Communauté de communes des Terres d’Apcher-Margeride-Aubrac' intercommunalité au nord de la Lozère, 20 communes, 10 700 hab., sur 43 500 ha. Le siège est à Saint-Chély-d’Apcher, seule commune de plus de 2 000 hab. La Fage-Saint-Julien (300 Fagiens, 1 806 ha dont 359 de bois), 8 km à l’ouest de Saint-Chély, à 1 093 m, est sur le plateau de l’Aubrac, qui y atteint 1 215 m; on y organise chaque année en août un festival international des cultures du monde; +60 hab. depuis 1999. Les Bessons (470 Bessonais, 2 349 ha dont 700 de bois), 4 km SO de Saint-Chély, est une commune de l’Aubrac, dont le village est à 1 052 m. Le territoire monte à 1 274 m au Truc de l’Homme tout à l’ouest. L’A75 et la N9 frôlent la limite orientale du finage; hameau de Roueyre au NE. La commune a gagné 100 hab. depuis 1999. Rimeize (600 Rimeiziens, 3 230 ha dont 653 de bois), 6 km SE de Saint-Chély, abrite son village à 937m au bord de la Rimeize, qui rejoint la Truyère à la limite orientale du finage, un peu en aval de son propre confluent avec le Chapouillet. L’A75 court à la limite occidentale, avec un échangeur en deux parties, au croisement de la D806 qui traverse le finage du NO au SE. La commune a plusieurs petits hameaux épars, dont au SO Rouchat, perché au-dessus de la Rimeize; +70 hab. depuis 1999. Serverette (270 Serverettois, 1 735 ha dont 229 de bois), 17 km SE de Saint-Chély à 980 m, apparue en 1202, fut jadis un centre d’expédition des tissus préparés dans les fermes et les ateliers environnants; maisons anciennes, quelques ruines du château, festival des trois théâtres. Le village est sur la rive droite de la Truyère; chaos granitique et chapelle romane du Rocher Saint-Jean en amont. La commune avait 1 200 hab. en 1806, 790 en 1900; le dépeuplement se poursuit. Fontans (220 Fontanains, 3 390 ha dont 774 de bois), 16 km ESE de Saint-Chély, a son village dans un vallon affluent de droite de la Truyère, à 1 035 m. Au confluent, à la limite occidentale du finage, le hameau des Estrets est au bord de la N106, qui suit le tracé de l’ancienne Via Agrippa: plutôt que d’un «étroit», le noms des Estrets est évocateur de la route (l’estrée). Au nord, hameau de Chabanes-Planes. Sainte-Eulalie (39 Sainte-Eulalais, 2 131 ha dont 850 de bois), 27 km à l’est de Saint-Chély à 1 250 m, a un parc animalier avec réserve de bisons (Selo, 20 sal.), et culmine à 1 454 m au faîte de la Margeride. Lajo (100 Lajoliens, 1 858 ha dont 316 de bois), 20 km ENE de Saint-Chély, à la limite de la Haute-Loire, divise en quatre hameaux autour de 1 200 m et monte à 1 439 m à l’angle SE. Saint-Alban-sur-Limagnole (1 370 Saint-Albanais, 5 123 ha dont 1 295 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Lozère, 15 km ESE de Saint-Chély-d’Apcher à 950 m. La commune héberge un hôpital psychiatrique depuis 1824, dans un ancien château féodal et renaissance (200 résidants, 2 000 en soins externes, 450 salariés); collège privé. Très étendue sur la Margeride, la commune compte de nombreux hameaux. Elle a eu plus de 3 000 hab. au début du 20e siècle, mais s’est beaucoup dépeuplée depuis, et a encore perdu 280 hab. depuis 1999. La Truyère borne son finage à l’ouest. L’hôpital de Saint-Alban est connu pour avoir hébergé des écrivains résistants tels que Georges Sadoul, Tristan Tzara ou Paul Éluard, et pour avoir soigné Frantz Fanon. Il été rénové par François (Francesc) Tosquelles (1912-1994), médecin catalan de Reus, réfugié en France et créateur de la «psychothérapie institutionnelle», fondateur de la Société du Gévaudan avec L. Bonnafé (1912-2003) puis, avec l’abbé Oziol en 1954, de l’association le Clos du Nid qui compte 20 établissements pour enfants en France dont plusieurs en Lozère, employant au total 600 salariés. La commune est le bureau du nouveau canton qui porte son nom (20 communes, 6 100 hab.). Prunières (280 Pruniérois, 1 309 ha dont 169 de bois), 7 km NE de Saint-Chély à 1 030 m, au-dessus de la vallée encaissée de la Truyère qui borne le finage à l’est, a une église romane. Au sud-ouest, le gros hameau d’Apcher conserve des restes de l’ancien château seigneurial, dont une chapelle romane. La population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999 (+56%). Le Malzieu-Ville (750 Malzéviens, 780 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Lozère, 9 km au NNE de Saint-Chély-d’Apcher sur la rive droite de la Truyère, à 860 m. Le village, tassé, est un des beaux ensembles médiévaux du Gévaudan, qui a gardé une partie de ses hauts remparts, de ses anciennes portes et de son château. La bourgade a un bon équipement de base, avec un hôpital local (5 lits); «station verte de vacances», elle dispose d’un complexe municipal de loisirs au bord de la Truyère, avec village de vacances; exposition sur la «bête du Gévaudan»; laiterie des Fromageries Occitanes (15 sal.), transports par cars Seyt (20 sal.); parements de façades France-Résille (20 sal.). La population s’est érodée depuis 1886 (1 140 hab.), et a encore perdu 240 hab. depuis 1999. Le Malzieu-Forain (480 Malziolains, 4 865 ha dont 1 878 de bois) 8 km NNE de Saint-Chély est une commune étendue, qui dépassait 1 100 hab. en 1906 mais en a regagné 120 depuis 1999. Son territoire comporte une série de hameaux dispersés et monte jusqu’au Truc de la Garde (1 486 m) au NE, sur la Margeride à la limite de la Haute-Loire. Elle présente la curiosité d’être sans village: la mairie est au Malzieu-Ville, voisine de celle du Malzieu-Ville, dont le petit finage est entouré au sud et à l’est par celui du Malzieu-Forain. Saint-Léger-du-Malzieu (220 Saint-Légérois, 1 892 ha dont 218 de bois), 13 km NNE de Saint-Chély, est sur la rive droite de la Truyère en aval du Malzieu. Son finage déborde à peine sur la rive gauche devant le village, mais s’étend largement à l’est et au nord de la Truyère. Il englobe au NE le hameau de Gizerac à 963 m. Au nord, les hameaux de la Vessière et Chambaron sont au pied du puissant escarpement du plateau basaltique de Chaulhac, à la limite du Cantal. Saint-Pierre-le-Vieux (320 Saint-Pierrots, 1 555 ha dont 284 de bois), 7 km NNE de Saint-Chély, a un habitat dispersé en plusieurs hameaux sur le plateau, vers 1 000 m. La mairie est à celui de Vareilles, au centre. Le finage descend jusqu’à la rive gauche de la Truyère au NE. La commune a gagné 80 hab. depuis 1999, un tiers. Blavignac (270 Blavignacois, 1 383 ha dont 294 de bois), 12 km au nord de Saint-Chély à 950 m, est bordée au nord par le cours encaissé de la Truyère. Le finage en deux parties, séparées par un étranglement, s’étire vers le sud en direction de Saint-Chély, où il inclut les hameaux du Rouveyret et de la Vaissière Noire, à plus de 1 000 m. Il entoure ainsi le hameau d’Orfeuille qui est à Albaret-Sainte-Marie. Albaret-Sainte-Marie (600 Albaretais, 1 598 ha dont 388 de bois), 10 km NNO de Saint-Chély à la limite du Cantal, est bordée à l’est par les gorges de la Truyère, à l’ouest par le tracé de la N9 et de l’A9. Elle contient les ruines du château de la Garde campé à la limite de la seigneurie d’Apcher aux portes de l’Auvergne, ainsi que le hameau de même nom. Le village est à 970 m, au NE, à l’écart de l’axe de circulation et la mairie s’est déplacée au hameau de la Garde. Un peu au sud de celui-ci, l’A75 a un échangeur près du hameau d’Orfeuillette, avec une petite zone d’activité, au contact de l’aire de service d’autoroute qui est à l’ouest, sur le territoire des Monts-Verts. Au sud-est hors de la route, la commune contient le hameau d’Orfeuille et le château d’Orfeuillette, où fonctionne un IUP d’hôtellerie sous l’autorité de l’université Montpellier-I. Ce château, du 19e s., entouré d’un grand parc, a un hôtel-restaurant (les Mégalithes, 40 sal.) et appartint à un sénateur de Lozère. La commune s’est accrue de 140 hab. depuis 1999 (+30%). Chaulhac (72 Chaulhaciens, 947 ha dont 144 de bois), 19 km au nord de Saint-Chély, est à la limite du Cantal, et s’étend en partie à l’est sur un plateau de basalte. Le village, à 920 m, et le hameau de Nozerolles un peu au sud, dominent les gorges de la Truyère. Julianges (60 Juliangiens, 942 ha dont 152 de bois), 19 km NNE de Saint-Chély, limitrophe du Cantal, a son village à la limite du plateau de basalte. Saint-Privat-du-Fau (130 Privatains, 2 216 ha dont 830 de bois), 18 km NNE de Saint-Chély, culmine à 1 417 m au Mont Grand sur la Margeride. Paulhac-en-Margeride (100 Paulhacois, 1 579 ha dont 548 de bois), 25 km NE de Saint-Chély, est à la limite de la Haute-Loire et du Cantal à la fois. Son finage va jusqu’au mont Mouchet (1 497 m), haut lieu de la Résistance consacré par un monument et un musée dans la commune voisine d’Auvers, en Haute-Loire. Le village, à 1 167 m d’altitude, a été reconstruit après avoir été incendié par les troupes allemandes en juin 1944. nom d’un nouveau canton de la Lozère, de 20 communes et 6 100 ha. Il porte le nom de la commune la plus peuplée (bureau distributeur) qui est dans la communauté de communes Terres d’Apcher-Margeride-Aubrac. (4 770 Barrabands, 2 826 ha dont 505 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Lozère, 36 km au nord de Marvejols, à 1 000 m, est la seule ville au nord de la Lozère, entre Aubrac et Margeride. Le nom est une déformation de Sanch Ili, saint Hilaire, qui fut son premier patron. Apcher était le nom de la seigneurie, dont il reste un hameau à Prunières. Le bourg est desservi par l’A75 (deux échangeurs 33 et 34) et la voie ferrée Béziers-Neussargues. Il est aussi le seul du département à avoir une industrie: l’aciérie électrique d’Ugine, devenue Sollac puis Arcelor Mittal, fabrique 100 000 t de tôles fines par an, avec une spécialité de tôles magnétiques à grains non orientés (recuit) destinées aux appareils électriques; elle emploie 210 personnes et exporte les deux tiers de ses produits; un nouveau laminoir y a été installé en 1999. Toutefois, de plus petites entreprises ont périclité. Restent le nettoyage AGS (70 sal.), le négoce de matériaux Descours et Cabaud (20 sal.), l’équarrissage Sarval (20 sal.); transports M. Boyer (35 sal.) et Raye (20 sal.). La ville a un lycée général public (220 élèves); collèges public et privé, lycée professionnel industriel et lycée hôtelier catholiques (Sacré-Cœur); hôpital local (20 lits), maison d’accueil spécialisée de Civergols (60 sal.) avec centre d’aide par le travail (60 sal.); Intermarché (45 sal.) et Super U (35 sal.), La Poste (65 sal.). La population communale a augmenté pendant les deux premiers tiers du 20e siècle, culminant à 5 000 hab. en 1968; elle diminue depuis et a perdu 390 hab. après 1999. La commune est le siège de la communauté de communes Terres d’Apcher-Margeride-Aubrac et le bureau du nouveau canton de Saint-Chély-d’Apcher (6 communes, 6 200 hab.). |