Communauté de communes Seine et Aube
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communauté de communes de l’Aube au nord, associant 25 commune et 10 100 hab. sur 38 540 ha. Le siège est à Méry-sur-Seine; aucune commune n’atteint 2 000 hab.
Méry-sur-Seine (1 570 Méryciens, 1 242 ha dont 265 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de l’arrondissement de Nogent-sur-Seine, 30 km au NO de Troyes sur la rive droite de la Seine, au croisement de la D373 et de la D441. Le village a dû être reconstruit après les batailles de 1814. La commune a une station d’interconnexion électrique et un petit port sur le canal de Haute-Seine, qui contourne le centre-ville. Il accueille une verrerie AGC (IVB Isolation Verre Bâtiment, 110 sal., vitres), un négoce de fruits et légumes Terre de France Artois Picardie (50 sal.); un collège public, un institut médico-éducatif, maison de retraite publique, Intermarché (25 sal.), un camping entre Seine et canal. Sa population est en lente augmentation depuis le creux des années 1920 à 1950, établi vers 1 000 hab. Elle a augmenté de 190 hab. depuis 1999.
Saint-Oulph (300 Saint-Oulphiens, 1 094 ha dont 193 de bois), 2 km ONO de Méry-sur-Seine sur la D373, est limitrophe de la Marne et au confluent de l’Armance et de la Seine. Le canal de Haute-Seine et la Seine traversent le finage au sud. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999, donc de moitié.
Châtres (720 Châtriots, 1 576 ha dont 188 de bois), 4 km SO de Méry-sur-Seine, est de l’autre côté de la vallée de la Seine, au passage de l’ancienne voie romaine dite Saint-Germain qui allait de Sens à Reims (traces dans les chemins). Le village est longé par la D619 (ex-N19) et la voie ferrée vers Paris; clocher roman, gare. À l’ouest, la commune partage avec Poussey la zone industrielle entre route et voie ferrée; établissement de matériel de l’armée de terre (base logistique nationale pour l’habillement Escat); école spécialisée pour enfants handicapés. Au NO, le finage touche à la limite de la Marne; au SO, il inclut trois éoliennes Nordex. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999 (+24%).
Mesgrigny (280 Mesgrignons, 727 ha), 2 km au sud de Méry-sur-Seine, a son village au bord sud de la vallée de la Seine sur la D373 et la voie ferrée. La D619 ex-N19 passe au sud, au carrefour de la Belle Étoile; +60 hab. depuis 1999.
Vallant-Saint-Georges (400 Valentins, 1 786 ha dont 257 de bois) 5 km SSE de Méry-sur-Seine, a son village sur la rive gauche de la Seine, accompagné au sud-ouest par la D619 et la voie ferrée Troyes-Paris, et au NE par l’ancien canal de Haute-Seine; église inscrite, en partie du 12e s.; transports Adam (30 sal.).
Saint-Mesmin (880 Saint-Mesminois ou Simates, 1 615 ha), 8 km SSE de Méry-sur-Seine est un gros village sur la rive gauche de la Seine, au nord de Fontaine-les-Grès, agrandi de lotissements et accompagné au nord par le hameau de Courlanges. Il est traversé par la voie ferrée la N19 traverse au sud-ouest.
Fontaine-les-Grès (890 Fontainats), 1 216 ha), 11 km SSE de Méry-sur-Seine, 19 km au NO de Troyes sur la route de Paris, associe deux villages: les Grès est sur la D619, avec la mairie, Fontaine juste à l’ouest; ils ont été réunis en 1859. Elle fut le fief du groupe de bonneterie Doré-Doré (marque DD), apparu en 1819 sous le nom de Doré, redoublé en 1867; ses anciens bâtiments sont classés, et la firme a largement contribué à l’urbanisme local. La commune accueille les meubles de bureau et de magasin Larbaletier (120 sal.), machines-outils à métaux Norelem (50 sal.), maçonnerie Chatignoux (35 sal.). Le bourg a une église moderne (1956) de l’architecte Michel Marot. La commune fut d’abord Fontaine-Saint-Georges, mais elle a changé de nom en 1859; sa population a crû lentement depuis les années 1900, où elle était de 400 hab., puis est restée quasi-stable après 1999. Le finage s’étend vers le SO mais se limite au NE à la N19.
Savières (1 020 Saviotins, 1 854 ha), 13 km SSE de Méry-sur-Seine, 17 km NO de Troyes, forme un village-rue de 2 600 m sur la rive gauche de la Seine, le long de la D20 et de la voie ferrée, en incluant les hameaux contigus de Chavanne au sud et d’Épincey au nord; église classée des 12e et 16e s. La D619 traverse au SO. La commune a 40 hab. de plus qu’en 1999.
Chauchigny (240 Chauchignats, 972 ha), 12 km SSE de Méry-sur-Seine, est sur le bord droit de la vallée de la Seine.
Rilly-Sainte-Syre (240 Quenetons, 1 416 ha dont 171 de bois), 10 km SSE de Méry-sur-Seine, est un village-rue de 1 800 m de long sur le bord droit de la vallée de la Seine à l’aval de Chauchigny, face à Saint-Mesmin.
Droupt-Saint-Basle (360 Braleux, 1 861 ha dont 167 de bois), 6 km SE de Méry, sur le bord droit de la vallée de la Seine, se distingue par son château (16e, 18e et 19e s.) et son église (12e-16e s.) et a un musée d’art populaire; 4 des éoliennes du parc de la Prévoterie (Engie) sont au NE; +60 hab. depuis 1999.
Droupt-Sainte-Marie (240 Drouillons, 1 440 ha dont 147 de bois) 3 km SE de Méry-sur-Seine est juste en aval de Droupt-Saint-Basile, plus près de Méry. Le village a aussi une église inscrite des mêmes époques; à l’est, six éoliennes Repower du parc de la Prévoterie (Engie).
Les Grandes-Chapelles (400 Grands-Chapellats, 2 210 ha) est à 12 km SE de Méry-sur-Seine, sur une ancienne voie romaine, dite Voie de Rhèges, allant de Rhèges à Troyes; elle a une église classée des 12e et 16e s. La commune est au centre d’un grand ensemble de 60 éoliennes, incluant le parc de la Prévoterie (24 turbines Repower et Senvion, à Engie (GDF-Suez); seize sont dans son finage au nord et à l’est. La population a augmenté de 70 hab. depuis 1999.
Chapelle-Vallon (250 Chapelats, 1 924 ha dont 145 de bois), 16 km SE de Méry-sur-Seine, est 4 km SSE des Grands-Chapelles; son église, classée aussi, est en partie du 11e s. La commune contient 15 éoliennes des parcs de la Prévoterie et du Haut de Chanloup; elle a gagné 50 hab. depuis 1999.
Prémierfait (90 Bitards, 1 479 ha), 13 km ESE de Méry, est aussi sur la voie romaine; église inscrite des 12e et 16e s. La commune a 5 éoliennes sur son finage au sud.
Rhèges (230 Rhégeois, 1 480 ha) est à 11 km ENE de Méry au bord méridional (gauche) de la vallée de l’Aube au bord de la Barbuise, au terme de la voie romaine. La commune participe au parc éolien de la Prévoterie, avec six éoliennes au sud de la D441; transports Sofova (40 sal.).
Bessy (140 Bessitiaux, 703 ha), 13 km ENE de Méry-sur-Seine, est juste à l’est de Rhèges au bord de la Barbuise. La D441 traverse au sud.
Charny-le-Bachot (270 hab., 1 364 ha), 8 km NE de Méry-sur-Seine, a deux villages formant une rue de 2 600 m sur la rive gauche de la Barbuise, qui longe le rebord sud de la vallée de l’Aube; le Bachot en forme la partie amont. Au SO, le finage accueille l’éolienne la plus orientale de la file de Longueville. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999, soit moitié plus.
Longueville-sur-Aube (130 Oingres, 1 164 ha), 7 km NNE de Méry-sur-Seine face à Boulages sur le bord gauche de la vallée de l’Aube, a reçu une file de six éoliennes Enercon (12 MW), à une entreprise locale les Ailes d’Argensol; toutefois la plus orientale est sur le territoire de Charny-le-Bachot. La mention sur-Aube a été ajoutée en 1919.
Étrelles-sur-Aube (160 Étrellois, 1 043 ha), 7 km NNO de Méry-sur-Seine, est limitrophe de la Marne. Le village est au bord méridional de la vallée de l’Aube, à la traversée de la D373. Les sinuosités de l’Aube, qui reçoit à droite la Superbe, dessinent la limite nord du finage. La mention sur-Aube a été ajoutée en 1919.
Boulages (220 Boulageois, 1 154 ha), 10 km NNE de Méry-sur-Seine, a son village sur la rive droite de l’Aube. Le finage s’étend au nord, le long de la limite de la Marne; transports SAMP (30 sal.).
Plancy-l’Abbaye (990 Plancéens, 4 138 ha dont 998 de bois), 12 km NE de Méry-sur-Seine, a son village sur la rive droite de l’Aube sur la D56, prolongé à l’ouest par le hameau de l’Abbaye-sous-Plancy, dont l’abbaye a disparu en 1793. Il sert de bourgade de service; atelier de mécanique Plancy Méca (30 sal.), négoce de matériel agricole R. Poncelet (20 sal.), autocars Collard (35 sal.). Une fabrique de non-tissés paramédicaux Sodimedical a fermé en 2010. Plancy a gagné 100 hab. depuis 1999. La commune se nommait seulement Plancy jusqu’en 1969, date à laquelle elle a absorbé la commune de L’Abbaye-sous-Plancy, puis a absorbé Viâpres-le-Grand en 1972. Au nord, le finage englobe la forêt domaniale de la Perthe et atteint la limite de la Marne. Il contient à l’est l’ancien village de Viâpres-le-Grand au bord de l’Aube. La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999.
Viâpres-le-Petit (140 Viâprots, 1 113 ha), 18 km ENE de Méry-sur-Seine, est 5 km à l’est de Plancy au bord de la vallée de l’Aube, a un musée d’automobiles anciennes (musée de la Commanderie). Le finage s’étend au NNE sur 6 km.
Champfleury (110 Campofleuridiens ou Campofloriciens, 1 798 ha), est à 18 km NE de Méry-sur-Seine, 6 km NNE de Plancy. La commune a reçu à la limite nord-est de son finage le parc éolien de Bonne-Voisine, formé par un alignement de douze éoliennes Repower (24 MW) à la Compagnie Nationale du Rhône, qui débordent quelque peu sur les communes voisines de Salon et d’Herbisse.
Salon (120 hab., 2 167 ha), commune la plus septentrionale du territoire intercommunal et limitrophe de la Marne sur trois côtés, a un petit village-rue doté d’une église classée des 12e et 16e s. Au nord, le finage accueille 4 des 12 éoliennes Repower du parc marnais du Mont de Bézard (2 MW chacune, groupe Engie), qui s’étend en outre à Gourgançon (Marne) et Semoine (Arcis, Mailly, Ramerupt).