Communauté d’agglomération Grand Lac

Grand Lac

'

Highslide JS

communauté d’agglomération de la Savoie, associant 28 communes et 75 900 hab. sur 30 000 ha. Aix-les-Bains (siège), La Biolle, Le Bourget-du-Lac, Brison-Saint-Innocent, Drumettaz-Clarafond, Entrelacs, Grésy-sur-Aix, Méry, Mouxy, Tresserve et Viviers-du-Lac ont plus de 2 000 hab.

Voglans (1 970 Voglanais, 462 ha), 7 km au sud d’Aix-les-Bains, accueille l’aérodrome de Chambéry-Savoie (codes CMF et LFLB), ouvert au trafic commercial, doté d’une piste bitumée de 2 020 m et d’une gazonnée de 700 m et occupant 100 ha; il a un trafic de l’ordre de 200 000 passagers par an, presque tous en vols internationaux (britanniques) et 27 600 mouvements dont 6 800 commerciaux, 8 300 voyages privés et 12 500 locaux (aéroclubs). La réunion des N504 et 201 se fait également à Voglans, qui a plusieurs entreprises de services, comme Eiffage (travaux publics, 180 sal.), réseaux SPIE Batignolles (40 sal.), Onet (nettoyage, 290 sal.), les transports TGF (50 sal.) et Bogeat (40 sal.), plusieurs garages; magasin Metro (55 sal.); plus une fabrique de portes automatiques Record (90 sal.), le négoce de fleurs Au Jardin des Plantes (50 sal.). Voglans n’avait que 500 hab. dans les années 1930, 700 en 1962; sa population augmente; elle a gagné 510 hab. après 1999 (+35%).

Pugny-Chatenod (1 010 Pugnerains, 536 ha), 5 km à l’est d’Aix à 620 m, a une fraction de la crête du Revard et participe à sa station de ski. Elle n’avait que 230 hab. en 1962 et en a gagné 290 après 1999 (+40%).

Trévignin (850 Trévignois, 689 ha dont 223 de bois) est 4 km à l’est d’Aix-les-Bains à 620 m; au SE, son finage monte au Revard. Elle a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+35%).

Montcel (1 090 Montcellois, 1 523 ha dont 581 de bois), 8 km ENE d’Aix à 596 m, mont au SE sur la partie orientale du mont Revard. La commune héberge un institut médico-éducatif. Elle croît depuis 1975 (360 hab.), mais elle en eut 1 200 en 1846; elle a gagné 300 hab. après 1999 (+38%).

Saint-Offenge (1 180 Saint-Offengeois,1 563 ha), 11 km au NE d’Aix à 600 m, réunit depuis 2015 les deux anciennes communes de Saint-Offenge-Dessous (700 Cabros, 792 ha) au nord (mairie) et Saint-Offenge-Dessus (280 Picabros, 771 ha), limitrophe de la Haute-Savoie, dont le finage monte à l’est à 1 434 m et lance une longue queue au sud jusqu’au belvédère Barnaud (1 337 m). Leur population a augmenté de 460 hab. depuis 1999 (+64%).

Saint-Ours (750 Saint-Oursiens, 459 ha), limitrophe de la Haute-Savoie, est à 12 km ENE d’Aix-les-Bains à 579 m; la mairie s’est déplacée au hameau de Bassa au sud sur la D911. La population a doublé depuis les 380 hab. de 1999.

Bourdeau (600 Bourdelais, 483 ha dont 390 de bois) est sur la rive occidentale du lac du Bourget, juste au nord du Bourget. Très étroit, son ban s’étire entre la crête du Chat et le rivage, face à Aix-les-Bains. Elle offre un château romantique au nord du village, une route en corniche vers le nord, la chapelle de l’Étoile, le tunnel routier du Chat vers Yenne et la route par le col du Chat (633 m) (D1054); sites d’escalade du Roc du Cornillon au NO. Le relief culmine à la Dent du Chat (1 390 m); grotte Parin en contrebas. Le rivage du lac, escarpé, est presque désert mais abrite le site nautique de Port à Varin et, au nord, le château de Bourdeau, une base de nautisme et de plongée et la grotte de Lamartine. Bourdeau n’avait encore que 140 hab. en 1954 et croît depuis; sa population a gagné 160 hab. après 1999 (+36%).

La Chapelle-du-Mont-du-Chat (270 Monchatons, 708 ha) est juste au nord de Bourdeau, à 660 m, sur le relief dominant la rive occidentale du lac du Bourget. La population a doublé depuis 1999.

Ontex (110 Ontexois, 462 ha) est à 15 km NNO du Bourget, son village sur le relief à 721 m; belvédère. Le finage s’étire sur le relief, sans atteindre le lac.

Saint-Pierre-de-Curtille (490 Valdecrênans, 975 ha dont 625 de bois), 19 km NNO du Bourget, est à 435 m, sur un plateau dominé par le mont Landard (583 m) entre le Rhône et le lac du Bourget dans le prolongement du chaînon du mont du Chat. La commune n’avait pas 200 hab. en 1975, contre 600 en 1846; elle en a gagné 120 après 1999. Son territoire étend vers le sud-est une queue en bordure du lac; c’est là que s’isole l’abbaye d’Hautecombe, créée par les cisterciens en 1139 et devenue le lieu de sépulture de la famille royale de Savoie. Accessible par une route en cul-de-sac de 5 km, elle a été presque entièrement refaite à partir de 1821 dans un style très néogothique troubadour, qui en fait une curieuse chose, mais fort visitée. Un peu au nord sur le rivage, grotte de Raphaël.

Conjux (210 Conjuxiens, 170 ha), 21 km NNO du Bourget, est un village sur la rive nord-ouest du lac du Bourget, doté d’un petit port de plaisance et d’une base de loisirs avec nautisme; il a gagné 40 hab. après 1999.

Chanaz (550 Chanaziens, 675 ha), limitrophe de l’Ain, 24 k NNO du Bourget, se tient au bord du Rhône mais la commune frôle la rive du lac du Bourget. Le village offre d’intéressantes vieilles rues, et le musée des potiers de Portout, près du lac. Le barrage de Savières commande un ancien canal de dérivation du Rhône, réaménagé par la Compagnie nationale du Rhône. Le canal de Savières est l’exutoire du lac du Bourget, équipé à Chanaz d’une petite centrale électrique. La commune est passée par un minimum de 260 hab. dans les années 1960; sa population croît depuis et a gagné 100 hab. après 1999.

Chindrieux (1 430 Chindrelains, 1 642 ha dont 640 de bois), 17 km NNO d’Aix-les-Bains, est dominée à l’est par la montagne de Cessens (897 m) et occupe 5 km de la rive septentrionale du lac du Bourget; elle a une gare et un port de plaisance, la base de loisirs de Châtillon; le château de Châtillon conserve un donjon polygonal. La population communale est passée par un maximum de 1 400 hab. en 1846, un minimum de 730 en 1962, et a augmenté de 310 hab. depuis 1999 (+28%).

Vions (410 Mollardins, 570 ha), limitrophe de l’Ain, 20 km au NNO d’Aix-les-Bains, est une commune de bord du Rhône; elle a une gare et un pont ferroviaire sur le Rhône vers Culoz; +100 hab. depuis 1999.

Ruffieux (830 Ruffiérois, 1 321 ha), limitrophe de l’Ain et de la Haute-Savoie, est un ancien chef-lieu de canton, 21 km NNO d’Aix-les-Bains et 32 km au nord de la préfecture, en Chautagne. La commune va de la barre du mont Clergeon (1 028 m) au Rhône, que franchit la D904 vers Culoz; la route traverse les marais et la forêt domaniale de Chautagne. La cave coopérative de Ruffieux traite les quatre cinquièmes de la production de vin de Chautagne, environ 11 000 hl par an pour une centaine de viticulteurs. La commune a eu plus de 1 000 hab. dans le troisième quart du 19e s. puis sa population s’est abaissée jusqu’à 360 hab. en 1975; elle remonte depuis et a gagné 160 hab. après 1999 (+24%).

Serrières-en-Chautagne (1 180 Serriérois, 1 604 ha dont 270 de bois), 24 km NNO d’Aix-les-Bains, inclut un tronçon du cours du Rhône, qui est doublé à l’ouest mais dans l’Ain par le canal de Chautagne. À l’est, le relief monte au Gros Foug (1 057 m). Son nom est le seul à perpétuer celui de la Chautagne; restauration collective Leztroy (35 sal.). La commune a gagné 370 hab. depuis 1999 (+46%).

Motz (440 Motziens, 904 ha dont 445 de bois, à 436 m) limitrophe de l’Ain et de la Haute-Savoie, est la commune la plus septentrionale de la CA Grand Lac et contient une section du Rhône juste à l’aval du barrage de Motz. Le Fier limite le finage au nord par ses gorges, jusqu’à son confluent avec le Rhône en amont du barrage; centrale électrique et un pont spectaculaire près du confluent, avec base de loisirs Espace Sports et Nature du Fier. Le relief monte à 1 044 m sur le Gros Foug à l’est.


Aix-les-Bains

(31 640 Aixois, 1 262 ha dont 323 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Savoie dans l’arrondissement de Chambéry, 14 km au nord de la préfecture. La ville associe deux centres d’attraction, les thermes et les bords du lac, auxquels a pu s’ajouter plus tard, un peu à l’est, le domaine skiable du Revard. Les sources chaudes sont connues depuis l’Antiquité et Aix en tire son nom, Vicus Aquenses puis Aquae Gratianae. Les bains ont été relancés au 17e siècle; un premier établissement thermal a été ouvert en 1783, puis l’activité a été reprise à l’époque sarde dès 1816, avec de nouveaux bains en 1832. Il reste de l’époque romaine des éléments de thermes, un arc de Campanus et un temple de Diane au centre-ville. Celui-ci, dont la gare est très proche, comporte le château du 16e s. occupé par l’hôtel de ville, assorti d’un musée archéologique et lapidaire; le casino Grand Cercle du 19e s., avec parc et théâtre de verdure, et le Nouveau Casino, tous deux indépendants mais distincts; les thermes Nationaux et les thermes Chevalley, le palais des Congrès et le bois Vidal; le musée Faure (beaux-arts). Au sud de la ville dans un parc de 10 ha, proche de l’hippodrome, l’établissement thermal de Marlioz date de 1861 et a été refait en 1982.

Aix-les-Bains est la deuxième station française par le nombre de curistes, après Dax. Les bords du lac ont été aménagés en plusieurs sections: une plage et un port de plaisance sont au nord de l’embouchure du Sierroz, un port, l’aquarium et la Maison du Lac au sud, puis d’autres plages se succèdent vers Tresserve. La ville a trois collèges et un lycée publics, trois collèges et trois lycées privés (dont un ensemble talmudique); centre d’aide par le travail, institut médico-éducatif, hôpitaux publics de 200 lits médicaux (750 en tout) et clinique Herbert (groupe CGS) de 130 employés et 90 lits, centre de rééducation de l’Institut Zander à la Villa Regina (105 sal.). Les Thermes nationaux (Valvital) emploient 260 personnes. Le casino Grand Cercle emploie 140 personnes, le Nouveau Casino 30 sal.; nombreux hôtels dont les hôtels Mercure du domaine Marlioz (95 sal.) et la Villa Marlioz (Vacances Bleues, 45 sal.), Adelphia (55 sal.), Radisson (40 sal.). Cette activité a cependant laissé aussi quelque place à des établissements industriels, dont les deux principaux sont Areva T&D, qui fabrique des postes électriques de haute tension (640 sal., ex-Alsthom); la maroquinerie MHM (Manufacture de haute maroquinerie, 270 sal.), au groupe Hermès; la carrosserie Aixam Mega (210 sal.). L’helvético-suédois ABB s’occupe d’ingénierie industrielle (95 sal., ex-Cellier); matériels de distribution Grid Solutions (75 sal.); boulangerie La Panière (240 sal.). Dans les autres domaines, Léon Grosse a 240 salariés du bâtiment (EGLG); blanchisserie MAJ Elis (140 sal.), secrétariat Oxalis (55 sal.); nettoyage Clean 73 (65 sal.),; magasins Géant Casino (120 sal.), supermarché Carrefour (40 sal.), négoce de surgelés Patis (55 sal.); autocars du Lac du Bourget (55 sal.). Aix a eu 5 000 hab. en 1883, 10 000 en 1924 et a continué de croître, mais modérément après 1975. Puis elle a ajouté 5 530 hab. après 1999 (+21%). La ville est le siège de la communauté d’agglomération du Grand Lac, qui groupe 28 communes et 75 900 hab.

Aix a deux nouveaux cantons, de 12 communes et 57 000 hab. au total.


Biolle (La)

(2 900 hab. (Biollans), 1 304 ha dont 469 de bois, commune du département de la Savoie dans la CA Grand Lac, 8 km NNE d’Aix-les-Bains, sur le faisceau A41, D1201, voie ferrée vers Annecy. Le village est au pied de la montagne de la Biolle, qui borde le lac du Bourget côté est et culmine à 849 m; le finage ne parvient pas au lac. La Biolle, dont le nom vient du bouleau, a un festival de cinéma rural; location de matériel de chantier Meca TP (35 sal.). L’habitat est résidentiel. La population avait atteint 1 700 hab. en 1846 puis s’était abaissée jusqu’à 810 hab. en 1968; elle augmente depuis, et s’est accrue de 1 120 hab. après 1999 (+63%).


Bourget-du-Lac (Le)

(5 010 Bourgetains, 2 005 ha dont 950 de bois) est une commune du département de la Savoie dans la CA du Grand Lac, 11 km NNO de Chambéry, sur la rive méridionale du lac du Bourget. Ancien port de commerce du lac, la ville est surtout un lieu de résidence et de villégiature, agrémenté de trois petits ports de plaisance et d’un ensemble monumental formé par l’église, l’ancien prieuré et son parc, dont les principaux éléments architecturaux sont du 15e s.; beaux jardins du prieuré, restes de l’ancien château féodal à proximité, château très remanié de Sallaz au SO de la ville. Le Bourget (devenu «du Lac» en 1953) a eu 1 900 hab. en 1846 et seulement 1 100 dans les années 1920 et 1930, puis sa population a augmenté, passant les 2 000 hab. en 1981. Elle a gagné 1 010 hab. après 1999 (un quart).

Le territoire communal va à l’ouest jusqu’à la crête du Mont du Chat, qu’une route à grands lacets atteint à 1 504 m; une table d’orientation est offerte à proximité, au Molard Noir (1 452 m). Vers l’est, Le Bourget partage avec La Motte-Servolex les installations du parc d’activités Savoie Technolac, engagé en 1987 dans un cadre arboré à l’emplacement de l’ancienne base aérienne 725, près de l’aérodrome de Chambéry, et qui se classe parmi les technopoles. Il regroupe un laboratoire d’ingénierie de l’environnement, un laboratoire de chimie moléculaire, un institut national de l’énergie solaire et un institut de la Montagne, une antenne de l’Ensam (École nationale supérieure des arts et métiers), l’École supérieure d’ingénieurs de Chambéry (Esigec) orientée vers le bâtiment, l’environnement et les matériaux composites, un Institut universitaire de technologie (IUT) à trois départements (matériaux, gestion, communication), deux unités de l’Université de Savoie, plus un Institut de développement de projets industriels (IDPI) et l’École supérieure de commerce de Chambéry, avec cité universitaire et restaurants universitaires.

Du côté des entreprises, EDF déclare 610 salariés au Centre d’ingénierie hydraulique (CIH), la société de conseils en informatique du groupe Areva (Euriware) 120 sal.; informatique CapGemini (190 sal.), Camtocamp (35 sal.) et Geomap (30); ingénieries du Tunnel Euralpin (80 sal.), Roctoll (30 sal.), Ataway (25 sal.); conseil Bunker Lab (30 sal.); imprégnation de bois CRAH (45 sal.), analyses Savoie Labo (analyses, 50 sal.); éditions Bayard (30 sal.); travaux publics Bouygues (70 sal.) et mécanique Bouygues (40 sal.); minoterie Degrange (30 sal.); transports Geodis (80 sal.); négoces d’électronique IFM Electronic (40 sal.) et de jeux et loisirs Hasbro (130 sal.); enseignement supérieur IPAC (45 sal.) et SFES (65 sal.); architecture Patriarche (140 sal.) et Studio Arch (30 sal.).


Brison-Saint-Innocent

(2 400 Saintinois, 875 ha dont 200 de bois) est une commune du département de la Savoie dans la CA Grand Lac, juste au nord d’Aix-les-Bains. La commune s’étire le long de la partie centrale de la rive orientale du lac du Bourget, dominée par la montagne de la Biolle où elle atteint 854 m. Le rivage est accidenté par la baie abritée de Grésine; port de plaisance et tunnel ferroviaire de Brison au nord, urbanisations de Grésine et Saint-Innocent au sud. La rive est longée par la route et la voie ferrée vers Culoz. Le climat d’abri favorise des formes de végétation méridionales. La commune héberge un centre de convalescence; métallerie Bonamy (20 sal.), vente par automates AAD (55 sal.). Elle a eu plus de 1 000 hab. au 19e s. à plusieurs reprises, et un minimum de 640 en 1926 et en 1946. Elle a gagné 500 hab. depuis 1999 (+26%).


Drumettaz-Clarafond

(3 070 Drumettans, 1 138 ha dont 500 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département de la Savoie dans la CA Grand Lac. Les deux villages très proches qui forment le centre de la commune, réunis dès le 18e s., sont à 2 et 4 km au SE d’Aix-les-Bains, au pied du mont Revard, à la crête duquel la commune atteint 1 523 m; centre commercial E. Leclerc (360 sal.), espaces verts Millet (60 sal.), bricolage La Boîte à Outils (35 sal.); matériels électriques A2P Connectique (25 sal.), papeterie-cartonnerie Etigraph (30 sal.), installation d’appareils de levage Orona (50 sal.) et TK (25 sal.), nettoyage Surface (55 sal.). La commune a eu près de 1 100 hab. entre 1840 et 1870, puis sa population s’est abaissée jusqu’à 600 hab. en 1921 et n’était encore que de 670 hab. en 1954; elle a crû ensuite, augmentant de 1 060 hab. après 1999 (+53%).


Entrelacs

(6 480 hab., 5 190 ha) est une commune nouvelle de Savoie dans la CA du Grand Lac, formée en 2016 par Albens et cinq voisines. Elle est limitrophe de la Haute-Savoie. Le nom évoque sa situation entre les lacs du Bourget et d’Annecy. Elle a 2 060 hab. de plus que ses composantes en 1999 (+47%).

Albens (4 000 Albanais, 1 530 ha) est un ancien chef-lieu de canton à 28 km au NNE de Chambéry. La bourgade est desservie par la N201 et la voie ferrée vers Annecy (gare). Elle a un collège public et des ateliers: mécanique et matériel de levage MecalacHydromo (44 sal.), aéraulique Aditec (75 sal.), charpentes COBSs (35 sal.); entreprise Tagg d’informatique à façon (85 sal.), installations électriques Porcheron (50 sal.), négoce de fruits et légumes Savoies Primeurs (35 sal.) et de matériels de terrassement Teramat (50 sal.); voyages Loyet (40 sal.). Albens avait 1 600 hab. au milieu du 19e s. et s’est tenue à ce niveau jusqu’en1975. Elle a absorbé en 1972 la petite commune d’Ansigny, au nord-ouest, qui n’avait plus que 40 hab.; puis sa population a augmenté, passant les 2 000 hab. en 1980; elle a gagné 1 320 hab. depuis 1999 (+49%).

Cessens (480 hab., 1 329 ha) est à 7 km à l’ouest du chef-lieu à 690 m, dominée par le relief de la montagne de Cessens (906 m), qui sépare la commune du lac du Bourget; site de parapente au col de Sapenay, ruines d’une tour de César et sites d’escalade.

Saint-Germain-la-Chambotte (520 hab., 964 ha), 4 km OSO d’Albens à 450 m, s’attribue 2 km du rivage oriental du lac du Bourget au-delà du belvédère apprécié de la Chambotte, entre le mont Laval au nord (848 m) et la montagne de la Biolle au sud; site d’escalade.

Saint-Girod (640 hab., 635 ha) est 2 km à l’est d’Albens, longée à l’ouest par l’A41 qui y a une double aire de repos et qui emprunte la vallée de la Deysse. Mognard (420 hab., 410 ha) est 6 km au sud d’Albens; au NO; la vallée de la Deysse est suivie par l’A41 et la voie ferrée.

Épersy (420 hab., 322 ha) a son village à 8 km au sud d’Albens; le finage est borné au sud par le cours encaissé du Sierroz.


Grésy-sur-Aix

(4 700 Grésyliens, 1 273 ha dont 200 de bois) est une commune du département de la Savoie dans l’arrondissement de Chambéry, dans la CA du Grand Lac, à 3 km au NE d’Aix-les-Bains, séparée du lac du Bourget par l’extrémité de la montagne de la Biolle et la commune de Brison-Saint-Innocent. Le Sierroz, tributaire du lac, qui vient de la montagne de Bange sur le rebord du massif des Bauges, s’y enfonce en gorge. La commune accueille une partie des activités de la conurbation de Chambéry-Aix-les-Bains: fabrique de machines pour blanchisseries Gibau Robotics (40 sal., groupe espagnol), isolation IPF (55 sal.), bétons GGId (35 sal.), transports HDI (35 sal.); ingénierie Synactif (30 sal.), embouteillage d’eaux de table SEAB (Société des Eaux d’Aix-les-Bains, 25 sal.); supermarché Carrefour (100), magasin Décathlon (30 sal.); intérim Cabestan (25 sal.); location de matériels médicaux Elivie (30 sal.); La Poste (70 sal.); maison pour enfants spécialisée. Grésy a eu plus de 1 400 hab. au milieu du 19e s., moins de 1 100 dans les années 1930; sa population augmente depuis; elle a passé les 2 000 hab. en 1983, et gagné 1 820 hab. après 1999 (+63%).


Méry

(2 150 Mérolains, 907 ha dont 289 de bois) est une commune de Savoie, dans la CA du Grand Lac, 6 km au SE d’Aix-les-Bains. Elle a un échangeur de l’A41 et une zone industrielle; robinetteries Strahman Valves (50 sal.), machines pour emballages plastiques Thimon (70 sal.), brûleurs pour fours SAT (60 sal.), machines pour l’industrie du caoutchouc et des plastiques Runipsys ex-Delachaux (65 sal.), mécanique Pépin (20 sal.); ingénierie Barel et Pelletier (60 sal); installations électriques Softica (40 sal.); transports Bourgey-Montreuil (70 sal.) et TSE (25 sal.), négoce de fournitures industrielles Alph (40 sal.) et Sodeva TDS (30 sal.). Méry n’avait que 390 hab. en 1979 et sa population croît depuis. Elle a augmenté de 950 hab. après 1999 (+79%).


Mouxy

(2 300 Moussards, 628 ha) est une commune de la Savoie, dans la CA Grand Lac, 3 km à l’est d’Aix-les-Bains. Son finage va à l’est jusqu’à la crête du Revard à 1 500 m, où sont un site de vol libre et une table d’orientation. La population augmente depuis le creux de 1926 (430 hab.) et a crû de 730 hab. après 1999 (+47%).


Tresserve

(3 090 Tresserviens, 277 ha) est une commune du département de la Savoie dans la CA Grand Lac, sur le bord du lac du Bourget juste au sud d’Aix-les-Bains. C’est une banlieue résidentielle, avec des plages et le golf d’Aix-les-Bains. Juste à l’est, s’étend le domaine thermal de Marlioz, doté d’un centre de convalescence; comptabilité Sovec (25 sal.), immobilier Locatif (25 sal.). Tresserve avait 600 hab. en 1921, 900 en 1962 et a crû surtout de 1970 à 1990; elle n’a gagné que 80 hab. après 1999.


Viviers-du-Lac

(2 340 Viviérans, 394 ha) est une commune de la Savoie dans la CA du Grand Lac, 5 km au sud d’Aix. Elle possède 2 km de rive du lac du Bourget à l’angle SE (les Cochets); le golf d’Aix-les-Bains y est établi; Intermarché (50 sal.), société de gestion de l’aéroport de Chambéry (40 sal.), constructions aéronautiques Rectimo (30 sal.); portes automatiques Axed (40 sal.), installations thermiques ElecGaz (25 sal.); négoces de fournitures Krones (80 sal.), Euromedia (30 sal.) et Troax (20 sal.); comptabilité Imped (25 sal.) Son nom était Le Viviers jusqu’en 1956. La commune a eu 400 hab. en 1921, 700 en 1975 et a crû surtout après 1975; elle a gagné 820 hab. depuis 1999 (+54%).