Communauté d’agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise' communauté d’agglomération de la Haute-Marne, associant 60 communes (dont 10 dans la Marne) et 59 000 hab. sur 92 970 ha. Le siège est à Saint-Dizier; Eurville-Bienville, La Porte du Der, Wassy, Éclaron-Braucourt-Sainte-Livière ont aussi plus de 2 000 hab. Bettancourt-la-Ferrée (1 830 Bettancourtois, 538 ha dont 171 de bois) est juste au nord de Saint-Dizier et limitrophe du département de la Meuse. Elle était simplement Bettancourt avant 1961 et n’avait pas 300 hab. en 1954; mais le grand ensemble bragard du Vert-Bois déborde sur son territoire et la commune a connu une forte croissance de banlieue résidentielle entre 1960 et 1980, avec un léger recul depuis; elle a perdu 320 hab. après 1999. Elle accueille un centre commercial avec un hypermarché Cora (210 sal.); transports Corsi FIT (150 sal.) et Lenoir (85 sal.); mécanique Techmacom (25 sal.); publicité Adrexo (100 sal.). Chancenay (1 090 hab., 986 ha dont 398 de bois) est à 6 km au NE de Saint-Dizier sur la route de Bar-le-Duc (D635), limitrophe des départements de la Marne et de la Meuse et la commune la plus septentrionale du département. Son finage empiète sur la forêt domaniale de la Haie-Renaut. Sa population a perdu 80 hab. depuis 1999. Villiers-en-Lieu (1 550 Villarais, 1 290 ha dont 384 de bois) est à 5 km au NO de Saint-Dizier à la limite du département de la Marne et de la forêt des Trois-Fontaines; voie ferrée Paris-Strasbourg avec gare de triage et ateliers; négoce alimentaire Auribault (35 sal.); musée de l’automobile française. La population communale de Villiers a augmenté depuis 1900, gagnant encore 50 hab. après 1999. Perthes (530 Perthois, 1 308 ha) est 9 km à l’ouest de Saint-Dizier, formant une avancée de la Haute-Marne dans le territoire de la Marne. Le village est dans la plaine alluviale de la Marne, au bord du canal Entre Champagne et Bourgogne, de la voie ferrée et de la N4. C’est le lieu éponyme de la contrée du Perthois, conservant une église classée (12e-13e s.); transports Chatelot (40 sal.). Sa population a diminué de 110 hab. depuis 1999. Hallignicourt (280 Hallignicourtois, 1 186 ha) est 6 km à l’ouest de Saint-Dizier sur le faisceau de circulation N4-canal-fer; forêt de la Garenne de Perthes au nord; la Marne borne le finage au sud. Laneuville-au-Pont (220 Laneuvillois, 409 ha) est sur la rive gauche de la Marne 9 km à l’ouest de Saint-Dizier. Moëslains (440 Mediolanais, 162 ha), 6 km OSO de Saint-Dizier, est sur la rive gauche de la Marne et longée au sud par le canal d’amenée des eaux de la Marne vers le réservoir du Der-Chantecoq; chapelle romane classée Saint-Aubin (12e-13e s.). Les installations de la base aérienne de Saint-Dizier sont juste au nord. La population a baissé de 110 hab. depuis 1999. Valcourt (630 Valcourtois, 377 ha dont 215 de bois), à 4 km au SO de Saint-Dizier, est au bord de la Marne et du canal de dérivation, juste au sud de la base aérienne; un observatoire astronomique y est ouvert au public. La commune a perdu 130 hab. depuis 1999. Humbécourt (780 Humbécourtois, 2 084 ha) est 2 km à l’est d’Éclaron et 9 km au SO de Saint-Dizier à l’orée de la forêt du Der. Elle a gagné 110 hab. depuis 1999. Allichamps (360 Allichampenois, 2 740 ha), 12 km SO de Saint-Dizier, 3 km au SE d’Éclaron, est à l’orée du Der et traversée par la Blaise. Louvemont (710 Louvemontais, 2 098 ha dont 1 418 de bois), 12 km SSO de Saint-Dizier, est au bord de la Blaise et à la limite du Der. Elle a équipé un musée-lavoir et se présente comme village fleuri (trois fleurs); elle a perdu 40 hab. depuis 1999. Attancourt (270 Attancourtois, 1 002 ha) est à 16 km au sud de Saint-Dizier au bord de la Blaise. Voillecomte (530 Voillecomtois, 1 444 ha dont 413 de bois), 7 km à l’ouest de Wassy dans une clairière du Der, conserve une tour classée; +50 hab. depuis 1999. Frampas (160 Frampasiens, 1 022 ha), 11 km au SO d’Éclaron et 13 km ONO de Wassy, occupe aussi une clairière du Der à l’est du réservoir de Chantecoq. Planrupt (310 Mairuptiens, 833 ha) est à 13 km au SO d’Éclaron sur la D384. Le finage est limitrophe du département de la Marne et atteint une baie du lac du Der-Chantecoq. Rives Dervoises (1 400 hab., 7 670 ha) est une commune nouvelle de 2016 créée par la fusion de quatre communes et limitrophe à la fois de la Marne et de l’Aube, 30 km au SO de Saint-Dizier. Puellemontier, au centre, 7 km à l’ouest de Montier-en-Der (La Porte-du-Der) au bord de la Voire, affluent de l’Aube, a 220 hab. et la mairie; elle tire son nom d’un ancien monastère de nonnes; château et église classés, maisons à pans de bois, étangs de la Horre à l’ouest dans un massif forestier, avec réserve naturelle de 415 ha et fête de la grue. Droyes (440 hab.) est 3 km au nord, avec une église classée (11e et 16e s.), l’étang d’Aigremont (30 ha), le hameau du Voy et la ferme-musée de Berzillières à l’est; lycée professionnel agricole privé. Longeville-sur-la-Laines (430 hab.) est plus au sud à 7 km OSO de La Porte-du-Der, avec le hameau de Boulancourt à l’ouest, à la limite du département. Louze (320 hab.) est la plus méridionale, 7 km au SO de La Porte-du-Der sur la D400, au bord de la Laines, affluent de la Voire. Les populations sont restées stables depuis 1999. Ceffonds (660 Ceffondais, 3 652 ha) est juste au SO de La Porte-du-Der. Elle s’est étendue en 1972 en absorbant au SO, sur la Laines, les deux communes d’Anglus, 9 km SSO (60 hab. en 2021) et Sauvage-Magny 7 km SSO (50 hab.). Ceffonds même, qui a une belle église du 16e s. avec vitraux est au bord de la Voire; elle est flanquée de trois hameaux, Jagée au nord, Flancourt au SO, la Grève au SE. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Thilleux (78 Thilleulois, 971 ha) et à 7 km SSE de La Porte-du-Der. Sommevoire (700 Sommevigériens, 3 268 ha dont 1 050 de bois), à 11 km du chef-lieu, est comme son nom l’indique à la source de la Voire; d’une longue tradition de fonderie d’art, dont les fleurons furent Antoine Durenne (1822-1895), puis Eugène-Antoine Durenne (1860-1944), il reste une usine de la société GHM (Générale Hydraulique Mécanique) appartenant au groupe Lang-Ferry, modernisée et qui fabrique du mobilier urbain, des lampadaires et pylônes (380 sal.); elle s’accompagne d’une sorte d’écomusée où sont rassemblées des fontaines et des statues, notamment des modèles de figures religieuses qui servaient aux Durenne, et dont le nombre a fait surnommer Paradis cette collection; maison de retraite publique, aéroclub et terrain équipé pour ULM tout au nord du finage (piste en herbe de 560 m); hameau de Rozières au NO, ancienne commune absorbée en 1972 avec 160 hab. La commune a perdu 90 hab. depuis 1999. Laneuville-à-Rémy (66 hab. 596 ha), occupe une petite clairière dans le Der10 km à l’est de La Porte-du-Der. Ce fut un village de défrichement du 12e s.; dans son château de brique et pierre de 1618 vécut un moment Voltaire. La commune avait fusionné avec Robert-Magny de 1972 à 2012; belles maisons à pans de bois. Bailly-aux-Forges (150 hab., 1 051 ha), tient une petite clairière en forêt du Der, 6 km SSO de Wassy. Dommartin-le-Franc (250 Dommartinois, 1 003 ha dont 349 de bois) est sur la rive droite de la Blaise et sur la D60, 10 km au sud de Wassy. La commune eut des forges, et a restauré un haut fourneau de 1834; visites et expositions de fonderie d’art. Morancourt (140 Touilles, 1 392 ha) est sur la D60 3 km à l’est de Dommartin. Ville-en-Blaisois (150 Blaisois, 689 ha) est sur la rive droite de la Blaise juste à l’aval de Dommartin. Doulevant-le-Petit (25 hab., 303 ha) est sur la rive droite de la Blaise, 2 km à l’aval de Dommartin. Rachecourt-Suzémont (110 hab., 357 ha) juxtapose deux petits villages sur la rive droite de la Blaise 6 km au SSE de Wassy. L’ancienne forge de Tempillon y est reconvertie en champignonnière. Vaux-sur-Blaise (380 Valpériens, 719 ha) est à 4 km SE de Wassy sur la rive droite de la Blaise; elle a 60 hab. de moins qu’en 1999. Montreuil-sur-Blaise (160 Ecureuils, 136 ha) a un très petit finage sur la rive gauche de la Blaise 3 km au SE de Wassy, au passage de la voie ferrée. Brousseval (690 Broussevaliens, 601 ha) est à 2 km au SE de Wassy sur la rive droite de la Blaise. La commune accueille les Fonderies de Brousseval et Montreuil (pièces moulées), qui occupent 400 personnes, appartenant au groupe Lang-Ferry. Sa population a baissé de 160 hab. depuis 1999. Domblain (81 hab., 533 ha) est dans un vallon affluent de la Blaise 2 km à l’est de Vaux-sur-Blaise. Valleret (64 hab., 476 ha) est 5 km à l’est de Wassy sur le plateau; la Maronne borne le finage au nord. Fays (75 Faysiens, 598 ha) est à 8 km ESE de Wassy. Maizières (200 hab., 1 170 ha) est 10 km à l’est de Wassy. Sommancourt (71 hab., 573 ha) est à 7 km ENE de Wassy. Magneux (170 hab., 580 ha) est à 5 km ENE de Wassy. Troisfontaines-la-Ville (440 hab., 3 788 ha dont 1 920 de bois), 18 km SSE de Saint-Dizier, est le résultat du regroupement communal de 1972 entre Troisfontaines (alors 70 hab., 100 en 2021, mairie), Avrainville (120 hab. puis 140) 2 km au SE, Flornoy (100 hab. puis 85.) 4 km au SO et Villiers-aux-Bois (125 hab. puis 115) 4 km à l’ouest dans une petite clairière. Elle a 40 hab. de plus qu’en 1999. Roches-sur-Marne (610 Rochois, 787 ha), 8 km ESE de Saint-Dizier, est sur la rive gauche de la Marne que traverse la voie ferrée; le finage s’étend à l’ouest dans la forêt du Val.; elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. Chamouilley (810 Camoléusiens, 781 ha), 9 km ESE de Saint-Dizier, est sur la rive droite de la Marne, au confluent de la Cousance et limitrophe de la Meuse; canal Entre Champagne et Bourgogne, fabrique de panneaux de fibres moulés Renfortech (60 sal., ex-Isoroy cédée en 2007), papeterie d’articles sanitaires Celtex (40 sal.), menuiserie Audinot (25 sal.), quelques ateliers. La population a baissé de 100 hab. depuis 1999. Narcy (250 Narcyssois, 1 112 ha) est à 14 km ESE de Saint-Dizier, limitrophe de la Meuse. Bayard-sur-Marne (1 340 hab., 1 539 ha dont 491 de bois) est à 18 km SE de Saint-Dizier, sur la rive droite de la Marne avec une gare et au bord du canal. Elle avait pour annexe le faubourg d’outrepont de Laneuville-à-Bayard, frôlé par la N67. Elle s’est augmenté en 1972 de deux villages de la rive gauche, 3 km en aval Prez-sur-Marne (230 hab.), 2 km en amont Gourzon (750 hab., 500 en 2021). Elle conserve une fabrique de tuyaux de fonte Saint-Gobain-Pont-à-Mousson, établie en 1946 (160 sal.). Quelques vestiges gallo-romains ont été trouvés sur le plateau de rive droite. La population a diminué de 200 hab. depuis 1999, essentiellement à Gourzon. Fontaines-sur-Marne (150 Fontenois, 647 ha) est juste à l’amont de Bayard sur la rive droite de la Marne, en continuité avec Sommeville juste au sud, qui fait partie de Chevillon; canal, voie ferrée. Le finage vers le NE sur le plateau jusqu’à la limite de la Meuse, englobant la forêt de Fontaines et un site archéologique comprenant notamment le menhir de la Haute Borne. Rachecourt-sur-Marne (790 Rachecourtois, 565 ha) est dans un amphithéâtre de rive gauche de la Marne, sur la rive gauche; la N67 passe à l’ouest sur le bord du plateau.. Chevillon (1 310 Chevillonnais, 3 690 ha dont 1 682 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 23 km au SE de Saint-Dizier. La commune, qui a englobé ses voisines Sommeville au nord et Breuil-sur-Marne au sud en 1973, débordant ainsi sur la rive gauche de la Marne, s’étend vers l’est sur le plateau jusqu’à la limite de la Lorraine. La bourgade est à 1 600 m à l’est de la Marne et s’étire sur 3 km dans un vallon encaissé affluent de la Marne, jusqu’au faubourg de la gare au pied du versant droit de la Marne, et au pont vers Rachecourt. Une usine de tubes soudés Arcelor-Mittal ex-Vallourec est au bord de la Marne, mais ne compte plus que 25 salariés. La commune a un collège public, un château renaissance (municipal) avec médiathèque, verger et jardins, un site archéologique à Chardanne sur le plateau au sud du bourg. Â l’est sur le plateau s’isole le hameau de la Landre. Sommeville (280 hab.) est à 2 km au NO au pied du versant droit de la Marne où ses maisons jouxtent celles de Fontaines, Breuil (170 hab.) est à plus de 4 km du bourg sur la rive gauche de la Marne, avec un finage étendu vers l’ouest sur le plateau que traverse la N67. Après un creux à 840 hab. en 1936, la population communale est montée jusqu’à un maximum de 1 600 hab. en 1982, et faiblit depuis; elle a 180 hab. de moins qu’en 1999. Curel (420 hab., 763 ha) est à 26 km au SE de Saint-Dizier au pied du versant droit de la Marne, au confluent de l’Osne. Osne-le-Val (260 Cayens, 2 692 ha dont 1 031 de bois) est 6 km à l’est de Curel et 10 km au NE de Joinville, dans la petite vallée de l’Osne. Son finage atteint au NE la limite de la Meuse. À l’aval dans la vallée de l’Osne, le Val d’Osne a une ancienne fonderie d’ornement, site classé où se tiennent des expositions. La commune a 40 hab. de moins qu’en 1999. En Marne Dix communes marnaises, au sud-est du département, ont choisi d’adhérer à la communauté d’agglomération de Saint-Dizier. Ambrières (230 Ambriérois, 1 007 ha), 10 km à l’ouest de Saint-Dizier sur le talus de rive gauche de la Marne, conserve quelques restes de la vieille abbaye de Haute-Fontaine à l’ouest. Elle est limitrophe de la Haute-Marne à l’est. Landricourt (150 hab., 588 ha), 14 km OSO de Saint-Dizier, limitrophe de la Haute-Marne au sud-est, est traversée au sud par la Blaise et bornée tout au sud par la Petite Blaise. Hauteville (250 hab., 1 078 ha dont 329 de bois), 16 km à l’ouest de Saint-Dizier, 19 km ESE de Vitry-le-François, a son village sur le talus dominant la rive gauche de la Marne. La population a augmenté de 60 hab. depuis 1999. Sapignicourt (420 Sapignicourtois, 482 ha), 12 km à l’ouest de Saint-Dizier, est limitrophe de la Haute-Marne au nord et étire son finage sur 5 km d’est en ouest dans la vallée de la Marne, où sont des étangs; +90 hab. depuis 1999. Saint-Eulien (440 hab., 806 ha dont 376 de bois), 9 km NO de Saint-Dizier, est limitrophe de la Haute-Marne au sud et à l’est. Le village est sur la D111 à l’orée des bois. Au SO, une zone industrielle, prolongée à Vouillers, flanque la voie ferrée et a attiré un lotissement. La population a augmenté de 110 hab. (un tiers) depuis 1999. Vouillers (260 hab., 828 ha dont 132 de bois), 11 km ONO de Saint-Dizier, limitrophe de la Haute-Marne au sud, est traversée au nord par la voie ferrée de Vitry à Saint-Dizier, qui a fixé une zone industrielle partagée avec Saint-Eulien; +70 hab. depuis 1999. Saint-Vrain (230 Saint-Vrainois, 1 157 ha dont 425 de bois), 14 km ONO de Saint-Dizier, a son village sur la rive droite de l’Orconte. Son finage atteint au sud la limite de la Haute-Marne et s’étire vers l’est le long de l’Orconte dans les bois. Maurupt-le-Montois (600 Mauruptois, 1 812 ha dont 1 162 de bois), 20 km NO de Saint-Dizier, a son village au bord de la Bruxenelle au sud de Pargny-sur-Saulx; nécropole nationale, grands bois au sud. Le Montois, au SO de Maurupt, a été absorbée en 1835; il en reste un tout petit hameau. Cheminon (620 Cheminoniers, 2 760 ha dont 1 786 de bois), 15 km NNO de Saint-Dizier, au sud de Sermaize, est traversée par la Bruxenelle et environnée de bois; traces d’une ancienne abbaye au nord au bord de la rivière. Elle est limitrophe de la Meuse au NE. Cheminon a une église du 16e s. et une curieuse halle en bois en travers de la route, un petit musée des arts et traditions populaires. Le village est issu d’une abbaye cistercienne d’hommes fondée en 1103-1110 et passée ensuite sous l’autorité de Trois-Fontaines. Trois-Fontaines-l’Abbaye (200 hab., 4 371 ha dont 3 705 de bois), 10 km au nord de Saint-Dizier, a un vaste finage limitrophe de la Haute-Marne au sud et de la Meuse à l’est, et très boisé. (2 070 Éclaronnais, 5 424 ha dont 2 126 de bois) est une commune de la Haute-Marne, ancien chef-lieu de canton, sur la Blaise à 10 km au SO de Saint-Dizier et dans la communauté d’agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise; elle est limitrophe du département de la Marne. Elle résulte d’une double fusion de communes (1972 et 1974); Braucourt (180 hab. en 2021) est dans une clairière forestière au sud du lac à 7 km d’Éclaron, Sainte-Livière (270 hab.) au nord du lac, à l’ouest d’Éclaron. Le territoire occupe les rives orientales du lac du Der. Celui-ci est alimenté par un canal de dérivation de la Marne allant de Saint-Dizier à Éclaron. Le port et la presqu’île de Nemours (yacht-club et école de voile) sont proches de Sainte-Livière, dont le rivage est agrémenté par la presqu’île de la Cornée du Der. Au sud, la base de loisirs et plein air avec école de voile sur la presqu’île de Champaubert est à Braucourt, qui a aussi une héronnière avec observatoire. Le village d’Éclaron est encadré par la forêt du Der au sud-ouest, celle du Val à l’est; il est le terminus du chemin de fer touristique de la vallée de la Blaise. La commune a quelques ateliers, dont la métallerie SMTC52 (20 sal.); église classée (gothique flamboyant) au village principal. La population était de 1 000 hab. vers 1950, 1 500 hab. avant les fusions, 1 880 en 1990. (2 070 Eurvillois-Bienvillois, 2 073 ha dont 1 129 de bois) est une commune de la Haute-Marne, 9 km au SE de Saint-Dizier dans la communauté d’agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise. Le village est sur les deux rives de la Marne, desservi par N67, voie ferrée et canal; mécanique de précision (UFM Permec, 35 sal.). La commune englobe une partie de la forêt du Val à l’ouest, et forme une banlieue de Saint-Dizier, mais de faible dynamique démographique. La population était de 2 300 hab. au moment de la fusion entre Eurville et Bienville en 1972; elle diminue un peu depuis (-50 hab. après 1999). Le nouveau canton d’Eurville-Bienville a 17 communes et 8 900 hab. (2 360 hab., 4 723 ha dont 2 591 de bois) est une commune nouvelle de la Haute-Marne, au NO, créée en 2016 par la fusion de deux communes,dans la communauté d’agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise. Montier-en-Der (2 020 Dervois, 2 779 ha dont 983 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 25 km SSO de Saint-Dizier dans la Vallée (Champagne humide), en bordure de la Voire. Le nom se prononce et s’est jadis écrit Montierender, le r central s’entend. Centre de services traditionnel du pays du Der, le bourg est connu pour son église abbatiale (13e s.), héritière de l’abbaye bénédictine du 7e s. dont la ville tire son nom (Montier = monastère), ses haras (20 étalons, dont 8 ardennais) et son hippodrome, qui lui valent de tenir un festival international de la photographie animalière et de nature. Il est fleuri (trois fleurs) mais n’a plus guère d’ateliers; un collège public, un hôpital local (12 lits), institut médico-éducatif; un Intermarché (30 sal.). La population communale est stable depuis les années 1960 et a culminé en 1982; elle a perdu encore une centaine d’habitants après 1999. L’autre commune fusionnée, Robert-Magny (330 hab., 2 538 ha dont 1 608 de bois) , est village de clairière de la forêt du Der, riche en maisons à pans de bois. Robert-Magny est une déformation de l’ancien nom Raimbertmesnil. Elle avait fusionné avec Laneuville-à-Rémy de 1972 à 2012. La population communale s’est accrue de 90 hab. après1999, compensant les pertes de Montier-en-Der. (23 870 Bragards, 4 769 ha dont 634 de bois) est une sous-préfecture de la Haute-Marne à l’extrême nord du département, sur la rive droite de la Marne. Le gentilé viendrait de la brague, mât fixé sur les bateaux et trains de bois flotté jadis lancés de Saint-Dizier sur la Marne. Au centre, sur une terrasse, se tenait une forteresse; il en reste des éléments de remparts, bordés au sud par le parc public du Jard qui les sépare de la Marne, et une grosse bâtisse de 4 étages à tours rondes, qui loge la sous-préfecture. Le centre-ville est juste au nord-ouest, animé par la place de l’hôtel de ville (place A. Briand). À l’est se tenait le vieux village de vignerons de Gigny; à l’ouest, le quartier de la Noue est issu du village des bateliers de la Marne et en a hérité son plan, formé d’une série de ruelles parallèles, les voyottes, bordées de petites maisons. À l’écart de la ville en amont, s’était établi le quartier des fonderies, paradoxalement appelé Marnaval. Enfin, à partir de 1952, s’est édifié de l’autre côté de la N4, au nord-est de la commune, le grand ensemble du Vert-Bois, alors exemplaire et assez bien pourvu d’équipements à la hauteur des 7 000 logements appelés par l’extension de la base aérienne militaire et les perspectives de développement de l’après-guerre. Du lointain passé il reste peu, car la ville a été plusieurs fois ravagée par les armées, et un gigantesque incendie a détruit beaucoup de maisons en 1775; on visite la maison Parcollet, belle demeure à pans de bois et encorbellement, l’une des rares rescapées. La ville est fleurie (trois fleurs) et propose un musée municipal (polyvalent), un musée de la Brasserie (ancienne spécialité locale), et de façon plus originale un circuit des fontes d’art, collection d’œuvres réalisées surtout par Hector Guimard et symbolisant l’union de l’architecture et de la fonderie. La ville a été, comme ses environs, un lieu d’industrie métallurgique. Son développement a été impulsé dans les années 1950 par la conjonction de trois innovations: la transformation du petit aérodrome en base de l’OTAN à partir de 1950, le succès de la famille Ortiz dans les glaces Miko, l’extension d’une grande usine de matériel agricole International Harvester à partir de la CIM de 1924. De la première est issue la Base aérienne 113, qui fixe quelque 2 000 personnes, militaires ou civiles, et s’étend sur 670 ha. Ses installations sont à Robinson dans la plaine de la Marne tout à l’ouest de la commune; l’aéroport (code LFSI) a une piste principale en dur de 2 400 m, et un aéroclub. La seconde, résultat d’une histoire à succès d’un marchand de glaces espagnol immigré, avisé et entreprenant, qui a créé l’usine et la marque Miko, perdure avec 170 emplois (600 en 2005); mais la firme, devenue Cogesal, a été acquise par le trust Unilever en 1994. La troisième a eu jusqu’à 2 700 salariés, puis a connu plusieurs changements et des crises, passant à McCormick, Case, puis à l’italien Landini (groupe Argo), enfin au chinois Yto (Sinomach) en 2011 et a finalement fermé en 2020. La métallurgie reste bien représentée, avec la fonderie d’acier indépendante Hachette et Driout (330 sal.), créée en 1868; la fabrique de matériel de travaux publics Yanmar (380, société mixte nippo-suisse, installée en 1990); Ferro (160 sal., italien), qui fabrique des émaux pour vaisselles et batteries de cuisine dans l’ancienne usine Japy-Marne; le laminage de feuillards Etilam (groupe Arcelor, 60 sal.); la fonderie de fonte FBMA (Fonderie bragarde de machinisme agricole), devenue Focast (110 sal.); serrurerie-ferronnerie Dom-Métalux (110 sal.); tréfilage à froid Arcelor-Mittal ex-Tréfileurope (80 sal.); les Fonderies de Saint-Dizier (fonte, 60 sal.); chaudronnerie CRD (75 sal.). Saint-Dizier a un hypermarché Leclerc (230 sal.), un Intermarché (70 sal.), des magasins dont Brico-Dépôt (55 sal.); gestion de logements OPH (80 sal.); autocars Granger (80 sal.); interim Adecco (250 sal.), Triangle (140), Synergie (110), Manpower (100); nettoyage Derichebourg (270 sal.). La SNCF déclare 220 sal., La Poste 60. Dans les services se signalent un centre hospitalier public (300 lits) et un hôpital psychiatrique, une clinique privée (Pasteur-François Ier, 75 lits, 60 sal.), six collèges dont deux privés, quatre lycées publics dont deux professionnels, trois lycées privés dont un professionnel. Au sud dans la forêt du Val, s’isole l’Institut médico-éducatif de Bois-l’Abbesse pour enfants handicapés (avec centre d’aide par le travail, 270 sal.). La ville compte deux quartiers prioritaires ex-«zones urbaines sensibles», le Vert-Bois et Grand Lachat. La population de la commune avait constamment progressé du début du 19e s. (5 600 hab.) à 1975 (37 300), passant par 14 500 en 1900 et 19 000 dans les années 1930, 26 000 en 1954. Elle diminue depuis 1975 et a perdu 8 840 hab. (-27%, plus d’un quart) après 1999. Elle anime une communauté d’agglomération de Saint-Dizier, Der et Blaise qui réunit 60 commune (dont 10 dans la Marne) et 59 000 hab., la plus peuplée du département. L’unité urbaine Insee est donnée pour 30 600 hab. (6 communes), l’aire urbaine pour 53 000 (43 communes). L’arrondissement a 67 700 hab., 111 communes. Les 3 cantons nouveaux totalisent 33 700 hab., 13 communes. (2 970 Wasséyens, 3 382 ha dont 2 074 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Marne dans l’arrondissement de Saint-Dizier, dans la communauté d’agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise, 19 km au sud de la ville dans la vallée de la Blaise; chemin de fer touristique, temple et musée protestant, église romane (12e s.); petit lac-réservoir des Leschères avec base de loisirs; fonderie de fonte GHM (groupe Lang-Ferry, 150 sal.), proche de l’usine de Brousseval du même groupe. La ville a un hôpital local (15 lits), un collège et un lycée professionnel publics, avec établissement d’enseignement adapté. La population a été assez stable depuis les années 1930, à un niveau un peu inférieur à celui du 19e s. (3 800 hab.) mais a perdu 380 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Wassy a 20 communes et 11 200 hab. |