Communauté d’agglomération Troyes Champagne Métropole

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communauté d’agglomération de l’Aube, associant 81 communes et 170 100 hab. sur 88 960 ha. Le siège est à Troyes. Bréviandes, La Chapelle-Saint-Luc, Lusigny-sur-Barse, Les Noës-près-Troyes, Pont-Sainte-Marie, La Rivière-de-Corps, Rosières-près-Troyes, Saint-André-les-Vergers, Saint-Germain, Saint-Julien-les-Villas, Saint-Lyé, Saint-Parres-aux-Tertres et Sainte-Savine dépassent également 2 000 hab.

Lavau (940 Lavausiens, 574 ha), 3 km NNE de Troyes, jouxte Troyes et Pont-Sainte-Marie. Le village ancien est au bord du Melda. Au SO, le finage atteint la Seine et son bras l’Écorce. La commune a dans ses limites une partie de la zone industrielle Nord de l’agglomération (le Moutot), autour de l’échangeur de la D677 et de la D610 et des petites entreprises; fabrique de textiles et vêtements L’Atelier d’Ariane (65 sal.), magasin Decathlon (55 sal.). La commune a gagné 450 hab. (+92%) depuis 1999.

Creney-près-Troyes (1 950 Cœurlequains, 1 576 ha), 5 km NE de Troyes, est juste au-delà de Pont-Saine-Marie et de la rocade D610, sur la route vers Brienne (D960). La mention près-Troyes a été ajoutée en 1919. L’A26 traverse le finage à l’est. Un vaste centre d’interconnexion des lignes électriques (EDF RTE, 90 sal.) a été établi au bord de la voie ferrée vers Châlons et Reims. Au sud, lotissements du Paradis et d’Argentolle près d’un échangeur de la rocade D610, le finage atteignant les marais et le petit canal d’Argentolle. Argentolle est une ancienne commune, absorbée dans les années 1790. La commune accueille l’entreprise de bâtiment Babeau-Séguin (140 sal.); un Intermarché (70 sal.), aide à domicile Apadh (35 sal.); nettoyage GSF (280 sal.), maison de retraite le Alyses (50 sal.). La commune a gagné 500 hab. depuis1999 (+35%).

Vailly (290 Vailletons, 1 125 ha) est à 11 km NNE de Troyes dans la plaine; la D677 traverse le finage à l’ouest; +40 hab. depuis 1999.

Feuges (340 Feugeois, 1 099 ha) est à 13 km NNE de Troyes sur la D677; ferme de Jérusalem tout à l’est. Elle a gagné 130 hab. depuis 1999 (+62%).

Aubeterre (380 Aubeterriens, 1 166 ha), 17 km NNE de Troyes, a son village sur la D677; juste au NE, le finage atteint le cours de la Barbuise et la voie ferrée vers Châlons. La population a plus que doublé depuis 1999 (170 hab.).

Montsuzain (410 Montsuzanois, 1 962 ha), 19 km NNE de Troyes, est dans la vallée de la Barbuise, entre la D677 à l’ouest et l’A26 à l’est, qui traversent un finage très étiré du NE au SO, sur plus de 10 km, borné au SO par le chemin romain de Rhèges. C’est la commune la plus septentrionale de l’agglomération. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+41%).

Sainte-Maure (1 970 Mauraciens, 2 092 ha dont 199 de bois), 6 km au nord de Troyes, étire son habitat sur près de 3 km le long du Melda, rive droite, sur la D78. Elle a une église renaissance à tour, et accueille un grand lycée agricole privé et le château de Vermoise (16^e s.) près du petit village-rue annexe de Vannes, qui est au NO. Le finage est limité à l’ouest par la Fausse Rivière Noire, une boire de la vallée de la Seine; réparations d’électroménager Scapsav (45 sal.). La population a augmenté depuis 1950 (700 hab.) et a encore gagné 320 hab. depuis 1999 (+20%).

Barberey-Saint-Sulpice (1 520 Barberotins, 936 ha), 7 km NO de Troyes, est sur la rive gauche de la Seine juste au nord de la rocade D610. Le finage s’étend loin au SO, jusqu’au pied de la Côte sous Montgueux. Il est traversé par la D619 (ex-N19) et la voie ferrée vers Pais et inclut l’échangeur de la rocade, assorti d’un centre commercial. Au SO il comprend l’aérodrome de Troyes (codes QYR et LFQB), qui occupe 250 ha, a une piste bitumée de 1 650 m et deux engazonnées de 900 et 870 m, un petit trafic d’aviation d’affaires et environ 13 000 mouvements par an (aéroclubs). La commune a un centre commercial avec un hypermarché Géant Casino (90 sal.) et quelques magasins comme Brico-Dépôt (85 sal.), des garages; lignes électriques SPIE (75 sal.) et Vigilec (65 sal.); ancien pont-canal du canal de Haute-Seine (1849). La commune n’avait encore que 790 hab. en 1999 et a donc presque doublé depuis.

Saint-Benoît-sur-Seine (400 hab., 1 178 ha), 11 km NNO de Troyes, est au bord du Melda qui longe le côté droit de la vallée de la Seine, sur la D78. Le finage s’étire sur 5 km vers le NE. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999 (+82%).

Mergey (690 Mergeotins, 1 501 ha dont 300 de bois), 14 km NO de Troyes, allonge son village-rue sur près de 3 km en bordure orientale de la vallée de la Seine le long du Melda et sur la D78. Le finage atteint au NE le Chemin romain de Rhèges et la Voie des Chapelles, qui lui est parallèle; il contient ainsi trois des éoliennes du parc de Chapelle-Vallon; +70 hab. depuis 1999.

Villacerf (600 Villacerons, 964 ha dont 145 de bois), 16 km NO de Troyes, étire son habitat sur 1 600 m le long de la D78 et d’une rue parallèle, longées à l’ouest par le Melda dans la plaine de la Seine. La Rivière Noire, boire de la vallée, borne le finage à l’ouest. La limite sud-est suit l’échine de Mont l’Abbé dans les collines de craie.

Payns (1 390 Payntiers, 1 697 ha dont 204 de bois), 13 km NO de Troyes, étale son habitat à l’ouest de la Seine, entre le fleuve et la D619, la D3-20 et la voie ferrée de Paris. La commune est traversée à l’est par le canal de Haute-Seine; caisserie Laurençot (35 sal.). La population a augmenté de 440 hab. depuis 1999 (+46%).

À l’ouest

Le Pavillon-Sainte-Julie (300 Pavillonnais, 2 293 ha dont 305 de bois), 17 km NO de Troyes, est sur la D442 dans la plaine; +80 hab. depuis 1999. Tout au sud-ouest avec quelques bois est le site de la Ferme de Sainte-Julie. Sainte-Julie a été ajoutée au nom de la commune du Pavillon en 1919.

Villeloup (130 Villelouptiers, 1 631 ha dont 366de bois), est à 19 km ONO de Troyes au sud du Pavillon; bois au sud.

Dierrey-Saint-Pierre (310 hab., 2 161 ha), a un village-rue 21 km à l’ouest de Troyes, sur la D33. La commune a gagné 120 hab. depuis 1999 (+63%). Elle fut Le Grand-Dierrey en 1793.

Montgueux (400 Montgueuillais, 1 125 ha dont 171 de bois), 11 km à l’ouest de Troyes, éparpille son habitat sur les premiers reliefs du pays d’Othe, jusqu’à 270 m; elle offre un panorama sur Troyes et s’enorgueillit d’être un bastion avancé — et isolé — du vignoble champenois (156 ha de vignes pour 60 exploitants, 86% en chardonnay). Au sud-ouest, la D660 traverse le finage en contrebas, en passant par le hameau de la Grange au Rez.

Macey (980 Macelots, 2 046 ha dont 300 de bois), 15 km à l’ouest de Troyes, est dans un vallon parmi les collines du pays d’Othe, à l’ouest de Montgueux, avec une forêt domaniale sur le relief au sud du village. Au NE, le finage contient le hameau du Mesnil-Vallon (ancienne commune réunie après 1795) et une fraction du hameau de la Grange-l’Évêque, dont le lotissement des Dagues, perché sur la Côte de Champagne. Tout au sud passe la D660. La population a augmenté sensiblement depuis les 200 hab. de 1975, et a gagné encore 220 hab. après 1999.

Fontvannes (720 Fontvannais, 1 301 ha dont 270 de bois), à 16 km OSO de Troyes, 5 km NE d’Estissac, est aux sources de la Vanne comme son nom l’indique. Le village est traversé par la D660. Son finage s’étend vers le nord dans les collines cultivées, et en partie au sud du couloir de la Vanne dans les collines boisées. Le couloir est emprunté par l’A5, qui offre juste à la hauteur du village la double aire de repos de Fontvannes et des Tonnelles.

Estissac (1 860 Liébautins ou Estissacois, 2 566 ha dont 766 de bois), 22 km OSO de Troyes, est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube, nommé Val Libre en 1793. Le village est au confluent de l’Ancre et de la Vanne dans la vallée de la Vanne, et s’étire sur plus de 4 km du nord au sud, dans un finage qui mesure 11 km de long. Il s’allonge surtout dans la vallée de l’Ancre, où il est relayé au sud par le quartier de Thuisy. Tour au sud s’isole le petit hameau de Vaugeley, en forêt d’Othe. Le bourg a une église des 12^e et 16^e s., une halle du 17^e s.; accessoires pour rideaux Ridorail (40 sal.), scierie et palettes Tarteret (40 sal.), transports par cars TPMR10 (35 sal.); maison de retraite privée. Au nord de la Vanne passent la D660 et l’A5, laquelle est sans accès. La population a peu varié depuis 1900, puis a gagné 110 hab. après 1999.

Bucey-en-Othe (440 Bucetons, 1 503 ha dont 376 de bois), 19 km OSO de Troyes, est dans la vallée de Chas en pays d’Othe, un peu en amont de son débouché dans celle de la Vanne où passent A5 et D660. Le village a un château et s’étire sur 2 km incluant à l’est le hameau du Plessis les Chaast. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999 (+29%).

Messon (480 Messoniers, 1 149 ha dont 234 de bois), 15 km OSO de Troyes, a son village dans un vallon débouchant sur le couloir de la Vanne mais en amont de Fontvannes, où passent A5 et D660. Le village est accompagné juste au sud et au sud-est par les hameaux de Villecerf et Errey. La population a crû de 180 hab. depuis 1999, soit +60%.

Torvilliers (990 Torvillois, 1 211 ha), 9 km OSO de Troyes, est au pied de la Côte de Champagne juste à l’est de l’entrée du couloir de la Vanne, marquée par la butte du Montbernange (254 m). L’A5 passe au sud, mais est reliée à la D660, au NO, par un échangeur à péage (n°20); zone d’activités de la Terre aux Poules au nord entre la D660 et la voie ferrée de Troyes à Sens (fermée). La commune a reçu une fabrique de papiers d’emballage et d’hygiène Wepa (230 sal.), rachetée en 2015 par le groupe allemand à l’italien Lucchese, avec une plate-forme logistique du groupe, sur 28 ha; restauration collective API (120 sal.); métalleries Acodi (50 sal.) et France 2000 (45 sal.). La commune a gagné 200 hab. depuis 1999.

Laines-aux-Bois (540 Laignerans, 1 643 ha dont 378 de bois), 11 km SO de Troyes, est au pied de la Côte de Champagne qui borne le Pays d’Othe; petit hameau des Grandes Vallée au SO dans un vallon derrière la Côte; ancien oppidum du Montaigu à l’extrême sud sur la Côte. L’A5 passe au nord du finage, que limite au NE la N77; +70 hab. depuis 1999.

Prugny (380 Prugneaux, 862 ha dont 196 de bois), 12 km OSO de Troyes, est dans un vallon de la Forêt d’Othe; son finage partage au nord la butte de Montbernange avec Torvilliers; +50 hab. depuis 1999.

Vauchassis (510 Cosins, 2 417 ha dont 1 462 de bois), 15 km SO de Troyes est dans la vallée de Chas en amont de Bucey, au carrefour des D34 et D53. Son finage s’étend loin au sud où il inclut le Bois des Fays.

Au sud

Souligny (410 Subligniens, 1 059 ha dont 301 de bois), 14 km SSO de Troyes, a son village au pied de la Côte de Champagne, longé par la N77 et contigu de Bouilly. Au NO, le finage partage avec Laines-aux-Bois l’oppidum de la butte de Montaigu; au NE il est borné par la voie romaine.

Bouilly (1 140 Bouillerands, 1 549 ha dont 657 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube, 15 km au SSO de la préfecture, au pied du talus du pays d’Othe, élément de la Côte de Champagne, et longé par la N77; église classée du 16^e s. Le finage est limité à l’est par une voie romaine. La population était vers 500 hab. avant 1950, et a augmenté jusqu’en 1975, mais stagne depuis; fabrique de matériel pour la restauration (Catequip, 45 sal., à l’états-unien Prince Castle); un collège public.

Sommeval (320 Sommevaliens, 957 ha dont 441 de bois), 19 km SSO de Troyes, est dans une anfractuosité de la Côte de Champagne orientée vers le sud; le village est prolongé au sud par le hameau de Roiselée. Le plateau est boisé tout autour; +40 hab. depuis 1999.

Villery (280 Villerats, 359 ha), 18 km SSO de Troyes, sur la N77, s’abrite dans une cuve de la Côte.

Javernant (160 Javernandats, 562 ha dont 208 de bois), 20 km SSO de Troyes, est dans un vallon qui échancre la Côte et qu’emprunte la D34; forêt communale à l’ouest. La limite sud-orientale du finage suit la N77; négoce agricole Soufflet (35 sal.) à sa pointe SE.

Crésantignes (320 Créteignats, 210 ha), 21 km SSO de Troyes, a un village rue de 2 km sur la D34, longeant la Mogne. La N77 frôle le village tout au NO; +50 hab. depuis 1999.

Fays-la-Chapelle (130 Faitas, 58 ha), 24 km SSO de Troyes, a un minuscule finage enclavé dans celui de Saint-Phal. Le nom était seulement Fays avant 1919.

Jeugny (490 Juvéniens, 1 585 ha dont 1 219 de bois), 22 km SSO de Troyes, a un habitat dispersé le long des chemins; hameaux de la Creuse à l’ouest, de la Villeneuve au SO; grande forêt syndicale de Jeugny au SE, voie ferrée désaffectée de Troyes à Saint-Florentin. La Mogne traverse le finage au nord. La population a augmenté de 100 hab. après 1999.

Machy (120 Machéens, 274 ha), 21 km au sud de Troyes, ajoute à son petit village le hameau de Pommereau au SO. La Mogne traverse le finage.

Lirey (110 hab., 484 ha), 19 km SSO de Troyes, est dans les basses collines du Cénomanien entre la Mogne à l’est et la N77 à l’ouest.

Longeville-sur-Mogne (160 Longevillois, 415 ha), 18 km au sud de Troyes, est au contact des basses collines cénomaniennes et de la plaine albienne à l’est. La mention sur-Mogne a été ajoutée en 1977.

Maupas (110 Maupassois, 426 ha dont 230 de bois), 20 km au sud de Troyes, est sans village, avec quelques maisons dispersées à l’orée de la grande forêt domaniale ou syndicale d’Aumont.

La Vendue-Mignot (250 Mignotins, 1 048 ha dont 727 de bois), 18 km SSE de Troyes, a un semblant de village au Bout d’en Bas et le reste en habitat dispersé tout le long de l’orée de la forêt d’Aumont, dont le hameau de Beaucaron au SO, celui du Bout d’en Haut au NE.

Villy-le-Bois (56 Villeboisiens, 541 ha), 19 km au sud de Troyes, est dans la plaine juste à l’ouest de La Vendue-Mignot, sans aucun bois mais proche de la forêt d’Aumont.

Montceaux-lès-Vaudes (280 Montcelliens, 1 011 ha dont 445 de bois), 19 km SSE de Troyes, est dans la plaine au nord de la forêt d’Aumont, avec un finage en deux parties: le village étiré et le hameau le Long du Bois au sud, une fraction de la forêt syndicale d’Aumont au sud. Elle a un centre médico-éducatif; lès-Vaudes a été ajouté au nom en 1919.

Cormost (310 Cormostiens, 1 136 ha dont 692 de bois), 17 km SSE de Troyes, est à la limite nord de la forêt d’Aumont, avec un village étiré le long des chemins et frôlé par la D444.

Les Bordes-Aumont (550 Bordemontais, 549 ha), 15 km SSE de Troyes, a son village sur la D444, assorti du hameau de Bray à l’est et du petit hameau de Virloup au NO au bord de la Mogne, laquelle limite le finage au NO. Le nom était seulement Les Bordes avant 1919. Bray et Virloup ont été intégrés avant 1800.

Villemereuil (260 Villemereuillois, 781 ha), 14 km au sud de Troyes, a son finage borné au SE par le cours de la Mogne, traversé au NO par celui de l’Ousse qui passe au hameau de Bierne et rejoint la Mogne à la pointe NE du finage.

Villy-le-Maréchal (190 Villats, 329 ha), 15 km au sud de Troyes, est bornée au SE par la Mogne, au NO par l’Ousse.

Assenay (150 Asnacussiens, 342 ha), 17 km au sud de Troyes, a un habitat quelque peu dispersé, traversé par la voie ferrée de Saint-Florentin (désaffectée); le finage est traversé au SE par la Mogne.

Saint-Jean-de-Bonneval (410 Bonnevalois, 614 ha), 18 km SSO de Troyes, a un village étalé, complété au nord par le hameau de Prunay, ancienne commune réunie en 1908; +60 hab. depuis 1999.

Roncenay (160 Roncenaysiens, 382 ha), 13 km SSO de Troyes, a une gare avec silos sur la voie ferrée de Saint-Florentin. Le finage est limité à l’ouest par la trace d’une voie romaine.

Saint-Pouange (1 160 Glayotas, 1 002 ha), 10 km SSO de Troyes, dont les habitants se nomment en référence à une culture traditionnelle de glaïeuls, est connue pour son lycée agricole public, et abrite quelques ateliers, dont la bonneterie Chanteclair (35 sal.) et un laboratoire de recherche sur les pesticides (Biotek, 55 sal.); château de Souleaux (fin du 17^e s.). Le village s’est agrandi de nombreux lotissements; hors le lycée, la population municipale est passée de 140 hab. en 1962 à 780 en 1990; mais la progression s’est ralentie (+80 hab. depuis 1999). L’A5 traverse le finage, nantie d’une aire de repos côté sud (sa symétrique est plus à l’est sur le territoire de Saint-Léger.

Moussey (640 Mousséens, 725 ha), 12 km SSE de Troyes, se double à l’ouest du gros hameau de Savoie. La commune est traversée au nord-est par l’A5 et inclut le château et les bois de Villebertin au bord de la vallée de la Seine; transports Mayeur (30 sal.). la commune a gagné 230 hab. (+56%) depuis 1999.

Saint-Léger-près-Troyes (910 Taupins, 921 ha), 9 km au sud de la préfecture, étire son habitat en lotissements sur quatre routes en croix, incluant les hameaux d’Herbigny au sud, de Pelletier à l’ouest, de Cervet au nord. Elle a une ferme-musée, une église classée du 16^e s. et un négoce d’informatique (UFP, 50 sal.). Un vaste parc logistique et d’activités de 250 ha s’est constitué à cheval sur les communes de Saint-Léger et Buchères, le long de la voie de Saint-Florentin et jouxtant au sud l’A5 (mais sans accès direct); aire de repos de l’A5 tout au SO, côté nord. La population a augmenté de 250 hab. depuis 1999 (+38%).

Buchères (1 790 Bucherois, 714 ha), 10 km SSE de Troyes, est au bord de l’Hozain, qui rejoint la Seine à Bréviandes; la Seine fixe la limite orientale sinueuse du finage de Buchères. L’habitat est traversé par la D444 et contourné à l’est par la voie rapide D671; hameau de Courgerennes au nord. Au SE, aux Marots, Buchères partage avec Saint-Thibault un vaste complexe de croisements et zones d’activités liant la D671, l’A5, la gare sur la voie de Bar-sur-Aube, avec silos; entreposage Petit-Bateau (190 sal.), distillerie d’alcool Dislaub (90 sal.), lignes électriques Sogetrel (100 sal.); négoce de matériaux CDM (50 sal.). La population est passée de 500 hab. en 1950 à 1 300 en 1980; elle a repris sa croissance, gagnant 410 hab. depuis 1999.

À l’est

Verrières (1 900 Verrichons, 1 012 ha dont 209 de bois) est à 11 km SE de Troyes sur la rive droite du fleuve et la D49; au SE, hameaux de Saint-Martin et, au-delà de la traversée de l’A5, de Saint-Aventin, proche de l’étang du Grand Plantage (25 ha). La commune fait partie de la banlieue de Troyes et s’est agrandie par lotissements, dont tout au nord, un peu à l’écart, celui du Poirier aux Prêtres. Elle avait 450 hab. en 1968, 1 400 en 1982; elle s’est accrue de 140 hab. depuis 1999.

Isle-Aumont (470 Islois, 348 ha), 13 km au SSE de Troyes, est au confluent de la Mogne et de l’Hozain, et longée à l’ouest par la D444; le finage s’étend un peu vers le sud. Le village fut promu chef-lieu du nouveau duché d’Aumont créé en 1665 pour un maréchal; il a une curieuse église (classée) double à triple sanctuaire, une nef venant d’un prieuré du 12^e s. et l’autre ayant été bâtie au 15^e s. pour les paysans. La commune avait 130 hab. en 1962 et sa population s’est accrue jusqu’en 1999 (550 hab.) mais a un peu perdu depuis.

Saint-Thibault (560 Théobaldiens, 1 172 ha), 15 km SSE de Troyes, a son village, dont l’église est classée, un peu en amont d’Isle-Aumont. Le finage est borné à l’est par le cours de la Seine, accompagné de grands étangs de sablières au milieu desquels passe en droite ligne la D671. Il englobe au nord l’échangeur A5-N71 des Marots (n°21) et une fraction de la zone industrielle Sud de l’agglomération de Troyes partagée avec Buchères. La commune abrite une station de la société des autoroutes (SAPRR, 30 sal.), un recyclage d’électronique (Remondis, 90 sal.); maçonnerie Geciba (30 sal.), menuiserie SMT (25 sal.). Tout au SE, hameau de Voves près d’un autre ensemble d’étangs dépendant de Clérey. La population a augmenté de 90 hab. après 1999.

Clérey (1 130 Clériciens, 1 879 ha dont 439 de bois), 15 km SE de Troyes, est sur la rive droite de la Seine, mais complété au sud, au bord de la D671 et de la voie ferrée de Bar-sur-Aube, par l’urbanisation de Clérey Sud, avec base nautique des Terres Rouges dans les étangs de gravières; château de Courcelles au SE sur la rive droite de la Seine. Au nord, l’A26 se branche sur l’A5. La population a augmenté de 180 hab. depuis 1999.

Fresnoy-le-Château (290 Fresnichons, 1 148 ha), 18 km SE de Troyes, a un double habitat, le village étant accompagné au nord par le hameau de Renault, assorti du château de Bréviande avec un grand parc de 25 ha et douves en eau. L’A5 traverse le finage au nord, équipée d’une double aire de service avec restaurants Autogrill de 50 sal.; château du Plessis au nord de l’autoroute, avec un parc classé. Le finage s’étend loin au nord où il est limité par le cours de la Civanne, qui fixe aussi la limite du Parc d’Orient. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. La mention le-Château a été ajoutée en 1919.

Montreuil-sur-Barse (300 Montreuillois, 1 313 ha dont 195 de bois), 21 km ESE de Troyes, est un village-rue de 1 700 m de long sur la D37, à la source de la Barse. et dans le Parc d’Orient. La mention sur-Barse est de 1919.

Montiéramey (410 hab., 673 ha), 22 km ESE de Troyes, a son village longé par la voie ferrée vers Chaumont et Belfort, prolongé vers le nord par le hameau-rue du Mesnilot. Son nom vient d’une ancienne abbaye bénédictine de 837, qui était située dans la vallée humide de la Barse, dont il reste peu de vestiges des 16^e et 18^e s. Le finage est traversé au nord par la D619 (ex-N19) et atteint la digue de la Morge qui longe le lac d’Orient, mais sans équipement de loisirs. La partie orientale du finage est traversée par le canal d’amenée des eaux de la Seine au lac d’Orient. Le canal de décharge, ou canal de Morge, suit la limite nord du finage, qui est aussi celle de Lusigny-sur-Barse, le bourg voisin.

Mesnil-Saint-Père (490 Mesnilois, 1 745 ha dont 446 de bois), à 25 km ESE de Troyes, est devenue une station balnéaire sur la rive orientale du lac d’Orient, avec port et clubs nautiques, centre de vacances et de découvertes, Maison des lacs avec accueil de groupes, deux campings dont un de luxe de 300 places; restaurant le Belvédère (40 sal.). Le canal d’amenée de la Seine débouche dans le lac à la limite occidentale de la commune. Le finage est traversé par la D619; il comprend à l’est des bois et des étangs; au NE, château Saint-Blaise. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999 (+41%).

Courteranges (570 Courterangeois, 647 ha), 15 km ESE de Troyes, est traversée par le canal de la Morge au nord du village, par la D619 et la voie ferrée vers Chaumont au sud; charpentes Bouvet (20 sal.). La commune a gagné 140 hab. (+33%) depuis 1999.

Montaulin (830 Montaulinois, 1 241 ha dont 207 de bois), 14 km ESE de Troyes, a un village très étiré sur les routes et prolongé au sud par le hameau de Daudes. Le finage est longé au nord par le canal de la Morge, à l’est par le cours de la Civanne; il est traversé d’ouest en est par la voie ferrée Troyes-Belfort et à l’ouest par l’A26, qui atteint l’A5 un peu au sud du finage à Clérey. La commune a près de 200 hab. de plus qu’en 1919 (+30%).

Rouilly-Saint-Loup (560 Lupiruliens, 1 126 ha dont 177 de bois), 9 km ESE de Troyes, a trois habitats: le village près de la gare, le hameau de Rouillerot au sud, le hameau plus étoffé de Menois au NO, sur la rive nord du canal de décharge du lac d’Orient, nommé ici canal de Saint-Julien, avec parc de loisirs Accroland, qui traverse le finage. Tout au nord passent la D610 et la voie ferrée vers Vitry, au bord de laquelle est une zone d’activités avec centre d’aide par le travail (ESAT) et institut médico-éducatif. L’A26 traverse la partie orientale du finage.

Ruvigny (510 hab., 415 ha), 10 km ESE de Troyes, est bornée au nord par la N19 (D619), au sud par le canal de Saint-Julien, à l’ouest par le canal de Baires issu du précédent. L’habitat s’étale en petits lotissements entre les trois. La population a augmenté de 120 hab. (un quart) depuis 1999.

Thennelières (340 Tanoclariens, 673 ha), 9 km à l’est de Troyes, est bornée au sud par la D619 et traversée par la voie ferrée vers Brienne et Vitry. À l’ouest, l’A26 a un gros échangeur à péage avec la D619. Le village s’allonge sur 1 500 m au pied de la colline du Tertre; +70 hab. depuis 1999.

Laubressel (560 Laubressellois, 1 624 ha dont 478 de bois), 13 km à l’est de Troyes, étire son village sur la colline du Tertre, longée au sud par la voie ferrée de Brienne et Vitry. Le finage s’étend au SE dans la forêt d’Orient, agrémentée d’étangs. À l’est, le hameau de Champigny est entre la forêt et la colline et affiche une Fontaine d’Amour. La commune a 220 hab. de plus qu’en 1999 (+65%).

Bouranton (590 Bourantonnais, 815 ha), 11 km à l’est de Troyes, s’est agrandie par lotissements, gagnant encore 130 hab. après 1999. L’A26 traverse le finage à l’ouest.

Villechétif (950 Acoutis, 1 224 ha dont 132 de bois), 7 km ENE de Troyes, a gagné 270 hab. depuis 1999 (+40%); magasin Botanic (25 sal.), négoce d’illuminations Festilight (75 sal.), ingénierie JH (50 sal.), constructions Pref’Aub (20 sal.), menuiserie Villemin (25sal.). Le village est à la limite nord des marais drainés par la Melda et le canal d’Argentolle; au sud, les lotissements de Belley doublent l’habitat. La rocade D610 traverse les marais au sud-ouest. La limite nord de la commune suit la D960 rectiligne, l’A26 traverse au NE, où elle est dotée d’une double aire de repos.

(2 890 Bréviandois, 614 ha) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, juste au sud de la préfecture sur la rive gauche de la Seine, où passe la rocade de Troyes et où a été dessiné le principal nœud ferroviaire de l’agglomération. Elle est traversée par la D610 et la D444 et compte à l’est le quartier de Villepart qui touche à la Seine. Son finage s’étend à l’est au-delà de la Seine dans la plaine alluviale avec bois et étangs. La population a surtout progressé après 1970; la commune avait 500 hab. en 1900, 800 en 1955, 1 500 en 1975; elle a gagné 920 hab. depuis 1999 (+47%). Les principales entreprises sont les finitions de bâtiment Lamblin (45 sal.); constructions métalliques Sotralinox (25 sal.); couverture Dybiec Obs (35 sal.); transports Sotrabi (20 sal.); une maison de retraite privée.

(12 010 Chapelains, 1 048 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, en banlieue NO de la ville. Elle n’avait encore que 800 hab. en 1900, mais est passée à 2 000 dès 1932, à 5 000 en 1965, 10 000 en 1972 et a culminé à 16 200 en 1982, avant de se mettre à décroître; elle a perdu 2 620 hab. depuis 1999 (-18%). C’est une bourgade très fleurie (4 fleurs), dotée de deux collèges publics. Si la bonneterie s’est effacée, surtout depuis la fermeture de l’usine Benetton, et si les effectifs industriels se sont bien réduits depuis les années 1980, la ville conserve deux grosses usines: l’ancienne usine Michelin devenue Accuride Wheels (230 sal., firme états-unienne) passée par l’allemand Mefro de 2005 à 2017, fabrique des jantes pour automobiles; non loin, une autre usine Michelin ex-Kléber fabrique des pneus pour le secteur agricole (780 sal.). En outre, la firme britannique Gravograph produit des machines à graver (Gravotech, 230 sal.). S’il existe quelques ateliers liés au textile, le reste relève surtout du tertiaire de banlieue: hypermarché Carrefour (150 sal.), constructions L. Noël (60 sal.); travaux publics Colas (70 sal.); transports Walbaum (Calberson, 65 sal.), nettoyages Derichebourg (510 sal.) et Nettoyage 3 (55 sal.), publicité Adrexo (110 sal.).

(2 240 Lusigniens, 3 792 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube dans l’arrondissement de Troyes, membre de l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, 18 km ESE de la préfecture sur la N19 et la voie ferrée vers Chaumont, près du lac d’Orient; musée des Automates; grande sculpture métallique de Klaus Rinke (1986) sur le thème de l’eau; plage, club nautique, collège public; fabriques d’escaliers Escao (110 sal.) et de matelas Lunely (25 sal.), installations électriques Santerne (20 sal.). La commune partage avec Montiéramey la digue de barrage du lac d’Orient et elle est traversée par le canal de Saint-Julien qui est son exutoire; trois massifs forestiers agrémentent le paysage. Le nom était Lusigny tout court avant 1919; la population communale augmente depuis 1975 (1 000 hab.); elle a encore gagné 770 hab. depuis 1999 (+52%).

(3 320 Noyats), 73 ha, commune du département de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, en banlieue ONO de la ville. Banlieue résidentielle mais d’assez faible revenu moyen et de très petite superficie, elle a connu une croissance accusée à la fin des années 1970: elle avait 210 hab. en 1906, un millier vers 1950; après une stagnation entre 1950 et 1975, elle est brusquement passée à 3 700 en 1982, et a du mal à s’y tenir depuis; elle a même perdu 180 hab. après 1999. Elle soigne son aspect de ville fleurie (trois fleurs). Sa très petite superficie en fait la commune d’un seul quartier; fourniture de chaleur Elyo (Engie Suez, 25 sal.), étanchéification Auboise (25 sal.).

(5 250 Pontois, 399 ha) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, en banlieue nord-est de la préfecture sur le côté droit de la vallée de la Seine; église gothique-renaissance à vitraux; un collège public, maison de retraite privée. La ville a rapidement grandi durant tout le 20^e siècle; elle avait 800 hab. en 1900, 1 500 en 1950, 3 000 en 1975; elle n’a toutefois gagné que 90 hab. depuis 1999. Elle comporte en plein centre un «quartier prioritaire» (les Vingt Arpents) et, vers l’extérieur, trois échangeurs de la rocade troyenne avec la N19 et les routes vers Reims (N71) et la Haute-Marne (D960). L’Espérance sportive Troyes-Aube-Champagne, plus connue sous le nom de l’Estac, familier dans le monde du football, y a son siège (50 sal.).

Cette banlieue a reçu de nombreuses entreprises, parmi lesquelles une fabrication d’andouillettes et charcuteries AT France (Lemelle, 125 sal.), pâtisserie Caffet (45 sal.); imprimerie Renaissance (25 sal.); électronique Rakon (50 sal.), analyses Apave (30 sal.); installations thermiques Masson (40 sal.); nettoyages Lustral (150 sal.) et SANI (95), négoce d’habillement Haddad (110 sal.), gros centre d’appels 3Media Arvato (620 sal.); Orange (75 sal.). Le groupe McArthur Glen a installé un «village de boutiques» avec «magasins d’usines» de 20 000 m².

(3 570 Ribocortins, 726 ha) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, en banlieue ouest de la préfecture, traversée par la Vienne, petit affluent de gauche de la Seine, bornée au nord par la D661 et à l’est par la rocade D610. Elle est surtout résidentielle, en croissance sensible (400 hab. en 1930, 580 en 1954, 1 800 en 1982); elle a gagné encore 430 hab. depuis 1999; nettoyage Onet (370 sal.), maison de retraite Korian (65 sal.).

(4 760 Rosariens ou Caillotins, 623 ha) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, en banlieue SO de la préfecture. La mention près-Troyes a été ajoutée en 1919. Le nom vient des roseaux de la vallée humide de la Seine; la commune abrite un château Louis XIII et 18^e s., agrémenté d’un parc de Claude Perrault. Sa croissance a été tardive: elle n’avait que 180 hab. en 1900 et 400 en 1950, et elle a dépassé les 1 000 en 1975; elle s’est accrue de 1 760 hab. depuis 1999, soit +59%. La ville a reçu une pépinière d’entreprises de la Technopole de l’Aube, une institution de sauvegarde de l’enfance (220 sal.), la maison de soins Le Rêve d’Aurore (50 sal.).

Ses principaux établissements sont une fabrique de machines de blanchisserie textile Dubix, créée en 1903 et passée à Electrolux en 1987 (120 sal.), les panneaux et négoce de bois Socobois (85 sal.), une fabrique de machines à emballages plastiques pour l’agro-alimentaire Ariès Packaging (85 sal.), les plastiques Rosières Thermoformage (55 sal.), les plastiques pour salles de bain (New Bath, 45 sal.), négoce de produits d’hygiène Paredes (35 sal.), constructions CRN Brocard (90 sal.) et Gossiaux (30 sal.), transports STTI (90 sal.); informatique Provexi (50 sal.), supermarchés Leclerc (45 et 25 sal.).

(12 770 Dryats, 586 ha) est une commune de l’Aube ans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, en banlieue SO de la préfecture. La mention les-Vergers date de 1919. Une abbaye s’y était établie au 8^e s.; longtemps la commune a été une banlieue maraîchère, produisant notamment de l’ail (on appelle ses habitants Dryats, du nom local de la tête d’ail); le nom «les Vergers» a été ajouté en 1919. Saint-André est devenue une pièce majeure de l’agglomération troyenne. La ville est fleurie (trois fleurs). Elle a une église renaissance et des équipements de qualité: maison du Livre et de la culture, espace Gérard-Philipe, école municipale d’Arts et loisirs, complexe sportif, collège public; une polyclinique Mortier la Celle (les Ursulines, 180 sal., 90 lits). Un quartier prioritaire ex-«zone urbaine sensible» a été délimité (Maugout, proche de l’angle sud du centre de Troyes). La commune avait 1 200 hab. en 1884, 4 100 en 1936, 10 400 en 1975 et plafonne depuis 1990.

Le principal établissement reste la métallerie Petitjean (descendue à 240 sal.), qui a commencé par fabriquer des garde-boue dans les années 1950 puis s’est fait un nom dans le mobilier urbain (lampadaires), mais est passée au canadien IUSI et finalement en 2005 à l’italien Tecnopali, de Parme, puis en 2012 au saoudien Al-Babtain (500 emplois alors). Les autres ateliers sont de petite taille, sauf la fabrique de pulls Lacoste (240 sal.); Neut (30 sal.) fabrique du matériel orthopédique; boulangerie du Bon Pain de France (30 sal.). La commune a un gros centre commercial Carrefour de 360 emplois, avec un Bricorama (65 sal.); travaux publics Roussey (55 sal.), transports TCP (160 sal.).

Le nouveau canton de Saint-André-les-Vergers a 5 communes et 23 700 hab., soit 1,73 fois celui de Bar-sur-Seine.

(10 820 Saviniens, 755 ha) est un ancien chef-lieu de canton de l’Aube en banlieue ouest de Troyes, dans l’actuelle agglomération de Troyes Champagne Métropole; église gothique; maison pour tous, bibliothèque, école de musique et de danse, lycée général, avec section hôtelière, lycée professionnel, un collège public et un privé La population communale a augmenté durant tout le 19^e s. et jusqu’en 1960 (11 900 hab.), mais a fait alors le plein et a un peu diminué ensuite; elle a regagné 290 hab. depuis 1999. Cette active banlieue contribue largement aux activités troyennes. Depuis la fermeture d’une usine Valeo, les principaux employeurs sont la serrurerie Vachette, originaire de Troyes en 1864, et qui s’est aussi installée dès 1869 dans la Somme en Vimeu, mais qui a été achetée par le suédois Assa Abloy en 1997 (280 et 160 sal.), et les viandes Saviel (160 sal.). De moindre dimension sont les fabriques de fils Filix (120 sal.), d’appareils médicochirurgicaux LDR (85 sal.), de pièces plastiques Saviplast (80 sal.); imprimeries et cartonnages Eppe (25 sal.) et Seticap (25 sal.); installations électriques Santerne (70 sal.).

Dans les commerces et services se signalent le nettoyage AG Net (490 sal.), la blanchisserie Anett Neuf (100 sal.); gestion de logements HLM Mon Logis (100 sal.), négoce de fournitures Dustrame (55 sal.), aide à domicile SAD (80 sal.); transports Schenker-Joyau (45 sal.), distribution d’électricité Enedis (120 sal.). La zone d’activités Savipol (Parc Ouest de l’agglomération) attire sur 400 ha de nombreux ateliers plus petits, en particulier d’électronique, imprimerie, confection, cartonnages.

(2 340 Germinois, 1 380 ha) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, 6 km au SO de la préfecture, près de Saint-André-les-Vergers sur la route de Sens (N77); gros hameau de Lépine à l’ouest; l’A5 passe à la limite occidentale du finage. La commune accueille un Super U (55 sal.). Elle est surtout résidentielle et sa croissance a été tardive mais rapide: 450 hab. en 1962, 1 100 en 1982. Elle a gagné 150 hab. depuis 1999.

(6 950 Sancéens, 526 ha) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, dans la vallée de la Seine en banlieue sud-est de la préfecture. C’est une banlieue fleurie (trois fleurs), avec coopérative agricole (100 sal.), magasins d’usines (textile) de l’ensemble «Marques Avenue», sur 27 000 m² ; équipements électriques Aubélec (120 sal.), parquets Huot (35 sal.); nettoyage NGI (200 sal.) et Samsic (170); Intermarché (90 sal.).

«Les Villas» est une addition de 1919; la commune avait 1 300 hab. vers 1900, 3 200 en 1950, et a continué à croître, avec un palier à 5 900-6 000 hab. entre 1975 et 1990; elle a gagné 410 hab. depuis 1999. Le D610 suit la limite orientale du finage. Le canal de Saint-Julien, qui court sur près de 20 km depuis Lusigny-sur-Barse et rejoint la Seine à la limite sud de Saint-Julien, est l’exutoire largement calibré des grands lacs d’Orient; il est suivi par un «vélovoie des Lacs» de 42 km qui va jusqu’à Dienville.

(2 960 Lyotains, 3 270 ha dont 372 de bois) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, 9 km au NNO de la préfecture sur la rive gauche de la Seine; gare, Intermarché (20 sal.). La D679 passe à l’ouest du bourg et son accès a suscité une urbanisation complémentaire (la Garenne). Au SE, la commune contient en bord de Seine l’urbanisation de Barberey-aux-Moines. Au SO, elle inclut le hameau de Grange-l’Évêque au pied de la Côte. La population augmente régulièrement depuis le début du 19^e s. et surtout depuis 1965 (1 200 hab.); elle a gagné 280 hab. après 1999.

Le nouveau canton de Saint-Lyé a 33 communes et 16 300 hab.

(3 180 Patrociliens, 1 182 ha) est une commune de l’Aube dans l’agglomération de Troyes Champagne Métropole, juste à l’est de la ville sur la rive droite de la Seine; échangeurs de la rocade de Troyes (D610) et de la N19 (D619) et, à l’est, de celle-ci et de l’A26; hameau de Baires au sud sur le canal de Baires, château de Saint-Parres (18^e) au nord. Le carrefour D619-D610 a suscité un gros centre commercial avec hypermarché Leclerc (480 sal.) et animalerie Leclerc (Sipan, 70 sal.), magasins dont Metro (40 sal.), Boulanger (électroménager, 40 sal.), Alinea (meubles, 40 sal.), FNAC (30 sal.), Socultur (30 sal.); maison pour handicapés Asclépiade (50 sal.), maison de retraite Villa du Tertre (70 sal.). La croissance a été régulière pendant tout le 20^e siècle; elle a été de 520 hab. depuis 1999.

(63 120 Troyens, 1 320 ha) est la préfecture de l’Aube, dans la vallée de la Seine au centre du département. Troyes est une ville de plaine alluviale, qui n’a eu jadis pour défenses que le lacis des bras et affluents de la Seine; mais ces mêmes eaux ont bien aidé ensuite son activité textile. La ville a commencé comme chef-lieu de la tribu gauloise des Tricasses, dont elle tire son nom. Les temps gallo-romains lui valurent une urbanisation en carré quadrillé sous le nom d’Augustabona; son plan se lit encore dans celui de la Cité. Au Moyen Âge, la ville sut tirer parti du passage des marchands et des foires de Champagne, et devint la ville des comtes de Champagne.

Peu à peu se dessina ce qui est toujours son centre, en forme de «bouchon de champagne». Au nord-est, un vague demi-cercle est entouré de bras de la Seine qui lui servaient de douves; il enferme à l’ouest le carré de la cité, avec la cathédrale et les restes de l’ancien château, à l’est et au sud les anciennes propriétés ecclésiastiques du Bourg l’Évêque et du Bourg Saint-Denis. Au sud-ouest, un rectangle de murailles dans la vallée de la Seine enserrait le Bourg tout court, celui des marchands, devenu le centre animé. Son plan est assez régulier mais comprend d’étroites ruelles, qui en font d’ailleurs le charme; il est toutefois hétérogène: vers l’amont, le terrain était marécageux et insalubre dans les anciens quartiers des Tanneurs et de la Massacrerie, où se tenaient des ateliers; il a été récemment l’objet d’énergiques rénovations (le Gros Raisin).

Troyes se flatte d’avoir eu dès le début du 16^e siècle le privilège de fabriquer des bonnets de coton; mais le succès de l’industrie textile date à proprement parler du 19^e siècle, et de la «maille» bien plus que de la bonneterie proprement dite: c’est l’invention de machines permettant de «diminuer» les tricots qui a été utilisée à fond et a permis l’expansion de la fabrication des sous-vêtements, des articles chaussants et des tricots qui ont fait pendant un siècle la fortune de la ville, en donnant du travail principalement aux femmes. La ville, où les boulevards ont remplacé les murs, s’est alors entourée d’usines de tous côtés et de grandes firmes ont prospéré.

Cette spécialité n’a pas résisté aux concentrations et à la concurrence des pays à plus bas salaires: il n’y a plus grand chose dans ce domaine à Troyes, et encore moins qui soit «troyen». La bonneterie reste présente, mais de moins en moins par la fabrication, et en partie sous forme d’entrepôts, centrales de distribution et points de vente; comme Roubaix mais en plus petit, Troyes s’est fait une spécialité de ces «magasins d’usine» où le chaland cherche à faire des affaires en achetant «directement», en particulier des soldes des saisons précédentes: ils totalisent environ 80 000 m² et sont en effet très visités, recevant quelque 3 millions de visiteurs par an, venus par cars entiers.

Les principaux établissements sont ceux de la maison Petit-Bateau, curieusement acquis par le fabricant de cosmétiques breton Yves Rocher (usine Joseph, 510 sal.); Devanlay (marque Lacoste), en trois unités de 480, 120 et 100 sal.; les étoffes à mailles Emo (90 sal.); l’usine d’ennoblissement France-Teinture (100 sal., ex-Teinturerie de Champagne).

À côté et dans de tout autres domaines, l’emploi industriel s’était heureusement renouvelé dans le mouvement qui avait profité aux villes de la «grande couronne» parisienne dans les années 1980 et 1970: les principaux établissements industriels sont ceux de la chocolaterie Cemoi ex-Jacquot (390 sal.); des chaînes et pignons Sedis (95 sal.); des piscines Magiline (70 sal.), la menuiserie Santin (50 sal.).

Le secteur tertiaire, tout aussi mobile, enregistre les centres d’appels STEL (310 sal.), le négoce interentreprises de textiles et cuirs AG Com (90 sal.); les négoces de céréales et aliments du bétail Vivescia (180 sal.). La grande distribution est discrète dans la commune, avec la Fnac et Monoprix, mais plus présente en banlieue; transports urbains TCAT (270 sal.), Courriers de l’Aube (190 sal.), conditionnement Solodi (170 sal.) et transports Logtex (75), société de sports Estac (55 sal.).

Se signalent encore dans le tertiaire la Banque Populaire (120 sal.), les placements financiers Kidliz (130) les comptables SECC (55 sal.) et Sadec (55 sal.), le travail temporaire Ranstad (95), l’aide à domicile Adheo (80 sal.) et Axdom (75 sal.). L’Opac de l’Aube (logement) et celui de Troyes ont 160 et 140 salariés. Parmi les services à l’industrie et au bâtiment se distinguent la fourniture de chauffage Dalkia (70 sal.); le gardiennage Artus (65 sal.), les travaux publics Eiffage (100 sal.), EDF (90 sal.), La Poste (290). Mais beaucoup d’entreprises de cette nature, et tous les hypermarchés, sont en banlieue.

Troyes s’était efforcée d’accompagner jadis l’industrie de la maille par des services techniques, de recherche et de conseil. Elle a ensuite reporté cet effort et ses espoirs vers le domaine du conditionnement, jusqu’à imaginer une Packaging Valley à la mode: mais elle n’est pas seule, et faut-il avoir quelque chose à emballer: de ce côté, les maisons de champagne et les usines de pharmacie ou cosmétiques marnaises ont plus de perspectives. Néanmoins Troyes a pu développer l’enseignement supérieur, d’abord par un IUT, puis par une Université de technologie (UTT), créée en 1994 et qui forme des ingénieurs en systèmes d’information et de communication, systèmes industriels, systèmes mécaniques, technologie et économie des matériaux; elle emploie 150 personnes et reçoit plus de 2 000 étudiants; elle est associée à une pépinière et un hôtel d’entreprises. Troyes abrite également des instituts de biotechnologie, de médecine du sport, du textile et de l’habillement, un laboratoire de nanotechnologies et instrumentation optique (LNIO) de l’Université. Troyes a un centre hospitalier public de 680 lits, deux cliniques de 200 et 100 sal. (175 lits ensemble), un centre d’aide par le travail, 6 maisons de retraite dont la Résidence de l’Île (90 sal.), Korian Pastoria (60 sal.) et Orpea (60 sal.); quatre collèges et sept lycées publics, dont trois professionnels, cinq collèges et six lycées privés dont trois professionnels.

La ville offre vieilles ruelles et maisons à colombage, une assez belle cathédrale (13^e-17^e s.) et d’intéressantes verrières, quatre ou cinq musées: le musée d’art moderne dans l’ancien palais épiscopal, la Maison de l’outil et de la pensée ouvrière, le musée historique et le musée de la bonneterie à l’hôtel Vauluisant, les musée d’histoire naturelle et d’archéologie et la bibliothèque à l’abbaye Saint-Loup, l’apothicairerie de l’Hôtel-Dieu, et depuis 2004 le musée de dessins Di Marco; plus quelques espaces verts (Parc Henry et jardin du Beffroi). La commune a sept quartiers prioritaires dont les anciennes «zones urbaines sensibles» des Chartreux au sud, du Point du Jour à l’est, des Senardes au sud du centre-ville.

La ville avait 25 000 hab. au début du 19^e siècle, 53 000 au début du 20^e ; elle avait absorbé la commune de Saint-Martin (3 700 hab.) en 1858. Sa population est montée à 75 000 hab. en 1968, puis a perdu 14 000 hab. jusqu’en 1999, pour en regagner 500 depuis. Elle est à la tête de la communauté d’agglomération Troyes Champagne Métropole de 81 communes et 170 100 hab., de loin la plus peuplée du département. L’unité urbaine Insee serait de 138 000 hab. (19 communes), l’aire d’attraction de 219 000 (147 communes). L’arrondissement a 228 000 hab., 244 communes, 353 394 ha, soit 73% du département.

Les 5 nouveaux cantons de Troyes totalisent 103 00 hab. (107 100 en 1999) et 7 communes.