Communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie' communauté d’agglomération de la Manche, associant 95 communes et 88 100 hab., sur 154 400 ha. Avranches (siège), Brécey, Ducey-Les Chéris, Grandparigny, Isigny-le-Buat, Mortain-Bocage, Pontorson, Saint-Hilaire-du-Harcouët, Saint-James, Sartilly-Baie-Bocage, Sourdeval, Le Val-Saint-Père ont plus de 2 000 hab. Au sud-ouest, Pontorson et Saint-James sont les principales communes, à la limite de la Bretagne. Le Mont-Saint-Michel (30 Montois, 397 ha) est à 9 km au nord de Pontorson. La commune a eu 900 hab. en 1820 et en abritait encore 250 environ entre 1900 et 1954, 50 en 1999. Son territoire englobe l’îlot, une petite fraction de la rive droite du Couesnon (la Caserne) et une enclave de polders cultivés (380 ha) sur le littoral et la rive gauche du Couesnon; v. Mont-Saint-Michel (Le). Beauvoir (420 Bellovidériens ou Beauvoisins, 1 429 ha) a son centre à 5 km au nord de Pontorson, à l’est du Couesnon. Le finage, limitrophe de l’Ille-et-Vilaine, est plus étendu à l’ouest du Couesnon qu’à l’est. Il débouche sur le littoral dans les polders à l’ouest du Mont; reptilarium du Mont-Saint-Michel, camping, ancien parking du Mont au nord. Aucey-la-Plaine (440 Aucéens, 939 ha) est à 4 km SE de Pontorson, traversée par la D975. Le finage atteint à l’ouest le Couesnon, et donc la limite de la région. La Plaine a été ajoutée au nom en 1927; +70 hab. depuis 1999. Sacey (530 Sacéens, 1 527 ha), 7 km SE de Pontorson, a son village au bord de la Guerge, affluent du Couesnon que le finage atteint à l’ouest. La commune est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine au sud et à l’ouest, et traversée par la D975. Montjoie-Saint-Martin (250 Montjoyeux, 749 ha), 3 km NE de Saint-James, est à la limite de l’Ille-et-Vilaine, sans village, avec mairie et église sur une petite butte; musée de l’Outil des métiers du bois. Au sud-ouest, la commune participe au site pittoresque des méandres du Beuvron près de Saint-James, et contient un vaste cimetière américain (10 ha). Saint-Senier-de-Beuvron (370 Saint-Segnerais, 1 121 ha), 18 km ENE de Pontorson, 15 km au sud d’Avranches, également sans village, est traversée par le Beuvron et, à l’ouest, par l’A84 (autoroute des estuaires). Juilley (700 Juilléens, 1 123 ha), 11 km au sud d’Avranches sur la route de Fougères (D798), a reçu en 2001 un atelier de maroquinerie de luxe de Louis Vuitton (300 sal.). La population s’est accrue de 220 hab. depuis 1999 (+46%). Crollon (310 Crollonnais, 468 ha) est à 10 km ENE de Pontorson; +90 hab. depuis 1999 (+41%). Précey (550 Précéens, 773 ha), 12 km NE de Pontorson, a son village au bord de la N175 (Voie de la Liberté), avec un camping. La voie ferrée vers la Bretagne passe un peu au nord; +210 hab. depuis 1999 (+62%). Servon (280 Servonnais, 923 ha), 10 km NE de Pontorson, est traversée au sud par la N175, au nord par la voie ferrée, église du 14e avec calvaire. Tanis (310 Tanisiens, 749 ha), 7 km NE de Pontorson, est aussi sur les tracés de la N175 et de la voie ferrée; hameau de Brée au sud-ouest; +50 hab. depuis 1999. Huisnes-sur-Mer (190 Huisnais, 675 ha), 9 km NNE de Pontorson, est accidentée par deux petites buttes; l’une porte le village, l’autre, au nord, un ossuaire allemand. Elle détient 2 km du rivage longés par le polder de Saint-Avit; atelier de mécanique (machines à bois Sarteco, 25 sal.). Sur Mer a été ajouté en 1939. Courtils (230 Courtillais, 539 ha), 13 km NE de Pontorson et 14 km SO d’Avranches, a son village à 1 600 m de la côte, mais une file de maisons longe celle-ci sur 2 300 m aux Bas Courtils; camping, Maison de la Baie, élevages de moutons de prés salés. La pointe de Roche Torin s’avance en mer au nord-est, assortie d’une digue submersible. Céaux (440 hab., 839 ha), 15 km NE de Pontorson, 12 km SSO d’Avranches, tient le fond de la baie du Mont-Saint-Michel; le village est à l’intérieur, des polders sont au NO. Le finage atteint au sud-est la N175 et la D976, avec un échangeur; +50 hab. depuis 1999. Pontaubault (550 Pontaubaltais, 194 ha), 9 km au sud d’Avranches, a un gros village au débouché de la Sélune dans la baie du Mont-Sint-Michel, rive gauche, et y tient le premier pont, cumulant traversée ferroviaire et carrefours routiers sur la Voie de la Liberté (N175 Rennes-Rouen) et frôlé par l’autoroute des estuaires (A84). Aussi le village est-il un point de passage très fréquenté pour la visite du Mont; métallerie-carrosserie MTM (50 sal.), menuiserie Portea (20 sal.), publicité Adrexo (30 sal.), un camping (70 places). La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. Nord-Ouest Avranchin Ponts (650 Pontois, 670 ha) est sur la rive droite de la Sée à 3 km NE d’Avranches et englobe le principal échangeur de l’A84. Le carrefour a suscité une zone d’activités, doublée d’un parc de loisirs; carrosserie de vans pour chevaux Theault (70 sal.), routage de presse Lebouvier (100 sal.), hippodrome. La commune a gagné 190 hab. depuis 1999 (+39%). Chavoy (130 hab., 370 ha), 7 km NNE d’Avranches, a son village au pied du plateau granitique, sur lequel monte au nord son finage. Saint-Jean-de-la-Haize (520 Saint-Jeannais, 895 ha) est juste au nord d’Avranches. Le village est sud du finage, que borde la Sée, tandis que la Braize le limite à l’ouest. Il s’étire vers le nord-est en une longue queue qui grimpe sur le plateau granitique. Une nouvelle bretelle routière, ouverte en 2019, rejoint la D973 à l’ouest à la N175-A84 à l’est. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999. Marcey-les-Grèves (1 310 hab., 673 ha), 3 km au NO d’Avranches, est bordée au sud par la rive septentrionale de l’estuaire de la Sée, où est le hameau du Rivage; l’habitat s’est étoffé à l’est le long de la D973. La voie ferrée vers Granville passe à l’est, longeant la vallée de la Braize; constructions Leroux (25 sal.), ambulances Leblatier (45 sal.), garage. Le nom de Marcey s’est allongé en 1937; elle avait alors 770 hab.; sa population a crû jusqu’en 1990, et encore gagné 190 hab. après 1999. Vains (770 Vainquais, 858 ha), 4 km à l’ouest d’Avranches, a un village au centre du finage et aligne une série de maisons de rivage sur l’estuaire de la Sée; maison familiale rurale, manoir du 16e au 18e à l’est vers Avranches. La commune inclut la pointe du Grouin du Sud, qui avance dans la baie du Mont-Saint-Michel. Juste au nord, le hameau de Saint-Léonard conserve un ancien prieuré et a projeté une file de maisons sur le rivage de la Baie, avec un écomusée. Genêts (440 Genestais, 689 ha), 8 km à l’ouest d’Avranches, est classée dans les «villages de charme» pour ses maisons de granite et de schiste et son ancien port, maintenant environné d’herbus. Ses 200 résidences secondaires forment 43% des logements; deux campings (280 places), hippodrome sur l’estran; atelier d’architecte (Atelier du Canal, 25 sal.). Le bec d’Andaine, à l’ouest du village, est un point de départ de pèlerins à marée basse vers Tombelaine et le Mont-Saint-Michel. L’îlot de Tombelaine, classé et propriété d’État (depuis 1933), réserve ornithologique depuis 1985, accessible à pied à marée basse, est rattaché à Genêts; il est à 3 500 m du littoral, eut un prieuré en 1137 et fut fortifié par les Anglais à partir de 1423. Dragey-Ronthon (840 hab., 1 517 ha), 13 km ONO d’Avranches, avait réuni en 1972 Dragey au sud et Ronthon au nord, incorporant aussi Genêts et Saint-Jean-le-Thomas, mais celles-ci ont repris leur indépendance dès 1978. Dragey a son village près du rebord du bas plateau sur la D911. La plaine littorale, de 600 à 800 m de large sur 3 km de long, associe une bande de dunes et un couloir humide à petits étangs au pied du talus, drainée vers le sud par la Claire Douves qui débouche à Genêts; complexe équin des Blins à l’est, avec grand hippodrome. Ronthon a son village à 2 km NE de Dragey, et 240 hab. La commune comprend le manoir de Brion, au sud à la limite de Genêts, et plus de 220 résidences secondaires (37% des logements), un camping de 180 places. Elle a 220 hab. de plus qu’en 1999, dont 80 à Ronthon. Saint-Jean-le-Thomas (420 Saint-Jeannais, 238 ha), 16 km ONO d’Avranches, est juste au sud de la falaise de Champeaux, qui se prolonge vers l’est par un talus de 90 m. L’habitat s’organise en deux files se rejoignant au nord-ouest, l’une au pied du talus, avec l’ancien village et la mairie, l’autre le long du rivage avec un camping. La commune a plus de 260 résidences secondaires (54% du parc). Bacilly (960 Bacillais, 1 588 ha) est à 7 km ONO d’Avranches mais son finage est à l’écart du littoral; hameau du Fougeray au sud; travaux publics Barenton (50 sal.). Elle a gagné 180 hab. depuis 1999 (+27%). Lolif (570 Olivais, 1 250 ha) est à 7 km NNO d’Avranches sur le rebord du plateau, qu’entame le cours de la Braize; D973 et voie ferrée traversent le finage à l’ouest; nettoyage Émeraude (25 sal.); +40 hab. depuis 1999. Le Grippon (380 hab., 981 ha), 15 km NNO d’Avranches, est une commune nouvelle, créée en 2016 par la réunion de Champcervon (240 Champcervonnais, 563 ha) au nord, La Chambre (140 hab., 418 ha) au sud, laquelle avait absorbé la commune du Grippon en 1826. Leur territoire est sur le plateau juste au sud de La Haye-Pesnel, et traversé par la voie ferrée. La mairie est au hameau de Champcervon; le Grippon n’a que quelques maisons au NE, près de la source de la Braize, dont le cours limite le finage en s’encaissant au sud-est. L’ensemble a crû de 120 hab. (+46%) depuis 1999. Subligny (380 Sublignais, 800 ha) est 9 km au nord d’Avranches, bordée à l’ouest par la Braize encaissée dans le plateau; +60 hab. depuis 1999, camping au NE. Le Luot (270 Luotois, 850 ha), 12 km NNE d’Avranches, est bordée à l’est par le ruisseau de Saint-Louis, qui descend vers la Sée; +90 hab. depuis 1999 (+50%). Le Parc (940 hab., 2 263 ha), 13 km NE d’Avranches, est une commune nouvelle, créée en 2016 par la fusion de trois petites communes. Plomb (400 hab., 816 ha) est au pied du plateau, entre la D975 et l’A84 au sud, qui monte sur le plateau par le viaduc du Saultbesnon. Sainte-Pience (350 hab., 870 ha) est plus au nord sur le plateau, avec son village à l’ouest de la D975; celle-ci a fixé la mairie, près du hameau et du château du Parc, qui ont servi à nommer la commune nouvelle. Braffais (190 Braffillons, 579 ha), à l’est, est traversé par l’A84, dotée de l’aire de repos de la Baie; elle avait 450 hab. au milieu du 19e s. et n’a pas cessé de perdre des habitants jusqu’en 1999. L’ensemble a gagné 160 hab. depuis 1999, dont 110 pour Sainte-Pience. Tirepied-sur-Sée (960 hab., 2 255 ha),10 km ENE d’Avranches, est une commune nouvelle apparue en 2019 par la fusion de Tirepied (840 hab., 1 877 ha) et La Gohannière (120 hab., 378 ha). Tirepied est au pied du versant droit de la Sée sur la D911. La Gohannière est en face, au sud de la Sée qui les séparait, mais n’a pas de village. Le finage de Tirepied monte tout au nord sur le plateau, avec le hameau de Sainte-Eugienne au pied du talus; à l’angle SO, desservi par la D911, a pris place l’écoparc du Val de Sée. L’ensemble a 100 hab. de plus qu’en 1999. La Godefroy (280 hab., 365 ha) est 6 km à l’est d’Avranches, étirant d’ouest en est son finage sur le plateau granitique qui domine La Gohannière et Saint-Brice. Elle a 120 hab. de plus qu’en 1999 (+75%). Saint-Brice (140 Saint-Briçois, 255 ha), 5 km ENE d’Avranches, a son petit village au pied du plateau; la Sée borde le finage au nord. Saint-Senier-sous-Avranches (1 490 Avranchinais, 862 ha) est sur le plateau granitique juste à l’est d’Avranches. L’habitat est fait d’un ensemble de lotissements, avec une zone d’activités au sud-ouest. Outre une maison familiale rurale, la commune abrite la biscuiterie de la Baie du Mont-Saint-Michel aux célèbres galettes saint-michel (180 sal.) et quelques autres entreprises: mobilier Houssard (70 sal.) et entreposage Houssard (60 sal.), installations électriques ATC (25 sal.), négoce de droguerie Legrand-Cerbonney (55 sal.), nettoyage Netto Décor (55 sal.), viandes Bernard Roland (25 sal.); carrières de schiste Pigeon (30 sal.). Le finage, étiré vers l’est sur 6 km, atteint au nord la rive gauche de la Sée. Sa population s’est accrue de 450 hab. (+43%) depuis 1999. Saint-Loup (760 Lupéens, 645 ha) est à 6 km ESE d’Avranches et a gagné 270 hab. depuis 1999 (+55%). Saint-Ovin (800 Ovinois, 1 393 ha) est 8 km à l’est d’Avranches à la limite du plateau granitique; foyer d’accueil médicalisé. La commune s’était agrandie par la fusion avec Le Mesnil-Ozenne et La Boulouze en 1973, mais la première a repris son indépendance en 1985. La Boulouze (73 hab.) est tout à l’est. Le Mesnil-Ozenne (270 Mesnil-Ozennais, 459 ha) est à 12 km ESE d’Avranches sur le plateau; +130 hab. depuis 1999 (+93%). Marcilly (350 Marcilliens, 886 ha), 11 km SE d’Avranches, est bordée au sud par le cours de l’Oir. Saint-Quentin-sur-le-Homme (1 310 Saint-Quentinais, 1 684 ha), 6 km SSE d’Avranches, est un gros village juché sur une forte colline dominant la Sélune, qui borde tout le finage au sud et reçoit au Val d’Oir son affluent de droite l’Oir, qui le limite au sud-est et à l’est. Son nom était Saint-Quentin jusqu’en 1921; le Homme est le nom de la colline, dérivé du normand holm. Le finage, allongé d’ouest en est, est traversé à l’ouest par la N175 et limité par la Voie de la Liberté. La commune profite un peu de la proximité d’Avranches, a reçu quelques lotissements et a gagné 190 hab. depuis 1999; mais elle avait dépassé 1 700 hab. au début du 19e s. Poilley (910 Polucéens, 1 265 ha), 11 km SSE d’Avranches à l’ouest de Ducey, est bordée au nord et à l’est par la Sélune et touche à l’ouest à son estuaire. Elle contient à l’ouest des échangeurs de l’A84 avec la N175 et la D976, près du hameau de Lentille et de sa zone d’activités; voie verte ex-ferroviaire au nord; menuiserie Aluglass (40 sal.), télécommunications Nomotech (45 sal.), réparation électronique Remade (95 sal.), installations de plomberie Doublet (40 sal.). Au sud-est au bord de la Sélune se voient des restes de l’abbaye de Montmorel (17e s.) et un pont du 17e s. La commune a gagné 230 hab. depuis 1999 (+34%). Centre Sud Saint-Aubin-de-Terregatte (700 Saint-Aubinais, 2 096 ha), 16 km SSE d’Avranches, et longée au nord par la Sélune et traversée au NO par le Beuvron, qui la rejoint à la pointe NO du finage. Celui-ci atteint au sud la limite de l’Ille-et-Vilaine. Tout à l’ouest, l’A84 propose l’aire de service dite du Mont-Saint-Michel (magasin et station Argedis, 45 sal.); manoir de Dougeru (16e s.). La commune a eu 2 000 hab. au début du 19e s., 1 000 encore en 1954, et a décliné jusqu’en 1999; elle a gagné 120 hab. depuis 1999. Saint-Laurent-de-Terregatte (660 hab., 1 635 ha), 19 km SSE d’Avranches, est bordée à l’est par la Sélune et traversée par son affluent le Livet, qui la rejoint au Pont de Dorière au NE du village; un gros ensemble de serres avec fabrique de confitures est au sud (Montfruit, à la Lande). La Sélune est retenue à la pointe nord du finage par un barrage avec centrale électrique, assorti d’un Petit Lac encaissé, étroit mais long de 4 km; un village de vacances s’est établi au-dessus de sa rive gauche (Bel Orient). Juste en amont a été établi le barrage-voûte de Vezins, qui retient un lac plus large et ramifié par la confluence de la Sélune et du Lair qui vient du sud. Ce Grand Lac se suit en amont, vers l’est, sur plus de 11 km et baigne ainsi les communes d’Isigny-le-Buat et Saint-Hilaire-du-Harcouët. La commune a 80 hab. de plus qu’en 1999. Hamelin (100 Hamelinois, 246 hab.), 12 km OSO de Saint-Hilaire-du-Harcouët, a son petit village dans la vallée du Lair et de son affluent la Ramée; son finage s’interpose entre celui de Saint-Laurent-de-Terregatte et la limite de l’Ille-et-Vilaine. Saint-Brice-de-Landelles (710 Briçois, 1 477 ha) est à 7 km SO de Saint-Hilaire-du-Harcouët; son finage atteint au nord le cours de la Sélune, au sud la limite départementale; carrière au NE; +90 hab. depuis 1999. Les Loges-Marchis (1 150 Bonotiers, 1 978 ha), 5 km au sud de Saint-Hilaire-du-Harcouët, a son village sur la D977 rectiligne qui va vers Fougères. Elle héberge le lycée agricole public de Saint-Hilaire et un musée «Revoir le passé» (outils et objets anciens) dans une ferme. Le cours sinueux de l’Airon limite le finage à l’est et rejoint la Sélune, rive gauche, juste en aval du bourg de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Le château de la Chaize, au bord de l’Airon, est un beau manoir des 15e et 19e s. La commune est limitrophe de l’Ille-et-Vilaine et de la Mayenne à la fois; elle a gagné 70 hab. depuis 1999. Savigny-le-Vieux (450 Savigniens, 1 716 ha), 8 km SSE de Saint-Hilaire-du-Harcouët, est limitrophe de la Mayenne et limitée à l’ouest par l’Airon; ancienne abbaye au sud-est, étangs des Roches au nord (avec Buais-les-Monts). La commune a perdu 40 hab. depuis 1999. Moulines (300 Moulinois, 741 ha), 7 km au SE de Saint-Hilaire-du-Harcouët, a une fabrique de remorques agricoles Lair (30 sal.). Le finage est bordé par l’Airon à l’ouest; domaine du Bois Ferrand au SO. La D976 passe à la limite nord de la commune. Lapenty (380 Lapentinais, 1 489 ha) est 7 km à l’est de Saint-Hilaire-du-Harcouët, au NE de son finage sur la rive droite de la Roulante. La Sélune limite la commune au nord et y reçoit la Roulante. Grandparigny est au nord de Saint-Hilaire-du-Harcouët. Encore au-delà se tient Le Mesnillard (280 hab., 975 ha), 6 km NNE de Saint-Hilaire-du-Harcouët, qui s’orne du manoir de la Faucherie (16e et 19e s.). La Douenne limite le finage au nord-est. Centre Nord Au Centre Nord du territoire intercommunal, s’éparpillent de nombreuses petites communes d’habitat dispersé dans un bocage vallonné. Reffuveille (510 Reffuveillais, 2 334 ha dont 320 de bois), 10 km SE de Brécy, est par exception une grande commune traversée par la D5. La Chapelle-Urée (160 Chapelains, 460 ha), 9 km SSE de Brécy, 15 km NNO de Saint-Hilaire-du-Harcouët, n’a pas de village. Le hameau principal, au NE, l’Embranchement, est au carrefour de la D999 et de la D5, avec la mairie; manoir du Bois-Adam (17e s.) au SE; +40 hab. depuis 1999. Le Grand-Celland (590 hab., 1 245 ha dont 156 de bois), 7 km SSO de Brécey, accueille les travaux publics Besnier (45 sal.). La commune avait plus de 1 000 hab. au 19e s. et s’est dépeuplée jusqu’en 1990, mais a gagné 140 hab. depuis 1999 (+31%). Le Petit-Celland (200 hab., 657 ha dont 150 de bois), 6 km SO de Brécy, est à l’ouest du Grand-Celland. Dans les deux communes, le relief retombe au nord sur la vallée de la Sée et offre des points de vue que met en valeur le GR22 des Balcons de la Sée. Vernix (160 Vernissons, 584 ha), 5 km OSO de Brécy, est traversée par la Sée et par la D911. Le petit village est sur la rive droite de la Sée. Le Bieu borde le finage à l’est jusqu’à son confluent avec la Sée. Saint-Georges-de-Livoye (210 Georgiens, 553 ha), 5 km ONO de Brécy, est une petite commune sans village. Notre-Dame-de-Livoye (140 hab., 354 ha), 5 km NO de Brécy, est bordée à l’est par le Bieu, comme Saint-Georges, et comme elle sans village. La Chaise-Baudouin (490 Chaiserons, 1 206 ha), a un village à 8 km NO de Brécy; hameau des Hauts Monts au SO sur une crête; +80 hab. depuis 1999. Saint-Jean-du-Corail-des-Bois (73 Saint-Jeannais, 363 ha), 8 km NNO de Brécy, n’a pas de village. Saint-Nicolas-des-Bois (90 hab., 357 ha), 6 km NNO de Brécy, est traversée par la D999. Les Loges-sur-Brécey (150 hab., 527 ha), 7 km au nord de Brécy, a son chef-lieu à l’angle NO du finage, sans village; groupe de sources captées au SO, à la tête du Bieu. Saint-Laurent-de-Cuves (490 Saint-Laurentais, 1 480 ha), 5 km NE de Brécy, a un village sur la D39; une fabrique de meubles (James Ébénistes, 90 sal.). Le finage atteint à l’est la vallée encaissée du Glanon, près du village de Saint-Pois; il s’allonge d’une queue au SO, qui atteint la D911 et la rive droite de la Sée à l’est de Brécy. Cuves (300 Cuvois, 969 ha), 5 km à l’est de Brécy, est sur la D911 et sur la rive droite de la Sée, qui borne le finage au sud. Elle a perdu 70 hab. depuis 1999. Les Cresnays (240 Cresnayens, 978 ha), 4 km à l’est de Brécy, est bornée au nord par la Sée et n’a pas de village. Le Mesnil-Adelée (180 hab., 682 ha), 8 km ESE de Brécy, est à l’est des Cresnays et, comme elle, bornée au nord par la Sée et sans village, avec un relief s’élevant au sud. Elle accueille une maçonnerie Ganne (40 sal.). Le Mesnil-Gilbert (140 hab., 785 ha), à l’est de Cuves, est longée au sud par la Sée et monte au nord à 209 m au mont Buon. Juvigny-les-Vallées (1 740 Juvignais, 5 725 ha) est une commune nouvelle rassemblant depuis 2017 sept communes au sud de la Sée. Juvigny-le-Tertre (600 Juvignais, 750 ha), est un ancien chef-lieu de canton, 28 km à l’est de la ville et 10 km au NO de Mortain; collège public, charpentes Leboucher (40 sal.). Le Tertre a été ajouté au nom en 1962, pour le distinguer d’autres Juvigny normands. Cette addition évoque la situation élevée de Juvigny sur la barre de relief au contact des schistes briovériens et du plateau granitique; elle est toutefois redondante: les Juvigny sont nommés d’après Jupiter, associé jadis à une situation élevée et, en fait, reprenant l’ancien joux-juris décrivant une hauteur boisée. Juvigny a 80 hab. de moins qu’en 1999. La Bazoge (150 Bazogeais, 550 ha) est à 5 km au sud de Juvigny, sur le rebord sud du plateau. Chasseguey (100 Chasseguéens, 306 ha) est à 6 km au SO de Juvigny, au bord de la Douenne. Le Mesnil-Rainfray (210 hab., 1 147 ha) est à 3 km OSO de Juvigny. Le Mesnil-Tôve (240 Mesniltovais, 1 174 ha) est sur le versant gauche de la Sée à 3 km au nord de Juvigny. Chérencé-le-Roussel (310 Chérencéens, 1 095 ha) est au confluent de la Sée et de la Bouanne, 4 km au nord de Juvigny; camping. Enfin Bellefontaine (140 Bellifontains, 673 ha), 4 km ENE de Juvigny, a un parc d’attraction (le Village enchanté) et une industrie du bois (Lacroix Emballages, 70 sal.). Les communes de l’est Brouains (150 Brouainsais, 379 ha), 4 km à l’ouest de Sourdeval, est bordée au nord et à l’est par les sinuosités de la Sée; au NO, écomusée du Moulin de la Sée. La commune a perdu 70 hab. depuis 1999 (un tiers). Perriers-en-Beauficel (220 Perrotiens, 930 ha), 7 km ONO de Sourdeval, est limitée au sud par le cours de la Sée, à l’est et à l’ouest par deux vallons encaissés affluents de la Sée. Lingeard (79 hab., 365 ha), 11 km ONO de Sourdeval, est sur le plateau entre deux vallons encaissés; château avec parc au sud. Saint-Michel-de-Montjoie (310 Montois, 1 446 ha dont 253 de bois), 12 km NO de Sourdeval, a un large panorama vers le sud (table d’orientation) et un parc-musée du Granite. La commune est limitrophe du Calvados au nord. Elle a 70 hab. de moins qu’en 1999. Gathemo (250 Gathemotins, 1 041 ha), 10 km NO de Sourdeval, est également limitrophe du Calvados; -40 hab. depuis 1999. Beauficel (150 Beauficelois, 913 ha), 5 km NO de Sourdeval, est bornée au sud par la vallée encaissée et sinueuse de la Sée. Chaulieu (300 Chaulieusiens, 1 064 ha), 6 km au NE de Sourdeval, dont le finage avance en pointe dans le Calvados et voisine aussi avec l’Orne, a un château renaissance du 16e s., et un haut belvédère boisé avec table d’orientation. Le Fresne-Poret (220 Fresnais, 1 008 ha), 8 km ESE de Sourdeval, touche au NE à la limite de l’Orne. Ger (820 Gérois, 3 978 ha dont 750 de bois) 13 km ESE de Sourdeval, jadis la commune la plus étendue de la Manche après Pontorson, s’étend dans un paysage de fortes collines montant à 342 m. Son finage, limitrophe de l’Orne, est borné au nord par le cours de l’Égrenne, qui rejoint en aval la Varenne, affluent de la Mayenne. Ger fut un pays d’artisans cloutiers et de poterie brune; le musée régional de la Poterie rassemble plus de 2 000 pièces, et d’anciens fours. Le bourg a un bon contingent de commerces élémentaires desservant de nombreux petits hameaux. Au sud, le finage mord largement sur la Forêt de la Lande Pourrie. Au nord-ouest, la commune accueille un parc de quatre éoliennes Enercon (8MW) de la firme suisse Aventron. La population de la commune diminue toujours, depuis les 2 800 hab. du début du 19e s. (1 900 en 1900, 1 300 en 1954); elle a perdu 150 hab. depuis 1999. Saint-Clément-Rancoudray (560 hab., 3 210 ha) est à 7 km SSE de Sourdeval. Elle a réincorporé en 1972 l’ancienne commune de Rancoudray, au sud (120 hab.), qui s’était émancipée en 1862. Saint-Barthélemy (340 hab., 681 ha), 6 km SSO de Sourdeval, est au nord de Mortain et traversée au SE par la D977. Le Neufbourg (430 Neufbourgeois, 225 ha) est une très petite commune juste au NO de Mortain, bordée à l’est par la Cance qui franchit la Grande Cascade. Elle a 120 hab. de moins qu’en 1999. Romagny-Fontenay (1 390 hab., 3 631 ha) est une commune nouvelle de 2016. Romagny (1 070 Romagnais, 2 946 ha), juste au SO de Mortain, participe directement à l’activité de la ville avec Acome, une très grande entreprise d’électronique, la plus grande coopérative ouvrière (SCOP) en France, au total 1 400 salariés dont 950 à Romagny et deux filiales au Brésil et en Chine; le siège reste à Paris. En 1932, les dirigeants de l’ancienne société Electro-Câble, spécialisée dans la fabrication de câbles électriques, créent à Argenteuil l’Association Coopérative d’Ouvriers en Matériel Électrique, dite l’Acome, sous la raison sociale « L’Électrique ». En 1941, la société quitte Paris occupé et installe une chaîne de fabrication dans une ancienne filature de coton de 700 m² à Romagny. Elle fournit des câbles et des équipements aux télécommunications, à l’industrie automobile et aux entreprises de bâtiment, ainsi que des fibres optiques. Romagny héberge aussi une coopérative d’insémination (200 sal.) et quelques ateliers, dont Baugé (menuiserie, 20 sal.). Son finage monte au nord à 285 m; au nord-est, le rocher de l’Aiguille (231 m) est face à Mortain et domine la vallée encaissée de la Cance, qui borde la commune à l’est. Fontenay (320 Fontenaisiens, 685 ha), à 6 km OSO de Mortain, a une maçonnerie Daligault (40 sal.), reprise par Foubert (de Longueville, Manche) en 2019. La population est stable depuis 1999. Barenton (1 240 Barentonnais, 3 488 ha dont 273 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 10 km ESE de Mortain. La commune, au pied des reliefs couronnés par la forêt de la Lande Pourrie, est incluse dans le Parc Normandie-Maine et la Sélune fixe sa limite méridionale. Le village a des commerces de base, un Musée du Poiré dans la campagne au SE du bourg, lycée agricole privé, collège privé. Barenton a eu plus de 3 000 hab. au début du 19e siècle, 2 100 à la fin, et sa population diminue encore un peu: elle s’est réduite de 180 hab. depuis 1999. Saint-Georges-de-Rouelley (570 Saint-Georgeois, 2 052 ha dont 250 de bois), 5 km à l’est de Barenton, limitrophe de l’Orne, est connue par le site de la Fosse Arthour, où la Sonce a scié une gorge de 70 m de profondeur dans une barre de quartzite est-ouest; étang, escalade, vol libre. La commune accueille un négoce de bestiaux (Béchet, 25 sal.) et un atelier de viandes (Les Viandes Fermières, 20 sal.); elle a 50 hab. de moins qu’en 1999. Saint-Cyr-du-Bailleul (400 Saint-Cyriens, 2 341 ha), 5 km au SE de Barenton, est aux sources de la Sélune, qui borde ensuite son finage au nord, et limitrophe de l’Orne.; elle a eu 2 600 hab. en 1806, et près de 1 000 dans l’entre-deux-guerres; elle en a encore perdu 50 depuis 1999. Le Teilleul (1 750 Teilleulais, 6 689 ha) a pris la forme d’une commune nouvelle en 2016, en fusionnant avec quatre voisines mais sans changer de nom. Le Teilleul même a 1 220 hab. et 3 045 ha, à 14 km SSE de Mortain, a un gros village sur la D976 et un finage limitrophe de l’Orne; elle partage avec Martilly (Orne) l’étang de Morette (24 ha) près du château des Louvelières. Le finage contient une grande extension à l’ouest, au-delà d’un étranglement, autour de la Cour de Houessey. Heussé (230 Heusséens, 1 457 ha) est limitrophe de l’Orne et surtout de la Mayenne, bordée au sud par la Colmont; le petit village est à 5 km au sud-ouest du Teilleul. Ferrières (52 Ferriérais, 351 ha) s’ajoute en appendice tout à l’ouest, allongé du NE au SO entre deux ruisseaux; le centre, sans vrai village, est à 7 km à l’ouest du Teilleul. Husson (180 hab., 1 359 ha) a son centre à 5 km NNO du Teilleul. Sainte-Marie-du-Bois (66 hab., 477 ha), sans village, est juste au NO du Teilleul. L’ensemble a 320 hab. de moins qu’en 1999 (-15%). Buais-les-Monts (640 hab., 2 473 ha) est une commune nouvelle, apparue en 2016. Elle associe Buais (490 Buaisiens, 1 792 ha), 11 km ESE de Saint-Hilaire-du-Harcouët, limitrophe de la Mayenne, dont le village est sur la D976, à Saint-Symphorien-des-Monts (150 hab., 681 ha), au NO de Buais qui n’a pas de village mais dont la mairie est sur la D976 à 9 km ESE de Saint-Hilaire-du-Harcouët; elle propose un «parc animalier floral et historique» à la Ferme de la Basse-Cour, et conserve une parc de loisirs et animalier et une allée couverte au sud près des trois étangs des Roches, partagés avec Savigny-le-Vieux. L’ensemble a 180 hab. de moins qu’en 1999 (-22%). (8 370 Avranchins, 450 ha) est une sous-préfecture du département de la Manche, tout au SO à 50 km de Saint-Lô. La ville est issue d’un ancien chef-lieu d’une tribu gauloise des Abrincates; leur nom, interprété comme «ceux des abers», semble établir une correspondance entre Avranches et abers, ce que confirme le site. Avranches occupe un promontoire à l’extrémité d’un plateau dominant le fond de l’estuaire de la Sée, d’où l’on aperçoit la baie du mont Saint-Michel, et au sud l’estuaire de la Sélune. Il subsiste des fortifications de l’ancienne citadelle, dominant une plate-forme avec panorama, et un beau jardin des plantes . L’hôtel de ville conserve des manuscrits de l’abbaye du Mont-Saint-Michel; un musée est consacré à l’ethnographie, et aux enluminures; un autre musée traite de la seconde guerre mondiale; le palais de justice est l’ancien palais épiscopal. La ville est surtout un centre de commerces et de services, doté d’un lycée public et trois privés, des collèges, un centre hospitalier de 230 lits, une maison de retraite (50 sal.). Elle conserve un tribunal d’instance mais a perdu en 2011 son tribunal de grande instance, réuni à celui de Coutances. Elle a équipé deux zones d’activités, mais elle a peu d’usines. La commune héberge la fabrique des bandes magnétique Mulann (Pyral, 35 sal.), les emballages en bois Blanchet (45 sal.); menuiserie métallique VMA 50 (45 sal.), cuisines MAE (20 sal.), électronique Gauthier (30 sal.); surgelés Eismann (20 sal.). Dans les travaux publics, installation de réseaux Sturno (150 sal.), lignes électriques Socetrel (120 sal.), peinture Guérin (50 sal.), travaux publics Pigeon (55 sal.) et Laîné (20 sal.), traitement des eaux STGS (150 sal.), collecte de déchets SPHERE (85 sal.); restauration collective Resteco (35 sal.); Crédit Mutuel (25 sal.), comptabilités Ad Valoris (30 sal.) et In Extenso (25 sal.); publicité Hendos Communication (80 sal.) Après être montée à 10 100 hab. en 1975 (sdc, contre 8 000 en 1954 et autant en 1886), la population d’Avranches a tendance à diminuer depuis, du fait de l’étroitesse du finage, cause d’exurbanisation: elle a perdu 860 hab. depuis 1999, mais au total l’ensemble urbain continue de croître. Avranches est le siège de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie (97 communes, 88 100 hab.). Le nouveau canton d’Avranches a 17 communes, 21 000 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 15 400 hab. (5 communes), l’aire urbaine seulement pour 18 900 hab. (13 communes). L’arrondissement a 134 700 hab., 136 communes, 188 800 ha. On évoque parfois un pays d’Avranches, ou Avranchin; il se distingue du Bocage normand par des horizons plus ouverts, et un bon dynamisme industriel; par là, il se rapproche des campagnes rennaises. (2 270 Brécéens, 2 096 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement d’Avranches, 16 km ENE de celle-ci, membre de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. C’est un gros bourg bien équipé avec un marché actif, qui se veut aussi «station verte de vacances» et offre une base de loisirs au bord de la Sée, avec camping. Au sud, le château de Vassy (17e s.) tient un salon estival de peinture et sculpture. À l’ouest, le château de la Semondière, à douves et de style Louis XIII, est de la fin du 16e s. La ville a un collège public avec internat, un supermarché U (45 sal.), et plusieurs ateliers: une filiale Aptar de la Stelmi de Granville (élastomères, 260 sal.), charpentes A. James (70 sal.), aliments du bétail Goutière (40 sal.), viandes La Chaiserone (25 sal.), négoce de matériel agricole Lebaudy (25 sal.); transports Transagrial (70 sal.), travaux publics Loisel (50 sal.); mais la fabrique de jus de pomme Pampryl a fermé. La population est restée remarquablement stable durant les deux siècles écoulés, si ce n’est un léger creux entre 1975 et 1985 où elle s’est abaissée légèrement au-dessous de 2 000 hab. (2 830 hab., 1 708 ha) est une commune nouvelle de la Manche, créée par fusion en 2016, membre de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. Ducey (2 560 Ducéens, 1 121 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 12 km au SE d’Avranches au bord de la Sélune à son confluent avec l’Oir, traversée par la D976. La Sélune borde le finage au sud et à l’ouest. C’est une bourgade active dotée des commerces de base, d’un collège public et d’une maison de retraite; elle est fleurie (3 fleurs) et s’orne du château des Montgommery (17e s.). La commune avait 1 800 hab. autour de 1900 et les a retrouvés en 1968; elle croît depuis et a gagné 340 hab. depuis 1999. Ducey a une usine de la carrosserie Chéreau d’Avranches (540 sal.), une fromagerie du groupe Compagnie des Fromages-Richemonts (175 sal.), l’extraction de sables et granulats Laîné (Pigeon, 25 sal.); cars Farouault (50 sal.), supermarché Carrefour (20 sal.). Les Chéris (270 hab., 587 ha) est un petit village au NE, au bord de l’Oir qui limite la commune nouvelle au nord. L’origine de ce nom évoque soit des terrains morcelés (un lotissement agraire), soit des terrains marécageux (racine quier) en bord de l’Oir. (2 790 Grandparignais, 3 461 ha) est une commune nouvelle de la Manche, juste au nord de Saint-Hilaire-du-Harcouët dans la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. Parigny (1 930 Parignais, 1 162 ha) est sur la D977, en banlieue nord de Saint-Hilaire, dont elle a quelques activités: magasins Carrefour (25 sal.) et Bricomarché (20 sal.), Centre d’abattage Saint-Hilairien (30 sal.) et viandes Teba (25 sal.), transports Cherbonnel (30 sal.), travaux publics Pigeon (50 sal.); château du 15e au 17e s. Martigny (290 Martignais., 889 ha) est à 5 km NNO de Parigny; la D999 passe à l’ouest du petit village. Chèvreville (220 Chèvrevillais, 445 ha) est à 5 km NE de Parigny au bord de l’Argonce, affluent de droite de la Sélune. Milly (340 hab., 965 ha) est à 5 km ENE de Parigny; elle a un Musée vivant de la Faisanderie et une distillerie de spiritueux au Domaine du Coquerel (20 sal.). L’ensemble des quatre communes a gagné 200 hab. depuis 1999 (dont 190 à Parigny). (3 400 Isignois, 7 331 ha), 19 km ESE d’Avranches, est une grande commune de la Manche, dans la communauté d’agglomération du Mont-Saint-Michel-Normandie. Son étendue vient d’une fusion dix communes, réussie en 1968 (Le Buat) et 1973 (les huit autres), qui s’est maintenue. Le territoire est limité au sud par la profonde vallée de la Sélune, où a été établi le barrage hydroélectrique de Vezins (hameau d’Isigny), qui date de 1931, a 36 m de haut et une forme en voûte, et dont le lac serpente sur 18 kilomètres. Un autre barrage plus ancien (1915-1919), droit, se trouve en aval à la Roche qui Boit. Isigny (920 Isignois) est un ancien chef-lieu de canton. Le Buat est juste au nord d’Isigny et son clocher du 16e s. est inscrit, mais isolé; ancienne carrière et centre d’enfouissement. Les autres communes réunies sont Montgothier (240 hab.) au nord-ouest, dont le manoir du Logis (18e s.) est inscrit; La Mancellière (300 hab.) au nord du Buat; Le Mesnil-Bœufs (200 hab.) et Montigny (250 hab.) au nord-est; Naftel (190 hab.) à l’est; Les Biards (410 hab.) au sud; Vezins (300 hab.) au sud-ouest; Chalandrey (310 hab.) et Le Mesnil-Thiébault (280 hab.) à l’ouest. L’ensemble a 290 hab. de plus qu’en 1999. Un effort de prospection a permis à la commune d’obtenir l’installation d’une quarantaine d’entreprises, dont trois principales: Electropoli (traitement de surfaces pour l’industrie automobile, 165 sal.), Lactalis (beurre et fromages, divisée entre la Beurrière d’Isigny, 140 sal., et Lacta Traite, 25 sal.) et Suez RV (130 sal.) dont 50 en logistique, le reste en recyclage de métaux; mécanique LMC 3Y (25 sal., matériel minier); négoce de matériel agricole Normagri (20 sal.). Isigny-le-Buat a un collège public, une base de loisirs au bord du lac de la Sélune. Au village de Montgothier, des «Féériques» réunissent 500 acteurs pour évoquer en été l’histoire du Bocage normand. Le nouveau canton d’Isigny-le Buat a 28 communes, 17 590 hab. îlot et commune à la limite occidentale de la Normandie, devenu le principal site touristique de province par le nombre de visiteurs, supérieur à 3 millions par an. Sa silhouette est très connue et partout répandue: c’est celle d’un monastère juché sur un îlot granitique montant à 80 m, et qui double presque cette hauteur si l’on tient compte de la flèche, érigée seulement en 1897. L’îlot fait un peu moins de 300 m de diamètre, et 900 m de tour. Il est rattaché au continent depuis 1877 par une digue, qui a permis d’y accéder à pied mais qui a considérablement modifié la sédimentation dans la baie. Des fortifications subsistent au sud et à l’est et le village se réduit à une rue sur le côté oriental. L’abbaye succède à un premier oratoire de 708, édifié en l’honneur de saint Michel sur ce qui était alors le mont Tombe; le site a attiré ensuite des pèlerinages. Cependant, l’abbaye actuelle date surtout du 13e au 16e siècle, mises à part les superstructures du 19e il en est ainsi du cloître, et de la «merveille», la façade de l’église gothique sur le versant nord. «Il m’était resté je ne sais quelle idée avantageuse de l’architecture gothique du Mt St Michel. Cette fois cela m’a paru horrible. Le granite n’est point destiné à faire des clochetons […] et la brume salée de l’Ouest a déjà fait justice de toutes les moulures. Elles ressemblent à des morceaux de sucre imbibés d’eau»: ainsi en jugeait Prosper Mérimée (lettre à Vitet, 1841); mais Viollet-le-Duc est dûment intervenu sur un ensemble qui avait souffert. Après une période de déclin de la vie monastique, l’ensemble a servi de prison dès le 17e siècle, et à plusieurs reprises jusqu’en 1874. Depuis, l’ère des bains de mer aidant, la fonction touristique a pris le dessus. Alentour, on se rend parfois aussi à l’îlot de Tombelaine, qui relaie le Mont côté nord. La vente des souvenirs et l’omelette de la mère Poulard, qui survit sans faiblir à sa créatrice, morte en 1931, ajoutent aux attraits du site et du monument; la société MSM 1888 de l’hôtel-restaurant emploie 85 sal. L’hôtel Vert-la Rôtisserie (Sodetour) a 70 sal., l’hôtel Mercure et l’Auberge Saint-Pierre (C. Gaulois) 40 sal. chacun, la Vieille Auberge, le Mouton Blanc et le Relais du Roy (Sodetour) 25 sal. chacun. La baie du Mont-Saint-Michel, dont les sédiments sont alimentés par le Couesnon, la Sélune et la Sée, et sans doute plus encore par la dérive littorale qui vient du nord, est sans doute le bout de côte le plus étudié du pays. Quantité de publications ont souligné son envasement, puis la colonisation de l’estran par la végétation sous forme d’herbus. Elle découvre sur plus de 15 km à marée basse; or les marées sont ici les plus fortes de France: environ 14 m de marnage. Les plus hautes donnent des effets spectaculaires et dangereux par la vitesse de la montée des eaux, mais la fréquentation du Mont, finement analysée, est bien plus sensible aux fins de semaine et aux périodes de vacances qu’aux grands épisodes de la marée, qui n’est en somme qu’un spectacle supplémentaire; v. F. Verger, «Marées et touristes au Mont-Saint-Michel», Mappemonde, 2001, n°63, https://www.mgm.fr/PUB/Mappemonde/M301/Verger.pdf et F. Verger, «Colmatage et génie civil au Mont-Saint-Michel», Mappemonde, 2001, n°63, https://www.mgm.fr/PUB/Mappemonde/M301/Verger2.pdf. De grands projets de «rétablissement du caractère maritime de la baie», en partie engagés depuis 1995, visent d’un côté à rendre à la baie un aspect plus maritime en facilitant l’évacuation des sédiments vers le large et en limitant la progression des herbus, d’un autre à accroître considérablement les surfaces de parkings (4 000 places) mais sur le continent; un barrage a été achevé en 2009 au débuché du Couesnon, le nouveau parking en 2012, l’ensemble a été inauguré en 2015. (3 240 hab., 6 263 ha) est une commune nouvelle de la Manche, créée en 2016 par la réunion de cinq communes dans la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. Mortain (1 770 Mortainais, 744 ha) est un ancien chef-lieu de canton, 39 km à l’est d’Avranches et 25 km au sud de Vire. La ville s’est établie dans la vallée de la Cance à l’endroit où la rivière tranche l’épaisse barre de grès qui porte la forêt de Mortain, ce qui lui offre un beau site avec rochers et cascades, desservi par la D977 qui traverse le bourg. La collégiale Saint-Evroult est flanquée d’un curieux clocher séparé du 13e s.; l’abbaye Blanche, cistercienne et installée au 12e siècle, a une activité de rencontres. Mortain a un bon équipement tertiaire: lycée public, collèges public et privé, hôpital local de 25 lits, maison familiale rurale, supermarché Carrefour (35 sal.), La Poste (40 sal.), garage. Elle bénéficie de la proximité de l’usine Acome de Romagny. Elle est devenue bureau distributeur du nouveau canton du Mortainais (17 communes, 14 700 hab.). Mortain a eu plus de 2 500 hab. au 19e s., moins de 1 700 dans les années 1930, puis sa population a augmenté jusqu’en 1975 et diminué ensuite, perdant encore 680 hab. (-28%) après 1999. Bion (390 Bionnais, 1 267 ha dont 404 de bois) est à 4 km au SE de Mortain dans la plaine. Elle a 60 hab. de moins qu’en 1999. Saint-Jean-du-Corail (250 Saint-Jeannais, 1 404 ha dont 436 de bois) est à 6 km SE de Mortain; au NE, son finage monte sur le relief dans la forêt de la Lande Pourrie, à l’extrémité de laquelle sont un monument aux Fusillés et le château de Bourberouge; +40 hab. depuis 1999. Bion et Saint-Jean sont dans le parc régional. Notre-Dame-du-Touchet (660 Touchetais, 1 765 ha), 9 km SSO de Mortain, a son village sur la D46 et un finage étiré vers le sud. Villechien (180 Toutouvillais, 1 083 ha), dont le finage est limité au nord par la Sélune, a un habitat dispersé. Elle avait adopté pour ses habitants un nom plaisant qui s’est confirmé au cours du 20e siècle; elle était apparue dans les textes au 12e s. sous le nom de Villa Canis. (4 430 Pontorsonnais, 4 301 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche, 25 km au SO d’Avranches, membre de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. La ville est à 8 km de la mer, sur la rive droite du Couesnon, mais la commune va jusqu’à la baie du Mont-Saint-Michel à l’est du Mont. Elle est la base commerçante et hôtelière des environs du Mont, pourvue d’une gare sur la voie ferrée d’Avranches à Saint-Malo par Dol; collège public; petit hôpital local, centre hospitalier spécialisé; ancien moulin et hippodrome de Moindrey, autocars Keolis Émeraude ex-Courriers Bretons (60 sal.), supermarché Carrefour (45 sal.); négoce alimentaire le Manoir des Abeilles (30 sal.); pompes funèbres Guérin (40 sal.); hôtels et restaurants. La commune a absorbé en 1972 ses voisines Ardavon, Les Pas et Moindrey au nord, Boucey au sud, Curey et Cormeray à l’est — ainsi que Beauvoir, mais celle-ci a repris son autonomie en 1988; Ardavon, qui est à 7 km au NE, lui a apporté un accès à la mer, qui contient le hameau de la Rive, et les terre-pleins à l’est de l’embouchure du Couesnon, où sont un camping et le nouveau grand parking du Mont. La commune avait 3 500 hab. avant la fusion, 5 500 après, 4 400 en 1990 après le départ de Beauvoir; elle a un peu perdu ensuite et reste stable. Puis, en 2016, Pontorson s’est à nouveau agrandie en intégrant deux autres communes. Macey (130 hab., 587 ha) est à 6 km à l’est du chef-lieu, Vessey (400 hab., 1 259 ha) 7 km au sud-est et atteint tout au sud le cours de la Guerge. Le nouveau canton de Pontorson a 21 communes, 17 700 hab. (6 510 hab., 4 697 ha) est une commune de la Manche, qui s’est agrandie en 2016 en fusionnant avec Virey et Saint-Martin-de-Landelles. Elle est membre de la communauté d’agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie. L’ancienne Saint-Hilaire-du-Harcouët (4 260 Saint-Hilairiens, 1 012 ha) fut un chef-lieu de canton de la Manche, 20 km SE d’Avranches, sur la N176, dans la vallée de la Sélune. La ville, active place de foires et de marchés, a été reconstruite après 1944 et elle est bien équipée en commerces et services. Elle a un centre d’art sacré, le plan d’eau du prieuré; centre hospitalier (50 lits), collèges privé et public, deux lycées privés, un lycée public et un lycée agricole public (aux Loges-Marchis), maison pour enfants inadaptés; supermarché Leclerc (105 sal.). Parmi ses activités domine une grosse cartonnerie MMP Premium (groupe autrichien Mayr-Meinhof, ex-Alliora ex-Allardi, 190 sal., coffrets, étuis, boîtes de luxe); plastiques Manche Sud (25 sal.); aliments pour animaux Sofivo (25 sal.); négoce d’équipements d’automobiles Sodiama (75 sal.); transports Jourdan (250 sal.); La Poste (45 sal.). Saint-Hilaire avait plus de 3 000 hab. au 19e siècle; sa population est montée au-delà de 5 000 hab. en 1975 puis a diminué; elle a encore perdu 550 hab. depuis 1999. Virey (1 090 Viréens, 1 694 ha) est juste à l’ouest de Saint-Hilaire. Son finage s’étend sur le plateau entre la vallée encaissée de l’Yvrande au nord et celle de la Sélune au sud, que rehausse le long lac de barrage de Vezins; +170 hab. depuis 1999. Saint-Martin-de-Landelles (1 160 Landelais, 1 991 ha dont 150 de bois), 8 km au SO de Saint-Hilaire, est au sud de la Sélune; un parc de loisirs (l’Ange Michel) profite du plan d’eau du barrage de Vezins. La commune est férue de courses cyclistes et a même été «ville-étape» du Tour de France de 2002; constructions Mangeas (75 sal.). La population a tendance à diminuer et s’est encore abaissée de 90 hab. après 1999; elle était de 2 000 hab. en 1806, 1 500 en 1906. Le nouveau canton de Saint-Hilaire-du-Harcouët a 15 communes et 19 600 hab. (5 120 hab., 8 641 ha) est devenue commune nouvelle en 2017 sans changer de nom, en fusionnant avec six autres communes. Elle appartient à la communauté d’agglomération du Mont-Saint-Michel-Normandie. Saint-James même (2 880 Saint-Jamais, 1 796 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement d’Avranches, 20 km au sud de celle-ci dans la vallée du Beuvron, affluent de la Sélune. C’est un bourg actif, sur un site de méandre encaissé, avec des maisons anciennes et des remparts du 15e s., de nombreux commerces, des collèges public et privé, un hôpital local (15 lits), un centre d’aide par le travail; un grand cimetière militaire américain. La commune a eu 3 300 hab. en 1886, 2 300 dans les années 1930, puis sa population a augmenté à nouveau jusqu’en 1990. Le bourg est connu par les Tricots Saint-James, qui fabriquent des pulls marins depuis les années 1850; la société a été reprise en 1987 par ses salariés et emploie 340 personnes dont 300 à Saint-James; revêtements Leblois (20 sal.); supermarché U (85 sal.), négoces de matériel agricole Bellamy (20 sal.) et de plomberie Thermacome (25 sal.); La Poste (25 sal.). La Croix-Avranchin (460 hab., 1 079 ha) est à 5 km ONO de Saint-James; camping. Vergoncey (200 Vergoncéens, 773 ha) est à 8 km au NO de Saint-James. Villiers-le-Pré (200 hab., 794 ha), 7 km ONO de Saint-James, n’a pas de village. Argouges (520 Argougeons, 1 641 ha), 7 km OSO de Saint-James, est au bord de la Guerge. Montanel (350 Montanellais, 1 540 ha dont 246 de bois), 9 km SO de Saint-James à l’ouest d’Argouges, est traversée par la Guerge et bordée au sud par le Tronçon, qui fixe la limite de l’Ille-et-Vilaine. Carnet (520 Carnetais, 1 018 ha), 3 km SO de Saint-James, est bordée au nord et à l’est par la Guerge et traversée par l’A84, mais sans accès; +80 hab. depuis 1999. (2 860 hab., 3 068 ha) est une commune nouvelle de la Manche en Mont-Saint-Michel-Normandie, apparue en 2016 par la réunion de cinq communes. Sartilly (1 650 Sartillais, 1 163 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement d’Avranches, 10 km au NO de la ville, sur le plateau à la traversée de la route de Granville (D973), qui contourne le bourg par l’est; collège public et commerces, annexe des haras de Saint-Lô; confection Derose (45 sal.), menuiseries Gouelle (55 sal.) et Resbeut (35 sal.); négoce de boissons Malplanche (30 sal.); publicité Mediapost (25 sal.). Sartilly avait 1 200 hab. à la fin du 19e s., 1 000 dans les années 1930 et sa population a un peu augmenté après la guerre; elle a gagné 370 hab. depuis 1999 (+29%). Angey (280 Angéens, 247 ha), juste à l’ouest de Sartilly, a doublé sa population depuis 1999. Champcey (230 Champcéens, 324 ha) est à 4 km SSE de Sartilly, au bord de la Leire. Montviron (360 Montvironnais, 591 ha) est à 3 km au SE de Sartilly; négoce de matériaux Guilloux (40 sal.), étang sur la Leire, camping. La Rochelle-Normande (340 hab., 753 ha) est à 2 km au nord-est de Sartilly. Au total, la population de la commune nouvelle a augmenté de 800 hab. depuis 1999 (+39%). (3 230 Sourdevalais, 5 187 ha) est une commune de la Manche, qui s’est agrandie en 2016 en s’adjoignant Vengeons, en Mont-Saint-Michel-Normandie. Sourdeval même (2 770 hab., 3 612 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Manche dans l’arrondissement d’Avranches, 13 km au SO de Vire au-dessus de la vallée de la Sée. La Sée Blanche et la Sée Rouge confluent au sud du bourg pour former la Sée au Pont de Sée, que traverse la D977. La commune a eu plus de 4 000 hab. au début du 19e s., 3 200 dans les années 1930, puis est remontée à un maximum de 3 600 en 1975 avant de baisser à nouveau, perdant 130 hab. depuis 1999. Sourdeval est un bourg de services, fleuri (3 fleurs), avec collèges public et privé; ateliers d’électronique AEN (30 sal.), confection Sonorvet (35 sal.), autocars Boutin (25 sal.). Elle fut jadis une bourgade plus industrielle (papeterie, pots d’étain), où naquit la firme Guy Degrenne; mais elle a vu ses emplois de production décliner peu à peu: Degrenne s’est établi à Vire et son ancienne usine est maintenant un musée, associé à l’écomusée Maison de l’eau et de la rivière, qui est dans un ancien moulin, avec aquarium d’eau douce, dans la commune voisine de Brouains. Vengeons (460 Vengeonnais, 1 575 ha) est juste au nord de Sourdeval, de l’autre côté de la vallée du Veurseul qui conflue avec la Sée à la pointe NO de Sourdeval. La D977 traverse le finage juste à l’est du centre communal, qui est à peine un petit village. Le nom, inchangé depuis le 12e siècle à travers diverses variantes, dont Venjons, serait lié à l’ancien vindo (blanc) et non à quelque vindicte. (2 110 Val-Saint-Perrais, 1 120 ha) est une commune de la Manche dans la communauté Mont-Saint-Michel-Normandie, juste au sud-ouest d’Avranches, au confluent des estuaires de la Sélune et de la Sée, où abondent les herbus. Le village ancien est au pied du plateau, mais l’habitat principal, au nord-est sur le talus et le plateau, prolonge celui d’Avranches. La N175 passe entre les deux, avec un échangeur (n°35), suivie à l’ouest par la voie ferrée vers la Bretagne; grosse carrosserie Chéreau (440 sal.), un centre commercial dont un magasin Decathlon (25 sal.) et magasin Point P (25 sal.). Dans la plaine devant les hameaux de Bouillé et des Landelles a été aménagé sur les herbus l’aérodrome dit d’Avranches (code LFRW, pistes en herbe de 750 et 500 m, aéroclub) qui a donc pour originalité d’être submersible à marée haute. La commune a gagné 470 hab. depuis 1999 (+29%). |