Communauté d’agglomération d’Épinal' communauté d’agglomération des Vosges, associant 78 communes et 11 400 hab. sur 111 840 ha. Le siège est à Golbey. Dépassent également 2 000 hab. Capavenir Vosges, Chantraine, Charmes, Épinal, Hadol, Nomexy, Pouxeux, Uxegney, Vincey, Xertigny Le territoire s’étend de la limite nord à la limite sud du département, soit sur 56 km de long. Au NO Les Forges (1 920 Forgerons, 714 ha dont 400 de bois), 5 km à l’ouest de la préfecture, est longée par le Canal de l’Est. La commune est surtout résidentielle, hors la métallerie Honoré (30 sal.). Chantraine est sortie de la commune en 1892, faisant tomber la population de 1 600 à 560 hab. En 1954, Les Forges avaient seulement conservé ce niveau; mais la croissance a été ensuite rapide, et la population s’est encore accrue de 70 hab. après 1999. Darnieulles (1 430 Darnieulliens, 1 010 ha dont 160 de bois), 8 km ONO d’Épinal, prolonge vers l’ouest l’urbanisation d’Uxegney; transports Heilmann (35 sal.). La voie rapide D166 traverse au nord. La population communale, qui était de 890 hab. en 1975, a progressé et s’est encore élevée de 300 hab. depuis1999 (+27%). Domèvre-sur-Avière (410 Aviérois, 916 ha dont 557 de bois), 6 km NO d’Épinal au nord d’Uxegney, a une part de la forêt domaniale de Souche-Thaon. La population a baissé de 80 hab. depuis 1999. Fomerey (160 hab., 503 ha), 9 km NO d’Épinal, est au bord d’un vallon affluent de l’Avière. Elle a 40 hab. de plus qu’en 1999. Gigney (50 hab., 509 ha) est à 1 km au nord de Fomerey. Mazeley (270 hab., 1 049 ha dont 451 de bois), 12 km NO d’Épinal, est aussi sur un vallon affluent de l’Avière. Chavelot (1 400 Chavelotais, 616 ha), 7 km au nord d’Épinal entre Thaon et Golbey au bord de la Moselle, a reçu un ample échangeur routier et une zone d’activités dominée par les Magasins généraux d’Épinal (500 sal.), dont la plate-forme de stockage sert notamment aux eaux de Vittel et Contrexéville; nombreux magasins et négoces, transports MGE (500 sal.) et Eurotrans (75 sal.), garages; nettoyage SNIMI (100 sal.). Au sud, plusieurs étangs de gravières sont traversés par la N57. Igney (1 180 Hérédiens, 766 ha dont 297 de bois), 13 km NNO d’Épinal sur la rive gauche de la Moselle, juste au nord de Capavenir, a une métallerie Coanus (90 sal.) et des entreprises de transports; elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Vaxoncourt (450 Vaxoncurtiens, 843 ha dont 295 de bois), 15 km au nord d’Épinal, est dans la vallée de la Moselle, à l’est; + 50 hab. après 1999. Châtel-sur-Moselle (1 750 Châtellois, 1 186 ha dont 498 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 18 km NNO de la préfecture sur la rive droite de la Moselle. Le village a été en partie détruit en 1940; il conserve des parties de remparts et le donjon carré d’une forteresse des 11-12e et 15e s., avec musée archéologique; église restaurée à clocher octogonal; un collège public, un hôpital rural, centre d’aide par le travail et institut médico-éducatif, foyer d’adultes protégés. Le nom de la commune a été complété en 1961; sa population a augmenté de 1954 (1 400 hab.) à 1962 (1 950 hab.) et a diminué jusqu’en 1999. La mention sur-Moselle et de 1961. Frizon (530 Tambois, 1 175 ha dont 366 de bois), 18 km NNO d’Épinal est sur l’Avière, 3 km au SO de Nomexy; +140 hab. depuis 1999 (+36%). Portieux (1 270 Portessiens, 790 ha dont 232 de bois), 24 km NNO d’Épinal sur la rive droite de la Moselle juste en face de Vincey, est connue pour sa tradition verrière. Le village-cité de la Verrerie, à l’est dans le vallon du Rochon en forêt de Charmes, forme une quasi-enclave. La cristallerie FCF (Faïence et cristal de France) a été liquidée en 2012 mais avait mis en place un écomusée; centre d’aide par le travail et foyer d’accueil de Belval à mi-chemin du village principal. La commune a eu 3 200 hab. en 1911 et sa population n’a cessé de diminuer depuis; elle a encore perdu 150 hab. après 1999. Langley (160 hab., 273 ha), 26 km NNO d’Épinal 4 km en amont de Charmes, est sur la rive droite de la Meuse juste au nord de Vincey, avec une centrale électrique et un poste d’interconnexion. Essegney (760 Essegoniens, 841 ha dont 362 de bois), est à 28 km NO d’Épinal sur le versant droit de la Moselle, face à Charmes, le long de la D52 et de la voie ferrée; elle a gagné 130 hab. après 1999. Brantigny (220 Brantignots, 301 ha), 28 km NNO d’Épinal, est une petite commune sur la rive gauche du Colon 4 km au sud de Charmes; +70 hab. depuis 1999 (+47%). Ubexy (170 Ubecéens, 501 ha), 29 km NO d’Épinal, est sur le versant gauche du Colon à 5 km SSO de Charmes; monastère cistercien N.-D. de la Trappe. Rugney (140 hab., 573 ha) est à 31 km NO d’Épinal, 5 km au SO de Charmes; le Colon borne le finage au nord. Savigny (180 hab., 617 ha), 33 km NO d’Épinal, 6 km OSO de Charmes, est traversée par le Colon et la D55. Florémont (470 Florémonts, 809 ha dont 182 de bois), est 2 km à l’ouest de Charmes, entre N57 et D55; quelques vergerses, +60 hab. depuis 1999. Hergugney (140 hab., 546 ha), 6 km NO d’Épinal, 9 km ONO de Charmes, s’isole dans les collines au NO. Elle est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Socourt (280 hab., 385 ha), 32 km NO d’Épinal et 4 km au NO de Charmes, limitrophe de la Meurthe-et-Moselle, a son village au bas du versant gauche de la Moselle avec des vergers et un site de vol libre; quelques gravières; +90 hab. depuis 1999. Chamagne (480 Chamagnons, 1 529 ha dont 613 de bois), 32 km NNO d’Épinal, 4 km au nord de Charmes, dans la plaine de rive droite de la Moselle, contient une part de la forêt de Charmes et la maison natale du célèbre verrier et décorateur Claude Gellée (1600-1682), aménagée en musée. La commune a gagné 670 hab. depuis 1999. Elle est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Au NE Damas-aux-Bois (280 hab., 2 946 ha dont 1 792 de bois), 28 km au nord d’Épinal, est limitrophe de la Meurthe-et-Moselle, avec son village au bord de l’Euron, qui rejoint la Moselle au NO à Bayon; +40 hab. après 1999. Haillainville (180 Haillainvillois, 1 226 ha dont 384 de bois), 29 km NNE d’Épinal, est également limitrophe de la Meurthe-et-Moselle. Rehaincourt (370 Rehaincourtois, 1 522 ha dont 608 de bois), 25 km NNE d’Épinal, est à la source de l’Euron. Au NE, un parc de 8 éoliennes DDIS (8,4 MW) a six mâts dans la commune, deux à Ortoncourt à l’est; +60 hab. depuis 1999. Moriville (440 Morivillois, 2 505 ha dont 1 420 de bois), 23 km au nord d’Épinal, est sur la D32 à l’est de Vincey; +40 hab. après 1999. Hadigny-les-Verrières (410 hab., 1 374 ha dont 823 de bois) est à 21 km NNE d’Épinal, à l’est de Châtel. Le nom d’Hadigny a été allongé en 1843 à la suite de la fusion avec Les Verrières-Douzières, à l’est, qui n’a pas laissé d’autres traces. Le finage contient à l’est une part de la forêt de Rambervillers; +50 hab. depuis 1999. Badménil-aux-Bois (160 hab., 914 ha dont 473 de bois), 22 km NNE d’Épinal, tient une clairière dans la forêt de Rambervillers. Zincourt (84 Zincurtiens, 447 ha dont 130 de bois), 19 km au nord d’Épinal, est juste à l’ESE de Châtel. Pallegney (170 hab., 593 ha dont 179 de bois), 16 km au nord d’Épinal, a son village au bord du Durbion. Domèvre-sur-Durbion (290 hab., 1 251 ha dont 435 de bois), 15 km NNE d’Épinal a un finage boisé au nord-est; le Durbion est un petit affluent local de la Moselle, coulant du SE au NO et long de 35 km; son confluent est juste en amont de Châtel. Bayecourt (260 Tambois, 692 ha dont 212 de bois), 13 km NNE d’Épinal, est sur le Durbion en amont de Domèvre. Villoncourt (110 hab., 640 ha dont 200 de bois), 14 km NNE d’Épinal, est sur le Durbion en amont de Bayecourt et à l’aval de Sercœur. Sercœur (250 hab., 918 ha dont 311 de bois), 13 km NE d’Épinal, est sur la D46 à la traversée du Durbion. Padoux (520 Padoselliens, 1 935 ha dont 1 012 de bois), 17 km NE d’Épinal, est sur la D46 au-delà de Sercœur; la forêt de Padoux, au nord, prolonge vers le sud celle de Rambervillers; +80 hab. depuis 1999. Dompierre (270 Dompierrois, 888 ha dont 161 de bois), 15 km NE d’Épinal, a son village sur le Durbion. Vaudéville (180 Vaudévillois, 322 ha) est 12 km NE d’Épinal, avec un château. Dignonville (200 Dignonvillois, 593 ha dont 194 de bois), 12 km NNE d’Épinal, contient au SE l’ancien fort de Longchamp. Dogneville (1 531 Bianlouts, 1 142 ha dont 235 de bois), 6 km au nord d’Épinal, est sur un petit affluent de droite de la Moselle. Son finage atteint la Moselle et contient un étang de sablière et le petit aérodrome d’Épinal (LFSE, piste en herbe de 710 m, aéroclub) dans la plaine, le fort de Dogneville au NE sur le relief, et quelques vergers. Elle avait 820 hab. en 1962; sa population reste stable. Longchamp (460 hab.,1 026 ha dont 417 de bois), 9 km au NE d’Épinal, est sur la D46; elle a gagné 110 hab. depuis 1999 (+31%). Le fort de Longchamp est sur le territoire de Dignonville au NO. Jeuxey (700 hab., 849 ha dont 216 de bois), 5 km NE de la préfecture, contient au sud le grand fort des Adelphes, et au NO, près d’un échangeur N57-D46, à la limite d’Épinal, un grand centre commercial avec l’hypermarché Carrefour (250 sal.) et les magasins Bricorama (35 sal.) et Intersports (30 sal.). Deyvillers (1 450 Deyvillois, 877 ha dont 401 de bois) est à 7 km ENE d’Épinal sur la D420; sa population a progressé depuis les 560 hab. de 1965, mais pas après 1999; carrelage Balland (30 sal.). Le finage est boisé au SE, où ont été aménagés des parcours. Aydoilles (1 060 Aydoilliens, 1 000 ha dont 379 de bois), 12 km ENE d’Épinal sur la D 420, a eu une population croissante du minimum de 1936 (430 hab.) à 1999. Au sud La Baffe (710 Argentois, 901 ha dont 394 de bois), 11 km ESE d’Épinal, est dans le vallon d’Argent qui rejoint la Moselle au SO à Archettes; d’où le gentilé. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999. Dinozé (620 hab., 289 ha) est sur la rive gauche de la Moselle juste au SE d’Épinal au confluent d’un vallon; grand cimetière militaire américain au NE à un coude de la Moselle. La commune a un a un atelier de métallerie Framatec (Société française de matériels et techniques) de 70 salariés et un centre d’aide par le travail de l’Association des paralysés (80 sal.). La commune a été créée en 1932 à partir de Saint-Laurent, avec 350 hab. Elle a 140 hab. de plus qu’en 1999 (+29%). Arches (1 680 Archéens, 1 750 ha dont 918 de bois), est à 11 km au SE de la préfecture, sur la rive gauche de la Moselle. Située dans l’étroite dépression périphérique des Vosges entre les bois d’Épinal et ceux de Remiremont, elle est desservie par la voie ferrée et la route à quatre voies (N57) vers le massif vosgien. C’est un centre industriel, connu depuis longtemps pour son papier: la papeterie Ahlstrom-Munksjö, acquise en 2010 d’Arjo-Wiggins (groupe Worms), lointaine mais directe héritière d’une usine de 1492, emploie 400 salariés. Dans un tout autre domaine travaille une fabrique d’aliments en pots pour nourrissons, la SITPA (Société industrielle de transformation de produits agricoles) du groupe Nestlé (180 sal.). Une centrale thermique à bois et écorces, de 20 MW, appartient à la Soffibois. L’habitat s’est diffusé au sud dans la vallée de la Niche, jusqu’à Aneuménil. La population a baissé de 130 hab. depuis 1999. Archettes (1 090 Archettois, 1 393 ha dont 861 de bois) est juste en face d’Arches sur la rive droite de la Moselle, avec des reliefs boisés au NO, jusqu’à 507 m; +60 hab. depuis 1999. Jarménil (480 hab., 510 ha dont 314 de bois), 14 km SE d’Épinal, est au confluent de la Vologne et de la Moselle, rive droite, avec un territoire très boisé et un pont vers Pouxeux. Raon-aux-Bois (1 250 Raonnais, 2 405 ha dont 1 422 de bois), 17 km SE d’Épinal, 8 km au NO de Remiremont, occupe une clairière sur le plateau accidenté. Le village est dans le vallon de la Niche, qui rejoint la Moselle à Arches, avec le hameau de Raon-Basse au nord et celui de la Racine à l’ouest; charpentes VSB (25 sal.). La population augmente depuis le minimum de 1975 (600 hab.), et a gagné 220 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 2 000 hab. autour de 1850. Bellefontaine (1 010 Bellifontains, 3 911 ha dont 1 609 de bois), 23 km au sud d’Épinal, au SE de Xertigny, est aux sources de la Semouse sur le plateau et inclut les forêts d’Humont et de Rechentreux. Bellefontaine a eu 2 650 hab. en 1836 et sa population n’avait cessé de diminuer depuis, mais elle vient de reprendre 130 hab. depuis 1999. Le Clerjus (560 Clerjussiens, 3 293 ha dont 1 517 de bois), 32 km SSO d’Épinal, 14 km SSO de Xertigny, domine la vallée profondément encaissée de la Semouse et englobe le grand bois du Clerjus; une gare est au NO de la commune, sur la ligne de Luxeuil à Épinal. Le finage est limitrophe de la Haute-Saône. Trémonzey (260 Trémonzéens, 907 ha dont 388 de bois), 32 km SO d’Épinal, est au sud de La Vôge dans un territoire parsemé d’étangs et limitrophe de la Haute-Saône. Fontenoy-le-Château (560 Fontecastriens 3 460 ha dont 2 001 de bois), 34 km SO d’Épinal et 7 km au SO de la Vôge, est un petit village touristique sur le canal de l’Est dans la vallée du Coney; Il fut jadis le siège d’un comté et conserve des ruines d’un château seigneurial (tour des Lombards); port de plaisance; institut médico-éducatif. Le finage, très étendu et limitrophe de la Haute-Saône, entoure Montmotier au SO. Montmotier (42 hab., 424 ha dont 133 de bois), 36 km SO d’Épinal, au bord du Coney, est à l’angle SO de son territoire d’agglomération et entourée par le finage de Fontenoy. La Vôge-les-Bains (1 750 hab., 4 409 ha dont 1 690 de bois) est une commune nouvelle créée en 2017 par fusion. Bains-les-Bains (1 290 Balnéens, 2 537 ha dont 1 063 de bois) en est le centre. C’est un ancien chef-lieu de canton, 28 km au sud d’Épinal, sur le plateau de grès de la Vôge. La bourgade fait partie de l’alignement thermal de Plombières à Vittel et les Romains l’avaient déjà nommée Balneum, mais la relance de la station à partir du 18e siècle a favorisé la redondance du nom, qui date de 1892. Les eaux viennent de onze sources et un forage et sortent entre 25 et 51°C; les deux bains Romain et de la Promenade qui les proposent aux curistes sont tenus par la Chaîne thermale du Soleil. Bains est dotée d’un collège public et d’un lycée professionnel au château du Chesnois (métiers des services et loisirs) et offre un parc de 10 ha; elle a 4 hôtels (70 chambres), un camping et près de 300 résidences secondaires, formant 29% des logements. Une ancienne manufacture royale (forges) se voit dans la vallée du Coney, qu’emprunte le canal de l’Est, 2 km à l’ouest du village. La commune avait 2 600 hab. vers 1880 et s’est lentement et régulièrement dépeuplée depuis, perdant 310 hab. depuis 1999. Les communes fusionnées sont Hautmougey (140 hab., 787 ha dont 329 de bois), à 4 km NO de Bains sur la D164, et Harsault (320 hab., 1 085 ha dont 298 de bois) à 9 km NNO; celle-ci a perdu 80 hab. depuis 1999. Gruey-lès-Surance (260 hab., 2 710 ha dont 1 008 de bois) occupe une clairière du plateau de la Vôge à 31 km SO d’Épinal. La Haye (120 hab., 734 ha dont 248 de bois), est juste à l’ouest d’Harsault, en bordure de la forêt domaniale du Ban d’Hanol à 26 km SO d’Épinal. Les Voivres (310 Voivrais, 1 281 ha dont 271 de bois) est à 24 km SO d’Épinal sur la Vôge, au nord de Bains-les-Bains. Le finage est borné à l’ouest par le Coney et le Canal de l’Est. La Chapelle-aux-Bois (680 hab., 3 065 ha dont 695 de bois), 25 km SSO d’Épinal, est 6 km à l’ouest de Xertigny, traversée par la ligne ferroviaire de Luxeuil à Épinal; base de loisirs Ferme Aventure tout au SO. Elle a 40 hab. de moins qu’en 1999. Charmois-l’Orgueilleux (600 Charmoisiens, 3 592 ha dont 2 082 de bois), 19 km SO d’Épinal et 14 km au NO de Xertigny, est entourée par les grands bois de la forêt du Ban d’Hanol, qui cachent plusieurs étangs et se terminent à l’est au-dessus du canal de l’Est; la commune a eu 1 350 hab. en 1866 et continue de se dépeupler lentement. Uzemain (1 080 Manuziens, 2 730 ha dont 770 de bois), 15 km SO d’Épinal, 8 km au NO de Xertigny, est au confluent du Coney et du Cône; à l’ouest, le canal de l’Est emprunte un vallon qui descend vers le Coney, par les hameaux de Thiélouse et Méloménil, et passe la ligne de partage des eaux entre les bassins de la Saône et de la Moselle, au prix d’une série d’écluses. Le fort du Roulon se tient au nord de la commune; celle-ci a une fabrique de rubans, ficelles et filets (France Ribbons, 35 sal.); sa population remonte un peu depuis 1975 (840 hab.) mais elle avait atteint 1 820 hab. en 1881. Uriménil (1 380 Uriménilois, 1 562 ha dont 372 de bois), 12 km SSO d’Épinal dans la haute vallée du Coney, a aussi son fort des Friches. Elle se signalait par l’usine Bihr, spécialiste de ficelles agricoles depuis 1898, qui employa jusqu’à 300 personnes et fut le premier européen dans la spécialité; mais la corderie a été liquidée en 2013, alors qu’elle avait encore 170 salariés. La commune a eu 1 600 hab. en 1861 puis était descendue à 900 entre 1930 et 1950; la population a fortement augmenté jusqu’en 1982 (1 540 hab.) avant de diminuer à nouveau. Dounoux (870 Dounousiens, 923 ha dont 283 de bois), 10 km au sud d’Épinal sur la D434 et la voie ferrée à mi-chemin de Xertigny, inclut le fort du Bambois, qui faisait partie du cercle de défense d’Épinal; +50 hab. depuis 1999. Renauvoid (120 hab., 936 ha dont 550 de bois), 7 km SO d’Épinal, est dans la forêt domaniale du Ban d’Uxegney; au SO, l’Avière atteint l’étang Mansuy, partie du réservoir de Bouzey partagé avec Sanchey et Chaumousey. Girancourt (910 Girancourtois, 1 766 ha dont 574 de bois), 12 km à l’ouest d’Épinal, est au bord du canal de l’Est, qui traverse la commune; son église a des statues classées; le fort du Thiéha est au SE du finage. Girancourt a gagné 140 hab. depuis 1999. Sanchey (810 Sanchéens, 551 ha dont 289 de bois), 8 km à l’ouest d’Épinal, a aussi un fort de la défense de la ville, et le barrage du réservoir de Bouzey, dont le plan d’eau occupe 140 ha dans le val d’Avière et qui a été réalisé pour les besoins du Canal de l’Est, qui passe à Sanchey et Chaumousey. La population a 100 hab. de plus qu’en 1999. Chaumousey (930 Calmosiens, 871 ha dont 370 de bois) est à10 km à l’ouest d’Épinal entre Sanchey et Girancourt. Le Canal de l’Est passe au village. Au sud, le finage contient plus de la moitié du plan d’eau du réservoir de Bouzey, au bord duquel est la base de loisirs R. Naudin avec un camping de luxe (150 places); sur la rive sud du lac, une ancienne abbaye a laissé quelques traces. La commune a gagné 130 hab. depuis 1999. (8 980 hab., 2 837 ha dont 1 021 de bois) est une commune nouvelle des Vosges au bord de la Moselle, formée en 2016 par fusion, sur un nom totalement artificiel. Elle est membre de l’agglomération d’Épinal. Thaon-les-Vosges (7 760 Thaonnais, 1 170 ha dont 459 de bois) en est la principale ancienne commune, 10 km au NNO d’Épinal sur la rive gauche de la Moselle. La ville complète l’agglomération industrielle d’Épinal-Golbey par la grosse usine de mécanique pour automobile Honeywell-Garrett, à un groupe états-unien, qui emploie 700 personnes et fabrique notamment des turbo-compresseurs; l’usine de plasturgie Viskase (230 sal., société des États-Unis), qui fournit notamment des boyaux cellulosiques pour la charcuterie; la fabrique de motocycles ME (105 sal.); l’ingénierie ERT (75 sal.) et les lignes électriques ERT (100 sal.). À un moindre niveau travaillent les entreprises de couverture Bâtiment Service (60 sal.), de travaux publics Colas (75 sal.); de blanchisserie et location de linge Anett 4 (Lavéclair, 75 sal.); travail temporaire Synergie (85 sal.), supermarché U (40 sal.). La ville a un lycée professionnel et un collège publics, un centre d’apprentissage pour l’industrie; centre d’enfants polyhandicapés, hôpital de jour; maison de retraite Sogemare (55 sal.). Le pôle culturel de la Rotonde, doté d’un théâtre de 1 000 places, est l’héritier de l’initiative d’un industriel du textile en 1913. Thaon n’avait encore que 500 hab. au milieu du 19e s.; sa population est passée à 1 900 en 1876, 7 300 en 1911; restée autour de 8 200 entre 1920 et 1962, fluctuant un peu par la suite (-320 hab. depuis 1999). Girmont (970 Girmontais, 1 273 ha dont 418 de bois) est face à Thaon sur la rive droite de la Moselle; sa population a crû de 1965 (640 hab.) à 1990 et reste stable depuis; Oncourt (200 hab., 394 ha dont 144 de bois) est la troisième commune fusionnée, de l’autre côté de Thaon à l’ouest, sur la rive gauche de l’Avière au-delà de la forêt domaniale de Souche-Thaon. (3 300 Chantrainois, 620 ha dont 440 de bois) est une commune des Vosges dans l’agglomération d’Épinal, en banlieue ouest de la préfecture au confluent du Grandrupt et de la Moselle sous les hauteurs qui portent la forêt domaniale d’Uxegney. Surtout résidentielle, elle a été créée en 1892 à partir du territoire des Forges, avec 1 400 hab. La population a augmenté jusqu’en 1962, puis s’est stabilisée autour de 3 000 hab. Le nom viendrait de canta rana, chante-grenouille, qui était celui d’un terrain marécageux, et qui a été préféré à Les Brosses, le nom habituel de la section. (4 760 Carpiniens, 2 349 ha dont 1 310 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département des Vosges dans l’arrondissement d’Épinal, 25 km NNO de la préfecture, dans la vallée de la Moselle et au sein de la communauté d’agglomération d’Épinal. La ville est dominée à l’ouest par le coteau de Moselle, au sud par la butte-témoin du Haut-du-Mont (384 m), très disputée en août 1914 et qui porte un monument d’hommage à la Lorraine; panorama. Le finage se prolonge à l’est d’une queue dans la forêt de Charmes. Charmes fut une ville de brasseries, et le lieu de naissance de Maurice Barrès en 1862. Elle a été très touchée par les combats de 1944 et reconstruite à neuf. L’emploi y est dominé par l’usine d’appareils d’aéraulique (traitement de l’eau et de l’air) Trane au groupe états-unien American Standard (320 sal.). L’usine de produits alimentaires Patisfrance, passée de l’allemand Schwart au belge Puratos (fruits secs et au sirop, etc.) emploie 100 sal.; ressorts United Springs (70 sal., états-unien); bétons Sateba (50 sal.). La ville a un lycée professionnel et un collège publics, un supermarché Leclerc (80 sal.). La population communale a atteint 3 000 hab. dès 1846 et a lentement augmenté jusqu’à un maximum de 5 700 en 1975; elle baisse depuis (-140 hab. après 1999). Le nouveau canton de Charmes a 52 communes et 21 000 hab. (33 680 Spinaliens, 5 924 ha dont 3 450 de bois) est la préfecture du département des Vosges. La vieille ville forme un demi-cercle sur la rive droite de la Moselle, au pied de la butte de l’ancien château. Elle se tasse autour de la grosse basilique du 14e-15e s. et de la place du marché à arcades (place des Vosges); des restes de remparts se voient sur le boulevard au sud-est. En amont, au sud du centre, le grand parc public du Cours borde la Moselle, proche de l’hôtel du département et de la préfecture. À l’est du centre, le parc public forestier du château occupe 28 ha. Au nord-est, parc des expositions, golf et centre pénitentiaire. La célèbre imagerie d’Épinal est en aval du centre-ville, toujours rive droite; galerie d’images Pinot, écomusée de l’image; il reste une petite fabrique au nom d’Imagerie d’Épinal (Pellerin). Une belle roseraie se visite aux environs, près de la «Maison romaine», une folie du 19e siècle dans le style antique. Sur la rive gauche au début du canal, musée de l’art ancien et contemporain, et quartier de la gare de l’autre côté du canal. Il existe aussi en ville un musée du chapitre. Épinal est un actif centre tertiaire, avec un centre hospitalier (325 lits) et trois cliniques de 230, 86 et 46 lits dont la Ligne Bleue (400 sal.), maisons de retraite dont Korian (60 sal.); cinq lycées dont deux professionnels, plusieurs collèges, et un pôle d’enseignement supérieur avec IUT, IUFM, Faculté des sciences et techniques de l’université Nancy-I, faculté de droit et sciences économiques de l’université Nancy-II, École nationale supérieure des industries du bois (Enstib), École supérieure des industries textiles (Esite), et six résidences universitaires (2 500 étudiants avec les BTS); s’y ajoutent un lycée agricole et un institut médico-éducatif, trois centres d’aide par le travail. La ville a équipé plusieurs zones d’activité, surtout au nord-est, et une pépinière d’entreprises proche du centre. Mais l’étendue relativement limitée de la partie utile de son ban communal fait que l’essentiel de l’activité industrielle est ailleurs, surtout à Golbey. Dans la commune même se signalent la fabrique de joints antivibratoires Anvis ex-Woco (90 sal.); la confection de vêtements de travail Bragard (80 sal.) et la lingerie Alcée (40 sal.); journal La Liberté de l’Est (35 sal.); réseaux électriques Clémessy (Eiffage, 70 sal.). La SNCF affiche 360 salariés, EDF-ERDF 180, Enedis 120, Orange 120, GRDF 80, l’office du logement Vosgelis 120, La Poste 120; hypermarché Géant Casino (90 sal.), magasins Brico Dépôt (65 sal.) et Decathlon (55 sal.); services à la personne Assistadom (60 sal.), négoce de matériaux Granblaise Leroy (50 sal.), autocars Keolis (65) et Transdev (55 sal.); analyses Apave (50 sal.), service des eaux Suez Eau (70 sal); intérim Manpower (230 sal.), CRIT (140), Euro Deal (100), Randstad (50). La ville est divisée en huit quartiers, auxquels s’ajoutent deux ensembles boisés au sud-ouest (Saint-Laurent) et au sud-est, où la forêt communale d’Épinal s’étend jusqu’à 10 km à l’est du centre-ville. Le Saut-le-Cerf au NE a reçu golf, zones d’activités et établissements d’enseignement supérieur, puis un parc botanique avec arboretum. Le plateau de la Justice au nord du centre avait reçu un grand ensemble (ZUP) des années 1960, en cours de rénovation. Au sud, rive droite, le quartier de la Vierge fut d’ouvriers et de casernes et a appelé aussi une rénovation; on y trouve même un parcours d’aventure (Spina parc). En face, rive gauche, le Champ du Pin accueillit après 1871 plusieurs usines et cités ouvrières montées par des réfugiés d’Alsace-Lorraine, ce qui lui valut le surnom de Petite Prusse; on y trouve un parc commercial. En ville, l’ancien port est devenu une base de loisirs, avec un port de plaisance. Épinal compte deux «quartiers prioritaires»: le Plateau de la Justice (3 600 hab.) et, au sud dans la vallée de la Moselle, rive gauche, Bitola (1 400 hab.); plus deux «quartiers de veille active» (la Vierge et Saut-du-Cerf). Le territoire communal s’est agrandi en 1964 par l’intégration de l’ancienne commune de Saint-Laurent au sud, qui avait alors dépassé 3 000 hab., mais dont Dinozé était sortie en 1932. Épinal a eu 10 000 hab. en 1841, 20 000 en 1885, 30 000 en 1911; après une légère baisse (26 600 en 1926) elle a retrouvé ce niveau en 1962 et a culminé à 39 600 hab. en 1975; mais la population diminue depuis et se serait abaissée de 4 530 hab. depuis 1999. La communauté d’agglomération d’Épinal s’étend du nord au sud du département, englobant 78 communes et 111 400 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 61 500 hab. (13 communes), l’aire d’attraction pour 120 000 (118 communes). L’arrondissement a 203 000 hab., 236 communes. Deux nouveaux cantons portent le nom d’Épinal, groupant 16 communes et 47 600 hab. (8 840 Golbéens, 949 ha dont 242 de bois) est une commune des Vosges en banlieue nord de la préfecture sur la rive gauche de la Moselle au débouché du canal de l’Est, qui y a toute une série d’écluses. Elle abrite une bonne part des établissements industriels de l’agglomération d’Épinal, notamment l’usine Michelin, qui fabrique des câbles d’acier pour les pneus à carcasse radiale et qui emploie 460 personnes; la papeterie NSI du groupe norvégien Norske Skog, qui a 350 salariés et produit 700 000 t de papier journal par an, exportées aux deux tiers; l’usine Trane, du groupe états-unien American Standard, spécialiste d’aéraulique (230 sal., climatiseurs et autres appareils); Fives Cryo (Nordon Cryogenie) est un autre spécialiste d’aéraulique (300 sal., échangeurs de chaleur). Une centrale thermique de 12 MW fonctionne à partir de déchets Norske Skog; panneaux de bois Pavafrance (60 sal.). La ville a un collège public, et un ensemble de bureaux et entreprises de distribution; publicité Adrexo (150 sal.), travail temporaire Activ’Interim (120 sal.), Adecco (260 sal.), ED 88 (130 sal.), Sup Interim 88 (65 sal.); nettoyage Onet (160 sal.). Golbey a aussi un centre Leclerc de 210 salariés, des garages. La ville n’avait guère que 500 hab. avant 1850; sa population est passée à 2 000 autour de 1900, 6 100 en 1936, 8 500 hab. en 1975; elle a augmenté de 240 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Golbey a 12 communes et 25 500 hab. (2 460 Hadolais, 4 905 ha dont 2 132 de bois) est une commune des Vosges dans l’agglomération d’Épinal, 12 km au sud d’Épinal, sur le plateau au-dessus d’Arches; maison familiale rurale. Le ban, très étendu, inclut au sud les forêts de Tilhonhaie et d’Haumont, bordées au sud par le cours du Cône. La commune a eu jusqu’à 3 300 hab. en 1861; après un déclin jusqu’à moins de 1 500 hab. autour de 1960, elle a repris une nouvelle croissance mais plafonne depuis 1999. (2 080 Nomexéens, 795 ha dont 340 de bois) est une commune des Vosges à 17 km NNO d’Épinal sur la rive gauche de la Moselle (agglomération d’Épinal). Elle a été très marquée par les activités textiles du groupe Boussac à partir des années 1920, puis par l’intervention des frères Willot en 1978; il en reste une usine, la fabrique de chaussettes et bas de contention Innothera (270 sal.). Une zone d’aménagement concerté Nomexy-Épinal accueille quelques petits établissements; foyer de vie de l’Adapei. Nomexy n’avait que 500 hab. au milieu du 19e s.; elle est passée à 1 500 en 1896, puis à un maximum de 3 000 en 1962, et se dépeuple depuis; elle a perdu 120 habitants après 1999. (2 030 Pexéens), 1 436 ha dont 766 de bois) est une commune de l’agglomération d’Épinal, 16 km au SE de la préfecture sur la rive gauche de la Moselle qui débouche dans la petite plaine du Lias. L’habitat principal est dans la plaine, face au confluent de la Vologne. Au sud-ouest, le fort d’Arches couronne le dernier relief un peu marqué (terrain militaire); transports Bouquot (55 sal.); centre d’hébergement et de réinsertion sociale (l’Abri). La population communale est au même niveau depuis 1900; elle a gagné 150 hab. après 1999. (2 350 Ursigniens, 894 ha dont 212 de bois) est une commune des Vosges dans l’agglomération d’Épinal, 8 km ONO de la préfecture sur la route de Mirecourt. Elle se signale par son fort (Bois l’Abbé), une métallerie (Amlor, 20 sal.), un atelier de mécanique spécialisé (Datatechnic, 50 sal.). Uxegney n’avait que 730 hab. en 1954 et a entamé ensuite une belle croissance; elle a gagné 400 hab. (+21%) depuis 1999. Son nom était Ursiniaco au 10e s., d’où le gentilé. (2 210 Vincéens, 1 281 ha dont 586 de bois) est une commune des Vosges dans l’agglomération d’Épinal, 23 km NNO de la préfecture à 6 km au SE de Charmes sur la rive gauche de la Moselle. Une usine de tubes du groupe Arcelormittal a été réduite à 25 sal.; maçonnerie Chevrier (20 sal.). La ville a un musée militaire dans une ancienne filature Boussac, commémorant la bataille de Charmes en août 1914; maison d’accueil spécialisée. La population se maintient à peu près depuis 1962. Elle ne dépassait guère le millier d’habitants au 19e s.; elle avait 2 180 hab. en 1999. (2 650 Xertinois, 5 025 ha dont 1 824 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du département des Vosges dans l’arrondissement d’Épinal, 19 km au sud de la préfecture, dans l’agglomération d’Épinal. Le bourg est dans la vallée de l’Aitre, affluent de gauche du Coney, qui confluent à la limite NO du finage; il a une gare sur la voie ferrée vers Luxeuil. C’est l’un des centres de service et d’animation de la Vôge, équipé d’un collège public et d’une gare; maison de convalescence Ambroise Paré (25 sal.). La ville fut un lieu de brasserie depuis 1750, et la mairie occupe l’ancien château dit des Brasseurs, édifié en 1888 dans un style néoclassique avec un parc de 4 ha, devenu arboretum public, mais la brasserie, reprise par Champigneulles, a fermé en 1966. D’autres ateliers, surtout de meubles et de confection, ont également disparu. La fromagerie, reprise par le groupe Lactalis, n’emploie plus qu’une quinzaine de salariés. Restent une usine métallurgique (Tréfileries de Xertigny, 135 sal.), un supermarché U (30 sal.), les transports par cars Marcot (100 sal.). La ville fête tous les deux ans… les pissenlits, avec une association et même une confrérie spécialisées. Elle a eu 4 000 hab. en 1860, et se tient autour de 3 000 depuis les années 1920, avec une tendance récente à la baisse; elle a 200 hab. de moins qu’en 1999. |