Communauté de communes Terres Touloises' communauté de communes de Meurthe-et-Moselle, associant 41 communes et 44 600 hab. sur 46 760 ha. Écrouves (siège), Bois-de-Haye, Dommartin-lès-Toul, Foug, Gondreville et Toul ont plus de 2 000 hab. Villey-le-Sec (420 Trabecs, 640 ha), 9 km ESE de Toul, est sur le plateau qui domine la rive droite de la Moselle. Le village présente un bel ensemble fortifié, dans un complexe original de l’époque Séré de Rivières, incorporant les habitations du village et faisant ainsi de Villey le seul village fortifié du 19e siècle en France; église moderne de 1955 à vitraux, musée des forts. Chaudeney-sur-Moselle (740 Caldéniaciens, 834 ha dont 342 de bois), 4 km SSE de Toul, est sur la rive droite de la Moselle, où s’infiltre la voie ferrée vers Neuves-Maisons. Au nord passe l’A21, qui traverse la Moselle en viaduc et est équipée d’une double aire de service. La commune est très boisée à l’est; travaux publics Aximum (60 sal.), récupération de déchets G. Henry (45 sal.), aire de service d’autoroute avec restauration l’Arche (35 sal.). La commune a gagné 70 hab. après 1999. La mention «sur Moselle» est de 1929. Pierre-la-Treiche (490 Pierrats, 1 285 ha dont 1 000 de bois), 8 km SE de Toul, est sur la rive gauche de la Moselle. Son finage est en deux parties, la plus petite autour du village, la plus étendue à l’est dans la forêt domaniale du Bois l’Évêque, en partie occupée par un vaste champ de tir. À l’ouest, où la commune atteint le confluent de la vallée des Bouvades avec la Moselle, elle comprend le profond vallon du Site de Vaux, peuplé d’un lotissement linéaire, le château de la Rochotte et une halte fluviale devant Chaudeney. Face au village, qui s’est parfois appelé Pierre et parfois Pierre-la-Trèche, et a son orthographe actuelle depuis 1937, la commune a un pont et déborde sur la rive droite, où le versant de la Moselle est troué de grottes en trois groupes, d’amont en aval les Sept Salles, les Puits et Sainte-Reine, appréciées des spéléologues pour leurs longues et complexes galeries. La population a baissé de 130 hab. depuis 1999. Bicqueley (930 Bicquicantois, 1 682 ha dont 637 de bois), 8 km SSE de Toul, est sur la D904 dans la vallée des Bouvades. La D674 rectiligne fixe la limite occidentale de son finage. La population a augmenté de 120 hab. depuis 1999. Gye (370 Gynois, 651 ha), 9 km au sud de Toul, est traversée par l’A31, qui y a une gare de péage. La D674 longe la commune à l’est; ancien fort du Tillot au nord. La population a presque doublé depuis les 190 hab. de 1999. Charmes-la-Côte (340 Carpéniens, 623 ha dont 239 de bois), 10 km SO de Toul, a son village sur le front de la Côte de Moselle parmi les vergers et quelques vignes des côtes-de-toul. D11 et voie ferrée passent au pied. Au-dessus à 410 m, ancien ouvrage fortifié de Charmes; bois sur le plateau jusqu’à la limite départementale de la Meuse. La Côte figurait déjà dans le nom en 1801. Domgermain(1 190 Domgerminois, 1 309 ha dont 525 de bois), 8 km SO de Toul, a son village dans un creux de la Côte de Moselle parmi les vergers et les vignes des côtes-de-toul. Au-dessus, l’ancien fort de Domgermain couronne un promontoire de la Côte à 398 m. Le finage s’étire sur le plateau vers le SO jusqu’à la limite départementale de la Meuse. Au pied, vaste dépôt de matériel militaire du 9e RMAT de Toul, le long de la voie ferrée. La voie rapide N4 traverse le NE du finage en plaine; au-delà, hameau de Bois le Comte. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999. Choloy-Ménillot (730 Cholotains, 1 195 ha dont 559 de bois), 6 km OSO de Toul, est au pied de la Côte de Moselle au débouché du Val de Passey, au pied du fort de Domgermain. La N4 passe juste au nord; la limite nord de la commune suit l’Ingressin et le canal de la Marne au Rhin. Au sud, hameau et étangs du Val de Passey; sur le plateau, le finage contient une extension vers le SO dans le bois du Chanois, jusqu’à la limite départementale de la Meuse. Choloy s’écrivait Chauloy au 18e siècle; la commue a absorbé Val-de-Passey en 1820 puis fusionné avec Ménillot, qui est juste à l’ouest, en 1968; Ménillot avait alors 250 hab., Choloy 400. Lay-Saint-Remy (350 hab., 380 ha), 12 km à l’ouest de Toul, est limitrophe de la Meuse. Le village est au bord du canal de la Marne au Rhin au débouché d’un tunnel de 680 m; halte fluviale; le finage s’étend un peu au SO dans le Val de l’Âne, que traverse en droite ligne la N4. Trondes (560 Trondards, 1 264 ha dont 584 de bois), 16 km ONO de Toul, est dans une ouverture de la Côte de Moselle empruntée par la D101 et débouchant au SO sur le Val de l’Âne. La commune est boisée à l’ouest et limitrophe de la Meuse. Elle a 60 hab. de plus qu’en 1999. Boucq (390 Boucquins, 2 266 ha dont 1 224 de bois), 17 km au NO de Toul, limitrophe de la Meuse, a son village sur la D908 au pied du front de la Côte de Moselle, dont l’altitude est abaissée. Son territoire s’étend au nord dans la Petite Woëvre, jusqu’à la forêt de la Reine et à ses étangs, au sud sur le plateau boisé (forêt domaniale du Hasoy). La commune a gagné 50 hab. depuis 1999. Laneuveville-derrière-Foug (150 hab., 113 ha), 13 km ONO de Toul, a son village dans la partie encaissée de la vallée du Terrouin, au sein du massif de Foug, avec un très petit finage. Pagney-derrière-Barine (640 Paternacutiens, 613 ha dont 222 de bois), 4 km ONO de Toul, est au pied de la Côte de Moselle (massif de Foug), sous le fort d’Écrouves; vignes des côtes-de-toul. Elle y détient le bois de Pagney. À l’est se dresse la butte ronde de la Côte Barine (369 m), relais entre la Côte de Moselle et la butte du mont Saint-Michel qui est juste à l’est. La commune a 130 hab. de plus qu’en 1999 (un quart). Bruley (630 Brulois, 625 ha dont 240 de bois), 6 km NO de Toul, est au pied de la Côte de Moselle (massif de Foug), couronnée par l’ancien fort de Bruley; vignes des côtes-de-toul. Le village a une belle église romane. La D904 traverse le finage au NE. La commune a gagné 40 hab. après 1999. Lucey (650 Lucéens, 1 070 ha dont 244 de bois), 8 km NNO de Toul, est au pied de la Côte de Moselle à la pointe NE du massif de Foug, parmi vergers et vignes des côtes-de-toul. Au sommet se tient l’ancien fort de Lucey, qui reste un terrain militaire. Lucey a un musée agricole historique dit Maison lorraine de la polyculture, qui propose aussi au moment des vendanges un «musée vivant». La D904 passe à la limite NE du finage. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Lagney (510 Lagnotains, 1 434 ha dont 462 de bois), 9 km NNO de Toul, est au pied d’une butte de la Côte de Moselle mais son ban ne s’étend qu’en plaine, contenant un grand bois au NO, bordé par le Terrouin à la limite du finage; sa population s’est accrue de 90 hab. depuis 1999. Sanzey (330 Brochets, 358 ha), 14 km NNO de Toul, est sur la rive gauche du Terrouin. Ménil-la-Tour (340 Ménilois, 882 ha dont 266 de bois), 13 km NNO de Toul, est sur le Terrouin à la traversée de la D904. Royaumeix (390 Royaumeixois, 2 157 ha dont 1 425 de bois), 15 km NNO de Toul, est traversée par la D904. Le finage très étendu et contourné contient à l’ouest une vaste annexe couvrant la plus grande partie de la forêt domaniale de la Reine, agrémentée de plusieurs étangs dont le plus vaste est l’étang Romé (52 ha). La commune est ainsi limitrophe de la Meuse. Elle a gagné une centaine d’habitants après 1999. Andilly (290 Andillois, 712 ha), 15 km au nord de Toul, est au bord du Terrouin. Elle a un cimetière militaire allemand et a gagné 60 hab. depuis 1999.` Bouvron (240 hab., 1 000 ha dont 152 de bois) est à 10 km au nord de Toul; la D904 passe à l’ouest du finage; +50 hab. après 1999. Francheville (290 hab., 1 094 ha), 9 km NE de Toul, est traversée au SE par la D611; elle conserve tout au SO d’anciens ouvrages militaires. Villey-Saint-Étienne (1 060 Goniches, 1 729 ha dont 500 de bois), 11 km au NE de Toul, perche son village au-dessus du versant gauche escarpé de la Moselle. Le finage est boisé au SO, où subsistent d’anciens ouvrages de la ceinture de défense de Toul, dont le fort du Vieux Canton ou le refuge du Mordant; anciennes carrières au nord. Au sud-ouest du village, une papeterie Kimberly Clark (papier d’hygiène et ouate cellulosique) emploie 260 salariés; transports XPO (40 sal.). La population est stable. Fontenoy-sur-Moselle (380 Fontenoyens, 554 ha) est sur la rive droite de la Moselle à13 km NE de Toul, longée par la voie ferrée vers Nancy. Elle n’avait que 200 hab. en 1999. Aingeray (530 Aingerois, 1 279 ha dont 300 de bois), 14 km NE de Toul, tient son village dans deux vallons débouchant sur la rive droite de la Moselle et sur le plateau au-dessus; halte nautique au SO, voie ferrée. Le finage est voisin de celui de Liverdun au NE et contient le golf de Nancy-Aingeray sur 50 ha dans les bois. La population a baissé de 110 hab. après 1999. Jaillon (480 Jaillonais, 747 ha dont 193 de bois), 12 km NE de Toul, est sur le plateau de rive gauche de la Moselle sur la rive gauche du Terrouin, qui conflue avec la Moselle à la limite orientale du finage. La commune a au NE une partie (90 ha) de l’ancien aérodrome de Rosières-en-Haye (Bassin de Pont-à-Mousson), transformé en centrale photovoltaïque, que longe la D611. La population a augmenté de 180 hab. (+60%) depuis 1999. Avrainville (230 Avrainvillois, 973 ha dont 300 de bois), 13 km NNE de Toul, est traversée par le Terrouin et accueille le golf d’Avrainville. Elle contient à l’est 80 ha de l’emprise du complexe photovoltaïque de Rosières; +60 hab. depuis 1999. Manoncourt-en-Woëvre (250 hab., 1 056 ha dont 194 de bois), est à 15 km NNE de Toul dans le Parc régional; le Terrouin passe au sud du finage; +40 hab. depuis 1999. La mention en-Woëvre a été ajoutée en 1955. Tremblecourt (170 hab., 608 ha), est à 18 km NNE de Toul. Domèvre-en-Haye (400 hab., 846 ha dont 310 de bois) est un ancien chef-lieu de canton à 19 km NNE de Toul; espace de loisirs avec club naturiste. Cette petite commune n’a jamais dépassé 430 hab.; elle était tombée à 180 en 1975 et poursuit sa remontée: elle a gagné 40 hab. après 1999. Minorville (230 Minorvillois, 1 265 ha dont 190 de bois), 19 km au nord de Toul, est au bord du ruisseau d’Esch; +60 hab. depuis 1999. Manonville (250 Manonvillois, 943 ha dont 246 de bois), 21 km NNE de Toul sur le plateau, au bord du ruisseau d’Esch, a un château médiéval à grosses tours rondes au village, et a gagné 40 hab. depuis 1999. Noviant-aux-Prés (270 Noviantais, 1 119 ha dont 189 de bois), 22 km au nord de Toul, a une nécropole nationale; elle n’avait que 180 hab. en 1999 (et le double un siècle auparavant). Grosrouvres (60 hab., 461 ha), 20 km NNO de Toul, est sur la D904. Ansauville (90 hab., 697 ha dont 177 de bois), 18 km NNO de Toul, est au bord du ruisseau d’Esch juste en amont de la traversée de la D904 et contient au sud des fragments de la forêt de la Reine. (2 380 hab., 2 468 ha dont 1 280 de bois) est une commune nouvelle de Meurthe-et-Moselle dans la communauté des Terres Touloises, 10 km ENE de Toul et 10 km à l’ouest de Nancy, créée en 2019 par fusion de deux communes anciennes. Velaine-en-Haye (1 990 Velainois, 1 787 ha dont 1 158 de bois). La N4 et l’A31 passent au sud du village, qui s’est dédoublé sur la N4 dans les quartiers de la Poste de Velaine et le Relais de Velaine, 2 km au sud du village originel; 3 km à l’est, un échangeur donne accès au grand parc de loisirs de Haye (220 ha) établi dans la forêt domaniale de Haye, et assorti d’un musée de l’automobile. L’ensemble a été aménagé dans les années 1970 sur le site d’une base concédée en 1951 à l’armée des États-Unis dans le cadre des accords de l’OTAN, et qu’elle a occupée jusqu’en 1967. Le zoo de Haye, ouvert un peu à l’est, a été fermé dans les années 1990. En revanche, le parc a accueilli à l’ouest toute une zone d’activités. Velaine est ainsi devenue un centre logistique et a ses principaux emplois dans les transports, avec les entreprises Quil (240 sal.), Sotrama (90 sal.), Transfret (65 sal.) et d’autres de moindre taille. En outre se distinguent une métallerie d’aluminium Cetal (120 sal.), la distribution vétérinaire Centravet (70 sal.), la Sogea (bâtiment, 70 sal., travaux publics), les nettoyages Elior (370 sal.) et MegaNet (190 sal.), le gardiennage Pegase (110 sal.). Le club sportif ASP Nancy-Lorraine y a ses installations (90 sal.). En outre, la commune accueille un institut médico-éducatif. La population communale n’atteignait pas 300 hab. en 1954; elle a crû surtout depuis 1970, gagnant encore 390 hab. après 1999 (un quart). Sexey-les-Bois (390 Sexois, 681 ha dont 122 de bois) est à 2 km au nord de Velaine et s’étendait aussi à l’est dans la forêt de la Haye, mais au nord du site de l’OTAN. La population a gagné 70 hab. depuis 1999. (2 000 Dommartinois, 687 ha) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans la communauté des Terres Touloises, juste en face de Toul, au SE, sur la rive droite de la Moselle et l’A31 (échangeur n°14) dans un lacis de routes où prend place le Pôle logistique du Toulois; centre commercial avec hypermarché Leclerc (170 sal.), hôpital public de 249 lits. La commune s’est accrue de 330 hab. depuis 1999. Elle avait eu 900 hab. vers 1900, 2 000 en 1936 mais était retombée à 1 000 après la guerre et jusqu’en 1970. (4 450 Scrofuliens, 1 030 ha) est une commune de la Meurthe-et-Moselle, 3 km à l’ouest de Toul, à l’entrée du Val de l’Âne. La ville est dominée au nord par le front de la côte de Meuse (368 m), dite ici côte de Toul, que couronne le fort d’Écrouves, ancien élément de la défense de Toul; panorama. Dans la plaine s’étalent une bifurcation ferroviaire et des casernes (506e régiment du train, ex-15e régiment du génie de l’Air), ainsi qu’un centre de détention national, succédant à un camp de regroupement nazi. La ville est divisée en quatre quartiers distincts par les infrastructures de communication: le Centre commerçant et administratif avec la prison; Bautzen à l’est, qui porte le nom d’une victoire tardive de Napoléon (1813), quartier de lotissements avec la caserne de l’Air et une chapelle moderne; la Justice au sud-est, au-delà du canal et de la voie ferrée principale, autour de la caserne du Train et pourvu d’un grand lotissement pour militaires; Grandménil à l’ouest, qui fait village à part. Écrouves rassemble des commerces et ateliers de banlieue, dont un Intermarché de 70 sal. et un Bricomarché (35 sal.); installations électriques SAG Vigilec (45 sal.) et SPIE Citynetwoks (45 sal.), assurances Assurandis (40 sal.). La ville est le siège officiel de la communauté de communes des Terres Touloises. (2 670 Fagusiens, 2 549 ha dont 1 784 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans les Terres Touloises, 8 km à l’ouest de Toul. La ville est dans l’ancien passage de la Moselle, le Val de l’Âne, au début du grand méandre abandonné dont le lobe est percé par le tunnel ferroviaire et celui du canal de la Marne au Rhin, tandis que la N4, à quatre voies, le surmonte. La ville est dominée par le versant raide de l’ancienne vallée, élément des Côtes de Toul. Au-dessus, sur le plateau, s’étend la forêt de Romont. En face, le finage englobe la plus grande partie du méandre abandonné et, sur le plateau au sud, le bois du Grand Mont. La position de Foug sur l’axe de communication lui a valu une implantation sidérurgique, dont l’héritière est l’usine de tuyaux de fonte PAM (Saint-Gobain-Pont-à-Mousson) qui emploie 320 personnes; un collège public. Le gentilé de Foug indique le hêtre (Fagus) comme origine du nom. La population avait assez rapidement augmenté au temps de l’industrialisation, passant de 1 000 hab. en 1996 à 3 400 en 1931; elle a fluctué depuis, tendant à baisser de 1968 (3 400 hab.) à 1999 (2 800). (2 800 Gondrevillois, 2 503 ha dont 954 de bois) est une commune de Meurthe-et-Moselle dans les Terres Touloises, 6 km ENE de Toul, sur la rive droite de la Moselle, dont la vallée combine l’ancien cours, la Moselle canalisée et l’ancien canal de la Marne au Rhin. L’A31, dont les voies se confondent ici avec celles de la N4, passe juste au sud de la ville (échangeur). La commune contient au SE le grand bois de Gondreville, qui jouxte la forêt de Haye; le fort de Gondreville est un peu à l’ouest de la ville, au bord de la Moselle dans la plaine. Le bourg n’est pas industriel, mais plutôt orienté vers les transports et la logistique avec Frigo Transport (90 sal.), les transports Leray (55 sal.), une plate-forme logistique des supermarchés Lidl (200 sal.), une de la distribution pharmaceutique Welcop (65 sal.), l’entreposage Neolog (80 sal.), le négoce de matériel de chantier Bergerat-Monnoyeur (80 sal.). Le bourg a aussi un institut de rééducation. Sa population a crû régulièrement et modérément depuis les années 1930 et 1940, où elle était tombée au-dessous de 1 000 hab.; elle était de 1 500 hab. en 1975 mais avait déjà atteint ce niveau au 19e s. Elle croît depuis, et a augmenté de 550 hab. après 1999. (15 730 Toulois, 3 059 ha dont 526 de bois) est une sous-préfecture de Meurthe-et-Moselle, 23 km à l’ouest de Nancy, sur la rive gauche de la Moselle à l’endroit même où elle rebrousse vers l’est après avoir abandonné le Val de l’Âne. La ville fut une cité des Leuques (Tullium), puis appartint à l’autorité épiscopale des Trois-Évêchés, et fut donc intégrée à ce titre dans le royaume de France en 1648, avec Metz et Verdun. Elle a gardé son système de fortifications de Vauban, qui enserre la vieille ville dans son dessin de bastions et de redans, de douves et de promenades vertes, longé au nord par le canal de la Marne au Rhin, au nord et à l’est par les voies ferrées. À l’intérieur, le lacis de ruelles est serré, et conserve de belles maisons anciennes, en dépit des ravages des guerres. La cathédrale a une façade flamboyante de la fin du 15e s. et un cloître; l’église Saint-Gengoult, ancienne collégiale gothique des 13e-15e s., a un cloître plus ouvragé. Depuis la fermeture de la grosse fabrique de pneus Kléber (Michelin) en 2008, restent dans le secteur productif le groupe Berger-Levrault qui a une imprimerie (BLG Toul) de 85 sal., une robinetterie PAM (Saint-Gobain, 55 sal.), Mathieu (groupe Fayat) qui fabrique des balayeuses urbaines (90 sal.), Caloriver du verre plat (120 sal., spécialité de doubles vitrages, firme créée en 1976). Dans le secteur du bâtiment apparaissent la Lorraine de travaux publics (SLD TP, 70 sal.) et Wig (230 sal.). Dans les transports, Mauffrey (260 sal.), Rollin (95 sal.), Michel (100 sal.). Toul a un hypermarché Cora (250 sal.), un négoce de produits d’emballage et adhésifs Toul Embal (50 sal.). La Poste affiche 85 salariés. La ville a trois collèges, deux lycées professionnels et un lycée général publics, un lycée agricole avec formation d’apprentis et d’adultes, un collège-lycée privé; un centre hospitalier public (100 lits, plus Dommartin juste à côté). La commune s’étend un peu vers le sud, où passe la N4, raccordée à l’autoroute A33 (trois échangeurs); et davantage au nord, où elle engobe la butte ronde du mont Saint-Michel (387 m), témoin le plus avancé de la côte de Meuse, ainsi qu’un grand parc industriel en bordure de la N411 qui mène à l’ancien aérodrome de Toul-Rosières. Au nord, entre le mont Saint-Michel et la Croix-de-Metz, un vaste ensemble d’habitations est classé en quartier prioritaire. Toul, qui fut longtemps une ville de garnison, a été entourée d’une série de forts par Séré de Rivières après 1874, mais tous hors de la commune; et ce qui reste de garnison est plutôt dans la commune voisine d’Écrouves. Toul a eu environ 7 000 hab. dans la première moitié du 19e s., puis 10 000 après la guerre de 1870, et avait atteint 15 900 hab. en 1911. Après un creux dans l’entre-deux-guerres, elle est montée à 17 400 hab. en 1982. Elle diminue depuis et a perdu 1 700 hab. après 1999. La communauté de communes des Terres Touloises siège à Toul et réunit 41 communes, 44 600 hab. L’unité urbaine Insee est donnée pour 22 600 hab. (4 communes), l’aire d’attraction étant celle de Nancy. L’arrondissement a 68 600 hab., 111 communes, 114 303 ha. Le nouveau canton de Toul a 15 communes et 30 600 hab. |