Communauté d’agglomération Montluçon Communauté' communauté d’agglomération de l’Allier, associant 21 communes et 61 200 hab. sur 37 780 ha. Montluçon (siège) Désertines, Domérat, Prémilhat, Saint-Victor ont plus de 2 000 hab. Lamaids (230 Lamaisiens, 802 ha), limitrophe de la Creuse, 15 km OSO de Montluçon, est traversée par la voie rapide N145, qui y a son échangeur n°41 avec la D40; une éolienne du parc de Quinssaines est au NE. La commune a 90 hab. de plus qu’en 1999 (+64%). Quinssaines (1 550 Quinssainois, 2 537 ha), limitrophe de la Creuse à 7 km OSO de Montluçon, est traversée par la voie rapide N145, qui y a une aire de repos, plus un échangeur (n°49) à l’est avec la D745; à l’est, terrain d’exercice militaire de 70 ha. La Vernoëlle limite le finage au SE et le traverse au SO. Au NO sont quatre des éoliennes Senvion du parc de Savernat (16 MW) partagé avec Saint-Martinien et Lamaids (groupe canadien Boralex). La population a augmenté de 460 hab. depuis 1999 (+42%). Lavault-Sainte-Anne (1 180 Lavaultois, 908 ha), en banlieue sud de Montluçon à la sortie des gorges du Cher, a un institut pour polyhandicapés. Villebret (1 370 Villebretois, 1 534 ha) est à 12 km SSE de Montluçon sur la D1089; le finage est borné à l’est par le Cournauron. La population a augmenté de 230 hab. depuis 1999 (+22%). Saint-Genest (400 Saint-Genestois, 1 517 ha) est à 12 km au sud de Montluçon; le Cher encaissé borne le finage à l’ouest; +40 hab. après 1999. Lignerolles (770 Lignerollais, 1 181 ha) est à 9 km SSO de Montluçon, au-dessus des gorges du Cher qui limitent le finage à l’est; +190 hab. après 1999 (+33%). Teillet-Argenty (580 Teilletois, 2 199 ha), limitrophe de la Creuse, résulte d’une fusion de 1804 mais ne s’est appelée que Teillet jusqu’en 1948. Teillet conserve la mairie, à 13 km SO de Montluçon, et avait déjà absorbé Beaubignat au sud dans les années 1790. Argenty est plus peuplée, 2 km au NE sur la route principale (D993). Le Cher encaissé borne le finage à l’est. Tout à l’amont à son entrée dans le département, il franchit sous Beaubignat le barrage de Rochebut, de 50 m de haut, achevé en 1909 et couplé à une usine électrique depuis 1913, mais de faible puissance (max. 16 MW); il retient un lac étroit et sinueux de 170 ha dans les vallées du Cher et de la Tardes. La commune a gagné 100 hab. après 1999 (+21%). Sainte-Thérence (190 Saint-Thérençois, 1 314 ha), 17 km SSO de Montluçon à 410 m, domine les gorges du Cher à l’est et en aval du barrage de Rochebut; le barrage du Prat, achevé en 1970, haut de 24 m et long de 126 m, y retient un lac de 19 ha et 1,6 Mm3. Juste en aval au confluent du vallon encaissé de l’Ours, ruines d’un haut donjon dit château de l’Ours (12e et 15e s.); église du 12e s. au village. Mazirat (290 Maziratois, 2 026 ha), limitrophe de la Creuse, est à 18 km SSO de Montluçon sur le plateau à 407 m, avec un camping. Le lac de barrage de Rochebut et le Cher bordent le finage à l’ouest. La Petite-Marche (170 Marchois, 1 493 hab.), limitrophe de la Creuse, est sur le plateau à 23 km SSO de Montluçon à 460 m, avec un village étalé. La vallée encaissée de la Tartasse, affluent de droite du Cher, borne le finage au sud. Terjat (190 Terjatois, 1 774 ha) est à 19 km au sud de Montluçon à 511 m; château et étang de Beausson à l’ouest. Arpheuilles-Saint-Priest (380 Arpheuillais, 2 602 ha) est à 15 km SSE de Montluçon à 534 m. Arpheuilles a absorbé en 1842 Saint-Priest-en-Marcillat et complété alors son nom. Saint-Priest subsiste comme petit hameau au sud. Ronnet (180 Ronnetois, 1 988 ha), limitrophe du Puy-de-Dôme, est à 18 km SSE de Montluçon, à 504 m au bord de la Tartasse; camping. Marcillat-en-Combraille (930 hab., 3 521 ha dont 234 de bois), limitrophe du Puy-de-Dôme, est un ancien chef-lieu de canton, 23 km au sud de Montluçon, à 495 m sur le plateau, entre deux vallées encaissées qui vont vers le Cher. C’est une bourgade rurale et un centre de séjour, doté d’une maison-musée de la Combraille au Richardet et d’un collège public; château du Ludaix. Saint-Fargeol (200 Saint-Fargeolais, 1 036 ha), limitrophe du Puy-de-Dôme, est à 27 km au sud de Montluçon à 540 m. Saint-Marcel-en-Marcillat (130 hab., 1 055 ha), limitrophe du Puy-de-Dôme et de la Creuse, est à 28 km SSO de Montluçon à 522 m; le finage est borné à l’ouest par le Cher encaissé, au nord et au sud par ses deux affluents de droite la Tartasse et le Boron et leurs confluents. (4 570 hab., 834 ha,) est une commune du département de l’Allier dans la CA de Montluçon Communauté, en banlieue NE de la ville. C’est une banlieue résidentielle dotée notamment d’une grosse polyclinique de 270 lits et 360 emplois et d’un collège public; supermarché Carrefour (30 sal.), travaux publics du groupe Colas (80 sal.), canalisations Barbiero (25 sal.), maçonnerie Fernandès (25 sal.). Elle avait 3 000 hab. en 1900, 4 000 en 1954 et la population a crû jusqu’en 1990 (5 000); elle a perdu 190 hab. après1999. La commune est bordée à l’ouest par le Cher et monte à l’est sur le plateau. (8 870 hab., 3 554 ha) est un ancien chef-lieu de canton du département de l’Allier dans la CA de Montluçon Communauté, 6 km ONO de Montluçon, où s’est fixée une partie de l’équipement industriel de l’agglomération, de l’autre côté du Cher. Elle contient ainsi une grosse usine Safran ex-Sagem, spécialisée dans l’équipement des aéronefs (1 180 emplois); fonderie de métaux légers Bréa (90 sal.). Elle propose un musée de la vigne et du vin (il reste quelques vignes); collège public; centre E. Leclerc (330 sal.) et hypermarché Auchan (200 sal.), magasin Brico Dépôt (95 sal.), récupérations de métaux Environnement Recycling (65 sal.) et Recyclea (90 sal.) Le village originel est séparé de l’urbanisation principale par l’aérodrome de Montluçon-Domérat (LFLT) qui ne sert plus qu’aux loisirs et qui est doté de deux aéroclubs (piste bitumée de 1 000 m). La population de la commune avait dépassé 3 600 hab. dans les années 1880, pour descendre à moins de 3 000 dans les années 1920, mais elle n’a cessé d’augmenter jusqu’en 2020, perdant 150 hab. ensuite. Le territoire communal est bordé à l’est par la rive gauche du Cher et traversé par la voie ferrée vers Guéret (gare). (34 870 Montluçonnais, 2 067 ha) est une sous-préfecture du département de l’Allier, au bord du Cher. La vieille ville est sur une butte granitique en rive droite, près du confluent du Lamaron; le gros château des ducs de Bourbon, du 15e s., y abrite un musée général et un musée des musiques populaires et de leurs instruments. Les principaux monuments de la ville sont tout autour, entourés par la ceinture de boulevards quasi circulaire qui a pris la place des remparts édifiés au 13e s. La population municipale a constamment augmenté au 19e siècle et jusqu’en 1968, où elle a culminé à 57 900, avant de descendre à 44 000 en 1999 et de perdre encore 9 200 hab. ensuite. La croissance ancienne de Montluçon, liée à l’industrie associée à la mise en exploitation du charbon de Commentry, s’est portée sur la rive gauche après 1840 et a bénéficié de l’ouverture du canal de Berry et de la voie ferrée de Commentry. Une urbanisation en damier y a été organisée à partir de 1860, donnant naissance à un ensemble dénommé Ville-Gozet; l’agglomération est aussi active et peuplée au-delà du Cher qu’en deçà. Montluçon devint alors une ville de l’armement et de la métallurgie (blindages de navires, artillerie, munitions), jusqu’à la première guerre mondiale. La ville a figuré parmi les cités précocement dirigées par la gauche, où se sont signalés Jean Dormoy (maire socialiste dès 1892) et son fils qu’il prénomma Marx, maire en 1926 puis ministre du Front populaire. Mais la droite a gagné la municipalité en 2001. Les reconversions du 20e s. ont suscité une usine de pneus Dunlop (1920), qui a eu jusqu’à 4 000 salariés, puis de nouvelles implantations dans les années 1930, en particulier Sagem et la société suisse Landys et Gyr, toutes deux autour de 2 000 emplois vers 1980 encore. De nos jours, hormis la SAGEM qui est dans la commune voisine de Domérat, les principales entreprises sont Dunlop (groupe Goodyear, 690 sal.), qui fait des pneus mais a renoncé aux balles de tennis; AMIS (Ateliers mécaniques et industries spéciales, estampage, métallurgie fine, au groupe Sifcor, 510 sal.); Siemens Metering (ex-Landis et Gyr, compteurs électriques 110 sal.); produits pharmaceutiques All Chem (65 sal.); viandes Puigrenier (130 et 90 sal.); peinture Sogeb Mazet (100 sal.). Toutefois, le tertiaire a pris la première place et l’hôpital (1 700 personnes, 515 lits) est, comme souvent, le plus gros employeur de la ville, la Mairie ayant pour sa part 930 salariés et l’Office public d’HLM 170. Montluçon a un IUT de 800 étudiants (7 spécialités), quatre collèges et quatre lycées publics, deux collèges et deux lycées privés, une résidence et un restaurant universitaires; grosse clinique en banlieue à Désertines; maisons de retraite dont les Grands Prés (55 sal.); maison d’arrêt. Parmi les principales entreprises privées, apparaissent l’hypermarché Carrefour (160 sal.), un centre Leclerc (100 sal.), un Intermarché (70 sal.); aides à domicile Solutia (80 sal.) et Domusvi (50 sal.), nettoyage Tout Net (60 sal.); transports par cars Keolis (60 sal.), SNCF (100 sal.), transport de fret Bourrat (60 sal.); restauration collective Sogirest (60 sal.); intérim Adecco (220 sal.), Manpower (125 sal.), Interima (120 sal.), Start People (110 sal.), CRIT (60 sal.); La Poste (100 sal.). La ville a su se doter d’équipements culturels (Espace Boris-Vian, théâtre des Fédérés), sportifs et d’animations de qualité. Rive gauche, l’ample Édifice communal fut conçu par Jean Dormoy comme «maison du peuple»; le centre Athanor est un lieu de spectacles et congrès au bord du Cher, un peu écrasé par le gros centre commercial Saint-Jacques; centre d’art contemporain. La ville offre de beaux espaces verts: jardins des Marais et Wilson, parcs des Îlets, Saint-Jean et de la Louvière; à l’est de la ville, on visite le curieux château de la Louvière, bâti dans les années 1920 à l’inspiration de Trianon et des jardins de Versailles par un industriel local (collection de peintures des 17e et 20e s.). Au sud, hippodrome et golf de Sainte-Agathe. La communauté d’agglomération de Montluçon Communauté associe 21 communes et compte 61 200 hab. L’arrondissement de Montluçon a 105 300 hab., 89 communes. Quatre nouveaux cantons ont Montluçon pour bureau: un de 4 communes (15 600 hab.) dont une partie de Montluçon; le deuxième de deux communes (15 600 hab.) comprenant le reste de Montluçon et Désertines; le troisième a 15 communes et 18 200 hab.; le quatrième a 7 communes et 16 100 hab. (2 550 hab., 2 112 ha) est une commune du département de l’Allier à 7 km SO de Montluçon, dans l’ agglomération Montluçon Communauté. Banlieue industrieuse de la ville, elle a quelques ateliers et entreprises de services, un centre d’aide par le travail; Atelier de Câblage du Centre (35 sal.), tôlerie Atole (55 sal.), extincteurs Eclair (45 sal.), plastiques TLM (20 sal.), marbrerie-graniterie Mourier (20 sal.); magasins Conforama (35 sal.) et Emeraude (25 sal., bricolage); constructions Dumez (40 sal.), travaux publics Sogea (30 sal.)). Une base nautique a été aménagée au lac-réservoir des Étourneaux, de 1869, dit aussi de Sault (20 ha), qui fut créé pour le canal de Berry dans un vallon descendant vers le Cher. La commune a gagné 380 hab. depuis 1999 (+18%). (2 130 hab., 2 322 ha) est une commune du département de l’Allier dans la CA de Montluçon Communauté, 7 km au nord de la ville sur la rive droite du Cher, intimement liée à l’agglomération dont elle abrite plusieurs entreprises: médicaments du laboratoire Bouchara-Recordati (110 sal.), fabrique de coupe-batteries Viatemis (55 sal.), chaudronnerie ATI (40 sal.), matériels d’extraction ACB Pume (35 sal.), mécanique Malochet (35 sal.) et Euroméca (35 sal.), traitements de surfaces BTS (Brivadoise, 25 sal.); traiteur (Saveurs et Traditions du Bocage, 35 sal.), nettoyages TFN (310 sal.) et Atalian (260 sal.); centre aqualudique de la Loue. La commune n’avait encore que 1 000 hab. en 1975 et progresse depuis (+130 hab. après 1999). |