Communauté de communes Mad et Moselle' communauté de communes de Meurthe-et-Moselle, associant 48 communes (dont 8 en Moselle) et 20 200 hab. sur 46 860 ha. Le siège est à Thiaucourt-Regniéville; seule Corny-sur-Moselle (Moselle) a plus de 2 000 hab. Thiaucourt-Regniéville (1 330 Thiaucourttois, 1 901 ha dont 976 de bois) est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle dans l’arrondissement de Toul, 37 km au nord de Toul dans la vallée du Rupt de Mad, limitrophe de la Meuse; collège public, cimetière militaire américain. La commune est divisée en deux entités disjointes, séparées par le finage de Viéville-en-Haye: le ban de Thiaucourt d’un côté, de l’autre l’ancien ban de Regniéville, village détruit sur la ligne de front de 1914-1918 à 7 km au SE, très boisé; il a été réuni à Thiaucourt en 1942 et abrite un musée militaire. Le nom de Thiaucourt n’a toutefois été complété par celui de Regniéville qu’en 1962. Les deux communes réunies totalisaient plus de 2 200 hab. en 1851, environ un millier dans les années 1930; la population n’a guère changé depuis, mais a gagné 270 hab. après 1999. Au sud Bouillonville (160 Bouillonvillois, 532 ha), 3 km SO de Thiaucourt, limitrophe de la Meuse, a son village au bas de l’amphithéâtre d’un beau méandre du Rupt de Mad, au confluent de la Madine. Pannes (190 Pounats, 837 ha), 7 km au SO de Thiaucourt au bord de la Madine sur la D904, s’étire le long de la limite départementale de la Meuse et contient à l’ouest une fraction du lac de Madine, les deux digues et, en avant, les petits étangs de Pannes (19 ha) qui sont une réserve naturelle du Conservatoire du littoral (23 ha); +40 hab. depuis 1999. Euvezin (110 Euvezinois, 1 128 ha dont 539 de bois), est à 6 km SO de Thiaucourt; le finage est traversé par la voie ferrée vers Commercy et boisé à l’est. Essey-et-Maizerais (350 Acaciens, 1 302 ha dont 211 de bois), 7 km SO de Thiaucourt, est au bord du Rupt de Mad, sur la D904 et la voie ferrée vers Commercy. Maizerais est un petit hameau 2 km au sud; les deux villages ont été réunis dès 1793 et avaient 880 hab. en 1836; transports Wairy (40 sal.). Le finage touche à l’ouest à la limite de la Meuse, au lac de Madine et à l’étang de Pannes. Saint-Baussant (76 hab., 892 ha dont 359 de bois), 10 km au SO de Thiaucourt, est près du Rupt de Mad sur la D28 et contourné par la voie ferrée, qui a un accès à un ensemble de réservoirs de gaz du groupe Total dissimulé dans la forêt domaniale des Hauts de Mad; au NO, la commune touche en pointe à l’étang de Madine et à la limite de la Meuse. Seicheprey (120 hab., 835 ha dont 165 de bois), 13 km SO de Thiaucourt, a son finage limitrophe de la Meuse, traversé à l’ouest par la voie ferrée et tout au SE par la D958 rectiligne. Un labyrinthe de maïs est dessiné chaque année sur 3 ha. Beaumont (74 Sambumontais, 311 ha), 15 km SO de Thiaucourt, limitrophe de la Meuse, a son petit village sur la D958, ancienne N58 de Saint-Dizier à Metz; scierie Ciolli (25 sal.). Mandres-aux-Quatre-Tours (190 hab., 1 024 ha dont 420 de bois), 16 km SO de Thiaucourt, limitrophe de la Meuse, n’a au village que quelques vestiges d’enceinte de l’ancien château féodal; son église est inscrite. Au SO un camping est proche du Grand Étang d’Hamonville et le finage s’étire le long de la limite départementale dans la forêt domaniale de la Reine, incluant une partie du Neuf Étang de Broussey-Railecourt (Meuse). La commune avait 440 hab. vers 1850. Hamonville (100 Hamonvillois, 666 ha dont 126 de bois), 20 km SSO de Thiaucourt, est au bord d’une tête du ruisseau d’Esch, affluent de la Moselle; son finage comprend à l’ouest le Grand Étang (24 ha) accompagné au sud de l’étang Fion (6 ha). Le finage est prolongé au SO par une queue nord-sud de 2,5 km qui inclut l’étang de Bausse (8 ha) dans la forêt domaniale de la Reine. Bernécourt (180 Bernécourtois, 938 ha dont 147 de bois), 17 km au sud de Thiaucourt, est au croisement des D904 et 907. Flirey (160 hab., 1 577 ha dont 832 de bois), 13 km au sud de Thiaucourt, est au croisement de la D904 et de la D958. La commune a une nécropole nationale et, dans les bois de Mort Mare au nord de la commune, un ancien terrain militaire d’exercices. Limey-Remenauville (290 Liméens, 1 833 ha dont 569 de bois), 11 km au SSE de Thiaucourt, résulte d’une fusion de 1942: Limney est sur la D958; Remenauville est au NE un village détruit, proche de l’enclave de Regniéville, qui était resté vide après 1918. Mais son nom n’a été ajouté à celui de Limey qu’en 1962. Lironville (140 hab., 899 ha dont 285 de bois), 14 km SSE de Thiaucourt, est bornée à l’est par un vallon sinueux encaissé dans les bois de la «Petite Suisse Lorraine», qui rejoint le ruisseau d’Esch juste à l’angle SE du finage. Mamey (350 hab., 756 ha dont 224 de bois), 15 km SE de Thiaucourt, est sur le plateau défriché entre les bois de la Côte de Moselle à l’est et de la Petite Suisse Lorraine au SO. La D958 passe tout au nord. Fey-en-Haye (78 hab., 705 ha dont 271 de bois), 12 km SE de Thiaucourt, a eu son village reconstruit un peu au sud des ruines de l’ancien village détruit pendant la guerre de 1914-918. Vilcey-sur-Trey (160 hab., 1 317 ha dont 875 de bois), 10 km ESE de Thiaucourt, est dans une clairière des Côtes de Moselle, au creux d’un vallon qui rejoint la Moselle à Vandières. Dans un autre vallon affluent, au nord, se trouve le site caché de l’abbaye de Sainte-Marie-aux-Bois, que les prémontrés avaient fondée en 1126; jardins aménagés. Viéville-en-Haye (150 hab., 854 ha dont 224 de bois), 6 km ESE de Thiaucourt, est un village de plateau dont le finage sépare les deux parties de l’actuelle commune de Thiaucourt-Regniéville. Jaulny (200 hab., 825 ha dont 328 de bois) est à 4 km NE de Thiaucourt dans la vallée encaissée du Rupt de Mad. Au sud du finage, la ligne à grande vitesse Paris-Est traverse le Rupt de Mad par un viaduc de 480 m de long et 50 m de haut, qui passe au-dessus de la voie ferrée de Commercy à la Moselle et à Jarny par Waville. Jaulny a des restes d’un château féodal, avec donjon des 11e-12e s. et décors du 15e s., sans doute le mieux conservé de Lorraine, aménagé en centre d’accueil avec musée. Xammes (160 Xammois, 816 ha dont 184 de bois), est sur le plateau à 3 km NNO de Thiaucourt. Au Nord Rembercourt-sur-Mad (160 hab., 504 ha dont 250 de bois), 6 km NE de Thiaucourt, a son village des deux côtés du Rupt de Mad dans la vallée encaissée, avec voie ferrée rive droite. Au SO, un étang est à la confluence du Rupt. Le plateau au NO, dit Grande Montagne, est constellé de blockhaus. La mention sur-Mad est une addition de 1961. Charey (89 hab., 931 ha dont 233 de bois), 7 km au nord de Thiaucourt sur le plateau, a également un finage constellé de blockhaus. Dommartin-la-Chaussée (35 hab., 271 ha), 9 km au nord de Thiaucourt, conserve au sud toute une file de blockhaus et inclut au nord une imposante marguerite de l’aérodrome de Chambley, sur 42 ha. La mention la-Chaussée est de 1965. Dampvitoux (57 hab., 919 ha dont 228 de bois), 10 km NNO de Thiaucourt sur le plateau au passage de la D901, a aussi des blockhaus, et une petite partie de l’aérodrome de Chambley au NE. Hagéville (120 hab., 894 ha), 12 km au nord de Thiaucourt, a son finage traversé par la D901 et contient la plus grande partie de l’emprise de l’aérodrome de Chambley, dont la piste et la marguerite nord, l’écomusée, la tour de contrôle et la plupart des bâtiments; hameau de Champs au NE. C’est un ancien aérodrome de l’OTAN (code LFJY), longtemps resté du domaine militaire, puis cédé à la région Lorraine en 2008, doté de deux pistes de 2 400 m et qui occupe 480 ha; il s’y tient des rencontres de montgolfières (Mondial Air Ballons) et d’avions de tourisme (Legend’Air), mais il a connu aussi des rassemblements de nomades et un Teknival. La Région envisage d’en faire un pôle de loisirs aéronautiques, peut-être avec un pôle historique des bases européennes de l’OTAN, et a inauguré en 2010» Chambley Planet’Air»… Paradoxalement, Chambley-Bussières n’a aucune part à l’aérodrome, qui n’affecte en rien son finage. Saint-Julien-lès-Gorze (160 hab., 1 038 ha dont 233 de bois), 10 km NNE de Thiaucourt, a au nord une partie de l’aérodrome dit de Chambley. Au SE, le plateau culmine à 324 m au mont Tonnerre; au NE s’enfonce un vallon affluent de gauche du Rupt de Mad, qu’empruntent la voie verrée venant de Jarny et la D952; quelques blockhaus à l’ouest et au sud. Sur le site aéronautique a pris place la menuiserie et charpente Azur Production (180 sal.) du groupe Lapeyre, parfois inscrite à Onville et parfois à Chambley-Bussières. Waville (430 Wavillois, 1 143 ha dont 530 de bois), 10 km NE de Thiaucourt, a son village dans un court vallon qui entame le versant gauche du Rupt de Mad; jolie église du 13e s. La rivière limite au sud le finage, qui s’épanouit au nord sur le plateau. La D952 frôle le village au bas du versant; Waville est le site de la bifurcation ferroviaire des voies Jarny-Commercy et Jarny-vallée de la Moselle. La commune a 60 hab. de plus qu’en 1999. Elle avait absorbé Villecey-sur-Mad de 1812 à 1841. Villecey-sur-Mad (350 hab., 741 ha dont 324 de bois), 11 km NE de Thiaucourt, est sur la rive droite du Rupt de Mad, presque en face de Waville un peu à l’aval. La voie ferrée de Commercy à Metz longe le Rupt rive droite. Sur le plateau au sud, un groupe de blockhaus, un arboretum, un grand verger (53 ha). La commune avait été réunie à Waville entre 1812 et 1841. Onville (520 Onvillois, 927 ha dont 615 de bois), 13 km NE de Thiaucourt sur la rive gauche du Rupt de Mad à l’aval de Waville, s’orne d’un clocher-tour pris à une ancienne enceinte, et dispose d’une gare rive droite. Le finage, étroit, s’allonge du nord au sud des deux côtés de la vallée du Rupt de Mad. Vandelainville (140 hab., 136 ha), 14 km NE de Thiaucourt, a un très petit finage jouxtant Onville à l’aval, qui se limite au versant gauche du Rupt de Mad, mais avec une queue de 2 km sur le plateau nord. Bayonville-sur-Mad (320 hab., 939 ha dont 570 de bois), 15 km NE de Thiaucourt, est sur la rive gauche du Rupt de Mad et la D952, avec un finage étendu des deux côtés et une annexe ferroviaire rive droite. À l’est, la vallée contient le réservoir d’eau de la Ville de Metz, dont la moitié amont du plan d’eau (14 ha) est dans la commune. La mention sur-Mad a été ajoutée en 1936. Arnaville (570 Arnavillois, 522 ha dont 160 de bois), 19 km au NE de Thiaucourt, est au pied de l’arrière-côte de Moselle, au confluent de la Moselle et du Rupt de Mad; canal latéral à la Moselle, bifurcation ferroviaire de la ligne Nancy-Metz, entre Pagny et Novéant; étang de barrage sur le Mad (partie aval de la Réserve d’eau de la Ville de Metz), sur 11 ha. Prény (380 hab., 1 509 ha dont 700 de bois), 11 km ENE de Thiaucourt, juste au-dessus de Pagny-sur-Moselle à l’ouest, occupe un promontoire de l’arrière-côte de Moselle avec large panorama, et conserve quelques ruines d’un ancien château fort (14e-15e s.); sa population s’est accrue de 40 hab. après 1999. Chambley-Bussières (710 Chambleysiens, 1 925 ha dont 288 de bois), 16 km NNE de Thiaucourt, est un ancien chef-lieu de canton de la Meurthe-et-Moselle, 25 km au sud de Briey. Le village est sur la D952 et la voie ferrée vers Jarny, dans un petit vallon descendant vers le Rupt de Mad. Il est complété à l’est par les deux hameaux de Bussières et les Baraques sur la D13. Le nom était seulement Chambley avant 1961. La population n’avait guère changé en deux siècles, mais a gagné 280 hab. après 1999 (+65%). L’aérodrome dit de Chambley est principalement à Hagéville et totalement à l’écart de Chambley. Le nom de Bussières n’a été associé à Chambley qu’en 1961. Xonville (120 Xonvillois, 727 ha), 20 km NNO de Thiaucourt, est sur le plateau, avec un château du 17e s à quatre tours carrées. Sponville (120 Sponvillois, 720 ha), 23 km NNO de Thiaucourt, est traversée par l’Yvron, qui y a un étang. Puxieux (250 hab., 567 ha), 20 km au nord de Thiaucourt, est un village-rue traversé par la voie ferrée de Jarny et la D952. La commune avait été absorbée en 1810 par Mars-la-Tour, avec Tronville, dont elle était devenue un simple hameau en 1833, avant de retrouver son indépendance en 1845. Hannonville-Suzémont (260 hab., 868 ha dont 130 de bois), 26 km NNO de Thiaucourt, a son village dans une boucle de l’Yron et longé au sud par la D903 (ex-N3). Suzémont a été ajouté au nom d’Hannonville en 1955; c’était un petit hameau avec moulin sur la rive gauche de l’Yron et la D903. Mars-la-Tour (960 Malatouriens, 1 264 ha), 24 km au nord de Thiaucourt, tient un carrefour local où se croisent la D952 et la D903 et où passe la voie ferrée de Jarny. Le village est assorti au nord d’un étang de 7 ha avec petite base de loisirs. À l’est, subsistent les installations ferroviaires d’un grand dépôt de munitions dans un périmètre militaire de 56 ha. Située à 11 km de Gravelotte, elle fut l’un des lieux de la défaite française d’août 1870; elle en conserve un musée de la guerre de 1870. Le finage atteint à l’est la limite de la Moselle. Il s’était agrandi de Tronville et de Puxieux en 1810, puis Tronville a repris son indépendance en 1833, en entraînant Puxieux. La population a gagné 1 100 hab. après 1999. Tronville (200 Tronvillois, 700 ha), 22 km NNE de Thiaucourt, est limitrophe de la Moselle. La D903 traverse au nord. La commune a été annexée par Mars-la-Tour en 1810, avec Puxieux, qui est devenue un hameau de Tronville quand celle-ci a repris son autonomie en 1833; puis Puxieux a obtenu la sienne en 1845. Huit communes de la Moselle, peuplées, appartiennent à l’intercommunalité Mad et Moselle. Rezonville-Vionville (320 hab., 2 310 ha) est à 25 km NE de Thiaucourt. Gorze (1 170 Gorziens, 1 794 ha) est à 19 km NE de Thiaucourt. Ancy-Dornot (1 570 hab., 1 025ha), est à 23 km NE de Thiaucourt. Jouy-aux-Arches (1 480 Gaudassiens, 601 ha) est à 25 km NE de Thiaucourt. Corny-sur-Moselle (2 240 Cornéaniens, 820 ha) est à 21 km NE de Thiaucourt. Novéant-sur-Moselle (1 830 Novéantais, 1 289ha) est à 17 km NE de Thiaucourt. Arry (560 Arrygeois, 688 ha) est à 17 km ENE de Thiaucourt. Lorry-Mardigny (670 Loreymardéniens, 1 136 ha) est à 20 km ENE de Thiaucourt. ' communauté de communes de Meurthe-et-Moselle comprenant 48 communes et 20 200 hab. sur 46 856 ha. Le siège est à Thiaucourt-Regniéville. Huit de ses communes sont en Moselle, dont Corny-sur-Moselle qui a plus de 2 000 hab. Rezonville-Vionville (510 hab., 2 310 ha dont 174 de bois) est une commune nouvelle formée par fusion en 2019. Rezonville (320 hab., 1 345 ha) est sur la Voie de la Liberté (D903), 18 km OSO de Metz. Vionville (190 Vionvillois, 965 ha), est 3 km à l’ouest sur la même route, avec une église classée, plus le hameau de Flavigny au SE. L’ensemble a 40 hab. de plus qu’en 1999. Gorze (1 170 Gorziens, 1 794 ha dont 969 de bois), 19 km au SO de Metz, est à la tête d’un profond vallon qui atteint la Moselle à Novéant, et où se voient des traces de l’aqueduc romain qui menait de Gorze à Metz. Dans ce paysage boisé s’était tapie dès le 8e siècle une abbaye bénédictine, qui a joué quelque rôle dans l’expansion des vignes de Moselle; il reste un palais abbatial du 17e s., des maisons anciennes et un musée (maison de l’histoire de la Terre de Gorze); Gorze a eu plus de 1 800 hab. dans les années 1830 et sa population s’était abaissée à 850 entre les deux guerres; en croissance jusqu’en 1999, elle a perdu 230 hab. depuis. Ancy-Dornot (1 570 hab., 2 025 ha dont 488 de bois) est une commune nouvelle de 2016. Ancy-sur-Moselle (1 400 hab., 912 ha dont 453 de bois) est sur la rive gauche de la Moselle, que longe la voie ferrée de Metz à Nancy, face à Jouy-aux-Arches. Son finage s’étend à l’ouest dans la forêt de Gorgimont, où subsiste un terrain militaire. Dornot (170 hab., 1 113 ha), est un très petit village juste au sud. L’ensemble a perdu 190 hab. depuis 1999. Novéant-sur-Moselle (1 830 Novéantais, 1 289 ha dont 633 de bois), est au confluent de la vallée encaissée de Gorz et de la Moselle; sur-Moselle est une addition de 1955. Elle fut à l’origine Ad Noveam Viam, «sur la route neuve»; maigres restes d’un château féodal, appellation vdqs des vins-de-moselle; une grosse clinique psychiatrique (50 sal.). Au sud, la grosse butte du Rudemont (303 m) s’orne de la grotte aux Chauves-Souris; au nord s’avance le promontoire de la Fraze (334 m); reste d’aqueduc souterrain romain dans la vallée. le bourg a une gare et un pont vers Corny. Le finage déborde au SE sur le versant droit de la Moselle où se dresse la butte du Gaumont (371 m); hameau de Voisage à l’extrême sud sur la D657, étangs de sablières le long de la Moselle. La population reste stable. Les trois autres communes sont au-delà de la Moselle. Jouy-aux-Arches (1 480 Gaudassiens, 601 ha dont 131 de bois), 17 km au SO de Metz, est sur la rive droite de la Moselle et conserve quelques vestiges d’un aqueduc romain qui menait à Metz. Au nord, la commune partage avec deux voisines une grande zone d’activités Actisud (95 ha) qui en font une banlieue de Metz; base et magasins Castorama (230 sal.), nettoyage Elio (690 sal.), chauffage et sanitaire Boucherez (50 sal.), publicité Mediapost (70 sal.), nombreux commerces et services suburbains de moins de 50 salariés. Jouy avait déjà plus de 1 000 hab. en 1866 et a crû modérément depuis les années 1950 puis a perdu 80 hab. depuis 1999. Arry (560 Arrygeois, 688 ha dont 159 de bois) est 5 km au sud de Corny. Le village est à mi-versant, avec une église classée du 13e et le parc de l’ancien château du 18e s. Au pied, le hameau de la Lobe est sur la rive de la Moselle et la D657. La population s’est accrue de 140 hab. après 1999 (+34%). Lorry-Mardigny (690 Loreymardéniens, 1 136 ha dont 309 de bois), 19 km SSO de Metz, est au pied de la Côte de Moselle, en deux gros villages réunis en 1810. Mardigny est au sud. Lorry est au bas de la Côte, qui monte à 396 m est se trouve dans une réserve naturelle de 63 ha avec ancienne carrière et des blockhaus. Le finage est traversé à l’est par l’A31 (sans accès) et s’étend au-delà dans les bois. La population a augmenté de 190 hab. (+38%) depuis 1999. (2 240 Cornéasiens, 820 ha) est une commune de la Moselle dans la communauté Mad et Moselle, sur la rive droite de la Moselle à 14 km au SO de Metz, en amont de Jouy-aux-Arches; elle était nommée Corny simplement avant 1955. C’est une commune résidentielle, avec base nautique et camping, un lotissement à l’est (la Fontaine de Fer) et dont la population a crû fortement depuis 1954 (880 hab.), gagnant encore 460 hab. (+26%) après 1999. |