Communauté de communes Cœur de Garonne' communauté de communes au centre du département de la Haute-Garonne, associant 48 communes, 34 400 hab. sur 57 000 ha. Son territoire est étiré du nord au sud. Cazères (siège), Martres-Tolosane, Rieumes, Sainte-Foy-de-Peyrolières, Lherm et Bérat dépassent 2 000 hab. Couladère (450 Couladériens, 218 ha) est sur la rive droite de la Garonne face à Cazères, dont elle est un faubourg d’outre-pont; elle a gagné 90 hab. depuis 1999 (un quart). Montberaud (210 Montberaudois, 1 587 ha dont 800 de bois), 9 km SE de Cazères, aligne ses maisons sur une échine du rebord pyrénéen vers 400-420 m; au sud-est apparaît un crêt de la série du Plantaurel. Le finage est borné au sud par le cours du Volp, et s’étend au nord dans les collines du Terrefort; +40 hab. depuis 1999. Le Plan (470 Planois, 802 ha), sur la rive droite du Volp à 6 km au SSE de Cazères, a une église fortifiée du 16e s., et une population en augmentation: +150 hab. depuis 1999, soit +47%. Au sud, le finage est strié par les petits crêts du Plantaurel; au nord, il mord sur le Terrefort. Saint-Michel (320 Saint-Michelains, 1 553 ha dont 775 de bois), 5 km au sud de Cazères, a son village perché sur les reliefs des Petites Pyrénées à 400 m, le finage culminant au sud à 544 m. La population a augmenté de 80 hab. depuis 1999 (un tiers). Plagne (100 Plagnains, 415 hab. dont 200 de bois) est une petite commune des Petites Pyrénées, bornée au sud par le crêt du Hajaou qui monte à 598 m. Palaminy (830 Palaminyciens, 1 113 ha dont 300 de bois) est juste en amont de Cazères sur la rive gauche de la Garonne. Le large canal de 6 km qui sort du barrage de Martres-Tolosane s’y achève, alimentant une centrale hydroélectrique, et encadré d’étangs de gravières à l’ouest; château (15e et 18e-19e s.) avec parc; un camping rive droite. À l’ouest, l’aérodrome de Cazères (code LFJH) a une piste de gazon de 890 m et un aéroclub. Le finage s’étend bien plus au sud de la Garonne qu’au nord, sur les reliefs des Petites Pyrénées qui atteignent 465 m. La population a gagné 180 hab. (+28%) depuis 1999. Montclar-de-Comminges (100 Montclarais, 645 ha dont 256 de bois), 8 km OSO de Cazères, a son petit village sur le flanc sud d’un crêt des Petites Pyrénées qui domine la Garonne face à Martres-Tolosane. Son finage prolonge celui de Plagne dans la large combe que ce crêt limite. La commune avait 70 hab. en 1999. Elle s’est nommée Montclar jusqu’en 1929, puis Montclar-les-Prés jusqu’en 1937. Mauran (220 Maurannais, 509 ha dont 200 de bois), 6 km OSO de Cazères, est au pied nord du même crêt, sur la rive droite de la Garonne devant Martres, avec un pont. Son finage, qui longe la Garonne sur 5 km, se réduit au flanc nord du crêt. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. Boussens (1 120 Boussinois, 433 ha), à 11 km OSO de Cazères, est juste à la sortie de la cluse qui porte son nom et par où passent, avec la Garonne, tous les moyens de circulation de Toulouse vers les Pyrénées centrales et occidentales. Le petit finage se borne à l’ouest de la Garonne, où passent la voie ferrée et l’ex-N117, tandis que l’A64 est sur la rive droite à Roquefort. Boussens est issue d’une bastide de 1269, créée par l’abbaye de Bonnefont, et ce fut le site choisi pour l’usine de raffinage du gaz naturel de Saint-Marcet. Il y reste un petit établissement chimique d’Elf-Antargaz (groupe Total); en outre Boussens a reçu une usine chimique du groupe allemand Cognis, racheté par BASF en 2010 (110 sal.), qui serait la plus grande au monde pour l’extraction de stérol végétal à partir d’huiles de colza, ainsi qu’une fabrique de capteurs pour automobiles du groupe allemand Continental (ex-VDO Automotive de Siemens, 260 sal.). Boussens a gagné 260 hab. depuis 1999 (+30%). Marignac-Laspeyres (230 Maripeyrains, 1 241 ha dont 491 de bois), 10 km à l’ouest de Cazères, au NO de Martres, est sur une petite échine des collines des Petites Pyrénées; le relief boisé monte à 532 m au sud. Sana (250 Sanasiens, 274 ha), 4 km NO de Martres, a un très petit finage sur les premières collines; maison de santé de la Nafsep pour sclérosés (44 lits, 70 sal.), gardiennage PVI (25 sal.). Elle a 70 hab. de plus qu’en 1999 (+39%). Lescuns (70 Lescunais, 301 ha), 8 km NO de Cazères, disperse quelques maisons juste au nord de Sana sur la pouge entre les vallées de la Garonne et de la Louge; la Louge limitant son finage au nord. Mondavezan (920 Mondavezanais, 2 109 ha dont 172 de bois), 6 km au NO de Cazères, est sur le rebord de la moyenne terrasse de la Garonne, longée par le canal de Saint-Martory; autocars Ortet (40 sal.). L’A64 traverse le finage au sud dans la plaine, où est la petite zone d’activités de Bordegrosse, l’échangeur 23 est à Cazères mais juste à la limite de la commune. Au nord, la Louge sert de limite. La population a augmenté de 260 hab. depuis 1999 (+40%). Le Fousseret (1 930 Fousseretois, 3 831 ha dont 384 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 35 km au SO de Muret, 11 km au nord de Cazères. La bourgade se serre sur un promontoire du rebord de la haute terrasse qui domine la vallée de la Louge à son entrée dans la plaine de la Garonne, et le finage étendu participe des deux terroirs de plaine et de terrasse. Le canal de Saint-Martory passe sous le cours de la Louge près de Benque, petit hameau au bas du bourg, dont la paroisse a été intégrée dès les années 1790. La commune a un collège public. Sa population n’a guère varié des années 1930 à 1999, mais elle a augmenté de 450 hab. depuis (+30%); elle atteignait 2 300 hab. en 1881. Une série de petites communes s’accrochent aux reliefs des collines molassiques entre la Louge et la limite du Gers, traversées par la vallée du Touch. Montoussin (130 Montoussinois, 483 ha), 11 km NO de Cazères, est sur une butte du versant gauche de la Louge juste au-dessus du confluent de la Nère. Elle a 40 hab. de plus qu’en 1999. Francon (250 Franconais, 954 ha), 13 km NO de Cazères, étire son habitat sur l’échine entre Nère et Louge, dont le confluent est à la pointe orientale du finage; +80 hab. depuis 1999 (+47%). Montégut-Bourjac (140 Montégutains, 552 ha), 14 km NO de Cazères, est sur une crête du versant gauche de la Nère, dont le cours fixe la limite sud du finage. Le nom de Bourjac a été rajouté en 1925. Lussan-Adeilhac (230 Lulhacois, 1 262 ha), 20 km NO de Cazères, aligne ses maisons sur la crête d’interfluve entre Nère et Touch, le long de la D48. Le finage atteint le cours de la Nère au sud-est. La commune est issue d’une fusion de 1839; elle avait alors 600 hab.; elle en a gagné 40 depuis 1999. Adeilhac était juste à l’est de Lussan sur la même crête. Polastron (57 Polastronnais, 478 ha), 22 km NO de Cazères, juste au nord de Lussan, n’a pas de village; l’habitat s’aligne sur une crête entre deux vallons descendant vers le Touch, la mairie est à son extrémité; le Touch fixe la limite nord du finage. Fustignac (80 Fustignacois, 396 ha), 16 km NO de Cazères, a quelques maisons sur la même crête que Lussan, à l’est. Castelnau-Picampeau (220 Picampallois, 1 130 ha dont 220 de bois), 17 km NNO de Cazères, a un village de crête au milieu d’un ensemble de collines; son finage jouxte à l’est celui du Fousseret; +50 hab. depuis 1999. Casties-Labrande (120 Castandois, 870 ha), 21 km NNO de Cazères, est bordée au nord par le Touch. Le finage est divisé en deux par le vallon de Gélos, où est un camping. Casties est un petit hameau sur une colline à l’est, la mairie est isolée un peu plus loin. Labrande subsiste comme château au SO. Les deux entités avaient été réunies dès les années 1790. Pouy-de-Touges (420 Pouysois, 1 379 ha), 19 km NNO de Cazères, a un village au pied du versant droit du Touch, sur la D626b. Le Touch fixe la limite nord de la commune, qui jouxte celle du Fousseret au sud. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+83%). Onze communes sont au nord du Touch et à l’ouest de Rieumes, les neuf premières étant toutes limitrophes du Gers. Sénarens (110 Sénarenois, 693 ha) est à 26 km NNO de Cazères et 17 km OSO de Rieumes, sur une crête entre deux vallons descendant vers le Touch. Saint-Araille (160 Saint-Araillais, 654 ha), 24 km NNO de Cazères, à l’est de Sénarens à 15 km OSO de Rieumes, éparpille ses maisons dans les collines. Montastruc-Savès (76 Astrimontois, 575 ha), 23 km NNO de Cazères, 12 km OSO de Rieumes, porte le nom du Savès mais est très loin de la Save. L’habitat s’aligne sur une échine entre deux vallons affluents du Touch; château du 17e. Sajas (120 Sajassiens, 500 ha), 25 km NNO de Cazères, 10 km OSO de Rieumes, est aussi sur une crête mais à l’écart du Touch. Le Pin-Murelet (180 Mureletains, 1 204 ha), 28 km NNO de Cazères, 11 km à l’ouest de Rieumes, a un finage plus étendu et de forme plus ramassée, où son petit village se tient sur l’une des collines. Le Pin a été réuni à Gouts (au SE) et la Hougarette vers 1800 (à l’est, à présent la Fougarette), à Murelet en 1826, puis a cédé celle-ci à Gensac (Gers) trois ans après. En dépit de ces fusions, la commune s’est nommée Le Pin jusqu’en 1921, date à laquelle elle a curieusement ajouté le nom de Murelet, qui n’était plus dans son territoire et se trouve dans le département voisin. Monès (90 Monésiens, 252 ha), a un très petit finage 9 km à l’ouest de Rieumes; son drainage est orienté vers l’ouest en direction de la Lieuze, comme celui du Pin-Murelet. Forgues (210 Forguais, 524 ha), 7 km ONO de Rieumes, se tient sur la crête de partage des eaux entre les bassins de la Save (par la Lieuze) et du Touch. L’est du finage et le site même du village sont sur une haute terrasse caillouteuse de la Garonne. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999; elle en avait eu 380 vers 1840, et seulement 70 en 1975. Lahage (220 Hageois, 756 ha dont 200 de bois), 8 km ONO de Rieumes, est sur la même crête de partage, avec un finage dissymétrique, découpé en collines molassiques à l’ouest, plat sur la plus ancienne terrasse de la Garonne à l’est, qui est couverte en partie par la forêt de Lahage (370 ha dont la moitié dans la commune, le reste à Rieumes); centre d’accueil avec institut médico-éducatif et centre d’aide par le travail; hameau de Montastruc le Vieux au NO. Montgras (100 Montgrassiens, 399 ha, 10 km NO de Rieumes, a un finage très étiré d’ouest en est, long de 6 km pour moins d’1 km de large, partagé entre collines côté Gers et haute terrasse côté est. Elle n’a pas de village. Les deux autres communes à l’ouest de Rieumes n’atteignent pas la limite du département. Plagnole (310 Plagnolais, 724 ha), 6 km à l’ouest de Rieumes, relève du bassin de la Save pour sa partie occidentale, modelée en collines; le reste est sur l’ancienne terrasse, qui lui vaut son nom de petite plaine. Lautignac (270 Altinacois, 1 777 ha dont 450 de bois), 7 km SO de Rieumes, s’étend sur les restes de la haute terrasse de la Garonne, découpés en collines par les affluents du Touch. Le village est sur une hauteur, le finage atteint le Touch au sud; +50 hab. depuis 1999. Rieumes est entourée de grandes communes peuplées, Sainte-Foy-de-Peyrolières, Lherm et Bérat. Les autres sont dans les interstices, toutes sur les terrasses garonnaises et avec des populations en croissance. Beaufort (460 Beaufortains, 851 ha), 6 km au nord de Rieumes, qui conserve un plan quadrillé de petite bastide, fondée en 1291 en paréage entre le roi et l’abbé de Labastide-Clermont, partage avec Rieumes un lac collinaire de 11 ha sur l’Espérès, affluent de la Saudrune; église à clocher-mur, fontaines, maison à pans de bois du 16e s. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (+84%). Cambernard (470 Cambernadais, 848 ha), 10 km NNE de Rieumes, a son village au nord du finage, au-dessus du confluent de la Saudrune et du Montant, et d’un lac de barrage de 40 ha sur la Saudrune, partagé avec Sainte-Foy; +130 hab. depuis 1999 (+38%). Poucharramet (880 Poucharrametois, 2 253 ha), 5 km à l’est de Rieumes, domine le confluent du Touch et de la Bure sur un rebord de terrasse; un lac de 65 ha dans la vallée de la Bure, à l’ouest, est partagé avec Rieumes. La commune a 190 hab. de plus qu’en 1999 (+27%), église du 12e au 16e s. fortifiée à clocher-mur. Le nom évoque une hauteur boisée. Savères (220 Savériens, 1 071 ha dont 206 de bois), 6 km SSO de Rieumes, qui a une église médiévale inscrite à clocher-mur et un château du 17e s. à douves, et a gagné 60 hab. (+38%) depuis 1999. Le Touch limite le finage au sud; un grand lac de barrage encaissé (40 ha) occupe la vallée de son affluent la Savelette. Labastide-Clermont (670 Clermontais, 1 458 ha dont 458 de bois), 9 km au sud de Rieumes, 21 km NNE de Cazères, s’étend sur la moyenne terrasse; le Touch limite son finage au nord. De l’ancienne abbaye des Feuillants, fondée en 1144 dans un vallon à la limite orientale, reste un jardin d’agrément signalé. La bastide, qui fut en paréage roi-abbaye, date des environs de 1300. La population a augmenté de 60 hab. après 1999. Gratens (690 Gratenois, 1 515 ha) est sur éperon du bord de la moyenne terrasse au débouché de la Peyre encaissée, et au-dessus du canal de Saint-Martory, à 17 km NNE de Cazères, 9 km au sud de Rieumes et 10 km ONO de Carbonne. Elle a gagné 220 hab. depuis 1999 (+47%). Marignac-Lasclares (490 Mariclarains, 1 001 ha), 14 km au nord de Cazères, est sur une crête entre le talus de la moyenne terrasse et le vallon encaissé du Pérayne qui lui est parallèle; au pied du talus de 60 m de haut coule le canal de Saint-Martory. La moitié orientale du finage est en plaine, sur la basse terrasse; la Louge en fixe la limite. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+63%). Saint-Élix-le-Château (910 Saint-Élixiens, 1 052 ha),12 km NE de Cazères dans la plaine, au bord de la basse terrasse, s’orne d’un gros château renaissance des années 1540, à tours rondes à toit conique et jardin d’agrément, introduit dans le nom de la commune en 1921. La A64 traverse le finage juste à l’est du village, mais sans accès; grands étangs de gravières au SE; banque Morning (45 sal.), transports Altrans (25 sal.) et Labatut (80 sal.). La population a augmenté de 360 hab. depuis 1999 (65%). (3 060 Bératais, 2 446 ha dont 210 de bois) est une commune de la Haute-Garonne dans le Cœur de Garonne, 7 km au sud-est de Rieumes, 37 km au SO de Toulouse. Le village s’étire sur un lambeau de la moyenne terrasse de la Garonne qui subsiste entre la vallée du Touch à l’ouest et celle du Gragnon, affluent de la Louge, à l’est, et qui s’effile au nord jusqu’au-delà de Lherm. Des lotissements pavillonnaires s’y éparpillent. Le canal de Saint-Martory court sur le haut du talus de terrasse. Au nord-ouest, de l’autre côté du Touch, le quartier de Canto-Lauzet, encore peu habité, contient le château de Latour. La commune a de nombreux artisans mais aucune entreprise de plus de 20 sal.; elle n’avait que 800 hab. de 1950 à 1970 et s’est mise à croître assez rapidement depuis; elle a encore augmenté de 1 630 hab. depuis 1999, faisant plus que doubler (+114%). (4 940 Cazériens, 1 955 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne, 36 km au SO de Muret, sur la rive gauche de la Garonne. C’est une bourgade active et un lieu de marchés, au pied des Pyrénées et sur la grande route de Toulouse à Tarbes; échangeur de l’A64 avec zone d’activités de Maquère. Elle offre quelques belles maisons anciennes, un collège public, une base de loisirs aquatiques sur la Garonne, un échangeur autoroutier au nord; métallerie Azenco (90 sal.), lignes électriques Bouygues (25 sal.), magasins Intermarché (55 sal.) et Carrefour (45 sal.), La Poste (45 sal.). Au NE, un canal de dérivation de la Garonne isole le château de la Bernède; au SO, le finage s’augmente d’une queue sur la rive droite, le long de la commune de Couladère, qui monte sur les collines de la Hèche, à 353 m. Sa population, assez constante de 1965 à 1999, s’est augmentée de 1 550 hab. depuis 1999 (+46%). Cazères est le siège de la communauté de communes du Cœur de Garonne. Le nouveau canton de Cazères a 91 communes, 41 800 hab. et va jusqu’à L’Isle-en-Dodon et Rieumes, même Sainte-Foy-de-Peyrolières. (3 710 Lhermois, 2 726 ha) est une commune de la Haute-Garonne en Cœur de Garonne, 11 km au SO de Muret, 31 km NNE de Cazères, sur le bord externe de la basse terrasse de la Garonne, près de la vallée du Touch. Cet ancien village fort, ancien bourg royal de forme circulaire, fut un temps chef-lieu de canton. En déclin avant les années 1970, il a été touché depuis par la croissance de la troisième couronne toulousaine. La commune n’avait que 750 hab. en 1962 (1 240 en 1866) et a passé les 2 000 en 1986; elle a encore gagné 1 110 hab. (+43%) depuis 1999; collège public, musée d’antan; maison de retraite La Chêneraie (55 sal.); supermarché Auchan (35 sal.); mécanique Sud Rectif (20 sal.). L’aérodrome de Muret-Lherm (code LFBM) est dans la partie NE de la commune; il a une piste bitumée de 1 100 m et une piste en herbe de 825 m, une de 230 m, avec aéroclub, école de pilotage, vol de nuit; il s’y tient un meeting aérien annuel Air Expo des écoles d’aviation de Toulouse. (2 420 Martrais, 2 352 ha dont 277 de bois) est une commune de la Haute-Garonne dans le Cœur de Garonne, 9 km OSO de Cazères. Elle est célèbre à plusieurs titres. Nommée simplement Martres avant 1929, elle est à la sortie de la cluse de Boussens et traversée par le faisceau de circulation de Toulouse à Saint-Girons et Saint-Gaudens, puis Tarbes et Pau: A64, voie ferrée, D817. Le bourg est bâti en cercle parfait. On y a trouvé des restes gallo-romains (villa de Chiragan) qui ont permis de créer un musée archéologique. Elle est la seule «station verte de vacances» de Haute-Garonne, bénéficiant d’une base de loisirs sur le lac de Saint-Vivian, formé par un barrage sur la Garonne; château de Thèbe (17e s.) à douves, au NO; campings, étangs de gravières au sud-ouest et au nord-est, échangeur de l’A64. C’est aussi un ancien lieu de production de la faïence peinte, introduite au milieu du 18e siècle et encore objet d’une production artisanale. Le principal employeur est une usine des ciments Lafarge (110 sal.); biscuiterie Vital (60 sal.), appareils de contrôle Steel Electronique (30 sal.), gravières Saboulard (25 sal.), pompage de béton Sud Pompage (25 sal.); école de de conduite CERT (40 sal.), supermarché U (60 sal.). La population a légèrement baissé depuis le maximum de 1968 (2 000 hab.), puis vient de faire un bond, gagnant 690 hab. depuis 1999, soit +40%. (3 600 Rieumois, 3 090 ha dont 553 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Garonne dans l’arrondissement de Muret, 18 km au SO de celle-ci, sur le rebord d’une haute terrasse de la Garonne dans le Cœur de Garonne. C’est une bastide de 1290-1317, qui a succédé à une fort ancienne place marchande, connue sous le nom de Rigomagus. Elle a un plan régulier, des halles rondes, quelques maisons à colombage. La forêt de Rieumes est à l’ouest du bourg, en réplique menue de la forêt de Bouconne plus septentrionale. Au nord-est, Rieumes contient 24 ha du vaste plan d’eau du barrage de Poucharramet sur la Bure. Au SE, le finage atteint le cours du Touch; au nord, celui de l’Espérès, doté d’un lac collinaire de 12 ha partagé avec Beaufort. Rieumes dispose d’un collège public, de nombreux commerces, services et artisans, et de marchés; supermarché Carrefour (40 sal.); un institut médico-éducatif avec centre d’aide par le travail; camping et parc de loisirs à l’ouest, parc d’attractions pour enfants Tepacap (20 sal.). Sa population a atteint 2 300 hab. dans les années 1860, est descendue à 1 660 en 1954 puis s’est mise à croître; elle a augmenté de 920 hab. depuis 1999 (+35%). (2 100 Foyens, 3 802 ha dont 501 de bois) est une commune de la Haute-Garonne dans le Cœur de Garonne, 3 km au SO de Saint-Lys et 10 km au NNE de Rieumes. Le village est sur le rebord de la haute terrasse. La commune dispose de trois grands lacs collinaires, de 20 ha au NO sur la Galage, 27 ha au sud sur la Saudrune, suivi d’un autre de 38 ha au NE, partagé avec Cambernard. Elle abrite une fabrique des feux d’artifices Lacroix (50 sal.). Le nom a été complété en 1929; la commune n’avait alors pas 1 000 hab., et ne dépassait pas 830 hab. en 1975; elle croît depuis, et a augmenté de 650 hab. (+45%) après 1999. |