Communauté d’agglomération des Deux Baies en Montreuillois' communauté d’agglomération du Pas-de-Calais, associant 46 communes et 66 100 hab. sur 40 910 ha. Montreuil (siège), Berck, Camiers, Cucq, Étaples, Merlimont, Rang-du-Fliers, Le Touquet-Paris-Plage et Verton dépassent 2 000 hab. Au nord Neuville-sous-Montreuil (660 Neuvillois), 882 ha) a son village à 2 km au NE de Montreuil, au bas du versant droit de la Canche. S’ajoute à l’est une ancienne chartreuse fondée au 14e s., restaurée au cours des années 1870 et dotée d’un grand cloître, qui a abrité ensuite un hôpital civil, puis militaire, puis un asile psychiatrique, avant que n’échoue une tentative de réaménagement en couvent entre 1999 et 2004. Au SO, la commune est traversée par la D959 et a des étangs de plaine alluviale. Le sentier d’une ancienne chaussée Brunehaut traverse le finage au NE dans les collines. La population communale a culminé à 1 300 hab. en 1975 et a perdu ensuite des habitants, dont 110 après 1999. La Madelaine-sous-Montreuil (160 Madelainois, 246 ha) est juste à l’ouest de Montreuil, au pied du versant de rive gauche de la Canche, et se partage entre plateau et fond de vallée. Le nom était La Madelaine (tout court) jusqu’en 1937; sa population croît doucement depuis 1968. La Calotterie (630 Calotterois, 948 ha dont 191 de bois) est à 3 km ONO de Montreuil, son village est au bas du versant gauche de la Canche, avec un château. Son finage s’étend surtout dans le fond de vallée élargi de la Canche, traversé par deux rues de maisons. Tout à l’ouest sont les deux petits hameaux d’Hurtebise (camping) et de Valencendre. Elle se nommait Long Pré avant de prendre au 13e s. un nom de propriétaire. Elle possède au NE une petite enclave entre Attin et La Madeleine, sur la rive gauche de la Canche (2 ha). Le château de Monthuis trône à l’ouest sur le plateau, l’A16 passant un peu au-delà. La croissance de la population a été assez sensible entre 1968 (330 hab.) et 1990; 60 habitants s’y sont ajoutés après 1999. Beutin (460 Beutinois, 300 ha), 5 km NO de Montreuil, étire son village sur la rive droite de la Canche, que suivent la D939 et la voie ferrée. Le finage est limité au sud par la Canche et s’étend au nord sur le bas plateau agricole. La commune n’avait que 130 hab. dans l’entre-deux-guerres et croît depuis(+80 hab. après 1999). Attin (790 Attinois, 670 ha) est à 4 km NNO de Montreuil, au pied du versant gauche de la Canche sur la D939 et la voie ferrée, avec gare et camping. Juste à l’amont, le hameau de la Paix Faite, sur la D901 (ex-N1) au confluent de la Canche et de la Course, accueille l’hypermarché Leclerc de Montreuil (180 sal.). et conserve une sucrerie du groupe Tereos, qui emploie 80 permanents et autant de saisonniers et produit 70 000 t de sucre par an à partir de 13 500 ha cultivés par 1 400 coopérateurs. Une grange d’abbaye cistercienne subsiste à la ferme de l’Abbiette (13e s.). La population croît lentement depuis les années 1930 (310 hab. en 1936); elle a 80 hab. de plus qu’en 1999. Estrée (300 Estréens, 447 ha) est à 4 km au NNE de Montreuil sur la rive gauche de la Course. Le village jouxte celui d’Estrelles qui est rive droite. Estrée est un village fleuri (trois fleurs) et se distingue par la ferme de Monchy (18e s.) à la limite SO dans la vallée, et par le manoir de Hurtevent dans une extension du finage à l’est, où il forme une quasi-enclave. La D126 traverse le plateau à l’est. Estréelles (360 Estréellois, 318 ha) est à 5 km NNE de Montreuil sur la rive droite de la Course et juste en face d’Estrées. Leur nom évoque l’ancienne voie romaine. Estréelles a gagné 90 hab. de 1999 à 2010. Montcavrel (400 Montcavrelois, 956 ha dont 155 de bois), 7 km NE de Montreuil, est dans le vallon de la Bimoise, affluent de rive gauche de la Course, à 2 km au nord-est d’Estrée-Estréelles; elle a une église du 16e s. de style flamboyant (inscrite), le château-ferme-hôtel du Fief d’Hérambault. Mais le château de Montcavrel tout proche à l’est, est sur le territoire d’Alette (Haut Pays du Montreuillois). Au SO sur la Course, le barrage de Fordre retient deux étangs (18 ha) sur les territoires d’Estréelles et de Recques-sur-Course. Recques-sur-Course (280 Recquois, 483 ha) est à 7 km NNE de Montreuil; le village (trois fleurs) s’étire sur la rive droite de la Course, sous le grand château de Recq (18e s.). La mention sur-Course a été ajoutée en 1888. Inxent (170 Inxentois, 378 ha), 9 km NNE de Montreuil, est juste à l’amont de Recques le long de la Course, rive droite, avec un hameau du Petit Inxent rive gauche; parc floral et botanique. Bernieulles (190 Bernieullois, 574 ha), 12 km au nord de Montreuil occupe un vallon sur la droite de la Course. La N1 (D901) limite le finage à l’ouest, passant au lieu-dit le Cabaret à Leu. Cormont (320 Cormontois, 971 ha) est à 13 km NNO de Montreuil dans la vallée de la Dordogne, affluent de droite de la Canche. Le finage est traversé au nord par la D901 qui frôle le hameau du Bout de Haut, où reste un lieu-dit la Poste. Au SE sur le plateau tournent six éoliennes GE (9MW, à Escofi) du parc du Mont Huet, dont une sur le territoire de Longvilliers. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Hubersent (280 Hubersentois, 797 ha), 16 km NNO de Montreuil, 15 km au NE d’Étaples, conserve un manoir du 17e s. La commune est traversée par la D901 et étire son finage vers l’est, incluant le hameau de Rollez à la tête de la vallée de la Dordogne. Elle a 50 hab. de plus qu’en 1999, mais sa population avait dépassé 400 hab. au 19e siècle. Widehem (240 Widehemois, 720 ha) est à 20 km NNO de Montreuil, 9 km NNE d’Étaples. Le village est dans les collines. L’A16 traverse le finage à l’ouest, où elle offre une aire de repos assortie d’un parc éolien de cinq Jeumont (3,75 MW, italien Renvico). Juste à l’ouest, le finage s’achève au-dessus des «falaises de Widehem» qui dominent les finages de Camiers et Dannes. Frencq (890 Frencquois, 1 981 ha) est à 14 km NNO de Montreuil est à 8 km au NE d’Étaples dans la vallée encaissée de l’Huitrepin, affluent de la Canche. La même vallée abrite au nord le gros hameau du Turne; au sud le hameau du Marais et le château de Rosamel (18e s., avec parc), puis le hameau du Motte. L’A16 traverse le finage à l’ouest, encadré par trois éoliennes Senvion du Mont Voyenne. Frencq avait perdu des habitants depuis les 990 hab. de 1906 mais en a regagné 170 après 1999. Lefaux (240 Lefausiens, 825 ha dont 120 de bois) est à 15 km NO de Montreuil et à 3 km NNE d’Étaples. Elle a une part de la réserve naturelle de la baie de Canche à l’ouest; ancienne tour du télégraphe Chappe, deux châteaux. Tubersent (580 Tubersentois, 690 ha), 10 km NO de Montreuil, est dans la vallée de l’Huitrepin à l’aval de Frencq, 6 km à l’est d’Étaples, avec un habitat linéaire presque continu sur 4 km le long de la rivière, marqué par les hameaux de Courteville au nord, Zelucq au sud. Son finage atteint au sud la Canche, et a un échangeur de l’A16 au SO; sa population progresse (290 hab. en 1975, +100 hab. depuis 1999). Longvilliers (260 Longvillois, 1 099 ha) est à 11 km NNO de Montreuil, 8 km NE d’Étaples, dans la vallée de la Dordogne. Le «village de charme» se distingue par un château ruiné, son église des 15e-16e s. (classée), le manoir de Mathan (15e-19e s.) et, au sud-est dans les collines, la ferme de la Longue Roye (12e-13e s.). Au nord-est pointe l’une des éoliennes du parc de Cormont. La D901 traverse le finage au SE et le borne au NE. Maresville (110 Maresvillois, 246 ha), 9 km NNO de Montreuil, est dans la vallée de la Dordogne à l’aval de Longvilliers. Bréxent-Énocq (670 Bréxentois, 727 ha), 7 km NNO de Montreuil, associe depuis 1790 deux villages distincts, Énocq étant au confluent de la Dordogne et de la Canche à 6 km ESE d’Étaples, sur la D939 et la voie ferrée vers Boulogne, et Bréxent à 2 km en amont dans la vallée de la Dordogne au nord-est. La population croît depuis 1975 (340 hab.) et a gagné 80 hab. depuis 1999; les jardins botaniques du manoi se signalent à Énoc; hameau d’Haudique au SO. Au sud Saint-Josse (1 160 Judossiens, 2 110 ha dont 413 de bois) est 8 km à l’ouest de Montreuil. Son finage s’étend dans les marais de la Canche, jusqu’au fleuve et au ras d’Étaples. Le village, très fleuri (quatre fleurs et grand prix), qui fut jadis chef-lieu de canton, est sur les premières collines au sud de la Canche. À l’ouest, le hameau-rue de Capelle est longé par la voie ferrée vers Abbeville et la D143. La population croît depuis 1968 (560 hab.) et a gagné 80 hab. après 1999. Saint-Aubin (280 Saint-Aubinois ou Rumacois, 454 ha), 8 km OSO de Montreuil, est une autre commune de plateau juste au sud de Saint-Josse, à laquelle la relie une rue de maisons. Elle fut originellement Rumacum, d’où le gentilé Rumacois parfois employé. Son finage est traversé à l’ouest par la voie ferrée d’Abbeville à Boulogne et atteint le grand marais de Balançon (Merlimont); +60 hab. depuis 1999. Airon-Notre-Dame (240 Aironnois, 505 ha) est à 10 km OSO de Montreuil dans la vallon de la Grande Trinque à son débouché dans le grand Marais de Balançon, à la traversée de la voie ferrée de Boulogne et de la D143. Elle pousse à l’ouest une queue dans le marais; tout à l’est, elle dépasse un peu le tracé de l’A16. Airon-Saint-Vaast (200 Aironnois, 592 ha), 9 km OSO de Montreuil, fait face à Airon Notre-Dame. Son village est sur le versant méridional de la Grande Trinque, assorti à l’ouest du hameau du Petit Saint-Vaast; château du 19e s. avec parc. Son finage atteint à l’est l’A16, à l’ouest la voie ferrée et la D143, mais ne déborde pas sur les marais. Sorrus (910 Sorrusiens, 679 ha) est une commune du plateau, 4 km OSO de Montreuil. Elle est traversée à l’ouest par l’A16, et contient au-delà le château de la Bruyère dans le bois dit de Saint-Josse. Elle avait 280 hab. en 1975, et seulement 480 en 1999, doublant presque (+90%) depuis. Campigneulles-les-Grandes (300 Campigneullois, 534 ha) est à 5 km de Montreuil avec château, camping et un bois de 65 ha. Le finage est encadré à l’ouest par l’A16, au sud par la D303, mais leur échangeur au SO est sur le territoire de Wailly-Beaucamp; +40 hab. depuis 1999. Campigneulles-les-Petites (570 Campigneullois, 619 ha) est à 3 km au SO de Montreuil et contient un échangeur de la N1 (D901) et de la N39 (D939). Au NE elle touche à la zone d’activités SO de Montreuil, ce qui lui vaut quelques emplois: magasin Carrefour (35 sal.); imrprimerie Aprim & Henry (25 sal.), négoce d’épicerie Beuvain (40 sal.), maçonnerie Lignier (40 sal.), génie thermique Vasseur (25 sal.). De 130 hab. en 1954, elle est passée à 540 en 1982 puis la population s’est stabilisée. Écuires (730 Écuiriens, 915 ha) est à 2 km au sud de Montreuil dans un vallon et en continuité d’habitat; elle en héberge plusieurs institutions, dont un collège et la gendarmerie; l’église du 16e s. est inscrite; le château de Quièvremont est des 16e et 19e s. La D939 traverse tout au sud, la D901 tout au nord. La population a augmenté entre 1930 (500 hab.) et 1990, mais elle baisse depuis et a perdu 130 hab. après 1999. Beaumerie-Saint-Martin (410 Beaumeriens ou Belmariens, 937 ha) est à 3 km ESE en amont de Montreuil au bas su versant gauche de la Canche sur la D349 et la voie ferrée vers Arras. Le hameau et le château de Beaurepaire (19e s.) sont au sud du village sur le plateau; le manoir d’Arsenville est plus ancien (17e-18e s.). La D901 passe tout au NO du finage par le hameau de Saint-Martin. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. Wailly-Beaucamp (1 050 Wailly-Beaucampois, 1 433 ha dont 244 de bois) est à 8 km SSO de Montreuil. Wailly s’étire le long de la D901 ex-N1, Beaucamp prolonge au sud, au carrefour de la D142. La commune accueille la fabrique de matériels d’agro-alimentaire Stolz Sequipag (200 sal.), et accueille tout à l’ouest un échangeur à péage de l’A16 et de la route vers Berck (D303), flanqué d’une zone d’activités intercommunale. Le château de Mouflet (19e s.) est au NE. Wailly, dont le nom a été allongé en 1901, tient un salon européen de la nature et de la chasse; sa population, qui était de 500 hab. en 1962, augmente depuis et a encore gagné 250 hab. après 1999. Lépine (300 Spinetois ou Lépinois, 1 082 ha) est à 11 km SSO de Montreuil. Le très petit ancien village est au bord de la N1 (D901) mais l’essentiel de l’habitat est au NE au gros hameau du Puits Bérault. Une extension du finage au NO atteint l’A16 et contient le hameau d’Ébruyères. La commune s’est longuement dépeuplée, de 1866 (600 hab.) à 1975 (270 hab.), et reste à ce niveau depuis. Nempont-Saint-Firmin (200 Nempontois, 448 ha), 14 km SSO de Montreuil, limitrophe de la Somme, est sur la rive droite de l’Authie à la traversée de la D901, entre Lépine au nord et Nempont (Somme) au sud. La commune s’est également dépeuplée de 1861 (440 hab.) à 1970 (150 hab.). Tigny-Noyelle (170 Tygniens, 676 ha), 14 km SSO de Montreuil, limitrophe de la Somme, associe depuis les années 1790 deux villages de la rive droite de l’Authie, Noyelle en amont de Tigny, la mairie entre les deux; un arboretum. L’A16 longe le finage à l’ouest. Au nord, deux files de 5 éoliennes Enercon chacune (23MW, Intervent) sont traversées par la D940-E1. Colline-Beaumont (130 Collinois, 460 ha), 17 km SSO de Montreuil, limitrophe de la Somme, a un village-rue au bas du versant droit de l’Authie. L’A19 borne le finage à l’est, la vallée de la Course et la voie ferrée vers Boulogne marquent sa limite occidentale. Conchil-le-Temple (1 140 Conchilois, 1 672 ha), 14 km SO de Montreuil, limitrophe de la Somme, est à 7 km au SE de Berck et associe depuis 1790 deux anciens villages, le Temple-lès-Waben sur la D940E1 au nord, qui tenait son nom d’une ancienne commanderie de templiers, Conchil un peu au sud sur la D143 et longé à l’ouest par la voie ferrée vers Boulogne; mais plusieurs lotissements s’y sont ajoutés ainsi que, au SO, un beau château du 19e sur la rive de l’Authie. Plusieurs étangs (plus de 100 ha ensemble) occupent les fonds humides (base nautique); ils sont traversés du sud au nord par la D940. Au SO, le finage est bordé par la rive nord de l’estuaire de l’Authie. L’A16 traverse une partie du finage à l’est, longeant le bois de la Commanderie (70 ha) et y offrant une double aire de repos. La commune a 850 résidences secondaires (deux tiers des logements) et trois campings dont le grand terrain de luxe de la Vache Verte (500 places, 25 sal.). Elle a gagné 340 hab. depuis 1999 (+43%). Waben (450 Wabeniens, 899 ha) est à 15 km SO de Montreuil, 6 km SE de Berck et limitrophe de la Somme. Le village est sur la D940 et longé par la voie ferrée, juste au nord de Conchil-le-Temple, avec une base de loisirs et un camping. Le finage atteint au SO l’estuaire de l’Authie, où est la base nautique de la Madelon de l’Authie, à la limite de Groffliers. La commune a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+36%). Groffliers (1 580 Groffliérois, 809 ha) est à 16 km SO de Montreuil, 3 km au SE de Berck, limitrophe de la Somme. Son finage borde la rive nord de l’estuaire de l’Authie; il contient le cap dit Pointe de la Rochelle ou Bec du Perroquet, bordé de dunes mais sans aménagement ni habitat. Le village, traversé par la D940, est très étendu et fait de lotissements et maisons éparses. La commune offre une plage, le château de Malgré le Monde, une église des 12e, 13e et 14e s.; elle n’a cependant guère que 150 résidences secondaires, beaucoup étant devenues résidences principales, et 350 places de camping (deux terrains). Groffliers n’avait que 480 hab. en 1968 et a entamé alors une belle croissance, dont encore +290 hab. après 1999. (13 810 Berckois, 1 488 ha) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement de Montreuil, 19 km au SO de Montreuil au bord de la Manche. Elle est membre de la CA des Deux Baies en Montreuillois et se nomme volontiers Berck-sur-Mer mais ce nom n’est pas officiel. Le vieux village est sur la route du littoral à 2 km de la mer. La commune tient 5 km de littoral maritime au nord de la pointe du Haut Banc, plus 1 500 m de rivage sur la rive nord de l’estuaire de l’Authie. Elle eut un port de pêche en échouage dont le pittoresque attira les peintres. Puis elle se lança dans le traitement de la tuberculose osseuse sous le Second Empire, accueillant un hôpital maritime en 1869, suivi par d’autres établissements de santé. Berck est à présent une station balnéaire, fleurie (trois fleurs), forte de 7 000 résidences secondaires (57% des logements) et 1 500 places de camping (10 terrains), plus dix hôtels et le casino du groupe Partouche (50 sal.), qui dit accueillir 350 000 visiteurs par an. Elle offre un complexe de loisirs Agora (50 sal.), l’hippodrome de la Molière au sud; un phare de 45 m (1961), un musée municipal (peintures, archéologie, ethnographie et pêche), des festivals de musique et de country rock, des rencontres internationales de char à voile et de cerf-volant. Au nord, elle dispose du parc d’animation de Bagatelle (300 000 visiteurs par an) et d’un aérodrome (code LFAM) apparu en 1917, doté de deux pistes gazonnées de 900 et 600 m, avec aéroclub et club ULM. Les dunes de Berck ont été le site du premier vol plané homologué en France, par Gabriel Voisin en 1904. Berck conserve une fonction de santé, avec l’hôpital maritime (410 places), et l’hôpital Cazin-Perrochaud, qui a une chapelle à peintures murales; Institut Calot (90 places, traumatologie et sports) et établissement héliomarin (85 places), tous deux au groupe Hopale; antenne psychiatrique du groupe hospitalier de Montreuil (Cham), institut d’éducation motrice, maison d’accueil spécialisée et Cessep (Centre d’Éducation et de Soins Spécialisé pour Enfants Polyhandicapés) Le Rivage, plus deux centres d’aide par le travail, plusieurs centres de rééducation et des maisons de retraite dont Villa Sylvia (Gescore, 65 sal.). La ville a un collège public et un privé, un établissement régional d’enseignement adapté (erea), un lycée général et un lycée professionnel publics. L’industrie est représentée par les conserves de poissons Gelae (La Dieppoise, 65 sal., groupe Gewy). Berck accueille aussi un hypermarché Carrefour (140 sal.), les ambulances et taxis Jamin (55 sal.), le gardiennage Opale Picarde (55 sal.). La commune avait 1 000 hab. au début du 19e s., 2 200 au milieu, plus de 7 000 à la fin; sa population a culminé à 16 700 hab. en 1936, puis s’est fixée entre 14 000 hab. et 15 000 hab. à partir de 1970; elle a baissé de 1 200 hab. après 1999 mais en partie à cause de la redéfinition des populations «comptées à part». L’«unité urbaine» de Berck révisée aurait 46 600 hab. (7 communes dont Étaples et Le Touquet). Le nouveau canton de Berck a 31 communes, 35 000 hab. (2 770 Camiérois, 1 613 ha dont 312 de bois) est une commune du Pas-de-Calais dans les Deux Baies en Montreuillois, 6 km au NNO d’Étaples. La commune se divise en trois bandes nord-sud: le rebord des plateaux à l’est, où le relief monte à 178 m; une dépression humide, empruntée par la voie ferrée et la route littorale entre Berck et Étaples, où sont le village ancien, la gare et l’étang du Roi, trois campings; un massif dunaire en bordure de la rive nord de l’estuaire de la Canche et sur la côte maritime. Deux plages, Sainte-Cécile et Saint-Gabriel, ont reçu au nord l’urbanisation balnéaire et des campings, juste à l’ouest du village originel, au-delà de la D940. Le reste est dans la réserve naturelle de la Baie de la Canche (505 ha). Le recul de la côte a entraîné en une nuit de mars 1912 l’engloutissement d’un grand hôtel de 1898, ce qui a entraîné l’avortement d’un projet de station rivale du Touquet. La commune enregistre 3 100 résidences secondaires (74% des logements) et 1 600 places dans 5 terrains de camping, plus un hôtel, ce qui la met bien au rang des stations balnéaires; elle a un institut médico-éducatif, un centre d’aide par le travail, une maison de retraite, un Intermarché (25 sal.). Outre la réserve de la Baie de Canche, Camiers partage avec Dannes une réserve naturelle de 31 ha (Coteau de Dannes-Camiers). La commune avait 900 hab. en 1900, puis sa population s’est mise à augmenter, atteignant 1 900 hab. en 1936; elle a ensuite ralenti sa croissance, passant les 2 000 hab. en 1968; puis elle a gagné 470 hab. depuis 1999. (5 150 Cucquois, 1 316 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA des Deux Baies en Montreuillois,4 km au sud d’Étaples. Le finage en équerre entoure le finage du Touquet-Paris-Plage, commune détachée de Cucq en 1912. La branche nord-sud disperse ses habitats le long de la route sublittorale de Berck (D940). Cucq proprement dit est au sud, tandis que la partie nord, proche d’Étaples, s’organise autour du village de Trépied; elle est limitée à l’est par le cours de la Grande Tringue, rivière sud-nord de 13 km qui draine les marécages en arrière du cordon dunaire littoral et rejoint la Canche face à Étaples. La branche est-ouest est un accès à la mer, occupé par la station balnéaire de Stella-Plage, dessinée en éventail ouvert vers l’intérieur. La station, engagée en 1914, a été aménagée aussitôt après 1920 et s’est peuplée de nombreuses villas dans le style balnéaire de l’entre-deux-guerres. Elle bénéficie d’un front de mer sableux de 1 600 m. La commune a 4 150 résidences secondaires (62% des logements) et 660 places de camping (5 terrains), deux hôtels. Elle accueille des magasins Intermarché (75 sal.) et Match (30 sal.), une maison de retraite (Fontaine Medicis, 50 sal.), la clinique des Acacias (160 sal., 65 lits). Cucq avait 720 hab. vers 1880, avant l’essor balnéaire; celui-ci l’a portée à 2 400 hab. en 1911; elle est passée à 4 000 hab. en 1970 et tend à se stabiliser, gagnant seulement 150 hab. après 1999. (11 030 Étaplois, 1 295 ha dont 144 de bois) est un ancien chef-lieu de canton du Pas-de-Calais dans l’arrondissement de Montreuil, 12 km NO de celle-ci et 26 km au sud de Boulogne-sur-Mer. Elle est membre de la CA des Deux Baies en Montreuillois. La ville est sur la rive droite de la Canche à la tête de son large estuaire, qui s’ouvre vers le nord-ouest. Le pont mène à l’ouest directement au Touquet. La ville a connu une école de peinture entre 1880 et 1914 dans la cité des Pêcheurs et a hébergé durant la première guerre mondiale un immense camp d’entraînement de l’armée britannique, qui a eu jusqu’à 60 000 soldats et où éclata une dure mutinerie en 1917. Elle est fleurie (trois fleurs) et offre un musée de la Marine, le musée d’archéologie Quantovic, une maison de la Miniature, le centre de pêche en mer Maréis; château des Bergeries, hôtel Souquet-Marteau (18-19e s.), gare, cimetière britannique. Son finage inclut la réserve naturelle nationale de la baie de Canche (505 ha). Étaples reste un port de pêche, assurant une partie notable des prises du Boulonnais; elle y ajoute un port de plaisance (260 anneaux) mais son hébergement touristique est très limité (quelques hôtels, un camping): Étaples est moins une station balnéaire qu’une ville industrielle. Elle est dotée d’un collège public et un privé, un lycée professionnel public et un privé, un centre d’aide par le travail. Son activité est marquée, outre la pêche, par la présence d’une grosse usine d’alternateurs du groupe Valeo (1 300 sal.); supermarchés Leclerc (145 sal.) et Carrefour (35 sal.); autocars Keolis Côte d’Opale (50 sal.). Étaples a eu 2 000 hab. en 1842, et n’a pas cessé de croître jusque vers 1980: 5 000 hab. en 1903, 10 000 en 1972. Elle a perdu 280 hab. après 1999. Le nouveau canton d’Étaples a 15 communes, 31 000 hab. (3 470 Merlimontois, 2 149 ha dont 809 de bois) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA des Deux Baies en Montreuillois, 13 km à l’ouest de Montreuil sur la côte. L’habitat se disperse le long de la route du littoral (D940) entre les marais de Balançon à l’est et les dunes à l’ouest, à 3 km de la mer. La commune, fleurie (trois fleurs), possède 3 500 m de côte entre Berck et Stella-Plage, au milieu desquels s’est esquissée la petite station de Merlimont-Plage, avec club nautique et chars à voile, et le parc d’attractions de Bagatelle. Merlimont ne compte pas moins de 3 700 résidences secondaires (80% des logements) et 600 places de camping; elle accueille un magasin Leroy-Merlin (130 sal.); aide à domicile AD Opale (55 sal.), gardiennage ADHF (35 sal.). La commune n’avait encore que 630 hab. au début du 20e siècle et 1 000 en 1954, après quoi sa population s’est mise à croître, passant les 2 000 hab. en 1985; elle a encore gagné 820 hab. après 1999 (+31%). (2 060 Montreuillois, 285 ha) est une sous-préfecture du Pas-de-Calais à 80 km NNO d’Arras. On la dit souvent «sur mer», mais ce n’est pas là le nom officiel, et c’est avec quelque exagération, car la ville est à 15 km du rivage et son territoire est fort loin d’y toucher — «Montreuil-sur-Mer serait mieux nommée Montreuil-en-Plaine», remarquait Victor Hugo. Mais même «plaine» n’est pas approprié, car la ville se tasse dans ses anciennes fortifications sur une butte qui domine la rive gauche de la Canche. Le finage, très petit, n’ajoute à cette butte qu’une fraction du fond de vallée en amont. Montreuil, bien que son nom ne désignât pas un mont, mais un monastère, était déjà au 9e siècle une place forte, qui fut réaménagée et renforcée au 13e s., comme place royale du littoral. Elle en conserve une citadelle (13e et 17e s.), trois kilomètres de remparts avec des tours. À l’intérieur, subsistent de nombreux hôtels aristocratiques et bourgeois, surtout du 18e s., ainsi que des maisons à pans de bois, et des souterrains. Un musée de l’espoir F. et M. Wooster (meubles anciens et peintures) a été installé dans l’ancien hôtel d’Acary de la Rivière (1810). Montreuil a aussi un musée Roger Rodière (art sacré, histoire et art contemporain), une église abbatiale (18e s.) et un hôtel-dieu (16e et 19e s.), des bâtiments de l’ancienne abbaye Sainte-Austreberthe (au lycée). Sur la rive de la Canche, une ville basse double la ville haute. La commune était plus peuplée au 19e s. que de nos jours: elle dépassait 4 200 hab. en 1841 et s’est à peu près constamment dépeuplée depuis; elle a 630 hab. de moins qu’en 1999, soit une perte récente de près d’un quart. Montreuil, fort petite sous-préfecture, se veut «station verte de vacances» et «village de charme», bourg fleuri (quatre fleurs). Elle n’a que de petits commerçants et artisans, seuls se signalant au-dessus de 25 hab. l’atelier de mécanique Ducrocq (30 sal.) et les travaux publics R Littoral (40 sal.). Elle est dotée d’un collège public et d’un autre privé, d’un lycée général et d’un lycée professionnel publics, d’un tribunal d’instance, d’une unité de soins de longue durée (les Opalines, 55 places) et de la maison de retraite Saint-Walloy (120 places), de la maison de santé du Château de Montreuil (45 sal.)— le centre hospitalier de l’arrondissement est à Rang-du-Fliers. La ville est le siège de la communauté de communes des Deux Baies en Montreuillois, qui réunit 46 communes et 66 100 hab. Elle est dans le nouveau canton de Berck. L’arrondissement a 111 300 hab., 164 communes. (4 420 Rangeois, 1 047 ha dont 174 de bois) est une commune du Pas-de-Calais dans la CA des Deux Baies en Montreuillois, juste à l’est de Berck. Elle a été détachée de Verton en 1870, avec 820 hab., et sa population n’a pas cessé de croître depuis, passant les 2 000 hab. en 1963 et ajoutant encore 600 hab. après 1999. Le village ancien est au pied du talus qui sépare le bas plateau, à l’est, de la plaine humide, à l’ouest; le nord-ouest de la commune atteint les dunes boisées. Le chemin de fer vers Boulogne traverse le finage et sa gare dessert Berck. L’hôpital principal du centre hospitalier de Montreuil (850 lits en tout) est installé depuis 1995 dans la commune, qui a aussi le secteur psychiatrique du centre, deux instituts médico-éducatifs (85 et 75 places), un institut d’éducation motrice (85 places), la clinique du Littoral (85 sal.) et une maison de retraite. La commune accueille In’Tech Medical (210 sal., appareils orthopédiques, groupe états-unien), un Intermarché (60 sal.) et la pharmacie Cayeux (35 sal.), la métallerie Bacacier (30 sal., profilage). La commune est séparée des plages du littoral par le territoire de Berck, mais n’en a pas moins 2 300 places de camping (6 terrains dont un de luxe de 620 places) et deux hôtels (75 chambres) — mais peu de résidences secondaires; parc d’attractions Bagatelle (80 sal.). (4 500 Touquettois, 1 531 ha dont 296 de bois) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC des Deux Baies en Montreuillois, 5 km à l’ouest de Montreuil. La commune, détachée de Cucq en 1912 sous son nom actuel, occupe l’espace entre le littoral de la Manche, dont elle tient 6 km, et la rive sud de l’estuaire de la Canche (sur 4 km), qui se rejoignent à la pointe du Touquet, un nom qui signifie «tournant» en picard. La station balnéaire date du 19e siècle. Le notaire parisien Jean-Baptiste Daloz (Paris 1800-Nice 1885) a pu acheter en 1837 les 1 600 ha de la garenne de Trépied, ancienne propriété de l’abbaye de Saint-Josse, pour chasser; vingt ans après, il plante 800 ha d’arbres pour fixer les dunes; encore deux décennies plus tard, sur une idée de son invité Villemessant, le fondateur du Figaro, il lance le premier lotissement de Paris-Plage, dessiné par le géomètre Raymond Lens et inauguré en 1882. En 1894, un Anglais, John Whitley, s’intéresse à la station et imagine de la doubler au sud par un Mayville, sur les plans de Charles Garnier, mais le projet avorte, à l’exception d’un jardin; Whitley rachète en 1902 aux héritiers de Daloz les 1 100 ha restants et choisit d’y lancer dans les bois le second lotissement, assorti de grands hôtels pour la clientèle britannique, tandis que Pierre de Coubertin se charge des équipements de sports. Ainsi la station se divise-t-elle en deux parties principales. La plus ancienne s’allonge en bord de mer en forme légèrement arquée, le long de cinq rues parallèles quadrillées de rues secondaires. La plus récente disperse ses villas dans un lacis de rues dessiné dans les bois sur les dunes. Les principales réalisations architecturales datent de l’entre-deux-guerres mais de nombreuses transformations ont été apportées ensuite, notamment dans les casinos et l’affectation des grands hôtels. La station a un hippodrome au bord de l’estuaire, un parc aquatique Aqualud en bord de mer (200 000 visiteurs par an), un golf dans les dunes au sud de la commune, un aérodrome à l’est près d’Étaples. Celui-ci est doté de deux pistes bitumées de 2 250 m et 1 200 m, mais ne voit plus guère passer en 2011 que 2 000 passagers par an, dont 800 en vol international (contre 6 000 et 5 500 en 2007); on enregistre environ 500 vols commerciaux, 31 000 non commerciaux dont 25 000 au titre de voyages privés et 5 à 6 000 mouvements locaux (aéroclub avec école de pilotage). La ville est très fleurie (quatre fleurs, grand prix), s’orne des jardins du Palais de l’Europe, organise un festival de musique (en août) et des courses de chars à voile. Le critérium Enduropale a succédé au célèbre mais agressif Enduro du Touquet, et il est limité à la plage en raison des déprédations subies par les dunes. Un phare de 58 m de haut, d’une portée de 25 milles, a été mis en service en 1951. Le Touquet a eu 2 600 hab. au moment de sa création en commune, et sa population a crû jusqu’en 1975 (5 400 hab.) puis a fluctué ensuite; mais elle s’est abaissée de 1 140 hab. depuis 1999, soit de 20%. Le Touquet a un collège public et un lycée hôtelier public, une clinique (Les Drags, 70 sal.). L’Office du Tourisme OTSC, en charge d’installations sportives, emploie 90 salariés. La ville a deux casinos, le Palais (60 sal., au groupe L. Barrière-Accor) et les Quatre Saisons (45 sal., groupe Partouche); un golf (35 sal.). Elle a un établissement de thalassothérapie, Thalamer (95 et 60 sal.) au groupe Accor par Novotel; 17 hôtels (900 chambres) dont 3 de luxe (330 chambres); les principaux sont Westminster (80 sal.), le Grand Hôtel (70 sal.), le Park Plaza (50 sal.), Holiday Inn (45 sal.), Manoir (35 sal., au golf). Quatre cinquièmes des logements sont des résidences secondaires (9 800); un seul camping (240 places). La commune accueille aussi le nettoyage urbain Veolia Propreté (70 sal.) et un supermarché Carrefour (30 sal.) La gare est celle d’Étaples. Le Touquet a aussi depuis 1988 une spécialité de pomme de terre appréciée, dite ratte du Touquet. (2 550 Vertonnois, 1 106 ha) est une commune du Pas-de-Calais dans la CC des Deux Baies en Montreuillois, 4 km à l’est de Berck. Ancienne seigneurie et déjà un gros bourg avant le développement du littoral, elle a refusé la gare, établie en 1848 dans le hameau de Rang-de-Fliers et vite flanquée d’une sucrerie, le hameau prospérant et obtenant son indépendance en 1870 tandis que le reste de Verton se dépeuplait. Verton était tombée de 1 750 hab. en 1866 à 1 000 en 1872 puis 750 en 1968; elle a ensuite entamé une croissance sensible, gagnant encore 390 hab. après 1999. Elle accueille une fabrique d’aliments du bétail Nutrilac (30 sal., groupe coopératif In Vivo Evialis), les maçonneries MCA (25 sal.) et Flaquet (30 sal.), les transports Gallet (35 sal.), un magasin Carrefour (25 sal.). Satellite de Berck, elle a des résidences secondaires et 540 places dans trois campings, mais pas d’hôtel. |