Communauté de communes Inter-Caux-Vexin' intercommunalité de la Seine-Maritime, associant 64 communes et 54 000 hab. sur 54 300 ha. Buchy (siège), Montville et Quincampoix ont plus de 2 000 hab. Bosc-Bordel (460 Bordelois, 1 195 ha), 4 km ENE de Buchy, est une petite commune sur la D919. Elle a une église classée des 13e et 16e s. à contreforts et porche original à pilastres sculptés. Le village se continue en rue vers le NE par le hameau de la Houssaye. Bosc-Édeline (360 Bosc-Édelinois, 619 ha), 6 km ESE de Buchy, a un village-rue de 1 800 m, assorti au nord d’un hameau-rue de 1 500 m, Hucleu; +70 hab. depuis 1999. Bois-Héroult (200 Héroldiens, 659 ha dont 175 de bois), 5 km au sud-est de Buchy, a un village-rue de 1 700 m, avec un château du 18e s.; vallons boisés à l’ouest et au sud-ouest; +60 hab. depuis 1999. Bois-Guibert (320 Bois-Guibertais, 813 ha), 8 km au SE de Buchy, est un village-rue de 3 km où l’on visite au sud-ouest le parc paysager du château, de 7 ha, avec expositions. La population a augmenté de 130 hab. depuis 1999 (+68%). Héronchelles (140 Héronchellois, 671 ha), 7 km SSE de Buchy, est dans le vallon du Héron qui descend vers l’Andelle; au nord près de la source, hameau de Chef-de-l’Eau; château et moulin au sud; +50 hab. depuis 1999. Rebets (150 Robatiens, 367 ha), 11 km SSE de Buchy, a une église classée du 12e s. à beau porche. Le petit village est sur le versant gauche du Héron, doublé à l’est sur la crête du plateau par les hameaux de Hez et la Bucaille; +40 hab. depuis 1999. Ernemont-sur-Buchy (300 hab., 404 ha), 5 km au sud de Buchy, est un petit village du plateau; +110 hab. depuis 1999 (+58%). Boissay (410 Buccetiens, 663 ha), 8 km au sud de Buchy, est un autre village de plateau, qui a gagné 140 hab. depuis 1999 (+52%). Saint-Aignan-sur-Ry (350 Saint-Aignanais, 800 ha), 11 km au sud de Buchy, touche au sud à la vallée du Crevon et à la commune de Ry. Le village est sur le plateau; hameau de l’Épinay au SO; +60 hab. depuis 1999. Catenay (690 Castenais, 588 ha), 9 km SSO de Bluchy, à l’est de Blainville, a un village de plateau, avec un château du 18e s. (Montlambert). Au sud, le finage descend dans la vallée du Crevon, où est apparu sur le versant des Monts à Cailloux le lotissement du Clos Réjoui. Saint-Germain-des-Essourts (410 Germinois, 937 ha), 6 km SO de Buchy, a son village dans la vallée du Crevon; hameaux de Fontaine-Châtel et Salmonville en aval au SO, de la Campagne et Raimbouville sur le plateau au SE; +60 hab. depuis 1999. Sainte-Croix-sur-Buchy (740 Saint-Cruciens, 1 380 ha), 3 km au sud de Buchy, s’organise en village-rue le long de la D7, et conserve le manoir du Grand-Pré (17e et 18e s.) et une motte féodale (château du Grand-Besle). Elle avait absorbé Les Authieux-sur-Buchy à l’ouest en 1825, dont restent deux hameaux, et atteint 760 hab. en 1876, pour descendre à 440 en 1968. Sa population augmente et s’est accrue de 190 hab. depuis 1999 (+35%). Vieux-Manoir (750 Manérois, 813 ha), 5 km OSO de Buchy, est traversée par la voie ferrée qui dispose d’un arrêt au SO, au hameau de Saint-Aubin, équipé d’une zone d’activités. À l’ouest, l’A28 longe le finage et offre un échangeur avec zone d’activités partagés avec La Rue Saint-Pierre. La commune a gagné 90 hab. depuis 1999. La Rue-Saint-Pierre (800 Rue-Saint-Pierriens, 768 ha), 8 km ESE de Buchy, a bien un village-rue au SO de son finage, assorti à l’est du hameau de l’Épinay. En outre, elle bénéficie au NE d’un échangeur de l’A28 flanquée de la D928, avec zone d’activités; boulangerie industrielle Cocagne (70 sal., apéritifs surgelés), carrosserie Lenoir Handi (20 sal.); ingénierie d’automatismes Sepra (25 sal.); négoce de matériels de chantier Cimme (40 sal.). La population a plus que doublé depuis les 380 hab. de 1999. Yquebeuf (250 Yquebois, 651 ha), 10 km ONO de Buchy, est une petite commune sans village, aux têtes de vallons du Cailly et frôlée à l’est par l’A28; la mairie s’isole au milieu. Le nom évoque un habitat du frêne (esk). Cailly (780 Caillais, 544 ha), 12 km à l’ouest de Buchy, 11 km à l’est de Clères, est à la source actuelle du Cailly à une confluence de vallons; couverture Rémy Dupuis (30 sal.). Saint-Germain-sous-Cailly (350 hab., 401 ha), est juste à l’ouest de Cailly, 14 km à l’ouest de Buchy. La vallée du Cailly la traverse et reçoit la plus grande partie des habitats. Saint-André-sur-Cailly (870 Saint-Andrésiens, 1 228 ha), 13 km OSO de Buchy, n’a aucun rapport avec la rivière mais son finage voisine avec celui de Cailly sur quelques hectomètres. L’habitat est étalé sur le plateau et s’orne de deux châteaux. La D928 et l’A28 traversent le finage au sud, croisant la D12. Au carrefour D12-D928, le hameau du Vert Galant accueille une coopérative de teillage de lin. Le hameau de Pibeuf tout au sud, celui de Saint-Jean sur Cailly au NE sont des restes de deux communes absorbées en 1825 et 1823. La population n’a que 40 hab. de plus qu’en 1999. Pierreval (550 Pierrevallais, 388 ha), 12 km SO de Buchy, au sud de La Rue Saint-Pierre, ajoute à son petit village les hameaux de la Vieille Malmaison à l’ouest et de Ricarmesnil au SO. L’A28 limite le finage au NO, la voie ferrée le traverse au SE. La population a augmenté de 220 hab. (+67%) depuis 1999. Longuerue (320 Longuerois, 536 ha), 9 km SO de Buchy, a un village en forme de rue avec un château, et deux hameaux, Fongueuse à l’est et le Coudray à l’ouest, où passe la voie ferrée; +40 ha b. depuis 1999. Bierville (310 Biervillais, 222 ha) est à11 km SO de Buchy, au SE de Pierreval, avec un finage petit et compact autour de son village; +50 hab. depuis 1999. Au sud-est Morgny-la-Pommeraye (1 040 Morinois, 648 ha), 15 km SO de Buchy, a bien deux hameaux, Morgny au sud et la Pommeraye au NO, anciennes communes réunies en 1822, mais le principal de l’habitat est entre les deux, où se croisent la voie ferrée et la D12 et où a fini par prendre place la mairie, et complété par la rue de Mondétour. En outre à l’est, le petit hameau de Vimont est issu d’une autre commune intégrée en 1825. À l’est s’isole le château de Mondétour, du 18e s. sur base forte médiévale. La population a gagné 140 hab. depuis 1999; maison de retraite (ehpad, 35 sal.). Blainville-Crevon (1 230 Blainvillais, 1 480 ha dont 200 de bois), 12 km SSO de Buchy, a son village-centre dans la vallée du Crevon. Il se distingue par une ancienne collégiale de style flamboyant, du 15e s., à damiers de grès et de silex, et des ruines d’un château fort en cours de restauration. C’est aussi le lieu de naissance du peintre Marcel Duchamp (1887-1968). La commune contient plusieurs hameaux, les principaux étant Gruchy à l’ouest, Capendu au SO (château). Crevon, réunie à Blainville en 1822, subsiste comme petit hameau au nord dans la vallée de même nom. Tout au SE, le petit hameau de Saint-Arnoult sur le plateau est une survivance de l’ancienne commune Saint-Arnoult-sur-Ry, absorbée en 1826; camping non loin. La population a augmenté de 100 hab. depuis 1999. Grainville-sur-Ry (450 hab., 538 ha), 16 km SSO de Buchy, est à 4 km ONO de Ry sur le plateau. Ry (720 Ryais, 571 ha dont 146 de bois), 12 km au sud de Buchy, 16 km à l’est de Darnétal dans la petite vallée du Crevon, affluent de l’Andelle, a un relief un peu accidenté ajoutant à ses attraits. C’est le Yonville d’Emma Bovary, qui lui doit d’ailleurs sa dernière syllabe: Gustave Flaubert a été inspiré par l’histoire vraie de Delphine Delamare (1822-1848), qui s’est suicidée à Ry. Le village en tire parti, s’est fait promouvoir «village de charme» et propose une galerie Bovary avec musée d’automates sur le thème du roman. Il offre aussi quelques maisons anciennes et un beau porche en bois renaissance en façade de l’église romane. Sa population s’est accrue de 100 hab. depuis 1999. Elbeuf-sur-Andelle (480 hab., 587ha), 14 km SSE de Buchy, a son petit village sur la rive droite de l’Andelle, accompagné au NO sur le plateau par le hameau du Catillon. La population a augmenté de 190 hab. depuis 1999 (+64%). Saint-Denis-le-Thiboult (520 Dionyso-Thébaldiens, 1 025 ha dont 373 de bois), 14 km au sud de Buchy juste au sud de Ry, a son village dans la vallée du Crevon; hameau et château des Ventes (centre éducatif fermé) au nord sur le plateau, qui porte le bois de Saint-Denis. Le finage s’étend au SO, où il est traversé par la N31 et où s’éparpillent de petits hameaux, dont le Mont Écaché, dans un paysage de campagne. Au village, château-hôtel de Belmesnil (réceptions). Martainville-Épreville (710 Martainvillais, 761 ha), 18 km SSO de Buchy, 4 km à l’ouest de Ry, s’orne d’un grand et haut château de brique de la fin du 15e s.-début du 16e, avec un musée départemental des traditions et arts normands, surtout de meubles et céramiques; viennoiserie Délifrance (100 sal.), menuiserie Sodematub Naudin (35 sal.); +80 hab. depuis 1999. La commune est issue d’une fusion de 1823. Martainville est tout au nord sur la N31, Épreville tout au sud. Auzouville-sur-Ry (740 Auzouvillais, 798 ha), 20 km SSO de Buchy au SE de Martainville, 4 km au SO de Ry sur le plateau, propose à la visite un jardin Plume de vivaces, plantes décoratives et légumes, dans un ancien verger, à l’est du hameau du Thil; +160 hab. depuis 1999 (+28%). Fresne-le-Plan (630 Fresnois, 688 ha), 6 km au sud de Martainville, a un petit village entouré de quatre hameaux dans un paysage de campagne; +170 hab. depuis 1999 (+37%). Mesnil-Raoul (1 000 Mesnil-Rollonais, 676 ha), 8 km SSO de Martainville, a un gros village étalé, en partie sur la D6015(ex-N15) qui passe au sud. La population a 270 hab. de plus qu’en 1999 (+37%); plomberie LCM (20 sal.). Bois-d’Ennebourg (580 hab., 704 ha dont 186 de bois), 5 km SO de Martainville, est divisée en plusieurs hameaux sur le plateau, dont Trouville à l’est, Bout de Bas au sud; à l’ouest, des bois accompagnent le vallon de la Ravine, une des têtes de l’Andelle. Bois-l’Évêque (540 Bois-Épiscopiens, 721 ha dont 132 de bois), 3 km à l’ouest de Martainville, a son finage limité au nord par la N31, à l’ouest par la Ravine de l’Andelle. Son habitat s’échelonne sur une rue nord-sud de 2 400 m, qui se prolonge jusqu’à Trouville à Bois-d’Ennebourg; château de Carrouge au NE; +170 hab. depuis 1999 (+46%). Servaville-Salmonville (1 140 Servavillais, 785 ha), 3 km NO de Martainville, est issue d’une fusion de 1823. Salmonville est un hameau au nord, Servaville un gros village au centre; s’ajoute au SO le hameau de la Hémaudière, longé au sud par la N31 qui fixe la limite méridionale du finage. La Vieux-Rue (580 Vieux-Ruais, 551 ha), 6 km NO de Martainville, étire son village sur une rue en courbe de 4 300 m; le finage en épouse la forme; +170 hab. depuis 1999 (+41%). Préaux (1 840 Préautais, 1 895 ha dont 297 de bois), 8 km NO de Martainville, 7 km au NE de Darnétal, a un gros village étalé, avec quelques écarts. La population n’était encore que de 600 hab. en 1965; elle a ajouté 180 hab. après 1999. La vallée du Robec borde le finage au nord-ouest, la N31 au sud-est. Quincampoix et Montville dominent à l’ouest du territoire. Bosc-Guérard-Saint-Adrien (950 Bosc-Guérardais, 1 041 ha dont 264 de bois), 4 km à l’est de Montville, 14 km au nord de Rouen, a un colombier des 16e-17e s., une église du 13e remaniée au 19e en pierre et brique, et un golf dit de la Forêt Verte; celle-ci est tout près, mais extérieure à la commune, à Houppeville. Le finage descend au nord sur le versant gauche du Cailly où est le château du Bosc Théroulde. Le Bosc-Guérard a fusionné en 1823 avec Les Authieux-Saint-Adrien-du-Bosc-Théroulde. La population communale s’est accrue de 70 hab. depuis 1999. Saint-Georges-sur-Fontaine (940 Fontigeorgiens, 909 ha dont 198 de bois), 10 km à l’est de Montville, a un village-rue en arc de cercle qui barre le finage sur 3 600 m, du Bout d’Amont à l’est au Bout d’Aval au NO; haras avec piste. Au nord, le finage descend un peu dans la vallée du Cailly au-dessus de Fontaine-le-Bourg; plusieurs petits châteaux et des restes d’un amphithéâtre gallo-romain. Saint-Georges s’orne au nord du château du Varat (17e-18e s.), de l’autre côté d’un vallon affluent du Cailly. La population a augmenté de 110 hab. depuis 1999. Fontaine-le-Bourg (1 760 Bourguifontains, 1 220 ha dont 227 de bois) est à 6 km au SE de Clères, 7 km ENE de Montville, dans la vallée du Cailly et au sud de son finage. Le finage s’étire vers l’aval de la vallée, englobant les hameaux du Petit et du Grand Tendos, issus d’une ancienne commune absorbée en 1823. Plusieurs manoirs anciens se dispersent dans le finage. Une usine de fournitures électriques du groupe Legrand (140 sal.) s’y maintient; négoce de bestiaux Prenor (40 sal.). La commune a 260 hab. de plus qu’en 1999. Claville-Motteville (280 Clavillais, 926 ha), 5 km à l’est de Clères, 13 km NE de Montville, a plusieurs châteaux des 17e-18e s., dont le château de Claville. À l’ouest, hameau du Thil, au sud celui de Gouville doté d’un étang dans la vallée du Cailly, et du château de Gouville qui la domine. Claville-Motteville avait absorbé en 1823 la commune de Gouville; +40 hab. depuis 1999. Esteville (510 Estevillais, 529 ha), 9 km à l’est de Clères, est un village sur le plateau, en campagne ouverte, avec un château; hameau de Touffreville au NO, ancienne commune absorbée en 1829; +130 hab. depuis 1999 (+34%). Cottévrard (470 Cottévrardais, 788 ha), 10 km ENE de Clères, a son village au sud de son finage. L’A28 traverse la commune au centre et s’est équipée à l’est d’un accès avec gare de péage. Au NO, le château de Grosmesnil (18e) a un vaste parc. Beaumont-le-Hareng (270 Beaumontais, 574 ha), 13 km NE de Clères, est sur une échine du plateau, au NE d’un finage creusé à l’est par la vallée du Hareng; hameau de Beuzeville la Giffarde au SO, sur la D929, ancienne commune absorbée en 1813; jardins de Bellevue dans un parc de 6 ha et ferme-musée de la Cour Cormont au nord; +80 hab. depuis 1999. Grigneuseville (370 Grigneusevillais, 759 ha) est à 11 km NE de Clères. Le petit village est bordé à l’est par le vaste parc du château d’Haucourt (17e), et propose les jardins Agapanthe. Au sud, hameau de Hermesnil; au nord, au-delà d’un étranglement du finage et de la D929, le hameau de Louvetot vient d’une ancienne commune absorbée en 1813. L’A29 passe tout au sud. Grigneuse signifiait jadis désagréable; +40 hab. depuis 1999. Bosc-le-Hard (1 480 Bolhardais, 1 037 ha), 6 km NE de Clères dont le nom se prononce localement Bolhard, a un gros village sur la D151, frôlé au nord par la voie ferrée et par l’A29 (sans accès); hameaux d’Augeville au NE (ancienne commune intégrée en 1813), de la Rue Vilaine au SE, château du Réel (18e) à l’ouest. La commune accueille quelques entreprises: négoces de matériel agricole (Agrotech, 30 sal.), de matériaux (Multimat, 25 sal.). Sa population croît depuis le début du 20e siècle et surtout depuis 1970 (730 hab. en 1911, 880 en 1968) mais n’a gagné que 50 hab. après 1999. Authieux-Ratiéville (410 Authieusais, 516 ha), sur le plateau 3 km à l’ENE de Clères, résulte d’une fusion de 1822 entre Rathiéville au sud et Authieux-sur-Clères au nord, dont le relief est accidenté par le vallon de la Clérette. Rathiéville est le principal habitat mais la mairie est à Authieux. La population a gagné 70 hab. depuis 1999. Frichemesnil (430 Frichemesnillais, 810 ha), 3 km NE de Clères, a plusieurs petits hameaux, dont Ormesnil à l’ouest, ancienne commune absorbée en 1823; et une extension vers le NO qu’emprunte l’A29. Grugny (1 010 Grunyais, 318 ha), 3 km NNO de Clères, accueille au NO sur le plateau depuis 1910 un établissement hospitalier départemental pour personnes âgées ou handicapées, d’une capacité de 500 lits et qui emploie 400 personnes. Le relief est accidenté à l’est et au sud-ouest par des vallons descendant vers la Clérette. La population reste stable depuis 1999. La Houssaye-Béranger (540 Housseyens, 806 ha dont 141 de bois), 5 km NO de Clères, est traversée au nord par l’A29 (sans accès) et la voie ferrée; hameaux du Verdret à l’ouest; 640 hab. depuis 1999. Le Bocasse (680 Bocassiens, 862 ha), 3 km à l’ouest de Cléry, a absorbé à l’ouest la commune de Valmartin en 1854 et s’est nommée La Bocasse-Valmartin ensuite jusqu’en 1962; mais Valmartin est de nos jours un hameau partagé avec Butot et Saint-Ouen-du-Breuil. La commune a trois habitats principaux: le village au NE, doté d’un petit parc de loisirs; le hameau de Bosc la Mer au sud; celui de Bosc Nouvel à l’ouest, avec une linière du groupe Depestele (40 sal.); parc d’attractions (60 sal.). La population a diminué de 50 hab. depuis 1999. Sierville (1 040 Siervillais, 1 591 ha) est à 7 km OSO de Clères. L’A151 traverse tout le finage du nord au sud, flanquée par la D927. La commune a plusieurs hameaux épars, plusieurs manoirs et le château du Bosc-Laurent au SE. Elle a gagné 180 hab. depuis 1999. Clères (1 380 Clérois, 1 136 ha dont 345 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Rouen, 23 km au nord de la préfecture, 8 km NNE de Montville et 20 km à l’ouest de Buchy au fond de la vallée de la Clérette, affluent du Cailly; gare sur la voie ferrée de Dieppe. Clères figure parmi les «villages de charme»; parc zoologique de qualité, depuis 1920, en liaison avec le Muséum national d’histoire naturelle de Paris, autour d’un château à pans de bois des 14e, 16e et 19e s., et parc paysager; halles de bois du 18e s.; un collège public; musée de l’automobile. La population communale a augmenté dans le troisième quart du 20e siècle: 780 hab. en 1931, 1 000 en 1962, 1 300 en 1975; elle est presque stable depuis (+100 hab. après 1999). Mont-Cauvaire (710 Calvimontais, 902 ha dont 328 de bois), 4 km SSE de Cléry, 5 km au NE de Montville, est sur le plateau, que borde au sud la vallée du Cailly et à l’ouest celle de son affluent la Clérette. La commune conserve un colombier de 1730 et, à l’est, le château du Rombosc, de brique à pilastres (17e s.). Au nord, un institut médico-éducatif est hébergé au domaine du Fossé (90 sal.), successeur du collège de Normandie, jadis très prisé par la haute société rouennaise. La commune a gagné 140 hab. depuis 1999 (un quart). Anceaumeville (660 Anceaunevillais, 468 ha), 4 km NNO de Montville sur le plateau, a plusieurs ateliers de finitions de bâtiment dont les revêtements Gamm (35 sal.), et le siège de la société Drakkar (alimentation dont Pizza Pai, 30 sal.). D927 et A151 traversent l’extrémité occidentale de la commune près du hameau des Cambres. La commune a 60 hab. de moins qu’en 1999. Eslettes (1 570 Eslettais, 512 ha) est juste à l’ouest de Montville, mais sur le plateau. Elle est flanquée à l’ouest par l’A151 et la D927, munies d’un échangeur qui a attiré la zone d’activités de la Saussaye. Elle abrite une usine de verre plat (Normanver, 35 sal.), une petite fabrique d’automatismes (GND, 20 sal.); ingénierie Hydri géotechnique (20 sal.), télécommunications Serenya (20 sal.), isolation NLM (Neovivo, 35 sal.); nettoyage Onet (45 sal.). À l’est, le finage descend au pied du coteau droit du Cailly, incluant le tracé de la voie ferrée. Sa population a connu une forte croissance dans les années 1980 (660 hab. en 1975, 1 400 en 1990) et s’est encore augmentée de 150 hab. depuis 1999. Fresquiennes (1 000 Fresquiennais, 1 345 ha dont 274 de bois) a son village sur le plateau à 7 km ONO de Montville; plusieurs petits hameaux et manoirs épars, château à l’ouest, au-dessus d’un vallon qui descend vers l’Austreberthe. Les cinq communes suivantes, au sud-ouest de l’intercommunalité, forment un appendice à l’ouest de Rouen. Pissy-Pôville (1 270 Pissy-Pôvillais, 1 126 ha), 8 km OSO de Montville, au nord de Roumare, et au sud de Fresquiennes, est traversée à l’est par l’A151 (sans accès) et par la voie ferrée, sous un tunnel de 2 500 m. La commune résulte d’une fusion ancienne (1822), Pôville subsistant comme petit hameau au nord; magasin d’habillement Stokomani (25 sal.). Sa population a crû surtout de 1980 (680 hab. en 1975) à 1999 mais est stable depuis. Roumare (1 440 Roumarois, 996 ha dont 163 de bois), 13 km au NO de Rouen, n’a plus guère de rapport avec la vaste forêt qui porte son nom. La commune est à la bifurcation des autoroutes A150 et A151 qui divergent vers Yvetot et vers Dieppe; restaurant-discothèque la Brocherie (55 sal.), camping. Au sud, le hameau de Saint-Thomas-la-Chaussée, sur le tracé d’une voie antique repris par la D43, a été absorbé en 1814. Roumare a 320 hab. hab. de plus qu’en 1999. Saint-Jean-du-Cardonnay (1 410 Cardonnaysiens, 752 ha dont 155 de bois) est à 11 km NO de Rouen, 7 km SSO de Montville sur le plateau. La N15 (D6015) traverse tout le finage. L’A151 l’écorne au SO, avec une aire de service. Tout au sud, la D43 limite la commune avec une rue d’habitations, sur le tracé d’une voie antique. À côté, les zones d’activités de Maromme débordent sur le finage de Saint-Jean; au sud-ouest, château de Polignac (17e) avec un grand parc. Parmi les entreprises, groupe de gardiennage Securitas (680 sal.), fabrique d’étiquettes Olymp Etiq (20 sal.), plomberie médicale Mauger (25 sal.); constructions MDC (20 sal.); négoces de surgelés Eismann (140 sal.), de confiserie (SAPP, 30 sal.), d’équipements d’automobiles Niort (25 sal.); vente de caravanes Jousse (25 sal.), locations d’outillages Kiloutou (20 sal.), de machines Loxam (20 sal.); nettoyage Clinitex (75 sal.); transports Kuhne Nagel (40 sal.). La commune a 100 hab. de plus qu’en 1999. La Vaupalière (1 020 Vespaliens, 800 ha dont 294 de bois), 11 km ONO de Rouen, 12 km SSO de Montville, au sud-ouest de Saint-Jean-de-Cardonnay sur le plateau, est un village de défrichement du 12e siècle. La commune, qui contient un grand poste d’interconnexion électrique et un échangeur autoroutier de l’A150, accueille l’entreprise de forage et démolitions PSD (Perfo Sciage Diamant, 35 sal.), un négoce de matériel de manutention (Cimme, 40 sal.), le traiteur Lecointe (25 sal.); nettoyage ISS (550 sal.), transports ATS (30 sal.) et DSV (30 sal.). Le village se pique d’avoir connu le premier réseau téléphonique local de France, dès 1878. Au nord, la limite suit la voie antique rectiligne reprise par la D43 et longée de maisons. Au sud, château du Parquet et grande portion de l’ancienne forêt de Roumare. La population a crû depuis le minimum des années 1930, où elle était tombée à 400 hab., mais est restée étale après 1999. Plus au sud, Montigny (1 210 Montignais, 783 ha dont 533 de bois), à 9 km ONO de Rouen juste à l’ouest de Canteleu, occupe une clairière fermée, dans la partie septentrionale de la forêt de Roumare; château du 17e s. (2 830 Buchois, 2 633 ha) est une commune nouvelle de 2017 dans l’Eure, au sein de la communauté Caux-Vexin. L’ancienne Buchy (1 540 Buchois, 367 ha) a été un chef-lieu de canton de Seine-Maritime dans l’arrondissement de Rouen, 32 km au NE de la préfecture sur le plateau de Caux à la traversée de la D919; gare et bifurcation ferroviaire à 3 km au NO, vers Le Havre et vers Rouen. Le village a des halles de bois du 16e siècle et un collège public; supermarché Carrefour (55 sal.), petites entreprises de fabrique de lingerie Mod Passion (15 sal.), plomberie Lamperier Bilcei (15 sal.), service des eaux Veolia (35 sal.), traitement des eaux et assainissement Sade (60 sal.). Le finage contient au NO le hameau des Grandes Loges. Buchy avait 800 hab. de 1850 à 1950 puis sa population s’est légèrement étoffée; elle a s’est accrue de 260 hab. après 1999. Bosc-Roger-sur-Buchy (740 Rogélois, 1 417 ha), 2 km à l’est de Buchy, propose un Jardin de Valérianes; hameaux de la Frenaye au NO, des Bordeaux et d’Ennecuit au sud. Sa population a augmenté de 90 hab. après 1999. Estouteville-Écalles (550 Estoutevillois, 846 ha) est une commune à l’ouest de Buchy, qui inclut le hameau d’Écalles plus à l’ouest, depuis une fusion de 1844. Elle a un accès de l’autoroute A28 vers lequel convergent D919 et D928; une sculpture dite Éole, de 4,5 m de haut, évoque un moulin à vent. La branche ferroviaire vers Rouen traverse le finage. La population communale a gagné 170 hab. depuis 1999 (+45%). (4 920 Montvillais, 1 085 ha dont 408 de bois) est une commune de Seine-Maritime dans l’Inter Caux-Vexin, 6 km au SSO de celle-ci et 16 km au nord de Rouen, au fond de la vallée du Cailly au confluent de la Clérette. C’est le dernier foyer industriel de la vallée du Cailly vers l’amont; négoce chimique Brenntag (allemand, 75 sal.), pisciculture, Intermarché (25 sal.). La ville, très fleurie (4 fleurs), a un espace de loisirs de 10 ha avec étang, et un musée des Sapeurs-pompiers de France; complexe culturel et sportif, gare sur la voie de Dieppe à Rouen, collège public. Le finage s’étend largement sur le plateau à l’est, englobant les hameaux du Bois-le-Vicomte et de Bois-Isambert. Une petite extension vers le NO s’insinue entre Eslettes et Anceaumeville et atteint la D927. Le château du Mont Blanc est juché sur le promontoire de confluence de la Clérette et du Cailly. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999. (3 030 Quincampoisiens, 2 034 ha dont 475 de bois) est une commune de Seine-Maritime à 12 km NE de Rouen, dans l’Inter Caux-Vexin. La bourgade domine la vallée du Robec et croît avec l’expansion de l’espace périurbain rouennais; manoir de brique du 18e s., et maison natale du cycliste Jacques Anquetil (1934-1987); boulangerie au Pain Campoix (20 sal.), installations thermiques Brunet Lacheray (30 sal.), ingénierie Prisme (25 sal.), espaces verts Créavert (50 sal.), gardiennage First Security (25 sal.). Le finage est traversé du NE au SO par la D920 et l’A28 (sans accès), et bornée au SE par la haute vallée du Robec; bois et domaine de la Ventelette au NO, hameau et château de la Muette au SO. La commune avait eu un peu plus de 800 hab. au 19e s. et dans la première moitié du 20e. Elle a commencé à croître au cours des années 1960, a passé 1 000 hab. en 1968, 2 000 en 1989, et poursuit son ascension, gagnant 280 hab. après 1999. Le nom de la commune, comme d’une douzaine d’autres lieux-dits souvent (mais pas toujours) attachés à des moulins, est habituellement associée à une idée de défi; elle viendrait de cui qu’en poïst, expression ironique et de sens discuté, pour les uns «quoi qu’il vous en pèse» (même si cela vous gêne), voire laborieusement «quoi qu’il écrase» pour tel autre, ou plutôt «qui qu’en rie» (riez si vous voulez, j’existe…) selon une incise de Léopold Pannier (École des Chartes) de 1874. |