Communauté de communes Pays de Nexon Monts de Chalus' communauté de communes au SO de la Haute-Vienne, siégeant à Nexon, seule à dépasser 2 000 hab.; elle réunit 15 communes, 13 100 hab. Saint-Maurice-les-Brousses (1 050 hab., 1 087 ha), 5 km au NE de Nexon, associe quelques lotissements le long de la D704; la commune a gagné 500 hab. depuis 1999, doublant presque; elle accueille les installations électriques Védrenne (25 sal.). Saint-Jean-Ligoure (540 hab., 3 030 ha dont 216 de bois), 11 km ENE de Nexon dans la petite vallée de la Ligoure, affluent de gauche de la Briance, laquelle fixe la limite orientale du finage; à la pointe nord de la commune au-dessus du confluent avec la Briance, ruines du château fort de Châlucet; +110 hab. depuis 1999 (+26%). Saint-Priest-Ligoure (680 hab., 4 113 ha dont 967 de bois), 10 km ESE de Nexon, qui a gagné 100 hab. depuis 1999, occupe l’est du canton et la haute vallée de la Ligoure, qui y reçoit la Goure; église romane (inscrite), plusieurs châteaux (15e et 18e s.) dont celui de Lavergne (17e-18e s.) près du village, au sud ceux de Tourdonnet et de Freyssinet, avec étangs; forêt des Prunes au nord (75 ha). Janailhac (550 Janailhacois, 1 873 ha), 7 km SE de Nexon, est à la source de l’Isle et traversée par la D704; +160 hab. depuis 1999 (+38%). Meilhac (530 Meilhacois, 1 484 ha) est à 5 km NNO de Nexon; la voie ferrée traverse le finage à l’est; +220 hab. depuis 1999 (+72%). Lavignac (150 hab., 604 ha) est à10 km NO de Nexon, dans la vallée de la Forge juste en amont de son confluent avec l’Aixette, qui traverse le finage à l’est. Flavignac (1 070 Flavignacois, 3 079 ha), 10 km ONO de Nexon, est aux sources de plusieurs rivières et rehaussée d’un étang (lac de Saint-Fortunat, 8 ha) avec base nautique et camping. Elle a gagné 100 hab. depuis 1999; château de Faye (18e s.), pont ancien dit romain sur l’Arthonnet, affluent de l’Aixette; deux églises inscrites du 15e s., dont celle de Texon tout au nord, ancienne commune intégrée en 1829; moulin des Grolles sur l’Arthonnet. Les Cars (640 hab., 1 672 ha dont 571 de bois), 11 km à l’ouest de Nexon, au pied des buttes qui portent la forêt des Cars, conserve de belles ruines de son château féodal et renaissance, et des maisons anciennes; fabrique de chaussettes Broussaud (35 sal.), maison de retraite mutualiste. Le relief monte à 522 m au sud (antennes); +50 hab. depuis 1999. Pageas (590 Pageaciens, 2 776 ha dont 742 de bois), 17 km à l’ouest de Nexon sur la N21, 3 km NE de Châlus, accueille les transports Rougier (45 sal.). Au SE, les altitudes montent à 520 m sur la butte de la forêt de Châlus et au Tuquet de la Garde, au nom doublement significatif de point de guet. La Tardoire à sa source au sud, sous le hameau du Mazaubert. Châlus (1 680 Châlusiens, 2 798 ha dont 517 de bois) est un ancien chef-lieu de canton, 39 km au SO de la préfecture, 18 km OSO de Nexon, sur la N21, à 370 m. Châlus réunit deux anciens villages, chacun doté de son château et de son église, entre lesquels se faufile la Tardoire, encore un simple ruisseau. Châlus-Chabrol au nord, rive droite, a conservé un donjon rond des 11e-12e s., assorti d’un «jardin médiéval»; Châlus-Maulmont, au sud, les restes du Château bas du 13e s. La bourgade, «station verte de vacances», fait figure de chef-lieu du pays des Feuillardiers; vélorail et voie verte sur le tracé de l’ancienne voie ferrée. Son collège public porte le nom de l’humoriste Pierre Desproges, qui y passa des vacances chez ses grands-parents et évoqua Châlus dans un roman. Un musée des Feuillardiers ou maison des Châtaigniers et un musée de la Chaussure rappellent les deux activités qui ont longtemps animé la bourgade, avec la vannerie; magasin Intermarché (35 sal.). La seule usine est celle des appareillages électriques du groupe Legrand (100 sal.); matériel agricole Bouchaud (20 sal.). La population communale a bien baissé depuis les 2 600 à 2 700 hab. des années 1880 à 1910, en dépit d’une petite pointe secondaire à 2 300 en 1975; elle a diminué de 160 hab. depuis 1999. Dournazac (660 Dournazacois, 3 597 ha dont 1 094 de bois) est à 7 km SO de Châlus à un carrefour de voies secondaires. Vers l’ouest, le château fort de Montbrun, très restauré, entouré de douves, à haut donjon et tours, est arrangé en hôtellerie; siège de l’association du pays des Feuillardiers. La Dronne borne le finage au sud: nombreux petits étangs et bois à l’ouest. Dournazac a perdu 90 hab. depuis 1999; elle avait dépassé 2 500 hab. autour de 1900 et se dépeuple encore. Bussière-Galant (1 350 Bussiérois, 5 386 ha dont 2 343 de bois), 7 km au SE de Châlus à 440 m sur une échine, est aux sources de la Dronne; elle avait 2 600 hab. en 1910. Au sud, les deux étangs des Ribières sur la Dronne sont équipés pour les loisirs, avec base nautique et camping. De l’autre côté de la rivière au sud, s’était construit tout un nouveau quartier autour de la gare, à la limite même du département et à la faveur d’une bifurcation vers Châlus et Rochechouart; un vélo-rail utilise ce qui reste de l’embranchement vers Châlus, sur 6 km. Au nord, le finage mord un peu sur la forêt des Cars, et a un autre camping. La commune lance une longue pointe vers le sud le long de la limite départementale, dans la forêt de Vieillecour, à la faveur de l’annexion de la commune de Saint-Nicolas-Courbefy en 1974; il subsiste en hauteur un petit hameau de Courbefy (ruines d’un château et d’une chapelle), et plus bas au SE celui de Saint-Nicolas. Quelques ateliers de bois dont Hémard & Vignol (35 sal.); une source a été exploitée aux Roches Bleues jusqu’en 1993. Rilhac-Lastours (370 hab., 1 632 ha dont 598 de bois), 9 km SO de Nexon, associe depuis 1790 deux villages, Rilhac au NE, Lastours au sud, et inclut à l’ouest la grosse butte de la forêt de Lastours, qui monte à 557 m; elle a eu plusieurs châteaux féodaux; Lastours conserve un donjon du 12e s., avec jardin médiéval; +50 hab. depuis 1999. Saint-Hilaire-les-Places (890 Placeauds, 2 306 ha dont 715 de bois) est au sud de Nexon à 5 km, dans un paysage boisé. Saint-Hilaire est un tout petit village au nord. L’habitat principal est plus au sud sur la D11, avec la mairie, et l’étang du Coucou, avec base de loisirs et camping. De nombreux hameaux se dispersent dans le finage. Tout au sud au Puycheny, d’anciennes tuileries ont été relancées dans les années 1990 par la société Mazerolas, avec un atelier-musée. La voie ferrée de Limoges à Périgueux traverse tout le finage à l’ouest. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. (2 590 Nexonnais, 4 079 ha dont 627 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Haute-Vienne dans l’arrondissement de Limoges, 27 km au SSO de la préfecture. Le bourg est marqué par la bifurcation des voies ferrées vers Périgueux et vers Brive par Saint-Yrieix. Il a reçu des haras en 1840 et un hippodrome subsiste au sud du bourg. Il a aussi exploité un gisement de serpentine. La mairie occupe un château des 17e et 19e s., entouré de beaux jardins; un collège public, un supermarché U (90 sal.); l’usine de la Sofrance fabrique des filtres pour l’aéronautique (groupe Safran, 170 sal.); transports Réalle (25 sal.). Un pôle régional des arts du cirque a été créé à Nexon, et propose en été des spectacles. Au sud, l’étang de la Lande a camping et base nautique. L’Aixette traverse le finage à l’ouest, par le hameau d’Aixette; la D704 passe tout à l’est. Le finage s’allonge et s’étrécit vers le sud, sur 11 km. La population communale est relativement stable depuis 1950, mais elle atteignait 3 200 hab. dans les années 1900; elle a gagné 240 hab. depuis 1999. Nexon est le siège d ela communauté de communes Nexon-Monts de Châlus (15 communes, 13 100 hab.). |