Communauté d’agglomération Dinan Agglomération' est la nouvelle intercommunalité de la partie orientale des Côtes-d’Armor. Elle comprend 65 communes, 98 200 hab., 93 200 ha et son siège est à Dinan. Elle correspond au nouvel arrondissement de Dinan, mais celui-ci lui ajoute au nord les communes de Beaussais, Lancieux et Tréméreuc, qui ont choisi la communauté de la Côte d’Émeraude. Six communes voisines de Dinan ont plus de 2 000 hab.: Lanvallay, Quévert, Taden, Trélivan, Pleudihen-sur-Rance au NE, Plouër-sur-Rance et Pleslin-Trigavou au nord (v. ces noms). Léhon a été réunie à Dinan en 2018. Langrolay-sur-Rance (930 Langrolaisiens, 528 ha) est à 3 km au nord de Plouër-sur-Rance, à laquelle elle fut d’ailleurs rattachée entre 1973 et 1983. Le bourg, dont le nom viendrait d’un saint Gourlais, domine les eaux du lac de barrage de la Rance, face à Saint-Suliac, et la grève du Morlet. La population s’est accrue de 240 hab. depuis 1999 (+32%). Saint-Samson-sur-Rance (1 590 Samsonnais, 627 ha) est à 5 km au NNE de Dinan. Son finage donne à l’est sur le plan d’eau de la Rance, retenu derrière l’écluse du Châtelier; sur le proche plateau, deux campings et petits lotissements de Beauséjour et la Hisse, château de la Mettrie. Le bourg est au NO, flanqué de plus grands lotissements et prolongé, au contact de la N176, par une petite zone d’activités près du château de Carheil et de l’ancienne bifurcation ferroviaire vers Dinard (devenue voie verte) et vers Dol et la Normandie; génie thermique Kerfroid (25 sal.). La population a augmenté de 380 hab. depuis 1999 (+32%). La Vicomté-sur-Rance (1 080 Vicomtois, 457 ha), sortie de Pleudihen en 1877, est de l’autre côté de la Rance, rive droite, et partage avec Saint-Samson l’écluse du Châtelier et son pont mobile; port de plaisance de l’Yvet (280 places à ponton), château de la Bellière à l’est; la voie ferrée vers Dol traverse la Rance au pont de Lessard. Elle a gagné 270 hab. depuis 1999. Saint-Hélen (1 480 Hélennais, 1 702 ha dont 557 de bois), à 8 km ENE de Dinan, a gagné 410 hab. dans le même temps (+38%). Son finage a une petite ouverture sur la rive droite de la Rance et englobe au sud-est la forêt domaniale de Coëtquen, ainsi que des ruines du vieux château féodal de Coëtquen (12e au 18e s.); château de la Guerche à l’ouest, allée couverte du Bois du Rocher en limite nord du finage. Saint-Hélen a un lycée agricole privé (LEPPR). Les Champs-Géraux (1 060 Campogérosiens, 1 909 ha dont 217 de bois), 4 km au nord d’Évran, ont un finage qui mord au nord sur la forêt de Coëtquen, ou passe la D794. Elle a perdu des habitants entre sa création en 1934 (à partir d’Évran, avec 1 100 hab. alors) et 1968 (940 hab.); la population s’est maintenue ensuite, gagnant même 80 hab. après 1999. Le finage suit à l’ouest le cours de la Rance. Évran (1 750 Évrannais, 2 356 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 12 km SSE de Dinan, dans la vallée du Linon où s’insinue le canal d’Ille-et-Rance, juste près de la confluence avec la Rance; le finage a une partie à l’ouest du fleuve; châteaux de la Touche ou de la Porte Blanche au NO, du Mottay au NE. Entre les deux, le grand château de Beaumanoir (1628) abrite un centre culturel et d’expositions artistiques. Le bourg a un collège privé. La population communale a diminué de 1875 (4 200 hab.) à 1931 (3 000), puis en 1934 la commune des Champs-Géraux s’en est détachée, faisant tomber le nombre d’habitants à moins de 1 800; la population s’est ensuite érodée lentement, mais elle a regagné 220 hab. depuis 1999. Saint-André-des-Eaux (330 Saint-Andréens, 524 ha) est traversée par la Rance et contient au NE le grand étang de Bétineuc (20 ha, base de loisirs); elle a gagné 90 hab. depuis 1999. Saint-Judoce (590 Judocéens, 1 019 ha), 4 km au SE d’Évran, atteint au nord la vallée du Linon et le canal d’Ille et Rance; le bourg est minuscule, mais l’habitat s’est développé à l’angle NO à proximité d’Évran (le Châtel), gagnant 140 hab. depuis 1999, presque un tiers; transports Guilloux-Durand (55 sal.). Le Quiou (320 Quiousiens, 506 ha), 5 km au SSO d’Évran, s’orne du château de Hac, à quatre tours pointues du 15e s. et un beau jardin, au bord du Hac, affluent de la Rance, qui fixe la limite ouest du finage et le sépare de Tréfumel. Tréfumel (290 Tréfumellois, 581 ha), 15 km au sud de Dinan, est classée comme «commune du patrimoine rural de Bretagne» pour ses anciennes cultures de lin, ses faluns utilisés comme pierre tendre à bâtir et ses amendements calcaires; château au bourg et Maison des Faluns, église en partie du 11e s. Plouasne (1 740 Plouasnais, 3 361 ha), 20 km au sud de Dinan, est une commune étendue, à la limite de l’Ille-et-Vilaine. Elle est bordée à l’ouest par la Rance, rehaussée par le barrage de Rophémel, à voûtes multiples, qui date de 1937, a 25 m de haut et 106 de long; il retient 5 Mm3 d’eau, formant un lac fourchu de 80 ha et 5 km de long; étang de la Boulaie au SO. Au SE, le château de Caradeuc partage son grand parc du 18e s. «à la Versailles» avec la commune de Bécherel. Plouasne a eu 2 800 hab. au début du 19e s. et a décliné sensiblement après 1911, mais a repris 360 habitants depuis 1999; un collège public. Saint-Juvat (670 Juvatiens, 1 741 ha), 12 km au sud de Dinan et 7 km au SO d’Évran, est un village très fleuri (quatre fleurs et grand prix), également classé «commune du patrimoine rural de Bretagne». Son finage est limité à l’est par la Rance; châteaux de la Mettrie et de Carragat au nord. Saint-Maden (230 Madennais, 656 ha) est juste au SO de Saint-Juvat: château de la Houssais à l’est. Guenroc (220 Guenrocois, 739 ha) lui fait suite au sud; elle partage avec Plouasne le barrage de Rophémel, dont le plan d’eau ourle la moitié du périmètre communal à l’est et au sud; château et chapelle de la Roche à la limite ouest, bois de Guenroc au NO du bourg. Guenroc est aussi classée comme «commune du patrimoine rural de Bretagne» pour son ancienne culture du lin et ses grandes et belles demeures de granite. Caulnes et Broons sont les communes les plus peuplées du sud de l’intercommunalité dinantaise. Guitté (700 Guittéens, 1 453 ha) est 6 km à l’est de Caulnes, 22 km SSO de Dinan. Son finage est bordé au nord et au NE par les sinuosités du lac de barrage de Rophémel. Elle abrite le château de Beaumont (en partie du 15e s., refait au 19e s.) au bord du lac, ceux de la Perchais au SO, de Couëllan (18e s., jardins) à l’ouest tout près de Caulnes au-dessus de la Rance, et conserve un alignement mégalithique à l’est (la Roche Longue); elle a gagné 160 hab. depuis 1999. La Chapelle-Blanche (200 Chapellois, 792 ha), juste au sud de Caulnes, disperse ses maisons à l’est de la Rance, sans véritable centre. Saint-Jouan-de-l’Isle (490 Saint-Jouannais, 809 ha) est en face sur le versant gauche de la Rance; son bourg est contourné par la N12, qui y a un échangeur avec la D766 près d’un arrêt de la voie ferrée. Le finage s’étend vers le NO, incluant le bois de Kergoët. Plumaugat (1 140 Plumaugatais 4 043 ha dont 567 de bois), 8 km au SO de Caulnes, traversée par la haute Rance, est étendue et peuplée; elle n’avait cessé de perdre des habitants depuis les 2 600 atteints peu avant 1900, mais en a regagné 120 après 1999. Elle a des bois en périphérie, surtout au NO (bois de Plumaugat et de la Rabasse, avec allée couverte) et au SO (bois de Penguily); oppidum près du bourg. Elle est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine au sud-est. Yvignac-la-Tour (1 210 Yvignacais, 3 539 ha dont 462 de bois), à 9 km NNO de Caulnes, a ajouté «la Tour» à son nom en décembre 1999 et a gagné 100 hab. après 1999; grands bois au NO, château, église classée à haute tour, if millénaire — le nom vient de l’if. Plumaudan (1 290 hab., 1 783 ha), à 10 km au NNE de Caulnes, a un négoce de matériel agricole Hervé (30 sal.); la D766 traverse le finage à l’est et au sud et a fixé une petite zone d’activités. La commune a augmenté de 430 hab. depuis 1999, soit une moitié. Brusvily (1 200 Brusviliens, 1 183 ha), 11 km SO de Dinan sur la D793, a gagné 390 hab. depuis 1999 (+48%); espaces verts Robert (20 sal.). Son finage est bordé par deux lacs de barrage tortueux, l’un à l’est en deux ailes (barrage du Pont Ruffier, construit en 1971 pour les besoins de Dinan, de 25 ha et qui retient 2 Mm3), l’autre au NE (Bobital, 16 ha), tous deux sur le Guinefort, affluent de gauche de la Rance qui coule vers l’est. Bobital (1 110 Bobitalais, 499 ha), à 7 km SO de Dinan, a un habitat de lotissements pavillonnaires et a gagné 210 hab. depuis 1999; la D766 et la D793 traversent le finage, qui voisine au nord avec l’usine Kermené de Trélivan. Le Hinglé (920 Hingléziens, 357 ha) est une petite commune à l’est de Brusvily, avec qui elle partage le barrage du Pont Ruffier; le bourg est sur le versant gauche du Guinefort près du barrage; mais le principal de l’habitat est au nord du finage près de Bobital dans un secteur boisé traversé par la D766; la population a augmenté de 220 hab. depuis 1999. Trévron (710 Trévronnais, 960 ha) est traversée par le Guinefort, qui y a des étangs et le château du Chalonge. Calorguen (720 Calorguennais, 848 ha) est à l’est de Trévron, étirée le long de la Rance qui la limite à l’est le long des Champs-Géraux et que barre l’écluse de Boutron; elle a gagné 140 hab. depuis 1999. Saint-Carné (1 060 Carnéens, 836 ha) est à 5 km au SO de Dinan; son finage atteint la Rance au NE au château du Chêne Ferron et voisine avec Léhon au nord, Bobital à l’ouest, à la limite de laquelle a été équipée une petite zone d’activité; +190 hab. depuis 1999. Au nord-ouest de Dinan, les communes les plus peuplées sont Corseul, Plancoët et Pluduno. Languenan (1 190 Languenanais, 1 595 ha), qui a l’une des sources du Frémur, accueille un atelier de menuiserie Flin (110 sal.), spécialiste d’escaliers en bois; ancienne gare au sud-ouest; sa population a augmenté de 370 hab. (+45%) depuis 1999. Juste au nord de Plancoët, Créhen (1 720 Créhennais, 1 821 ha), dont le bourg domine l’Arguenon, rive droite, a gagné 180 hab. dans le même temps et se signale par un ensemble agro-alimentaire: laiterie de l’Arguenon (400 sal.), coopérative d’insémination artificielle (Amelis, 45 sal.). Créhen a un collège privé et une allée couverte et un menhir tout au nord, non loin du port du Guildo, où la D786 traverse l’aber de l’Arguenon; restes du château Guildo à la pointe nord de la commune. La D766 passe au bourg, la voie ferrée tout au sud. En face de Créhen, de l’autre côté de l’Arguenon, Saint-Lormel (890 Lormelois, 977 ha) cache au bord du fleuve le château de Largentaye (19e s.); la commune a gagné une centaine d’habitants après 1999. Le finage s’étire le long de l’Arguenon; au sud, il touche à la ville de Plancoët, dont l’habitat déborde à la Madeleine; au nord, il atteint la vallée encaissée du Guébriand, qui débouche dans l’aber; château de la Ville Robert près du bourg. Saint-Jacut-de-la-Mer (910 Jaguens, 292 ha) s’étire sur une étroite presqu’île longue de 4 km jusqu’à la pointe du Chevet, prolongée par l’île des Hébihens, et qui sépare la baie de l’Arguenon à l’ouest de la baie de Lancieux à l’est; les fonds des deux baies découvrent à marée basse. Le nom breton est Saint-Jacut-en-l’Île (Sant-Yagu-an-Enez). La population communale a baissé depuis 1950 (1 100 hab.) puis s’est stabilisée. Le bourg hérite d’un monastère du 5e siècle, devenu bénédictin, de nos jours monastère de femmes pour l’accueil et l’hospitalité. La station balnéaire est dotée de deux ports, de pêche et de plaisance; écomusée de la pêche, centre culturel et centre de sports, clubs de plongée, de voile et de yachting, jardin des mers, plusieurs petites plages. L’île des Hébihens (parfois Ébihens), privée, est accessible à marée basse; réserve ornithologique à l’îlot de la Colombière, bouchots pour moules et huîtres. La commune a près d’un millier de résidences secondaires, qui représentent plus des deux tiers du parc de logements. Elle a trois terrains de camping (400 places) et un hôtel. La côte est une succession de pointes et de petites plages, d’un côté comme de l’autre. À l’ouest de Saint-Cast-le-Guildo, Matignon (1 680 Matignonnais, 1 453 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 29 km au NO de Dinan, un peu à l’écart du littoral. Toutefois, la commune comprend une partie de la côte sud-est de la baie de la Fresnaye, rectiligne, entre les salines des Sablons au fond de la baie et l’anse de Port Saint-Jean, qu’abrite la pointe Saint-Efficace. C’est un petit centre de services avec marchés, belles halles, collège public, festival du théâtre pour rire; supermarché U (85 sal.), bateaux Rouxel Marine (20 sal.); plusieurs manoirs, un camping au bourg; la D786 traverse la commune. La population a légèrement augmenté entre 1960 et 1982, variant peu depuis. Pléboulle (830 Pléboullais, 1 410 ha) est au débouché du Frémur et tient le fond de la baie de la Fresnaye entre la pointe du Crissouët à l’est et le Port à la Duc à l’ouest; le bourg est sur le relief, avec un camping. Au SO, le village de Montbran a une tour ruinée sur une petite butte; +130 hab. depuis 1999; un tiers des logements sont des résidences secondaires. Fréhel (1 590 Fréhélois, 3 264 ha) est sur la côte, à 9 km au NO de Matignon. Elle a été créée en 1973 par la fusion des communes de Pléhérel et Plévenon, et a pris alors le nom du célèbre cap qui s’avance entre la côte de Penthièvre et la côte d’Émeraude; ce nom semble composé de fre, le courant, et uhel, haut ou principal, majeur. Plévenon a repris son autonomie en 2004; Fréhel, réduite à Pléhérel, mais qui a conservé son nouveau nom, a gagné 220 hab. après 1999. Le bourg est sur le plateau, au passage de la route de Matignon à Erquy (D786). La commune est sur deux rivages, mais celui de la baie de la Fresnaye, au SE, est court et escarpé; au sud, la limite communale suit le cours du Frémur. Au nord du bourg et ainsi à l’ouest du cap Fréhel, Pléhérel-Plage et Sables-d’Or-les-Pins sont deux stations balnéaires appréciées, avec casino (Duchesse Anne, 40 sal.) et golf, écoles de voile et de plongée, accidentées par la pointe des Châtelets, qui porte les traces de plusieurs carrières, puis la pointe de l’Assiette et la pointe aux Chèvres à Pléhérel. La station des Sables-d’Or, fondée en 1925 par Roland Brouard, marchand de biens normand, et quelques autres promoteurs, sur un ancien grand domaine de dunes, se termine en pointe à l’ouest face à Erquy, au terme d’une longue plage. La commune de Fréhel comprend 1 100 résidences secondaires (57% des logements) et deux campings (plus de 1 000 places), trois hôtels. Plévenon (800 Plévenonnais, 1 373 ha), dont le bourg est à 11 km au NO de Matignon, a été rattachée à Pléhérel de 1972 à 2004 sous le nom commun de Fréhel, puis a repris son indépendance. Le cap Fréhel, qui n’est donc plus à Fréhel, est une superbe proue taillée à la faveur de failles dans les grès roses, dont les falaises verticales ont plus de 60 m de haut. Il forme une réserve de 400 ha (la Fauconnière) qui reçoit un million de visiteurs par an et qui supporte depuis 1950 un phare de 33 m de haut. À 3 km vers l’est, au-delà de la belle anse des Sévignés, la pointe de la Latte est ornée par le fort la Latte, dont les puissantes murailles, très remaniées au 17e s., viennent du 14e s., et où des festivités sont organisées en saison. Au sud du fort, où se dresse l’étroit mégalithe du Doigt de Gargantua, la côte rocheuse rectiligne domine la baie de la Fresnaye, taillée en rectangle à l’emporte-pièce dans le plateau, sur 6 km de long et 2 km de large; son fond vaseux est découvert en majeure partie à marée basse. Le bourg est sur le plateau de Fréhel et le territoire communal occupe toute la parie orientale et centrale de la presqu’île entre la Manche et la baie de la Fresnaye, avec le port Saint-Géran, la pointe du Muret et le port Nieux sur la côte orientale dans la baie de la Fresnaye, et au-dessus, sur le plateau, le château du Meurtel et les villages de Trécelin au sud. La presqu’île du Cap Fréhel est couverte par la lande rase et les côtes septentrionales, tout en falaises, n’ont aucun habitat. La population communale a gagné 80 hab. depuis 1999. La commune a 360 résidences secondaires formant près de la moitié des logements, un camping de 150 places, 3 hôtels (50 chambres), mais aucun agriculteur. Elle a eu plus de 1 200 hab. au milieu du 19e s. Ruca (600 Rucassiens, 1 213 ha) est à 6 km au SO de Matignon, 11 km ONO de Plancoët et s’étire du nord au sud; un camping. Le nom, curieux, pourrait venir de ruches. Saint-Pôtan (810 Pôtanais, 1 989 ha), au centre de son finage sur le plateau, 7 km au NO de Plancoët, a une usine métallurgique Sodimac (Société de diffusion de matériel agricole et de construction métallique, 120 sal., société familiale) qui fait des remorques agricoles; +70 hab. depuis 1999. La petite Landébia (500 Landébianais, 355 ha), 9 km à l’ouest de Plancoët, a des fabriques d’emballages en bois (Houée, 70 sal.; Rault, 45 sal.) près de la gare; elle s’est accrue de 60 hab. depuis 1999. Le finage est bordé à l’ouest par la forêt de la Hunaudaye. Un peu plus au sud, Pléven (590 Plévennais, 973 ha), également adossée à la forêt de la Hunaudaye, se signale par un hôtel avec expositions et concerts au manoir de Vau Madeuc (16e s.). Dans la commune se trouve le barrage hydraulique Arguenon-Penthièvre, dit de la Ville Hatte, haut de 15 m et long de 100 m, construit entre 1970 et 1973 sur l’Arguenon, à l’initiative du Département; le lac de 200 ha s’étire sur 15 km et offre un agréable plan d’eau sinueux; camping au bourg. Plorec-sur-Arguenon (410 Plorecois, 1 365 ha), dont le bourg fait face à Pléven sur la rive droite de l’Arguenon, bénéficie du plan d’eau du barrage, dont les méandres baignent toute sa partie occidentale; tumulus au NO. Au sud de Plancoët à 5 km, Bourseul (1 160 Bourseulais, 2 223 ha) est bordée au NO par l’Arguenon, mais en aval du barrage, et conserve un vieux moulin au Pont Loyer, qui se visite, une fabrique de meubles (Ménard, 55 sal.) et plusieurs manoirs, dont la Boitardais (17e s.) que fréquenta Châteaubriand, et Beaubois (19e s.), loin au sud, qui a un beau parc de 200 ha et qui appartient à une association d’aveugles; centre naturiste avec camping au NE à la Ville Meunier. Le finage est très étiré vers le sud, où il frôle la N176 au-delà de Beaubois. La population s’est accrue de 200 hab. depuis 1999. Saint-Méloir-des-Bois (260 Méloriens, 613 ha) «commune du patrimoine rural de Bretagne», village fleuri (trois fleurs), a un finage encore plus étroit et étiré, mais bien plus petit; le village est à 9 km OSO de Corseul; jardin botanique. Saint-Michel-de-Plélan (350 Michelais, 724 ha) touche à Corseul au SO et accueille le golf de la Corbinais; la commune a gagné 100 hab. depuis 1999, plus d’un tiers. Saint-Maudez (310 Maudéziens, 509 ha) est à 4 km au sud de Corseul et a gagné 80 hab. depuis 1999. Plélan-le-Petit (1 940 Plélanais, 2 123 ha dont 220 de bois ) est un ancien chef-lieu de canton, 14 km à l’ouest de Dinan sur la N176; plastiques et menuiserie Ouvéo (80 sal.), domaine de loisirs et de séjour de 16 ha à la villa Héleuc. La population a augmenté de moitié entre 1950 et 1990, et a encore gagné 380 hab. depuis 1999. Tout au sud, le finage est riverain de l’étang de Beaulieu. La Landec (770 Landécois, 759 ha) est juste à l’est de Plélan. Elle s’est accrue de 300 hab., soit des deux tiers, depuis 1999 et a un habitat de pavillons récents; la N176 traverse la commune, qui a reçu une déchetterie et une zone artisanale côté ouest (garage Godard, 20 sal.); carrière à l’angle SO au Tertre Isaac. Vildé-Guingalan (1 270 Vildéens, 735 ha), à 5 km de Plélan et 9 km de Dinan sur la N176, accueille le long de celle-ci une zone d’activité; usine de viande salée et fumée Kermené (groupe E. Leclerc, 180 sal.), depuis 2000; un atelier de câblage électronique (Promocab, 70 sal.), la carrosserie Rouillé (20 sal.); travaux publics Satec (40 sal.), transports Trans GB (55 sal.). Le nom originel était Villa Dei de Guingalan (villedieu du cœur béni…); sa population (570 hab. en 1962) augmente, et s’est accrue de 350 hab. depuis 1999 (+39%). Aucaleuc (1 000 Aucaleuens, 638 ha), 6 km à l’ouest de Dinan, Oskaleg en breton (du chardon), abrite un centre d’apprentissage de la Chambre de commerce, avec internat; négoce agricole Lemée (35 sal.); elle a gagné 280 hab. après 1999 (+41%). La limite sud de la commune suit la N176 rectiligne; château de Bel-Air et stand de tir à l’angle SE. Trébédan (430 Trébédannais, 1 097 ha dont 252 de bois) est à 14 km OSO de Dinan; château du Chalonge à l’est, étang de l’Écoublière au NO, bois au sud; +40 hab. depuis 1999. Languédias (510 Languédiaçais, 861 ha), 5 km au sud de Plélan et 17 km SSO de Dinan, a un centre pour enfants épileptiques (Bel-Air, 40 sal.), et a gagné 70 hab. après 1999; carrière à l’ouest, étang de barrage de Beaulieu au nord dans un vallon, au pied du château de Beaulieu. Mégrit (810 Mégritiens, 2 063 ha), 8 km SSO de Plélan et 7 km SE de Jugon, a son bourg tout au sud de son finage, dominant la vallée de la Rosette. A l’ouest, la commune est bordée par le lac de Jugon qui ennoie la basse vallée de la Rosette, affluent de l’Arguenon; château Kergu au nord. (2 950 Broonais, 3 521 ha dont 260 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 24 km au SO de Dinan dans le couloir de circulation de Rennes à Saint-Brieuc et Brest au bord de la N12 à quatre voies, avec une gare au nord du finage près du village de Lorillon, et une zone d’activité près du bourg; Bronn en breton, au sens de mamelon, colline. Les principaux employeurs sont une coopérative agricole (grains et approvisionnements, aliments du bétail) de 105 salariés et une pâtisserie industrielle (Mademoiselle Desserts, 180 sal.); Super-U (50 sal.) et Intermarché (25 sal.); La Poste (25 sal.). L’institut médico-éducatif pour adultes Les Amis de Bel Air occupe 60 salariés. Broons a aussi un collège public et un privé, une base de loisirs avec camping; bois de Broons au sud-ouest de la commune, où s’encaisse la Rosette, affluent de l’Arguenon. La population communale atteignait 2 900 hab. en 1906; assez stable vers 2 500 hab. depuis les années 1930, elle est apparemment revenue à ce niveau en gagnant 470 hab. depuis 1999. Une stèle de 1840 marque le souvenir de Duguesclin, à l’endroit supposé de sa naissance au nord du bourg, au Pont du Château sur la Rosette. Broons a été le siège de la communauté de communes dite du Pays Du Guesclin, intégrée à Dinan Agglomération. Le nouveau canton de Broons a 26 communes et 23 700 hab. (2 620 Caulnais, 3 136 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 22 km au SSO de Dinan, dans la vallée de la Rance et le couloir de circulation de Rennes à Saint-Brieuc et Brest (gare, D766); la N12 traverse le SO de la commune, dont la limite orientale suit le cours de la Rance. La ville a un lycée professionnel agricole public avec internat et centres d’apprentissage et de formation d’adultes; blanchisserie du groupe Elis (200 sal.); menuiserie Renault (30 sal.), couverture Choux (30 sal.), Intermarché (20 sal.). La population communale a légèrement repris depuis 1960 (1 800 hab.) et a gagné 350 hab. après 1999. Le nom de Caulnes semble dérivé d’un vieux celte cwm, la combe, le vallon (kawn en breton ancien, Kaon en breton moderne). Caulnes fut le chef-lieu d’une communauté du Pays de Caulnes qui correspondait à l’ancien canton, intégrée ensuite à Dinan Agglomération. Des essais de rénovation des vergers pour la production de poiré et de cidre y ont été entrepris. (2 210 Coriosolites ou Corsiolites, 4 174 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, 11 km ONO de Dinan sur la D794 (Dinan Agglomération). C’est une ancienne capitale celte, chef-lieu des Coriosolites, l’un des cinq peuples celtes de Bretagne avant la romanisation; elle devint une ville gallo-romaine sous le nom de Fanum Martis, dont les restes occupent plus de 100 ha, en partie au bourg. Un «temple de Mars» en forme de tour octogonale se dresse encore à 2 km au SE du bourg; musée d’archéologie et jardin des antiques. Les ruines du château de Montafilan (12e s.) sont à l’ouest du bourg sur un promontoire de confluence. La commune abrite un centre d’aide par le travail (30 sal., jardinage), des petites entreprises de bâtiment; au sud s’ouvre la carrière de Brandefert. La cité de Halouze complète l’habitat du bourg un peu à l’est. Corseul s’est dépeuplée du début du 19e siècle (4 000 hab. en 1820) aux années 1950, puis le nombre d’habitants s’est à peu près stabilisé et a même augmenté de 180 depuis 1999. (14 700 Dinannais, 871 ha) est une sous-préfecture des Côtes-d’Armor, 52 km au NO de Rennes, agrandie par fusion en 2018. L’ancienne commune de Dinan a 11 520 hab., 398 ha. La vieille ville, entourée d’une enceinte de 2 700 m en forme de haricot, ou de rein, hérissée de 14 tours et percée de portes, domine la vallée de la Rance, sur la rive gauche. Classée «ville d’art et d’histoire», elle offre de belles maisons anciennes à pans de bois et encorbellements, des places, jardins (dont un jardin anglais côté est) et promenades, un beffroi (tour de l’Horloge). Au sud, le «château» est un ancien donjon qui abrite un musée d’histoire. Un musée de peinture occupe la maison d’artistes de la Grande Vigne; une fête biennale des remparts évoque les temps médiévaux; la ville est fleurie (trois fleurs) et son territoire, traversé par la D795, est entièrement urbanisé. Un peu en aval a été ouvert un port de plaisance. Dinan est surtout un centre tertiaire, solide dans les établissements de santé et de formation, mais fragile dans l’emploi industriel, mis à part le bâtiment. Le centre hospitalier, second du département avec 360 lits, occupe 1 020 personnes; trois cliniques totalisent 130 lits, la polyclinique du Pays de Rance occupant 110 salariés; institut médico-pédagogique Les Vallées (75 sal.), institut de formation d’infirmiers, aide sociale paramédicale. Dinan a plusieurs collèges et lycées publics et privés; Monoprix (30 sal.), comptabilité Areco (25 sal.), Crédit Agricole (30 sal.), Crédit Mutuel (25 sal.), négoce d’électroménager Le Calvez (40 sal.), Monoprix (20 sal.); La Poste (20 sal.), Orange (30 sal.), comptabilité Areco (30 sal.), travail temporaire Chrono Multitech (80 sal.), transports par autobus de l’Armoricaine (50 sal.), garages. Le territoire communal étant étriqué, les quelques établissements industriels sont en banlieue, sauf les appareils de levage Sameto (40 sal.) et les matériels électriques JPF (85 sal.), Des espoirs sont fondés sur le développement d’un «pôle Cristal» axé sur les techniques du froid et de la climatisation, tandis que l’École de santé des armées a abandonné la ville. L’aérodrome local (à Trélivan) est supplanté par celui de Pleurtuit près de Dinard. La commune avait atteint ses maxima entre 1954 et 1975 (13 500 hab.), et décroît depuis; elle a 280 hab. de moins qu’en 1999, mais semble en avoir repris récemment. En 2018, elle a fusionné avec Léhon (3 180 Léhonnais, 473 ha), en banlieue sud de Dinan, sur la rive gauche de la Rance. Léhon abrite un grand centre hospitalier spécialisé catholique (600 emplois), qui a des succursales dans le département, et une maison d’accueil pour handicapés (Aftam les Chants d’Éole, 80 sal.); restes d’un château du 13e s. en cours de restauration, abbaye du 9e s. dont il reste des parties datant du 12e au 19e s. (cloître du 15e s.) et où a été créé un musée lapidaire; centre commercial Leclerc (240 sal.), magasin MrBricolage (45 sal.), secrétariat A2Micile (35 sal.). L’ancienne commune, qui figure comme «petite cité de caractère», avait 1 500 hab. au début du 20e siècle, 1 600 en 1954; sa croissance s’est faite ensuite, du moins jusqu’en 1990. Le nouvel arrondissement a 102 000 hab., 68 communes et 98 700 ha. L’aire urbaine est donnée pour 9 communes et 27 800 hab., l’unité urbaine pour 8 communes et 27 000. La communauté Dinan Agglomération a 65 communes, 98 200 hab., 93 200 ha. Le nouveau canton de Dinan a 6 communes, 22 700 hab. (4 180 Cotissois, 1 461 ha) est une commune des Côtes-d’Armor en banlieue est de Dinan au bord de la Rance (rive droite), dans la communauté de Dinan Agglomération; le bourg est juste au bout du pont sur la Rance et la commune est surtout résidentielle; biscuiterie Locmaria (75 sal.), ingénierie Cobi (45 sal.), magasins Super-U (60 sal.) et Intermarché (25 sal.), surgelés Argel (30 sal.), nettoyage Lafond (35 sal.). Elle s’est agrandie en 1972 en absorbant les communes de Saint-Solen à l’est et de Tressaint au sud, dont le château de Pont-Perrin, passant ainsi de 1 600 à 2 900 hab., puis 3 300 en 1982, avant de décroître un peu; elle a regagné 980 hab. depuis 1999. Le curieux gentilé viendrait de la digitale, cotia ou cotissa en gallo, plante qui abonde en ce lieu et que les Dinanais ont choisie comme sobriquet pour désigner les habitants de Lanvallay. Le nouveau canton de Lanvallay a 17 communes, 20 500 hab. (3 100 Plancoëtins, 1 149 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 17 km au NO de Dinan, sur l’Arguenon. Le bourg est seul sur la rive gauche, tout le reste de la commune est au-delà du fleuve, à l’est. Une source d’eau minérale du groupe Nestlé Waters (20 sal., source Sassay) est exploitée sous le nom de Plancoët, depuis 1928, et s’accompagne d’un petit musée. La commune a plusieurs ateliers: laiterie de la Côte d’Émeraude (50 sal., groupe Even); emballages en bois (Samson, 30 sal.), maroquinerie Renouard (35 sal.) et articles de voyage Regis Thomas (20 sal.), mécanique Coraxes (20 sal.); supermarché U (170 sal.), magasin Point P (20 sal.), La Poste (55 sal.). Plancoët est dotée d’une maison de convalescence Velleda (groupe Clinea, 150 sal.); un collège public, un centre d’aide par le travail; jardins du manoir de Vaumadeuc (15e s.), Roche de Velléda au SO, camping. La ville est sur la D794 et la voie ferrée (gare); la vallée encaissée du Montafilan limite le finage à l’est et au nord. La population communale a augmenté depuis 1950 où elle était de 1 900 hab., et a gagné 470 hab. depuis 1999. L’ancienne intercommunalité est intégrée à celle de Dinan Agglomération. Le nouveau canton de Plancoët a 18 communes, 19 000 hab. (3 590 Pleslinais-Trigavouais, 2 180 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, à 11 km au NNO de Dinan (communauté Dinan Agglomération). Pleslin, à l’est du Frémur, a fusionné avec Trigavou, à l’ouest, en 1972; la population était de 2 300 hab. en 1975 et a sensiblement augmenté depuis, gagnant encore 570 hab. après 1999. La commune est traversée par la voie ferrée de Dinard et écornée par la N176 à 4 voies, qui y a un gros échangeur avec la D760 et la D366. Son territoire a plusieurs châteaux et manoirs, dont celui du Bois de la Motte en Trigavou (16e-17e s.), un enclos paroissial à Trigavou, et le troisième alignement mégalithique de Bretagne, riche de 65 menhirs, dit «champ des Druides», juste au sud de Pleslin; piste hippique (hippodrome en été); camping et vergers au sud. Dans les activités: mécanique Armor Méca (135 sal.), menuiserie et plastiques pour bâtiment Hilzinger (80 sal., vérandas), charcuterie de la Ferme des Aubrais (25 sal.), fournitures Le Choix Funéraire (55 sal.), peinture Dejoie (30 sal.). Le nouveau canton de Pleslin-Trigavou a 9 communes, 18 600 hab. (2 910 Pleudihennais, 2 455 ha dont 243 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor, 12 km NE de Dinan, de l’autre côté de la Rance en Dinan Agglomération. La commune va de la Rance à la limite du département d’Ille-et-Vilaine, où elle atteint la route de Rennes à Saint-Malo (zone d’activité de la Costardais). Elle est réputée pour ses pommes à cidre, dispose d’une cidrerie et d’une coopérative (Les Celliers associés, 65 sal.), d’un verger-conservatoire et d’un musée du cidre; fabrique de galettes et crêpes (Bertel, 80 sal.), recyclage de plastiques Epalia (20 sal.); fabrication d’aliments du bétail (Calcialiment, 80 sal.); transports C Log (115 sal.), conseil de gestion C Log (45 sal.), informatique Corbin (20 sal.); constructions de la Côte d’Émeraude (CCE, 130 sal.), génie thermique Gaz Dépannage (20 sal.), couverture Guinde (35 sal.); un camping (40 places), un hôtel, 200 résidences secondaires. Au bord du large plan d’eau de la Rance, le petit port de Mordreuc et la Ville Ger ont des plages et des dunes, des moulins à marée et des villas; un peu plus loin le hameau des Bas Champs abrite des pêcheurs. Le nom de la commune viendrait de saint Guihen, moine de Dol; la population communale était de 3 800 hab. en 1876, et a baissé ensuite jusqu’en 1968 (2 300 hab.); elle a gagné 350 hab. depuis 1999. En 1877, Pleudihen a perdu le territoire de La Vicomté-sur-Rance. (3 590 Plouërais, 1 989 ha dont 283 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor, à 12 km au nord de Dinan en Dinan Agglomération. Ancien chef-lieu d’un comté, elle conserve un château des 17e-18e s. et elle a un collège public et un privé, un supermarché U (85 sal.) et un Brico-Dépôt (50 sal.). À l’endroit où la vallée de la Rance se rétrécit, séparant un large bassin intérieur au sud du bassin principal au nord, le port Saint-Hubert a été aménagé en 1928, en même temps que le pont de même nom au-dessus de la Rance, reconstruit en 1959; un peu au sud, nouveau port de plaisance de la Minotais, 240 places à ponton (plus 150 à bouée); deux moulins à marée. Le finage est traversé par la route à quatre voies vers Dol (N176-E401) et a un échangeur près du bourg. La commune avait englobé celle de Langrolay au nord entre 1973 et 1983, mais la fusion a finalement échoué. Hors de cet épisode, la population communale a légèrement augmenté depuis les 2 300 hab. de 1954, puis s’est accrue de 800 hab. depuis 1999; mais elle avait atteint 3 800 hab. au 19e siècle et encore 3 500 vers 1900. (2 240 Pludunéens, 2 932 ha) est une commune des Côtes-d’Armor dans l’intercommunalité de Dinan Agglomération, 20 km NO de Dinan, 3 km à l’ouest de Plancoët sur la D768. Elle est traversée par le Guébriand, affluent de l’Arguenon venant de la forêt de la Hunaudaye, que rehausse un petit lac de barrage, et atteint au SE le cours de l’Arguenon; agence de la Saur (eaux et assainissement, 130 sal.), distribution vétérinaire Centravet (70 sal.), centre Leclerc (30 sal.), discothèque le Drakkar (25 sal.); châteaux de la Ville Guérin (15e s.) et de Guébriand (même époque) près de l’étang, château de Monchoix (18e s.) à l’est du bourg. La population augmente (+500 hab. depuis 1999, soit +29%). (3 850 Quévertois, 1 248 ha) est une commune des Côtes-d’Armor (Dinan Agglomération) en banlieue NO de Dinan, dont elle a reçu une partie des activités, notamment une usine Sagem (compteurs, 330 sal.); taille de pierres Sodigranits (25 sal.), rideaux et coussins ADL (25 sal.); maçonnerie Borsa (35 sal.), travaux publics Lessard (20 sal.); ingénierie Actemium (25 sal.). Dans les commerces se signalent un supermarché Carrefour (75 sal.); distribution pharmaceutique Cerp (25 sal.) et d’électricité Enedis (20 sal.), boissons Cozigou (40sal.); traitement des eaux Sedud (25 sal.), nettoyage Sol Vit Net (140 sal.), services à la personne A2Micile (85 sal.) et Dufayet (25 sal.); publicité Adrexo (40 sal.); La Poste (85 sal.). Les deux principaux parcs d’activité, assortis de lotissements de pavillons, sont à l’est (les Nouettes) et au SE (Cassepot-l’Aubiette) en limite de Dinan. La N176 traverse en droite ligne le territoire au SE du bourg, et a un vaste échangeur au sud avec la D795 et la D794. La commune abrite une roseraie et un «courtil des senteurs» (5 000 plantes à parfum); gros centre équestre avec hippodrome, centre de loisirs, centre d’aide par le travail et centre d’accueil des Papillons (25 employés). La croissance démographique est sensible depuis les 1 100 hab. de 1954 (après un maximum à 1 400 en 1906), les 2 500 hab. ayant été atteints dès 1975; la population s’est accrue de 600 hab. depuis 1999. (3 460 Castins, 2 263 ha) est une commune littorale des Côtes-d’Armor, dans l’intercommunalité de Dinan Agglomération, 34 km au N0 du chef-lieu. Le Guildo, à l’extrême sud-est, est en fait dans la commune de Créhen; mais Saint-Cast a absorbé en 1972 le territoire de Notre-Dame-du-Guildo bordé par l’estuaire de l’Arguenon, que traverse depuis 1973 un pont à 8 km au SE de Saint-Cast. La population, assez stable depuis, s’est accrue de 170 hab. après 1999. Saint-Cast s’étire le long d’une grande plage bien abritée, face à l’est. Au nord s’avance la presqu’île de la Pointe de l’Isle, qui protège le nouveau Port Jacquet (860 places dont 800 à ponton, depuis 2009). Au NO, la côte rocheuse domine la baie de la Fresnaye et fait face à la presqu’île du Cap Fréhel; elle présente successivement le petit Port Saint-Jean, la plage de la Fosse, la pointe de Grouin, la plage de la Fresnaye fermée à l’est par la pointe du Châtelet, la plage de la Pissotte, la pointe de la Corbière et la plage de la Mare. Côté sud, la Grande Plage est barrée par l’étroite pointe rocheuse de la Garde, qui protège au sud la large plage de Pen Guen qui va jusqu’à la pointe du Bay. Au-delà, face à Saint-Jacut, recommence la côte rocheuse, par la pointe de Tiqueras, la petite plage des Quatre Vaux, puis l’aber de l’Arguenon que domine le château du Val d’Arguenon et où se remarquent les Roches Sonnantes. La station balnéaire de Saint-Cast (on prononce ka) s’est déployée dès la fin du 19e s. le long de la Grande Plage, qui marque le début de la côte d’Émeraude. La commune a un centre nautique, un village de vacances, vieux gréements, jardin des mers, beaux paysages sur la côte rocheuse à l’ouest; golf de Pen Guen au bord de la baie de l’Arguenon, petit lac de barrage de Beaulieu au sud. Un établissement pour enfants handicapés, les Mouettes, emploie 205 salariés; un Intermarché (20 sal.), blanchisserie Ohier-Rouault (25 sal.). La commune enregistre en mer 56 km de lignes de bouchots dans la baie de la Fresnaye, et 33 ha de parcs à huîtres. Elle n’a pas moins de 3 200 résidences secondaires (63% des logements), 12 campings (1 540 places) dont deux de luxe (490 places), trois hôtels (65 chambres). (2 420 Tadennais, 2 013 ha,) est une commune des Côtes-d’Armor sur la rive gauche de la Rance à 3 km NE de Dinan (Dinan Agglomération). C’est une banlieue en croissance qui a attiré un établissement régional d’enseignement adapté et plusieurs fabriques comme Cordon (électronique, 100 sal.), Norman (emballages légers en bois, 65 sal.), Sagem (compteurs, 55 sal.), Effitech (matériel pour l’industrie des plastiques, 25 sal.), la crêperie-biscuiterie Loc Maria (110 sal.); comptabilité Strego (20 sal.), informatique Apologic (140 sal.). La commune accueille également un Intermarché (45 sal.), le négoce de produits vétérinaires Centravet (45 sal.); dans le bâtiment, constructions Sarc (35 sal.), revêtements Degano (25 sal.), installations électriques STE (30 sal.), Elec Ouest (30 sal.) et Atout Confort (30 sal.); incinération d’ordures Idex (25 sal.). Taden avait 1 000 hab. dans les années 1950 et croît depuis; elle a encore gagné 530 hab. depuis 1999. Le bourg est à l’est du finage, au-dessus de la Rance élargie; un camping de luxe (Tohapi, 50 sal., 225 places), 2 hôtels (50 chambres). La voie ferrée et la N176 vers Dol traversent le territoire au centre; au sud-ouest, échangeur de la N176 et de la route de Dinard (D2), zone d’activité des Alleux et château de la Conninais (15e et 19e s.), ruines du château de la Garaye (16e s.). Au NO, la commune s’étend loin, contient le bois du Parc (camp militaire de la Robardie) et le village de Trélat au bord du Frémur sur la route de Dinard. (2 760 Trélivannais, 1 110 ha) est une commune des Côtes-d’Armor à 7 km OSO de Dinan (Dinan Agglomération). La N176 fixe la limite nord du finage; aux abords est l’aérodrome de Dinan (code LFEB) avec aéroclub, école de pilotage et une piste bitumée de 835 m, équipements de navigation et maintenance aéronautique; château de Vaucouleurs (16e-17e s.). Tout à l’est, la commune contient une partie des urbanisations de Dinan au Clos Gastel. Au sud-est, une usine de charcuterie Kermené (magasins E. Leclerc, 160 sal.) s’est installée en 2009 à la bifurcation des D766 et D793, à la limite de Bobital. Au sud, Trélivan bénéficie du plan d’eau contourné du barrage de Bobital sur le Guinefort. La population communale a crû rapidement de 1950 (620 hab.) à 1990 (2 300), un peu baissé, puis repris 520 hab. depuis 1999. |