Communauté d’agglomération de Chaumont' au long communauté d’agglomération de Chaumont, du Bassin Nogentais et du Bassin de Bologne Vignory Froncles, intercommunalité de la Haute-Marne associant 63 communes et 45 400 hab. sur 92 705 ha. Le siège est à Chaumont, seule commune dépassant 2 000 hab. avec Nogent au sud-est. Chamarandes-Choignes (1 220 Chamarandais, 1 880 ha dont 695 de bois), 3 km à l’est de Chaumont, au bord de la Marne, est issue d’une fusion de 1972. Elle est associée à Chaumont dans l’unité urbaine, héberge le lycée agricole de Chaumont et a reçu une base de loisirs. Chamarandes, dont les jardins sont signalés, est en amont de Choignes, les deux villages étant sur la rive gauche tandis que le canal passe au pied du coteau de rive droite. Condes (310 Condois, 508 ha dont 210 de bois), 4 km au nord de Chaumont, est dans un méandre de la Marne, recoupé en tunnel par le canal. Brethenay (390 Brethenaisiens, 884 ha dont 173 de bois), 6 km au nord de Chaumont, est sur la rive gauche de la Marne. Treix (240 Treixois, 1 546 ha dont 762 de bois), 7 km au NE de Chaumont sur le plateau, est traversée par la D674. Riaucourt (680 Riaucourtois, 1 071 ha dont 426 de bois), 9 km au nord de Chaumont, est sur la rive droite de la Marne. Elle a gagné 230 hab. depuis 1999 (+51%). Bologne (1 900 Bolognais, 3 126 ha dont 894 de bois), est à 11 km au nord de Chaumont dans la vallée de la Marne, rive gauche, à son entrée dans le plateau des Bars; N67 et bifurcation ferroviaire. Le canal Entre Champagne et Bourgogne recoupe un méandre de la Marne. LISA Aerospace, issue des Forges de Bologne, fait de la métallurgie de précision (620 sal.). Au SO, la commune englobe l’ancien village de Marault et son petit château (donjon du 13e s.); Marault (260 hab.), ainsi que Roôcourt-la-Côte (210 hab.) sur la rive droite de la Marne en aval de Bologne (sites de vol libre), ont été absorbées en 1973. La commune avait 900 hab. dans les années 1930, 1 500 avant la fusion, 2 200 après; sa population diminue un peu depuis; elle a perdu 70 hab. après 1999. Bologne est le bureau du nouveau canton qui porte son nom (38 communes, 10 500 hab.). Briaucourt (190 Briaucourtois, 947 ha dont 517 de bois), 14 km NNE de Chaumont, 3 km à l’est de Bologne, est au pied de la Côte des Bars; Cyclorail des Trois Vallées sur l’ancienne voie ferrée vers Neufchâteau. Rochefort-sur-la-Côte (66 Rochefortois, 518 ha dont 176 de bois), 16 km NNE de Chaumont, a son village juché sur la Côte des Bars juste au NE de Briaucourt. La mention sur-la-Côte a été ajoutée en 1925. Viéville (350 Viévillois, 1 418 ha dont 517 de bois), 16 km au nord de Chaumont, est sur la rive droite de la Marne au nord de Bologne et a 90 hab. de plus qu’en 1999. Vraincourt (90 Vraincourtois, 348 ha) est juste face à Viéville sur la rive gauche. Soncourt-sur-Marne (370 Soncourtois, 1 363 ha dont 681 de bois), 18 km au nord de Chaumont, est sur la rive gauche de la Marne au pied de la Côte des Bars, sur la N67 et la voie ferrée. Le canal Entre Champagne et Bourgogne y traverse en défilé un promontoire de méandre. La mention sur-Marne a été ajoutée en 1924. Vouécourt (210 Vouécourtois, 1 342 ha dont 700 de bois), 20 km au nord de Chaumont, 8 km au nord de Bologne, est au bord de la Marne au pied de son versant droit escarpé (site de vol libre); camping. Vignory (240 Vangionnais, 1 946 ha dont 1 217 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Marne, 21 km au nord de la préfecture dans un vallon qui débouche sur le versant gauche de la Marne. Vignory est connu pour son bel ensemble architectural orné d’une remarquable église romane du 11e siècle, d’un ancien château fort et d’un lavoir, avec jardins d’inspiration médiévale et musée; N67 et gare, carrières); forêt des Relanvaux sur le plateau au SO. Vignory a 70 hab. de moins qu’en 1999. Froncles (1 510 Fronclois, 2 005 ha dont 845 de bois), 25 km au nord de Chaumont, est dans la vallée de la Marne (rive gauche), juste en amont d’un défilé; collège public; gare, N67. Le bourg conserve une usine métallurgique de la Société des Forges de Froncles (130 sal., frappe à froid, visserie-boulonnerie, ex-Valfond), au groupe autrichien Eurodec; centre pour handicapés (CAT). La commune s’est agrandie en 1972 de Buxières-lès-Froncles au sud, en aval; en 1974, de Provenchères-sur-Marne au nord-ouest, en aval sur la rive gauche (60 hab.). Elle est passée ainsi de 1 300 à 2 200 hab., et décline depuis; elle a encore perdu 300 hab. après 1999. Rouécourt (49 Rouécourtois, 782 ha dont 157 de bois) est à 28 km NNO de Chaumont, 9 km ONO de Froncles. Sur la crête qui limite son finage à l’est, elle a 7 des 24 éoliennes Vestas du parc du Mont Gimont (48 MW au total) au groupe britannique RES, sur 5 communes. Cerisières (90 Cerisiérois, 1 002 ha dont 313 de bois), 25 km NNO de Chaumont un peu à l’ouest de Froncles, a une ferme protégée du 17e s. (le Froideau) et a été équipée d’un parc éolien sur le Mont Gimont, promontoire montant à 405 m, en deux groupes de 12 éoliennes de 2MW chacune (groupe britannique RES), dont 3 seulement dans la commune. Mirbel (43 Mirbellois, 608 ha), 26 km NNO de Chaumont, est sur le plateau au pied du mont Gimont, 7 km ONO de Vignory. La Genevroye (33 hab., 283 ha) est à 25 km NNO de Chaumont, 11 km à l’ouest de Vignory. Marbéville (100 Marbévillois, 1 771 ha dont 1 111 de bois), 25 km NO de Chaumont, est sur le plateau des Bars, 14 km à l’ouest de Vignory, avec un finage boisé au sud. Guindrecourt-sur-Blaise (61 hab., 532 ha dont 161 de bois), 33 km NO de Chaumont, a quelques maisons au pied du versant droit de la Blaise, dont le cours effleure à peine le finage au SO; sur le plateau à l’est, sont trois des éoliennes Vestas du Mont Gimont. Daillancourt (67 Daillancourtois, 791 ha dont 176 de bois), 36 km NO de Chaumont, est au bord de la Blaise, 12 km au NE de Colombey. Rizaucourt-Buchey (130 Rizaucourtois, 1 507 ha dont 471 de bois), 33 km NO de Chaumont, est à 7 km au nord de Colombey, au pied d’un talus du plateau des Bars. Elle est bénéficiaire depuis 1972 de l’AOC champagne (33 ha de vignes). Buchey (21 hab.) est un hameau au peu au sud, ancienne commune réunie en 1973. Colombey-les-Deux-Églises (730 Colombéens, 7 363 ha dont 2 546 de bois), 25 km NO de Chaumont, limitrophe du département de l’Aube, a son village à 9 km au nord-ouest de Juzennecourt, 15 km à l’est de Bar-sur-Aube. Il est surtout célèbre pour abriter le manoir de la Boisserie, acquis par le général de Gaulle qui est enterré au cimetière du village; par le mémorial qui lui a été consacré sur les hauteurs, marqué par une gigantesque croix de Lorraine de 43,5 m de haut et 1 500 tonnes, en granit rose de Bretagne, édifiée en 1972; et par le musée ouvert en 2006. L’ensemble entraîne visites et pèlerinages. Le finage de Colombey s’est considérablement agrandi par fusions en 1972, d’abord au nord dans un paysage ouvert, où Colombey a annexé en 1972 pas moins de 7 communes: du NE au SO Biernes (44 hab. en 2021), Blaise (85), Champcourt (55), Harricourt (47), Pratz (15), Argentolles (39) et Lavilleneuve-aux-Fresnes (22). Argentolles a bénéficié en 1972 d’une extension de l’AOC champagne, ce qui lui vaut un musée de la vigne et du vin, le cellier Saint-Vincent et 39 ha de vignes d’appellation. Puis la commune a encore absorbé en 2017, mais au SE en paysage boisé, Lamothe-en-Blaisy (58 hab.), ce qui lui vaut le titre de «commune nouvelle». Mais, ce faisant, elle englobe en enclave le territoire de Curmont, qui a résisté aux séductions de la fusion. La partie méridionale du finage de Colombey est sur le plateau boisé de la forêt domaniale des Dhuits, la partie orientale dans la forêt de l’Étoile. La commune a reçu le collège public cantonal; elle avait moins de 400 hab. entre 1921 et 1975; la fusion l’a hissée à 720, la population ayant ensuite un peu diminué jusqu’en 1999. Curmont (13 Curmontais, 294 ha dont 105 de bois), 27 km NO de Chaumont, 6 km NE de Colombey, au bord de la Blaise à l’orée de la forêt de l’Étoile, est désormais enclavée dans le finage de Colombey. Rennepont (140 Rennepontais, 1 198 ha dont 699 de bois), 27 km ONO de Chaumont, a son village dans la vallée de l’Aujon, et un finage qui n’est rattaché au territoire intercommunal que par un détroit d’à peine 400 m à la limite de Colombety tout au nord, dans la forêt des Dhuits. Lachapelle-en-Blaisy (87 hab., 1 653 ha dont 855 de bois), 19 km NO de Chaumont, 2 km au nord de Juzennecourt et 10 km au SE de Colombey, est un village de clairière au bord de la Blaise. La D619 traverse le finage au SO. La mention en-Blaisy est de 1925. Juzennecourt (220 Juzennecourtois, 1 187 ha dont 568 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 17 km au NO de la préfecture sur le plateau, près des sources de la Blaise. La commune est traversée par la D619; musée du bois. Le village n’a jamais été bien gros pour un chef-lieu, mais avait tout de même 330 hab. en 1886; le creux a été atteint en 1982, à 135 hab. Blaisy (75 Blaisois, 562 ha), 14 km NO de Chaumont, est juste en amont de Juzennecourt sur la rive droite de la Blaise au passage de la D619. Gillancourt (120 Gillancourtois, 1 509 ha dont 604 de bois), 15 km ONO de Chaumont, 3 km au sud de Juzennecourt, est sur la Blaise et en détient la source. Sexfontaines (140 Sexfontainois, 2 077 ha dont 1 070 de bois), 17 km NO de Chaumont, a son village au bord du plateau, au-dessus de vallons descendant vers la Marne. Ormoy-lès-Sexfontaines (43 hab., 553 ha dont 280 de bois), 18 km NNO de Chaumont, est à 4 km au NE de Sexfontaines. Oudincourt (140 Oudincourtois, 744 ha dont 199 de bois), 16 km NNO de Chaumont, est dans un vallon du large versant gauche de la Marne. Lamancine (130 Lamancinois, 448 ha) est à 3 km ONO de Bologne et traversée par la N67. Annéville-la-Prairie (90 Annevillais, 522 ha), 6 km à l’ouest de Bologne, 13 km NNO de Chaumont, a un étang. La mention la-Prairie a été ajoutée en 1925. Meures (140 Meurois, 817 ha dont 291 de bois) est à 14 km NO de Chaumont dans le vallon du Vazile qui descend vers la Marne. Jonchery (1 040 Joncherois, 2 898 ha dont 550 de bois), au NO de Chaumont à 6 km sur la D619, s’est agrandie en 1972 de Laharmand (130 hab. en 2021) et Sarcicourt (190 hab.) au nord, et bénéficie d’une gare; sa population, qui n’avait pas progressé de 1982 à 1999, compte 230 hab. de plus en 2021. Euffigneix (320 Euffinois, 900 ha dont 245 de bois) est 9 km ONO de Chaumont sur la D619 au pied de la Côte. Au sud Villiers-le-Sec (720 Villiers-le-Secois, 1 571 ha dont 198 de bois), 7 km OSO de Chaumont, est un beau village-rue d’allure déjà lorraine, dont la population croît aussi (+90 hab. après 1999). Il est encadré par la voie ferrée et la D65. Le finage mord au sud sur l’aérodrome de Semoutiers et à l’est sur la bifurcation ferroviaire de Chaumont (grands silos) et la zone d’activités de la Dame Huguenotte. Buxières-les-Villiers (210 Buxiérois, 497 ha), 10 km à l’ouest de la préfecture, juste à l’ouest de Villers-le-Sec au pied de la Côte, a une maison familiale rurale; la D65 et la voie ferrée traversent au sud. Semoutiers-Montsaon (770 Semoustériens, 2 740 ha dont 309 de bois), 10 km au SO de la préfecture, accueille sur 450 ha un grand aérodrome, de code LFJA, doté d’une piste en béton de 1 500 m; il est issu d’une ancienne petite base aérienne, transformée par l’OTAN en 1952 puis abandonnée dix ans après; mais il abrite un groupe de surveillance et renseignement de l’armée de Terre (61e RA) et sert à un aéroclub, ainsi qu’à diverses manifestations et expositions (dont un salon de l’Érotisme en septembre 2010); échangeur autoroutier à péage entre A5 et N67, avec base d’entretien de la Société des Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (80 sal.); métallerie Arfil (55 sal.). La commune a intégré en 1972 Montsaon (130 hab.) au NO, qui a mérité un titre de village fleuri (quatre fleurs). Semoutiers n’avait que 170 hab. en 1968, avant la fusion et hors population comptée à part, contre 560 en 1999; sa population municipale a gagné 230 hab. depuis 1999, tandis que sa population comptée à part (670 hab. en 1999) s’évanouissait, la population totale perdant 410 hab. Neuilly-sur-Suize (320 Néoviciens, 1 467 ha dont 668 de bois), 7 km au sud de Chaumont au bord de la Suize, a une église (16e s.) et un château (16e et 19e s.) inscrits et expose une collection minéralogique. La population a baissé de 60 hab. depuis 1999. Verbiesles (350 Verbieslois, 1 136 ha dont 551 de bois) est à 6 km SE de Chaumont sur la rive droite de la Marne, avec la D619 et la voie ferrée rive gauche. Le château du Val des Écoliers, issu d’une ancienne abbaye, a été reconstruit au 19e s. dans le style gothique troubadour et classé. Luzy-sur-Marne (170 Luzéens, 1 611 ha dont 1 083 de bois) est à 8 km SE de la préfecture, sur la rive droite de la Marne; son finage s’étend des deux côtés de la Marne, surtout vers le nord-est où il englobe une part de la forêt domaniale de la Garenne; moules et modèles Deguy-Conge (40 sal.). La commune avait été absorbée en 1972 par Foulain, en même temps que Crenay, mais a repris son indépendance dès 1979. La mention sur-Marne date de 1924. Foulain (720 Foulinois, 2 628 ha dont 934 de bois), 12 km au SE de Chaumont dans la vallée de la Marne, rive gauche avec la D619 et la voie ferrée, a une petite industrie du bois. Son finage s’étend sur le plateau au sud-ouest, où il englobe le hameau de Crenay (230 hab.) sur la Suize, ancienne commune absorbée en 1972 en même temps que Luzy. Poulangy (390 Poulangeois, 1 739 ha dont 858 de bois), 15 km SE de Chaumont, est au bas du versant droit de la Marne; le finage s’étend vers l’est, en partie boisé. Louvières (95 Hallebardiers, 862 ha dont 253 de bois), 17 km SE de Chaumont, est sur le versant gauche de la Traire, affluent de la Marne, à l’est de Poulangy. Marnay-sur-Marne (330 Marnaysiens, 1 062 ha dont 394 de bois), 16 km SE de Chaumont, a son village sur le plateau dans lequel s’encaisse la Marne à l’est; la D619 passe près du village, la voie ferrée en contrebas. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. La mention sur-Marne date de 1924. Vesaignes-sur-Marne (110 Vesaignois, 845 ha dont 254 de bois), 18 km SE de Chaumont, a son village sur la rive droite de la Marne avec un petit faubourg rive gauche près des voies de circulation; fonderie d’alliages (Ceri, 25 sal.). Thivet (270 Thivétains, 1 537 ha dont 632 de bois), 20 km SE de Chaumont, est dans un vallon encaissé un peu à l’est du cours de la Marne, où passent N619, voie ferrée et canal. Vitry-lès-Nogent (200 Vitryers, 795 ha dont 331 de bois) est à 6 km au sud de Nogent, 27 km SE de Chaumont au creux d’un petit vallon; le dolmen de la Pierre Alot est à l’ouest du village sur le plateau. La commune partage avec Poinson et Dampierre, qui est juste au sud, le parc éolien de Haut de Conge. Poinson-lès-Nogent (150 Poinsonnais, 1 067 ha dont 260 de bois) est à 7 km au sud-est de Nogent, juste à l’est de Vitry, dans un autre vallon affluent de la Traire; elle a reçu sur le plateau la moitié du parc éolien de Haut de Conge (12 hélices Repower, 24 MW, au canadien Boralex). Sarcey (110 Sarceyrois, 722 ha dont 282 de bois), 19 km SE de Chaumont, est à 6 km au NO de Nogent sur le plateau. Mandres-la-Côte (550 Mandrins, 1 130 ha dont 346 de bois), 18 km ESE de Chaumont, est un village étoffé à 4 km au nord de Nogent sur la route de Chaumont (D417); la commune a un musée ferroviaire avec reconstitution d’une gare 1900, et un musée des arts et traditions; elle a gagné 120 hab. depuis 1999. La mention la-Côte date de 1925. Biesles (1 380 Bieslois, 2 384 ha dont 840 de bois), 14 km ESE de Chaumont, à 8 km au NO de Nogent sur D417; lieu de naissance de la célèbre coutellerie de luxe Eloi, maintenant à Nogent, elle abrite plusieurs petites entreprises de coutellerie, dont la principale est Nogent Trois Étoiles (30 sal.); et dans des secteurs voisins Forgeavia (matériel agricole, 55 sal.), Metallic 80 (menuiserie métallique, 25 sal.), Gorse (mécanique, 20 sal.) plus un garage de poids lourds Volvo (50 sal.); ancienne tour du château (16e s.) avec exposition permanente d’objets anciens. Biesles est aussi un village fleuri (trois fleurs). Elle a 70 hab. de moins qu’en 1999. Tout au nord à 7 km, le finage englobe le hameau du Puits des Mèzes (210 hab.), ancienne commune réunie en 1972. Laville-aux-Bois (220 Quéchots, 1 344 ha dont 631 de bois), à 8 km ESE de Chaumont sur la route de Bourbonne (D417), a depuis 1992 une piste d’ULM engazonnée de 600 m, avec aéroclub. Esnouveaux (290 Novaliens, 1 687 ha dont 550 de bois), 20 km ENE de Chaumont, 7 km NE de Biesles, est un village fleuri (trois fleurs) avec centre de loisirs «Le Cor de Chasse». Le Rognon s’encaisse au pied du village. La population a diminué de 50 hab. depuis 1999. Forcey (68 Vairons, 528 ha dont 243 de bois) est à 22 km ENE de Chaumont, étiré sur la rive droite du Rognon. Ageville (320 Agevillois, 1 955 ha dont 820 de bois), est à 21 km ESE de Chaumont sur le plateau; le Rognon traverse le finage à l’est. Lanques-sur-Rognon (200 Lanquais, 1 312 ha dont 555 de bois), 22 km ESE de Chaumont, a son village sur le versant gauche du Rognon à un confluent. La mention sur-Rognon date de 1928. Cuves (26 Cuvois, 540 ha dont 148 de bois), 28 km ESE de Chaumont, se cache dans le vallon du Bref, affluent de droite du Rognon. Ninville (78 Ninvillois, 903 ha dont 176 de bois), 30 km ESE de Chaumont, est dans un vallon affluent du Rognon, le ruisseau du Val d’Orsoy. (23 190 Chaumontais, 5 526 ha dont 2 817 de bois) est la préfecture de la Haute-Marne. La ville occupe une position élevée sur un fragment de plateau qui domine la vallée de la Marne, à l’est, et celle de son affluent la Suize, à l’ouest, sinueux et encaissé dans le plateau. Elle tient ainsi une position forte au croisement de l’axe sud-nord de la Marne et du couloir SO-NE qui longe la côte du plateau des Bars. Les avantages historiques du site se sont mués en difficultés lorsqu’il a fallu établir la voie ferrée, qui fait un vaste détour vers l’ouest et franchit le ravin de la Suize au prix d’un grand viaduc, construit en 1857, devenu un élément de l’image de la ville avec ses 600 m de long, 50 arches et une hauteur de 60 m. Chaumont conserve des restes de remparts et un donjon, deux musées (d’art et d’histoire, de la crèche); des silos ont été réaménagés en centre culturel et lieu d’exposition, où se tient un festival annuel de l’affiche; port de plaisance de la Maladière sur le canal Entre Champagne et Bourgogne. L’extension urbaine récente se heurte aux mêmes obstacles topographiques: la ville reste bloquée sur l’éperon, où l’on a d’abord densifié en HLM. Chaumont est surtout une ville d’administration et de service, la plus tertiaire de tout le département; elle a reçu une école nationale de gendarmerie, 3 collèges et 5 lycées publics dont 3 professionnels, un collège et un lycée privés, un lycée agricole public avec formation d’adultes et d’apprentis; centre hospitalier public de 280 lits, un centre médico-chirurgical privé (170 sal., 110 lits), une maison de retraite; deux hypermarchés Leclerc (250 sal.) et Géant Casino (105 sal.). La ville a pu jadis avoir une tradition industrielle dans la draperie, puis la ganterie, mais ne l’a pas maintenue. Toutefois, des implantations postérieures à 1975 se sont portées sur la mécanique: appareils médicaux et orthopédiques Viant (290 sal.) de la firme états-unienne Greatbatch (par Precimed, ex-DePuy du groupe Johnson & Johnson) et des sociétés Aesculap (120 sal.) et Landanger (30 sal.); mécanique F2J Reman (60 sal.), constructions métalliques des Ateliers Bois (70 sal.), recyclage et fonderie d’aluminium Solyfi Soremo (35 sal.), la plupart dans la zone industrielle de la Vendue, au sud. Cette spécialité est complétée par une fabrique d’emballages plastiques tissés (conteneurs Tisza Textil ex-Nordenia, 65 sal., à une firme hongroise), une imprimerie Rotochampagne (50 sal.) et l’entreprise de presse du Journal de la Haute-Marne (50 sal.). Les autres emplois sont dans le tertiaire, où se distinguent le laboratoire d’analyses BC-Lab (50 sal.), un centre d’appels Cap 2 Call (210 sal.), les agences de travail temporaire Manpower (170 sal.), Temporis (Jabelou, 140), Adecco (100 sal.), Randstad (90); nettoyages Asnelp (55 sal.) et Lorraine-Propreté (60 sal.); travaux publics Colas (50 sal.), Chaumont Habitat (epic, 95 sal.), La Poste (110 sal.). La population communale était de 14 000 hab. en 1900, 17 000 en 1950; elle s’est enrichie de la fusion avec Brottes (1 400 hab., au sud) en 1973 et elle a atteint son maximum en 1999 avec 28 360 hab., puis a diminué un peu à 26 000 en 1999, perdant 5 170 hab. depuis (mais en partie en raison des révisions des populations comptées à part, la population municipale passant de 25 900 à 21 990, soit une diminution de 3 910). La communauté d’agglomération de Chaumont rassemble 63 communes et 45 400 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 23 000 hab. (avec la seule Chamarande-Choignes), l’aire urbaine pour 42 100 (65 communes). L’arrondissement de Chaumont occupe la partie centrale du département; il a 63 100 hab., 158 communes, 247 626 ha. Les trois nouveaux cantons ont 29 200 hab., 16 communes. (3 730 Nogentais, 5 463 ha dont 1 960 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Marne dans l’arrondissement de Chaumont, membre de la communauté d’agglomération de Chaumont, 23 km au SE de la préfecture. Elle fut jadis Nogent-en-Bassigny, elle est maintenant Nogent tout court, depuis qu’en 1972 elle a absorbé ses voisines Donnemarie et Essey-les-Eaux au nord-est, et Odival à l’est, ce qui n’avait augmenté sa population que de 300 hab. Donnemarie (60 hab. en 2021) est sur le versant droit du Rognon à 9 km au NE de la ville, Essey-les-Eaux (50 hab.) au bord du Rognon un peu à l’amont de Dannemarie; Odival (200 hab.) est plus proche, au bord de la Traire à l’est de Nogent. La ville est sur le plateau dans lequel s’encaisse la Traire, à un confluent de vallons. Elle est fleurie (trois fleurs) et, surtout, elle est connue pour sa spécialité de coutellerie, née au 19e s. d’artisans ayant essaimé de Langres où cette activité a disparu ensuite; elle a compté jusqu’à 6 000 emplois autour de Nogent dans les années 1880, mais n’en a plus que quelques centaines. La coutellerie a évolué vers d’autres activités proches (instruments chirurgicaux) ou plus lointaines (automobile), et se pratique également à Biesles et à Sarrey. Nogent propose un musée du Patrimoine coutelier à l’Espace Pelletier. La ville a aussi un supermarché U (40 sal.), une maison de retraite publique; un collège public. La principale entreprise de Nogent est, de loin, celle des Forges de Courcelles (450 sal., groupe Sifcor), qui font de l’estampage de pièces pour automobiles. Les sociétés de forge et d’estampage à froid Maurice Marle (200 sal.) et Forgex Raguet (repreneur des ex-Forges de la Ville, 85 sal.) travaillent aussi en partie pour ce secteur. Dans la coutellerie, on ne compte plus guère que Oury-Guye (35 sal.) et l’outillage Gillet (55 sal.). Bien d’autres sont passées au-dessous de 20 ou même de 10 salariés, ou ont disparu encore récemment. La commune a perdu 710 hab. depuis 1999 (-16%). Le nouveau canton de Nogent a 29 communes et 12 000 hab. |