Communauté de communes Médoc Cœur de Presqu’île
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communauté de communes de la Gironde, associant 19 communes, 29 700 hab., 49 700 ha. Lesparre-Médoc (siège), Cissac-Médoc, Gaillan-en-Médoc, Pauillac et Saint-Laurent-Médoc ont plus de 2 000 hab.
Bégadan (920 Bégadanais, 2 215 ha dont 350 de bois), 7 km NE de Lesparre, cultive 968 ha de vignes. Son finage atteint la rive de la Gironde au port de By, que flanquent le hameau de By et le château de la Tour-de-By (19e s.). La commune a de nombreux châteaux, tous du 19e s., sauf celui de Barrai (17e-18e) qui abrite une colonie de vacances. Au NO, un étang de 14 ha et les hameaux de Courban et Laujac.
Saint-Christoly-Médoc (290 Saint-Christolyens, 755 ha dont 320 de vignes), 11 km NE de Lesparre, est près de la rive de la Gironde. La commune s’est nommée d’abord Saint-Christoly, puis en 1821 Saint-Christoly-et-Couquèques, et a pris son nom actuel en 1896.
Couquèques (270 Couquéquois, 633 ha dont 160 de vignes), 9 km NE de Lesparre, est en arrière de Saint-Christoly et plus viticole; +60 hab. depuis 1999. Elle avait été absorbée par Saint-Christoly de 1821 à 1895.
Civrac-en-Médoc (680 Civracais, 1 835 ha dont 500 de bois, 540 de vignes), 5 km NE de Lesparre, est surtout viticole, avec des palus au nord-ouest; +160 hab. depuis 1999 (+31%). Civrac s’est nommée Civrac-de-Lesparre au 19e siècle, adoptant son nom actuel en 1908.
Blaignan-Prignac (480 hab., 1 427 ha) est une commune nouvelle, née en 2019 de la fusion dntre Blaignan et Prignac-en-Médoc. Blaignan (270 Blaignanais, 683 ha dont 460 de vignes) 6 km ENE de Lesparre, a pour seul village le hameau de Caussan à l’ouest. Blaignan n’est plus qu’un lieu-dit à l’est, avec une petite butte ronde; châteaux des Granges d’Or au nord, de Romefort (17e-19e) au SO; domaine viticole CGR (35 sal.); +40 hab. depuis 1999. Prignac-en-Médoc (210 Prignacais, 744 ha dont 300 de vignes) est 3 km NE de Lesparre; château de Tartuguière au sud; hameau de Lafon au SE +40 hab. depuis 1999. En Médoc avait été ajouté en 1930 mais a disparu dans la fusion.
Ordonnac (520 Ordonnacais, 1 021 ha, 320 ha de vignes), 7 km à l’est de Lesparre , contient à l’ouest du village les hameaux viticoles de Potensac et Plautignan, au nord et au sud ceux de Peyressan et Lussan, et à l’est le palus autour de la butte isolée de l’Abbaye de l’Île (restes des 12e-14e); +110 hab. depuis 1999.
Saint-Yzans-de-Médoc (430 Yzannais, 1 154 ha dont 450 de vignes), à 12 km ENE de Lesparre, a son village au bord des palus, à 2 200 m de la Gironde. Au nord-est, hameau de Queyzans et port de Lamena: au SE, château Loudenne (18e-19e) avec vignes(20 sal.) au bord de la Gironde et musée du vin. La commue a un collège public et une maison familiale rurale; château Sigognac au NO; la population a diminué de 130 hab. depuis 1999 (-20%). La mention du Médoc dans le nom est de 1907.
Saint-Seurin-de-Cadourne (720 Saint-Seurinois, 1 577 ha dont 570 de vignes), 12 km ESE de Lesparre, est sur une ancienne île entourée de palus; au nord, château de Verdignan (18e-19e), hameau de Cadourne et château Coufran (19e), port de la Maréchale; au NO, château Grand Moulin. La population a diminué de 60 hab. depuis 1999. Cadourne est une ancienne paroisse absorbée en 1792.
Saint-Germain-d’Esteuil (1 240 Saint-Germinois, 4 471 ha dont 2 300 de bois et 410 de vignes), 7 km au SE de Lesparre, conserve au SE le petit théâtre antique d’un site romain dénommé Noviomagus, aujourd’hui Brion. Le finage s’enfonce au SO dans la forêt de pins; hameaux de l’Hôpital au nord, de Miqueu au sud, châteaux de Castéra et Livran. Le hameau d’Artiguillon s’est étoffé autour de la gare, celui de Liard sur la D1215. La commune a 140 hab. de plus qu’en 1999.
Vertheuil (1 290 Vertheuillais, 2 194 ha dont 383 de bois, 375 de vignes), 10 km SE de Lesparre et 8 km ONO de Pauillac, a des restes protégés d’une abbaye et d’un château féodal; quelques palus au nord, plusieurs hameaux, dont Lugagnac à l’ouest; châteaux Victoria (19e) au SE, Beyzac (18e s.) au NE. La commune a gagné 110 hab. depuis 1999.
Saint-Sauveur (1 330 Salvadoriens, 2 189 ha dont 1 180 de bois et 410 de vignes) est à 7 km à l’ouest de Pauillac et a gagné 120 hab. depuis 1999. Au NE, hameau de Lescargean et ensemble de sports et loisirs à la Garosse; hameau du Fournas au SE; châteaux Peyrabon, Ramage, Liversan, Lynch-Moussas (tous du 19e).
Saint-Estèphe (1 680 Stéphanois, 2 354 ha dont 1 230 de vignes) est à 16 km ESE de Lesparre juste au nord de Pauillac, au bord de la Gironde. C’est l’un des très hauts lieux du vignoble médocain, doté de célèbres domaines viticoles, dont les châteaux sont en général du 19e s.: Phélan-Ségur (66 ha), Calon-Ségur (en partie du 18e, 74 ha), Montrose (80 ha, famille Charmolüe), Cos d’Estournel (55 sal., à Reybier, ancien fabricant du «jambon d’Aoste», 50 sal.), etc.; maison du Vin au village; château Lilian Ladouys (20 sal.). L’ancienne raffinerie de pétrole de Pauillac occupe encore de vastes terrains au sud de la commune. L’appellation saint-estèphe est limitée à la commune depuis 1936; c’est la première du Médoc en quantité: elle couvre environ 1 370 ha (70 000 hl/an, 8 300 000 bouteilles, 160 producteurs) et a aussi une cave coopérative. La population avait dépassé 3 000 hab. dans les années 1890; elle diminue depuis 1975, perdant encore 140 hab. après 1999.
Saint-Julien-Beychevelle (600 Beychevellois, 1 630 ha dont 1 000 de vignes) est à 4 km au sud de Pauillac au bord de la Gironde où sont deux petits ports; gros hameau de Beychevelle au sud. Un des très hauts lieux du vignoble médocain, elle en détient l’une des appellations communales. Datant de 1936, limitée à la commune, l’AOC saint-julien, où domine à raison de deux tiers le cabernet-sauvignon, porte sur 910 ha (env. 50 000 hl, 4e commune du Médoc en quantité, mais seulement 25 producteurs) et compte des châteaux aussi prestigieux que Ducru-Beaucaillou (18e et 19e s., 50 ha), Léoville-Las Cases (17e et 19e, 97 ha), Talbot (18e-19e, 100 ha), Branaire-Ducru (19e, 50 ha), Lagrange (19e, 150 ha dont 115 en vignes, au groupe japonais Suntory depuis 1983, 60 sal.), Gruaud-Larose (18e) etc. Au sud, château classé de Beychevelle (18e s., au groupe d’assurances Azur-GMF plus Suntory, 85 ha); assainissement coopératif Châteaux de Saint-Julien (45 sal.). La commune inclut à l’est en Gironde l’île du Vasard de Beychevelle. Beychevelle signifie baisse-voiles, indiquant l’endroit où s’achevait la navigation maritime en Gironde, ce que le château feignait de prendre pour une marque de respect… La population diminue depuis 1968 (1 200 hab.), perdant encore 210 hab. après 1999. Beychevelle a été rajouté au nom de Saint-Julien en 1939.
(2 130 hab., 2 363 ha dont 1 100 de bois et 407 de vignes) est une commune de la Gironde dans la communauté Médoc Cœur de Presqu’île, 7 km NNO de Pauillac au SO de Saint-Estèphe. Médoc a été ajouté à son nom en 1936. Elle a un habitat dispersé avec plusieurs hameaux, dont le Luc à l’est et les Reynats au sud-ouest. La D1215 traverse le finage à l’ouest, flanquée d’une zone d’activités Beauchêne. Toute la moitié occidentale est dans les bois, sauf au sud-ouest, où les Landes de Peyrère sont un espace d’anciens marais drainées et cultivés, contrastant avec la forêt et le vignoble.
La commune a plusieurs châteaux viticoles, dont Fontesteau (16e) au sud-ouest, apparu comme château-fort au 13e siècle; Cissac au village (18e); Lamothe au sud du village (19e), avec tumulus et restes gallo-romains; Puy Castéra (19e) et le Breuil au sud-est, également ancien château-fort (13e); Larrivaux (18e) et Hanteillan (19e) au nord-est. Parmi les entreprises, charpentes Thiébaut (25 sal.), travail temporaire Proman (30 sal.), travaux publics Colas (35 sal.). Cissac avait moins de 900 hab. dans les années 1960, 1 560 en 1999, et a donc gagnant 570 hab. depuis (+37%).
(2 320 Gaillanais, 4 202 ha) est une commune de la Girondedans la communauté Médoc Cœur de Presqu’île, juste au NO de Lesparre; église classée du 12e. Son finage se partage entre une vaste partie forestière à l’ouest, une viticole (700 ha dont 210 de vignes) au centre et une de palus (400 ha) à l’est; maison de retraite (30 sal.). Le nom était Gaillan seulement avant 1935. Sa population a augmenté rapidement après 1975 (1 300 hab.); elle a gagné 330 hab. depuis 1999.
(5 890 Lesparrains, 3 697 ha dont 2 038 de bois) est une sous-préfecture de la Gironde à 65 km NO de Bordeaux. À la jonction du Haut et du Bas-Médoc et de la forêt de pins, le bourg est bien équipé; hippodrome; foire aux vins, musée, vieille tour; lycée général et lycée professionnel public, collèges privé et public, maison familiale rurale. Il a de nombreux commerces et services: polyclinique (100 sal.); analyses médicales Biocéan (20 sal.); hypermarché Leclerc (210 sal.), magasins Carrefour (95 sal.), Brico Leclerc (45 sal.) électroménager Leclerc (Ambiance et maison, 25 sal.), MrBricolage (35 sal.); mais il a peu d’industrie.
Le nom est le même qu’espar (poutre ou poteau), Médoc a été ajouté en 1936. La population a assez peu varié: 4 100 hab. dans les années 1880, 3 100 en 1954, en progrès depuis (+890 hab. depuis 1999). La commune est traversée par la voie ferrée et la N215; elle comprend au nord une part de palus (350 ha) et cultive assez peu de vignes (180 ha). Vers l’est, hameaux annexes de Saint-Trélody et Canquillac, châteaux viticoles Vernous et Preuillac; château et vignes d’Escot au sud, où le finage pousse une pointe sur 8 km dans la forêt, avec les hameaux de Plassan et Conneau. Lesparre est le siège de la communauté de communes Médoc Cœur de Presqu’île (19 communes, 29 700 hab., 49 600 ha), et le bureau distributeur du nouveau canton du Nord-Médoc (38 communes, 47 200 hab.). L’arrondissement de Lesparre a 88 000 hab. (50 communes) et occupe l’espace entre Gironde et océan (220 000 ha), incluant une partie du vignoble médocain.
(4 960 Pauillacais, 2 274 ha dont 1 270 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Lesparre, en Médoc Cœur de Presqu’île. La ville est sur la rive gauche de l’estuaire, à 51 km NNO de Bordeaux, traversée par la voie ferrée du Verdon à Bordeaux; port de plaisance; lycée général, lycée professionnel et collège publics, collège privé. La commune avait 2 600 hab. en 1820, 4 000 en 1870 et avait atteint 6 000 en 1901, après un creux dans les années 1930, elle a culminé à 6 400 en 1975 et sa population diminue depuis; -440 hab. depuis 1999.
La commune de Pauillac, 7e de Gironde par la superficie en vignes, compte des domaines viticoles parmi les plus prestigieux du Bordelais: château Latour au sud (17e s., 65 ha, racheté par F. Pinault au groupe britannique Allied Lyons en 1989), château Lafite au nord (18e s., 120 ha, aux barons de Rothschild), tous deux premiers crus de 1855; Mouton-Rothschild (75 ha), devenu premier cru plus tard et dont musée et chais se visitent; Pichon-Longueville de Lalande (75 ha, à la famille bordelaise Miailhe), Lynch-Bages (90 ha, 45 sal., à la famille bordelaise Cazes), Pontet-Canet (80 ha, à la famille Tesseron, venue de Cognac), Grand Puy Lacoste (F.X. Borie, 30 sal.) etc.
La société Baron Philippe de Rothschild (créée en 1933) emploie 180 personnes localement (500 en tout) et vend 28 millions de bouteilles par an, dont 80% à l’exportation. L’AOC pauillac (1936) est la troisième du Médoc en quantité: elle s’étend à plusieurs communes sur 1 200 ha (65 000 hl/an, 7,6 millions de bouteilles, pour une centaine de producteurs); une grande partie est traitée en coopérative.
Le bourg abrite un maison du tourisme et des vins du Médoc; Intermarché (45 sal.), conseil DMPS (35 sal.) et Axa (50 sal.); hôtellerie Cordeillan Bages (50 sal.); intérim Manpower (55 sal.); travaux publics SMTR Sanz (55 sal.), travaux viticoles TVM (30 sal.); maison de retraite (30 sal.).
Le gros hameau du Pouyalet est au nord, entouré par des châteaux prestigieux. Artigues est à l’ouest, près du château Grand Puy Lacoste. Au sud, les hameaux de Bages, Saint-Lambert et Daubos sont également entourés de châteaux viticoles. Sur la rive au nord, la raffinerie de pétrole Shell avait de la sorte un air assez insolite; mais elle est fermée; ses installations sont en partie dans la commune de Saint-Estèphe et continuent à servir de lieu de stockage. C’est au port de Pauillac que les grosses pièces d’Airbus importées par cargo sont transbordées sur péniche jusqu’à Langon.
(4 650 Saint-Laurentais, 13 655 ha dont 7 800 de bois et 750 de vignes) est un ancien chef-lieu de canton de la Gironde dans l’arrondissement de Lesparre à 7 km SO de Pauillac et 43 km NO de Bordeaux, en communauté Médoc Cœur de Presqu’île. La ville est à la limite de la forêt, dans laquelle le finage communal s’étend jusqu’à ceux d’Hourtin et de Carcans. Le nom était Saint-Laurent-de-Médoc avant 1986; la population, de plus de 3 000 hab. à la fin du 19e s., était descendue à 1 900 en 1962; elle remonte depuis et la commune a encore gagné 1 170 hab. depuis 1999 (+33%).
À l’est, le finage inclut plusieurs châteaux viticoles, dont Camensac (25 sal.) et La Tour Carnet (14e et 18e) au SE où siège l’agence de voyages de B. Magrez (25 sal.); au nord-ouest et à l’ouest, grands domaines agricoles au sein de la forêt; magasin Super U (30 sal.), vins du groupe Ph. de Rothschild (75 sal.), vignobles de Larose (60 sal.); négoces de matériel agricole Guenon (130 sal.) et Pellenc (25 sal.), travaux agricoles Vitipro (25 sal.); installations électriques Cenov (35 sal.) et Eole Energy (35 sal.), collecte de déchets Semmged (60 sal.).
Dans la commune sont un établissement de l’Adapei (handicapés, 60 sal.), le domaine du château Larose-Trintaudon, le plus étendu du Médoc (175 ha de vignes, au groupe d’assurances AGF), l’aérodrome dit de Lesparre-Saint-Laurent, 7 km au NO du bourg (LFDU, piste gazonnée de 900 m, aéroclub du Médoc). Au sud-ouest, hameaux de Sémajou, Benon et Bernos; château Corconnac (19e) au sud; hameaux de Marcillan et Villeneuve au nord, château Balac (18e), camping.