Communauté d’agglomération Saint-Brieuc Armor Agglomération' intercommunalité des Côtes d’Armor, associant 136 000 hab., 32 communes, 60 100 ha. Les communes les plus peuplées sont au nord Plérin et Pordic, Binic-Étables-sur-Mer, Saint-Quay-Portrieux et Plourhan, à l’ouest Trémuson, au sud Ploufragan, Saint-Julien, Trégueux, Plédran, à l’est Langueux, Yffiniac et Hillion. Tréveneuc (800 Tréveneucois, 665 ha), 22 km au NO de Saint-Brieuc, juste au-delà de Saint-Quay-Portrieux, est sur le plateau que borde la côte rocheuse, où fait saillie la Pointe du Bec de Vir; petit port à Kercadoret, Viviers de Saint-Marc (20 sal.), camping; château de Pommorio à l’ouest, avec parc; la population s’est accrue de 200 hab., soit un tiers, depuis 1999; la D786 traverse le finage. Lantic (1 690 Lanticais, 1 581 ha dont 431 de bois), 4 km à l’ouest de Binic, contient le grand bois de la Salle et le golf des Ajoncs d’or; belle chapelle ducale de la Cour (15e s.) au village de Notre-Dame-de-la-Cour. L’Ic limite le finage au sud et à l’est; usine de traitement de déchets à l’ouest. La population de Lantic s’est accrue de 550 hab., soit près de moitié, depuis 1999. La Méaugon (1 320 Méaugonnais, 678 ha), 4 km à l’ouest de Ploufragan de l’autre côté du Gouët, en croissance aussi (550 hab. en 1970, +170 hab. depuis 1999), est le site du barrage de Saint-Barthélemy sur le Gouët, installé en 1978 pour les besoins en eau de l’agglomération principale des Côtes-d’Armor; le barrage a 45 m de haut et 200 de long, retient 7,9 Mm3 d’eau dans un lac étroit, qui s’étire sur 6 km et offre un plan d’eau de 80 ha; petite centrale hydroélectrique (1 500 kW, 4 GWh/an). La voie ferrée Paris-Brest franchit le Gouët par un viaduc de 228 m et 59 m de haut, construit en 1862. Le bourg était à l’origine Lan Méaugon, du nom d’un saint; en breton, Lanvealgon; maçonnerie Dias (50 sal.). Saint-Donan (1 480 Donanais, 2 292 ha) est à 13 km OSO de la préfecture; son finage touche à l’est au lac de Saint-Barthélemy. Elle est également en croissance modérée (860 hab. en 1968, 1 100 en 1975), gagnant 90 hab. depuis 1999, mais elle avait atteint 2 600 hab. en 1820; constructions Bidault (40 sal.) et menuiserie Bidault (25 sal.); le château du Chesnay (15e s.) est au sud-ouest de la commune. Plaine-Haute (1 610 Plénaltais, 1 529 ha), 14 km au SO de Saint-Brieuc, 7 km au NE de Quintin, a gagné 340 hab. depuis 1999; le bourg domine la vallée du Gouët, au bord de laquelle se tient le château de la Ville Daniel (1559), non loin d’une copie de la grotte de Lourdes, et qui est rehaussée un peu en aval par les eaux du barrage de Saint-Barthélemy; chaos de rochers du Gouët et menhir du Fuseau ou des Naux au sud de la commune, transports Henry (25 sal.), poste électrique au sud-ouest. Juste au nord de Quintin, 21 km au SO de Saint-Brieuc, Le Fœil (1 510 Fœillais, 2 054 ha) a un gros institut de sélection animale et d’élevage de volailles (Hubbard, 240 sal.) et un autre volailler (Novogen, 35 sal.), une petite fabrique d’aliments du bétail (ARC, 20 sal.) et plusieurs châteaux des 15e-16e et 18e s., dont ceux de Crénan (16e s.) et de la Noé Sèche (15e-17e s.), ainsi que celui de Robien (18e s.) qui est au sud de Quintin au bord du Gouët, le finage du Fœil entourant à demi le territoire très réduit du chef-lieu. Tout à l’est, le village de Mauguérand est tout près du Gouët. La commune s’est accrue de 380 hab. (+32%) depuis 1999. Au NO de Quintin, à 25 km SO de la préfecture, Le Leslay (160 Leslayens, 501 ha) abrite le château de Beaumanoir, de style victorien du 19e s.; il passe pour un musée et il est orné d’un parc de 45 ha, dont une partie paysagée de 23 ha et un potager modèle. Saint-Gildas (280 Gildasiens, 1 554 ha) est à 29 km OSO de Saint-Brieuc.; un groupe de trois tumulus se distingue au SO près de Kernahouët, à la limite du Vieux-Bourg. Le Vieux-Bourg (810 Vieux-Bourgeois, 2 513 ha), 8 km à l’ouest de Quintin, renferme une belle collection de mégalithes vers l’ouest, de Porzic à Pasquiou. Le lieu se nommait Quintin au 14e s., l’actuelle Quintin étant alors Châteauneuf et ne disposant que d’un étroit finage; la commune avait 1 500 hab. en 1806; elle en a regagné 190 depuis son minimum de 1999. Le Gouët fixe la limite méridionale du finage. Saint-Bihy (250 Bihicois, 822 ha), 6 km OSO de Quintin, n’a qu’un petit bourg près de l’étang et du moulin de la Grande Isle sur le Gouët, qui fixe la limite septentrionale du finage; au sud, sur la crête du Bois de Guercy, parc de quatre éoliennes (6MW, à l’allemand Capital Stage, Hambourg); étang du Moulin du Bois au sud-est. La Harmoye (390 Harmoyens, 1 767 ha) est à 27 km SO de Saint-Brieuc. La commune avait 1 300 hab. en 1820, un millier vers 1900; elle figure parmi les villages fleuris (trois fleurs). Le finage est traversé par la D790; le relief monte à 315 m au nord sur une crête est-ouest qui domine la source de l’Oust. Le Bodéo (160 Bodéosiens, 997 ha) est à 3 km au SE de La Harmoye, 10 km au sud de Quintin. Le finage est bordé au sud par le cours de l’Oust, la commune ayant ainsi une partie du plan d’eau du grand étang de Bosméléac, traversé par le pont de Kerigan à l’angle SE. Lanfains (1 100 Lanfinois, 2 187 ha), 6 km au sud de Quintin, a une usine de volailles du groupe sarthois LDC (170 sal.) et une laiterie (Armoricaine Laitière, 85 sal.). Le bourg est sur une butte qui monte à 320 m; un peu à l’ouest, a été installé en2006 un parc de 5 éoliennes de 64 m (7,5 MW, 18 GWh, groupe Ardian par Axa). Le nom de Lanfains nom pourrait venir d’une notion de limite (fines); la commune a eu plus de 2 000 hab. au 19e s., 800 au minimum de 1982, et en a gagné 210 après 1999. Au nord-est, le Pas a un étang, sur le site d’une forge qui fonctionna de 1828 à 1978, à la limite de la grande forêt de Lorge. Au sud-est, Quintin, Saint-Brandan, Plœuc-l’Hermitage et Plaintel ont chacune plus de 2 000 hab. Saint-Carreuc (1 540 Carreucois, 1 269 ha), 16 km au sud de Saint-Brieuc et 12 km de Moncontour, est à la source de l’Urne; château du Plessis sur une butte au nord du bourg, village de Saint-Guihen à l’ouest (chapelle). L’activité a été affectée par la fermeture d’un abattoir de volailles à la suite de la faillite du groupe Bourgoin, mais la commune a des artisans et exploite des granites; sa population s’est accrue de 290 hab. depuis 1999. (7 090 hab., 1 528 ha) est une nouvelle commune des Côtes-d’Armor (Saint-Brieuc-Armor) résultant d’une fusion de 2016. Binic (3 960 Binicais ou Binicats, 590 ha) est à 14 km au nord de Saint-Brieuc en pays Goëlo, sur la côte occidentale de la baie de Saint-Brieuc, au débouché du petit fleuve l’Ic; le nom vient de Pen Ic, la pointe de l’Ic (Binig en breton). La commune avait été détachée de celle d’Étables en 1821. Elle a eu un très actif port de terre-neuvas, qui compta jusqu’à 150 navires et 1 800 marins au milieu du 19e siècle, avant de s’orienter vers l’Islande; une fête de la morue est célébrée en mai. La pêche se limite à peu près aujourd’hui aux coquilles saint-jacques, vendues à la criée de Saint-Quay. Quoique parfois dénommée la «cité des embruns», Binic s’est tournée vers le tourisme: port de plaisance de 630 places dont 460 à ponton, base nautique départementale, clubs de voile et de kayak de mer; musée des arts et traditions et centre culturel l’Estran. Sa population croît depuis les 2 100 hab. de 1962 et s’est accrue de 750 hab. après 1999. Étables-sur-Mer (3 130 Tagarins ou Établais, 938 ha), qui a gagné 570 hab. depuis 1999, est juste au nord de Binic et fut un chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor. Le nom n’a pas de rapport avec l’élevage, mais vient de stabulum, qui désignait une hôtellerie, un gîte (Staol en breton). Le bourg domine la côte ouest de la baie de Saint-Brieuc et il est devenu station balnéaire dès 1897. Fleuri, il propose plages, club de voile, et le petit port Es-Leu avec une représentation du système solaire. L’ensemble des deux anciennes communes contient 1 500 résidences secondaires (31% des logements), 600 places de camping (cinq terrains). Les principaux établissements sont un charpentier (Raux-Gicquel, 40 sal.), une poissonnerie Le Grand Lejon (25 sal.), un magasin Carrefour (35 sal.) et un supermarché U (100 sal.); entreposage Globe (35 sal.). La côte est rocheuse et hérissée de plusieurs pointes: de Bréhin à la limite sud, de la Rognouze et du Trouquetet à Binic, du Vau Burel à Étables. Au nord, au-delà de la plage du Moulin, la commune inclut le Port-ès-Leu et touche ainsi aux maisons de Pontrieux. La D786 traverse tout l’ensemble. (4 200 Hillionnais, 2 476 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, sur la côte orientale de l’anse d’Yffiniac face à Saint-Brieuc et dans son agglomération Saint-Brieuc-Armor. Elle est surtout résidentielle et a doublé sa population depuis l’entre-deux-guerres, gagnant encore 340 hab. après 1999. Son territoire avance dans la baie en une presqu’île se terminant à l’ouest par le Groin, à l’est par la pointe des Guettes, deux noms significatifs de promontoires. Trois plages se succèdent vers l’est jusqu’à l’embouchure du Gouessant: Lermot, Bon Abri, la Grandville. Les dunes du Bon Abri (réserve de faune et flore) et la maison de la Baie bordent un vaste estran de fond de baie, avec bouchots au large; petite centrale électrique à l’est sur le Gouessant, qui fixe la limite de la commune. L’invasion des algues malodorantes de la «marée verte» est particulièrement sensible. Au sud, le finage dépasse la N12 et partage avec Yffiniac l’échangeur avec la D786 au Château Rouge, incluant deux petites zones d’activité de part et d’autre. Hillion a un terrain de camping (55 places), une maison d’accueil les Papillons (70 sal.) et un centre d’aide par le travail (Apajh, 20 sal.), un atelier et le siège des charcuteries Stalaven (80 sal.); charpentes d’aluminium Atlantem (75 sal.), fabriques de matériel pétrolier Tokheim (30 sal.) et de détergents Harris (35 sal.); maçonnerie Norée (45 sal.), plâtrerie des Plaquistes de l’Ouest (35 sal.), plomberie BSE (20 sal.); vente de fleurs La Compagnie des Saisons (40 sal.), traiteur (Brochin, 20 sal.). (7 850 Langueusiens, 910 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, en banlieue est de Saint-Brieuc à la pointe extrême de la baie de Saint-Brieuc et dans la communauté Saint-Brieuc-Armor. L’essentiel de l’habitat est vers l’ouest, complété au-delà de la N12 par le parc d’activités de Dovenant à la limite SE de Saint-Brieuc; Grève des Courses au nord, petit port de Bout de Ville, urbanisations littorales au sud-est. La commune a été un haut lieu de l’agriculture régionale, connu jadis pour sa campagne ouverte à haut rendement (légumes et céréales), ses spécialités de carottes, oignons et haricots, et qui abrite à Saint-Ilan une station expérimentale d’horticulture avec lycée agricole et centre de formation d’adultes dit Florilan. À Bout-de-Ville, un musée du chemin de fer a été aménagé sur un reste du réseau départemental métrique qui fonctionna de 1905 à 1956. La commune abrite un gros centre commercial avec hypermarché Carrefour (300 sal.) et bricolage Leroy-Merlin (200 sal.), et bien d’autres magasins dont Boulanger (35 sal.), Darty (35 sal.), Kiabi (20 sal.), des restaurants; ingénierie Armor (25 sal.), comptabilité Cogep (30 sal.) et Armor Prestations (20 sal.); négoces de matériaux Hue (40 sal.) et Pro (25 sal.), messagerie Armor Sprint (50 sal.). Après une régression entre 1880 et 1940, sa population a suivi une croissance périurbaine continue, passant les 3 000 hab. en 1968, les 5 000 en 1985 et gagnant encore 1 170 hab. après 1999. (4 380 Plaintelais, 2 676 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, à 8 km ENE de Quintin et 15 km au sud de Saint-Brieuc. Plaintel a une gare (à 3 km au nord du bourg) sur la ligne vers Loudéac, et se trouve à la bifurcation des routes de Saint-Brieuc vers le SO (Carhaix, D760) et le sud (Loudéac, D700); cette situation a attiré des entreprises. Le groupe Avril y a une unité d’ovoproduits (Ovoteal, 85 sal.), Honeywell (ex-Sperian ex-Bacou-Dalloz, 55 sal.) fabrique des masques anti poussière, Alphatech (30 sal.) et Bio Armor (25) des aliments du bétail et Sodremat des éléments en béton (30 sal.). Plaintel a aussi un Intermarché (50 sal.); transports Henry (25 sal.); négoces de plomberie Partedis (35 sal.), de fournitures Oread (20 sal.). En outre, Système U a installé à Plaintel une base logistique avec centrale d’achats alimentaires (U Logistique, 180 sal. et Scarmor, 70 sal.). Aussi la population est-elle en croissance depuis les 2 000 hab. des environs de 1950, et a-t-elle encore gagné 760 hab. depuis 1999; la commune avait eu 3 500 hab. un siècle auparavant, et un minimum vers 2 000 hab. dans les années 1950. Le nom est Pleneventer en breton, du nom de saint Numenter, comme à Plounéventer en Finistère. Les méandres et les chaos de rochers de la vallée du Gouët se signalent à l’ouest, ainsi qu’un parc de 56 ha et le château de Saint-Quihouet (17e s.), qui héberge un centre médico-social; maison de retraite de Roquilieu (45 sal.); menhir du Vauridel au sud-est. Le finage est bordé au sud-est par la forêt de Lorge, qui le sépare de celui de Plœuc. Le relief est vallonné au nord, autour du village de Saint-Quihouët. Plaintel fait partie de l’intercommunalité de Saint-Brieuc-Armor. Le nouveau canton de Plaintel a 9 communes, 19 500 hab. (6 630 Plédranais, 3 471 ha dont 265 de bois) est une commune des Côtes-d’Armor, 8 km au sud de Saint-Brieuc dans l’agglomération Saint-Brieuc-Armor. Son territoire est traversé par la vallée de l’Urne et contient au centre le long bois de Plédran (sentier botanique), au NO les restes du camp romain de Péron. Elle a des mégalithes, dont le Fuseau de Margot au sud et l’allée couverte de la Roche Camio au nord, et de vieux manoirs dont le château de Craffault (16e-17e, réaménagé en 1900). Surtout, elle est devenue une banlieue résidentielle de poids; magasin Carrefour (25 sal.), nettoyage GSF Celtus (190 hab.). Le bourg a pour annexes principales les villages de la Houssaye au nord de l’autre côté du bois de Plédran, et le Créac’h au nord-ouest sur la D10, partagé avec Trégueux. Le finage dessine une corne au nord-est, entre Yffiniac et Quessoy au-delà de la D1. La commune avait 3 000 hab. au 19e s., environ 2 700 entre 1920 et 1960; sa population a fortement augmenté jusqu’en 1985 puis a ralenti sa croissance, mais a encore gagné 730 hab. après 1999. Le nom serait en rapport avec saint Audren (plou Audren). (14 590 Plérinais, 2 772 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor en banlieue nord de Saint-Brieuc de l’autre côté du Gouët, dont la vallée est très encaissée et sinueuse, et traversée par le grand viaduc routier du Gouëdic (N12); le nom vient de saint Rin. La commune fait partie de la communauté Saint-Brieuc-Armor. Elle abrite le port du Légué dans l’estuaire du Gouët, rive gauche, et l’urbanisation balnéaire de Saint-Laurent. Elle avance en mer par la pointe du Roselier, d’où l’on a de très belles vues et d’où s’envolent des deltaplanes, et qui conserve un four à boulets du 17e s. Au nord, la petite station balnéaire des Rosaires, précédée d’un large estran et d’une longue plage, a été créée en 1905 par le constructeur de voitures Rosengart; club nautique, hôpital privé (410 sal.), centre hélio-marin de rééducation (145 sal.), foyer Kerspi pour handicapés mentaux (55 sal.), collège public, campings. La croissance récente de la population a été spectaculaire: maintenue à un peu plus de 5 000 hab. de 1860 à 1940, elle est passée à 7 500 en 1960, 13 000 en 1999, et s’est encore accrue de près de 1 600 hab. La ville a un gros marché au cadran pour les porcs (plus de 4 millions de ventes par an) et elle est le siège d’une réunion de groupements de producteurs. La commune a aussi un club hippique et une école d’agriculture (maison familiale rurale), 5 zones d’activités; elle est traversée par la N12 qui mène à Brest. En même temps, elle sert de banlieue à Saint-Brieuc et accueille une partie des activités de l’agglomération. Les principaux employeurs dans l’industrie et le bâtiment sont l’atelier de mécanique et boulonnerie Blanc Aéro-technologies (125 sal.), la Celtique industrielle (65 sal., savons et détergents), Ormihl Danet (appareils orthopédiques, 30 sal.), Dika (plastiques pour bâtiment, 60 sal.), Cesbron (mécanique, 40 sal.), Technigravure (40 sal., enseignes et gravures sur plastique), Vitel (35 sal., menuiserie), Evalor (mécanique, 25 sal.), équipements d’emballage et pesage A&Z (20 sal.), laboratoires biologiques Ceralliance (40 sal.) et SBL (25 sal.); installations thermiques Engie (20 sal.), de froid Axima (25 sal.), d’eau et gaz Sepca (35 sal.), couverture Davy (40 sal.), peinture Moro (20 sal.); maçonneries Noba (35 sal.), Labbé (20 sal.), Savas (20 sal.), forages Lefeuvre (30 sal.); restauration collective Sodeho (65 sal.); nettoyages Brico Nett (100 sal.), Bassang (40 sal.). Dans le tertiaire, apparaissent le Syndicat départemental de contrôle laitier (320 personnes) et un nombre élevé d’emplois de bureaux: siège et bureaux de la société de conseil et publicité Actiale Revac Plus (190 sal.), société de gestion de magasins du groupe Actiale pour les centres Leclerc (Expansion-5, 45 sal.), bureaux et un centre d’appel de la société de sondages Ipsos (160 sal.) et de Publicis (50 sal.); informatique Info DB (65 sal.); formation d’adultes CFAI (85 sal.), assurances MAIF (50 sal.), Allianz (35 sal.), conseils Avant-Premières (65 sal.), Marie Villa (40 sal.), Bodemer (20 sal.); Crédit Agricole (25 sal.), comptabilités Balanant (Cohhesio, 30 sal.), KPMG (25 sal.), Talenz (25 sal.); ingénieries Pierreval (50 sal.), ETA (90 sal.). Dans le commerce et les transports, se signalent un hypermarché Leclerc (250 sal.) et un magasin Brico-Dépôt (55 sal.), les négoces de quincaillerie CMB (30 sal.), d’électroménager Finidis (20 sal.) et de bestiaux Aveltis (25 sal.), alimentaire Laita (20 sal.); les transports Berto (45 sal.) et Guyomard (65sal.), les autocars Rouillard (80 sal.). Le nouveau canton de Plérin a 3 communes, 23 100 hab. (4 130 Plœucois, 4 445 ha) est une commune nouvelle des Côtes d’Armor dans l’agglomération de Saint-Brieuc-Armor, née en 2016 de la fusion de Plœuc-sur-Lié (3 360 hab., 663 hab.), ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor à 22 km au sud de la préfecture, et de L’Hermitage-Lorge (770 hab., 3 782 ha dont 2 700 de bois). Plœuc st un ancien lieu de marché, qui a périclité; ses campagnes conservent une spécialité de pomme de terre (la belle du Lié). Le nom, qui a connu la forme Ploheuc, est obscur; «sur Lié» est venu en 1965; la commune est bien aux sources du Lié, qui descend vers le sud, et donc tourne le dos à la Manche. L’Hermitage a une gare sur la ligne de Saint-Brieuc à Loudéac, un ancien relais de poste au nom caractéristique de Tournebride et le gros château de Lorge, de 1730, que l’ancienne commune avait ajouté à son nom en 1878; elle avait alors 1 200 hab. L’Hermitage est à 6 km OSO de Plœuc. La grande forêt de Lorge s’étire sur 14 km SO-NE au nord du finage, qui en épouse les contours jusque dans le détail. Au sud, la forêt de la Perche (729 ha), traversée par la voie ferrée de Loudéac et longée par la D700, est également dans la commune. La population des deux communes n’a cessé de baisser du milieu du 19e siècle, où elle était supérieure à 6 800 hab., jusqu’en 1960 où elle est passée sous 3 700, avant de se stabiliser; elle s’est accrue de 470 hab. après 1999. Plœuc a un collège public et un privé, mais seulement de très petites entreprises, la principale étant un supermarché Carrefour (20 sal.). (11 700 Ploufraganais, 2 706 ha dont 209 de bois) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor, en banlieue SO de Saint-Brieuc (Saint-Brieuc-Armor). La vallée encaissée du Gouët, rehaussée par le grand plan d’eau du barrage de Saint-Barthélemy, fixe la limite occidentale du finage, que traverse la petite vallée de l’Étang des Châtelets; l’espace bâti est au nord-est, en continuité avec celui de Saint-Brieuc et traversé par la voie ferrée vers Loudéac. La voie Paris-Brest passe au nord-ouest; au-delà, sont l’ancien aéroport de Saint-Brieuc, le village de Saint-Hervé et le barrage. Le manoir des Châtelets (14e et 18e s.) est près d’un bois au sud-ouest de la commune. Deux allées couvertes (la Couette, le Grand Arentel) et un menhir (le Sabot) se dressent au sud aux abords de la rocade (D222). La commune a un collège public, un centre d’aide par le travail, un établissement de convalescence, un gros centre d’aide par le travail de l’Adapei (240 salariés). La progression de la population communale a été très forte entre 1950 (3 300 hab.) et 1982 (10 300 sdc), et s’est encore accrue de 660 hab. depuis 1999. Une zone d’activité dite Zoopôle, spécialisée dans l’agro-alimentaire, est établie sur 50 ha et totalise 600 emplois, dont l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (AFSSA, 150 sal.) et un Institut de formation supérieure (ISPAIA et ISTA), associé à un Véhipole installé en 1999 par la Chambre des Métiers (exposition d’automobiles); élevage de porcins Hypor (40 sal.), de volailles (ISA, groupe Hendrix Genetics, 65 sal.) avec un laboratoire du même groupe (20 sal.). Un gros employeur est la Caisse de Crédit agricole, qui affiche 620 emplois. Sont en outre à Ploufragan, dans la distribution et la logistique, un hypermarché Leclerc (190 sal.), la filiale de service du groupe Carrefour (90 sal.) et une plate-forme logistique du groupe Système U (180 sal., 12 000 m2); les négoces de combustibles CDLO (35 sal.), de surgelés Toupargel (50 sal.), d’articles médicaux Linde Homecare (35 sal.), de fournitures pour élevages Ovoconcept (25 sal.); transports Synergihp (90 sal.), Schenker (40 sal.), Perrenot (25 sal.), Retrilog (25 sal.). Le secteur de la production et des services associés a perdu l’usine de chaudières Chaffoteaux et Maury, ouverte en 1914 et qui eut jusqu’à 800 emplois, peu à peu réduits sous l’autorité de groupes étrangers, allemand (Preussag) puis italien (MTS) et fermée en 2013. Restent les constructions métalliques SMB (80 sal.), les menuiseries Escarmor (35 sal.) et Bernard Jan (20 sal.), la maçonnerie BMB (20 sal.), les travaux publics Eurovia (85 sal.), Colas (60 sal.), Nicol (40 sal.), Bidault (30 sal.) et SPTP (20 sal.); un centre de construction de lignes France-Télécom (Orange, 110 sal.); nettoyages Décontamination d’Armor (110 sal.), et Bretonne de Nettoyage (Bretnet, 130 sal.), nettoyages urbains Veolia (25 sal.) et Suez (Sita, 30 sal.), récupération de déchets et épaves AFM Derichebourg (45 sal.); service des eaux Veolia (60 sal.). Le nouveau canton de Ploufragan a 5 communes, 22 600 hab. (2 030 Plourhannais, 1 724 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, juste à l’ouest de Binic-Étables-sur-Mer, dans la communauté de Saint-Brieuc-Armor. Elle a gagné 460 hab. depuis 1999 et son petit bourg se perd un peu au sein des lotissements. Au nord-est, son territoire est voisin de Saint-Quay-Portrieux et reçoit une partie de son urbanisation. La commune a une trentaine d’exploitations agricoles sur 1 400 ha, à peu près entièrement en labours, avec 1 200 bovins et des élevages avicoles. (7 240 Pordicais, 2 894 ha) est une commune nouvelle des Côtes-d’Armor, 10 km au NO de Saint-Brieuc sur la route de Paimpol, née d’une fusion de 2016 et membre de la communauté de Saint-Brieuc-Armor. Le bourg est sur le plateau à 2 km du littoral. Celui-ci va de la pointe de Bréhin au nord à la plage et au village de Tournemire au sud-est, et dessine un grand saillant à la pointe de Pordic, dominée par l’urbanisation de la Ville Rouault et qui cache le Petit Havre; deux campings (250 places). Au sud, le long de la grand route (D786), une zone d’activité a reçu une quarantaine de petites entreprises offrant 250 emplois; Intermarché (45 sal.), bétons Le Provost (35 sal.), maçonnerie Lefèvre (20 sal.), transports de fonds Brinks (45 sal.). Le nom de Pordic est lié à la vallée de l’Ic, qui débouche à Binic, et s’écrivait Port d’Ic en 1206; le finage atteint la vallée de l’Ic au NO, celle de son affluent le Rolo à l’ouest, mais laisse à Binic l’embouchure de l’Ic et le quartier de la Banche qui la dépasse vers le sud. La population augmente depuis 1968, où elle s’était abaissée à 3 000 hab. (contre 4 600 au maximum de 1881). Elle atteint 6 370 hab. dans l’ancienne commune de Pordic, 870 hab. à Tréméloir, avec laquelle elle a fusionné en 2016: depuis 1999, le gain a été de 950 hab. pour la première, près de 400 pour la seconde. Tréméloir est au sud-ouest, à 3 km de Pordic, sur la D6. La fusion a apporté à Pordic la plus grande partie de l’emprise de l’aéroport de Saint-Brieuc, sauf l’aérogare qui est à Trémuson. (3 020 Quintinais, 312 ha) est un ancien chef-lieu de canton des Côtes-d’Armor 20 km au SSO de la préfecture, dans la communauté de Saint-Brieuc-Armor. C’est une ancienne ville marchande qui prospéra aux 16e et 17e s. de la fabrication et de la vente des toiles de lin, que commémore une Maison des Tisserands. Le centre en a conservé quelque allure, avec de belles maisons et la place du Martray, les remparts de la ville close, une basilique, un château des 17-18e s. aménagé en musée historique; la ville est très fleurie (quatre fleurs); beau jardin public de Roz Maria. Le bourg est considéré comme «petite cité de caractère»; menhir de la Roche Longue au SE. Quintin a un supermarché Carrefour (25 sal.), un atelier de viandes (20 sal.), quelques artisans, dont des verriers; centre médico-psychiatrique, collèges et lycées publics et privés, hôpital local (18 lits). Les emplois industriels sont plutôt à Saint-Brandan, juste à l’est de la ville, où se trouve la gare. La population communale est relativement stable depuis 1920, mais au-dessous des 4 500 hab. atteints vers le milieu du 19e s.; elle a gagné 90 hab. après 1999. On appelle massif de Quintin >une vaste amande granitique qui s’étend vers l’ouest jusqu’auprès de Callac et forme le socle du plateau qui domine la dépression de Callac-Corlay. (2 440 Brandanais, 2 516 ha) est une commune des Côtes-d’Armor, 4 km au SE de Quintin, 17 km SSO de Saint-Brieuc dans la communauté de Saint-Brieuc-Armor. Vers l’ouest, une extension flanque Quintin, accueillant à la fois la zone d’activité et la gare dite de Quintin, sur la voie ferrée vers Loudéac qui longe la limite occidentale du finage; vers la limite orientale, passe la D700 qui mène à Loudéac. Outre une fabrique de camping-cars Autostar (180 sal.) du groupe Trigano, la filière alimentaire animale est présente, mais a été réduite: volailles et plats cuisinés Socavol-SCAV (75 sal., groupe Glon), laiterie-crèmerie de la SLVA (Monts d’Auvergne, ex-Toury, 45 sal.); aliments du bétail et parachimie Le Men (35 sal.): peinture-vitrerie Lemaître-Lebreton (25 sal.). Dans la distribution figurent un centre Leclerc (100 sal.), un magasin de bricolage CGM (Comptoir Quintinais de Matériaux, 50 sal.), les transports GT (55 sal.), La Poste (25 sal.). Saint Brandan était un abbé irlandais du 6e s. qui a écrit de célèbres Voyages merveilleux à la recherche du paradis terrestre, plaçant du côté de la Méditerranée un îlot imaginaire assimilé depuis aux îles Fortunées (les Canaries). La population a augmenté assez régulièrement depuis le creux de 1975 (1 700 hab.), ajoutant 140 hab. depuis 1999. (47 200 Briochins, 2 188 ha) est la préfecture des Côtes-d’Armor, à environ 100 km ONO de Rennes au fond de la baie triangulaire qui porte son nom. La ville ancienne s’est campée sur le plateau qui domine les profondes vallées du Gouët et de son affluent de droite le Gouëdic, et n’a jamais eu besoin de rempart; elle a de vieilles et intéressantes maisons de marchands, une cathédrale-forteresse (13e-14e s. très remaniée au 19e s.), un musée d’art et d’histoire et de belles promenades côté est, mais n’est pas considérée comme un haut lieu de l’architecture. La pointe du plateau est traversée tout droit du SE au NO par la voie express de Rennes à Brest (N12) et la voie ferrée Paris-Brest, où la ville bénéficie désormais d’une gare de TGV. Sa fonction préfectorale l’a aidée à devenir une ville très active et bien équipée; outre les établissements de santé, les banques et les commerces, elle compte 4 000 étudiants et 6 000 personnes en formation professionnelle, avec un IUT de trois départements, 5 sections de Deug des universités de Rennes, un Institut supérieur (ISPAIA) pour les domaines vétérinaire et agro-alimentaire et même un institut supérieur des techniques automobiles; 13 lycées publics et privés, nombreux collèges publics et privés, lycée professionnel agricole public, instituts médico-éducatifs Corlay (Adapei, 60 sal.) et du Valais (Apajh, 55 sal.). Saint-Brieuc a une scène nationale (la Passerelle), un festival d’art rock, un centre culturel et technologique (Mediacap); musée maritime et musée du jouet. Le centre hospitalier public (Y. Le Foll) emploie 2 800 personnes et totalise 850 lits, quatre cliniques 215 autres lits, dont un Centre Hospitalier Privé (CHP) comportant la polyclinique du Littoral (250 sal., 110 lits) et une clinique Jeanne d’Arc de 120 sal., deux cliniques de 140 et 120 salariés. Une usine Hutchinson (ex-Joint Français) emploie 430 salariés, la fonderie d’acier du groupe Manoir 150 sal.; verrerie Saint-Gobain (45 sal.). L’industrie alimentaire est active, mais davantage alentour que dans la ville même; viandes Haméon (30 sal.), ramassage de volailles Agri Vol (65 sal.), cafés et thés Lobodis (25 sal.). Plus originale est la spécialité de brosserie: la ville est le grand fournisseur de pinceaux pour artistes, chez Max Sauer (marque Raphaël) depuis 1793 (125 sal.) et chez Bullier (marque Léonard, 25 sal.). Comme centre de commerce et de services, Saint-Brieuc se signale par un Géant Casino (110 sal.) et un Super-U (50 sal.), un magasin Metro (50 sal.), un Monoprix (35 sal.); distribution d’électricité Enedis (330 sal.) et EDF (140 sal.) et de gaz GRDF (60 sal.), négoces de pharmacie CERP (140 sal.), d’équipements pour automobiles AD (50 sal.), de plomberie Cedeo (25 sal.) et Partedis (25 sal.), de bois Armor Bois (25 sal.), nettoyages Clean Armor (60 sal.), Lafont (25 sal.), travail temporaire Samsic (80 sal.), aides à domicile Kangourou Kids (80 sal.), Armor Adhap (40 sal.), Bien à la Maison (30 sal.). Parmi les autres principaux employeurs figurent encore La Poste (380 sal.), la Banque de France (40 sal.), la Banque Populaire (35 sal.), le Crédit agricole 20, le Crédit Mutuel 25; SAFER Bretagne (40 sal.); conseil Diot Gestion (35 sal.), comptabilité Coquer-Tanguy (25 sal.); agences des quotidiens Ouest France (40 sal.), Le Télégramme (30 sal.). Du côté du bâtiment et des transports, carrelages CRA (20 sal.), installations thermiques CSA (60 sal.) et CMD (20 sal.), électriques et téléphoniques LETE (25 sal.), travaux publics et réseaux ARC (75 sal.); transports urbains (Baie d’Armor, 180 sal.), routiers Calberson (85 sal.), cars de l’Armoricaine de transports (CAT, 170 sal.), portage FL (120 sal.). La commune comptait 10 000 hab. en 1820, 22 000 en 1900, 37 000 en 1950, 50 000 en 1968; sa population municipale est restée étale depuis. Trois «zones urbaines sensibles» y ont été définies: au SE Croix-Saint-Lambert-Ville Ogier (32 ha, 1 800 hab.), au NE le Plateau-Balzac-Ginglin (56 ha, 4 000 hab.) et à l’ouest Point du Jour-Waron-Saint-Jouan-Tour d’Auvergne (85 ha, 2 600 hab.). Elle n’a qu’un bref secteur de littoral sur la Baie, juste au sud de l’embouchure du Gouët; la pointe de Cesson y a été prolongée par un terre-plein avec bassin, et n’est accompagnée au sud-est que par la grève du Valais et la pointe de Gourien. Au SE, le carrefour de la N12 et de la D700 s’accompagne d’une grande zone d’activité (Beaufeuillage). Le territoire communal s’étend davantage vers le nord-ouest jusqu’à la vallée du Gouët. L’aire urbaine est donnée par l’Insee pour 172 000 hab. (49 communes), l’unité urbaine pour 95 000 hab. (8 communes). La commune est divisée en deux nouveaux cantons, de 22 100 et 23 000 hab. (23 100 et 24 000 avec les doubles comptes). L’arrondissement, modifié en 2016, a 270 500 hab., 116 communes et 269 700 ha; il correspond désormais à l’addition des intercommunalités Leff Armor, Saint-Brieuc, Loudéac et Lamballe. Celle de Saint-Brieuc-Armor-Agglomération a 136 000 hab., 32 communes, 60 100 ha. La baie de Saint-Brieuc est la plus large échancrure triangulaire de la côte bretonne, entre Bréhat et cap Fréhel: environ 30 km de profondeur et 50 d’ouverture; elle est devenue le premier producteur de moules en Bretagne depuis les années 1960 (5 000 à 6 000 t/an). Sa côte occidentale est celle du pays Goëlo, autour de Paimpol; la côte orientale, plus touristique, est celle de Penthièvre, autour d’Erquy et Pléneuf. Le principe d’un parc éolien en mer, dit du Grand Léjon, a été retenu au nord-est de la baie, dont la puissance totale des 100 éoliennes pourrait atteindre 500 MW sur 19 000 ha. (2 100 Julianais, 569 ha) est une petite commune des Côtes-d’Armor, 5 km SSO de Ploufragan au sud-ouest et dans l’agglomération de Saint-Brieuc-Armor. Son finage donne à l’ouest sur la vallée encaissée du Gouët, près de laquelle est le menhir de la Roche Longue; une gare est au sud sur la ligne de Loudéac, mais sur le territoire de Plaintel. Elle connaît une croissance périurbaine de type résidentiel: 600 hab. en 1962, 1 500 en 1982, et encore 270 hab. de plus après 1999. (3 160 Quinocéens, 387 ha) est une commune des Côtes-d’Armor sur la côte occidentale de la baie de Saint-Brieuc, 19 km NNO de la préfecture et dans son agglomération Saint-Brieuc-Armor. C’est le port le plus actif de ce littoral, disposant de nouvelles installations en eau profonde depuis 1990, et d’une criée qu’approvisionnent tous les autres ports de la côte; les prises annuelles sont de l’ordre de 8 000 t, dont 1 500 de coquilles saint-jacques; le port enregistre 80 bateaux côtiers et 10 hauturiers. En outre, le petit port de Portrieux, juste au sud, qui n’a nul rapport avec le fleuve Trieux, est équipé pour la plaisance, devenue très active. Saint-Quay est en effet une station balnéaire depuis 1845, dispose d’un casino (45 sal., groupe Snech) et d’une piscine d’eau de mer, et a récemment aménagé un nouveau quartier balnéaire. La commune totalise plus de 1 700 résidences secondaires (presque la moitié des logements) et a un camping (180 places), 3 hôtels (50 chambres). La ville a aussi une maison pour enfants handicapés (Kerbeaurieux, 60 sal.), des collèges et lycées publics et privés, une maison de retraite (55 sal.); blanchisserie RLD (40 sal.) La Poste (40 sal.). Le territoire communal, petit, est à peu près entièrement urbanisé. Le littoral est marqué du nord au sud par les grèves de Fonteny et de l’Ismain, les pointes de l’Ismain et du Sémaphore qui encadrent une large plage, la petite île de la Comtesse, le grand port entre deux longues jetées et la baie de Portrieux; au large, les Roches de Saint-Quay multiplient îlots et écueils sur 6 km vers le large et 5 de front. La population communale a reperdu 270 hab. depuis; elle avait atteint 3 400 hab. dans les années 1950 (3 100 en 1900). (8 580 Trégueusiens, 1 457 ha) est une commune des Côtes-d’Armor (Saint-Brieuc-Armor), formant l’immédiate banlieue sud-est de Saint-Brieuc et traversée par la voie ferrée et la N12. Le finage est très étiré le long de la vallée de l’Urne, incluant ainsi tout au SO une part de la zone d’activités des Châtelets près de l’échangeur de la D700, tout au NE l’échangeur de la N12 et de la D10; plus un gros échangeur de la D700 et de la seconde rocade sud de Saint-Brieuc (D222) au sud-ouest, une zone d’activités au NO près de l’échangeur de la première rocade (D712). La commune a une clinique pour maladies nerveuses et post-cure alcoolique (la Cerisaie, 40 sal.), un centre d’aide par le travail (Bretagne Ateliers, 50 sal.).; complexe de cinéma Cinecrans (30 sal.). Elle accueille une grosse fabrique d’aliments du bétail Néolait (250 sal., au groupe néerlandais Provimi), et les viandes Transvia (60 sal.); le décolletage Decarmor (25 sal.), les menuiseries des Ateliers d’ABC (35 sal.). Dans les bureaux, Crédit Mutuel Arkea (110 sal.), comptabilité Audacc (20 sal.), analyses Apave (55 sal.). Dans les commerces et le bâtiment, un Intermarché (65 sal.), des magasins Decathlon (75 sal.), Conforama (45 sal.), surgelés Thiriet (20 sal.), jardinerie Truffaut (25 sal.), négoce de produits chimiques Protec (25 sal.); constructions Scobat (scop, 45 sal.), peinture et vitrerie Rondel (30 sal.), peinture Hendret (25 sal.), Griffon (25 sal.),maçonnerie Rivas (25 sal.), plâtrerie ACI (20 sal.), constructions de bâtiments d’élevage CME (40 sal.), installations électriques Bouygues (55 sal.); travaux publics SFB (25 sal.) et Paillardon (20 sal.), espaces verts C. Presse (35 sal.), forages SFB (40 sal.);; production de chaleur Engie (35 sal.), nettoyages Samsic (140 sal.), TFN (120 sal.), Net Plus (75 sal.); transports Néolait (30 sal.); publicité Adrexo (130 sal.), Médiapost (90 sal.). Trégueux avait 1 100 hab. avant-guerre, 2 000 en 1966, 5 000 en 1978 et s’est encore accrue de 1 800 hab. depuis 1999. L’habitat est surtout en lotissements pavillonnaires. Le nouveau canton de Trégueux a 4 communes, 25 100 hab. (2 060 Trémusonnais, 631 ha) est une commune des Côtes-d’Armor 9 km à l’ouest de Saint-Brieuc, dont elle est une banlieue, membre de Saint-Brieuc-Armor Agglomération. Au nord-ouest, Trémuson a reçu en 1985 l’aérogare du nouvel aéroport Saint-Brieuc-Armor (codes SBK et LFRT), de catégorie C, doté d’une piste de 2 200 m, et qui accueille aussi des activités d’aéroclub. Il occupe 185 ha, mais surtout dans la commune voisine de Pordic. Son trafic commercial a décliné: il enregistrait près de 10 000 passagers en 2006, 3 400 en 2016 dont moins de 300 en vol international; une activité de fret est apparue en 2015. Le nombre total annuel de mouvements reste autour de 15 000 grâce surtout à l’aéroclub (12 300), les vols privés comptant pour 2 500 mouvements et les vols commerciaux pour 400. La N 12 longe l’aéroport et y offre un échangeur, près duquel s’est développée une zone d’activités. Trémuson accueille ainsi diverses entreprises: mécanique Armor Précision (30 sal.), installations électriques Tréhorel-Reboux (20 sal.); Intermarché (25 sal.), négoce de fruits et légumes Bourguignon (70 sal.), vente à domicile des Magasins Bleus (25 sal.), transports Gautier (90 sal.), LCE (Les Charrues Express, 75 sal.) et Foulfoin (Multicourses, 220 sal.); maison de retraite (DV, 45 sal.). La population de Trémuson est en croissance (750 hab. vers 1950, 1 200 en 1985) et a encore gagné 340 hab. depuis 1999. Trémuson a extrait du plomb argentifère en même temps que Plélo, dans un vallon encaissé donnant sur la vallée du Godet à la limite NE; le village des Mines, partagé avec Plérin, en est un témoignage; sa fonderie fut fermée en 1936. (5 100 Yffiniacais, 1 744 ha,) est une commune des Côtes-d’Armor, à 6 km au SE du centre de Saint-Brieuc, dans l’agglomération Saint-Brieuc-Armor, mais touchant à peine à la côte à l’extrême sud de la Baie. Le nom vient du latin Ad Fines (à la limite), devenu Adfiniac. On nomme anse d’Yffiniac la petite entrée de la baie de Saint-Brieuc, entièrement à sec à marée basse, et protégée en réserve naturelle ornithologique. Après un déclin de 2 200 hab. (1880) à 1 700 (1954), la population a suivi la croissance des banlieues briochines; elle a encore gagné 1 170 hab. depuis 1999 (+29%). Le territoire s’étire d’ouest en est, englobant à l’ouest les villages de la Croix Bertrand et des Villes Hervé. L’essentiel de l’habitat et des activités sont toutefois au nord, où passent la N12 et la voie ferrée Paris-Brest. La commune a quatre zones d’activité, dominées par l’agro-alimentaire: grande fabrique de salaisons et plats cuisinés Stalaven (680 salariés), laiterie Laïta (Entremont, 110 sal.), biscuiterie Carrée 75 sal.), plats préparés Solane (30 sal.), boulangerie Tartapain (20 sal.), aliments du bétail Coreal (20 sal.). Dans d’autres domaines, revêtements Sarpic (35 sal.), miroiterie d’Armor (45 sal.), équipements de contrôle Imap (40 sal.), chaudronnerie Pactisoud (20 sal.), charpente Pincemin (30 sal.), plâtrerie Isol 22 (25 sal.). Yffiniac accueille également un hypermarché U (160 sal.), les transports Stef (100 sal.), la Poste (45 sal.), le nettoyage Onet (260 sal.); travaux publics Eiffage (45 sal.), traitement des eaux et réseaux Sade (25 sal.); clinique du Val Josselin (115 sal.), hippodrome au SO, gare au SE. |