Communauté de communes Pays Ségali Communauté' communauté de communes de l’Aveyron, associant 23 commune et 17 800 hab. sur 58 000 ha. Baraqueville (siège), Naucelle et Calmont dépassent 2 000 hab. Camboulazet (430 Camboulazetois, 1 378 ha dont 330 de bois), 7 km au sud de Baraqueville, est sur le plateau du Ségala à 632 m. Le fiage est borné au sud par les mandres du Viaur, à l’est par la Nauze, qui le rejoint à l’angle SE du territoire; hameaux de Pruns au sud, la Fabrie au SO (camping). Au nord, une queue englobe les hameaux de Noyès et Lacombe. La Fabrie et Noyès étaient des communes, intégrées en 1829. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999 (+34%). Manhac (830 Manhacois, 1 850 ha), 5 km au SE de Baraqueville, est à 698 m sur le plateau. La commune jouxte Baraqueville et la N88 borde son finage au nord, accompagnée un peu au sud par la voie ferrée vers Rodez; la Nauze en fixe la limite sud-est; halle-oratoire du 16e s. au hameau de Naves à l’est, discothèque (Le Rétro, 20 sal.). Elle a gagné 320 hab. depuis 1999 (+63%). Calmont est à l’est de Manhac. Sainte-Juliette-sur-Viaur (600 Juliettois, 1 671 ha dont 302 de bois), 15 km SE de Baraqueville, est voisine de Manhac et de Calmont. Son finage est borné au sud par la vallée encaissée et très sinueuse du Viaur. Le village est sur le plateau à 592 m à l’est; le hameau de Piboul le relaie à l’ouest, celui de Parlan au NE. La commune a gagné 150 hab. depui 1999 (un tiers). Cassagnes-Bégonhès (940 Cassagnohésiens, 3 093 ha dont 322 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 25 km au sud de Rodez au bord du Céor, 22 km SE de Baraqueville, à 527 m. Le Viaur limite le finage au nord. Cette ancienne châtellenie, qui fut aussi un pays de bandits au 16e s., a conservé le donjon de l’église (15e s.) et une longue pratique de foires et marchés; un collège privé, un camping; aérodrome (code LFIG) au NO du village, avec une piste bitumée de 1 050 m et une en herbe de 250 m, aéroclub et école de pilotage. La population diminue depuis les 1 400 hab. des années 1910; elle a encore perdu 80 hab. depuis 1999. Centrès (480 Centrésiens, 3 671 ha dont 713 de bois), 22 km au sud de Baraqueville, à 533 m, a un finage étiré sur 12 km du NE au SO entre les vallées fort encaissées et sinueuses du Viaur au nord et du Céor au sud, qui confluent non loin de la pointe SO de la commune; hameau et château de Taurines au SE, hameau de Tayac au NE, tous deux issus de communes annexées en 1829. La population avait dépassé 1 700 hab. en 1872; elle diminue depuis et a encoreperdu 130 hab. depuis 1999. Meljac (140 Meljacois, 954 ha dont 203 de bois, 26 km au sud de Baraqueville, est une petite commune bordée au nord par la gorge du Viaur. Le village est à 568 m sur le plateau. Saint-Just-sur-Viaur (220 Saint-Justiens, 2 510 ha dont 791 de bois), 9 km au sud de Naucelle, est sur le versant droit du Viaur peu après le confluent du Céor. À l’est, le petit hameau de Castelpers doùine le confluent du Véor et du Giffou, tous deux très sinueux et encaissés; un ancien château fort y est devenu hôtellerie. Camjac (590 Camjacois, 2 303 ha dont 351 de bois), 17 km SSO de Baraqueville, a un habitat très dispersé sur le plateau, sans vrai village. La mairie est au hameau de la Croix-Rouge au SE de Naucelle-Gare sur la D10; une église paroissiale a été restaurée par des artistes dans les années 1960. Au SE et au-dessus du Viaur, le château du Bosc, dont la base est du 12e s. mais qui a été refait en 1521, a été un lieu de séjour du peintre Toulouse-Lautrec et conserve de belles salles; hameau de Frons au NE. Tauriac-de-Naucelle (380 Tauriaciens, 2 159 ha dont 335 de bois) est à 6 km de Naucelle. La N88 traverse le finage et franchit le Viaur par le viaduc de Tanus (573 m de long, 106 m de haut, ouvert en 2000). En amont à 1 600 m, le célèbre viaduc du Viaur, en acier, réalisé en 1902, long de 460 m et haut de 116 m, permet à la voie ferrée Albi-Rodez de franchir les gorges de la rivière; transports Fontenay (20 sal.). Les deux viaducs débouchent au sud sur la commune de Tanus, qui est dans le Tarn. Crespin (310 Crespinois, 1 835 ha dont 384 de bois), 21 km SO de Baraqueville, est au nord-ouest de Tauriac, dont elle est séparée par la vallée du Lieux, affluent du Viaur, et comme elle limitrophe du Tarn. Le village est à 490 m et propose un musée consacré à l’écrivain Jean Boudou (1920-1975). Le finage s’étire vers l’ouest le long du Viaur sur 11 km, incluant le hameau de Lespinassole et avançant en pointe dans le Tran au nord de Paimpelonne. Castelmary (120 Castelmariens, 1 181 ha dont 271 de bois), 26 km SO de Baraqueville, est également limitrophe du Tarn. La commune est bordée au nord-ouest par la vallée encaissée du Lézert, traversée au NE par son affluent l’Escudelle. Castelmary est au confluent, mais excentré; la mairie est sur le plateau au hameau de Lavernhe. La commune avait été réunie de 1820 à 1878 avec Tayrac, au nord, qui est dans la communauté Aveyron Bas Ségala Viaur. Cabanès (250 Cabanésiens, 1 578 ha dont 337 de bois), 18 km SO de Baraqueville, est à 507 m, 4 km au SO de Naucelle. Au nord, le hameau de Villelongue est au confluent du Lazert et du lieux et propose un musée de la Résistance; camping aux abords. Pradinas (370 Pradinasiens, 2 268 ha dont 494 de bois), 20 km OSO de Baraqueville, a son village sur le plateau à du Ségala à 548 m, et un musée de l’agriculture du Ségala. Le finage est compris entre la vallée du Lieux à l’est et celle du Liort; au nord, un parc animalier de 20 ha à la Riale. Sauveterre-de-Rouergue (820 Sauveterrais, 2 343 ha dont 514 de bois), 14 km au SO de Baraqueville, occupe un promontoire au-dessus de la profonde vallée du Lézert. Le village fut créé comme bastide royale en 1281, rivale de Naucelle qui n’est qu’à 3 km à vol d’oiseau, et il fut doté d’un plan en damier très généreux. La bourgade fut très active jusqu’au 19e s., notamment dans les draps et surtout la coutellerie, puis périclita parce qu’elle restait mal accessible. La mention de-Rouergue date de 1962. Le village, bien restauré, a conservé portes fortifiées, des restes de remparts, une très grande place centrale à couverts en arcades, de 60 m sur 40, des maisons à pans de bois et encorbellement, un village de vacances; il fait partie des «plus beaux villages de France» et des «villages de charme». Sa population a culminé à 2 000 hab. en 1851; elle diminue encore un peu. Quins (860 Quinsois, 3 8,46 ha dont 653 de bois), 10 km SO de Baraqueville, est sur le plateau du Ségala à 622 m. Le finage atteint le Lézert à l’ouest, le Congorbes à l’est; la N88 et la voie ferrée le traversent à l’est, par les hameaux de la Mothe et Salan. Au NO, hameaux de Lugan et Cadars; au SO, Puech Amans. La population a augmenté de 210 hab. depuis 1999 (+32%). Gramond (500 Gramondais, 1 314 ha dont 252 de bois), 7 km OSO de Baraqueville, est traversée par le Lézert. Le village est sur le plateau à 608 m; oratoire classé du 15e s.; couvent de Dominicaines, avec ehpad; +130 hab. depuis 1999 (+35%). Boussac (590 Boussacois, 1 792 ha dont 192 de bois), 6 km à l’ouest de Baraqueville, est aux sources du Lézert et a une église classée du 15e s.; parc de loisirs avec arboretum au NO, D911 au nord-est. La commune a gagné 170 habitants depuis 1999 (+40%). Elle avait été intégrée à Gramond de 1832 à 1878. Castanet (550 Castanetais, 3 042 ha dont 485 de bois), 17 km à l’ouest de Baraqueville, touche à Rieupeyroux à l’ouest, le long du Liort. Le village est au sud du finage, à 660 m. Le Lieux a sa source au NE et borde la commune au sud-est. Au NE, traversée par la D997, une extension du finage atteint le Lézert au ras de Boussac. Colombiès (930 Colombiens, 5 523 ha dont 591 de bois) est à 13 km NO de Baraqueville, sur la D997 à 698 m; maison de retraite. Le finage est bordé au nord par la vallée encaissée et sinueuse de l’Aveyron; mine de baryte au NO à la Salette. La limite méridionale de la commune suit la D911; hameau de Limayrac au SE. Colombiès a culminé à 2 400 hab. en 1886 et se dépeuple depuis (-70 hab. depuis 1999). Moyrazès (1 160 Moyrazessois, 4 867 ha dont 719 de bois), 9 km au nord de Baraqueville; est sur le plateau du Ségala à 717 m, non loin de l’Aveyron, qui fixe la limite nord du finage. (3 230 Baraquevillois, 3 401 ha dont 323 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Rodez, 20 km au SO de la préfecture, en Pays Ségali. Ce n’était encore qu’un hameau de 15 habitants en 1866, du nom de Baraque de Fraysse, dans la commune de Carcenac-Peyralès. L’arrivée du chemin de fer et la gare de Carcenac, toute proche, ont changé sa situation et en ont fait un lieu de distribution et de collecte pour l’agriculture. La double révolution agricole rouergate du 20e siècle a pleinement valorisé cette situation au milieu du Ségala transformé; d’impressionnants silos en sont la marque. Tant et si bien que les deux communes voisines de Carcenac-Peyralès et de Vors ont été réunies en 1973, la nouvelle unité prenant le nom de Baraqueville, ainsi que la fonction de chef-lieu de canton, qui appartenait précédemment à Sauveterre-de-Rouergue. Cela explique la forme inhabituelle du finage communal, en équerre et étiré du SSO au NNE sur 13 km, atteignant à l’extrême nord la vallée de l’Aveyron. Carcenac-Peyralès, au sud, avait été agrandie en 1832 par l’absorption de Volpillac à l’est, Les Crouzets au SE et Pradines au sud, tandis que Vors, 3 km NE de Baraqueville, s’augmentait au NE de Lax, qui subsiste comme hameau à 9 km NE de Baraqueville. Le bourg s’étend à présent sur 130 ha urbanisés, hors Carcenac et Vors, mais avec la gare de Carcenac. Il bénéficie du passage de la D911 et de la N88 et de sa mise à deux fois deux voies, contournant l’agglomération par le nord-ouest. Il reste un haut lieu de l’activité agricole rouergate et y ajoute quelques ateliers, ainsi qu’une grande foire annuelle aux matériels agricoles. Un plan d’eau de 17 ha a été aménagé au NE, dit du Val de Lenne, avec base de loisirs et de nautisme. Baraqueville a un collège public et un privé; supermarché Carrefour (40 sal.), fabrique de matériel agricole Albouy (45 sal.), travaux publics Puechoultres (35 sal.), traitement de l’eau Sogedo (20 sal.), restauration collective Ansamble (25 sal.), transports Bras (45 sal.) et Segala Secours (20 sal.). La population augmente depuis la fusion; elle a atteint 1 000 hab. en 1962, 2 000 en 1980, et a gagné encore 500 hab. depuis 1999. Baraqueville est le bureau du nouveau canton Céor-Ségala (18 communes, 13 800 hab.). (2 070 Calmontois, 3 089 ha dont 225 de bois) est une commune de l’Aveyron dans la communauté du Pays Ségali, 17 km SSO de Rodez, 11 km ESE de Baraqueville. Le village, à 700 m, conserve un donjon; sa population croît depuis les 1 100 hab. de 1975 et a augmenté de 440 hab. depuis 1999 (+27%). A Le bourg a un centre d’aide par le travail et de rééducation; à l’extrémité nord de la commune passent la voie ferrée et la N88; installations de la coopérative Unicor, plate-forme de distribution (50 sal.) et centre de production de semences de la RAGT (200 sal.); mécanique Cabal Colomb (25 sal.), surgelés Primogel (45 sal.), négoces de matériel agricole Cadauma (30 sal.), Manhaval Fabre (30 sal.), Occamat (25 sal.) et Agripole (25 sal.), transports Dipo (40 sal.). Au nord du village, la butte de Ceignac est un vieux lieu de pèlerinage marial, où a été édifiée à la fin du 19e s. une basilique dans le style de l’époque. (2 180 Naucellois, 2 323 ha dont 332 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aveyron dans l’arrondissement de Rodez, 37 km au SO de la préfecture en Pays Ségali. Située sur le Ségala, à 487 m, au centre d’un ample bassin aux sols épais, Naucelle est depuis longtemps un centre de foires et une place d’affaires du Rouergue. C’est aussi un bourg attrayant, avec porte de ville, place à arcades et marchés, et de surcroît «station verte de vacances», équipé d’un collège public et un privé, une maison familiale rurale; Intermarché (25 sal.), une fabrique de bennes (JPM, 140 sal.), charcuterie-conserverie la Naucelloise (20 sal.) avec musée, autocars Ségala (30 sal.), transports Fontenay (20 sal.); camping à l’étang de Bonneton, village de vacances. À 2 km au SE du bourg, Naucelle-Gare est devenue une petite agglomération autour de la gare et de la N88, qui longent la limite orientale du finage. La population communale a augmenté durant le 19e s. puis de 1940 à 1975, et diminué ensuite; elle a repris 800 hab. depuis 1999. |