hab. Saint-Sulpice-sur-Risle (1 720 Saint-Sulpiciens, 2 845 ha dont 1 199 de bois), 4 km NE de L’Aigle, s’est illustrée par la fabrique d’aiguilles à coudre et épingles Bohin, bien connue des couturières et qui fonctionne depuis 1833 (40 sal.), au bord de la Risle. La commune abrite au sud un centre Leclerc (210 sal.), des négoces de matériel agricole (Emeraude, 30 sal.) et de pneus (Lallemand, 25 sal.), la comptabilité Fiteco (40 sal.); ambulances et taxis AAT Dabout (40 sal.). Le château du Fontenil (15e au 17e s.) est à l’ouest, juste au nord de L’Aigle; église inscrite des 13e et 15e s., dolmen classé au Jarrier. Sa population est légèrement croissante depuis 1975; elle s’est augmentée de 170 hab. après 1999. L’aérodrome de L’Aigle-Saint-Michel (code LFOL) est au sud du finage, avec une piste en dur de 800 m et un aéroclub. Au sud-est, la commune englobe la plus grande partie de la forêt de L’Aigle, ce qui donne à son finage un périmètre très contourné, avec un étranglement médian. La rocade est de l’Aigle est dans la commune. Saint-Martin-d’Écublei (660 Écubleins, 1 194 ha dont 294 de bois), à 7 km au NE de L’Aigle, accueille un atelier de mécanique SMA (Auglonne, 20 sal.). Le village domine le coteau de rive gauche de la Risle et le finage s’étend des deux côtés de la vallée; hameau et château du Mesnil (19e s.) avec parc, au sud; château du Bois Tertre au NO. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+29%). Saint-Nicolas-de-Sommaire (270 hab., 1 628 ha dont 241 de bois) est à 8 km au nord de L’Aigle dans la vallée du Sommaire. La commune a absorbé en 1839 Saint-Michel-de-Sommaire à l’ouest, Saint-Pierre-de-Sommaire à l’est, dont subsistent des esquisses de hameaux. Sa population était alors passée de 240 à 480 hab.; elle était descendue à 180 hab. en 1982 et a repris un peu jusqu’en 1999, se stabilisant ensuite. Saint-Symphorien-des-Bruyères (510 Saint-Symphérinolais, 1 602 ha dont 120 de bois), 5 km au NO de L’Aigle, a une église inscrite du 15e s., et une zone artisanale le long de la D12 à l’est; fabrique d’articles métalliques Cailli (Frénéhard et Michaux, 200 sal.). La Gonfrière (320 Gonfriérois, 1 283 ha dont 148 de bois), 16 km NO de L’Aigle, est sur la rive droite de la Charentonne, dont une longue courbe fixe la limite occidentale du finage, flanqué à l’est par celui de la Ferté-en-Ouche. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999 (un tiers). Touquettes (90 Touquettois, 973 ha dont 402 de bois) 18 km ONO de L’Aigle, participe au sud à la forêt de Saint-Évroult. Saint-Évroult-Notre-Dame-du-Bois (490 Ebrultiens, 3 447 ha dont 2 289 de bois), 15 km ONO de L’Aigle, inclut la grande forêt de Saint-Évroult et conserve les restes de l’abbaye du 13e s., parmi les étangs à l’orée du bois, dans la vallée de la Charentonne; base de loisirs. Beaufai (350 Beaufayens, 1 290 ha dont 343 de bois), 11 km OSO de L’Aigle, est bordée au sud par le cours de la Risle, que longe la voie ferrée de Granville; château de Beaufai au SO. Rai (1 460 Railois, 1 603 ha dont 312 de bois), 4 km OSO de L’Aigle, est dans la vallée de la Rise. Tréfimétaux (groupe italien HME, ex-SMI) exploite sur sa rive gauche et le long de la voie ferrée une usine de 290 emplois (fils et barres de cuivre, ancienne usine de Boisthorel); un tissage de lin (Rai Tillières) emploie 40 salariés; foresterie Frelon (80 sal.). La population communale a sensiblement augmenté depuis deux siècles, avec un palier à 1 000-1 100 hab. entre 1930 et 1970; elle a perdu 320 hab. depuis 1999. Le nom de la commune vient d’un gué (celte rito). Aube (1 360 Albins, 574 ha), 7 km OSO de L’Aigle, dans la vallée de la Risle en amont de Rai, conserve le château de la comtesse de Ségur (domaine des Nouettes), une bâtisse de brique rose acquise en 1820 et qui abrite aujourd’hui un institut médico-pédagogique (100 emplois), une maison de retraite (35 sal.); un musée-souvenir a été ouvert à proximité dans l’ancien presbytère. On visite également une ancienne forge, classée depuis 1982 (musée de la Grosse Forge). La D926 traverse le finage au sud, mais la voie ferrée de Granville l’évite en passant au nord. La société d’exploitation forestière et d’élagage Jean Fréon emploie 90 personnes. Le village s’est entouré de lotissements; la population de la commune a augmenté jusqu’en 1990 (540 hab. en 1900, 1 000 dans les années 1950) mais a perdu 260 hab. depuis 1999. Écorcei (390 Écorceiens, 947 ha) est à 7 km SO de L’Aigle; +90 hab. depuis 1999. Brethel (160 Brethélois, 297 ha) est à 10 km OSO de L’Aigle; +40 hab. depuis 1999. Saint-Hilaire-sur-Risle (320 Saint-Hilairiens, 661 ha), 13 km OSO de L’Aigle, a son village sur la rive droite de la Risle, entre la D926 et la voie ferrée de Granville. Le Ménil-Bérard (75 hab., 733 ha dont 222 de bois), 13 km SO de L’Aigle, mord au sud sur la forêt domaniale de Moulins. Auguaise (210 hab., 225 ha), 12 km SO de L’Aigle, a un petit finage traversé par la D3; elle a gagné 90 hab. depuis 1999 (+75%). La Ferrière-au-Doyen (180 Ferriérois, 2 247 ha dont 1 184 de bois), 16 km SO de L’Aigle, est une commune d’habitat dispersé, qui contient au nord la plus grande partie de la forêt domaniale de Moulins. Mahéru (270 hab., 1 963 ha dont 306 de bois), 22 km SO de L’Aigle, a un très petit village dans les collines au sud, et des bois sur le plateau au nord. Fay (73 Fayards, 868 ha), 25 km SO de L’Aigle, juste à l’ouest de Mahéru, est dans un site comparable mais sans village. Moulins-la-Marche (760 Moulinois, 1 314 ha), 17 km SO de L’Aigle, est un ancien chef-lieu de canton, 17 km au NNO de Mortagne-au-Perche, sur la D932; hippodrome Jean Gabin, créé par l’acteur; collège. La commune, qui se dépeuple lentement (1 000 hab. en 1954), est à la source même de la Sarthe. Bonsmoulins (260 Bonsmoulinois, 757 ha dont 140 de bois), 18 km SO de L’Aigle, a 40 hab. de plus qu’en 1999. Le village est au bord de l’Iton, qui borde le finage au sud-est et à l’est. Bonnefoi (190 Bonafidésiens, 539 ha), 15 km SO de L’Aigle, bordée par l’Iton à l’est, a gagné 60 hab. depuis 1999. Les Genettes (200 hab., 654 ha dont 250 de bois), 14 km SO de L’Aigle, est longée par l’Iton à l’ouest; hameau des Barres au sud; +70 hab. depuis 1999. Les Aspres (670 Asprais, 2 321 ha dont 891 de bois), 10 km SSO de L’Aigle, dans la vallée de l’Iton, a une grande part du bois du Châtelet, au sud, contigu de la forêt du Perche. La Chapelle-Viel (280 hab., 1 179 ha), 10 km SSO de L’Aigle, a son finage bordé au sud par l’Iton. Crulai (890 Crulaisiens, 2 250 ha), 8 km SSE de L’Aigle, a un grand finage étiré du nord au sud et traversé par l’Iton. Elle a 90 hab. de plus qu’en 1999; métallerie ND (30 sal.). Irai (620 Idriuciens, 1 485 ha), 13 km SSE de L’Aigle, a son village sur la rive gauche de l’Avre, dont le cours borde le finage au sud. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999 (+37%). Vitrai-sous-Laigle (240 Victoriens, 1 133 ha), 9 km SE de L’Aigle, est bordée au nord par l’Iton; +50 hab. depuis 1999. Saint-Ouen-sur-Iton (870 Audoniens, 1 419 ha dont 147 de bois), 7 km au SE de L’Aigle, a son village tout à l’est, près de l’Iton. Le finage touche au NO à la zone d’activités des Caillottes de L’Aigle et en a reçu quelques entreprises; fabriques d’équipements aérauliques (F2A, 50 sal.), de fils métalliques (Axfil, 40 sal.), de portes et fenêtres (BA2I, 20 sal.). IMV Technologies (ex-Institut de Médecine Vétérinaire, 200 sal.), spécialiste de matériel d’insémination (animale et humaine), a regroupé ses équipes de L’Aigle pour s’installer en 2010 dans de nouveaux locaux. Le château du Buat (17e s.) est tout proche. Chandai (660 Chandéens, 1 373 ha), 9 km ESE de L’Aigle, est sur la rive droite de l’Iton et traversée par la D926. Elle a gagné 120 hab. depuis 1999; mais son musée vivant de l’Énergie a fermé en 2019. Saint-Michel-Tubœuf (650 hab., 873 ha dont 167 de bois), 6 km ESE de L’Aigle, a une menuiserie métallique (Sebire, 25 sal.). La commune est née d’une fusion de 1965; Tubœuf est sur l’Iton à 2 km au SE de Saint-Michel et s’orne d’un château du 17e siècle à la corne de la forêt de L’Aigle; une tour de télégraphe Chappe (fin du 18e s.) est proche de Saint-Michel. La commune a gagné 100 hab. après 1999. (8 290 Aiglons, 1 802 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Orne dans l’arrondissement de Mortagne-au-Perche, à 32 km au nord de celle-ci sur la Risle. Le nom s’écrivait Laigle avant 1961. Centre du pays d’Ouche, L’Aigle est au centre d’une étoile de routes et sur la voie ferrée de Paris à Granville. La ville ancienne a un château de 1690 selon Mansart (hôtel de ville), une tour de l’horloge du 11e s., et nombre de vieilles maisons; musée de Juin 1944 et musée des instruments de musique. L’ancienne usine d’aiguilles de Mérouvel se visite; parc d’expositions à proximité. Solide centre de services avec un centre hospitalier de 150 lits, deux lycées publics, des collèges, L’Aigle a longtemps disposé d’une base industrielle, notamment dans la petite métallurgie, renouvelée par des implantations du temps de la «décentralisation» vers l’Ouest». Une ancienne usine Hoechst, reprise par Aventis puis cédée au groupe grec Marinopoulos, fabrique des médicaments (Famar, 150 sal.). D’assez nombreux ateliers émergent les cartonnages Coffret Pack (ex-Davoise, 50 sal.), les emballages plastiques Promens (50 sal.), les peintures et vernis Mader (50 sal.), les machines pour les papeteries James Burn (30 sal.); menuiseries métalliques Paquet Fontaine (25 sal.) et Bâti Fermetures (20 sal.), enseignes SEPMA (20 sal.); réparations électriques AEM (40 sal.). Dans le tertiaire, Intermarché (100 sal.) et bricolage Pascalyne (25 sal.); hôtel du Dauphin (30 sal.); transports Perret (25 sal.) et autocars Aiglons (80 sal.), comptabilité Seag (25 sal.), EDF (45 sal.). L’Aigle est aussi un centre de services pour l’agriculture avec de gros marchés de bestiaux et des foires, un centre d’élevage et d’insémination; et une spécialité de cervelas. Elle dispose au sud-est d’un aérodrome, mais sur le territoire de Saint-Sulpice. Le finage s’étend surtout au sud de la Risle, où il est traversé par la D926 qui y croise la D918; une rocade contourne la ville à l’est. La population communale s’est tenue entre 5 000 et 5 700 hab. de 1800 à 1930, puis a entamé une croissance qui a culminé en 1982. Depuis, elle diminue et a encore perdu 1 000 hab. après 1999. La communauté de communes des Pays de L’Aigle associe 32 communes (26 100 hab.). L’unité urbaine Insee est donnée pour 11 200 hab. (trois communes), l’aire urbaine pour 19 700 (20 communes). Le nouveau canton de L’Aigle a 7 communes, 12 800 hab. (3 270 hab., 13 169 ha dont 1 549 de bois) est une commune nouvelle de 2016, qui rassemble neuf communes anciennes de l’Orne, dans les Pays de L’Aigle. Le dessin de la nouvelle commune est en ailes de papillon, resserré en son centre à la traversée de la Charentonne. La Ferté-Frênel (630 Fertois, 770 ha dont 272 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Argentan, en pays d’Ouche à 14 km NO de L’Aigle. C’est un petit centre rural avec des commerces, mais qui compte une grosse entreprise de fonderie, boulons et vis Lisi Automotive Normel (ex-Acument du groupe Textron, 270 sal.); un dolmen au sud-ouest dit la Pierre Couplée, château au sud avec un parc signalé, des bois, un étang avec petite base de loisirs et le lotissement du Village du Bois. Tombée à 380 hab. en 1936, la population a augmenté ensuite, mais a reperdu 90 hab. après 1999. Anceins (200 Ancinois 1 233 ha dont 199 de bois) est à 3 km au nord de La Ferté au bord de la Charentonne, donc à l’étranglement du finage de la commune nouvelle, son propre finage s’étendant des deux côtés de la rivière. Villers-en-Ouche (350 Villerois, 1 113 ha dont 129 de bois), 5 km au NO de La Ferté, a un château du 18e s. avec grands jardins à la française, et a gagné 40 hab. après 1999. Son finage atteint à l’ouest le cours du Guiel. Monnai (240 hab., 1 552 ha dont 131 de bois), 11 km NO de La Ferté, occupe le nord-ouest de la commune nouvelle, que traversent la D438 et l’A28 (sans accès); hameau de Ternant au NE, près du Guiel, reste d’une commune absorbée en 1839. Heugon (260 Heugonais, 1 570 ha), 10 km à l’ouest de La Ferté, a un village au bord du Guiel. Son finage est traversé à l’ouest par l’A28, et par la D438 au bord de laquelle est le hameau de la Doué Arthus. Saint-Nicolas-des-Laitiers (90 hab., 709 ha dont 120 de bois) est à 7 km à l’ouest de La Ferté, à l’est d’Heugon; haras. Bocquencé (140 Bocquencéens, 1 015 ha dont 142 de bois) est à 4 km OSO de La Ferté dans un vallon qui ouvre sur la vallée de la Charentonne. Les trois autres anciennes communes sont à l’est de La Ferté. Couvains (200 Couvinois, 1 381 ha) est à 6 km NE de La Ferté; son finage est traversé au NE par la D919, au-delà de laquelle est le hameau de Marnefer. Glos-la-Ferrière (550 Glosiens, 1 263 ha), 8 km ENE de La Ferté, a le plus gros village, à un carrefour de la D919 au bord du Vernet; château du Boële (17e-18e) au nord, menhir au Boulay Filleul au SE, quelques petits étangs au sud-ouest. Gauville (610 Gauvillois, 2 151 ha dont 433 de bois), 4 km ESE de La Ferté, est la plus méridionale des communes fusionnées, sur la D12; le Vernet la borne au sud. Elle a gagné 130 hab. depuis 1999. |