Communauté de communes du Civraisien en Poitou' communauté de communes au sud-ouest de la Vienne (21 communes, 12 600 hab., 41 000 ha) siégeant à Civray, seule avec la nouvelle Valence-en-Poitou à dépasser 2 000 hab. Étalé dans les terres rouges à châtaigniers, le territoire est traversé par la courbe la plus septentrionale de la Charente et, à l’ouest, par la voie ferrée et la N10 entre Poitiers et Angoulême. C’est le pays du chabichou, célèbre fromage de chèvre. Saint-Pierre-d’Exideuil (780 Exidoliens, 1 932 ha dont 336 de bois), 2 km à l’ouest de Civray, a une partie des ateliers du bourg: métalleries Citergaz GLI (Gaz Liquéfiés Industrie, citernes à gaz, 170 sal.), fabrique de matériel agricole Blount (PBL, 175 sal.), transports Martin (40 sal.) et Civraisienne (30 sal.), atelier protégé Delta 86 (30 sal.); mais elle a perdu 60 hab. depuis 1999. L’habitat s’étire sur le le versant droit de la Charente, où passe la D148; hameaux du Grand Breuil au NE, de la Bonnardelière au NO, des Champs à l’ouest; château de Léray à l’angle SO du finage, dominant le coteau droit de la Charente. Le finage est bien moins étendu au sud de la Charente, où sont néanmoins plusieurs hameaux. Savigné (1 370 Savignéens, 3 635 ha dont 391 de bois), également au bord de la Charente, prolonge à l’est l’urbanisation de Civray, complètant les commerces du bourg avec un Intermarché (50 sal.) et un camping. À l’est, dans le coteau droit de la Charente, sont les grottes préhistoriques du Chaffaud, qui ont garni le musée de Civray. Le finage étendu comprend de nombreux hameaux, dont les plus étoffés sont ceux de Champagné, Lureau et Vergné au nord, le long de la D1. Au sud de la Charente, le finage est moins large et contient les hameaux de Montazais et l’Abbaye. Champniers (360 Camponégriens, 2 003 ha dont 273 de bois), 9 km NNE de Civray, a un château du 17e s. à donjon du 12e, une église des 13e-15e s. Le finage contient plusieurs hameaux, dont Passac au SO avec le Vieux Cormenier (musée rural avec parcours scénographique), Leigné sur la D1. Blanzay (820 Blanzéens, 3 545 ha dont 470 de bois) est à 7 km NNO de Civray; église flamboyante (15e s.), petit château de la Maillolière (15e s.); une huilerie rénovée propose un petit musée. La voie ferrée Paris-Bordeaux traverse à l’ouest le finage; gare au hameau d’Épanvilliers au NO (arrêt). Le finage contient de nombreux hameaux, dont la Garde au nord; carrières au sud. Champagné-le-Sec (210 Champenois, 799 ha dont 150 de bois) 11 km NO de Civray; a une église classée du 12e s., quelques hameaux et petits bois. La N10 passe tout à l’ouest. Linazay (230 Linazéens, 914 ha), 12 km ONO de Civray, est limitrophe des Deux-Sèvres. Près du village, le Logis du Magnou est un manoir inscrit du 17e s.; château de la Chaux (17e s.) à l’angle SE du finage. La N10 longe la limite occidentale de la commune et offre une double aire de repos au hameau des Alleux, à l’angle NO. Saint-Saviol (540 Saint-Saviolais, 1 081 ha) est à 6 km OSO de Civray. Le petit village est sur un promontoire dominant la rive gauche de la Charente, dont les méandres s’encaissent dans le plateau. Le finage a un dessin très contourné, s’étirant au nord-ouest et au su-ouest et longeant les Deux-Sèvres. Dans cette partie, passe la voie ferrée Paris-Bordeaux, dotée d’un embranchement vers l’est, avec gare et grands silos; fromagerie Saint-Saviol (115 sal.), charpentes Sicob (35 sal.). La commune a gagné 70 hab. depuis 1999. Saint-Macoux (480 Macouins, 1 068 ha dont 111 de bois) est à 9 km SO de Civray; le village est sur la rive droite de la Charente; dans un vallon affluent à grands méandres secs, étangs et base de loisirs. Trois hameaux sont à cheval sur la limite de Saint-Saviol: les Poiriers au nord, Comporté et le Breuil d’Haleine au NE. La voie ferrée traverse le plateau à l’ouest; trois éoliennes au SE. Voulême (380 Voulêmois, 1 112 ha dont 166 de bois) est à 10 km SO de Civray. Le village est sur la rive gauche d’un méandre de la Charente. Le finage est limitrophe des Deux-Sèvres et de la Charente à la fois, et traversé à l’ouest par la voie ferrée. Il contient plusieurs moulins, les hameaux de Lavaud à la pointe ouest, Nieuillet sur le plateau à l’est du village qui présente quelques dépressions karstiques, Tardiveau sur le coteau tout au nord, devant Saint-Macou. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999. Elle accueille à l’est quatre des douze éoliennes Vestas (24 MW), du parc Grands Champs, Mont Joubert (société mixte Sergies), qui se partage entre quatre communes. Lizant (420 Lizantais, 1 695 ha dont 292 de bois) est à 8 km au sud de Civray. Le village est en fond de vallée encaissée, au confluent du Cibiou et du Cornac, qui y donnent naissance à la Sonnette, laquelle conflue avec la Charente juste à l’ouest. Il est considéré comme «petite cité de caractère» pour ses maisons anciennes, ses eaux et cascades et ses jardins. Le finage, limitrophe de la Charente, contient au NO deux des éoliennes du parc Sergies. Saint-Gaudent (310 Saint-Gaudentais, 1 176 ha), 4 km au sud de Civray, est un village de plateau, à la source du Cornac; un institut médico-éducatif, hameau de Cornac au sud, château de la Roche Dorillac (15e et 17e s.) au SE; deux éoliennes Vestas à l’ouest. Genouillé (520 Genouilléens, 2 980 ha dont 654 de bois), 6 km au SSE de Civray, sur le plateau, a une église classée du 12e s. à beau portail roman. Le finage, boisé à l’est (bois des Dames et bois des Demoiselles), est traversé au sud par la vallée encaissée du Cibiou, et atteint la limite de la Charente; nombreux hameaux, dont les Mauvoisins au NO. Le plateau karstique a quelques dépressions fermées, au sud. Surin (130 Surinois, 1 191 ha dont 197 de bois) est à 11 km SSE de Civray, aux têtes du Cibiou. Le petit village a une église du 12e s.; il est appuyé à l’est par le hameau du Peu; château de Cibioux à l’ouest, des 15e et 18e s. avec des restes de fortifications. La commune a perdu 40 hab. depuis 1999. Chatain (250 hab., 2 205 ha dont 337 de bois) est à 15 km au SE de Civray, limitrophe du département de la Charente et traversée par le fleuve. Le paysage est vallonné et boisé. Le village domine la vallée; un vieux pont, une église inscrite, deux petits châteaux dont Laleu (15e-16e s.), d’anciens moulins. La commune a eu plus de 1 000 hab. autour de 1850 et se dépeuple encore (-80 hab. depuis 1999). Asnois (170 Asnoisiens, 1 626 ha), 11 km ESE de Civray, a un village minimal sur un versant doux de la Charente, à 4 km au sud-est de Charroux; château de Beauregard avec une fuye du 16e s. au sud du finage; hameau de la Vieille Métive à l’ouest, château de Châteauneuf (18e-19e s.) à l’est. Charroux (1 170 Charlois, 4 429 ha dont 456 de bois), 9 km à l’est de Civray, est un ancien chef-lieu de canton. Le nom vient de Carrofum, interprété comme «carrefour», «quatre routes». Cette «petite cité de caractère», dans le vallon du Merdançon qui conflue avec la Charente juste à l’ouest du bourg, fut le site de la puissante abbaye bénédictine Saint-Sauveur, issue d’une fondation du 9e siècle, qui eut plus de 200 filiales; il en reste une tour octogonale du 11e s. et divers éléments de l’abbatiale et du cloître; porte du 13e s., halles du 16e; camping au confluent, site nautique au moulin de Juzet en amont. La commune accueille un collège public, une fabrique artisanale d’huiles et moutardes. Le château de Rochemeaux (15e et 17e s.) est au NO, dominant le coteau droit de la Charente. La D148 traverse le finage et contourne le village par le nord. La population diminue lentement depuis les 2 000 hab. de 1906; elle s’est abaissée de 180 hab. depuis 1999. Payroux (500 Payrousiens, 3 005 ha dont 150 de bois) est 17 km ENE de Civray. Le village, sur le relief, domine le confluent du Clain, qui vient de l’est, et du Payroux, qui arrive du sud; maison de retraite (les Cèdres, 35 sal.). Le finage dessine un grand croissant enveloppant Joussé. Joussé (320 Jousséens, 759 ha), 17 km NE de Civray sur le Clain, a son village proche de Payroux, un peu au nord, dominant aussi la vallée du Clain, au passage de la D727; une fabrique de literie (Matfa Duvivier, 120 sal.); château du 15e s. au village; château Moiseau (17e s.) au NO. Au SO, elle partage le bois des Chevreaux (150 ha) avec La Chapelle-Bâton. La commune a perdu 100 hab. depuis 1999. La Chapelle-Bâton (370 Chapellois, 2 968 ha dont 258 de bois), 9 km ENE de Civray, a une église inscrite des 15e-16e s., et de petits hameaux épars dont Pouillac au NE. Le nom était Chapelle-Bâton, sans article, jusqu’en 1958; elle a eu près de 1 000 hab. entre 1875 et 1890 et n’a guère cessé d’en perdre depuis. Saint-Romain (410 hab., 2 048 ha dont 235 de bois) est à 9 km NNE de Civray. La commune avait près de 1 200 hab. vers 1890 et s’est dépeuplée jusqu’en 1999; quelques petits hameaux épars. Plus au nord, quelques communes avaient formé une communauté du Gencéen autour de Gençay. Château-Garnier (630 Castelgarnerois, 3 589 ha dont 272 de bois), 15 km SSE de Gençay sur un promontoire dominant un méandre du Clain, rive droite, a de petits châteaux dont Monchandy en amont dans la vallée, et un moulin à blé classé, une maison de retraite (la Rêverie, 60 sal.). Il s’y tient des foires et fêtes en été; parc de loisirs avec étangs et camping dans le vallon des Petites Forges au nord du village. Sommières-du-Clain (820 Sommiérois, 2 621 ha dont 363 de bois), 12 km SSO de Gençay, est traversée par la vallée sinueuse du Clain. Le village, sur les deux côtés de la vallée au confluent du Bé qui vient du sud, conserve le château de Vareilles; camping; hameaux de Lépinasse au SO, Benais à l’est au bord du Clain; bois de la Montrée et déchetterie au NE. La commune a gagné 150 hab. depuis 1999. La Ferrière-Airoux (340 Ferriérois, 2 722 ha dont 171 de bois) est à 6 km SSO de Gençay; église romane du 12e s., hameau du Sorbier au sud. Saint-Secondin (560 Saint-Secondinois, 3 814 ha dont 433 de bois) à 10 km SE de Gençay au-dessus de la Clouère, a une église romane et un village de vacances, avec camping aux abords de la rivière; travaux publics Sofiter (25 sal.); châteaux de Séchère au sud à la limite d’Usson-du-Poitou, de la Forêt à l’est; hameaux des Roches à l’ouest sur la D 741, de Faulle au SE, Plan au NE. La population s’est accrue de 50 hab. depuis 1999. Brion (240 Brionnais, 1 608 ha dont 171 de bois) est sur la rive droite de la Clouère; château de la Bussière sous le village; parc éolien des Mignaudières (6 Vestas, 12 MW) à l’extrême SO. Au sud, près du château de la Baumière qui domine la Clouère, Kolyma Latitudes Nord propose un parc de loisirs avec chiens de traîneaux pour promenades; au NE, château Gaillard à l’orée du bois des Cartes, avec étangs. Saint-Maurice-la-Clouère (1 360 Saint-Mauriciens, 3 960 ha dont 554 de bois), qui fait face à Gençay sur la rive droite de la Clouère, et forme avec elle une seule agglomération, a une belle église romane classée à riche portail sculpté et les châteaux de Galmoisin, du 17e s., à l’ouest, Laudonnière à l’est du village, du Pin plus loin au sud-est au-dessus de la Clouère; travaux publics Arlaud-Iribarren (35 sal.), négoce de matériaux Sobomat (20 sal.). Le finage s’étend largement vers l’est, dans un paysage semi-bocager où sont les hameaux du Dognon et de Chantemerle, le château de la Vacherie. La commune a eu son minimum de population en 1982 (825 hab.) et a repris depuis, gagnant 290 hab. après 1999. Gençay (1 800 Gencéens, 474 ha) est un ancien chef-lieu de canton dans l’arrondissement de Montmorillon, 28 km au SSE de Poitiers dans la vallée de la Clouère au confluent de la Belle. Gençay a un vieux centre en amande et s’orne d’une église romane au plan en trèfle et clocher fortifié, d’un ancien château du 13e s. à grandes tours ruinées et façade flamboyante et renaissance. Elle a un collège public, une maison familiale rurale, un Intermarché (55 sal.); recherches et essais Bioalternatives (45 sal.); La Poste (20 sal.). Des lotissements de pavillons se voient au sud du village, le château de Verneuil au nord-est, le hameau de la Liardière plus loin à l’est. La population communale a nettement augmenté depuis le minimum des années 1930 (970 hab.); le rythme s’est toutefois ralenti (+120 hab. depuis 1999). Magné (700 Magnésiens, 2 001 ha) est à 2 km au sud de Gençay, au bord de la Belle, affluent de la Clouère, et a gagné 190 hab. après 1999 (+38%). Au nord de la commune, le château de la Roche (16e et 18e s.) a des jardins et un musée de l’ordre de Malte. Au sud coule la fontaine du Puy-Rabier, une résurgence vauclusienne d’où sourd la Belle; jardin botanique et parc floral de la Belle, au village, sur 6 ha; hameaux épars, château du Vergnay au sud du village. Champagné-Saint-Hilaire (1 040 Champenois, 4 636 ha dont 487 de bois), 10 km au SO de Gençay, augmentée de 210 hab. depuis 1999, a une église romane du 12e s., l’hippodrome et les haras du Fer à Cheval. La commune avait un abattoir de volailles et lapins du groupe Doux, qui a été fermé en 2011. Le Clain traverse le finage. La base de loisirs des Trois Fontaines et ses étangs sont au NE. À l’ouest, la vallée du Clain a de beaux méandres encaissés et le plateau a quelques cuvettes karstiques du côté des Brosses. De nombreux petits hameaux se dispersent dans un paysage semi-bocager. Tout au sud-est dans un méandre de la vallée du Clain, restes de l’ancienne abbaye de Moreaux avec peintures murales. La partie occidentale du Civraisien avait d’abord formé la communauté de communes de Couhé. Anché (350 Anchéens, 1 623 ha dont 492 de bois) est à 10 km NE de Couhé sur la rive droite du Clain au passage de la D2, avec un château. La Dive et le Clain confluent au NO, sous le hameau de Villenon et juste au passage de la voie ferrée; château de Villenon (15e s.); hameau de Moisseau au sud. Au nord, le château de Fonsalmois domine la vallée du Clain, comme au SE le château du Cèdre (hameau et vallon de l’Ognon). Voulon (460 Voulonnais, 831 ha) est tout au nord, 10 km au NE de Couhé, au confluent de la Dive, de la Bouleure et du Clain, et passe pour être l’un des sites possibles de la bataille de Vouillé; beau méandre de la Dive à l’ouest. Elle a gagné 150 hab. depuis 1999. Romagne (970 Romagnons, 4 084 ha dont 580 de bois), 11 km ESE de Couhé, est un village de plateau, entouré de fermes et hameaux épars; église du 12e s., ferme pédagogique. Au nord, gros hameau de la Millière, château du Parc avec un établissement d’enseignement secondaire catholique privé hors contrat, en internat, au-dessus de la vallée du Clain, qui limite au nord le finage. Au sud-ouest, Romagne accueille le parc animalier de la Vallée des Singes (35 sal.). Brux (740 Brucéens, 3 591 ha dont 746 de bois), 7 km SSE de Couhé sur la haute vallée de la Bouleure, rive droite, a une église romane classée (12e s.). Au SE du village, le château classique d’Épanvilliers, de la fin du 16e s., contient un musée du jeu ancien, tandis qu’au village est ouvert un musée-expositions d’art; traitement des eaux Assisteaux (25 sal.). La N10 traverse le finage à l’ouest du village. La LGV passe près de la limite occidentale, qui est aussi celle des Deux-Sèvres, bordée par le château dit Logis Chémerault (15e s.). Brux a de nombreux hameaux épars et accueille au nord un petit aérodrome (code LFDV), dit de Couhé-Vérac, doté de deux pistes gazonnées de 1 050 et 500 m et utilisé par l’aéroclub de Couhé. La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Chaunay (1 210 Chaunaisiens, 3 864 ha dont 364 de bois), 10 km au sud de Couhé, sur la N10, sert de village-centre, avec quelques commerces et services et une fromagerie du groupe coopératif Eurial (80 sal.); église inscrite du 12e s.; hameaux épars, dont le principal est Traversay tout au sud. La LGV traverse la commune à l’ouest, dans un paysage bocager divisé à l’ouest et au sud par la limite départementale. La population a beaucoup diminué depuis les 2 500 hab. de 1845, du moins jusqu’en 1982. (2 790 Civraisiens, 870 ha) est un ancien chef-lieu de canton de la Vienne dans l’arrondissement de Montmorillon, au bord de la Charente à 56 km au sud de Poitiers. Civray est connue pour sa très belle église romane issue d’un prieuré, dont les trois portails sont à quatre voussures sculptées et qui offre aussi des chapiteaux très travaillés; maisons anciennes, musée de préhistoire. La ville s’est accrue de 80 hab. après 1999; elle est une «station verte de vacances», et un petit centre de services locaux, avec collèges public et privé, deux lycées publics, une maison de convalescence du groupe Korian (l’Oregon, 75 sal.) et une maison de retraite publique Santa Monica, 60 sal.); supermarché U (45 sal.), La Poste (20 sal.), garages. Le centre-ville est dans la vallée; l’habitat s’est développé tout le long du versant droit de la Charente et sur le rebord du plateau au nord, où sont les principales activités, et au sud par lotissements de pavillons en direction du SO et du SE, la D148 servant de rocade de contournement; quelques bois au sud sur le relief. Civray est le siège d ela communauté de communes du Civraisien (21 communes, 12 600 hab.). Le nouveau canton de Civray a 30 communes, 18 400 hab. (4 610 hab., 8 322 ha dont 1 440 de bois) est une commune nouvelle, créée en 2018 par la fusion des cinq communes de Couhé, Ceaux-en-Couhé, Châtillon, Payré et Vaux. Elle est dans la communauté du Civraisien. Couhé (1 920 Coécienst, 911 ha dont 198 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Vienne dans l’arrondissement de Montmorillon, 39 km au SSO de Poitiers sur la N10, au-dessus de la petite vallée de la Dive; halles de 1580; ancienne abbaye cistercienne et château de Valence au NO du village, grottes à l’ouest. Le bourg a un collège public, un collège catholique dans un château restauré, avec pensionnat, un lycée agricole privé; Intermarché (25 sal.), traitement des eaux Assisteaux (25 sal.), camping au bord de la Dive, zone d’activités au sud sur la N10. La population communale a lentement diminué après 1950, puis repris après 1900 avant de se stabiliser. Vaux (820 Valois, 2 584 ha dont 505 de bois), 3 km à l’est de Couhé, sur la rive droite de la Bouleure à la limite nord de son finage, a une église romane inscrite. Le finage est traversé par la Bouleure et, à l’est, par la voie ferrée; nombreux hameaux dont Fleix au sud, Roussillon face au village; émaux d’art à Gueffé, au SE. La population s’est accrue de 180 hab. depuis 1999 (+28%); autocars Demellier (45 sal.). Payré (1 080 Payréens, 2 613 ha dont 382 de bois), 6 km NNE de Couhé, a son village sur un beau site de lobe de méandre de la Dive, au-dessus d’un groupe d’étangs avec un parc de loisirs de 22 ha et une base nautique; mécanique Simaco (30 sal.), transports Lahaye (30 sal.). Au nord-est, les hameaux de Romagné, Neuil et l’Épinasse, l’aérium de Guron (institut de rééducation, 60 sal.) bordent la vallée de la Dive et forment un ensemble plus peuplé que le village. La N10 et la LGV traversent la commune à l’ouest, encadrant les hameaux de Mirbazin et la Vacheresse. Au nord, échangeur de la N10 avec parc d’activités, et gros hameau des Minières. Payré a gagné 150 hab. après 1999. Châtillon (240 Châtillonnais, 592 ha) est comme une banlieue de Couhé, à sa sortie nord. Elle n’avait que 120 hab. en 1999 et aurait donc doublé depuis. Le microvillage est un peu isolé à l’est sur un pédoncule de méandre de la Dive, tandis que l’habitat progresse au sud au contact de Couhé; deux échangeurs de la N10. Ceaux-en-Couhé (550 Celléens, 1 622 ha dont 263 de bois), 5 km NE de Couhé, est sur un promontoire dominant la vallée de la Bouleure, qui traverse tout le finage. Au sud du village, hameau et gare de fret du Coureau, avec des silos; hameau de Moisans au nord, châteaux de Monts à l’est et de Mézieux au SO; +40 hab. depuis 1999. |