Communauté de communes des Causses à l’Aubrac' communauté de communes de l’Aveyron, associant 17 communes et 14 600 hab. sur 74 200 ha. Le siège est à Palmas d’Aveyron. Laissac-Sévérac l’Église, Sévérac-d’Aveyron et Saint Geniez d’Olt et d’Aubrac ont plus de 2 000 hab. Palmas-d’Aveyron (1 050 hab., 4 358 ha) est, depuis 2016, une commune nouvelle, formée par la réunion des trois communes de Coussergues, Cruéjouls et Palmas. Palmas (380 Palmassols, 1 434 ha), 28 km ENE de Rodez, 23 km ONO de Sévérac à 630 m juste au NE de Laissac, a son village un peu au-dessus de l’Aveyron, assorti du procche faubourg du Pont de Palmas, au confluent du Serre; clocher-mur du 12e s. (inscrit), site archéologique du dolmen de Luc au nord; transports Ginesty (25 sal.). Palmas a gagné 150 hab. (+65%) depuis 1999. Coussergues (240 hab., 1 089 ha) est au bord du Serre à 5 km ENE de Palmas (+40 hab. depuis 1999). Cruéjouls (430 hab., 1 835 ha) e st au nord, à 8 km de Palmas, au bord du Dourdou et sur la D988; église inscrite du 11e s., château, musée d’art sacré; hameau de Maymac et château du Cayla au sud-ouest; +60 hab. depuis 1999. Bertholène (1 060 Bertholénois, 4 696 ha dont 1 204 de bois) a son village à 6 km à l’ouest de Palmas à 592 m au bord du Lugagnac, qui conflue avec l’Aveyron à la limite occidentale du finage. La N88 et la voie ferrée emprunte la vallée du Lugagnac au pied du village; atelier de meubles Fontanges (35 sal.). Le finage s’allonge sur 12 km sud-nord, moitié dans le bloc des Palanges au sud et moitié au nord sur le causse, de part et d’autre de l’Aveyron qui traverse le finage d’est en ouest à leur limite et sépare le village de Bertholène des hameaux d’Anglars (ancienne commune intégrée en 1833) et Banc plus au nord. Au NE, le château des Bourines, des 13e-15e s. et réaménagé au 16e et au 19e s., est issu d’une abbatiale; il conserve un donjon de 21 m et une enceinte carrée à tours d’angles. Au SE, le hameau d’Ayrinhac vient d’une commune réunie avant 1800. La population communale augmente depuis 1975 (700 hab.) et s’est encore accrue de 110 hab. depuis 1999. Des gisements d’uranium et de baryte ont été brièvement exploités à Bertholène. Une ancienne mine de charbon, fermée en 1937 puis en 1956, a été rachetée en 2004 par le groupe écossais British Aardvark TCF (Aberdeen), qui envisage de l’exploiter à ciel ouvert, visant 3 à 4 Mt en dix ans et suscitant de vigoureuses oppositions locales; une autorisation d’exploiter a été donnée par l’État en mars 2006, mais n’a pu encore être appliquée en raison de longues batailles juridiques. Gaillac-d’Aveyron (300 Gaillaciens, 2 903 ha dont 313 de bois), 13 km ONO de Sévérac à l’est de Laissac, a son village sur la rive droite de l’Aveyron, dont la mention dans le nom date de 1919. La rivière est longée par la voie ferrée d’un côté, la N88 de l’autre. Plusieurs hameaux sont à l’ouest, dont Lugans et Gagnac (commune absorbée dans les années 1820) sur le versant droit de l’Aveyron, voisins de deux dolmens. Le relief monte à 963 m tout au sud sur le massif ancien; l’essentiel du finage est dans la dépression permienne entre le massif ancien au sud et le causse de Sévérac au nord-est. La commune a eu plus de 1 200 hab. vers 1850 et se dépeuple encore un peu. Vimenet (250 Vimenetois, 2 095 ha dont 365 de bois), 10 km ENE de Laissac à 700 m, est à l’extrémité du causse de Sévérac au nord, flanqué au sud d’un petit ségala de terrains anciens émergeant de la dépression permienne; église romane à clocher-donjon du 14e siècle. La vaste commune de Sévérac-d’Aveyron couvre tout le sud-est du territoire intercommunal. Campagnac (460 Campagnacois, 4 188 ha dont 1 798 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron, 12 km au nord de Sévérac, à 730 m d’altitude, limitrophe de la Lozère et entièrement dans le Causse. Le village est sur le plateau, qui se termine au nord sur la vallée du Lot par un puissant escarpement de 200 m de commandement où s’ouvre la grotte de Lancize, mais le finage n’atteint pas la rive du Lot; maisons anciennes avec fours à pain, manoir fortifié de Beaufort, camping; constructions Rousson (20 sal.). Au nord du village, la voie ferrée Béziers-Neussargues (Paris) traverse le plateau par un tunnel de 1 200 m, qui débouche à Lancize. Un peu au sud du village, grotte du Duc au hameau de Canac. Tout au sud-est du finage, échangeur de l’A75 et de la N9. La commune a eu jusqu’à 1 500 hab. au début du 19e s., encore 1 000 au début du 20e, et a décliné jusqu’en 1980. Elle a gagné 60 hab. depuis 1999. Saint-Saturnin-de-Lenne (310 Saint-Saturninois, 3 381 ha dont 814 de bois), 15 km NO de Sévérac, 20 km ENE de Palmas au bord du Serre à 630 m, dans les terrains permiens au pied du causse, conserve des éléments de thermes gallo-romains, une église romano-byzantine du 12e s., des restes d’un château fort et le petit musée des traditions et de l’artisanat de la Roque Valzergues sur une butte dominant le village. Celui-ci fut siège d’une châtellenie; il figure parmi les «villages de charme»; il eut 2 300 hab. au début du 19e s. et n’a cessé de se dépeupler depuis, perdant encore 80 hab. après 1999. Saint-Martin-de-Lenne (300 Saint-Martiniens, 948 ha dont 163 de bois), 5 km plus à l’ouest au bord du Serre au pied du causse, à 630 m, est le site d’une diffluence: une partie des eaux du Serre va vers l’Aveyron à Palmas, une autre se perd au Trou du Souci à Pierrefiche, d’où elle alimente le Lot. La commune fut réunie à Saint-Martin entre 1820 et 1839; elle avait alors plus de 500 hab. Elle a pourtant augmenté de 90 hab. (+43%) depuis 1999. Pierrefiche (280 Pierrefichois, 1 710 ha ont 441 de bois), 10 km au SO de Saint-Geniez par la route, mais à 3 km à vol d’oiseau, à 560 m, est une commune du rebord nord du causse de Sévérac; travaux publics Conte (35 sal.). Le Trou du Souci, où se perdent une partie des eaux du Serre, est au SE du village; les eaux ressortent au fond du cirque que domine le village, au NO, atteignant le Lot à Sainte-Eulalie-d’Olt, par le ravin du Couelle. Souci est un nom fréquemment employé pour des écoulements souterrains. Au sud-ouest, le finage est occupé par la causse, dans lequel entre l’autre partie du Serre vers Palmas, bordant au passage la belle grange fortifiée du 14e-15e s., à deux tours, dite château de Galinières. La commune a eu 1 800 hab. au début du 19e s., 600 en 1856 et un minimum de 100 en 1982; la population semble stabilisée. Sainte-Eulalie-d’Olt (390 Sainte-Eulaliens, 1 748 ha dont 742 de bois), 3 km en aval de Saint-Geniez à 425 m, est «station verte de vacances» et classée parmi les «plus beaux villages de France» et les «villages de charme» pour le paysage des bords du Lot, ses vieilles pierres, et ses efforts de rénovation et de fleurissement. Elle fut un solide castrum, dont restent quelques fortifications; belle église romane, restes d’un château du 15e s. à tourelle, maisons médiévales et renaissance; musée galerie Marcel Baudou (peintre local), pôle et école d’art du Chien Bleu, festival musical estival, moulin du 18e s.; un petit hôtel, deux campings, un tiers de résidences secondaires. À l’ouest, un grand méandre du Lot offre un superbe lac en U, d’environ 60 ha, grâce à la retenue de Mandailles; s’y mirent les petits hameaux de Lous rove droite, Cabanac rive gauche en aval. La mention «d’Olt» (forme ancienne du Lot) date de 1954; la commune eu 1 200 hab. en 1851, 700 en 1921; elle a regagné 50 hab. depuis 1999. Castelnau-de-Mandailles (590 Mandaillois, 3 587 ha dont 898 de bois) est une commune complexe du massif ancien aux abords de l’Aubrac. Le centre villageois, Castelnau, se perche à 19 km NO de Saint-Geniez, à 550 m, sur un promontoire dominant le vallon profond du Rioularet qui vient de l’Aubrac. Tout à l’aval du vallon, belle église classée de Cambon (12e s.) des moines d’Aubrac, avec un clocher-peigne et deux retables. Au sud, aligné sur un éperon dominant la rive droite du Lot, le village de Mandailles ne manque pas de pittoresque. Il est dominé au NE par les hauteurs du Puech de Barrry (832 m) qui est une grosse butte-témoin du causse de Sévérac, relayée à l’est par le Puech de Barets et la butte ronde du Puech de Condamines (870 m), qui domine le hameau de ce nom. Au NO, le finage s’étend largement sur le plateau ancien, où le nom de l’Estrade évoque la voie romaine traversant l’Aubrac en direction d’Espalion, à présent suivie par le GR6-65. À l’aval de Mandailles, au terme d’un méandre du Lot très resserré, a été édifié en 1948 le barrage-poids de Castelnau-Lassouts, haut de 60 m et long de 180, qui retient un lac de barrage fort sinueux, long de 15 km, offrant un plan d’eau de 280 ha et retenant 41 Mm3 d’eau. Mandailles a été réuni à Castelnau en 1843, mais n’est entré dans le nom de la commune qu’en 1954. La population avait dépassé 2 000 hab. en 1850. Elle remonte un peu depuis 1990 (520 hab.); travaux publics NTPL (35 sal.). Prades-d’Aubrac (400 Pradésiens, 4 664 ha dont 1 369 de bois), 18 km au NO de Saint-Geniez, a son village à 900 m sur une crête. Le finage, sur le plateau de l’Aubrac, est bordé par les vallées encaissées du Mousseaux au nord, du Merdanson au sud. Il touche au NE à la limite de la Lozère et y est équipé de la station de ski de Brameloup, sous le Suc de Born qui monte à 1 385 m dans la forêt domaniale d’Aubrac, où s’achèvent les terrains volcaniques de l’Aubrac. La commune a eu 1 800 hab. dans les années 1880, et s’est dépeuplée jusque vers 1999; un tiers des logements sont des résidences secondaires. Au sud, sous le hameau de Cantaloube, la commune atteint le Lot, élargi par le barrage de Castelnau-Lassouts, juste en aval de Sainte-Eulalie-d’Olt. Pomayrols (130 Pomayrolais, 2 310 ha dont 514 de bois), 7 km à l’est de Saint-Geniez, est également limitrophe de la Lozère. Le village est tout au SO du finage, à 550 m, sur une croupe qui domine la rive droite du Lot. Le finage a de petits hameaux dispersés et culmine à 1 141 m au Puech du Merle dans les landes du plateau ancien au sud de l’Aubrac. La commune aurait eu 3 700 hab. au début du 19e s., chutant à 1 000 environ vers 1860 et dégringolant ensuite sans arrêt, du moins jusqu’en 1999. Saint-Laurent-d’Olt (720 Saint-Laurentéens, 2 874 ha dont 858 de bois), 15 km ESE de Saint-Geniez à 547 m, est sur la rive gauche du Lot à son entrée en Aveyron, sur un fort beau site resserré d’éperon de méandre. La D988 et la voie ferrée d’Auvergne à Béziers profitent de sa vallée. Le finage monte au sud sur le causse de Sévérac à l’est de Campagnac, où le hameau d’Ajas rappelle une commune intégrée en 1819; ancienne mine à Bonneterre proche de la gare. Il s’étend un peu au nord sur le plateau ancien, qui porte au NO les hameaux de Marjolet, Canet d’Olt et le Bez, issus de la commune de Canet-d’Olt absorbée en 1843; restes de château féodal et de prieuré, musée municipal (sculpture et littérature), école de pêche, camping; institut médico-éducatif. La population de la commune a dépassé les 2 000 hab. au 19e s. et a diminué de 1881 à 1999. La Capelle-Bonance (90 Capelains, 1 412 ha dont 606 de bois), 7 km SE de Saint-Geniez, a un petit village perché à 650 m, sur les terrains permiens à la limite nord du causse. Son territoire, traversé par la D988 (ex-N88), s’étend au nord sur le massif ancien, atteignant la vallée du Lot sous Pomayrols. (2 210 hab., 3 390 ha dont 529 de bois) est une nouvelle commune de l’Aveyron, formée en 2016 par fusion (communauté des Causses à l’Aubrac). Laissac (1 730 Laissagais, 2 021 ha dont 293 de bois) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Rodez, 25 km à l’est de la préfecture à 600 m sur le causse Comtal, au pied de la forêt des Palanges. C’est un gros marché de bétail, qui se flatte d’être le deuxième de France pour les bovins, et qui est desservi par la N88; un Intermarché (20 sal.); grotte du Traouc («le trou»), oppidum du camp de Montmerlhe sur les hauteurs des Palanges où le relief monte à 923 m au puech de Saint-Félix. La commune a eu 2 600 hab. en 1806 puis sa population a baissé, et s’est assez vite stabilisée autour de 1 300 hab., en légère augmentation depuis 1950; elle a gagné 210 hab. depuis 1999. Sévérac-l’Église (480 Séveragais, 1 369 ha dont 236 de bois) est 4 km au SE de Laissac à 635 m, au pied de l’escarpement de faille des Palanges; au bord du village, le site de Grèzes abrite un centre de formation rurale et un institut de rééducation (130 sal, 120 places) privé, issu d’un orphelinat de 1880. Sévérac a 40 hab. de moins qu’en 1999. (2 240 hab., 9 017 ha dont 2 738 de bois) est une commune nouvelle en Aveyron, née de la fusion de Saint-Geniez-d’Olt et Aurelle-Verlac en 2016, et limitrophe de la Lozère (communauté des Causses à l’Aubrac). Saint-Geniez-d’Olt (2 080 Marmots, 3 549 ha dont 1 442 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 45 km ENE de la préfecture, à 420 m. La bourgade est située dans une petite plaine de rive gauche du Lot où débouchent les ruisseaux de Juéry et de l’Auronne, qui descendent du causse de Sauveterre. Ce fut une bourgade active dans la tannerie et le drap, mais elle resta à l’écart des voies ferrées et ces activités déclinèrent au long du 19e siècle. Elle s’orne d’une église du 14e s., issue d’un couvent, dont le cloître, où se trouve la mairie, est le plus intéressant monument de la ville; un hôpital local (14 lits), un collège public et un privé, un Intermarché (20 sal.), transports Deltour (25 sal.). La commune fut aussi un centre de culture de la fraise. Elle a eu 3 900 hab. en 1866, moins de 2 600 en 1931 et la population a continué à décliner ensuite; mais elle a regagné 140 hab. après 1999. Saint-Geniez, devenue «d’Olt» en 1936, est «station verte de vacances»; base de canoës Adalpa, avec hébergement (60 lits), village de vacances à l’ouest, un camping. Elle a quatre hôtels (110 chambres), deux campings (410 places) dont un de luxe (190 places), 570 résidences secondaires (36% des logements). En hauteur, jouissant d’un large panorama, un mausolée de marbre a été élevé, à l’emplacement de l’ancien château féodal, par Marie Talabot, épouse du patron des chemins de fer du PLM mort en 1885. Au sud, le finage approche de Sint-Martin-de-Lenne et contient le hameau de Marnhac, reste d’une commune absorbée en 1837. Au NE, une queue incluait la Fage et Bonance, à présent dans le territoire de Pomayrols. Le reste du plateau de l’Aubrac relève d’Aurelle-Verlac (160 Aurellacois, 5 468 ha dont 1 296 de bois), qui n’avait pas d’accès à la vallée du Lot mais s’élargissait vers les hauteurs. Le village de Verlac est à 916 m, 7 km au NE de Saint-Geniez. Son territoire monte jusqu’à 1 463 m aux Cazalets à la limite du département de la Lozère. Il comprend les hameaux de Vieurals à 1 105 m, les Ginestes tout à l’est (990 m), la Fraissinède (1 018 m), Naves d’Aubrac (970 m), les Mazes (998 m). Tout au nord, le plateau de l’Aubrac est couvert de tourbières. L’ancienne commune a eu plus de 1 000 hab. au 19e siècle et s’est dépeuplée régulièrement depuis, perdant encore 60 hab. après 1999. De l’Aubrac descendent vers le Lot plusieurs boraldes aux noms pittoresques: Merdanson, Mardon, Bonance. Aurelle est un village abandonné, dont il ne reste qu’une chapelle du 14e s. La commune se nommait seulement Aurelle jusqu’en 1899. Saint-Geniez-d’Olt-et-d’Aubrac est le bureau du nouveau canton Lot et Palanges (13 communes, 10 200 hab.). (4 230 hab., 20 872 ha) est une commune nouvelle de 2016, issue du regroupement des cinq communes de Buzeins, Lapanouse, Lavernhe, Recoules-Prévinquières et Sévérac-le-Château, qui constituaient auparavant la communauté de communes de Sévérac-le-Château. Elle est dans la communauté des Causses à l’Aubrac. Sévérac-le-Château (2 480 Sévéragais, 10 855 ha dont 1 327 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron, 31 km au nord de Millau par la N9, et 49 km à l’est de Rodez, à 750 m. La ville a un double site: d’allure médiévale en haut autour du château féodal en partie restauré, avec de vieilles rues, une maison des consuls avec maquette de château, un musée archéologique; d’allure moderne en bas, dans la petite plaine de l’Aveyron où s’est établie la gare. Sévérac bénéficie d’une position de carrefour très remarquable, à la croisée des routes nationales 9 (Paris-Auvergne-Languedoc) et 88 (Toulouse-Lyon), doublée par la bifurcation ferroviaire établie sur la voie Béziers-Neussargues-Clermont et en direction de Rodez, et complétée à présent par la proximité de l’A9, qui frôle la ville. La zone d’activités logistique des Martiliez, près de son échangeur, devrait valoriser encore cette situation. Sévérac, qui est «station verte de vacances», a un centre médical, un collège public et un privé; grosse fabrique de meubles Confort et Systèmes (250 sal.) du groupe Cauval rétablie après une grave crise en 2013, qui fait surtout des canapés; plus canapés ITA Moulding (30 sal.); charpentes Baticausses (50 dal.); un Intermarché (25 sal.) et quelques négoces, restaurant d’autoroute (Restaire, 35 sal.) et aire de servcice (Argedis, 20 sal.). Très étendu, le territoire s’est agrandi dans les années 1790 par l’intégration d’Altès au nord, dans les années 1820 par celle de Novis au sud et de Saint-Dalmazy à l’est, dont il subsiste des hameaux; celui de Saint-Dalmazy conserve une église classée du 12e s. Le finage se prolonge ainsi vers le sud-est dans le bassin du ruisseau de Trébons, affluent de droite de la Jonte, où les petits hameaux du Samonta et d’Argeliès se cachent dans des têtes de vallons. À l’extrême sud de la commune, le site de l’Engayresque est marqué par un tunnel et une gare sur la voie Béziers-Neussargues, et proche de l’autoroute A75; un ancien château féodal restauré, au hameau voisin de Novis, porte également le nom de l’Engayresque. Le col d’Engayresque, à 920 m, est un point élevé de l’autoroute, à la limite des bassins du Tarn millavois et de l’Aveyron, d’où l’on a une belle vue jusqu’au viaduc de Millau. La population de Sévérac a décliné lentement après 1931, où elle avait culminé à 3 700 hab.; elle s’est à peu près stabilisée après 1999. Sévérac est le bureau du nouveau canton Tarn et Causses (18 communes, 10 300 hab.) Lapanouse (810 Panousois, 2 719 ha dont 355 de bois), 3 km en aval de Sévérac à 645 m, est soudée à l’agglomération et a gagné 50 hab. depuis 1999; église inscrite du 9e s., institut médico-éducatif (60 sal.); le château de Loupiac, à l’ouest, flanqué de quatre hautes tours sylindriques, est du 16e s.; plus à l’ouest, anciens villages de Cornuéjouls et de Bessodes-le-Vieux, celui-ci sur la N88. Au-delà vers l’ouest est Recoules-Prévinquières (510 Recouquiérois, 2 520 ha dont 430 de bois), au pied du grand talus de faille du Lévezou et traversé par la N88. Le village de Recoules est au bord de l’Olip peu avant son confluent avec l’Aveyron, avec un château en partie médiéval mais refait au 19e s.; Prévinquières se perche au-dessus du vallon du Merdanson au sud-ouest; hameau de Saint-Amans-de-Varès au nord-ouest, et château de Varès au bord de l’Olip, avec parc; château (15e-16e s.) et hameau du Méjanel au sud-est, près d’une ancienne mine de charbon. Le relief monte à 1 039 m à la pointe SE du finage. L’ancien chef-lieu était Prévinquières, seul nom de la commune au début du 19e s., mais le village de la grand-route l’a ensuite supplanté. Au nord-est, le hameau de Bessodes-le-Sourd a été intégré dans les années 1790. La commune a eu 1 100 hab. au milieu du 19e s. et s’est dépeuplée jusqu’en 1980; elle a regagné 70 hab. depuis 1999. Au nord, le village de Buzeins (200 Buzeincois, 2 159 ha dt 193 de bois), 11 km ONO de Sévérac à 750 m, est surmonté par la butte basaltique isolée du signal de Buzeins, qui monte à 864 m, tandis qu’un peu au NE le pech de Montgrand (895 m) appartient au rebord du causse de Sévérac; château de Buzareingues à l’est, nombreuses formes karstiques au nord-est dans le secteur des Clots, table d’orientation sur la butte conique isolée du Puech juste à l’ouest du village. Buzeins a ouvert une Maison des Dolmens en 2005, avec scénographie, mais les dolmens sont en partie dans la commune voisine de Gaillac-d’Aveyron La cinquième ancienne commune est Lavernhe (230 Verhnasols, 2 632 ha dont 495 de bois), 6 km au sud-ouest du chef-lieu; charpentes et constructions Bâtiment des Causses (50 sal.); au sud, le relief dépasse 1 100 m sur les pentes du Puech du Pal. |