Communauté de communes Intercom de la Vire au Noireau

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communauté de communes du Calvados au sud-ouest, associant 17 communes et 48 100 hab. sur 80 200 ha. Le siège est à Vire Normandie. Outre Vire, les communes nouvelles Souleuvre en Bocage, Condé-en-Normandie, Noues de Sienne et Valdallière dépassent 2 000 hab.

Saint-Aubin-des-Bois (240 Saint-Aubinois, 826 ha) 19 km à l’ouest de Vire, est la commune la plus occidentale du Calvados, à la pointe SO du département. Les fusions de Noues-de-Sienne, qui ne l’ont pas séduite, l’ont laissée enclavée, avançant en coin dans le département de la Manche, 5 km à l’est de Villedieu-les-Poëles. Elle est traversée par la D524 et la voie ferrée vers Granville et son habitat est tout dispersé. La Sienne borde son finage au sud.

Six communes sont restées indépendantes entre les larges fusions de Noues-de-Sienne et de Souleuvre-en-Bocage.

Campagnolles (530 Campagnollais, 1 006 ha) est à 7 km NNO de Vire, avec un petit village. Elle a gagné 140 hab. depuis 1999 (648%).

Le Mesnil-Robert (200 Mesnil-Roberiens, 408 ha), 7 km NO de Vire, est tout à l’est de son finage, que traverse à l’ouest la Cunes, +40 hab. depuis 1999.

Beaumesnil (210 Beaumesnilois, 499 ha), 10 km NO de Vire est également bordée à l’ouest par la Cunes, dont son minivillage est proche.

Landelles-et-Coupigny (900 Landellais, 2 467 ha), 11 km ONO de Vire, a un assez gros village en haut du versant gauche de la Cunes, et limitrophe de la Manche le long de la Drôme. Le nom vient d’une réunion de paroisses de 1790. De l’autre côté de la Cunes, au NE, elle s’est adjoint la commune d’Annebecq en 1972 (130 hab.). Le finage est ainsi barré au nord par l’alignement des Monts de Mérol, qui se hissent à 202 m. La commune a 50 hab. de plus qu’en 1999.

Sainte-Marie-Outre-l’Eau (120 hab., 575 ha), 14 km NO de Vire, est au confluent de la Vire avec la Drôme qui vient du sud et la Gouvette qui vient de l’ouest. La Vire et la Gouvette fixent la limite nord du finage, que traverse la Drôme. Pont-Farcy est juste en face, mais a quitté le Calvados pour la Manche en 2018, laissant Sainte-Marie-Outre-l’Eau avancer seule en pointe vers l’ouest dans la Manche. La commune a gagné 40 hab. depuis 1999.

Pont-Bellanger (65 Tousloins, 354 ha), 13 km NNO de Vire, a un habitat dispersé sur les collines que bordent au nord les méandres encaissés de la Vire. Elle est devenue limitrophe de la Manche depuis le départ de Pont-Farcy.

Brémoy (230 hab., 1 250 ha) est à 9 km NE de Souleuvre; au nord, le relief s’élève à l’extrémité occidentale de la barre du Mont Pinçon.

Terres-de-Druance (1 000 hab., 3 719 ha), 20 km ENE de Vire, est une commune nouvelle de 2017, unissant trois communes au NE de l’intercommunalité de la Vire au Noireau, à l’est de Souleuvre-en-Bocage. Le nom est celui de la rivière qui s’encaisse dans le nouveau finage et coule vers le sud-est en direction du Noireau. Saint-Jean-le-Blanc (380 Saint-Jeannais, 1 512 ha dont 149 de bois) est au nord, sur le plateau cambrien. Son finage contient au nord le hameau de Crépigny et monte au sud sur la crête de quartzites du Bény-Bocage au mont Pinçon, ici émoussée et moins visible; +60 hab. depuis 1999. Lassy (370 Lasséens, 1 260 ha) est au pied de ce relief, dans la plaine de schistes briovériens mais tout près de la Druance; +40 hab. depuis 1999. Saint-Vigor-des-Mézerets (250 Saint-Vigoriens, 947 ha) est plus à l’est au pied des reliefs, avec les hameaux de Canfort au sud, Canteil à l’est; +50 hab. depuis 1999.

Quatre autres communes, dans la partie orientale de l’intercommunalité, sont enclavées par le dessin des fusions de communes auxquelles elles n’ont pas adhéré.

Périgny (62 Péruviens, 266 ha), 28 km ENE de Vire, est entourée sur trois côtés par le nouveau finage de Condé-en-Normandie, et au sud par celui de Terres-de-Druance. Lui reste un petit finage fortement circonscrit par la Druance au sud, et trois vallons encaissés affluents; elle a un embryon de village avec mairie au nord, le hameau du Bout de Lô au sud.

Pontécoulant (80 hab., 238 ha), 24 km ENE de Vire, 6 km NNE de Condé, a un finage triangulaire complètement enclavé dans celui de Condé-en-Normandie et longé à l’ouest par la Druance. Le village est à la pointe sud. À l’angle NO, le château-musée (16^e-17^e s.) est propriété du Département, avec parc et étang. Un cratère de la Lune a le même nom, en hommage au physicien Gustave de Pontécoulant (1795-1874).

La Villette (230 hab., 974 ha), 30 km ENE de Vire, et à l’angle NE du territoire intercommunal, est séparée du reste par le finage de Condé-en-Normandie. L’habitat est totalement dispersé. Elle gagné 80 hab. depuis 1999.

Saint-Denis-de-Méré (850 Mérois, 1 137 ha), 3 km au NE de Condé-en-Normandie est à l’extrémité orientale du territoire intercommunal, dont Condé la sépare. Le finage est bordé au sud et à l’est par la vallée encaissée du Noireau, que suit la limite départementale. Le village, au NO, est longé par la D562; hameau de Pont Erembourg à l’angle SO, au confluent de la Vère et du Noireau; vélorail des Collines normandes dans la vallée, jusqu’à l’entrée du tunnel de Pont-d’Ouilly (Pays de Falaise). La population a augmenté de 40 hab. depuis 1999.

(6 950 Condéens, 6 298 ha) est une commune nouvelle du Calvados, apparue en 2016 par la fusion de six communes de l’intercommunalité de la Vire au Noireau.

Condé-sur-Noireau (4 920 Condéens, 1 253 ha dont 225 de bois) est la principale, ancien chef-lieu de canton du Calvados à 44 km au SSO de Caen. Comme son nom Condé l’indique, la ville est située à un confluent de rivières, Noireau et Druance, dans la vallée encaissée du Noireau, à la limite du département de l’Orne. La ville est sur les bas reliefs de rive gauche du Noireau, avec des usines dans la vallée. C’est un ancien centre industriel au sein de la Suisse Normande, mais dont plusieurs usines ont été marquées par le travail de l’amiante, notamment la fabrique de matériaux de friction et plaquettes de freins, jadis Ferodo, Bendix puis Valéo, qui eut jusqu’à 900 emplois et a fermé en 2013. Il lui reste une robinetterie industrielle (Dresser, groupe états-unien, 410 sal.), une fabrique de tissus élastiques (Filix Lastex, groupe états-unien Worldtex, 120 sal.) et une autre de joints (Buzak-Shamban, du groupe suédois Trelleborg, 95 sal.), un équipementier d’automobiles (MGI-Coutier,130 sal.).

Une originalité de Condé est l’existence de tout un ensemble d’imprimeries menées par Corlet (300 sal., groupe Soparcor, gros producteur de livres), Tonnelier (155 sal.) qui travaille beaucoup pour les laboratoires pharmaceutiques, Anquetil (35 sal.). En outre, traitement de surface Bodycote (25 sal.), matériels de protection auditive Cotral (35 sal.), travaux publics de la Routière Pérez (55 sal.); Intermarché (65 sal.); nettoyage Agenet (40 sal.).

La ville compte un lycée public. Condé-sur-Noireau est le pays de l’explorateur Dumont d’Urville (1790-1842). Un vélorail utilise l’ancienne voie ferrée. La ville a eu 7 500 hab. dans les années 1860 puis sa population est descendue à 4 800 en 1936; elle est remontée après la guerre, jusqu’en 1975 (7 300 hab.) puis a perdu 20% de sa population en un quart de siècle, et encore 1 230 hab. depuis 1999 (-20%).

Le jeu des fusions donne à la nouvelle commune un aspect contourné. Saint-Germain-du-Crioult (860 hab., 1 464 ha), 5 km à l’ouest de Condé, est la plus étendue des autres communes fusionnées. Proussy (410 hab., 1 264 ha) est au NE, à 4 km de Condé; son finage, bordé à l’ouest par les méandres encaissés de la Druance, y atteint Pontécoulant, dont le finage se trouve totalement enclavé dans celui du nouveau Condé. La Chapelle-Engerbold (100 hab., 407 ha) est à 8 km au NO de Condé, entre la Druance à l’est et la Ségande à l’ouest. Saint-Pierre-la-Vieille (480 hab., 1 243 ha) est à 10 km au nord de Condé, sur le plateau à l’est de la Druance, et son finage n’est rattaché au précédent que par un étroit tronçon de vallée de 300 m à peine. Lénault (190 hab., 667 ha) enfin, se tient en appendice occidental de Saint-Pierre, à 16 km au NO de Condé, au-delà de Périgny qui se trouve ainsi entourée de trois cotés par la nouvelle commune. Le finage ainsi dessiné occupe toute la partie orientale de la communauté de la Vire au Noireau, et y enclave trois communes qui ont refusé toute fusion, Périgny, Pontécoulant et La Villette. La principale banlieue de Condé, cependant, est Saint-Pierre-du Regard, sur la rive droite du Noireau, mais elle est dans le département de l’Orne.

Le nouveau canton porte l’ancien nom de Condé-sur-Noireau (9 communes, 24 000 hab.)

(4 570 hab., 11 758 ha dont 2 051 de bois) est une commune nouvelle du Calvados, formée en 2017 par la fusion de neuf communes de l’intercommunalité de la Vire au Noireau. Le nom est formé sur l’idée de vaux ou fonds humides (noues) et sur celui de la Sienne, fleuve à la limite SO du territoire, qui atteint la Manche près de Coutances.

Saint-Sever-Calvados (1 250 Séverins, 2 792 ha dont 1 573 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 12 km à l’ouest de Vire sur la route et la voie ferrée de Granville. La bourgade est née d’un monastère du 6^e s., devenu abbaye bénédictine; église classée du 13^e s. Son finage englobe ainsi une grande forêt domaniale de 1 500 ha, avec étang et restes d’une motte castrale, et le site de l’Ermitage. Il atteint au SO le cours de la Sienne entre les finages de Fontenermont et du Gast; collège, garage. La population communale a toujours été supérieure à 1 500 hab. au 19^e s. et a finalement assez peu varié depuis mais avec une légère tendance récente à la baisse (-190 hab. depuis 1999). Calvados a été ajouté au nom en 1889.

Courson (430 Coursonnais, 1 670 ha), 3 km NO de Saint-Sever, est limitrophe de la Manche et a un habitat bien dispersé, aux sources de la Sénène, affluent de la Sienne; +60 hab. depuis 1999.

Fontenermont (150 Fontenermontois, 279 ha), 5 km OSO de Saint-Sever, est sur la D524; son petit finage est bordé au SO par la Sienne, qui fixe la limite du département.

Le Gast (190 Gatinais, 1 274 ha dont 380 de bois), 6 km SSO de Saint-Sever, contient la partie méridionale de la forêt, qui porte le dolmen de la Pierre Coupée. Le lac du Gast (60 ha) est partagé avec Saint-Sever. La Sienne a sa source au SO du finage, qui est bordé au SE par le cours du Glanon, affluent de la Sée. La population a diminué de 70 hab. depuis 1999.

Champ-du-Boult (380 Chambourins, 1 385 ha), 8 km SSE de Saint-Sever, a son village sur un dos de terrain au sud de la forêt; le finage est drainé par la Dathée vers le NE; -60 hab. depuis 1999. Saint-Manvieu-Bocage (580 Mévéens, 1 178 ha), 6 km ESE de Saint-Sever, a un petit village aux maisons éparses dans les collines; au SE, le lac de barrage de la Dathée (45 ha), aux formes contournées, est partagé avec Vire-Normandie; base nautique et golf sur ses berges à Saint-Manvieu, pêche et réserve ornithologique; +60 hab. depuis 1999. Bocage a été ajouté au nom en 1904.

Mesnil-Clinchamps (1 000 Clinchampois, 1 533 ha), 5 km ENE de Saint-Sever, est traversée par la voie ferrée vers Granville et la D524; elle a gagné 150 hab. depuis 1999. Le Mesnil-Benoist (44 hab., 262 ha), 7 km NE de Saint-Sever, a un petit finage et pas de village; la Cunes la borde au NO. Le Mesnil-Caussois (140 Causséens, 262 ha), 3 km ENE de Saint-Sever, est limitée au nord-ouest par la Cunes et traversée au sud par la voie ferrée. Sept-Frères (420 Sept-Frériens, 963 ha), 3 km NNE de Saint-Sever, a un petit village sur la D81; +40 hab. depuis 1999.

(8 940 hab., 18 728 ha dont 1 283 de bois) est une commune nouvelle du Calvados, issue de la fusion de vingt communes en 2016, dans l’intercommunalité de la Vire au Noireau et à la limite de la Manche. Le nom est celui de la rivière principale. La plupart des communes ont enregistré des accroissements significatifs de population depuis 1999, au total +1 360 hab. (+18%).

Le Beny-Bocage (1 060 Bény-Bocains, 891 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Calvados dans l’arrondissement de Vire, 15 km au NNE de celle-ci, 50 km au SO de Caen. C’est un village fleuri en plein bocage dans la Suisse Normande, près de la vallée de la Souleuvre où un viaduc désaffecté est devenu un site de «sport extrême» (saut à l’élastique et câble de 400 m); un collège, une belle halle; négoce alimentaire SocodN (25 sal.), maison de retraite (25 sal.). Le village est adossé à une longue barre de relief ouest-est, montant à 262 m, dont les quartzites cambriens dominent le bassin de schistes briovériens qui s’étend au sud. La population communale augmente lentement depuis les 630 hab. de 1975 (+100 hab. après 1999).

Montchauvet (390 Montcalvétiens, 1 821 ha dont 163 de bois), est à 11 km ENE du Bény-Bocage. Le finage dessine une longue avancée vers l’est, au pied de la barre de quartzites cambriens qui atteint 292 m juste au sud du petit village; menhirs à l’extrême SE, bois de la Boulaie au SO; +50 hab. depuis 1999.

Montamy (120 Montamiciens, 367 ha), 9 km NE du Bény-Bocage, a un habitat totalement dispersé; la mairie était sur la D577; château au NO, +40 hab. depuis 1999.

Saint-Pierre-Tarentaine (380 Saint-Pierrais, 1 223 ha), 5 km NE du Bény-Bocage, est traversée par la D577; +130 hab. depuis 1999.

Le Tourneur (650 Tournerais, 2 302 ha dont 148 de bois), 4 km NNE du Bény-Bocage, a son village sur un promontoire dominant le versant droit du Courtançon, qui conflue avec la Souleuvre un peu au sud; +140 hab. depuis 1999.

Saint-Martin-des-Besaces (1 180 Besaçais, 2 203 ha dont 320 de bois) a un gros village à 13 km au nord du Bény-Bocage, sur la D675 au croisement de la D53; musée de la Percée du bocage, commémorant les combats de juillet 1944; maison de retraite, un camping; deux éoliennes Vestas (6MW) à EDF, tout au NE. L’A84 passe juste au nord, avec un échangeur au NE. Au sud-ouest, son finage inclut une bonne part de la Forêt-l’Évêque. +110 hab. depuis 1999.

Saint-Ouen-des-Besaces (430 Audonniens, 848 ha), 15 km au nord du Bény-Bocage et juste au nord de Saint-Martin, est limitrophe de la Manche; +170 hab. depuis 1999.

Saint-Denis-Maisoncelles (110 Saint-Dionisiens, 236 ha),11 km NNO du Bény-Bocage, a un petit village sur le plateau cambrien à l’est de la Forêt l’Évêque, dont la sépare la vallée encaissée de la Petite Souleuvre; +40 hab. depuis 1999

La Ferrière-Harang (320 hab., 1 143 ha dont 230 de bois), 9 km NO du Bény-Bocage, a un petit village sur le plateau à l’ouest de la Petite Souleuvre, et au nord une partie de la Forêt-l’Évêque; +40 hab. depuis 1999.

Mont-Bertrand (240 Mont-Bertonais, 633 ha), 9 km ONO du Bény-Bocage, est limitrophe de la Manche, dont la limite est longée par la D675. La vallée encaissée de la Vire borde le finage au sud; +40 hab. depuis 1999.

Campeaux (590 Campelais, 643 ha), 10 km ONO du Bény-Bocage, également limitrophe de la Manche, est traversée du nord au sud par la D674; chaudronnerie (Lemarchand, 60 sal.). Au sud sont les gorges de la Vire, à méandres encaissés. Campeaux a 80 hab. de plus qu’en 1999.

Bures-les-Monts (150 Burinois, 521 ha) 14 km ONO du Bény-Bocage, dessine une pointe vers l’ouest, entre la Vire à méandres et un vallon encaissé, que suit la limite départementale; +40 hab. depuis 1999. Le nom était Bures jusqu’en 1920.

Malloué (26 Mallouins, 127 ha), 13 km ONO du Bény-Bocage, a un très petit finage juste au-dessus des gorges de la Vire au nord, avec une église perchée du 18^e s., inscrite.

Saint-Martin-Don (260 Saint-Martindonnais, 760 ha), 11 km OSO du Bény-Bocage, a un très petit village au fond d’un vallon qui débouche au nord sur la gorge de la Vire entre les hameaux de Sourdeval.

Sainte-Marie-Laumont (700 Laumontais, 1 561 ha), 7 km OSO du Bény-Bocage, disperse ses maisons aux abords de la D674; +130 hab. depuis 1999.

Étouvy (300 Étouviens, 229 ha), 8 km SO du Bény-Bocage, est sur le versant gauche de la vallée de la Vire, au passage de la D674, face à La Graverie.

La Graverie (1 220 Graverois, 1 189 ha), 7 km SSO du Bény-Bocage, est un gros village sur la rive droite de la Vire; quelques petits établissements au sud, au bord de la D674. La D577 traverse le finage à l’est; +70 hab. depuis 1999.

Beaulieu (200 Belliloquois, 315 ha), 4 km SE du Bény-Bocage, n’a guère qu’un hameau à l’est de la D577; +50 hab. depuis 1999.

Le Reculey (290 hab., 473 ha), 5 km au sud du Bény-Bocage, disperse ses habitats dans les basses collines des schistes briovériens, à l’ouest de la D577; +90 hab. depuis 1999.

Carville (350 Carvillais, 1 043 ha), 2 km OSO du Bény-Bocage, a un habitat tout aussi dispersé. Son finage atteint au nord la Souleuvre, à l’ouest la Vire, et leur confluent; +50 hab. depuis 1999.

(6 170 hab., 15 794 ha) est une commune nouvelle du Calvados, créée en 2016 dans la communauté de la Vire au Noireau, réunissant 14 anciennes communes avec Vassy pour centre. Le nom vient de la rivière principale l’Allière, affluent de la Vire.

Vassy (1 740 Vasséens, 3 101 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 16 km à l’est de Vire; quelques petits ateliers subsistent d’un passé industriel plus étoffé; fabrique d’outillage à main ABL (Nortube, 25 sal.); un collège, maison de retraite (45 sal.). À l’est, restes classés de la commanderie de Courval (13^e s.). La population communale a légèrement remonté depuis le minimum de 1968 (1 400 hab.), mais elle dépassait 3 000 hab. au début du 19^e siècle.

La Rocque (90 hab., 493 ha) est à 5 km au nord de Vassy, sans village. Pierres (190 Pétruviens, 973 ha), est à 6 km ONO de Vassy. Le Theil-Bocage (250 Theilleuls, 886 ha) est à 5 km NO de Vassy sur la D56. Estry (370 Estryens, 1 075 ha), 8 km NO de Vassy au croisement des D55 et 56, contient au NE la source de l’Allière, qui descend vers Vire.

Montchamp (640 Montcampiens, 1 620 ha), 11 km NO de Vassy, a un village plus étoffé, à un carrefour de six routes. La Souleuvre a sa source au sud et longe le village. Au nord, la limite passe au pied de la barre de quartzites qui se suit de Bény-Bocage au mont Pinçon. Saint-Charles-de-Percy (220 Carolo-Percyais, 661 ha), 13 km NO de Vassy, est traversée par la Souleuvre et la D56; transports Rivière (210 sal.). La commune est sans village, mais a une église classée du 18^e; cimetière britannique à l’ouest.

Le Désert (90 Désertois, 388 ha), 16 km ONO de Vassy, est une autre commune sans village. Presles (300 Preslois, 903 ha), 11 km ONO de Vassy, est sur le versant droit de l’Allière. Burcy (410 Burcéens, 1 152 ha), 13 km ONO de Vassy, a son minicentre, sans village, au bord de l’Allière, avec une église classée du 14^e.

Chênedollé (250 Chênedolliens, 691 ha), 7 km à l’ouest de Vassy, a un embryon de village à un petit carrefour; la D512 traverse le finage au sud. Viessoix (850 hab., 1 287ha), 10 km OSO de Vassy, a un village étoffé au croisement de la D512 de Condé à Vire et de la voie ferrée de Granville. Bernières-le-Patry (563 Berniérois, 555 ha), 8 km SO de Vassy, a un petit village sur la D57, au bord de la Diane, affluent du Noireau, et traversé par la voie ferrée de Granville; château signalé de la Rochelle (19^e) au NO. Rully (220 Rullois, 997 ha), 5 km SO de Vassy, sans village, a un parc éolien de six Vesta (12 MW) au groupe japonais VSB Akuo.

(18 300 hab., 13 852 ha) est une commune nouvelle du Calvados, formée en 2016 par l’agrégation de sept communes à Vire.

Vire (11 750 Virois, 2 250 ha) est une sous-préfecture du Calvados au sud-ouest du département, au milieu du Bocage normand à 60 km de Caen, près des sources de la Vire. La ville est un centre commercial et industriel actif au milieu d’une étoile de six routes principales et sur la voie ferrée de Paris à Granville. Elle a un centre hospitalier de 130 lits et une clinique (120 sal.), des maisons de retraite, un IUT, 4 lycées dont 2 publics, un lycée agricole public et un autre privé, des collèges, une maison familiale rurale et d’actifs marchés. On y voit de vieilles maisons, un donjon carré, un beffroi avec une tour de l’Horloge du 15^e s., un musée municipal doublé d’un musée du couvert; théâtre du Préau.

Vire a dû réaménager ce qui restait d’un long passé d’industrie drapière et métallurgique, mais a conservé un remarquable ensemble d’industries. La plus connue fut la maison Guy Degrenne, issue de Sourdeval, qui a ajouté à la fabrication de couverts métalliques toute une gamme d’objets pour la table et la maison et conserve 210 salariés. Filtrauto (370 sal., à l’Italien Sogefi), succédant à Labinal, fait des filtres pour automobiles. Mecaplast (enjoliveurs de roues d’automobiles Aries, qui eut 400 sal.), a fermé en 2011 mais est réapparu sous la forme de Mecacorp (groupe Novares, 210 sal., plastiques pour automobiles). B’Plast (110 sal.) est un autre spécialiste de plastiques mais pour le bâtiment. En électronique se signalent Chauvin-Arnoux (120 sal.) et Seprolec (125 sal.), en métallerie Legoupil (100 sal.), en mécanique Afmip (50 sal.); les autres établissements ont moins de 50 emplois.

Vire soigne la renommée ancienne de ses andouilles, de production surtout artisanale, et a trois notables industries agro-alimentaires: la fromagerie du groupe Bongrain (Compagnie des Fromages, 200 sal.), les aliments pour animaux de compagnie La Normandise (470 sal., groupe Duquesne), les viandes et boyauderie Amand Bianic (125 sal.). Vire a aussi des supermarchés Carrefour (55 sal.) et Intermarché (55 sal.) et des entreprises de transports, avec STEF (390 sal.), les Messageries Laitières (310 sal.), VLT (groupe Chatel, 270 sal.); La Poste (85 sal.); nettoyage Netto Décor (370 sal.).

La commune est traversée par la Vire, encaissée, qui reçoit à gauche la Dathée au SO de la ville, et à droite l’Allière au nord. Plusieurs grandes routes s’y croisent, dont les axes D512-524 de Falaise à Granville, D577 de Bayeux à Fougères, D674-524 de Saint-Lô à Alençon. Les zones d’activités sont au nord et nord-est; hippodrome au NO au-delà de la Vire, camping au sud. Vire avait plus de 8 000 hab. au début du 19^e siècle et sa population s’est abaissée à 6 500 en 1900, 5 800 en 1936, avant de remonter: 8 000 en 1954, et un maximum de 13 700 en 1982, avant de diminuer à nouveau. En 1972, Vire avait déjà absorbé à l’ouest sa voisine Saint-Martin-de-Tallevende (700 hab.). Elle est le siège de la communauté de communes de la Vire au Noireau. L’arrondissement a 72 600 hab., 44communes, 121 200 ha. Le nouveau canton de Vire a 8 communes, 24 100 hab.; il est limitrophe du département de l’Orne.

Sept communes se sont donc ajoutées à Vire, augmentant de moitié sa population.

Roullours (960 Roullotins, 1 315 ha) est à 4 km ESE de Vire; le relief monte à 309 m à l’est sur une longue butte. La D512 borne le finage au nord; chaudronnerie Leconte (90 sal.). La population a augmenté de 170 hab. depuis 1999.

Vaudry (1 490 Vaudriciens, 1 189 ha) est juste à l’est de Vire au bord de la D613 qui limite le finage au sud, la rocade de Vire le bornant à l’ouest, avec un échangeur; hypermarché Leclerc (180 sal.). Un peu au nord, la commune est traversée par la voie ferrée de Granville, puis par le cours de l’Allière, et contient le hameau de Montisenger. La population n’a pas augmenté depuis 1999.

Coulonces (820 hab., 1 558 ha) a son village à 5 km NNO de Vire sur le versant droit de la Brévogne, qui rejoint la Vire au NE. La voie ferrée vers Granville traverse le finage au SO; +160 hab. depuis 1999 (+24%).

Les anciennes communes au sud de Vire sont limitrophes de la Manche.

Saint-Germain-de-Tallevende-la-Lande-Vaumont (2 080 Tallevendais, 4 189 ha, 120 ha de bois), 5 km au sud de Vire, a un gros village, longé à l’est par la D577; tôlerie Innoflex (40 sal.). Saint-Germain-de-Tallevende, qui se nommait Tallevende-le-Grand jusqu’en 1856, a absorbé La Lande-Vaumont (110 hab.) en 1972; sa population a beaucoup diminué du début du 19^e siècle (3 400 hab.) à 1968 (1 400); elle remonte depuis et a augmenté de 320 hab. après 1999 (+18%). À l’ouest, elle partage le lac de la Dathée avec Noues-de-Sienne et contient le bois de la Haye; dolmen au SE au pied de la petite butte du Mont Savarin, hameau de la Lande Vaumont.

Maisoncelles-la-Jourdan (460 Maisoncellais, 1 354 ha dont 113 de bois), 7 km SSE de Vire, avait son finage bordé à l’est par la Vire. Truttemer-le-Grand (650 Truttemériens, 1 469 ha), 11 km SSE de Vire, et Truttemer-le-Petit (100 Truttemériens, 528 ha), 1 km au sud, sont à l’est de la Vire; la D524 traverse les collines à l’est. Le finage de Truttemer-le-Petit dessine une avancée vers le SO à la limite de l’Orne et de la Manche à la fois. Truttemer-le-Grand a gagné 70 hab. depuis 1999.