Communauté d’agglomération de Lamballe Terre et Mer' nouvelle intercommunalité des Côtes d'Armor, issue de fusions en 2016. Elle groupe 38 communes, 67 000 hab., 91 300 ha, et siège à Lamballe-Armor. Pléneuf-Val-André, Erquy et Saint-Alban sur la côte, Pommeret, Quessoy et Hénon à l'ouest, Plénée-Jugon et Jugon-les-Lacs-Commune-Nouvelle au sud, dépassent aussi 2 000 hab. Plémy (1 600 Plémytains, 4 004 ha) est à 20 km SO de Lamballe et 18 km NNE de Loudéac sur le plateau; vente à domicile de produits «bio» (Armille, 30 sal.), quelques artisans. Au NE, la commune contient le collège, l’ancienne gare et le camping de Moncontour; village de Saint-Laurent au NO; +50 hab. depuis 1999. Moncontour (880 Moncontourais, 48 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 15 km au SO de Lamballe, 24 km au SE de la préfecture. C’est au bord de l’Évron un ancien centre des toiles de lin, qui fut riche aux 17e et 18e s., et en a gardé, dans un finage minuscule, un vieux centre apprécié pour ses ruelles, ses remparts, ses portes et les vitraux de son église du 18e s., et classé comme «petite cité de caractère» et «village de charme» puis parmi les «plus beaux villages de France». Ce fut un haut lieu de la chouannerie, illustré par un musée de la chouannerie et de la révolution; fête «médiévale» en août. De nos jours, Moncontour est surtout un petit centre de services, avec des commerces, un collège public et une maison de retraite de 160 employés. La population de ce minuscule territoire diminuait depuis 1962 (1 200 hab.), mais s’est stabilisée depuis 1999; elle était de 1 700 hab. en 1806. Trédaniel (990 Trédanielais, 1 592 ha) jouxte Moncontour, juste de l’autre côté de l’Évron; sa population croît et a gagné 110 hab. depuis 1999; elle n’atteignait pas 600 hab. en 1968. Trébry (860 Trébritiens, 2 512 ha) est à l’est de Trédaniel, 15 km au sud de Lamballe, et se signale côté ouest par le château renommé de la Touche-Trébry (fin 16e); la commune a gagné 130 hab. depuis 1999; au sud, le finage monte jusqu’au Bel-Air (339 m), point culminant du petit massif du Mené. Un parc de 6 éoliennes est sur la crête méridionale de Bon Abri depuis 2005 (9 MW, 22 GWh, groupe Ardian issu d’Axa), près de la source du Gouessant. Saint-Glen (620 Saint-Glénois, 1 151 ha) a un finage très étroit et très allongé du sud au nord tout au long du Gouessant, côté droit; musée (village des automates), +60 hab. depuis 1999. Penguily (630 Penguilais, 1 049 ha), 12 km au sud de Lamballe, a un finage en S qui atteint au NO le cours du Gouessant; la commune a gagné 200 hab. depuis 1999, son bourg s’est étoffé de pavillons. La Malhoure (570 Malhourins, 502 ha), 8 km au sud de Lamballe, a gagné 210 hab. depuis 1999. Saint-Trimoël (520 Trimoëliens, 835 ha), 13 km SSO de Lamballe, a crû de 190 hab. depuis 1999; le finage est bordé à l’est par le cours encaissé du Gouessant. Bréhand (1 640 Bréhandais, 2 495 ha) est à 10 km SSO de Lamballe, traversée par la D768; travaux publics et transports Lessard (45 et 25 sal.), carrières; château de Launay (14e et 19e s.) au SO. La commune a gagné 350 hab. depuis 1999. Landéhen (1 430 Landéhennais, 1 180 ha), 5 km au SSO de Lamballe, a gagné environ 400 hab. depuis 1999, près de 40%; la commune est limitrophe de Lamballe et bordée au SE par le Gouessant. Hénon, Quessoy et Pommeret sont trois grandes communes à l’ouest de l’intercommunalité, jouxtant celle de Saint-Brieuc. Coëtmieux (1 820 Coëtmieusiens, 802 ha), 8 km ONO de Lamballe, est plus petite mais aussi en nette croissance dans le périurbain briochin: elle n’avait que 560 hab. en 1954, 1 290 en 1999; elle accueille un atelier de la coopérative agricole du Gouessant (aliments du bétail, 55 sal.), la plâtrerie Boivin (20 sal.) et les travaux publics Setap (35 sal.). La N12 passe au sud du finage, qui est bordé à l’ouest par l’Évron, à l’est par le Gouessant, et atteint au nord l’étang des Ponts-Neufs. Andel (1 130 Andelais, 1 220 ha) est un village de pavillons à 6 km ONO de Lamballe; la commune, qui jouxte celle de Lamballe, n’avait guère que 520 hab. en 1968, 900 en 1999. Quatre communes peuplées se partagent l’essentiel de la côte de Penthièvre, Planguenoual, Pléneuf-Val-André, Erquy et, un peu en retrait, Saint-Alban. Plurien (1 520 Pluriennais, 2 165 ha) est entre Erquy et Fréhel, 21 km au NE de Lamballe. Le nom, qui amuse parfois, vient de saint Urien ou Thurien, précédé de plou. Le bourg est à 500 m de la côte, où débouche l’Islet, et la commune n’a qu’une petite ouverture sur cette baie, proche des Sables-d’Or, avec un camping. La population, qui avait dépassé 1 500 hab. autour de 1900, était encore en baisse de 1975 à 1999; elle a regagné 260 hab. depuis 1999. La commune a 350 résidences secondaires, soit le tiers des logements, deux campings (200 places), deux hôtels. La D786 traverse le finage au sud du bourg. La Bouillie (870 Lambolliens, 1 091 ha), 13 km au nord de Lamballe, est tout au sud de son finage; la tour de la Ville Téhard se dresse à l’est; 190 hab. de plus qu’en 1999. Hénanbihen (1 400 Hénanbihennais, 3 165 ha), 19 km NE de Lamballe, a été un point fort de l’élevage du porc sous la tutelle de la Cooperl et accueille un transporteur (Launay, 25 sal.); +80 hab. depuis 1999. Le finage est traversé par le Frémur. Hénansal (1 180 Hénansalais, 2 900 ha), 15 km NE de Lamballe, se signale par l’alimentation du bétail avec la coopérative Le Garun-La Paysanne d’Erquy (160 sal.). La commune partage avec Saint-Alban, à l’extrême ouest, un parc éolien de 5 machines Vestas de 90 m, installé en 2009 (10 MW, 25 GWh, au portugais EDP); allée couverte de Trémaudan au NE; la D768 court sur tout le sud du finage. Hénansal a gagné 230 hab. après 1999. Toutefois, leur population fut jadis plus élevée: Hénanbihen avait 1 900 hab. en 1900, Hénansal 1 300; Hénan «le petit» (bihen) reste plus peuplée que Hénan «le château» (sal), henan ayant le sens de vieux, ancien. Au sud-est d’Hénansal, Saint-Denoual (450 Guinguenoualais, 961 ha), 15 km ENE de Lamballe, touche à la forêt de la Hunaudaye et abrite un tricotage de chandails (Noret, 40 sal.); elle a gagné 90 hab. depuis 1999. Quintenic (380 Quintenicais, 750 ha), 12 km ENE de Lamballe au sud d’Hénansal, a un négoce d’engrais Fertival (20 sal.) et a gagné une centaine d’habitants dans le même temps; son finage est aux sources du Frémur. Plédéliac (1 430 Plédéliacais, 5 175 ha dont 2 015 de bois), 11 km ESE de Lamballe et 10 km NNO de Jugon, a gagné 170 hab. depuis 1999. Son finage contient au nord la grande forêt domaniale de Saint-Aubin-la Hunaudaye, et au SE la forêt de Coatjégu; château de Saint-Aubin en clairière au NO, allée couverte. À la limite NE, les grosses tours des ruines du château-fort de la Hunaudaye accueillent un spectacle médiéval en été. La commune propose aussi une «ferme d’antan» en forme d’écomusée (le Saint-Esprit, à l’est). La limite orientale du finage est rehaussée par le très sinueux lac de barrage de la Ville Hatte, dans la vallée encaissée de l’Arguenon. Saint-Rieul (550 Rieulais, 637 ha), 9 km ESE de Lamballe, a gagné 210 hab. depuis 1999 (+62%). Noyal (920 Noyalais, 680 ha), 3 km au SE de Lamballe sur la rive droite du Gouessant, est aussi en croissance (400 hab. en 1954, 800 en 1999); le bourg est serré tout à l’ouest du finage, entre le Gouessant et la N12. Plestan (1 610 Plestannais, 3 281 ha), bien située sur le couloir de circulation à 8 km au SE de Lamballe, abrite des installations de la Cooperl (aliments du bétail, 180 sal.) et a reçu en 2007 un site éolien de 6 hélices Nordex de 90 m (13,8 MW, 34 GWh, au suisse Susi) sur le plateau de Bel-Air à l’est du bourg; +190 hab. depuis 1999. Tramain (700 Traminois, 915 ha), 14 km SE de Lamballe, partage avec Plestan le large échangeur N12-N176; +170 hab. depuis 1999. Jugon-les-Lacs - Commune nouvelle est juste à l’est et a pour voisine au sud-est Plénée-Jugon. Au-delà, la pointe sud-est du territoire intercommunal de Lamballe compte encore six communes. Sévignac (1 130 Sévignacais, 4 325 ha), 24 km SE de Lamballe, a eu plus de 3 000 hab. au 19e siècle et encore 2 000 un peu avant 1950; elle vient de regagner 100 hab. par rapport à 1999; carrières de la lande de Guitternel, étang de Rochereuil avec base de loisirs et camping au sud, châteaux de Limoëlan (18e) au SE et de la Béchardière à l’est; le finage touche au SE à la vallée de la Rosette, et au nord aux étangs de Jugon dans la vallée de la Rosette; la N12 et la voie ferrée Paris-Brest traversent le nord de la commune. Trémeur (760 Trémeurois, 1 456 ha), 30 km ESE de Lamballe, est sur cet axe de circulation; la zone d’activité des Dineux longe la N12, abritant deux carrosseries Guitton (40 sal.) et Essonne (25 sal.), des négoces de matériel agricole Blanchard (30 sal.) et de matériel pour élevage porcin I Tek (25 sal.); la commune n’a gagné que 40 hab. après 1999. La Rosette fixe sa limite orientale et septentrionale. De l’autre côté de la rivière, Trédias (500 Trédiasais, 1 101 ha) est à 32 km ESE de Lamballe, mais à l’écart des circulations; +110 hab. depuis 1999. Rouillac (400 Rouillacais, 1 577 ha dont 263 de bois), au SO de Sévignac, est à 26 km SE de Lamballe; elle a gagné 120 hab. depuis 1999; le finage touche au nord aux étangs de Rochereuil, du Poncey et de la Rieule; bois de Bougueneuf au SE. Éréac (690 Éréacais, 2 121 ha), au sud de Rouillac, est à 30 km SE de Lamballe; château de Coat Bicor au sud; +80 hab. depuis 1999. Lanrelas (840 Lanrelasiens, 2 940 ha dont 298 de bois) 36 km SE de Lamballe, sur la Rance, abrite l’élevage de volailles Ogier (25 sal.); c’est la seule commune du pays de Lamballe à avoir perdu des habitants depuis 1999 (-40 hab.), ainsi que quelques entreprises agro-alimentaires; c’est aussi la plus méridionale et la plus éloignée à la fois de Lamballe et du littoral. Landes et bois occupent le sud du finage. (3 980 Réginéens ou Erquiais, 2 646 ha) est une station balnéaire des Côtes-d’Armor, à la pointe nord de l’intercommunalité de Lamballe Terre et Mer, 22 km NNE de Lamballe. Le nom a le sens de digue, barrage; Erge-ar-Mor en breton. Le bourg se rassemble le long d’une anse bien protégée de la côte orientale de la baie de Saint-Brieuc (côte de Penthièvre), bordée par la plage du Bourg et fermée au sud par la pointe de la Houssaye. Le massif de grès rose du cap d’Erquy et de la pointe des Trois Pierres borde la rade et le port côté nord. À l’est du cap d’Erquy s’étire la longue plage de Lourtuais; au-delà de la pointe de la Mare aux Rets se succèdent la petite plage du Portuais et la plage plus longue du Guen, bordée par le domaine de Lanruen, la Fosse Eyrand, la pointe du Champ du Port à l’entrée de la baie de l’Islet qui sépare Erquy des Sables-d’Or. Le cap d’Erquy pris au sens large, jusqu’à l’Islet, est un site classé, en partie boisé, qui a été racheté par la commune et où ont été tracés des sentiers pédestres; il est prolongé en mer par des écueils et des îlots. De l’autre côté du bourg, au sud-ouest, se voient la pointe de la Roche Jaune et la longue plage du Caroual puis celle de Saint-Pabu. Erquy a un actif port de pêche, riche de 80 bateaux dont 10 hauturiers, et qui serait le premier d’Europe pour les coquilles saint-jacques (1 500 t/an sur un total de prises de 10 000 t); il emploie 600 personnes directement (dont 300 marins-pêcheurs), 1 500 indirectement; armement des Pêcheries de l’Armorique (reprises en 2005 par le groupe Le Graët de Guingamp et descendues de 45 à 25 sal.), installations électriques Allez (55 sal.), supermarché U (80 sal.). Erquy est aussi une station de vacances, avec deux ports de plaisance (450 places, mais sans ponton), écoles de plongée et de voile; un collège public y est établi. Tout au sud de la commune, non loin de Pléneuf, l’élégant château de Bienassis (18e s.) offre à la visite ses beaux jardins; maison de retraite (40 sal.). Erquy a 2 800 résidences secondaires (57% du parc de logements), 11 terrains de camping (2 100 places) dont 2 de luxe (310 places), trois petits hôtels. La population communale est restée stable autour de 2 900 hab. entre 1890 et 1960, puis a entamé une lente croissance (+140 hab. depuis 1999.). (2 270 Hénonnais, 4 087 ha dont 377 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor dans l’intercommunalité de Lamballe Terre et Mer, 16 km au SO du chef-lieu et 18 km au SE de la préfecture. C’est une commune étendue, dont le finage vient au ras de Moncontour d’un côté, du bourg de Saint-Carreuc de l’autre; elle arbore plusieurs châteaux, dont ceux du Colombier (15e-16e) avec de beaux jardins, et ceux du Catuélan, des Granges et de la Néauvais, tous trois du 18e s.; plâtrerie JCS (Doré, 35 sal.), travaux publics Roussel (40 sal.). Hénon a dépassé 3 000 hab. au 19e s. et en avait encore 2 800 en 1911, puis moins de 1 800 après 1970; mais sa population s’est accrue de 520 hab. depuis 1999. (2 530 Jugonnais, 3 803 ha dont 376 de bois) est une commune nouvelle des Côtes-d’Armor, issue d’une fusion de 2016, dans la communauté de Lamballe Terre et Mer. Jugon-les-Lacs (1 840 hab., 2 615 ha dont 353 de bois) était un chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 21 km à l’OSO de Dinan, 19 km ESE de Lamballe. Le bourg originel est dans la vallée de l’Arguenon, qui traverse tout le territoire, adossé à un barrage et proche de la N176, accessible par deux échangeurs. Le site a été transformé par de longs lacs de barrage. L’étang de Jugon, en amont du bourg, offre un plan d’eau de 80 ha, étiré sur 3 km, qui a attiré rive droite les pavillons de la Résidence du Boutard (camping). Au nord, la commune contient toute la longue queue du lac de barrage de la Ville Hatte, qui est à Plorec et Pléven. Lieu d’une ancienne châtellenie, classé à présent «petite cité de caractère» et station verte de vacances, le bourg (Lanyugon en breton) a une place du Martray aux maisons de granite; centre nautique avec bassin de 70 ha, maison de la pêche; conserves de légumes Sobreval (125 sal.), atelier d’électronique Cequad (40 sal.), constructions Budet (85 sal.). La commune s’est agrandie par fusion en 1973, et en a profité pour ajouter «les Lacs», incorporant Lescouët-Jugon et Saint-Igneuc, ce qui l’a fait passer de 410 à 1 300 hab., niveau qu’elle a maintenu ensuite, puis élevé de 460 hab. depuis 1999. En 2016, Jugon-les-Lacs, ajoutant curieusement à son nom «Commune nouvelle», a fusionné avec Dolo (690 Dulcinéens, 1 188 ha), 3 km au sud de Jugon, bordée par le lac de Jugon et qui a gagné 250 hab. après 1999 (+56%); la N12 et la voie ferrée Paris-Brest traversent (sans accès) le sud du finage de Dolo. (17 190 hab., 11 673 ha dont 486 de bois) est une nouvelle commune des Côtes-du-Nord, créée en 2019 par fusion. Elle associe les anciennes communes de Lamballe, Morieux et Planguénoual et appartient à la communauté Lamballe Terre et Mer. Lamballe (13 940 Lamballais, 7 629 ha dont 388 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor dans l’arrondissement de Saint-Brieuc, à 22 km ESE de la préfecture et sur le couloir de circulation vers Rennes. La ville est dans une petite cluse taillée par le Gouessant dans les plis du socle ancien. Son nom serait une forme de Saint-Paul. Elle a fusionné avec 4 communes voisines en 1973, Maroué au SO, Saint-Aaron au nord, La Poterie et Trégomar à l’est, portant ainsi sa population de 5 100 hab. (1968) à 9 300 (1975). Maroué évoque un ancien territoire celte au sens de «grand lieu» (= Mareuil). Une nouvelle fusion a eu lieu en 2016 avec Meslin (1 000 Meslinois, 1 392 ha), 5 km au SO de Lamballe. La population, qui s’était tenue entre 4 000 et 5 000 hab. entre 1810 et 1950, croît encore: + 2 030 hab. depuis 1999, dont 280 pour Meslin. La ville fut la capitale du duché de Penthièvre de 1034 à 1420, mais a perdu ensuite prestige et château et connu des fortunes contrastées, avec un bon temps de la tannerie-mégisserie aux 16e et 17e s. Elle tire à présent parti, à la fois, de ses fonctions de service, du tourisme et de l’industrie agro-alimentaire. Lamballe a un intéressant centre-ville autour de la place du Martray, un musée régional et un musée Mathurin Méheust (peintre et illustrateur local); plan d’eau de 12 ha, château de la Moglais près de la Poterie, menhir à l'est près de Trégomar (la Roche de Guihalon), une allée couverte au NE (Chêne Hut), une autre au SO de Meslin (la Chaise à Margot) dont l'ancien finage comprend à l'extrême SO le village de Trégenestre (chapelle). Un haras national, qui est le deuxième de France par la taille (400 places, 60 étalons) a été installé en 1825 et s’était spécialisé dans le «postier breton»; il occupe 50 personnes. Un parc de 4 éoliennes (Enercon, 9,2MW, groupe Innovent-EL) est apparu à l'est (Saint-Aaron), aux abords des installations de la coopérative du Gouessant. Lamballe a un hôpital local (19 lits, 290 sal.), des collèges et lycées publics et privés. Une grande zone d'activité est à l'ouest de la ville, à la rencontre des N12 et D768 et au passage de la voie ferrée Paris-Brest. La ville a innové dans le marché de porcs au cadran et elle est le siège de la firme coopérative Cooperl, qui a ajouté à son nom celui de la Hunaudaye, l’ancien château-fort de Plédéliac qui est un peu à l’est. La Cooperl, fondée en 1966, compte 2 500 adhérents fournissant 5 500 000 porcs par an, et 5 000 salariés; l’un de ses abattoirs est à Lamballe (Agro Prestation, 220 sal.), l’autre à Montfort-sur-Meu, et le groupe fabrique des aliments du bétail à Plestan; il déclare 2 100 salariés à Lamballe, plus les viandes de boucherie Hexagro (95 sal.), le traitement de déchets Dentral (25 sal.). En outre se trouvent à Lamballe la coopérative du Gouessant (grains et aliments du bétail, 290 sal. plus 120 sal. aux Noés Saint-Aaron), transférée d’Yffiniac en 1968 et qui possède 4 autres usines alentour; le traitement de semences Triskalia (75 sal.), des riz et légumes secs Inariz (45 sal.); les crêperies Jarnoux (90 sal.) et Le Monde des Crêpes (60 sal.), ovoproduits Valorœuf (25 sal.), boulangerie Tartapain (25 sal.), négoces de surgelés Brake (90 sal.) et une entreprise de travail temporaire spécialisée (Agro Intérim, 150 sal.). La diversité est apportée par Centigon du groupe états-unien Armor Holdings (160 sal.), repreneur de l'usine Labbé, qui équipe et exporte des véhicules blindés et des limousines; l’électricien Asserva (équipements de contrôle, 70 sal.); la métallerie TFE (Tôlerie fine électronique, 30 sal.); l’imprimerie-papeterie Grand Ouest Étiquettes (85 sal.); les vêtements de travail Cantin (35 sal.). Dans le bâtiment, scierie Protac (50 sal.), menuiserie Renault (40 sal.), charpentiers Rose Eludis (80 sal.) et Le Moine (25 sal.), constructions Arcanne (40 sal.) et Moullec (25 sal.), travaux publics SRTP (Rhéginéenne, 45 sal.), traitement des eaux Ereo (30 sal.); laboratoire d'analyses SBL Bio (35 sal.); secrétariat Adexium (40 sal.), Crédit Agricole (30 sal.), Crédit Mutuel (25 sal.), comptabilité Meheus (20 sal.) et Champas (20 sal.), services aux personnes Armor (25 sal.).` Les autres commerces sont représentés par un centre Leclerc (190 sal.) avec Brico-Leclerc (20 sal.), deux supermarchés (Carrefour, 35 sal. et Intermarché, 100 sal.) et le bricolage et négoce de matériaux Socobati (210 sal.); négoces de quincaillerie Boschat Lveix (40 sal.), de matériel agricole MS (40 sal.) et R. Meheust (35 sal.), d'équipements d'automobiles Sodifa (20 sal.); transports Alteo (35 sal.), Kuehne-Nagel (25 sal.), et par autocars Le Vacon (65 sal.), routage Walravens (65 sal.), La Poste (60 sal.). Planguenoual (2 240 Planguenoualais, 3 289 ha), dont le nom vient de saint Denoual (ou Conval), est sur la D786 à 10 km NNO de Lamballe. Le finage, qui compte plusieurs petits manoirs anciens, s'étend jusqu'à la côte, à l'ouest de Pléneuf-Val-André. Le littoral, longé par le GR Penthièvre-Nord, comprend d'est en ouest le Port Morvan, la Grève du Vauglin, les petites plages de la Cotentin et de Jospinet; château du Val; écomusée au sud, dit Ferme du Laboureur, près du château du Hourmelin. La population s'est accrue de 660 hab. depuis 1999 (+41%). Cette ancienne commune a 300 résidences secondaires (24% du parc) et un camping (50 places). Morieux (1 010 Morivains, 755 ha), 13 km NO de Lamballe, possède une ouverture sur la côte juste à l'est de l'embouchure du Gouessant, accidentée par la pointe de la Longue Roche et dotée des petites plages de Béard et Saint-Maurice. Le barrage du Pont Rolland sur le Gouessant alimente une petite centrale électrique et retient un étang étroit, de près de 3 km de long, que traverse la D786 au SO de la commune, aux Ponts Neufs; golf de la Crinière au SE; travaux publics Camard (25 sal.), étanchéité Technic (20 sal.). Morieux a gagné 200 hab. depuis 1999. La communauté de communes Lamballe Terre et Mer groupe 38 communes, 67 000 hab., 91 300 ha et siège en ville. L’aire et l'unité urbaine de Lamballe-Armor se limitent à la commune. Le nouveau canton de Lamballe a 9 communes, 24 300 hab. (2 240 Planguenoualais, 3 289 ha), dont le nom vient de saint Denoual (ou Conval), est sur la D786 à 10 km NNO de Lamballe, en Lamballe Terre et Mer. Le finage, qui compte plusieurs petits manoirs anciens, s’étend jusqu’à la côte, à l’ouest de Pléneuf-Val-André. Le littoral, longé par le GR Penthièvre-Nord, comprend d’est en ouest le Port Morvan, la Grève du Vauglin, les petites plages de la Cotentin et de Jospinet; château du Val; écomusée au sud, dit Ferme du Laboureur, près du château du Hourmelin. La population s’est accrue de 660 hab. depuis 1999 (+41%). La commune a 300 résidences secondaires (24% du parc) et un camping (50 places). (2 490 Plénéens, 6 136 ha dont 480 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor, 10 km au SO de Jugon, dans l’intercommunalité de Lamballe Terre et Mer. À l’extrême sud, dans les bois à plus de 6 km du bourg, se trouve l’abbaye de Boquen, le plus ancien monastère cistercien de Bretagne (1137), rénové en 1936 comme centre d’étude et de communion puis passé aux sœurs de Bethléem, qui y favorisent l’artisanat d’art. La commune est traversée par l’Arguenon et, au NE près du village de Langouhèdre, par la N12 et la voie ferrée Paris-Brest; elle a un collège public et un privé, un centre de réadaptation pour aveugles (CERADV, 50 sal.); maçonnerie GT (30 sal.); château de la Moussaye au sud-est, au-dessus de l’étang de la Rieule, allée couverte de la Roche aux Fées au sud près de la Brousse, menhirs de Saint-Mirel au NO. La population communale, supérieure à 4 000 hab. pendant tout le 19e siècle, a décru lentement; mais elle s’est augmentée de 140 hab. depuis 1999. Le nouveau canton de Plénée-Jugon a 11 communes, 19 100 hab. (4 140 Pléneuviens ou Valandréens, 1 707 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, 26 km au NE de la préfecture par la route (18 à vol d’oiseau), dans l’intercommunalité de Lamballe Terre et Mer. Il est fait de plusieurs parties distinctes: le bourg sur le plateau; le port de plaisance de Dahouët au sud-ouest, à l’embouchure de la Flora, protégé par la pointe de la Grande Guette; la belle plage du Val André, jadis val en Dret, et son urbanisation; la pointe de Pléneuf qui fait saillie au milieu de la côte orientale de la baie de Saint-Brieuc (côte de Penthièvre), également urbanisée; à l’est, la série de plages des Vallées, du Nantais, de la Ville Berneuf dans un secteur peu construit. La station balnéaire du Val André a été aménagée dans les années 1880 et en porte la marque; on y trouve un golf et un casino du groupe Partouche (la Rotonde, 50 sal.). La population est à peu près stable depuis les années 1960; elle s’est accrue d’environ 400 hab. depuis 1999; les 2 200 résidences secondaires forment plus de la moitié du parc de logements; 4 campings (350 places), 5 hôtels (120 chambres) dont HMC Val André (50 sal.). La commune, dont le nom était à l’origine Ploeneuc, soit la paroisse de (saint) Enoc, compris ensuite en breton comme Plou Nevez (villeneuve) et devenu Pléneuf, y a ajouté celui de la station en 1965. Le port de Dahouët a servi jadis à la pêche lointaine à la morue; on y a aménagé un port de plaisance de 330 places à ponton, 290 à bouée. L’ensemble est complété par vieux gréements, chars à voile, parc de l’Amirauté, Atelier du patrimoine maritime avec exposition sur la pêche en Islande, une antenne de la firme Cousteau (avec exposition), collège public et collège privé; un centre Leclerc (75 sal.), constructions Le Gall (25 sal.), négoce de viandes Davoust (25 sal.) et transports Davoust (25 sal.). Au bout de la pointe de Pléneuf, l’îlot du Verdelet a une réserve ornithologique; il est relayé plus au large par les rochers des Platières. Le nouveau canton de Pléneuf-Val-André a 15 communes, 26 000 hab. (2 100 Pommeretois, 1 335 ha), 10 km à l’ouest de Lamballe en Lamballe Terre et Mer, Peunvrid en breton, est traversée par la voie ferrée Paris-Brest et proche de la gare d’Yffiniac; elle croît depuis les 1 000 hab. des années 1950 (+350 hab. après 1999). Tout au nord, la N12 a fixé une zone d’activités; cartonnages Gourio (30 sal.), menuiseries Ballay (30 sal.). (4 080 Quessoyais, 2 923 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, 15 km au SE de Saint-Brieuc, 13 km OSO de Lamballe dans l’intercommunalité de Lamballe Terre et Mer; lycée agricole catholique de la Ville Davy et école secondaire privée; carrière de kaolin (Soka, 60 sal.) à l’est; couverture Quémard (40 sal.), maçonnerie et carrelage Le Borgne (25 sal.), étanchéité Deniel (20 sal.), plomberie Dieulangard (20 sal.), négoce de crèmerie Marie Morin (40 sal.). À l’ouest, allée couverte du Champ Grosset et château de la Houssaye; au NO, village de l’Hôpital; au NE, village de Crézouard et zone d’activité de l’Espérance sur la D765; château de Bogard au SE. La population communale croît depuis les 2 000 hab. de 1950 et a gagné 570 hab. depuis 1999. (2 160 Albanais, 3 043 ha dont 360 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor dans la communauté de Lamballe Terre et Mer, à 10 km au nord de Lamballe. Son finage n’atteint pas la côte, mais s’approche du port de Dahouët où il accueille les armements d’aquaculture Dahouëtin (30 sal.) et Porcher (30 sal.). La chapelle Saint-Jacques à l’est du bourg est ancienne et située sur le Tro Breizh; ses murs et ses décors sont surtout des 14e et 17e s. La population s’est étoffée entre 1968 (1 140 hab.) et 1990 (1 660 sdc) et a encore gagné 760 hab. depuis 1999 (+48%). Saint-Alban est classée «commune du patrimoine rural de Bretagne», contient au sud-est le grand bois de Coron (motte féodale au SE) et partage au sud avec Hernansal un parc éolien de 5 machines Vestas de 90 m, installé en 2009 (10 MW, 25 GWh, au portugais EDP). Elle a plus de 200 résidences secondaires (21% des logements) et trois campings. La Flora naît au sud de la commune et a son embouchure au port de Dahouët en Pléneuf. |